- ENTREE de SECOURS -



jeudi 26 janvier 2017

«Nous n'aurions pas dû aller en Irak» : les propos chocs de Donald Trump à la télévision américaine

26 janv. 2017, 15:10


Dans un long entretien accordé à la chaîne ABC, le président américain est revenu sur plusieurs mesures phares de son programme, comme la construction du mur à la frontière avec le Mexique, ou des sujets polémiques comme l'utilisation de la torture.

Lors de son entretien diffusé sur la chaîne de télévision américaine ABC, Donald Trump a défendu la mise en place du gel de l'entrée de ressortissants de certains pays musulmans sur le territoire américain, affirmant qu'il fallait agir dans un monde devenu «un foutoir complet».

«Ce n'est pas une interdiction contre les musulmans mais cela concerne des pays qui ont beaucoup de terrorisme», a ajouté le nouveau président des Etats-Unis.

«Je ne veux pas de terrorisme dans ce pays», a-t-il ajouté, refusant de donner la liste des pays qui seraient visés par ces mesures, mais réaffirmant sa conviction que l'Europe avait fait «une énorme erreur et autorisant des millions de personnes à se rendre en Allemagne et dans d'autres pays».

Selon un décret intitulé «Protéger la nation d'attaques terroristes par des étrangers», l'administration s'apprête à suspendre pour un mois l'arrivée sur le sol américain de ressortissants de sept pays musulmans (Irak, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen).

Le nouveau président américain ne craint-il pas que ces décisions ne génèrent davantage de colère dans le monde musulman ? 

«Colère ? Il y a déjà plein de colère. Comment pourrait-il y en avoir plus ?», a-t-il répondu. 

«Le monde est un un foutoir [...] Le monde est en colère», a-t-il affirmé. «Nous n'aurions pas dû aller en Irak. Nous n'aurions pas dû nous en retirer de la façon dont nous l'avons fait. Le monde est un foutoir complet», a-t-il poursuivi.

«Le Mexique paiera pour le mur, même si le montage est compliqué»

Donald Trump a une nouvelle fois assuré que le financement du mur, qui doit être construit dans les mois qui viennent à la frontière avec le Mexique pour lutter contre l'immigration illégale, serait, in fine, assuré Mexico. 

Le président mexicain a garanti qu'il ne paierait pas ? «Il est obligé de dire cela», a-t-il répondu avant de poursuivre : «Mais moi je vous le dis : il y aura un paiement, même si le montage sera peut-être compliqué.»

Début janvier, le président du Mexique, Enrique Pena Nieto avait déclaré : «Il est évident que nous avons quelques divergences avec le prochain gouvernement des Etats-Unis, comme au sujet du mur que, bien entendu, le Mexique ne paiera pas.»

Simulations de noyade : «Il faut combattre le mal par le mal»
Le président américain Donald Trump est convaincu que la simulation de noyade est efficace pour interroger des prisonniers, mais s'en remet aux responsables du Pentagone et de la CIA sur l'opportunité de la rétablir dans leur techniques d'interrogatoire, a-t-il indiqué.

Lire aussi
Donald Trump, lors du son meeting du 9 février Ted Cruz qualifié de «mauviette» lors d'un meeting de Trump pour sa position sur le waterboarding

«Je m'en remets [au chef de la CIA] Mike Pompeo et [au ministre de la Défense] James Mattis et à mon équipe», a expliqué le président américain. «S'ils n'en veulent pas, ça me va. S'ils la veulent, alors je travaillerai à cela. Je veux faire tout ce qui est possible, en restant dans les frontières de la légalité», a-t-il ajouté.

«Quand l'Etat islamique fait des choses que personne n'a faites depuis le moyen-âge, est-ce que je peux m'opposer à la simulation de noyade ? Il faut combattre le mal par le mal», a estimé le 45e président américain.

Le secrétaire américain à la Défense, le général James Mattis, n'est pas favorable aux pratiques d'«interrogatoires renforcés» comme la simulation de noyade, croyant davantage en la mise en confiance des prisonniers pour obtenir des informations.

Mike Pompeo, le directeur de la CIA, s'est jusqu'à maintenant gardé de prendre position sur la question du rétablissement de la simulation de noyade, même s'il a défendu bec et ongles la CIA sur ces pratiques lorsqu'il était sénateur et membre de la commission du renseignement. 

La simulation de noyade, méthode assimilée à un acte de torture, a été pratiquée par la CIA dans ses prisons secrètes contre les suspects de terrorisme sous la présidence de George W. Bush (2001-2009). 

Elle a été interdite par le président Barack Obama, mais Donald Trump s'est déclaré favorable à son rétablissement lors de la campagne électorale.

Lire aussi : Donald Trump voudrait réduire la contribution des Etats-Unis à l'ONU

37 commentaires:

  1. L'e-commerce est une révolution de grande ampleur ! L'ensemble des chiffres dévoilées par la FEVAD nous le confirme


    jeudi, 26 janvier 2017 17:19



    La fédération française de l'e-commerce a publié récemment des statistiques intéressantes sur les évolutions que subit le secteur de la vente en ligne. Ces observations confirment une fois de plus que dans les années à venir, les achats se passeront le plus souvent par le biais du numérique au détriment des retailers physiques traditionnels.

    Lancer une activité dans l'e-commerce reste à mon sens une stratégie intelligente. En tous cas, on ne peut le nier, à la vue des chiffres ci-dessous. Je vous laisse les découvrir et faire ainsi votre propre opinion.

    E-commerce : 64.9 milliards d’euros en France en 2015

    En 2013, le secteur e-commerce a connu une progression de 14% par rapport à 2014. Il représentait fin 2015, 64.9 milliards d’euros, soit 835 millions de transactions en ligne (+19% par rapport à 2014).

    Le nombre de français qui achètent en ligne augmente. En 2015 il y a eu 850 000 acheteurs en plus. Au total ce sont 35.5 millions de français qui achètent en sur le web, cela représente 78.3% des internautes.

    Mobile-commerce : 6.6 millions de français ont déjà acheté via un smartphone

    Cette année encore, les ventes réalisées via mobile ont continué de progresser. Elles représentent en 2015 6.4 milliards d’euros. Par rapport à 2014, c’est une augmentation de +40%. En d’autres termes, les ventes sur mobiles et tablettes représentent maintenant plus de 25% du total des ventes.

    Le tourisme et les produits culturels sont les secteurs les plus choyés pour les ventes en ligne avec respectivement 43% et 39% de part de marché.

    182 000 sites e-commerce en ligne en 2015

    En 2015, 182 000 sites e-commerce existent sur le web. Cela représente une hausse de 16% en une année. 57% d’entre eux ont augmenté leurs effectifs en 2015 et même 52% d’entre eux prévoient une augmentation de leurs effectifs dans les 3 années qui viennent.

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  2. Les sites les plus consultés en France sont : Amazon, Cdiscount, Fnac, eBay et voyages SNCF.

    Le marché se départage ainsi :

    - 95.1% des sites réalisent 15% du CA

    - 4.3% des sites réalisent 24% du CA

    - 0.6% des sites réalisent 61% du CA

    Les produits les plus achetés depuis un ordinateur sont les vêtements, les produits techniques et l’électroménager ainsi que les voyages (hors billets de trains). En ce qui concerne les achats depuis smartphone, ce sont les vêtements, les produits culturels puis les produits techniques / électroménager qui sont les plus achetés.

    Actuellement il y a 5.3 jours en moyenne entre la commande et la réception de celle-ci.

    Le panier e-commerce moyen d’une transaction en 2015 est de 78€. En moyenne un français a réalisé 22.9 transactions en ligne soit 1 780€ dépensés sur l’année pour des achats e-commerce.

    Dernières tendances en cours :

    Les marketplaces sont de plus en plus importantes dans le paysage e-commerce. Le volume d’affaires généré via ces plateformes est de 3 milliards d’euros.

    - 34% des internautes ont acheté sur des places de marché au cours des 6 derniers mois

    - 29% des acteurs de la vente en ligne utilisent un site revendeur ou une place de marché

    - Le volume d’affaires réalisé sur les places de marché en 2015 a été de 9%

    L’e-commerce entre entreprises représente 18% du montant global des ventes B2B. D’ici 2020, les transactions électroniques B2B pourraient atteindre 24% du montant global des ventes. Cela représenterait 32% de croissance.

    William Finck

    http://www.objectifeco.com/entreprendre/tendances-sectorielles/l-e-commerce-est-une-revolution-de-grande-ampleur-l-ensemble-des-chiffres-devoilees-par-la-fevad-nous-le-confirme.html

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    1. Dans l'attente d'acheter son pétrole (de particulier à particulier ?) à moins d'un centime le litre et livré par (drone ?) Amazon ? Ou par achats groupés (coopérative dans un immeuble ?) d'avoir son propre pétrolier pour l'avoir encore moins cher ?

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  3. Trump menace d'annuler la réunion Nieto NAFTA si le Mexique "est peu disposé à payer pour Wall"


    Par Tyler Durden
    Jan 26, 2017 9:01 AM


    Avec Vicente Fox pleurnichant que le Mexique «ne paiera pas pour le mur de f ** roi», et Pena Nieto confirmant «le Mexique ne croit pas dans les murs», le président Trump juste tweeted exactement comment nos «amis» de la frontière méridionale finiront par payer pour le mur ou bien ! ...

    Trump a t-il simplement donné Pena Nieto une sortie pour la réunion de la semaine prochaine ? Nous soupçonnons pas que le tweet colère semble avoir coincé Pena Nieto dans une décision.

    À la suite du tweet Trump, le Peso s'est effondré en effaçant tous les gains de la journée ...
      
