dimanche 30 avril 2017
samedi 29 avril 2017
La bourse est le moyen de transférer l'argent des gens impatients aux gens patients
Le Costa Rica est la meilleur école pour apprendre à gérer son impatience !!!!
Méditez ma mésaventure !
Pour ou contre le Frexit ? Encore un débat entre court-termistes et long-termistes !
Loic Abadie
Maintien dans l'euro ou Frexit ? Voilà un sujet central dans cette période électorale, mais qui concerne en fait tous les pays européens.
Les marchés ont applaudi la première place d'Emmanuel Macron au second tour, notamment parce que ce candidat est en pointe dans la défense de l'euro et la construction d'une Europe fédérale à terme.
Vous le savez, je ne crois pas à cette vision, comme je l'ai déjà dit ici il y a plusieurs années, et suis sur ce point totalement en phase avec des économistes libéraux comme Charles Gave :
Et les faits sont en train de confirmer largement ce que je pensais :
- Les productions industrielles au sein de la zone euro continuent de diverger, entre une Allemagne qui réalise des gains de productivité considérables, et une Europe du Sud qui ne parvient pas à suivre le rythme.
L'impossibilité d'ajustement par la parité monétaire condamne mécaniquement les entreprises des pays d'Europe du sud, qui ne peuvent plus vendre leurs produits à cause des coûts de production générés par un euro devenu trop cher pour eux. Avec toutes les conséquences sociales et économiques associées (chômage, manque de rentrées fiscales pour les états...etc).
- Les échanges entre l'Allemagne et l'Europe du sud sont de plus en plus déséquilibrés, et le petit répit des années 2013-2014 généré par l'action de la BCE a déjà pris fin avec des balances Target 2 dont les déficits se creusent en Europe du sud. La fuite des capitaux de l'Italie vers l'Allemagne ces derniers mois est de plus en plus rapide, ce qui implique que notamment que les banques allemandes accumulent des créances vis à vis de débiteurs italiens ou espagnols de moins en moins solvables. La aussi, aucune possibilité de rééquilibrage puisque la parité fixe de l'euro bloque tout espoir d'ajustement.
Voici un premier graphique illustrant le déficit Target2 de l'Italie, déjà bien au dessus de celui de la mini-crise de l'euro (2011-2012). Ce graphique de zerohedge indique une fuite des capitaux qui se fait à un rythme de 10 milliards d'euros par mois pour l'Italie actuellement :
Et voici ce que donnent en global les échanges Target 2 (graphique de Yardeni.com) :
Pour répondre à ces divergences, il y a deux options :
- soit revenir aux monnaies nationales avec changes flottants, pour permettre les rééquilibrages entre les pays divergents, et permettre à l'Europe du sud de redevenir suffisamment compétitive.
-Soit renflouer en permanence les pays d'Europe du Sud, ce qui se fait déjà maintenant avec les "bailouts" de la Grèce puis le programme de quantitative easing de la BCE. Il s'agit dans les faits d'un début de fédéralisation de l'Europe, réalisé de façon non démocratique et sans l'aval des citoyens des différents pays européens.
Pourquoi je ne crois pas à cette seconde solution sur le long terme dans le cadre d'une Europe fédérale ? Tout simplement parce que 80 millions d'Allemands ne représentent pas une force suffisante pour pouvoir assister 130 millions d'Européens du sud ! Et que l'effort que cela demanderait aux allemands (déjà complètement intenable aujourd'hui) ne fera qu'amplifier au fur et à mesure que les compétitivités entre pays vont diverger et les déséquilibres s'aggraver. Cette solution fédérale est en réalité une utopie d'assistanat socialiste à grande échelle !
Alors pourquoi les dirigeants s'accrochent-ils autant à l'euro ? Tout simplement parce que la politique est l'art du court terme.
