- ENTREE de SECOURS -



mardi 28 février 2017

Les paradis fiscaux, plus que jamais dans le collimateur de l´UE

D'ici fin 2017, Bruxelles envisage d'établir une liste noire de paradis fiscaux à travers le monde. Il existe déjà une liste de 113 États, considérés comme des paradis fiscaux par au moins un des pays membres de l'Union européenne.

En juin 2015, la Commission européenne publiait pour la première fois une liste noire de 30 pays considérés comme des paradis fiscaux.


liste-noire-paradis-fiscaux

Objectif prioritaire : lutter contre l'évasion fiscale en incitant les pays à mettre en place un système d'échange d'informations.

La pression de la Commission européenne a fait son effet. Les membres de l'UE se sont empressés pour pointer du doigt les pays du tiers monde, considérant ceux-ci comme plus laxistes en matière de coopération fiscale. C'est comme cela qu'est née la liste noire paneuropéenne.

Celle-ci fait l'objet d'une mise à jour au moins une fois par an.

Avec les scandales Luxleaks et Panama papers, la Commission européenne a décidé de franchir un seuil supplémentaire dans sa lutte contre la fraude et l'évasion fiscale.

D'ici la fin de l'année 2017, les 28 pays européens pourraient convenir d'une liste noire des paradis fiscaux, cette fois commune à tous les États membres.

Ainsi, la Commission a affirmé que pour le moment, 3 indicateurs de risques auraient été identifiés pour distinguer ces nombreux pays :

- Le manque de transparence

- L'existence de régimes fiscaux préférentiels

- Une absence d'impôts sur les sociétés

Cette nouvelle liste noire représente un double objectif pour les autorités européennes.

D'une part, cela permettrait d'entamer les négociations avec les paradis fiscaux et les pousser à réformer leur système fiscal. Sans quoi, ils s'exposeraient à de lourdes sanctions.

D'autre part, cela donnerait plus de poids aux pays européens dans leur lutte contre la fraude fiscale, tout en empêchant les pays tiers d'exploiter les failles structurelles ou juridiques existants entre les différents systèmes nationaux.

De nombreux doutes subsistent néanmoins quant à la mise en pratique de ce dispositif inédit. Certains pays, notamment la Grande-Bretagne, Malte et les Etats baltes ont émis quelques réticences lors des discussions sur l'élaboration des critères de sélection des pays.

Le Royaume-Uni souhaite ainsi protéger ses territoires qui imposent peu ou pas les sociétés, à l'instar des îles anglo-normandes, Jersey et Guernesey, les Bermudes ou les îles Caïman. A noter que cette liste n'inclurait aucun pays de l'Union européenne.

William Finck


http://www.objectifeco.com/riche-rentier/fiscalite/paradis-fiscaux/les-paradis-fiscaux-plus-que-jamais-dans-le-collimateur-de-l-ue.html

12 commentaires:


  1. Paradis frisquaux

    Qui sont ces 'paradis fiscaux' ? Primo, ces 'paradis' ne se trouvent pas dans le ciel à 10 000 m, en plein vent et -40 au thermomètre mais 'bizarrement' à presque 0 mètre d'altitude, dans les alizés et +30°C sous les bananiers ! Diable ! Mais voyons plutôt qui a intérêt à secouer le cocotier:

    Ces 'gros cailloux hors de l'eau' s'apprêteraient-ils à plonger ? Que nenni ! Ils demeurent bien en dessus de leur ligne de flottaison grâce aux eaux turquoises qui les bordent (le plus souvent), le soleil et la farniente. Mais, ces petits pays doivent (par conséquent) tout importer ! Et là, la facture est lourde ! Ce qui en fait de fait des îlots pauvres où les seuls revenus acceptables étant les billets qu'apportent les touristes.

    Donc, pour pourrait-il se passer bientôt ?

    'Révolution aux pays de la vanille' !! En fait... plutôt un 'coup monté' ! Premièrement, inonder de drogues les pays cités comme ennemis. Deuxièmement, armer les petits caïds de la fumette. Tertio, décrire leurs chefs d'États comme étant des dictateurs sanguinaires régnant sur des bidonvilles ! Quarto, intervention militaire afin d'éliminer toute la population citée comme 'poche de résistance au choléra'. Quinto, s'approprier ce havre de paix (QG du NWO) pour y surveiller (du haut de son cocotier) les guerres sans fins qui éliminent les derniers habitants continentaux.