    Le tweet vient après le président du Mexique, mercredi, une fois de plus déclaré que «le Mexique ne paiera pas pour n'importe quel mur», mais a arrêté d'annuler une visite à Washington après Donald Trump a signé des ordres exécutifs qui comprennent la construction de la barrière frontalière.

    Enrique Peña Nieto a réitéré que le Mexique ne mettrait pas un peso unique pour le projet de signature du nouveau président américain. Dans une allocution télévisée, il a déclaré: "Je regrette et je rejette la décision des États-Unis de construire le mur."
     
    "J'ai dit maintes et maintes fois, le Mexique ne paiera pas pour n'importe quel mur", Peña Nieto a dit la nation dans sa déclaration vidéo courte mercredi soir.
     
    "Le Mexique réaffirme son amitié avec le peuple des États-Unis et sa volonté de conclure des accords avec son gouvernement".
     
    Il a laissé en l'air la question de la réunion du 31 janvier avec Trump à la Maison Blanche - affirmant que sa décision dépendrait d'une évaluation d'une équipe déjà à Washington et de fonctionnaires à la maison.
    Bien que les coûts de la «construction du mur» soient largement inconnus, des estimations ont été faites par les deux partis politiques ...

    Infographie: L'économie du mur du Mexique de Trump | Statista
     
    Le Mexique se trouve maintenant dans un double lien, pressé non seulement par Trump, mais aussi par son partenaire Canada, qui, comme nous l'avons reproché hier soir, a quitté le Mexique seul. Rappelons que le Canada mettra l'accent sur la préservation de ses liens commerciaux aux États-Unis pendant les pourparlers pour renégocier l'ALENA et pourrait ne pas être en mesure d'aider le Mexique à éviter d'être visé par l'administration Trump, selon des sources du gouvernement canadien.

    «Nous aimons nos amis mexicains, mais nos intérêts nationaux viennent en premier et l'amitié vient en second», a déclaré une source en marge d'une retraite de cabinet à Calgary, en Alberta. "Les deux ne s'excluent pas mutuellement", a ajouté la source.

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  4. En d'autres termes, quand il s'agit de préserver l'ALENA, c'est important, mais ce qui est plus important, c'est d'avoir des relations assez bonnes avec Trump pour pouvoir conclure un traité bilatéral en cas d'échec de l'ALENA. Comme l'a fait remarquer Reuters, les commentaires sont parmi les plus notables encore à ce jour par les responsables canadiens, «qui sont de plus en plus convaincus que le Mexique subira le plus de dommages causés par les changements apportés à l'Accord de libre-échange nord-américain.
     
    Selon des sources gouvernementales de Reuters, le Mexique et le Canada sembleraient avoir peu de points communs. Trump est mécontent du grand déficit américain avec le Mexique et a promis de punir les entreprises ayant des bases de fabrication là-bas. «Notre position de négociation est totalement différente: le Mexique est suspendu à une fenêtre de gratte-ciel par ses pieds», a déclaré une deuxième source gouvernementale. «Le Mexique est dans une terrible et terrible situation. Dossier commercial.

    Nieto a peut-être à payer pour ce mur après tout.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-01-26/angry-trump-threatens-cancel-nieto-meeting-if-mexico-does-not-pay-wall

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    1. Bien sûr qu'il rentre plus de terroristes qu'avec la frontière canadienne, mais aujourd'hui, le véritable marché du drone-poudre-blanche domine de loin celui de la viande !

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  5. Un conte de deux villes ... Paris & Washington D.C.


    Par Tyler Durden
    Jan 26, 2017 5:00 AM
    Soumis par Eric Peters via EricPetersAutos.com,


    À Washington, le président Trump a annoncé que les règlements environnementaux sont «hors de contrôle» - et a promis de les faire revenir sous contrôle.

    À Paris, la mairesse Anne Hidalgo (qui parle aussi français que des frites) a publié une fatwa interdisant les voitures diesel construites avant l'année modèle 2001 - et espère les interdire tout au long de l'année modèle 2005.

    C'est 32 millions de voitures (14 pour cent de la flotte de véhicules) rendus économiquement obsolètes par édit législatif. Imaginez si vous possédiez un de ces 32 millions. Votre voiture est maintenant sans valeur pour vous.

    Ou à n'importe qui d'autre.

    Une chose semblable aurait sans doute eu lieu à Washington si les élections avaient pris une autre direction. Il s'avère qu'ils ont des conséquences; Votre vote importe.

    Libertarians (je suis un) ont besoin grok cela.

    Nous ne vivons pas dans un monde parfait et sont susceptibles de ne jamais l'expérience de tels. Même si nous pouvions Jésus Hoover tous les trèfles de la surface de la Terre et les déposer sur la planète Clover. Parce que certains d'entre nous auraient des enfants et certains de ces enfants se révéleraient inévitablement être Clovers, aussi. De plus, nous, les libéraux, sommes loin d'être unanimes sur les choses.

    Le point est, qui peut douter que nous n'entendrions pas les mots, "hors de contrôle" et "environnementalisme" sortant de la bouche d'un président Clinton ?

    J'ai pris flak avant l'élection pour inciter les Libertarians à voter pour Trump, arguant que l'alternative était bien pire. Le contraste entre Washington et Paris en ce moment porte ce jugement.

    Trump a publié un gel réglementaire - quelques jours seulement après son inauguration. Si quelqu'un avait été inauguré, la probabilité serait qu'il y aurait eu une série de nouvelles réglementations - pour lutter contre le «changement climatique». Trump a nommé un sceptique du «changement climatique» pour diriger l'EPA. C'est-à-dire, une personne qui ne croit pas dans un climat statique. Il a peut-être remarqué qu'il ya parfois des jours chauds et parfois des jours froids. Et que peut-être cela s'est produit avant que le premier moteur de Cycle Otto ait porté gaz carbonique dans l'éther.

    Il a peut-être ouvert un livre et appris que l'air que nous respirons est surtout - en grande majorité - de l'azote. 78 %, en fait. La portion suivante de la tarte étant l'oxygène (21 %), puis une tranche très mince étant le gaz carbonique (environ 0,03 %) et les autres traces d'autres gaz.

    Considérons maintenant la fraction ajoutée au mélange par "activité humaine".

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  6. Il suffit de faire un. . . sceptique.

    Et maintenant, nous avons un président qui semble être.

    C'est une bonne nouvelle.

    Mieux encore serait d'ouvrir les journaux demain et d'apprendre que Trump a annulé la fatwa réglementaire émise par Lame Duck Barry dans les dernières semaines de sa présidence qui classait officiellement le gaz carbonique comme une "émission d'échappement" soumise à la réglementation. Lame Duck Barry a fait cela une année complète avant la date limite pour une décision (2018), car il craignait les «sceptiques» pourrait prendre une décision différente.

    Lame Duck Barry étant un bon démocrate (minuscule) vous voyez.

    De tous les règlements, Trump doit se tenir debout et appeler Halt! À, celui-ci est le plus potentiellement mortelle. Pas à la terre - comme Lame Duck Barry et Cie affirmer se produira, si cela arrive. Mais à l'activité économique dans ce pays. Il est possible de nettoyer l'échappement d'une voiture presque à zéro (cela a déjà été fait) et de nettoyer ainsi l'air (ce qui est et a été depuis des décennies).

    Ce qui n'est pas possible est de réduire le volume de dioxyde de carbone sortant du tuyau d'échappement - sans réduire la quantité de combustion interne qui se passe sous le capot. L'objet technique du passé de plus de 40 ans a été de convertir les résultats gazeux de la combustion interne des composés réactifs aux composés inertes. . . Des substances formant du smog comme les hydrocarbures imbrûlés et les oxydes d'azote en. . . La vapeur d'eau et le dioxyde de carbone. Qui constituent maintenant la majeure partie de l'échappement de véhicule, plus de 95 pour cent d'elle.

    Mais le gaz carboniquene peut pas être converti en d'autres gaz. Et pourquoi voudriez-vous ? Il est non réactif. Il ne cause ni ne contribue au smog, ni aux pluies acides, ni à l'asthme, ni aux allergies, ni à aucun problème de santé humaine. Elle «contribue» cependant aux problèmes de santé mentale. La simple pensée de celui-ci induit ce qu'on appelle la neurasthénie chez les personnes qui sont ... névrotiques.

    Ou du moins, crédules.

    Si Lame Duck Barry ou son successeur oint (mais pas élu) ont réellement cru au «changement climatique» alors pourquoi ne changent-ils pas leurs habitudes ? Quelle est la taille de la maison Barry L'Ex a déménagé ? Quelle est la taille de l'empreinte carbone de Hillary ? Pourquoi Al Gore pilote-t-il une Cadillac Escalade ? C'est un fil d'indécence qui les parcourt tout ce que le «changement» qu'ils insistent est nécessaire ne commence pas à la maison.

    Elle commence et finit dans nos maisons.

    Trump semble être un hérétique; Il ne croit pas. Et beaucoup plus encourageant, il n'insiste pas pour que le «changement» nous soit imposé. Cela le rend également dangereux. Pas pour nous. Aux appareils de régulation ainsi qu'aux appareils électriques.

    S'il le suit, il ne vivra pas. Je crois que c'est grave. Ils savent quels sont les enjeux. Tous leurs châteaux de Jenga sont sur le point de basculer. Une chose similaire s'est produite il ya longtemps quand un autre président a suggéré que peut-être la guerre froide n'était pas bonne pour l'Amérique et que peut-être le Congrès plutôt qu'un cartel de banque privée devrait émettre la monnaie de la nation, sans intéresser le peuple américain.

    Mais, pour l'instant, il y a de l'espoir.

    Et peut-être, changer.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-01-26/tale-two-cities-paris-washington-dc

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    1. (...) Mais le gaz carbonique ne peut pas être converti en d'autres gaz. Et pourquoi voudriez-vous ? (...) ????

