- ENTREE de SECOURS -



vendredi 18 novembre 2016

LE CASSE DU SIÈCLE - Demi Moore

https://www.youtube.com/watch?v=T9JxUvudYgQ

16 commentaires:

  1. Moscou : des avions russes frappent l'EI en Irak pour empêcher ses militants de passer en Syrie


    18 nov. 2016, 09:04


    En visite à Lima, au Pérou, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a expliqué les manœuvres de Moscou pour empêcher l'Etat islamique de passer en Syrie et a réfuté les accusations de Washington de bombardements d'hôpitaux à Alep.

    Moscou effectue des frappes sur les terroristes dans les provinces d'Idlib et de Homs en Syrie pour que Daesh, qui se retire de Mossoul en Irak ne passe pas la frontière syrienne, a déclaré le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov.

    «Notre aviation et l'aviation syrienne travaillent uniquement dans les provinces d'Idlib et de Homs afin d'empêcher les militants de l'Etat islamique de passer en Syrie», a expliqué Sergueï Lavrov à l'issue de négociations «constructives» avec son homologue américain, John Kerry. Les deux hommes se rencontraient en marge de la semaine des leaders économiques de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) qui se tenait à Lima, au Pérou.

    Alors que les deux diplomates estiment que les négociations, qui touchent la Syrie, le Yémen et l'Ukraine ont été «productives» et «constructives», le ministre des Affaires étrangères russe a également fait allusion aux allégations du département d'Etat américain selon lesquelles des avions russes étaient responsables du bombardement de cinq hôpitaux à Alep et Idlib (Syrie).

    Aucun bombardement opéré par Moscou à Alep depuis 30 jours

    Le ministère russe de la Défense a répété à plusieurs reprises que les avions russes n'avaient pas effectué de sorties aériennes à Alep au cours des 30 derniers jours, tandis que les cibles d'Idlib et de Homs ont été soigneusement sélectionnées. Les forces russes les ont identifiées comme étant des usines et des entrepôts d'armes appartenant aux terroristes.

    Pour sa part, John Kerry a déclaré que, lors de leur réunion, une attention particulière avait été accordée à la situation à Alep, ajoutant que chaque aspect de la situation avait été discuté avec Sergueï Lavrov.

    «Nous avons eu une conversation importante et très large sur un certain nombre de sujets, allant du Yémen à la Libye et à la Syrie, ou encore l'Ukraine», a déclaré John Kerry à l'issue de l'entretien.

    (suite en dessous:)

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  2. «Les relations entre la Russie et les Etats-Unis ne peuvent pas continuer sur une voie négative»

    Les pourparlers de Lima ont également constitué la première réunion des deux hauts responsables depuis que Donald Trump a remporté les élections présidentielles américaines.

    Lire aussi
    Des rebelles syriens lors d'un entrainement Celui qui gagne en Syrie gagne sur l'échiquier mondial

    Avant la réunion, le ministre russe a déclaré que les relations entre Washington et Moscou ne pouvaient plus se permettre de s'envenimer. Il a par ailleurs critiqué le discours d'adieu du président américain sortant Barack Obama qui a conseillé à son successeur, Donald Trump, de ne pas s'engager dans une politique de rapprochement avec la Russie.

    Dans une interview accordée à la chaîne de télévision russe Rossiya 24, le ministre a fait valoir que les conseils de Barack Obama, dont le mandat prendrait fin dans deux mois, avaient été particulièrement négatifs et peu constructifs pour les relations futures entre Washington et Moscou.

    «Lorsque vous êtes à l'issue de votre mandat présidentiel, il est préférable de s'exprimer sur des sujets sensibles, par exemple le règlement des problèmes internes aux Etats-Unis et de donner des conseils positifs en ce qui concerne le développement des liens extérieurs», a déclaré le ministre russe.

    «J'ai l'impression que Barack Obama se laisse submerger par ses émotions, et pense de moins en moins à la façon de résoudre les problèmes réels», a conclu Sergueï Lavrov.

