- ENTREE de SECOURS -



lundi 2 janvier 2017

François-Xavier Verschave 1945-2005 économiste

https://www.youtube.com/watch?v=Pwq5kCps8ss

18 commentaires:

  1. L'avion russe Tu-154 a-t-il été la cible d'une attaque radio-électronique ?


    lundi 2 janvier 2017
    10:36:00


    Cette théorie peut paraître un peu poussive en apparence mais, à mon sens, c'est au contraire celle qui est la plus probable. L'avantage avec les moyens de guerre électronique c'est qu'il n'y a pas ou très peu de traces d'un attaque. Si l'avion russe a été la cible d'une attaque électro-magnétique ciblée, nous ne le saurons probablement jamais. Il s'agit donc d'une attaque idéale lorsque quelqu'un veut faire passer un message sans que le public n'en soit informé. Et n'est-ce pas très exactement ce que le vice-président a déclaré vouloir faire il y a peu?

    Joe Biden a assuré que "les Etats-Unis enverront un message à Vladimir Poutine. «Nous avons la capacité de le faire et le message sera envoyé, il le saura et ce sera selon notre calendrier et dans des circonstances qui auront l'impact le plus important», a-t-il dit. Questionné pour savoir si le public sera au courant, Joe Biden a répondu laconiquement: «J'espère que non»." Donc, il a explicitement affirmé que les Etats-Unis enverraient un message à un moment ou l'impact serait important et que ce message ne devrait pas être perçu comme tel par le peuple américain. Une attaque ciblant le Chœur de l'Armée Rouge à l'approche des fêtes de noël serait-il le genre de "message percutant" que les Etats-unis voulaient adresser à la Russie ? Fawkes
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    Un avion de la Défense russe se dirigeant à Khmeimim, base aérienne russe en Syrie, est tombé après le décollage dans les eaux territoriales russes. Les musiciens et les journalistes se trouvant à bord ont tous péri dans cet accident. Aucun rescapé, comme toujours lorsqu'il s'agit d'une catastrophe aérienne... Ces lignes qui ont fait le tour du monde ne reflètent pas vraiment tout le dramatisme de ce qui est en train de se jouer dans le bassin de la mer Noire.

    Il se trouve que l'avion en question a été en « grande visite », comme disent les avionneurs, en septembre dernier ce qui veut dire que tous les systèmes - avionique, propulseurs, hydraulique - ont été mis en révision. Qui plus est, cet avion desservait une commande spéciale : les musiciens de l'ensemble de musiciens Alexandrov (Choeur de l'Armée Rouge), les ballerines qui s'y sont associées et les journalistes de la grande chaîne de télévision devant participer aux festivités du Nouvel An organisées par la Défense russe pour le corps expéditionnaire russe en Syrie. Vous pouvez bien imaginer que l'appareil aurait dû être bichonné jusqu'au dernier boulon. Mais voilà qu'il tombe sans raison apparente, un peu comme si c'était dans le Triangle de Bermudes.

    Il est à dire que le désastre est arrivé juste après le décollage les 3 moteurs s'étant arrêtés simultanément parce que le Tupolev est tombé dans un total silence - tel que les observateurs de passage se trouvant sur la berge, à une distance d'1,5 km, ont entendu le bruit de l'eau qui se refermait sur la coque engloutie. L'épave gît à une profondeur de 50-70 mètres avec les débris qui se sont dispersés à une très grande distance à cause du courant qui est particulièrement fort dans cet endroit et une mer hivernale démontée. Tout ça pour dire qu'il serait difficile de retrouver les boîtes noires qui, dans ce type d'avion, ne sont pas encore pourvus de balises électroniques. Difficile, mais possible puisqu'une équipe de plongée faisant plus d'un millier de personnes est déjà sur place pour travailler dans les conditions particulièrement éprouvantes.

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  2. Les avions tombent, hélas, et assez régulièrement, mais la bizarrerie de ce dernier crash a été remarquée par plus d'un observateur. Non seulement l'avion était dans un état excellent et le vol étroitement surveillé, mais, qui plus est, l'équipage n'a donné aucune alerte par radio. La tour de contrôle a pu juste constater la disparition du Tupolev. Point, à la ligne.

    Ayant passé plus de 15 ans dans l'aviation civile et militaire, je suis en droit de dire qu'il s'agit d'un cas rarissime - beaucoup plus rare que la disparition de l'avion de ligne Malaysian Airlines dont l'épave n'a jamais été découverte ni aucune hypothèse viable sur le crash avancé. Quoi qu'il en soit, un grand nombre de professionnels militaires russes estiment qu'aucune raison logique n'aurait pu mener à un tel dénouement tragique. D'aucuns avancent l'hypothèse d'un missile de croisière ou d'un missile antiaérien portable de type « Stinger ». Il est cependant sûr que si ça avait eu lieu, on aurait dû enregistrer l'impact et l'éclair au moment de la déflagration sans parler du suivi du tracé du missile qui eût pu être réalisé par les moyens de surveillance de la mer Noire. Donc une telle éventualité de tir terroriste est fort peu probable.