      Le gaz carbonique se transforme perpétuellement en oxygène depuis des milliards d'années qui se transforme lui-même en gaz carbonique. Etc, etc ! (sous l'effet phytoplancton et respiration des plantes et arbres, etc, etc).

      Si la pollution (des volcans qui est des millions de fois plus importante que celles des industries) ne s'était pas recyclé, l'homme ne serait JAMAIS apparu sur Terre !

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/05/16-porte-containers-polluent-plus-que.html

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  7. Google interdit de façon permanente 200 sites "Fake News"


    Par Tyler Durden
    Jan 25, 2017 22h10

    La répression a commencé.


    Dans un blog par Scott Spencer, directeur de la gestion de produits pour les annonces durables, publié mercredi, Google a déclaré qu'il a interdit 200 éditeurs d'accéder à son service de publicité Adsense pour la publication de fausses nouvelles. Google a déclaré qu'il avait réprimé sur les sites qui contiennent 1) Annonces pour les produits illégaux; 2) annonces trompeuses; 3) mauvaises annonces sur mobile; 4) Annonces essayant de jouer le système et, 5) Promouvoir et profiter des mauvais sites. Mais l'accent a été mis sur la catégorie des «fausses nouvelles» qui a dominé le buzz médiatique depuis deux mois.

    C'est ainsi que Spencer expliqua son action:

    En 2016, nous avons assisté à la montée des cloîtres tabloïds, un nouveau type de scammer qui essaie de jouer notre système en prétendant être des nouvelles. Les clowns profitent souvent de sujets opportuns - une élection gouvernementale, une actualité à la mode ou une célébrité populaire - et leurs annonces peuvent ressembler à des titres sur un site Web d'actualités. Mais quand les gens clique sur cette histoire sur Ellen DeGeneres et les étrangers, ils vont à un site de vente de produits pour perdre du poids, pas une histoire de nouvelles.

    * * *

    Nous avons eu des politiques de longue date interdisant aux éditeurs AdSense de diffuser des annonces sur des sites qui aident les gens à tromper les autres, comme un site où vous achetez des faux diplômes ou des documents plagiés. En novembre, nous avons élargi ces politiques en introduisant une nouvelle politique de contenu inapproprié AdSense, qui nous aide à prendre des mesures contre les propriétaires de sites Web qui dépeignent qui ils sont et qui trompent les gens avec leur contenu.

    Google a été confronté à des critiques sur son traitement des nouvelles fausses, y compris permettre à un faux site de nouvelles d'augmenter au sommet de ses résultats affichant une histoire incorrecte prétendant que le président Trump avait remporté le vote populaire.

    Spencer a expliqué que Google avait élargi ses politiques contre les sites Web trompeurs en novembre, ce qui a conduit à la répression.

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  8. De novembre à décembre 2016, nous avons examiné 550 sites qui étaient suspectés de déformer le contenu des utilisateurs, y compris l'usurpation d'identité d'organisations de nouvelles. Nous avons pris des mesures contre 340 d'entre eux pour violation de nos politiques, à la fois fausse déclaration et d'autres infractions, et près de 200 éditeurs ont été expulsés de notre réseau en permanence.

    Au total, Google a pris 1,7 milliard d'annonces qu'ils ont trouvé en violation de leurs politiques en 2016, soit plus du double des 780 millions qu'ils ont supprimés en 2015.

    Il ne s'agissait pas seulement de fausses nouvelles: Google a fourni les exemples suivants de violations des politiques communes parmi les mauvais sites en 2016:

    Nous avons pris des mesures sur 47 000 sites pour promouvoir le contenu et les produits liés aux escroqueries de perte de poids.

    Nous avons pris des mesures sur plus de 15 000 sites pour les logiciels indésirables et désactivé 900 000 annonces pour contenir des logiciels malveillants.

    Et nous avons suspendu environ 6 000 sites et 6 000 comptes pour tenter de faire de la publicité pour des produits contrefaits, comme des montres de marque.

    Certaines des interdictions plus conventionnelles étaient le résultat de Google ajoutant une politique mi-année interdisant des annonces pour les prêts sur salaire, considérés comme prédateurs. Environ cinq millions de annonces sur les prêts sur salaire ont été désactivées au cours des six derniers mois de 2016. Parmi ces publicités supprimées, on retrouve ce que Google appelle les «cloîtres de tabloïds». Ces annonceurs exécutent ce qui ressemble à des liens vers les titres d'actualités. Pour un produit tel qu'un supplément de perte de poids apparaît. Google a suspendu 1 300 comptes engagés dans le camouflage en 2016.

    Spencer conclut:

    En plus de tout ce qui précède, nous soutenons les efforts de l'industrie comme la Coalition pour de meilleures annonces pour protéger les gens contre les mauvaises expériences sur le web. Alors que nous avons éliminé plus de mauvaises annonces en 2016 que jamais, la bataille ne s'arrête pas ici. Comme nous investissons dans une meilleure détection, les escrocs investissent dans des tentatives plus élaborées pour tromper nos systèmes. Continuer à les trouver et à les combattre est essentiel pour protéger les gens en ligne et vous assurer d'obtenir le meilleur de la toile ouverte.
    Google n'a pas divulgué la liste de 200 sites qu'elle avait définitivement interdite.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-01-25/google-permanently-bans-200-fake-news-sites

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  9. Les guerres de l'eau en Amérique - Le conflit arrive


    Par Tyler Durden
    Jan 25, 2017 20h05
    Soumis par Farron Cousins via DeSmogBlog.com,



    Le 16 janvier 2016, le président Obama a déclaré une urgence fédérale pour la ville de Flint, Michigan, sur la contamination de l'eau potable de la ville.

    Un an plus tard, non seulement la ville continue à lutter pour fournir des sources d'eau propres à la population de la ville du Michigan, mais la situation des résidents de Flint a ouvert la conversation sur une crise de l'eau aux États-Unis que très peu de gens savaient même existé .

    La triste histoire de Flint, dans le Michigan, a attiré l'attention du pays, parce que c'était une crise totalement évitable, du moins pour le moment. Le gouverneur républicain du Michigan, Rick Snyder, cherchait des façons de réduire les coûts, alors il a engagé un gestionnaire extérieur pour trouver des idées sur la façon de le faire. Malheureusement, l'une des idées mises en oeuvre a été de changer la source de l'eau potable de Flint du système d'eau de Detroit à la rivière Flint, qui était connue pour être fortement polluée. Lorsque cette eau contaminée a frappé l'infrastructure de livraison de l'eau vieillissante de la ville, les produits chimiques ont interagi avec les tuyaux de plomb, causant des niveaux dangereux de contamination par le plomb pour les résidents qui n'avaient pas de filtres à eau.

    Le problème avec Flint, et le problème avec de nombreux systèmes de distribution d'eau à travers les États-Unis, est que les tuyaux de plomb sont des bombes à retardement.

    Comme la plupart des métaux, le plomb se décomposera avec le temps, surtout quand il est exposé à l'eau corrosive tout au long de son existence. Lorsque vous avez près de 1,2 million de miles de tuyaux de plomb pour la livraison de l'eau en Amérique - tuyaux qui ont seulement une durée de vie d'environ 75 ans et beaucoup atteignent cet âge - vous avez une recette pour le désastre que les experts prévient coûtera près de $ 1 billion pour réparer.

    La seule raison pour laquelle la crise de Flint, dans le Michigan, a été portée à l'attention du public est le fait qu'une femme, une pédiatre nommée Mona Hanna-Attisha, a commencé à remarquer les symptômes de l'intoxication par le plomb chez un très grand nombre d'enfants de Flint. La Dre Hanna-Attisha a publié ces informations, ce qui a incité les enquêteurs des ingénieurs civils à mener au dévoilement du problème. Au moment de la découverte du Dr Hanna-Attisha, l'eau contaminée avait coulé à travers les robinets de Flint pendant deux ans.

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  10. Malheureusement, Flint est juste un morceau minuscule dans une histoire beaucoup plus grande. Probablement la raison pour laquelle la crise dans Flint a fait les manchettes nationales est en raison du niveau d'incompétence politique qui a suivi. Mais l'histoire a réveillé les gens à l'idée que l'eau dangereuse pourrait être n'importe où, et qui a conduit à des enquêtes par des journalistes qui ont découvert l'une des histoires potentiellement les plus négligés de 2016.

    Le 19 décembre 2016, Reuters a publié un rapport surprenant sur l'eau potable de l'Amérique. L'enquête de Reuters a conclu qu'il y avait près de 3 000 autres locaux aux États-Unis où la contamination par le plomb dans l'eau potable était au moins le double des taux observés dans l'eau potable de Flint. Il ne s'agissait pas de zones où la contamination était la même, voire légèrement élevée. Non, ces 3 000 zones ont des niveaux de contamination qui sont venus au moins deux fois plus élevé que Flint.

    D'après le rapport de Reuters:

    Les endroits empoisonnés sur cette carte s'étendent de Warren, en Pennsylvanie, une ville sur la rivière Allegheny où 36 pour cent des enfants testés avaient des niveaux élevés de plomb, à un code postal sur Goat Island, au Texas, où un quart des tests ont montré un empoisonnement. Dans certaines poches de Baltimore, Cleveland et Philadelphie, où l'intoxication par le plomb a couvert des générations, le taux de tests élevés au cours de la dernière décennie a été de 40 à 50 %.
     
    Comme Flint, beaucoup de ces localités sont en proie à l'héritage de plomb: décomposition de la peinture, de la plomberie ou des déchets industriels laissés. Contrairement à Flint, beaucoup ont reçu peu d'attention ou de financement pour lutter contre l'empoisonnement.
     