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  2. Le vilain secret des énergies renouvelables


    Audrey Duperron
    27 février 2017


    Le recours aux sources d’énergie renouvelables a beaucoup progressé au cours de ces dernières années, pour le plus grand bénéfice de tous, mais ce qui semble une bénédiction recèle un vilain secret, affirme The Economist. En effet, des investissements énormes seront nécessaires pour qu’elles puissent totalement se substituer aux sources d’énergie polluantes. Mais il y a là un problème de financement, et pour le résoudre, il faudra développer un nouveau business model.
    Près de 150 ans après la création des cellules photovoltaïques et des éoliennes, le solaire et l’éolien ne génèrent encore que 7 % de toute l’électricité consommée dans le monde. Mais ces énergies renouvelables progressent maintenant très rapidement, à la faveur de la réduction des coûts de production qui leur permet de devenir plus compétitifs à l’égard des sources fossiles.

    « Mais il y a un problème à 20 000 milliards de dollars », écrit The Economist. Car le déploiement généralisé de ces technologies requièrent d’énormes investissements pour remplacer les anciennes usines polluantes et moderniser le réseau d’électricité.

    Perturbation du marché
    Le marché de l’électricité est confronté à 3 difficultés :

    La volonté de développer les énergies renouvelables a suscité la création de programmes de subventions. Au total, 800 milliards de dollars ont été versés depuis 2008, qui ont eu pour effet de dévoyer le marché en favorisant une surproduction de l’électricité, avec pour conséquence, la baisse des prix qui dissuade les investisseurs. En effet, avec des prix de vente plus faibles, les investisseurs mettront plus de temps à atteindre le point de rentabilité.

    Les énergies renouvelables sont intermittentes, ce qui implique que leur utilisation repose encore partiellement sur des centrales conventionnelles. Mais comme elles ne peuvent pas garantir un flux constant, elles attirent moins les investisseurs.

    Enfin, leur coût d’exploitation est minime (le soleil et le vent sont gratuits). Les éoliennes et les panneaux solaires sont donc plus compétitifs que les centrales électriques conventionnelles, ce qui incite les consommateurs à opter pour elles. Elles récupèrent donc des parts de marché auparavant détenues par les exploitants des énergies fossiles, ce qui oblige ces derniers à baisser leurs prix.

    Ainsi, plus le solaire et l’éolien se développent, et plus les prix de l’électricité baissent sur tout le secteur, en raison des faibles coûts de production de l’énergie propre. Mais cette baisse des prix a une conséquence gênante : elle fait fuir les investisseurs.

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  3. La double peine des gouvernements

    Ainsi, pour remédier à l’intermittence des énergies propres, les Etats sont obligés de payer pour assurer l’exploitation des centrales conventionnelles, désertées par les investisseurs. Ils financent donc, d’un côté, les subventions pour développer les énergies propres, et de l’autre, l’exploitation des énergies fossiles…

    L’énergie renouvelable est donc confrontée à sa propre contradiction : sa généralisation est souhaitable, mais elle risque de susciter un problème de financement pour l’ensemble du secteur. Ce paradoxe explique pourquoi certains gouvernements ont déjà commencé à réduire leur subventionnement des énergies renouvelables.

    Il sera donc nécessaire de définir un nouveau business model, qui permette de créer un marché de l’électricité plus flexible au niveau des prix. Les innovations en matière de stockage de l’énergie produite, de numérisation et d’amélioration des compteurs devraient également jouer un rôle favorable pour réorganiser ce marché.

    https://fr.express.live/2017/02/27/vilain-secret-energies-renouvelables/

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    1. (...) « Mais il y a un problème à 20 000 milliards de dollars », (...)

      20 000 milliards divisés par 7 milliards d'habitants = 2857,14 $/hab. !

      (...) plus le solaire et l’éolien se développent, et plus les prix de l’électricité baissent (...) !!!