Préparer un Frexit (ou plutôt un démantèlement de l'euro) aujourd'hui, c'est choisir d'affronter un gros problème de face. Cela créera de vraies turbulences économiques (cependant largement exagérées et déformées par certains économistes et élus), cela demandera aussi sans doute des restructurations de certaines dettes nationales ou bancaires, avec des abandons de créances partiels négociés (sorte de "remise à zéro" des compteurs).
Les partisans du maintien dans l'euro ont clairement raison sur le court terme : à échéance de quelques trimestres, la solution qui consiste à acheter du temps en maintenant artificiellement la zone euro à flot est plus simple, plus rassurante et plus tranquille.
Ils ont par contre tort sur le long terme, parce qu'il arrivera un point où les déficits (Target 2) et les écarts de compétitivité deviendront tels que même la BCE finira par perdre le contrôle de la situation en perdant la confiance des marchés. Ce jour là l'euro implosera brutalement, de façon non préparée, et le chaos économique qui s'ensuivra sera bien incomparablement plus désastreux que les turbulences provoquées par une sortie préparée et réfléchie de l'euro aujourd'hui. Etant un long-termiste qui vit bien plus dans le futur que dans l'instant présent, vous comprendrez ma préférence pour le démantèlement de l'euro !
Et pour l'investisseur en actions aujourd'hui ?
Eh bien je dirais que quelles que soient nos convictions, il faut avant tout être pragmatique. La BCE déverse des dizaines de milliards par mois pour tenir à bout un système qui finira mal ? Il n'est pas interdit d'en ramasser quelques miettes lucratives parce que la plaisanterie pourrait bien durer encore quelques trimestres, chose que je m'efforce de faire avec les small caps de mon PEA (qui gagne 10% depuis le début de l'année au pointage d'hier, après 26% de gains en 2016).
Mais n'oubliez pas que ce que la BCE donne aujourd'hui sera repris par le marché lors de la prochaine crise. Il n'y a pas de miracles en économie, et on ne produit pas de richesses en imprimant des billets.
Alors si vous voulez garder vos sympathiques "miettes" de la BCE, il faudra aussi avoir anticipé à l'avance le scénario de la prochaine crise de l'euro et savoir comment réagir en sortant à temps. Le spread de taux entre Allemagne et Italie est un thermomètre qui pourra être bien utile à ce niveau (si il passe au dessus de 3% il faudra commencer à s'inquiéter) !
vendredi 28 avril 2017
Les édulcorants artificiels dont l'aspartame, multiplieraient par 3 le risque de démence et d'AVC
Boire au moins un soda par jour, surtout light, pourrait multiplier par 3 le risque d'accident vasculaire cérébral et de démence, suggère cette nouvelle étude américaine.
La plupart des sodas contiennent un excès de sucre, et en particulier de fructose. Les Américains en sont friands puisqu'ils ont consommé en 2016, 11 millions de tonnes métriques de sucre, dont une grosse majorité sous forme de boissons, selon le département d'État américain à l'Agriculture.
Une équipe de chercheurs de l'Université de Boston (États-Unis) a établi une corrélation, plus qu'un lien de cause à effet, entre ces boissons sucrées à base d'édulcorants artificiels et les lésions cérébrales qu'elles pouvaient occasionner.
Dans une 1ère étude, publiée le 5 mars 2017 dans la revue Alzheimer & Dementia, ils ont d'abord examiné les données (dont les imageries cérébrales) issues de plus de 4 000 personnes d'une cohorte nationale. Ils se sont tout particulièrement intéressés à celles buvant plus de 2 boissons sucrée par jour (jus de fruit, sodas) et celles qui consommaient plus de 3 sodas par semaine.
Ils ont constaté que ce groupe de "prise élevée de boissons sucrées" présentait de multiples signes d'accélération de vieillissement cérébral, dont un plus petit volume total du cerveau, des épisodes de mémoire moins bonnes, ainsi qu'un hippocampe racorni, soit autant de facteurs de risque de la maladie d'Alzheimer à un stade précoce.