    Afin d'identifier ces lieux, Reuters a examiné les résultats des analyses de sang au niveau du quartier, dont la plupart n'ont pas été divulgués auparavant. Les données, obtenues auprès des départements de santé de l'État et des centres américains pour la prévention et la prophylaxie des maladies, suivent les taux d'intoxication chez les enfants testés dans chaque endroit.

    Selon les Centers for Disease Control, au moins 2,5 pour cent des enfants aux États-Unis ont des niveaux élevés de plomb dans leur sang, un résultat direct de l'eau potable contaminée.

    Selon l'Organisation mondiale de la santé, selon le rapport publié par le Huffington Post, les nourrissons et les petits enfants ne présentent aucun signe d'empoisonnement au plomb dans leurs premières années, mais les effets du plomb sur le développement du cerveau deviennent évidents à l'adolescence. Selon le Huffington Post:

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  11. Une fois que les enfants atteignent l'âge scolaire, des problèmes de cognition, y compris un QI inférieur et des symptômes semblables au TDAH commencent à apparaître. L'exposition au plomb a été liée à des problèmes physiques tels que l'anémie, la dysfonction rénale et l'hypertension, ainsi que des problèmes de comportement, y compris des comportements agressifs et des problèmes avec la justice pénale.

    Une fois que les enfants atteignent l'âge scolaire, des problèmes de cognition, y compris un QI inférieur et des symptômes semblables au TDAH commencent à apparaître. L'exposition au plomb a été liée à des problèmes physiques tels que l'anémie, la dysfonction rénale et l'hypertension artérielle, ainsi que des problèmes de comportement, y compris le comportement agressif et les problèmes avec le système de justice pénale.

    Nous devons également noter que dans ces études de contamination, les chercheurs se sont concentrés uniquement sur la contamination par le plomb. Les concentrations d'autres toxines telles que le mercure, l'arsenic et la contamination commerciale et chimique des ménages pourraient potentiellement rendre l'eau dans ces régions et d'autres beaucoup plus toxiques que ne l'indiquent ces données.

    Pour compliquer les choses, le fait de soumettre les enfants à des tests de dépistage du plomb incombe généralement aux États et aux municipalités, et le financement se dessèche rapidement. En bref, les États non seulement manquent de fonds pour réparer leur infrastructure vieillissante en eau, mais ils n'ont pas non plus les fonds nécessaires pour étudier les effets négatifs de ce système d'approvisionnement en eau sur le public.

    Alors que la contamination généralisée devrait susciter des alarmes pour chaque Américain, ce qui pourrait être encore plus terrifiant est le fait que les analystes prévoient que dans quelques décennies, nous serons chanceux si nous pouvons même se permettre de boire de l'eau contaminée.

    Selon un nouveau rapport de la Michigan State University (MSU), une variété de facteurs de composition aux États-Unis pourrait facilement pousser de grandes portions de la population hors de la fourchette financière pour même se permettre de l'eau à l'avenir.

    D'après le rapport MSU:

    Une variété de pressions allant du changement climatique, à l'assainissement et la qualité de l'eau, à l'amélioration des infrastructures, exercent une pression croissante sur les prix de l'eau. Les estimations du coût de remplacement de l'infrastructure vieillissante aux États-Unis seuls projet plus de 1 billion de dollars sont nécessaires dans les 25 prochaines années pour remplacer les systèmes construits autour de la Seconde Guerre mondiale, ce qui pourrait tripler le coût des factures d'eau ...

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  12. Au cours des prochaines décennies, les prix de l'eau devraient augmenter à quatre fois le niveau actuel. Les prix pourraient aller plus haut si les villes se tournent vers les fournisseurs privés pour les services d'eau, qui ont tendance à facturer des tarifs plus élevés que les fournisseurs publics. Ces pressions sur les systèmes d'approvisionnement en eau, conjuguées au fait que l'eau est une nécessité vitale pour maintenir la vie, placent cette question au premier plan des défis d'infrastructure du XXIe siècle. Alors que les études ont constaté que les Américains sont prêts à payer plus pour maintenir et assurer l'accès aux ressources en eau, cette volonté de payer peut entrer en conflit avec leur capacité fondamentale à payer pour l'eau.

    Le rapport note que les prix de l'eau à travers le pays ont augmenté d'environ 41 pour cent depuis 2010, et si cette tendance se poursuit, 35,6 pour cent des ménages américains ne seront pas en mesure de payer les services d'eau dans les cinq prochaines années.

    En bref, la crise de l'abordabilité de l'eau n'est pas quelque chose qui ne dure que quelques décennies ou même une seule décennie: plus de 40 millions de citoyens américains pourraient se retrouver dans l'incapacité de payer l'eau dans les cinq prochaines années si les revenus stagnants et les prix de l'eau Rester sur leurs trajectoires actuelles.

    Ces problèmes sont très réels, et ce sont des problèmes qui ne prennent généralement pas beaucoup d'attention. Alors que la crise de la contamination de l'eau va occasionnellement voler un titre ou deux, pratiquement aucune attention a été versée au fait que nous sommes prix d'un tiers des citoyens des États-Unis hors du marché de l'eau.

    La pénurie de ressources engendre des conflits. Cela a été vrai tout au long de l'histoire humaine. Et quand nous parlons de quelque chose comme l'eau - la chose la plus importante pour maintenir la vie - la pénurie imminente devrait être une préoccupation de premier plan pour chaque citoyen américain.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-01-25/americas-water-wars-conflict-coming

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    1. Alors que l'eau propre sort continuellement des sources et coule gratuitement en rivières, voici que sont arrivées les factures sur ce qui ne coûte rien ! Et donc, ces milliards empochés, ne serviront nullement à remplacer les tuyaux mais à continuer à surpayer les escrocs.

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  13. Boom de l'emploi: 10 entreprises qui ont promis d'ajouter des emplois aux États-Unis depuis que Trump a été élu
     

    Par Michael Snyder,
    le 23 janvier 2017


    Une des principales choses que la présidence de Trump sera jugé sur sa capacité à encourager la création d'emplois bien rémunérés pour les travailleurs américains, et jusqu'à présent les résultats ont été très prometteurs. Depuis la victoire surprise de Trump en novembre, de nombreuses entreprises ont promis de ramener des emplois dans le pays ou se sont engagées à en créer de nouvelles. En fin de compte, le temps nous dira si ces emplois se concrétisent, mais pour le moment il y a un énorme optimisme dans l'air. En fait, je ne sais pas si nous avons déjà vu quelque chose comme ça au début d'une nouvelle présidence. Ce qui suit sont 10 entreprises qui ont promis d'ajouter des emplois aux États-Unis depuis l'élection de Donald Trump ...

    # 1 Kroger dit qu'il a l'intention de combler 10.000 postes permanents aux États-Unis cette année.

    # 2 IBM a annoncé qu'elle embauchera 25 000 travailleurs supplémentaires aux États-Unis au cours des quatre prochaines années.

    # 3 Foxconn envisage de mettre en place une usine de 7 milliards de dollars aux États-Unis qui créerait entre 30 000 et 50 000 emplois.

    # 4 Amazon.com s'est engagé à ajouter 100 000 emplois à temps plein aux États-Unis d'ici la mi-2018.

    # 5 Wal-Mart a annoncé qu'elle envisage d'ajouter environ 10 000 emplois au détail aux États-Unis en 2017.

    # 6 Sprint a annoncé que 5.000 emplois seront ramenés aux États-Unis au lieu d'aller à l'étranger.

    # 7 Après avoir rencontré Trump, le PDG de SoftBank a déclaré son intention de créer 50 000 nouveaux emplois aux États-Unis.

    # 8 Après un appel téléphonique de Trump, la fabrication industrielle Carrier géant a promis de garder des centaines d'emplois aux États-Unis au lieu de les déplacer hors du pays.

    # 9 Hyundai a promis de dépenser 3,1 milliards de dollars en soutenant leurs usines actuelles en Géorgie et en Alabama, et ils ont dit qu'ils envisagent maintenant d'ajouter une usine supplémentaire aux États-Unis ainsi.

    # 10 GM s'est engagé à investir un milliard de dollars dans les usines américaines et à ajouter ou garder 7 000 emplois aux États-Unis.

    Contrairement à la plupart des politiciens, jusqu'à présent, Donald Trump semble déterminé à garder effectivement bon nombre des promesses qu'il a faites au cours de la campagne. Et lundi, il a tenu une promesse très importante en retirant les États-Unis du Partenariat transpacifique. Si vous n'êtes pas familier avec le Partenariat Trans-Pacifique, voici un très bon résumé de USA Today ...

    Le PPT est un accord commercial complet entre 12 pays du Pacifique, à l'exclusion de la Chine, qui a été signé l'année dernière par le président Obama après sept ans de négociations. Mais le Sénat ne l'a pas encore ratifiée. Le pacte de 30 chapitres, qui devait également être ratifié par d'autres pays avant l'ordre de Trump lundi, vise principalement à stimuler les exportations, supprimer les barrières tarifaires et non tarifaires, ouvrir l'accès à davantage de marchés et instaurer une transparence dans les règles commerciales.

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  14. Les 12 pays qui devaient être inclus dans le Partenariat transpacifique représentent collectivement environ 40% du PIB mondial. Donc, ça allait être très important, et Barack Obama travaillait depuis de nombreuses années.

    Mais d'un coup de stylo, c'est fini, et comme je vais vous expliquer ci-dessous, c'est une très bonne chose.

    Trump a également promis de maintenir son engagement à renégocier l'ALENA ...

    Sur Nafta, Trump a déclaré dimanche qu'il rencontrerait le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le président mexicain Enrique Pena Nieto pour commencer à discuter de l'affaire, qu'il a systématiquement blâmé pour la perte d'emplois aux États-Unis bien qu'il y ait peu de changement à l'emploi aux États-Unis plusieurs années après son entrée en vigueur. Trump a signalé qu'il était prêt à travailler avec les voisins les plus proches des États-Unis.