    Reste la dernière version des faits qui, à bien y réfléchir, n'est pas si futuriste que ça. Depuis très longtemps, les Russes parlent de leurs armes ultra-sophistiquées dans le domaine de la défense anti-aérienne et du brouillage électronique. Les moyens de la guerre électronique seraient tellement sophistiqués que le passage d'un seul avion russe au-dessus d'un croiseur américain qui était d'ailleurs en mer Noire à ce moment-là, a provoqué le blocage de tous les systèmes électroniques y compris la liaison avec le satellite et les systèmes d'armements embarqués. Le croiseur a dû même rebrousser chemin pour revenir à Istanbul. Cette information prouve, de façon éloquente, que l'on peut très bien bloquer l'avionique de bord avec les moyens de guerre radio-électronique qui peuvent servir d'arme offensive. Si les Russes l'ont fait, il serait logique de supposer que l'OTAN a à sa disposition les armements de même type. Un groupe aéronaval américain est actuellement localisé en mer Noire et a été même renforcé de plusieurs bâtiments. Deux bâtiments de guerre français « Dupuy- De-Lôme », le meilleur d'ailleurs dans le domaine de la lutte radio-électronique et « Le Chevalier Paul » croiseraient également dans le même périmètre. Il est extrêmement difficile de repérer un faisceau radio-électronique dirigé. Et quand bien même les Russes réussissent à démêler l'écheveau, auraient-ils le courage de faire porter le chapeau à l'OTAN ?

    Il est également vrai que s'il s'agit d'une acte ennemi (l'usage d'un bâtiment de guerre n'a rien d'un acte terroriste mais équivaut à des hostilités ouvertes entre les Etats), le moment a été très bien choisi. Non seulement la date est symbolique : c'était Noël hier (c'est vrai que les Russes orthodoxes le fêtent selon le calendrier julien plutôt le 7 janvier, mais une partie d'Eglises orthodoxes le fait bien le 25). En plus, l'avion appartenait à la Défense russe et le Choeur de l'Armée Rouge est le symbole même de l'armée russe. Enfin, dernière chose à dire, la catastrophe s'est passée au moment du départ d'Obama qui crache le feu à propos de l'avènement de Donald Trump et de l'éventuelle amélioration des relations avec la Russie.

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  3. Le symbolisme a forcément un rôle a joué. On n'a pas oublié la tempête diplomatique qu'avait déchaînée le concert donné par l'orchestre russe dirigé par le très célèbre Guerguiyev dans le théâtre antique d'Alep, juste après la libération de la cité antique. De tout temps les symboles ont leur force et leur mysticisme : faire tomber un avion militaire avec le Choeur de l'Armée Rouge qui s'est envolée pour célébrer le Nouvel An après la libération d'une grande partie de la Syrie est plus que symbolique. Quant aux moyens mis à exécution, je considère que la piste mentionnée serait à prendre en considération. Et si la France en sait quelque chose, on ne serait pas étonné par le laquais de l'Elysée qui, à la différence de la majorité des chefs de l'État (y compris les Américains), s'est bien gardé d'exprimer ses condoléances au Kremlin se limitant juste à un bref message de la part de l'ambassadeur à Moscou. S'agit-il juste d'un acte cynique ou y a-t-il là matière à réflexion ?

    http://www.fawkes-news.com/2017/01/lavion-russe-tu-154-t-il-ete-la-cible.html#BszU4uWXhPl8eylr.99

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    1. wefaketheworld2 janvier 2017 à 11:03

      Le Dupuy-de-Lôme est le navire français le plus sophistiqué électroniquement parlant.Il a des capacités de brouillage des instruments de navigation des avions.Il est entré en Mer Noire la veille du crash de l'avion russe.
      A priori les américains ont délégué à leur plus fidèle caniche-la France-le soin de déclencher ni plus ni moins qu'une troisième guerre mondiale.
      Le Drian ,ministre de la Défense, Cazeneuve, premier ministre et Hollande sont les donneurs d'ordre de cet assassinat de masse.
      Est-ce que, juridiquement parlant, cette action du gouvernement français s'inscrit dans un acte terroriste ou comme un acte de guerre puisqu'un bâtiment de la marine a été utilisé pour abattre un avion militaire d'une autre puissance ?
      Dans les deux cas ces trois types doivent être arrêtés et doivent comparaitre devant un tribunal russe ou face à un tribunal internationals'il s'agit d'un acte de guerre "illégal".
      Pour que ces trois là agissent au doigt et à l'oeil dès qu'Oncle sam leur demande ils doivent avoir de sacrées casseroles

      http://www.fawkes-news.com/2017/01/lavion-russe-tu-154-t-il-ete-la-cible.html#BszU4uWXhPl8eylr.99

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  4. Les démocrates californiens légalisent la prostitution des enfants


    Par Tyler Durden
    Jan 1, 2017 20h45


    Il y a quelques jours, nous avons souligné certaines des nouvelles lois ridicules de l'État qui entreront en vigueur à travers le pays à partir d'aujourd'hui (voir «Voici quelques-unes des lois nouvellement ridicule État qui prendra effet 1er janvier - Bonne Année! Et alors qu'il y avait beaucoup de folie noté dans le poste, apparemment, nous avons négligé une des plus belles réalisations de la Californie de 2016, à savoir la légalisation de la prostitution enfantine.

    Maintenant, nous savons ce que vous pensez ... Les législateurs libéraux de la Californie à Sacramento sont certainement bien à gauche du centre et peut-être un peu bizarre, mais ils ne feraient jamais quelque chose de tout à fait ce ridicule. Eh bien, nous avons eu la même idée, alors nous avons décidé de suivre le texte de la loi, le projet de loi du Sénat n o 1322, et malheureusement, ils ont fait quelque chose de ridicule.

    Vous trouverez ci-dessous la première page de la SB1322 qui note que, bien que «le droit existant crée un crime de solliciter ou de pratiquer un acte de prostitution» SB1322 «rendrait les dispositions ci-dessus inapplicables à un enfant de moins de 18 ans».

    SB 1322
     
    Bien sûr, comme l'a souligné le LA Times, le projet de loi, qui a été rédigé par la démocrate de Los Angeles, Holly Mitchell, repose sur la prémisse voulant que le fait de garder les jeunes enfants hors du système de justice pour mineurs Mieux pour leur réhabilitation ultime.

    En 2014, le gouverneur Jerry Brown a signé un projet de loi mettant les victimes de la traite sexuelle sans tuteurs légaux sous l'autorité du système de dépendance, qui se concentre sur le soin des enfants maltraités et négligés.
     