Dans une seconde étude, publiée dans la revue Stroke du 21 avril, l'équipe a utilisé les données de l'ancienne cohorte pour regarder dans le détail si les participants avaient été victimes d'accidents vasculaires cérébraux (AVC), de la maladie d'Alzheimer ou diagnostiqués avec une démence.
Après avoir analysé la prise de boissons sucrées sur plus de 7 ans, ils ont suivi les volontaires pendant 10 ans et cherché des signes de l'une de ces maladies.
Leurs résultats font apparaitre que les participants de la cohorte buvant au moins un soda sans sucre ou light par jour avaient trois fois plus de risque de démence et d'AVC que ceux qui en consommaient moins d'une fois par semaine. De façon plus surprenante, le groupe de ceux qui buvaient des boissons sucrées ne voyait pas son risque majorer.
Si différents facteurs dont l'âge des participants, leurs habitudes alimentaires ou encore le tabagisme ont été pris en compte, les chercheurs disent ne pas avoir pu complètement contrôler les conditions préexistantes d'un diabète, qui a pu émergé chez certains participants durant l'étude et être à l'origine de ces maladies.
Des travaux complémentaires doivent désormais être menés pour comprendre quels types d'édulcorants peuvent être en cause et surtout, par quel mécanisme ils mènent à la démence et à l'AVC.
jeudi 27 avril 2017
mercredi 26 avril 2017
Les Français se prononcent massivement contre le financement public des partis politiques 10 Partis politiques les plus subventionnés
Selon un sondage IFOP/Les Enquêtes du contribuable, pour 83% des Français, les partis politiques doivent se financer par les dons et cotisations de leurs adhérents.
Or les aides publiques constituent la principale ressource des partis politiques français… Selon Contribuables Associés, il n’est pas normal d’obliger les contribuables à soutenir des partis politiques dont ils ne partagent pas les idées.
Pour plus de huit Français sur dix (83%), les partis politiques doivent se financer uniquement par les dons et cotisations de leurs adhérents. Seule une minorité (17%) considère, au contraire, qu’il appartient à l’État de financer les partis, comme c’est actuellement le cas.
Cette opinion est partagée très majoritairement quelles que soient les sympathies politiques, quoique plus fortement chez les sympathisants des formations de droite et d’extrême droite que chez les sympathisants de gauche. Ainsi, près de neufs sympathisants de l’UMP et du FN sur dix (88% et 89% respectivement) considèrent que les partis doivent se financer par leurs propres moyens, sans concours de l’État, contre un peu moins des trois quarts des sympathisants du PS (74%, soit un écart de 14 points par rapport aux sympathisants de l’UMP).
56% des Français estiment que ce système de financement est plutôt une mauvaise chose.
Seuls les partis politiques qui présentent un nombre significatif de candidats peuvent prétendre à un financement public. Le financement des partis politiques est calculé en fonction des résultats obtenus aux élections législatives. 56% des Français estiment que ce système de financement est plutôt une mauvaise chose car favorise les partis déjà existants et empêche le renouvellement de la classe politique.
mardi 25 avril 2017
Perspective alarmiste: le démon de l'IA fera tomber l'empire humain d'ici 2050
SCI-TECH
16:50 25.04.2017
Les spéculations se multiplient sur le sujet de l’avenir de la Terre. Qu’est-ce qui marquera la fin de l’humanité, le réchauffement de la planète, un énorme astéroïde, la Troisième Guerre mondiale ? Les scientifiques prédisent une autre option, la destruction par l’intelligence artificielle, annonce Indy100.
Pas un jour sans bonnes nouvelles… Jeff Nesbit, ancien directeur des affaires législatives et publiques à la National Science Foundation et auteur de plus de 24 livres, s'est penché sur les capacités de l'intelligence artificielle et est arrivé à une sinistre conclusion: la race humaine pourrait cesser d'exister d'ici 2050. À moins que nous ne devenions immortels !
Selon Indy100, l'écrivain explique la théorie de la « super-intelligence artificielle », qui affirme que l'intelligence artificielle évoluera dans un supercalculateur qui apprend si rapidement qu'il dépasse l'intelligence humaine et résout tous les problèmes.