    «Nous allons commencer à renégocier le Nafta, l'immigration et la sécurité à la frontière», a déclaré M. Trump au début d'une cérémonie d'assermentation du personnel de la Maison Blanche. "Je pense que nous allons avoir un très bon résultat pour le Mexique, pour les États-Unis, pour tous les participants. C'est vraiment très important.

    Personne ne suggère que nous ne devrions pas commercer avec le reste du monde, mais ce que Donald Trump comprend que tant d'autres politiciens ne pas est que beaucoup de ces «accords de libre-échange» ont été extrêmement destructeur pour l'économie des États-Unis.

    Pendant des années, nous avons acheté beaucoup, beaucoup plus du reste du monde qu'ils ont été d'acheter chez nous. En raison de nos déficits commerciaux massifs, il ya eu un flux continu d'argent, d'emplois et d'entreprises quittant le pays.

    Au cours des dernières décennies, anciennement grandes villes manufacturières telles que Detroit ont été réduits à hellholes urbains. Pendant ce temps, la Chine est devenue extrêmement riche et brillant nouvelles usines ont germé comme des champignons dans leur citi majeur

    Cela ne s'est pas produit par hasard.

    Les mauvaises décisions conduisent à de mauvais résultats. Et si nous avions continué à faire les mêmes choses, nous aurions continué à appauvrir systématiquement notre nation.

    Depuis plus de sept ans, je me fais remarquer que nos politiques commerciales nous ont absolument tués. Je suis donc très reconnaissant que nous ayons enfin un président qui comprenne ces choses.

    Bien sûr, il y a beaucoup plus à la fixation de notre économie que de simplement traiter de nos accords commerciaux. Comme je l'ai dit hier, notre dette en croissance rapide est en train de devenir une crise majeure, et cela va présenter un véritable défi pour Trump.

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  15. Mais pour l'instant, nous devrions certainement célébrer le fait que Trump nous a retirés du PPT et qu'il envisage de renégocier l'ALENA.

    Donald Trump comprend les affaires, et il va être fascinant de voir comment un homme d'affaires gère la position de la présidence. Cela ne fait que quelques jours, mais déjà certains de ses anciens critiques semblent venir un peu plus loin. Par exemple, il suffit de considérer ce que dit Mark Cuban ...

    Le propriétaire et entrepreneur de Dallas Mavericks est «jouer à l'oreille» quand il s'agit de l'effet politiques du président Donald Trump aura sur le marché boursier. Mais il pense qu'il y a possibilité de hausse.

    "Je pense que les programmes économiques discutés sont potentiellement un grand plus pour les entreprises publiques et l'économie dans son ensemble", a déclaré M. Cuban dans un courriel lundi matin.

    Les politiques potentielles M. Cuban est optimiste sur: la réduction des impôts des sociétés; Se débarrasser de la «friction» pour les petites entreprises; Et réduire et simplifier les activités administratives.

    Compte tenu de notre trajectoire actuelle et de l'immense dommage à long terme qui a été fait pendant les années Obama, il est difficile d'être optimiste quant à l'avenir de l'économie américaine.

    Cependant, je suis certainement prêt à donner à Donald Trump une chance de montrer ce qu'il peut faire.

    Au moins, il fait les choses différemment de ce que faisaient ses prédécesseurs, et cela doit être grandement applaudi parce que la route sur laquelle nous nous trouvions aurait clairement abouti à l'oubli économique.

    Nous pouvons très bien finir là de toute façon, mais il n'y a certainement rien de mal à espérer que Trump peut en quelque sorte changer les choses.

    http://theeconomiccollapseblog.com/archives/employment-boom-10-companies-that-have-promised-to-add-jobs-in-the-united-states-since-trump-was-elected

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  16. Trump reconnait la responsabilité US dans la création de Daech


    INTERNATIONAL
    08:54 26.01.2017


    Le président américain Donald Trump a pointé la responsabilité des États-Unis dans la création de Daech au proche-orient. Il a également confirmé son intention de créer des «zones sécurisées» en Syrie afin de mettre un terme à la crise migratoire.

    Le chef de la Maison Blanche Donald Trump est d'avis que si les États-Unis avaient pris le contrôle des champs pétrolifères au proche-orient, le groupe terroriste Daech ne se serait pas formé.

    « Nous aurions dû prendre le contrôle du pétrole. Il n'y aurait pas eu de Daech si nous avions pris le pétrole. Ils s'alimentent de ces recettes, de l'argent que donne l'or noir», a-t-il reconnu dans une interview à la chaîne de télévision ABC.

    M. Trump estime que ceux qui pensent que de telles actions auraient violé le droit international sont « des crétins et non pas des experts ».

    Il a en outre confirmé son intention de créer en Syrie des « zones sécurisées » dans le but de résoudre les problèmes des réfugiés.

    « Je vais absolument créer des zones sécurisées en Syrie pour le peuple. Je pense que l'Europe a fait une terrible erreur quand elle a permis à des millions de personnes de venir en Allemagne et dans d'autres pays. Tout ce qui nous reste, c'est d'assister au désastre qui y règne en ce moment. Je ne veux pas que cela arrive ici », a-t-il commenté.

    M. Trump n'a pas cependant dévoilé les détails de ses projets.

    https://fr.sputniknews.com/international/201701261029783557-trump-syrie-irak-daech-petrole/

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  17. «Vous devriez la fermer» : le conseiller de Trump fustige les médias


    26 janv. 2017, 23:45


    Aux Etats-Unis, après l'investiture de Donald Trump, la guerre entre nouvelle administration présidentielle et médias dominants va bon train. C'est au tour du conseiller de Trump, Steve Bannon, de régler ses comptes.

    «Les médias devraient être vraiment embarrassés et apprendre à la fermer pour prendre le temps d'écouter un peu ce qui se passe autour d'eux.»

    Tels ont été les propos de Steve Bannon, conseiller du président américain Donald Trump qui était interviewé par le New York Times au sujet de l'élection américaine qui a propulsé démocratiquement le magnat de l'immobilier au poste de chef d'Etat.

    «Dans ce pays [les Etats-Unis], les médias sont dans l'opposition. Mais ils ne comprennent rien à ce qui s'y passe, ils ne comprennent toujours pas pourquoi Donald Trump a été élu président», a martelé Steve Bannon dans son interview, appelant le monde des médias à plus de neutralité et de prise de conscience.

    Bannon, qui a été le producteur exécutif du média Breitbart News, très conservateur et souvent classé «extrême droite», a été propulsé au sein de l'administration de Donald Trump en tant que bras droit de ce dernier. Préférant rester dans l'ombre, il n'accorde que très peu d'interviews.

    Lire aussi
    Le très puissant New York Times symbolise bien l'année médiatique difficile des médias occidentaux. Ses dirigeants ont même appelé à se remettre en question 2016, année noire pour les médias mainstream
    Steve Bannon rappelle ainsi que les grands médias occidentaux ont essuyé un immense revers après avoir quasiment tous misé sur une victoire de Hillary Clinton aux élections présidentielles et que certains d'entre eux ont finalement du reconnaître leur échec. Le New York Times, dans une lettre ouverte, a ainsi fait son mea culpa pour n'avoir pas su comprendre le mécontentement d'une partie des Américains et assurer qu'il les informerait de façon plus honnête à l'avenir.

    Lire aussi : Apocalypse à la Maison Blanche ? Quand la presse mainstream panique face à l'investiture de Trump

    Donald Trump, pour sa part, a déclaré à plusieurs reprises être littéralement «en guerre» contre les médias, martelant que ces derniers étaient composés des personnes «les plus malhonnêtes qu'il n'ai jamais connues». Il avait notamment refusé de répondre à un journaliste de CNN lors d'une conférence de presse, se justifiant en expliquant que le célèbre média propageait de fausses informations.

    Lire aussi : Vous êtes une chaîne de «fake news» : Donald Trump punit CNN et Buzzfeed

    https://francais.rt.com/international/33053-vous-devriez-la-fermer-conseiller-trump-fustige-medias

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    1. Rappelons que 'la presse' est une entreprise privée (internationale/oligarchie) qui n'a rien à foutre de la Constitution d'un pays est tend à dicter les choses à SA façon et non à la demande du peuple ou de ses 'élus'. C'est pourquoi elle représente aujourd'hui le premier pouvoir en place tant sur le plant national qu'international par ses relations venant d'un nano-groupuscule de Directeurs de chaînes de télés, radios, journaux.

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  18. Trump veut financer le mur par une taxe de 20% sur les produits venus du Mexique


    26 janv. 2017, 22:53 - Avec AFP


    Le président des Etats-Unis Donald Trump envisage de financer la construction d'un mur à la frontière avec le Mexique en imposant une taxe de 20% sur tous les produits en provenance de ce pays, a déclaré son porte-parole.

    Le financement de la construction de ce mur visant à endiguer l'immigration clandestine a suscité de vives tensions entre les deux pays: le président mexicain Enrique Pena Nieto a annoncé jeudi qu'il annulait sa visite à Washington, initialement prévue le 31 janvier.

    «En faisant cela, nous pouvons récolter 10 milliards de dollars par an et facilement payer pour le mur grâce à ce seul mécanisme», a déclaré Sean Spicer aux journalistes à bord de l'avion présidentiel Air Force One de retour de Philadelphie.

    Lire aussi
    Le président mexicain confirme qu'il ne se rendra pas à Washington pour rencontrer Trump

    Le porte-parole du nouveau président républicain n'a pas donné de précisions sur la façon dont cette taxe fonctionnerait ni quand elle serait mise en place mais affirmé qu'elle pourrait faire partie d'une réforme globale de la fiscalité.