    SB 1322 a appuyé l'appui d'une importante coalition de défenseurs qui a dit que le projet de loi était un pas de plus dans cette direction, en prenant les jeunes victimes entièrement hors du système de justice pour mineurs. Mais les responsables de l'application de la loi s'opposent au déménagement, affirmant que le système de protection de l'enfance de l'État est malheureusement faible en ressources.
    Et si les efforts de Mitchell sont peut-être bien intentionnés, cela prouve encore une fois combien nos élus ignorent complètement les conséquences imprévues résultant de l'application pratique de leurs lois ridicules. Certainement n'importe qui avec juste un QI modeste et une touche de sens des affaires, devrait être capable d'en déduire rapidement que SB 1322 fournit une incitation énorme pour les proxénètes et les trafiquants d'humains pour cibler des filles mineures plutôt que des adultes. Comme Travis Allen, un républicain de la Californie rares servant à Sacramento, a noté dans un article publié par le Washington Examiner, «l'immunité d'arrestation signifie que l'application de la loi ne peut interférer avec les mineurs se livrant à la prostitution - ce qui se traduit par des flux de trésorerie plus grands et meilleurs pour Les proxénètes.

    Malheureusement, la légalisation de la prostitution des mineurs souffre du fatal défaut endémique de la politique de gauche progressiste: elle ignore l'expérience, le bon sens et surtout la nature humaine - surtout son côté sombre.

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  5. La conséquence involontaire mais prévisible de la façon dont les vrais méchants - proxénètes et autres trafiquants dans la misère humaine - répondra à cette nouvelle loi n'est pas difficile à prévoir. Le proxénétisme et l'aliénation seront toujours contraires à la loi, qu'il s'agisse d'exécuter des femmes adultes ou des jeunes filles. Mais la légalisation de la prostitution enfantine ne fera qu'inciter l'exploitation accrue des filles mineures. L'immunité contre l'arrestation signifie que l'application de la loi ne peut interférer avec les mineurs qui se livrent à la prostitution - ce qui se traduit par des flux de trésorerie plus importants et meilleurs pour les proxénètes. Autrement dit, plus de temps dans la rue et moins de temps en prison signifie plus d'argent pour les proxénètes, et plus de victimes pour les exploiter.
     
    Comme Nancy O'Malley, procureur de comté de comté d'Alameda, un chef de file national sur les questions de traite, a déclaré aux médias: «Cela ouvre la porte aux trafiquants d'utiliser ces enfants pour commettre des crimes et les exploiter encore pire. Un autre procureur a scrupuleusement observé que si les trafiquants écrivaient des lois pour se protéger, il se lisait comme le SB 1322.

    Alors, félicitations pour la nouvelle loi, madame Mitchell. Tout comme votre salaire minimum de 15 $ se traduira simplement par un tas de personnes à faible revenu se faire virer au cours des prochaines années, nous soupçonnons que vous venez condamné beaucoup plus vulnérables adolescentes au commerce du sexe.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-01-01/california-democrats-legalize-child-prostitution

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  6. La grande vie: Le vandale change "HOLLYWOOD" pour signer "HOLLYWeeD"


    Par Tyler Durden
    Jan 1, 2017 13h45


    Dans la célébration de la nouvelle loi de Californie légalisant l'utilisation récréative de marijuana, certains stoners de Cali ont décidé de vandaliser le signe célèbre de l'état "HOLLYWOOD" pendant la nuit en le changeant pour lire «HOLLYWeeD».

    Malheureusement, le LAPD a noté qu'il y a une surveillance vidéo constante de l'enseigne de sorte que le vandale, qui a apparemment tiré cette incroyable solo feat, sera presque certainement attrapé. Pauvre gars arrive enfin à éviter le pokey pour tokin 'up, mais va se retrouver en prison de toute façon.

    Comme ABC ajoute, le signe a été vandalisé environ 3 heures par un suspect qui a été enregistré sur vidéo de surveillance, a déclaré le Lt. Guy Juneau de la Division des services de sécurité du Département de police de Los Angeles.

    Vêtu de tout noir, le vandale non identifié monté sur le mont Lee, fait son chemin sur une clôture, puis a grimpé sur chacune des lettres «O» du repère, le lieutenant dit. Il a ensuite drapé ces lettres avec des bâches noires de sorte qu'ils apparaissent chacun sous la forme d'un «e» minuscule.
     
    Le suspect est resté de grandes heures après l'incident. S'il était arrêté, il serait accusé de délit d'intrusion, selon le LAPD. L'agence a également informé le Département des Services généraux de la ville, dont les agents patrouillent Griffith Park et la zone près du panneau.

    Comme TMZ a souligné, quelqu'un a également tiré la même cascade en 1976, mais il a finalement pris 40 ans pour leurs rêves à devenir réalité.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-01-01/high-life-vandal-changes-infamous-hollywood-sign-hollyweed

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  7. Relever tous les défis des agriculteurs : pour un débat sur le glyphosate et les « super-mauvaises herbes » sans idéologie


    1 Janvier 2017,
    par Seppi
    Marc Brazeau*


    La question des mauvaises herbes résistantes et le rôle de l'herbicide glyphosate sont une véritable préoccupation pour l'agriculture moderne ; mais l'image qu'en ont donné les ONG déterminées à bloquer la révolution biotechnologique a généralement manqué de pertinence. Elle décrit la question de manière trompeuse comme étant entièrement la conséquence de l'utilisation d'OGM.

    Il semble utile de décrire pourquoi les « super-mauvaises herbes » ne sont pas uniquement une question d'OGM et comment nous pouvons aborder le problème de manière productive, avec moins d'idéologie.