      FAUX et ARCHI-FAUX ! Car les factures se multiplient par 4,5 ou 10 !!! (Compter les prélèvements sur tous les impôts et les taxes)

      Que sont les 'énergies fossiles' ? Elles sont issues des minerais renouvelables, des liquides renouvelables ou des gaz renouvelables. Car TOUT se recycle. TOUT ! Le gaz carbonique redevient du charbon, comme se retransforment les gaz des pétroles brûlées. Le pétrole est abiotique et sera encore présent dans 10 000 ans.

      Pour expliquer l'escroquerie des 'énergies gratuites' (à condition de payer ! Hahaha !), il faut tenir compte que ces 'cadeaux' solaire ou éoliens sont utilisés depuis des milliers d'années mais seulement à des fins réfléchies et logiques. Tels les moulins à vent qui servaient à pomper l'eau pour remplir des réservoirs (réserves d'énergies) quand il y avait du vent ou à moudre le grain. Or, l'intermittence de leur fonctionnement ne permettait plus de subvenir à la population croissante, d'où leur remplacement par des machines qui elles, pouvaient travailler 24/24 h !

      Identiquement pour chauffer l'eau derrière une vitre afin de la dessaler, nettoyer, bref, de rendre l'urine buvable par évaporation de son eau pure contenue.

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  4. Les ouvriers chinois gagnent désormais presque autant que leurs collègues portugais


    Redactie Express Business
    28 février 2017


    Un ouvrier du secteur manufacturier chinois gagne maintenant plus que ses collègues brésiliens, argentins et mexicains. C’est ce qui ressort d’une étude d’Euromonitor, dont le Financial Times a dévoilé les résultats. Entre 2005 et 2016, le salaire horaire moyen d’un ouvrier manufacturier chinois est passé de 1,2 $ à 3,6 $, soit une hausse de 300%.

    Dans les pays d’Amérique du Sud (à l’exception du Chili) et en Afrique du Sud, les salaires horaires ont au contraire diminué. Au cours de la même période au Brésil, les ouvriers ont perdu 20 cents sur leur salaire horaire (de 2,9 dollars à 2,7 dollars / heure), au Mexique, ils ont perdu 10 cents (de 2,2 $ à 2,1 $ / heure) et en Afrique du Sud, plus de 70 cents (de 4,3 $ à 3,6 $ / heure).

    Les salaires chinois horaires ont aussi dépassé ceux de l’Argentine, de la Colombie et de la Thaïlande au cours de la même période, à la faveur de l’entrée de la Chine dans l’Organisation Mondiale du Commerce en 2001.

    L’ouvrier chinois gagne encore 20% de moins que ses collègues au Portugal
    Avec un tel taux horaire, l’ouvrier chinois se rapproche progressivement des niveaux de salaires des pays en difficultés de la zone euro. Au Portugal, le travailleur local a perdu près de 2 $ de salaire horaire depuis 2005. En 2016, la rémunération moyenne horaire était de 4,5 $ / heure, alors qu’elle était de 6,3 dollars il y a 10 ans.

    La hausse du salaire horaire de la Chine est inédite. Même en Inde, qui a pourtant connu une forte croissance, année après année, le salaire horaire a stagné autour de 0,7 $ pendant 10 ans.

    https://fr.express.live/2017/02/28/salaire-horaire-ouvrier-chinois/

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    1. Remake idiot des 'salaires horaires à travers le monde' ! Hahaha ! Alors que dans certains pays 'aux salaires misérables' le litre d'essence se paie moins de 1 centime d'euro, les impôts sont presque inexistants et les frais scolaires et hospitaliers gratuits, voilà qu'ils peuvent désormais être comparés aux dizaines de millions de pauvres d'Europe et d'Amerique qui gagnent 100 fois plus !!!

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  5. Océans : des déchets de plastique en quantités… abyssales


    Arnaud Lefebvre
    27 février 2017


    La santé de nos océans est particulièrement mauvaise. Il est urgent d’entreprendre des actions pour remédier à cette situation, estiment les Nations Unies qui ont lancé la campagne CleanSeas.

    Cette initiative doit veiller à ce que le plastique n’aboutisse plus dans les océans. Le plastique représente en effet 80% des déchets rencontrés dans les mers. Plus de 8 millions de tonnes de plastique aboutissent chaque année dans les océans. Si aucune mesure valable n’est prise, les océans contiendront en 2050 plus de plastique que de poissons, affirment les participants à cette campagne.