    «Cela permet clairement d'assurer le financement de façon à ce que le contribuable américain soit respecté», a-t-il ajouté, affirmant que ce projet avait été évoqué avec les élus de la Chambre des représentants comme du Sénat.

    Donald Trump a signé mercredi un décret donnant le coup d'envoi, largement symbolique à ce stade, au projet de construction d'un mur renforcé le long de l'immense frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, sa promesse de campagne la plus emblématique.

    En savoir plus : Comme promis, Donald Trump ordonne la construction d'un «mur» entre le Mexique et les Etats-Unis

    https://francais.rt.com/international/33052-trump-veut-financer-mur-par-taxe-produits-mexique

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    1. Voila des paroles justes face à cette complicité d'escrocs que représente le chef d'Etat mexicain qui... ne veut pas de frontière !!!

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  19. La Maison Blanche dévoile la façon dont le Mexique peut payer pour le Mur: Une taxe frontalière de 20%


    Par Tyler Durden
    Jan 26, 2017 22h39



    Un peu plus de clarté de Spicer, qui est maintenant en arrière sur ses mots, disant aux journalistes que frapper une taxe de 20 pour cent sur les importations en provenance du Mexique est juste une des nombreuses options sur la table pour payer un mur le long de la frontière sud.

    Spicer a déclaré que le président Donald Trump n'a pas encore pris de décision définitive sur la façon dont les États-Unis vont récupérer les coûts de son mur frontière proposé. Plus tôt jeudi que Trump voulait gifler une taxe de 20 pour cent sur toutes les importations en provenance du Mexique et a prédit la taxe générerait 10 milliards de dollars par an.

    Il avait dit aux journalistes sur Air Force One que Trump avait discuté de l'idée avec les dirigeants du Congrès et voulait inclure la mesure dans un ensemble complet de réformes fiscales. Mais le chef d'état-major de Trump Reince Priebus a déclaré plus tard que l'administration a "un buffet d'options" pour payer le mur.

    Il est important de souligner que la Maison Blanche n'était pas prête à déployer une taxe à la frontière pour le moment, et qu'elle continuera d'avoir une ligne ouverte de communication avec le Mexique après que le président mexicain Enrique Pena Nieto ait annulé ses plans de rencontre avec le président Trump; Spicer dit que l'annulation était une décision mutuelle.

    Il semblerait que les Kochs - qui sont farouchement opposés à la proposition BAT - ont fait quelques appels téléphoniques.

    * * *

    Mettre à jour:

    Selon Spicer, la taxe de 20% sur les importations mexicaines n'est pas une proposition de politique, mais simplement un exemple d'options pour payer le mur.

    * * *

    Sean Spicer, secrétaire de presse de la Maison Blanche, a déclaré que, dans le cadre de ses plans visant à faire en sorte que le Mexique «paie le mur», l'administration Trump envisage d'imposer une taxe à la frontière de 20% sur les importations mexicaines.

    Dans une brève bagarre sur le chemin du retour de Philadelphie, Spicer a déclaré que POTUS a décidé comment payer pour le mur de la frontière: "en imposant une taxe de 20 pour cent sur toutes les importations en provenance du Mexique."

    Il n'a pas donné de détails sur cette taxe, comment il fonctionnerait, et il a décrit cela comme le début d'un processus qui ferait partie de la réforme fiscale globale. Mais il a décrit cela comme une décision que POTUS a faite.

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  20. «Quand on regarde le plan qui prend forme maintenant, en utilisant une réforme fiscale complète comme moyen d'imposer les importations de pays dont nous avons un déficit commercial, comme le Mexique. Si vous taxez 50 milliards de dollars à 20 pour cent des importations - ce qui est par La façon dont une pratique que 160 autres pays font - à l'heure actuelle la politique de notre pays est d'imposer les exportations et de laisser libre cours aux importations, ce qui est ridicule.Parce que nous pouvons faire 10 milliards de dollars par an et facilement payer pour le mur juste par cela C'est le seul moyen de fournir le financement. »

    La proposition, telle qu'expliquée par Spicer, semble être semblable à la disposition sur la taxe d'ajustement à la frontière qui avait précédemment flotté, qui imposerait les importations des entreprises américaines incluses dans un plan fiscal républicain de la Chambre. La disposition dite d'ajustement à la frontière fait partie d'un plan plus large visant à ramener le taux d'imposition des sociétés de 35% et 20%. Trump a précédemment rejeté le plan dans une interview avec The Wall Street Journal comme étant "trop ??compliqué." Bien que le bénéfice des exportateurs, comme les entreprises américaines de l'aérospatiale, cela pourrait nuire aux détaillants et autres entreprises américaines qui fabriquent des marchandises à l'étranger pour vendre aux États-Unis. Entraînerait des prix plus élevés pour les biens de consommation américains.

    «C'est quelque chose que nous avons été en contact étroit avec les deux maisons dans l'évolution et la création d'un plan.Il fournit clairement le financement et le fait d'une manière que le contribuable américain est pleinement respecté.

    Spicer a déclaré que "nous sommes probablement le seul grand pays qui ne traite pas les importations de cette façon" et a ajouté "cela nous met en ligne franchement avec les politiques que les autres pays à travers le monde traitent nos produits.

    Le sujet très sensible du paiement du «mur» est la raison pour laquelle le président Pena Nieto a annulé un voyage aux États-Unis le 31 janvier pour discuter de la renégociation de l'ALENA.

    Alors que Nieto a dit que le Mexique ne paiera pas pour le mur, Trump a maintes fois déclaré que le Mexique finira par payer, même si les États-Unis effectue le paiement initial; Comme indiqué précédemment, les républicains ont estimé le mur coûtera entre 12 milliards de dollars à 15 milliards de dollars.

    Étant donné que près de 80% des exportations mexicaines sont destinées aux États-Unis (représentant environ 13% des importations des États-Unis, soit 295 milliards de dollars en 2015), le Mexique se trouve dans une position de négociation très difficile. D'autre part, puisque une taxe de 20% entraînerait inévitablement une poussée similaire des prix des biens importés, peu importe qui finit par gagner cette négociation en particulier, ce sera le consommateur américain qui s'en prend au projet de loi.

    * * *

    En raison du barrage des manchettes actuelles du Mexique, les traders du peso ont eu une journée stressante, comment le dire.

    - voir graphique sur site:

    http://www.zerohedge.com/news/2017-01-26/sean-spicer-reveals-how-mexico-will-pay-wall

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  21. War Gaming - Partie 1: Les armes nucléaires et le terrorisme


    Par Tyler Durden
    Jan 26, 2017 22h05
    Soumis par Bill O'Grady via Confluence Investment Management,


    L'un des éléments clés de l'hégémonie mondiale est la capacité d'une nation à projeter le pouvoir. Idéalement, cela signifie qu'un hégémon potentiel a besoin de sécurité locale. En d'autres termes, un pays qui fait face à des menaces immédiates importantes aura du mal à projeter le pouvoir à l'échelle mondiale. En règle générale, il est plus facile d'attaquer via la terre par rapport à la mer.

    La base de pouvoir de Rome était la péninsule italienne. Il ne fallait que défendre la partie nord de la masse terrestre. L'Espagne a eu une situation similaire. Les Pays-Bas étaient l'hégémon mondial depuis un certain temps, mais ils étaient toujours confrontés à une menace territoriale de la part de la France. La Grande-Bretagne, étant une île, était géographiquement idéale pour le statut de superpuissance; La dernière invasion réussie des îles britanniques a eu lieu en 1066. Enfin, les États-Unis ont réussi à créer un effet d'île sur une plus grande masse terrestre donnant à l'Amérique plus d'accès aux ressources naturelles par rapport à la Grande-Bretagne, faisant aux États-Unis un hégémon presque idéal.

    Dans la partie I de ce rapport, nous examinerons l'hégémonie américaine du point de vue d'une nation étrangère. En d'autres termes, si une nation voulait attaquer les États-Unis pour remplacer les États-Unis en tant que superpuissance mondiale ou pour créer des conditions qui lui permettraient d'agir librement pour établir une hégémonie régionale, comment cela se ferait-il ? Cette analyse commencera par examiner la position géopolitique de l'Amérique. Dans la partie II, nous examinerons les deux méthodes restantes, la cyberguerre et la désinformation, en discutant de leur vraisemblance ainsi que des coûts et des avantages de ces mesures. tactique. Nous conclurons également dans la Partie II avec les effets potentiels sur le marché.

    Géopolitique de l'Amérique
    Les Américains sont vraiment des gens chanceux. Ils sont bordés au nord et au sud par des voisins faibles et à l'est et à l'ouest par des poissons.
    - Otto von Bismarck

    Bien que la citation de Bismarck soit exacte en termes de frontières, cette circonstance était moins due à la chance que la conception. Les présidents successifs ont pris grand soin d'étendre le territoire des États-Unis de manière à laisser le Canada et le Mexique avec des environnements frontaliers moins accueillants. On peut l'observer sur une carte de la densité de population nord-américaine. La carte ci-dessous montre la densité de population en Amérique du Nord. Notez la faible densité le long de la plupart des régions canadiennes et américaines. Frontière ainsi que le manque de densité le long de la frontière mexicaine.

    - voir carte sur site -

    Les États-Unis ont poussé leur frontière nord dans des zones moins propices au développement humain. La population canadienne repose le plus souvent le long de la frontière avec les États-Unis et diminue rapidement au nord. La population des États-Unis est plus de neuf fois plus grande que celle du Canada; Le Canada compte 9,4 habitants par mille carré comparativement à 85,6 personnes par mille carré aux États-Unis. La situation inverse est celle du Mexique. La majeure partie de la population mexicaine vit dans les parties méridionales de l'État, la région du désert du nord étant relativement peu peuplée.