    Les « super-mauvaises herbes » ne sont pas « super » dans le vrai sens du terme ; ce sont simplement des mauvaises herbes qui ont évolué pour échapper à une stratégie particulière de gestion des mauvaises herbes. Si vous avez déjà vu un pissenlit tout plat, dont la fleur a une tige très , vous avez vu une super-mauvaise herbe. La superpuissance de ce pissenlit a consisté à s'étaler, de sorte que les tondeuses à gazon ne peuvent pas le couper avant qu'il ne monte à graine. Mais nous parlons ici de mauvaises herbes qui ont évolué pour résister aux applications de nos herbicides les plus couramment utilisés. Et certains des herbicides les plus populaires sont jumelés avec des plantes qui ont été génétiquement modifiées pour survivre à ces herbicides, les plus communes étant les plantes RoundUp Ready, associées au glyphosate. Les mauvaises herbes récalcitrantes sont de plus en plus répandues aux États-Unis.

    - voir carte des USA sur site -

    Et comme les détracteurs des OGM l'ont remarqué, les problèmes de mauvaises herbes ont augmenté parallèlement à l'adoption des OGM :
    Mais ces graphiques ne racontent qu'une partie de l'histoire. L'Amérique est-elle vraiment envahie par des hordes de mauvaises herbes asphyxiant les cultures ? Il y a un écart important entre les images évoquées par les critiques des OGM et la réalité sur les fermes. Le directeur du Missouri Farm Bureau, Blake Hurst, a récemment mis en relief la nature trompeuse du terme :

    « J'ai été contacté récemment par une productrice de films allemande travaillant sur un documentaire sur les mauvaises herbes résistantes aux herbicides. Elle voulait savoir si a) j'avais des mauvaises herbes résistantes aux herbicides sur ma ferme, et b) si je pouvais l'autoriser à les filmer. Je lui ai dit : "bien sûr", même si un film sur les mauvaises herbes dans un champ de soja du Missouri ne me semblait pas être de quoi se faire remettre un Oscar. Il ressortait clairement de la conversation qu'elle voyait les mauvaises herbes comme celles de La Petite Boutique des Horreurs : des créatures monstrueuses et hideuses laissant un carnage dans leur sillage en répandant la juste punition pour les péchés de Monsanto. »

    Comme vous pouvez le voir dans le commentaire de Hurst, l'expression correcte est « mauvaises herbes résistantes à des herbicides** » (HR weeds). Andrew Kniss, professeur agrégé, Biologie et Écologie des Mauvaises Herbes, à l'Université du Wyoming, répond à un un article dans la revue Nature :

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  8. « Je suis plutôt déçu de voir l'expression "super-mauvaises herbes" dans des publications scientifiques de tout type. J'ai exprimé à plusieurs reprises mon déplaisir avec cette expression, et mes étudiants savent bien qu'il faut éviter de l'utiliser en ma présence. Le voir dans une publication aussi réputée que Nature est exceptionnellement frustrant. »

    Maintenant que nous avons réglé ça, jetons un coup d'œil aux reportages et à un premier problème. NBC News :

    « "C'est une situation de crise", a déclaré Neil Harker, un écologiste des mauvaises herbes d'Agriculture et Agroalimentaire Canada. "Nous perdons progressivement l'efficacité des outils herbicides contre les mauvaises herbes." »

    "Je suis en faveur des OGM, mais ils devraient être utilisés judicieusement", a-t-il dit. »

    C'est d'une décevante imprécision pour un professionnel de l'agriculture, car ce sont les herbicides, et non les semences, qui peuvent causer des soucis. Ce sont les herbicides qui doivent être utilisés judicieusement. On doit se demander si cette citation n'était pas la victime d'un journaliste ayant une histoire à raconter quels que soient les faits.

    Voici le nœud de l'histoire de NBC News :

    « "...la lutte contre les mauvaises herbes n'est pas nouvelle, [et] c'est une raison pour ne pas mettre tout le blâme sur les OGM pour les infestations actuelles, a déclaré Justin Gardner, professeur d'économie agricole à la Middle Tennessee State University. "Ce qui se passe, c'est la sélection naturelle", a déclaré Gardner. "Les mauvaises herbes étaient résistantes avant les OGM. La meilleure façon d'éviter ce problème est d'utiliser différents herbicides au lieu du même tout le temps." »

    Mais la résistance accrue des mauvaises herbes aux pesticides ne fait que souligner pourquoi les OGM sont responsables, a déclaré Itzick Vatnick, professeur de biologie, de biochimie et de sciences de l'environnement à l'Université Widener. "Avec l'introduction des OGM conçus pour lui résister au milieu des années 1990, la résistance génétique de nombreuses mauvaises herbes au glyphosate a augmenté de façon spectaculaire", a-t-il dit. "Le problème est si grave que les entreprises agrochimiques sont maintenant prêtes à introduire des herbicides qui sont plus toxiques", a affirmé M. Vatnick. »

    Donc, nous sommes confrontés à la béquille favorite du journaliste, la rhétorique du : « il a dit/elle a dit ». Comme je l'ai écrit ci-dessus, je pense qu'on réduit le problème de manière trompeuse à une question d'« OGM ». Voyons pourquoi. Pour commencer, le rythme auquel des mauvaises herbes acquièrent une résistance à des herbicides a, en fait, diminué depuis l'introduction des plantes génétiquement modifiées. Jetez un œil à ce tableau établi par Andrew Kniss dans l'article de blog cité ci-dessus :