    La fosse des Mariannes

    La pollution a pénétré dans les endroits les plus profonds des océans. Une étude de l’équipe d’Alan Jamieson, professeur d’écologie maritime à la Newcastle University, a montré que même la fosse des Mariannes dans l’Océan Pacifique, l’endroit le plus profond de la croûte terrestre, n’est pas épargnée.

    Dans les organismes issus de la fosse des Mariannes, à environ 11.000 m de profondeur, on a constaté la présence de taux de polychlorebiphényl (PCB) plus élevés que dans les homards du Liao, une des rivières les plus polluées de Chine. Dans la fosse des Mariannes, on a enregistré des taux de PCB de 495 nanogrammes par gramme, contre 100 nanogrammes par gramme dans le Liao.

    A une profondeur de 7.814 m sous le niveau de la mer, on a même enregistré un pic de 1.900 nanogrammes par gramme. Dans la fosse de Kermadec (10.050 m), on a relevé moins de taux remarquables, mais on observe cependant des valeurs entre 50 nanogrammes par gramme et 250 nanogrammes par gramme.

    CleanSeas veut inciter les gouvernements à réduire sensiblement les stocks de plastique d’ici 2022. Il faudrait notamment amener l’industrie à diminuer l’emploi du plastique et inciter le consommateur à modifier son comportement à cet égard

    Les hommes doivent retrouver des océans propres. Beaucoup d’animaux marins mangent du plastique et ce dernier pénêtre la chaîne alimentaire marine et atteint finalement l’être humain.

    https://fr.express.live/2017/02/27/nos-oceans-depotoirs-de-planete/

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    1. Nota: 1 gramme = 1 000 000 000 ng (soit 1 milliardième de gramme)
      50 ng = 50 milliardièmes parties du gramme
      495 ng = 495 milliardièmes parties du gramme

      (...) A une profondeur de 7.814 m sous le niveau de la mer, on a même enregistré un pic de 1.900 nanogrammes par gramme. (...)

      Heu... là, à moins de 7814 mètres de profondeur, celà m'étonnerait beaucoup de pêcher la sardine, la moule ou le requin ! HAHAHAHA ! (d'où l'inquiètude ! Hahahaha !).

      (...) Dans les organismes issus de la fosse des Mariannes, à environ 11.000 m de profondeur, on a constaté la présence de taux de polychlorebiphényl (PCB) plus élevés que dans les homards du Liao, une des rivières les plus polluées de Chine. (...)

      Prenez des vacances ! Faites de la pêche sous-marine à 11 000 m de profondeur ! Hahahaha !

      Faut dire qu'en profondeur... il se passe des choses ! Des sources d'eaux chaudes (74 % de notre planète est occupé par les océans) et des volcans. Volcans qui rejettent sous l'eau autant de nano ou micro particules que dans l'air que nous respirons (sans mourir depuis des milliers d'années !).

      (...) les océans contiendront en 2050 plus de plastique que de poissons, (...)

      Whoooââah ! Une truite pond 500 000 œufs dont environ 250 000 seront des femelles qui pondront chacune 500 000 œufs ! (etc etc)

      Conclusion:

      Hahahaha ! Combien de sacs en plastique consomme votre voiture aux 100 km ? Avez-vous déjà jeté (ou vu jeter) un sac en plastique à la mer ? Non. Pourquoi ? Parce que ces 'sacs-poubelles' sont emportés (par les employés municipaux) dans les décharges à ciel-ouvert et son déversés/déchirés en plein vent et hors de votre vue !

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  6. Devant le Congrès, Trump affirme représenter les Etats-Unis, et non le monde


    1 mars 2017, 05:15


    Donald Trump a prononcé sa première allocution face aux deux chambres du Congrès, rituel annuel obligatoire pour tout président des Etats-Unis. Il a promis plus de fermeté sur l'immigration, politique synonyme selon lui de sécurité et d'emploi.

    «Mon boulot ne consiste pas à représenter le monde. Mon boulot consiste à représenter les Etats-Unis», a lancé le président américain dans son premier discours face au Congrès dans la soirée du 28 février, six semaines après son investiture au Capitole.

    Evoquant sa ligne politique, le président a demandé à tous les Américains de partager sa vision et de contribuer à construire le futur. Retour ses déclarations les plus marquantes.