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  22. Essentiellement, les États-Unis sont entourés par deux voisins qui ne sont pas une menace militaire et deux océans. Toute nation tentant de lancer une attaque militaire classique contre les États-Unis n'aurait aucun élément de surprise. Attaquer par le Mexique ou le Canada serait relativement facile à voir arriver et forcer l'envahisseur à traverser le territoire difficile sur le chemin du théâtre de bataille. Venir par la mer exige un long voyage qui serait probablement détecté ainsi.

    Depuis 1812, les États-Unis ont été en mesure d'engager le monde sans se soucier d'une attaque sur le continent. Le Japon a réussi à attaquer Hawaï et à capturer des îles qui faisaient partie de l'Alaska. Mais aucun des deux événements n'a été suffisant pour menacer sérieusement le continent. Dans les deux guerres mondiales, les États-Unis ont été en mesure de lancer des opérations militaires soutenues contre ses ennemis sans craindre que sa base industrielle soit attaquée.

    L'isolement des États-Unis en fait une superpuissance idéale. Les États-Unis peuvent se concentrer sur la projection de pouvoir et utiliser moins de ressources pour la défense de la patrie. Cela donne à l'Amérique un grand pouvoir d'influencer le monde et réduit la capacité des ennemis potentiels à empêcher les États-Unis de s'impliquer dans la lutte contre leurs objectifs.

    Donc, si une puissance étrangère voulait détrôner les États-Unis, ou, probablement, s'établir comme une hégémonie régionale sans ingérence des États-Unis, quelles options d'attaque sont disponibles et quelles sont les chances de succès? Nous examinerons quatre options différentes, en supposant qu'une attaque conventionnelle n'est pas possible, du moins dans un avenir prévisible.

    - voir carte sur site -

    # 1: Frappe nucléaire
    Depuis les États-Unis ont utilisé des armes atomiques sur le Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale, aucune autre puissance n'a lancé une attaque similaire. Le monde est venu à quelques reprises près d'une guerre nucléaire - la crise des missiles cubains était un échec presque - mais, pour la plupart, les dirigeants mondiaux ont renoncé à utiliser ces armes.

    Pendant la guerre froide, la doctrine de la guerre nucléaire s'est transformée en une où l'arme est devenue purement défensive. Essentiellement, les puissances nucléaires ne peuvent jamais être contraintes à une reddition inconditionnelle. Si une puissance nucléaire était confrontée à la défaite dans la guerre conventionnelle, elle pourrait empêcher la capitulation complète par une attaque nucléaire.

    La principale préoccupation des puissances nucléaires était de veiller à ce qu'elles disposent de systèmes permettant une capacité de «seconde grève». Ainsi, si une puissance nucléaire se trouvait face à une première grève, l'objectif était d'avoir la capacité de riposter en nature. Ce modèle, appelé «Mutually Assured Destruction», exigeait qu'aucun parti ne puisse gagner un échange nucléaire de façon fiable.

    Les puissances nucléaires ont généralement au moins deux des trois systèmes de livraison: missiles, sous-marins ou bombardiers. Une nation qui dépend uniquement de missiles terrestres pourrait être vulnérable à une première grève. Habituellement, si un pays ne dispose que de missiles terrestres, ils développent des systèmes de lancement mobiles qui rendent plus difficiles les attaques conventionnelles contre les installations nucléaires.

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  23. La principale force de dissuasion pour une attaque nucléaire de première frappe est la deuxième réponse de grève. En même temps, un échange nucléaire à grande échelle pourrait avoir des effets catastrophiques sur la vie humaine. La propagation du rayonnement pourrait empoisonner l'atmosphère. Certains scientifiques théorisent que même un échange modeste pourrait déclencher un hiver nucléaire qui pourrait avoir des effets graves sur le climat; Des études récentes ont suggéré qu'il pourrait même déclencher une «petite glaciation».

    Le processus de décision pour un président américain est assez simple si face à une attaque d'une puissance nucléaire majeure comme la Chine ou la Russie. On s'attendrait à une première grève d'une telle ampleur que les effets négatifs seraient globaux; Ainsi, les dégâts causés à l'écologie mondiale seraient probablement déjà faits, incitant un président américain à riposter en nature. En outre, le désir de vengeance serait très fort et probablement apporter une seconde tentative de représailles. Là où la décision devient difficile est si une puissance nucléaire mineure lance une attaque nucléaire limitée sur les États-Unis. Le candidat le plus susceptible d'une telle attaque serait la Corée du Nord. Si le régime de Kim a lancé une grève limitée sur les États-Unis occidentaux, un président américain risquerait-il de mettre fin à la vie humaine sur la planète pour prendre des représailles, surtout s'il craignait que la Chine ou la Russie défendrait la Corée du Nord ? D'autre part, laisser les États-Unis être attaqués sans représailles semble peu probable en raison de la perte de vies américaines et le précédent serait mis en place qui peut encourager d'autres puissances nucléaires plus petites (par exemple, l'Iran) à s'engager dans leurs propres grèves limitées.

    Dans l'ensemble, toute puissance étrangère attaquant les États-Unis avec des armes nucléaires est sans doute en train de faire face à des représailles qui mettent fin à l'existence de la nation offensive. Ainsi, ce n'est pas une option probable.

    - voir carte sur site -

    # 2: Terrorisme
    Le terrorisme, une forme de guerre asymétrique, est une menace constante. Cependant, elle a de sérieuses limites en tant que stratégie si elle est utilisée par un État nation étranger. Bien que le terrorisme puisse prendre de nombreuses formes, l'objectif est de «terroriser» une population. En cas de succès, la peur paralyse un pouvoir et le rend incapable de répondre à une menace étrangère. En d'autres termes, un acte terroriste peut forcer une nation à se concentrer vers l'intérieur, dépenser des ressources sur la sécurité et peut-être modifier sa politique étrangère.

    Cependant, cette tactique pour un gouvernement étranger est risquée. Il peut être un peu comme apporter un couteau à un fusil. Le terrorisme ne mènera généralement pas à un changement de régime. Il nuit à la cible et peut souvent forcer la nation cible à prendre des représailles. En d'autres termes, une nation peut lancer une attaque terroriste contre les États-Unis seulement pour se trouver alors face à une attaque conventionnelle significative.

    C'est pourquoi le terrorisme tend à être la tactique privilégiée des acteurs non étatiques. Les attaques d'Al-Qaïda contre les États-Unis ont été une victoire tactique claire. En fait, ils ont probablement réussi bien au-delà des attentes. Cependant, l'administration Bush a réagi fortement avec la guerre conventionnelle et les forces spéciales, restreignant sévèrement le groupe. Le président Obama a finalement attaqué le composé d'Oussama ben Laden, tuant le chef d'Al-Qaïda.

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  24. Il y a une tentation pour les États-nations de soutenir les acteurs non étatiques dans l'attaque d'une superpuissance. Cependant, même cette couverture présente des dangers. Tout d'abord, le soutien de l'État au terrorisme doit veiller à ce qu'il n'ait aucun lien évident avec le groupe terroriste. Sinon, il invite à des représailles de la superpuissance. Deuxièmement, les groupes terroristes peuvent être difficiles à contrôler. Ils ont généralement leurs propres ordres du jour qui peuvent ne pas coïncider avec les objectifs du commanditaire d'État. Même l'Iran, qui parraine le Hezbollah, a tenté de guider le groupe dans moins d'actes terroristes et vers un accent sur le contrôle politique au Liban et les combattants plus conventionnels dans le conflit syrien. Cet ajustement n'a pas toujours été régulier.

    Attaquer les États-Unis en utilisant des tactiques terroristes est une option viable. Cependant, il a deux graves inconvénients. Tout d'abord, il pourrait inviter une réponse disproportionnée dur. Par exemple, nous doutons que les talibans aient anticipé que les États-Unis expulseraient leur gouvernement parce qu'il n'avait pas renversé Oussama ben Laden. Deuxièmement, il est hautement improbable que le terrorisme soit entraîner un changement de régime aux États-Unis ou dissuader l'Amérique d'un objectif clé de la politique étrangère.

    Dans la deuxième partie, nous examinerons les deux tactiques restantes pour attaquer une superpuissance, à savoir la cyberguerre et la propagande.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-01-26/war-gaming-part-1-nukes-terrorism

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  25. Trump demande "Qu'est-ce que l'enfer va à Chicago?" Obtient une réponse d'une seule parole


    Par Tyler Durden
    Jan 26, 2017 21h15

    Après avoir menacé de "renvoyer les Fédéraux" hier - après avoir vu le "carnage" à Chicago - le président Trump a demandé (rhétoriquement) lors de son discours aux républicains du Congrès aujourd'hui, "qu'est-ce qui se passe à Chicago? Il a reçu une réponse surprenante d'un mot qui semblait résumer assez bien les choses ...

    - voir clip sur site -
    "Démocrates" ...

    Alors que seul le temps nous dira comment / si Trump suivra ses promesses de campagne pour réprimer la hausse de la violence dans les centres-villes américains, nous soupçonnons toute approche adoptée par la nouvelle administration sera un changement bienvenu de l'administration Obama des efforts de délégitimisation La police de Chicago en l'étiquetant effectivement comme une organisation raciste que l'habituellement recours à l'utilisation de «force mortelle» en violation de la quatrième amendement de la Constitution.

    Ils peuvent avoir un point !

    - voir tableau sur site -

    Avec 44 homicides déjà enregistrés, Chicago est sur le rythme de 60 meurtres dans le mois d'ouverture de Janvier qui dépasserait le record record de deux décennies de l'année dernière.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-01-26/trump-asks-what-hells-going-chicago-gets-one-word-answer

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    1. C'est l'Etat dans l'Etat ! comme l'est la presse, la religion, la banque (pour n'en citer que trois).