    - voir graphique sur site -

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  9. Comme vous pouvez le voir, nous sommes passés de 13,1 cas de mauvaises herbes HR avant 1996 (la première année de mise en cultures de variétés RR) à 11,4 cas depuis. Ainsi, même si le nombre de mauvaises herbes résistantes a augmenté depuis l'introduction des cultures résistantes à des herbicides, le taux d'accroissement des cas de résistance a diminué. Comment est-ce possible avec l'adoption à grande échelle de cultures qui ont été « sélectionnées pour résister à d'énormes doses d'herbicide », comme elles ont été décrites – à tort – maintes et maintes fois ? C'est simple : le RoundUp a remplacé d'autres herbicides qui étaient non seulement moins respectueux de l'environnement, mais aussi plus susceptibles à la résistance des mauvaises herbes. Comparez les chiffres bruts et le taux de résistance pour l'atrazine (une triazine) et l'imazaquine (un inhibiteur de l'ALS) avec ceux pour le glyphosate (du groupe des glycines). Le glyphosate (RoundUp) est l'herbicide apparié avec le trait le plus largement adopté dans les cultures GM, le trait RoundUp Ready (RR), qui protège les cultures contre le mode d'action du glyphosate.

    - voir graphique sur site -

    Comme vous pouvez le voir, les mauvaises herbes résistantes à des herbicides ne sont guère limitées au glyphosate et compte tenu du fait que le glyphosate est utilisé sur une surface considérable par rapport aux autres herbicides, ce faible taux est impressionnant, d'autant plus qu'il semble se stabiliser, les agriculteurs ayant pris des mesures pour s'attaquer au problème. En fait, le passage au glyphosate a réellement amélioré la situation s'agissant des mauvaises herbes résistantes à des herbicides en diminuant l'utilisation de l'atrazine, qui était l'herbicide le plus populaire avant l'avènement des cultures RR.

    Pourquoi l'atrazine était-elle si populaire ? Parce que le maïs est naturellement résistant à l'atrazine. La nature avait produit sa propre culture Atrazine Ready. Les OGM ne sont donc pas les seules cultures résistantes à des herbicides. En fait, BASF a un programme semences/herbicides, le système Clearfield, qui associe le riz, le blé et le tournesol, tous non GM, à l'herbicide imazethapyr, un inhibiteur de l'ALS. Les cultures Clearfield sont largement utilisées et ont leurs propres problèmes de mauvaises herbes résistantes.

    Mais voici la réponse, la seule chose dont presque personne ne semble se rendre compte dans toute cette affaire : si l'imazéthapyr était un herbicide plus efficace que le glyphosate, alors on l'utiliserait préférentiellement, à grande échelle, et ce seraient les cultures Clearfield – non GM – qui seraient le problème, « l'éléphant dans la salle », et non les cultures RoundUp Ready. Si tel avait été le cas, je ne pense pas que nous aurions cette conversation en dehors de la presse agricole et des alertes par courriel d'une poignée de groupes écologistes. Mais, le glyphosate est une combinaison trop bonne pour être vraie, de faible impact sur l'environnement et d'extraordinaire efficacité sur les mauvaises herbes. Il est vraiment trop efficace pour son propre bien et les agriculteurs vous le diront. Le problème des mauvaises herbes résistantes au glyphosate est réel, mais il doit être compris dans le contexte d'autres herbicides. Il faut également admettre que les agriculteurs ont déjà commencé à s'adapter ; et comme vous pouvez le constater dans le tableau, le nombre de mauvaises herbes nouvellement devenues résistantes a ralenti à partir de 2010, mais vous pouvez constater aussi une reprise au cours de la dernière année. Mais sortez les cultures GM résistantes à un herbicide du graphique, et il n'apparaît pas clairement que nous serions dans une meilleure situation sans elles. L'analyse d'échantillons d'air réalisée en 1995 et en 2007 montre clairement que le profil d'utilisation des herbicides s'est amélioré.

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  10. - voir graphique sur site -

    Il devrait être clair que la question devrait être examinée par rapport à toutes les cultures résistantes à des herbicides, tant GM que non GM et naturelles, parce que le récit politisé centré sur les « super-mauvaises herbes et les OGM » détourne l'attention de problèmes plus complexes. La vraie question est le déficit en gestion intégrée des ravageurs (utilisation de modes multiples qui permettent également d'atteindre d'autres objectifs) et en meilleures pratiques, ainsi qu'une dépendance excessive à l'égard de la meilleure stratégie de lutte qui fonctionne à un moment donné. C'est une telle distraction, que les deux articles précités n'ont pas mentionné ce que les agriculteurs devraient faire, même s'ils ont fait un bon travail en exposant la question et les enjeux (si on oublie la diversion à propos des OGM). C'est là où ils ont eu raison. L'enjeu actuel des mauvaises herbes résistantes à des herbicides et l'utilisation croissante des herbicides est un vrai problème, mais nous avons besoin de solutions pratiques, et pas seulement de lamentations, ou pire encore d'accusations :

    « "Nous n'avons pas besoin d'OGM résistants aux pesticides pour lutter contre les mauvaises herbes. Il y a des moyens naturels de les combattre", a déclaré Bill Freese, expert en politique scientifique au Center for Food Safety. "L'industrie des OGM aime mettre en valeur les OGM, tout en maintenant le flou, mais nous ne leur trouvons absolument aucune utilité", a-t-il soutenu.

    John Kempf, agriculteur et PDG d'Advancing Eco Agriculture, une firme de conseil en nutrition des sols, a déclaré que les OGM ont échoué à répondre aux promesses. "Ils n'augmentent pas les rendements des cultures et augmentent la résistance des mauvaises herbes aux herbicides", a-t-il déclaré. "Nous devrions utiliser la science de la nutrition du sol au lieu de la science des OGM."