    Lire aussi : Quand Washington veut un cessez-le-feu, ce ne peut pas être bon pour la paix

    https://francais.rt.com/international/29145-avions-russes-frappent-ei-irak-pour-empecher-passer-en-syrie

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  3. Selon les experts, la fidélité du client est une utopie


    Arnaud Lefebvre
    17 novembre 2016


    Il est difficile d’encourager les consommateurs à la fidélité envers les marques, indique une étude du consultant International Customer Loyalty Programmes (ICLP) qui a constaté que 86% des consommateurs interrogés laisseraient tomber leur fournisseur favori pour une meilleure offre, des cadeaux ou d’autres avantages.

    Selon les enquêteurs, la plupart des clients ont bien des fournisseurs favoris, mais cela ne garantit pas un engagement d’achat automatique, surtout si de meilleures conditions peuvent être obtenues ailleurs.

    En outre, 59% des consommateurs admettent qu’ils dépenseraient plus si les commerçants comprenaient mieux leurs besoins.

    On constate beaucoup de similitudes entre le lien à une marque et les relations personnelles

    « Développer une relation forte et dévouée avec une marque n’est pas si différent que construire un lien solide et bienveillant avec une autre personne », soulignent les enquêteurs.

    Cette ressemblance suggère que les sentiments sont fortement à la base du comportement en matière d’achats.

    Recommandation
    Les résultats des études offrent selon les enquêteurs non seulement une meilleure vision des différentes formes de fidélité à une marque, mais peuvent aussi fournir aux commerçants de meilleurs outils pour mieux jouer sur les souhaits du consommateur et renforcer leur loyauté.

    L’enquête a montré que 96% des consommateurs recommanderaient un commerçant favori à leur famille ou à des amis. 74% achèteraient davantage si les récompenses étaient meilleures et plus adaptées, alors que 60% ont reconnu qu’ils dépenseraient peut-être plus s’ils étaient traités avec respect.

    En outre, 53% des consommateurs ont fait remarquer qu’ils achèteraient plus si le détaillant communiquait mieux avec eux.

    « Tout comme dans les rapports humains, les personnes peuvent tomber en amour ou en désamour avec les marques et les relations dévouées peuvent passer du « goût » au « vide ».

    C’est pourquoi il faut veiller à générer des liens émotionnels plus profonds en donnant aux clients ce dont ils ont vraiment besoin. SelonLa communication, la récompense, la reconnaissance et la confiance auront un impact posifif sur les ventes, concluent les experts.

    https://fr.express.live/2016/11/17/selon-experts-fidelite-client-utopie/

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    1. Il y a 30 ans comme y a 10 ans les actions en Bourses avaient une durée de vie d'un mois, aujourd'hui c'est moins d'une seconde (21 000 transactions à la seconde).

      Le degré de changement se situe dans le niveau de compréhension du peuple de plus en plus dépendant de la liberté d'Internet plutôt que de la dictature omniprésente.

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  4. Sarkozy ressort ses fantasmes et traine ses casseroles


    le 18 novembre 2016


    Pour avoir le privilège de publier un article en une du Financial Times, le candidat au trône de l’Elysée s’est fendu d’un article fourre-tout sur le Brexit, le rôle de la Commission Européenne qui doit être réformée et enfin l’idée d’un plan Marshall pour l’Afrique afin de limiter l’immigration vers l’Europe. Il est bien normal que ce monsieur s’inquiète de l’Afrique (du Nord) lui qui est le complice sans remords aucuns de l’assassinat de Khadaffi et de la destruction de la Libye avec Hillary Clinton. À ce sujet d’ailleurs Sarkozy n’avait-il pas quelque chose à se reprocher, du genre financement par la Libye de sa campagne électorale de 2007, une sombre affaire qui ne sera peut-être jamais élucidée.

    Bref, l’empressement du chef de l’Etat français à bombarder la Libye et supprimer le Colonel, devenu soudainement très encombrant, aux côtés des Américains me conduit à douter de l’innocence du petit Nicolas. Pour ne pas créer de remous dans l’Hexagone en cette période préélectorale Sarkozy a mentionné l’Afrique sans trop de précisions, et pour cause.