    Sur la politique migratoire

    Donald Trump a proposé ce 28 février devant le Congrès une nouvelle politique migratoire «basée sur le mérite», citant en exemple des pays comme le Canada et l'Australie et s'en prenant avec véhémence aux immigrés clandestins.

    «Nous devons abandonner l'actuel système d'une immigration peu qualifiée et adopter à la place un système basé sur le mérite qui permettra d'économiser énormément d'argent. […] Ceux qui veulent entrer dans un pays doivent être capables de subvenir financièrement à leurs besoins eux-mêmes», a déclaré le président américain. Il a également insisté sur sa détermination à lutter contre l'immigration clandestine, qu'il a associé à la criminalité aux Etats-Unis. A cet effet, il a indiqué avoir ordonné la création d'un bureau spécial pour les victimes de crimes lié immigration baptisé VOICE (Victims Of Immigration Crime Engagement).

    Concernant la construction du mur à la frontière mexicaine, Donald Trump a assuré qu’elle serait entreprise «bientôt».

    «Nous devons rétablir l'application de la loi à nos frontières et assurer leur intégrité. Pour cette raison, nous allons bientôt commencer la construction d'un grand, grand mur le long de notre frontière sud», a-t-il assuré.

    «En appliquant finalement nos lois sur l'immigration, nous augmenterons les salaires, aiderons les chômeurs, économiserons des milliards de dollars et renforcerons la sécurité de nos communautés», a-t-il poursuivi.

    Lire aussi : «Canada : Justin Trudeau promet d'accueillir les réfugiés indépendamment de leur foi»

    Sur la lutte contre le terrorisme

    Pendant son allocution, le 45ème président des Etats-Unis a promis «se faire de nouveaux amis», y compris dans les pays musulmans, pour «démolir» et «éradiquer» Daesh.

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  7. «Les Etats-Unis sont désireuses de se faire de nouveaux amis et de forger de nouvelles alliances, quand nous partageons les mêmes intérêts. […] Comme promis, j'ai demandé au ministère de la Défense de mettre en œuvre un plan pour démolir et détruire Daesh. Nous travaillerons avec nos alliés, notamment nos amis et alliés du monde musulman, pour éradiquer de la planète cet ennemi abominable», a-t-il ainsi affirmé.

    Sur la réforme fiscale

    «Notre équipe économique est en train de préparer une réforme fiscale historique qui réduira le montant des impôts de nos entreprises pour qu'elles puissent concurrencer n'importe qui et prospérer n'importe où. En parallèle, nous réduirons de manière drastique les impôts pour la classe moyenne», a fait savoir le président des Etats-Unis, promettant en outre de consacrer mille milliards de dollars d'investissements publics et privés à la remise à niveau des infrastructures américaines.

    «Pour lancer la reconstruction du pays, je vais demander au Congrès d'approuver une législation qui induira des investissements de mille milliards de dollars pour les infrastructures aux Etats-Unis, financés grâce à des capitaux à la fois publics et privés, et créera des millions d'emplois. Les Etats-Unis ont dépensé environ six mille milliards de dollars au moyen-orient alors que les infrastructures chez nous se délitent. Avec ces six mille milliards de dollars nous aurions pu reconstruire notre pays deux fois, et même trois fois si nous avions eu des dirigeants qui avaient la capacité de négocier», a-t-il ajouté, sans donner de détails sur les modalités de ce plan d'investissements.

    https://francais.rt.com/international/34616-trump-veut-defendre-interets-etats-unis

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  8. Cour des comptes : ces petits et (très) gros gaspillages

    Si on lit le rapport de la Cour entre les lignes on en vient à la conclusion logique : la sphère de l’État est trop étendue, il se charge d’activités qui peuvent être assumées à moindre coût par le secteur marchand.

    Par Jacques Garello.


    Jeudi dernier toute la presse a titré sur le rapport annuel de la Cour des Comptes, qui a marqué son inquiétude pour la dérive des finances publiques et a épinglé un grand nombre de gaspillages parfois scandaleux. Il y a un lien étroit entre ces deux aspects : si les budgets sont si gonflés et déficitaires, c’est que la puissance publique veut trop en faire. La Cour confirme implicitement ce qui est le principe de toute rupture structurelle : réduire la sphère publique.