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  26. Qui gouverne réellement les « pays occidentaux » ?


    le 27 janvier 2017


    Tout se passe dans le building ci-dessus, situé au bord du Main à Francfort, l’un des endroits d’Europe le plus corrompu, où les conflits d’intérêt sont « monnaie » courante, sans jeu de mot. C’est le siège de la Banque Centrale Européenne dirigée par le Sieur Mario Draghi, ancien cadre de Goldman-Sachs, banque américaine d’affaires tentaculaire où il a toujours de nombreux copains. Draghi assiste deux fois par an aux réunions très discrètes du Groupe des Trente, un organisme non officiel créé par la Fondation Rockfeller à la fin des années 70 qui réunit des économistes comme Lawrence Summers, Paul Krugman ou encore Kenneth Rogoff, mais aussi et surtout la plupart des membres de la haute finance internationale. Le G30 est présidé par Jean Claude Trichet, ancien gouverneur de la Banque Centrale Européenne et on y retrouve Haruhiko Kuroda (BoJ), Mark Carney (BoE), Mario Draghi (BCE), Christian Noyer (Banque de France) et Jaime Caruana (Banque des Règlements Internationaux, BIS). Mais il s’y trouve également des représentants de banques privées comme Axel Weber et Gail Kelly (Union des Banques Suisses), Tidjane Thiam (Crédit Suisse), G. de la Dehesa (Santander) et Gerald Corrigan de Goldman-Sachs. Ce G30 a toute latitude pour inviter comme observateurs des représentants d’autres banques centrales comme celle de Singapour ou de hedge-funds sous couvert d’une approbation formelle de Jean Claude Trichet.

    Inutile d’insister sur le fait que ce G30 est l’occasion pour s’échanger des informations financières entre coquins. C’est cette attitude exécrable qui a été dévoilée au printemps 2015 lorsqu’au cours d’un meeting organisé par le hedge-fund Brevan Howard Asset Management qui réunissait entre autres personnalités le chef économiste de CitiGroup et un représentant de Soros Fund Management, Monsieur Benoit Coeuré, membre français du Conseil des Gouverneurs de la Banque Centrale Européenne, a dévoilé le programme imminent d’achats d’obligations dites « privées » par la BCE. Autant dire que les financiers présents à cette réunion très discrète se frottèrent les mains. Benoit Coeuré a reçu une petite tape sur les doigts malgré le fait que son écart de langage a créé une gigantesque confusion sur le Forex et entrainé des fluctuations inexplicables sur le marché des obligations des grandes entreprises. Les « initiés » s’en sont mis plein les poches au détriment des millions de gogos qui ont épargné quelques euros auprès de leur banquier ou de leur assureur (vie).

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  27. Draghi a mollement réagi en prétendant qu’il s’était agi d’une erreur technique et créé un comité spécial pour établir des règles d’éthique lors des réunions des financiers du type de celles du G30. Un ordre du jour doit par exemple être dorénavant rendu public avant ces réunions.

    Belle déclaration d’intention ! Rien ne changera le processus de copinage de ces grands argentiers qui imposent leurs propres lois aux pays devenus en raison de leur pouvoir discrétionnaire tout sauf des démocraties. Malgré les « précautions rhétoriques » prises par la direction de la Banque Centrale Européenne, cette tradition de meetings privés a perduré puisque fin 2015 Mario Draghi organisa une petite surprise-party avec des représentants de BNP-Paribas, UBS, Goldman-Sachs et BlackRock dans les locaux mêmes de la BCE ! Le médiateur européen en l’occurence à l’époque Monsieur Nikiforos Diamandouros ayant eu connaissance d’une action de l’organisation non gouvernementale Corporate Europe Observatory (voir les liens) dévoilant les pratiques douteuses des banquiers centraux, en particulier de la BCE, lors des réunions du G30, ne crut pas opportun de poursuivre une investigation détaillée. Son successeur, Emily O’Reilly, à la tête de l’organisme européen de veille, le « European Ombudsman » en anglais, a donc déposé une requête à la suite de la plainte formulée par le président du Corporate European Observatory (CEO) Monsieur Kenneth Haar.

    Mes lecteurs remarqueront que ces deux personnalités sont anglaises. Il s’agit d’une tradition britannique que d’effectuer des contrôles par des entités indépendantes relatifs aux activités de personnalités influentes telles que le Président de la Banque Centrale Européenne. Sans l’action du Corporate European Observatory, Monsieur Mario Draghi pourrait continuer à fournir à ses copains des informations hautement confidentielles, mais tiendra-il compte de la lettre que lui a fait parvenir la médiatrice ? Business as usual …

    Les démocraties occidentales sont donc de facto sous l’emprise de la grande finance internationale et il est illusoire de tenter de s’en affranchir quand les institutions sont précisément faites pour favoriser le règne des copains et des banksters. J’ajouterai pour en terminer que les médias, toutes propriétés de grands groupes financiers, ne font que désinformer le public en ressassant que tout va bien, qu’il ne se passe rien et qu’on peut tous dormir tranquilles. Le fait par exemple que les politiciens, main dans la main avec les banquiers, envisagent de supprimer le cash pour mieux contrôler chaque individu et le rançonner le cas échéant est présenté par ces médias comme un progrès inévitable, les billets et les pièces de monnaie sont désormais un vestige du passé. Il apparaît que les banquiers centraux, relayés par les banques commerciales avec l’appui du monde politique, sont maintenant sur le point d’installer une dictature globale et pas seulement en Europe …

    Sources et illustration : corporateeurope.org :

    https://corporateeurope.org/economy-finance/2016/01/draghi-and-ecb-now-even-closer-lobbyists-megabanks

    https://corporateeurope.org/sites/default/files/european_ombudsman_g30_complaint_0.pdf

    https://corporateeurope.org/sites/default/files/ombudsman_draghi_letter_investigation.pdf

    Publié dans finance | Mots-clefs : BCE, conflits d'intérêt, Corporate European Observatory, délits

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/01/27/qui-gouverne-reellement-les-pays-occidentaux/

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    1. Pareillement que l'est l'oligarchie merdiatique, il y a l'oligarchie bancaire (autre entreprise privée) qui dirige... une ancienne République (française) redevenue monarchie le 7 Janvier 1973.

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  28. Pollution automobile : des CRIT’Air(s) trompeurs


    le 27 janvier 2017


    Lorsque les pouvoirs publics ont le choix entre une solution intelligente et une autre qui l’est beaucoup moins, c’est le plus souvent cette dernière qui l’emporte : un exemple avec Crit’Air !

    Par Thierry Benne.
    Un article de l’Iref-Europe


    Ainsi donc notre liberté de circuler en voiture en ville va de plus en plus souvent être subordonnée à l’affichage sur nos pare-brises de macarons de couleurs variées et censés retracer fidèlement le degré de nocivité de nos véhicules, en les distinguant selon leur motorisation et leur année d’acquisition. A priori, même si elle n’est pas toujours séduisante pour les grands banlieusards oubliés des transports en commun, l’idée paraît raisonnable, si tant est que les différentes couleurs des pastilles correspondent bien pour chaque type de véhicule à des taux d’émission scientifiquement vérifiés par des laboratoires indépendants dans des conditions incontestables.

    Or tant aux États-Unis qu’en Europe, le scandale Volkswagen, comme la suspicion appuyée qui pèse actuellement sur deux autres grands constructeurs, montrent à l’envi que les tests-constructeurs ne sont absolument pas fiables, puisque les contrôles effectués sur plusieurs marques ont révélé que certains tests dissimulaient plus ou moins astucieusement des dépassements allant jusqu’à 20 fois les plafonds d’émission autorisés.

    C’est dire qu’un véhicule récent non électrique mais étiqueté vertueux, et dont les résultats ont été savamment trafiqués par son constructeur au vu des derniers progrès des techniques de fraude, peut être en réalité infiniment plus toxique pour l’air de la cité qu’un véhicule ancien correctement entretenu et mis en circulation à une époque où soit l’éthique individuelle, soit l’expertise technique des constructeurs en matière de falsification des mesures et d’enfumage des autorités étaient infiniment moins perverses.

    Des macarons qui arrivent après la bataille

    Face à cette situation connue de tous depuis plusieurs années (cela faisait très longtemps en effet que plus aucun spécialiste automobile n’ajoutait foi à des tests quasiment maison), un esprit clair et logique aurait commencé par obliger les constructeurs à se plier à bref délai à des procédures de tests fiables et parfaitement contrôlés pour connaître le degré exact de nocivité de chaque type de véhicule convenablement réglé et encore en circulation. C’est ensuite et ensuite seulement qu’auraient été définies les classes de toxicité commandant la couleur des macarons « Crit’Air » en cours de distribution et le classement définitif des véhicules concernés.

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  29. Ce n’est manifestement pas ce qui a été fait et les mensonges de votre constructeur peuvent donc et sans le moindre problème vous faire « grimper dans la couleur » selon la référence à la norme en vigueur lors de la mise en circulation, qu’elle ait été effectivement respectée ou non.

    Ainsi donc l’option choisie dans la précipitation confirme malheureusement une fois de plus que trop souvent, lorsque les pouvoirs publics ont le choix entre une solution intelligente et une autre qui (soyons indulgents) l’est beaucoup moins, c’est le plus souvent cette dernière qui l’emporte (pour ceux qui doutent encore, qu’ils se rappellent le récent scandale de l’éco-taxe qui nous a coûté, et en pure perte, un bon milliard d’euros).

    Mais rassurons-nous quand même pour la prochaine fois, comme nos dirigeants politiques, souvent soucieux par priorité d’humer l’air du temps, ne sont guère logiques, ni vraiment conséquents avec eux-mêmes, le pire n’est jamais sûr !

    https://www.contrepoints.org/2017/01/27/279151-pollution-automobile-critairs-trompeurs

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