    La bombe qui va éclater à la figure des Français n’est plus la Libye puisque c’est maintenant un champ de ruines disputé par des factions rivales de brigands financés par la CIA mais c’est l’Algérie et personne n’en parle ouvertement pour ne pas déranger les quelques trois millions et demi de français d’origine algérienne, selon les statistiques officielles qui n’ont d’officiel que ce que l’on veut bien leur faire dire. Une population double en nombre serait plutôt plus proche de la réalité. Impossible à ce sujet de trouver des statistiques précises.

    L’Algérie est tenue d’une main de fer par l’armée et la police et le pays est en voie de paupérisation en raison de la chute des cours du pétrole et du gaz : 5 millions de personnes adultes survivent avec moins de 2 dollars par jour. Plus de 60 % des moins de 25 ans, c’est-à-dire le tiers de la population en âge de travailler, soit environ 12 millions, sont sans emploi ou ne disposent que d’emplois précaires. De nombreuses familles vivent de la retraite d’un de leurs membres payée par la France et de transferts d’argent de la France vers l’Algérie via les membres de la famille. Le total de ces transferts s’élève à près de deux milliards d’euros par mois mais les statistiques sont également très incertaines sur ce dernier point.

    L’Algérie n’est pas à l’abri d’une grave explosion sociale et le pays européen en première ligne pour recevoir un afflux d’immigrants totalement incontrôlable des anciens départements français d’Algérie, de par son passé de pays colonisateur, ce sera la France avec sa très importante minorité d’origine algérienne. Cet évènement est inéluctable quoiqu’en pense Sarkozy avec ce projet inepte de « plan Marshall » pour l’Afrique qui au passage ignore totalement les millions de chômeurs espagnols, italiens et grecs sans oublier les chômeurs français …

    Sources démographiques : http://www.ifs.du.edu Université de Denver

    Note : ce billet a été écrit avant le grand show télévisé de ce jeudi soir.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/11/18/sarkozy-ressort-ses-fantasmes-et-traine-ses-casseroles/

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    1. Mais comment se fait-il que des personnes ne puissent vivre aujourd'hui avec 2 dollars (1,88 €) par jour alors qu'il y a 100 ans comme 50 elles étaient riches avec autant ??!

      Comment se fait-il que les frais pour l'extraction du pétrole (terrestre) soient aujourd'hui moins élevés qu'avant, que les produits qui sont fabriqués soient moins cher et que les gens soient... aujourd'hui 'fauchés' ?

      Comment se fait-il qu'un gouvernement puisse s'endetter à l'heure de la prospérité mécanique/électronique de tous ces appareils qui travaillent et rapportent pour vous ?!

      N'y a t-il pas collusion entre ceux qui veulent (ou voudraient) un écran plat/portable ou voiture jetable avec la réalité des besoins réels et l'État qui veut tout saisir/tout prendre/voler jusqu'au dernier centime pour appauvrir ceux qui sont en voie de comprendre ce qu'il leur arrive ?

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  5. Royaume-Uni : une loi très controversée sur le renseignement sur le point de passer


    18 nov. 2016, 23:03


    La chambre des Lords britanniques a autorisé un texte très controversé sur le renseignement

    Un texte forçant les fournisseurs d’accès à Internet à conserver les données des utilisateurs pendant un an, et autorisant le gouvernement à accéder aux contenus téléphoniques, devrait être inscrit prochainement dans la loi britannique.

    La haute chambre du Parlement britannique a donné son accord au controversé projet de loi sur les pouvoirs d’enquêtes (Investigatory Powers Bill), qui n’attend donc plus que la signature de la Reine pour faire son entrée dans la Constitution.

    Concrètement, le projet de loi devrait permettre au gouvernement britannique d’exiger que les constructeurs téléphoniques rendent leurs appareils moins sécurisés, afin de pouvoir être mis sur écoute. Dans les faits, les autorités pourraient, sur base de soupçons, demander à des sociétés comme Apple ou Google de les aider à pirater des téléphones.