    Plus facile à dire qu'à faire. Et ce qu'ils préconisent n'est pas clair. C'était le deuxième défaut majeur de ces deux articles. Bavards sur la critique, peu loquaces sur les solutions. L'une des manières « naturelles » de lutter contre les mauvaises herbes est le labour, le retournement du sol. Ce n'est pas nécessairement mieux pour l'environnement. Andrew McGuire, professeur au Centre pour l'agriculture durable et les ressources naturelles de l'Université de l'État de Washington, explique : une visite chez un agriculteur biologique qui avait cultivé de l'herbe pérenne pour améliorer son sol avant de le consacrer à la production de légumes. L'agriculteur essayait alors de trouver le meilleur moyen de passer de l'herbe aux légumes. McGuire a vu deux options :

    Le premier est de labourer pour détruire l'herbe. Cela nécessiterait très probablement trois passages de disques ou un labour et un passage de disques pour détruire l'herbe et briser les mottes produites par le premier passage.

    L'autre option serait d'épandre un herbicide sur l'herbe. En un passage, effectué correctement, toute l'herbe serait détruite.

    Si l'objectif de la culture de l'herbe avait été de construire le sol, quelle serait la meilleure option ? Le labour, nous le savons par la recherche, détruirait la structure physique du sol constituée au cours des deux années, et dérangerait les micro-organismes qui y vivent.

    S'agissant de l'objectif de la construction du sol, la deuxième option est manifestement meilleure que la première. »

    Le labour s'oppose aussi à la séquestration de carbone que nous aimerions voir dans une agriculture bien pratiquée ; en fait, il en libère.

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  11. - voir graphique sur site -

    Les OGM résistants à des herbicides ont facilité l'adoption de l'agriculture de conservation. Graphique : USDA
    Il est clair que nous avons besoin de meilleures stratégies de lutte intégrée contre les mauvaises herbes dans ce pays. La création de variétés compatibles avec les herbicides 2,4 D et dicamba ajoute un autre outil dans la panoplie, principalement pour empêcher le glyphosate de devenir obsolète.

    Je ne me berce pas d'illusion sur le fait que nous pourrions ou devrions éliminer complètement les herbicides, mais nous devons élever le niveau technique. Cependant, le chemin pour y arriver n'est pas particulièrement facile et c'est peut-être bien la raison pour laquelle ces articles étaient si brefs sur les détails de ce qu'il faudrait faire. En juin, Nathanael Johnson, blogueur de la revue environnementale Grist spécialisé dans l'alimentaire, s'est penché sur des solutions possibles avec des experts. Il n'a pas trouvé de réponse facile :

    « "Il est difficile d'imaginer un plan pour les résistances à des herbicides qui fonctionnerait pour plus d'une ferme, ou même plus d'un champ", a déclaré Kniss. "Et encore moins pour tout un pays."

    Si nous voulons un environnement plus sain, il n'est pas forcément judicieux de forcer les agriculteurs à utiliser moins d'herbicides, a dit Mallory-Smith. "Une partie des raisons pour lesquelles nous nous concentrons tellement sur les herbicides tient à des préoccupations environnementales", a déclaré Mallory-Smith. Nous avons demandé aux agriculteurs de moins labourer et d'arrêter de brûler leurs pailles, et ils se sont donc tournés vers les herbicides.

    Beaucoup de gens ont une profonde aversion à l'idée de pulvériser des produits chimiques sur les champs, mais Steckel a déclaré que les herbicides sont souvent la solution la plus respectueuse de l'environnement. "Les herbicides sont pour moi une sorte de médecine. S'ils sont utilisés correctement, ils ne constituent pas un danger pour les personnes ou l'environnement", a-t-il déclaré. En revanche, dit-il, détruire les mauvaises herbes par le labour s'est avéré être un désastre écologique dans sa partie du monde. "Ces sols ne le supportent pas", dit Steckel. "Quand le labour était monnaie courante, tout notre sol se dirigeait vers la Nouvelle-Orléans."

    Cela ne veut pas dire que les herbicides sont inoffensifs, mais ils doivent être comparés aux alternatives. Il serait préférable de combiner les solutions, en fonction de la saleté, du temps et de ce que l'agriculteur a fait l'année précédente. Un contrôle centralisé obligerait certainement les agriculteurs à prendre des décisions stupides qui sont en fait pires pour l'environnement. »

    Monsanto a développé la plate-forme RoundUp Ready Plus qui intègre certaines de ces idées. Ils sont allés voir des universitaires et d'autres experts en contrôle des mauvaises herbes et ont demandé à quoi ressemblerait une approche idéale. Ensuite, ils ont créé un programme de paiement des agriculteurs les incitatant à adopter ces meilleures pratiques, même si cela signifie que les agriculteurs utiliseront les produits de leurs concurrents. Il s'agit d'un nouveau programme et les médias en ont peu parlé, si l'on excepte quelques communiqués de presse repris par la presse agricole dans le style « sujet facile » ; je ne peux donc pas dire comment cela fonctionne, mais de ce que je sais, c'est un impressionnant engagement de la société.

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  12. Dans une perspective plus large, l'absence de gestion intégrée des ravageurs provient de l'état de notre système agricole et alimentaire et de ce que nous demandons aux agriculteurs. Une chose utile serait une plus grande utilisation des cultures de couverture. C'est en train de se mettre en place et c'est un changement de mode de pensée que les agriculteurs testent avec succès. Nous devrions déterminer s'il y a des politiques intelligentes qui pourraient contribuer à faire avancer cela. Le rétablissement du financement des services de vulgarisation serait un excellent point de départ. Une autre chose utile serait des rotations culturales plus diverses. Comme Andrew Kniss l'a souligné dans Grist : « C'est vraiment un symptôme du problème plus vaste de la diversité insuffisante de nos systèmes de culture. »

    Une utilisation accrue des services de vulgarisation serait également utile, mais si nous voulons que ce soit une demande émanant de la société, il faudrait réexaminer des choses comme les subventions à l'éthanol qui ont incité les agriculteurs à semer maïs sur maïs. Cela signifie que nous devrions modifier nos régimes alimentaires, passer du maïs et soja (sucre, huile et viande) à d'autres cultures comme l'avoine, l'orge et le haricot. Cela signifie également que l'on enlève des couches de dispositions réglementaires sur les plantes génétiquement modifiées pour pouvoir aboutir à un assortiment plus large de cultures susceptibles de susciter l'intérêt des agriculteurs et de soutenir la compétition de l'incroyable productivité du maïs et du soja. Une des raisons pour lesquelles le blé est sorti des rotations est que les rendements n'ont pas suivi ceux du maïs et du soja, les investissements dans l'amélioration du blé ayant reculé à la suite de la décision des producteurs de refuser les versions GM.