    QUE RESTE-T-IL DE LA RÈGLE D’OR ?

    « Les prévisions actuelles ne semblent pas très prudentes », déclare Didier Migaud, le Président de la Cour en s’adressant au gouvernement actuel qui prévoit de revenir à la « règle d’or » : engagement pris par les pays de l’Union Européenne de limiter le déficit de leur budget à 3 % de leur PIB. Ce sera pour 2017, dit Bercy, avec 2,7 %. Mais Bercy dit la même chose depuis 2012, date de l’engagement, et on a eu 3,3 en 2016 (comme 3,5 en 2015 et 4 et plus auparavant). Chaque année il faut reculer l’échéance des 3 %. Nous ne sommes pas les seuls : les « pays du Sud » font aussi de vaines promesses, et Bruxelles ferme les yeux. La France ne parvient pas à diminuer ses déficits alors que l’Allemagne accumule les excédents budgétaires et qu’en moyenne les pays de la zone euro sont autour de 2 %.

    Les déficits budgétaires ne pouvant être couverts que par la dette publique, celle-ci approche les 100 % du PIB, alors que la règle d’or exigeait un maximum de 60 %. Là encore, nous pouvons nous consoler en regardant par exemple l’Italie, l’Espagne, la Grèce et la Belgique.

    DES FOYERS DE DÉFICIT

    La presse se régale de quelques gaspillages savoureux. Les buralistes reçoivent quelque 300 millions d’aide pour compenser les effets de la campagne anti-tabac, le musée d’histoire naturelle du zoo de Vincennes coûte plus de 7 millions d’euros, les hôpitaux de Bastia et Ajaccio battent des records d’absentéisme, et les congés supplémentaires représentent 10 millions d’euros, les œuvres sociales de la police (Anas) subventionnent les leaders syndicaux, les victimes de la Dépakine sont indemnisées par l’ONIAM sans contrôle véritable, la flotte aérienne et navale de la Douane est renouvelée sans souci du coût etc.

    La Cour passe des petits ruisseaux aux grandes rivières : l’investissement de 5 milliards dans le pôle universitaire de Saclay (5 milliards pour une entité ingérable), l’abandon de l’écotaxe poids lourds (coût direct 1 milliard, indirect à travers la compensation accordée pour la hausse de la taxe sur le gazole 1,5 milliard), le financement sans contrôle de 75.000 instituts de formation professionnelle avec la manne de la taxe prélevée sur les entreprises (11 milliards), la gestion des retraites des indépendants (RSI) par la Cipav est une véritable gabegie et voilà plusieurs années qu’elle dure. La liste s’allonge dans le rapport…

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  9. DÉFICITS STRUCTURELS

    Mais que dire aussi du gouffre financier creusé par l’État stratège à travers ses participations dans les entreprises publiques ou « privées » ? La SNCF (dette de 44 milliards, affaire Alsthom), EDF (EPR anglais acheté 16 milliards, déficit de l’EPR finlandais, et 50 milliards pour mettre en état ou réduire le parc nucléaire), Areva (en faillite), Engie, Peugeot, Renault, etc. La facture des « fonds perdus » n’est pas indiquée par la Cour, mais elle n’a cessé de dénoncer les négligences, les abus, les malversations.

    Si on lit le rapport de la Cour entre les lignes on en vient à la conclusion logique : la sphère de l’État est trop étendue, il se charge d’activités qui ne sont pas régaliennes et qui peuvent être assumées à moindre coût par le secteur marchand ou communautaire soumis à la concurrence. Après la crise de 2008, les déficits ont été justifiés par l’idée fallacieuse de la relance budgétaire, imposée par le G 20 et le FMI. Très vite, des gouvernements ont compris que c’était une erreur, et l’Union Européenne elle-même a choisi le retour à la rigueur avec la règle d’or. Aujourd’hui ils s’en portent bien, les déficits conjoncturels ont disparu. Mais en France on a poursuivi sur la lancée, faute de vouloir introduire des réformes structurelles, à commencer par la plus importante et la plus urgente : réduire la sphère de l’État, non pas en « faisant des économies », mais en privatisant.

    https://www.contrepoints.org/2017/03/01/282516-cour-comptes-petits-tres-gros-gaspillages

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