Théories concurrentes
D'une part, le chercheur américain Ray Kurzweil nous appelle à ne pas craindre l'intelligence artificielle, en mettant plutôt l'accent sur les menaces « traditionnelles », comme le bioterrorisme ou la guerre nucléaire. En fait, il pense que les capacités mentales sont renforcées par l'intelligence artificielle, soulignant qu'elle a aidé à trouver des remèdes contre les maladies, à développer des ressources énergétiques renouvelables et à faciliter la vie des handicapés, pour ne pas évoquer d'autres avantages pour la société. Le futurologue prédit que les robots atteindront « le niveau humain » en 2029, ce qui nous donne suffisamment de temps pour « formuler des normes éthiques ».
D'autre côté, l'informaticien britannique Rollo Carpenter est assis entre deux chaises:
« Nous ne pouvons pas savoir ce qui se passera si une machine dépasse notre propre intelligence, donc nous ne pouvons pas savoir si elle nous aidera infiniment, nous ignorera, nous mettra à l'écart, ou, théoriquement nous détruira », a-t-il déclaré. Bref, un vrai scénario à la « Terminator ».
Il a développé le logiciel Cleverbot, qui a été pris plusieurs fois pour un humain. Toutefois, son créateur donne quelques décennies pour que les gens élaborent une intelligence artificielle complète.
La fin du monde
Lors d'une conférence au MIT (Massachusetts Institute of Technology), l'entrepreneur milliardaire Elon Musk a déclaré aux étudiants que nous « convoquions un démon » avec l'intelligence artificielle.
« Si je devais deviner ce qui constitue notre plus grande menace existentielle, c'est probablement cela [l'intelligence artificielle]. Il faut faire très attention. Avec l'intelligence artificielle, nous convoquons un démon. Dans toutes ces histoires où il y a une personne avec le pentagramme et de l'eau bénite qui dit "ouais, c'est sûr, nous pourrons contrôler le démon", ça ne marche pas », a-t-il déclaré au public impressionné.
« Le développement de l'intelligence artificielle complète pourrait marquer la fin de la race humaine. Les humains, qui sont limités par une évolution biologique lente, ne pourraient pas lutter et seraient supplantés. »
Dans une lettre ouverte datée de 2015, Elon Musk et Stephen Hawking ont débattu l'idée que l'intelligence artificielle pourrait permettre le développement d'armes autonomes, ce qui révolutionnerait la guerre, et pas pour le mieux.
Les opinions diffèrent, mais les chercheurs sont d'accord sur une chose — dans 30 prochaines années, un superordinateur répliquera le cerveau humain et évoluera vers la super-intelligence.
lundi 24 avril 2017
L’UE va financer des agents pour contrer les eurosceptiques sur Internet
By lejournaldusiecle
14 février 2013
Le Parlement européen va débourser environ 2,5 millions d’euros environ pour lancer une armée de "trolls" sur Internet, et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour lutter contre l’euroscepticisme en vue des élections de 2014, qui auront lieu entre le 5 et le 8 juin 2014.
C’est le Daily Telegraph qui a révélé l’information le 3 Février 2013. Le journal a eu accès à des documents confidentiels qui révèlent la planification d’une campagne sans précédent de réorientation de l’opinion publique, avant et pendant les élections de juin 2014.
Au cœur de cette nouvelle stratégie : "des outils de contrôle de l’opinion publique" destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d’attirer l’attention médiatique et publique.
Les communicants des institutions parlementaires devront être capables de décrypter les "sujets tendances" au sein des conversations et d’y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente ; il s’agit pour eux de "se joindre aux conversations et de les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes".
Selon le document mis à jour par le Daily Telegraph, les "trolls" européistes auront pour mission de subvertir le sentiment qu’expriment de plus en plus d’Européens, à savoir que "l’Europe est le problème", et de le retourner, de sorte que chacun en vienne à considérer que la réponse aux défis actuels est "plus d’Europe", et non pas "moins d’Europe".