    Maintenant, nous avons fait le tour. Les cultures transgéniques peuvent faire partie de la solution au problème des « super-mauvaises herbes », au même titre qu'elles y sont impliquées.

    _______________

    * Marc Brazeau écrit sur l'alimentation et l'agriculture. Il blogue sur Food and Farm Discussion Lab. Suivez Marc sur Twitter @realfoodorg.

    ** Ma note : L'expression « herbicide resistant weeds » est généralement traduite de manière erronée par « mauvaises herbes résistantes aux herbicides », et cela ajoute à l'hystérie anti-pesticides et anti-OGM ; en fait, elles ne sont résistantes qu'à un herbicide, une famille d'herbicides, quelquefois plusieurs.

    Un état des lieux est fourni par l'excellent site : http://www.weedscience.org/

    En résumé :

    « Il y a actuellement 478 cas uniques (espèces x site d'action) de mauvaises herbes résistantes à des herbicides dans le monde, avec 252 espèces (147 dicotylédones et 105 monocotylédones). Les mauvaises herbes ont acquis une résistance pour 23 des 26 sites d'action connus des herbicides et 161 herbicides différents. Des mauvaises herbes résistantes à des herbicides ont été signalées dans 91 cultures dans 67 pays. Le site a 2.378 utilisateurs enregistrés et 513 chercheurs ont signalé de nouveaux cas de mauvaises herbes résistantes à des herbicides. »

    Source : https://www.geneticliteracyproject.org/2016/12/19/addressing-farmers-challenges-taking-ideology-glyphosate-superweed-debate/

    http://seppi.over-blog.com/2017/01/relever-tous-les-defis-des-agriculteurs-pour-un-debat-sur-le-glyphosate-et-les-super-mauvaises-herbes-sans-ideologie.html

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    1. Comme il fallait s'y attendre, de parler du désherbage manuel est une perte de temps. Ainsi, faute d'avoir empêché les mauvaises herbes de pousser: elle ont proliféré.

      Proliféré en deux cas: soit elles ne sont pas combattues, soit, le désherbant n'est pas employé suivant le guide fournit sur l'emballage. C-à-d que des jardiniers ont volontairement diminué les doses (de 'Roundup' ?) et les ont donc rendues plus résistantes au fil des années. Idem pour combattre une maladie si les remèdes sont diminués le corps s'habitue.

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  13. La coalition menée par les Etats-Unis admet avoir tué au moins 188 civils en Syrie et en Irak


    3 janv. 2017, 06:51


    Les militaires américains ont reconnu que presque 200 civils avaient été victimes des frappes de la coalition dirigée par Washington en Syrie et en Irak depuis 2014. Selon des groupes de défense des droits de l’homme, ce chiffre est sous-estimé.

    «A l’heure actuelle, se basant sur les informations disponibles, le Groupe de forces interarmées de l’opération Inherent Resolve a évalué qu’il est plus probable qu'improbable qu’au moins 188 civils aient été tués non-intentionnellement dans des frappes de la coalition depuis le début de l’opération Inherent Resolve», a annoncé la coalition dirigée par les Etats-Unis dans son évaluation mensuelle du nombre de victimes civiles dans ses frappes aériennes.

    Dans le communiqué, la coalition exprime ses condoléances aux familles de victimes mais souligne en même temps que «les victimes sont inévitables».

    Depuis novembre dernier, la coalition a reçu 23 nouveaux rapports sur des victimes civils, mais en a jugé crédibles seulement cinq qui prouvaient la mort de 15 personnes. 13 rapports ont été jugés «non-crédibles» et cinq autres seraient en train d’être évalués, selon les militaires américains.

    «Une carence en matière de renseignement»

    Le fait que la plupart de rapports soient qualifiés de «non-crédibles» montre une carence alarmante en matière de renseignement pour la coalition menée par les Etats-Unis, a confié à RT l’ancien responsable du Pentagone Michael Maloof.

    «Quand ils parlent de sources non-crédibles, cela signifie qu’ils ne disposent pas assez d’informations pour déterminer si des civils ont été tués ou non. Et cela signifie vraiment que nous n’avons pas de renseignement sur place. Et nous ne devons pas bombarder des régions où nous manquons de bon renseignement sur place», a-t-il expliqué.

    Les données sur les victimes civiles sous-estimées ?
    Des groupes de défenses des droits de l’homme affirment que les Etats-Unis sous-estiment le bilan de morts civiles. Ainsi, Amnesty International insiste sur le fait qu’au moins 300 personnes ont été tués dans seulement 11 frappes aériens soumises à une enquête.

    Ces 11 frappes sont une goutte d’eau dans l'océan des frappes effectuées par les Etats-Unis. Vers la fin de l'année 2016, la coalition avait déjà mené depuis 2014 17 000 frappes aériennes, dont 10 000 en Irak et 6 000 en Syrie, selon les militaires américains.