Une attention toute particulière doit être accordée, nous dit-on, aux pays qui ont connu une montée de l’euroscepticisme. La France, qui a massivement rejeté le Traité constitutionnel européen le 29 mai 2005 (55%), devrait donc être particulièrement ciblée par cette campagne de propagande, visant à redresser les jugements inadaptés – incorrects – sur la construction si prometteuse de ce "premier empire non impérial" qu’est l’UE, dixit Barroso.
En pleine crise économique, et alors que l’austérité est imposée aux États, l’UE ne devrait pas rechigner sur les moyens de sa propagande, puisqu’une augmentation de près de 2 millions d’euros des dépenses en "analyse qualitative des médias" serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants, et plus de 900.000 euros additionnels devraient être collectés l’an prochain.
Nigel Farage a été l’un des premiers députés européens à réagir aux révélations du Telegraph, le 7 février sur Russia Today, estimant que l’UE ne valait pas mieux qu’une "république bananière".
Sources : Daily Telegraph / Agoravox / Russia Today / Le Journal du Siècle
dimanche 23 avril 2017
samedi 22 avril 2017
Les mystères du monde des illusions optiques d'une maquilleuse canadienne
Crayons pour les yeux, rouge à lèvres, beau visage - ces éléments font penser à un blog de maquillage. Pas cette fois: bienvenue dans l'étrange univers de transformation d'une jeune femme de Vancouver.
« Les illusions optiques de cette maquilleuse vont vous épater », prévient délicatement The Independent dans son article sur Mimi Choi, 31 ans, habitant dans la ville canadienne de Vancouver. Refusant de recourir à Photoshop, la femme réussit à se faire un visage « cassé en deux » ou des « yeux quadruplés », ceci à l'aide de ses capacités en maquillage.
« Mon visage est tabula rasa où je peux pratiquer mon art », a confié Mimi.
Ancienne enseignante, Mimi affirme avoir ressenti la nécessité de changer de cap dans sa carrière et de relever un nouveau défi, bien qu'elle aime aussi enseigner. Et voilà, quelque temps après, ses idées font un vrai carton : elle peut faire en sorte que son visage se « brise » comme du verre, est capable de se priver entièrement de ses yeux ou de sa bouche ainsi que de se maquiller quelque chose de comestible sur la main, par exemple, une tranche d'orange ou un sushi.
Habituellement, il lui faut environ cinq heures pour créer ses œuvres d'art sur son visage ou sur le visage de ses clients. Sur sa page Instagram, la maquilleuse confie avoir souffert d'attaques paniques et d'angoisses, tandis que son art lui a permis de donner libre cours à son imagination et à se débarrasser de ses sentiments négatifs.
https://fr.sputniknews.com/societe/201704231031031767-maquillage-femme-art/
vendredi 21 avril 2017
L'intelligence augmentée ?
TONI CONDE
7 Avril 2017
L’humanité se trouve à l’aube de la prochaine grande ère, à savoir, l’âge de l’Intelligence Augmentée. Nos capacités naturelles seront augmentées, des systèmes de calculs nous aideront à réfléchir et des systèmes robotiques nous aideront à fabriquer.
Homme + machine = conception collaborative. Cette augmentation est possible grâce à la conception dite générative. C'est-à-dire une approche qui permet aux concepteurs et aux machines de créer ensemble des choses qu’ils ne pourraient pas réaliser séparément. Les concepteurs commencent par déterminer les exigences en entrant les objectifs et les contraintes. Ils utilisent ensuite des algorithmes d’apprentissage automatique et la puissance du « cloud computing »pour explorer des dizaines de milliers d’options, et générer des solutions qu’aucun humain, seul, n’aurait été capable de concevoir.
Une fois qu’une machine pourvue d’Intelligence Artificielle (IA) a acquis un domaine d’expertise, toutes les autres peuvent alors l’intégrer. Elles sont capables de partager l’apprentissage en réseau ou les connaissances omniprésentes instantanées.
L’homme, de son côté, est bien moins efficace. Au fil du temps, les grands esprits ont exploité les connaissances existantes, comme Isaac Newton l’a fait remarquer «en étant porté par des épaules de géants». Avec l’IA, c’est comme si les humains montaient sur les épaules de machines géantes, dont la taille ne cesse de croître.
Cela ne veut pas dire que les robots et les machines vont rendre les concepteurs obsolètes. Au contraire. Les problèmes à résoudre ne manquent pas, et deviennent même de plus en plus grands et de plus en plus complexes. Si bien que les humains ont besoin d’être toujours « augmentés » pour pouvoir les résoudre.
A l’ère de l’Intelligence Augmentée, les humains et les machines vont collaborer pour obtenir un résultat meilleur que la somme de leurs résultats individuels. Les humains et les robots sont en effet dotés de compétences différentes et donc complémentaires.
Par exemple, une recherche menée par le National Center of Competence in Research (NCCR) en fabrication digitale à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zürich – ETH Zürich a abouti à la création d’un robot constructeur capable de monter seul des murs en brique. À l’aide d’un scanner laser, il crée un nuage de points pour délimiter son environnement et en prendre «conscience».
Grâce à la boucle de convergence conception-fabrication-utilisation, les consommateurs de produits ou de services renseignent les concepteurs sur la façon dont ils les utilisent. Du fait de la visibilité qu’ils ont des choses qu’ils réalisent, les concepteurs et les ingénieurs savent exactement quoi faire lors de leur prochaine création. Les critiques des consommateurs constituent les prémices de ce système augmenté : des commentaires gratuits de grande qualité à travers les réseaux sociaux peuvent influencer le développement des produits. Avant cela, les concepteurs devaient soit faire des hypothèses bien fondées, soit financer des tests d’utilisation.
Les agents conversationnels ou Chatbots appartiennent désormais au présent et au futur. Ces petits robots automatisés truffés d’Intelligence Augmentée simulent une conversation humaine, puisqu’ils sont capables de comprendre le langage naturel, c’est-à-dire le langage utilisé par les humains constitué de mots et de phrases.
Les Chatbots sont capables de se substituer à un premier niveau de support et de conseil dans le service après-vente, par exemple celui de la relation avec le consommateur. Avec l’essor de l’Intelligence Augmentée, la compétence des robots conversationnels va croître en offrant un service de plus en plus personnalisé et pertinent.
Avec le temps, l’élan de l’Intelligence Augmentée va prendre de la vitesse, exploiter les milliers d’années de connaissance humaine et décupler les capacités humaines à un rythme exponentiel.
jeudi 20 avril 2017
Quand la pollution vient d’Allemagne, ce sont les automobilistes français qui sont sanctionnés par la mairie de Paris
2 Février 2017
par France Révolution
RAS LE BOL DE LA MAIRIE DE PARIS – Partie 4 -
La pollution qui vient d'Allemagne est volontairement ignorée par la mairie de Paris.
Quand la mairie socialiste de Paris accuse les automobilistes de polluer, c'est un gros mensonge de plus, puisqu'on a appris lors du journal télévisé du 24 janvier sur France 2, que les voitures ne représentent que 14% de la pollution totale, et même pas 27% comme je l'avais écrit en partie 3. Quand les vents viennent de l'EST, cette pollution aérienne vient en réalité d'Allemagne, de Belgique, de la Suisse et d'autres pays. Nous recevons la pollution allemande suite à l'exploitation des mines de charbon à ciel ouvert, et de leurs centrales thermiques au charbon. C'est un mensonge de plus par omission de la mairie socialo-monarchiste de Paris. Sauf qu'il est beaucoup plus facile pour la maire socialo-royaliste de Paris de taxer les vaches à lait d'automobilistes français, que de taxer l'Allemagne à laquelle la mairie de Paris ne pourra jamais imposer une seule vignette anti-pollution. De plus les fumées toxiques de leurs usines et mines à ciel ouvert ne connaissent pas les frontières, comme les nuages Tchernobyl à l'époque.