    Lire aussi : Au moins de 15 civils auraient été tués dans une frappe aérienne de la coalition près de Raqqa

    La coalition menée par les Etats-Unis consiste en 60 Etats alliés et effectue des frappes aériennes contre Daesh en Syrie et en Irak depuis 2014 sans autorisation officielle du gouvernement syrien ou du Conseil de sécurité de l’ONU.

    https://francais.rt.com/international/31708-coalition-usa-admet-tue-civils-syrie-irak

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  14. 2016, année record d'homicides à Chicago : Donald Trump préconise une aide «fédérale»


    2 janv. 2017, 21:41


    On meurt beaucoup de mort violente à Chicago. La ville n'a jamais vu autant de décès par balle depuis 1996. La police incrimine la circulation d'armes illégales, 8 300 avaient été saisies en 2015 et la colère des émeutes interraciales.

    Avec 762 homicides en 2016, Chicago est devenue la ville où deux personnes par jour en moyenne meurent de mort violente. Un record depuis 1996. Cette année-là, 796 personnes avaient été tuées. C'est autant que les meurtres additionnés de New York et de Los Angeles. Et encore, la statistique ne comprends pas les personnes tuées par la police et les situations de légitime défense.

    Donald Trump a commenté le triste record sur Twitter : «4 331 victimes de tirs, dont 762 meurtres en 2016. Si le maire n'y peut rien, il doit demander de l'aide aux autorités fédérales».

    La police met en avant le nombre d'armes en libre circulation dans la ville, ainsi que l'effet «Ferguson», du nom de la ville où des émeutes interraciales avaient éclaté à l'été 2014, à la suite de la mort d'un jeune homme noir de 18 ans, Michael Brown abattu par la police. Après la mort d'un jeune homme de 17 ans Laquan McDonald abattu par un officier de police, le nombre de contrôles de police est tombé de 49 257 en août 2015 à 8 859 en août 2016, les arrestations dans le même temps sont passée de 10 000 à 6 900.

    En 2015, Chicago avait eu à déplorer «seulement» 480 morts. En termes de fréquence pour 100 000 habitants, la ville du crime ne se classait pourtant que 24e sur les 25 agglomération les plus mortellement dangereuses, Saint-Louis, dans le Missouri, se trouvant en tête.

    Dans les six premières heures de 2017, à Chicago, trois personnes sont déjà mortes et 13 autres ont été blessées par balle.

    Lire aussi : Un braqueur armé d'un couteau force un épicier à le filmer en direct sur Facebook (VIDEO)

    https://francais.rt.com/international/31701-chicago-championne-homicides-2016-trump

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    1. Il fut un temps où les baraques de tir à la fête foraine présentaient des silhouettes découpées de coqs, lapins défilant sur un rail ou des pipes qui tournaient ou des cibles fixes mais JAMAIS d'image humaine voire même de silhouette ! Or, sur les jeux vidéos, après les débuts de 'pacman' et invasion de soucoupes extraterrestres, très vite sont arrivés les personnages humains puis, de plus en plus, plus vrais que nature ! Aujourd'hui, il ne faut pas s'étonner que l'empilement des morts dans la rues ne suscite plus d'émoi !

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  15. L'Inde fait face au chaos économique après la suppression des grosses coupures


    2 janv. 2017, 21:30


    La suppression des billets de 500 et de 1 000 roupies en Inde pour lutter contre la corruption et l’évasion fiscale est la source de nombreux dysfonctionnements dans un pays où la plupart des transactions se font enespèces.

    L'opération de démonétisation mise en place par le Premier ministre indien Narendra Modi s'est achevée dans le désordre et la confusion. Les Indiens avaient jusqu'au 30 décembre pour changer leurs billets de 500 et 1 000 roupies dans leurs établissements bancaires, passé ce délai seule la banque centrale acceptera de les changer pendant une période de trois mois. Le Parlement cherche d'ailleurs à faire passer une loi qui qualifiera de délit la détention des anciens billets, dès le mois d'avril 2017.

    Les grosses coupures (équivalentes à 7 et 14 euros), représentaient 86% des billets en circulation dans le pays. En tout près de 24 milliards de billets ont été supprimés depuis le 10 novembre. Les files d'attente devant les guichets des banques étaient interminables, d'autant que le gouvernement avait établi une limite de 4 000 roupies par échange.

    Avec cette décision, Narendra Modi souhaite lutter contre l'évasion fiscale et la corruption. Il a notamment expliqué vouloir mettre fin aux contrefaçons, tarir les sources de financement du terrorisme et «briser l’emprise de la corruption et de l’argent noir», dans un pays où 90% des transactions s’effectuent en espèces et où seuls 3% des Indiens déclarent leurs revenus, selon des chiffres officiels. Ainsi, l’économie informelle pourrait représenter 450 milliards d’euros, soit le cinquième du produit intérieur brut indien selon les autorités.

    Mais les transactions se faisant principalement en argent liquide, la pénurie de monnaie fiduciaire a entraîné une perte considérable de revenus pour les fermiers et les petits commerçants, incapables de trouver des acheteurs.

    Devant la grogne qui monte, le Premier ministre a défendu sa décision comme étant «un rituel de purification historique», lors d'une allocution télévisée pour le Nouvel An. Il a ajouté que le gouvernement essayait de restaurer l'ordre le plus rapidement possible. Il a enfin remercié le peuple indien «de supporter les inconvénients avec une patience extrême».

    Narendra Modi avait dans un premier temps promis que la situation rentrerait dans l'ordre dans un délai de 50 jours, mais Rahul Gandhi, député de l'opposition, s'était montré bien plus pessimiste, estimant qu'il faudrait au moins six moins avant un retour à la normale. Il considère qu'entre temps, la croissance du pays sera impactée, et que ricochet, le chômage devrait s'aggraver.

    Lire aussi : L’Inde annonce la fin de la construction de sa triade nucléaire

    https://francais.rt.com/economie/31700-inde-fait-face-chaos-economique-suite-suppression-cash

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