La Compagnie nationale du charbon britannique, UK Coal, a fermé sa dernière mine de Kellingley le 15 décembre 2015 située au Nord de l'Angleterre, je ne parlerais donc pas de ce pays. Depuis 1945, en Allemagne c'est au moins 300 villages qui ont été rasés pour laisser la place aux mines de lignite (charbon brun), comme aux USA et d'autres pays. Les réserves sont estimées à 900 milliards de tonnes fin 2015, avec 26% aux USA, 18% en Russie, 13% en Chine, etc... Il y a 5 classes de charbon, anthracite, bitumeux, sub-bitumeux, meta-lignite, et ortho-lignite. Il est responsable 46% des émissions de gaz carbonique, contre 34% pour le pétrole, et 20% pour le gaz, là déjà on voit apparaître une première escroquerie de nos élites socialistes qui affirment que les véhicules sont les premiers pollueurs de la planète. En 2005, 10 % de l'électricité venait des énergies vertes, 20 % en 2011, 27% en 2015. L'allemagne a prévu de sortir du nucléaire pour 2022. L'arrêt de huit réacteurs nucléaires en 2011 suite à la catastrophe de Fukushima, a fait augmenter la consommation de charbon et aussi les importations d'électricité des pays limitrophes. Le charbon (houille) utilisé dans les centrales thermiques allemandes génère 50% de la production électrique, dont 25 % à partir de la lignite, et 19 % de la houille. L'exploitation du charbon n'est pas près de cesser, puisque le besoin en électricité augmente. Cette région concentre les industries de l'aluminium, de la métallurgie, de la chimie, qui consomment beaucoup d'énergie.
Dans le bassin de Rhénanie, le village d'Immerath d'un millier d'habitants à 40 km de Düsseldorf a été rasé comme 12 autres villages, ainsi que des fôrêts, pour laisser la place à des mines à ciel ouvert malgré des manifestations, comme à Lusace à l'Est de l'allemagne. Ceux qui refusent de déménager sont de toute façon expropriés. Les plaintes et recours juridiques de la communauté de communes devant la cour constitutionnelle allemande, n’ont rien empêché. Le village d'Immertah a été reconstruit 10 km plus loin, et les mêmes noms de rues ont été repris. Ce bassin a été doté de bornes de mesure des particules suite à des protestations, et les niveaux mesurés dépassent toujours les limites autorisées. En 2014 la région de Rhénanie-du-Nord-Westphalie avait décidé de limiter l’extension de la mine de Garzweiler.
Le bassin de Rhénanie est exploitée depuis 1800. En 2017 il sera une des plus grande mine de charbon à ciel ouvert au monde. En 1990, 129.000 personnes travaillaient dans les mines de lignite allemandes. En 2015 ils n'étaient plus que 21.000, dont la moitié en Rhénanie. Il faut dire que les ouvriers ont été remplacés par d'énormes excavatrices nommées Bagger qui tournent 24h/24h.
RWE extrait 100 millions de tonnes par an de lignite et de « charbon brun » sur 3 mines à ciel ouvert, Hambach, Inden et Garzweiler, soit 9000 hectares, soit 2 fois la surface de la ville de Lyon. Une partie de ce combustible alimente les centrales thermiques à charbon de RWE qui a obtenu en 1990, l'autorisation de poursuivre l'exploitation et d'étendre les surfaces des mines jusqu’en 2045. Trois mines de houille devraient fermer en 2018. Il y a 11 mines de lignite en Allemagne qui ont permis l'extraction de 178 millions de tonnes de lignite en 2014. L'extraction se fait aussi dans 2 bassins qui vont eux auusi s'étendre, dans la région de Lusace qui sont exploités par le groupe suédois Vattenfall. Ils sont proches de la Pologne.
Une tonne de lignite (houille), libère moins de pollution car elle a une teneur en énergie moindre que le charbon. Mais il faut brûler 3 fois plus de lignite pour générer la même quantité d'énergie que le charbon, donc y a-t-il réellement une différence ? Une centrale à lignite reste plus polluante puisqu'elle consomme 3 fois plus. Cette énergie génère de la pollution aux particules fines, des gaz à effet de serre, perturbe le climat, et détruit l'environnement local. Lorsque le charbon brûle dans les centrales thermiques, il génère une tonne de houille qui émet 2,6 tonnes de gaz carbonique, dans l'atmosphère, et une tonne de lignite génère 3 tonnes de gaz carbonique. En Europe, sur les 10 centrales thermiques les plus polluantes, 5 sont en Allemagne. En 2013, l'Allemagne a émis 950 millions de tonnes de gaz à effet de serre, dont un tiers venait de la production électrique. Lors de la COP 21 à Paris en décembre 2015, la conférence sur le climat, il a été demandé à l'Allemagne de réduire de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre avant 2020 par rapport à 1990. Fin 2014, le gouvernement a décidé de taxer l'électricité générée par les centrales à charbon les plus anciennes qui sont aussi les plus polluantes. Certaines centrales devraient fermer et être remplacées par des moins polluantes, plus modernes, plus automatisées, et qui nécessiteront évidemment moins de personnel, ce qui avait provoqué des manifestations, mais là de l'industrie de l'énergie, et non pas des habitants des villages. Le porte-parole de la société RWE avait déclaré que la dernière mine fermerait en 2045. Le groupe Vattenfall a décidé d'extraire du charbon jusqu’en 2070, alors qu'elle devait ferme des mines. Le village d’Horno a lui aussi été détruit.
(2,37minutes, 30/09/2012-All) L'excavatrice Bagger 288 de la mine de Garzweiler II, est la plus grosse machine au monde, et elle est même plus grosse que le transporteur chenillé de la navette spatiale de la Nasa. Elle a été construite par Krupp en 1978. Spécifications :
- capacité journalière d'extraction : 240.000 mètres cubes, 12 tonnes/seconde
- soit une file d'attente de camions d'une longueur de 250 km.
- Hauteur : 96 mètres, Longueur 240 mètres, Poids 13.500 tonnes,
- Position GPS 51.066724,6.470861
Elle a été construite en 1995 et est pilotée par 5 opérateurs seulement.
Le Bagger 293 alimente 1000 tapis à bandes vers les trains qui livreront trois centrales électriques locales. Spécifications :
- capacité journalière d'extraction : non spécifiée
- Hauteur : 95m, Longeur 250m, poids 14.500 tonnes
- 5 opérateurs, prix 100 millions$
- 5 ans d'étude et 5 ans pour sa construction
- Roue tournante de 21 m de diamètre de 18 godets X 7 tonnes
- Longueur tapi transporteur de 250 m
- Energie : 17.000 Kw
(5,49 minutes 11/09/2009) Bagger 293 - Bucket Wheel Excavators - Cabine de contrôle de la roue. Il faut reconnaître la haute technicité et automatisation de cet engin.
Conclusion
Nous sommes sommes soumis à une pollution qui vient d'Allemagne avec les vents d'Est, mais ce sont les automobilistes français qui sont sanctionnés par la mairie de Paris par une vignette dite anti-pollution, et une interdiction de circulation des voitures immatriculées avant 1997. La mairie pratique bien une politique de taxation et anti-pauvre. Il y a encore plusieurs autres sources de pollution qui n'ont pas été évoquées par la presse. Ce qui est curieux, c'est le silence de la presse sur toute ces diverses sources de pollution. D'ailleurs ce qui est très curieux, c'est qu'aucun reportage de télé ne nous montre des conducteurs contestataires contre cette vignette, ni contre toutes ces règles imposées par la mairie de Paris. Cela devrait quand même inciter les français à se poser des questions sur la liberté de la presse dans ce pays.
https://fr.sott.net/article/30480-Les-edulcorants-artificiels-dont-l-aspartame-multiplieraient-par-3-le-risque-de-demence-et-d-AVC