    Une autre mesure controversée consiste à obliger les fournisseurs d’accès à Internet à conserver des informations détaillées sur la navigation de leurs utilisateurs et ce pour une durée d’un an.

    Au cours de ses passages successifs par le Parlement britannique, le seul amendement qui a été apporté au texte est une mesure permettant d’empêcher que les députés ne soient eux-mêmes épiés, note le média d’actualité britannique The Independent.

    Avant d’être adopté par la chambre des Lords, le texte avait été contesté par les entreprises Apple et Twitter, qui soulignaient des atteintes à la vie privée.

    https://francais.rt.com/international/29193-royaume-uni-loi-controversee-renseignement-passer

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  6. Brexit : l'Ecosse et le Pays de Galles se joignent à la bataille judiciaire


    18 nov. 2016, 21:42


    L'Ecosse et le Pays de Galles pourront participer à l'audience devant la Cour suprême qui examinera le recours du gouvernement britannique contre la décision de la Haute Cour d'accorder au Parlement le droit de se prononcer sur le Brexit.

    Saisie par des particuliers, la Haute Cour de Londres avait infligé début novembre un revers judiciaire au gouvernement conservateur en statuant que les députés devaient voter sur le lancement du processus de sortie de l'UE.

    Le gouvernement britannique avait alors immédiatement annoncé faire appel devant la Cour suprême, avant que l'Ecosse et le Pays de Galles ne réclament de pouvoir se joindre à la procédure.

    Lire aussi
    Brexit : Boris Johnson et un ministre italien s'écharpent sur le prosecco

    Une participation qui pourrait peser dans la balance

    La plus haute juridiction britannique, dont les onze juges se pencheront du 5 au 8 décembre sur ce recours, a annoncé vendredi 18 novembre qu'elle acceptait les demandes des exécutifs gallois et écossais.

    Une requête similaire formulée par le Syndicat des travailleurs indépendants de Grande-Bretagne a également reçu l'aval de la Cour suprême.

    Lors du référendum du 23 juin, si 52% des Britanniques s'étaient prononcés en faveur d'une sortie de l'UE, 62% des Ecossais avaient voté pour que le Royaume-Uni y reste. Les Gallois en revanche avaient voté pour le Brexit.

    La décision de la Haute Cour a suscité la colère des partisans du Brexit, inquiets du risque de torpillage par les parlementaires pro-UE du processus que la Première ministre britannique Theresa May a déclaré vouloir lancer d'ici à la fin du mois de mars.

    https://francais.rt.com/international/29192-brexit-ecosse-pays-galles-rejoignent

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    1. Comme il en a été aux USA après l'élection légale et contestée de Trump, au R-U c'est maintenant le coup de faire pression sur 'l'indépendance' (???) de la justice britannique ! pour renverser la vapeur et invalider les votes du Brexit !!

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  7. Nouvelle donne politique au Venezuela... et retard - ou absence ? - de l'information en France


    Franco Vielma
    Mision Verdad
    ven., 18 nov. 2016 16:24 UTCCarte
    Traduction de Thierry Deronne pour Le Grand Soir


    Retour au galop du réel refoulé par les grands médias. Alors que ceux-ci qualifiaient de « prisonniers politiques » les leaders d'extrême droite arrêtés pour possession d'explosifs ou organisation de violences meurtrières avec l'appui paramilitaire d'Alvaro Uribe, la droite vénézuélienne reconnaît à présent qu'il n'existe que des « personnes arrêtées ». Plus surprenant encore, elle admet la réalité d'une guerre économique qu'elle qualifiait jusqu'ici d'invention du président Maduro « pour cacher la faillite du socialisme bolivarien ». Le sociologue vénézuélien Franco Vielma nous éclaire sur ces revirements inattendus.

    A l'initiative du gouvernement bolivarien, les partis de la droite vénézuélienne ont accepté récemment de s'asseoir à la table des négociations. La première étape de ce dialogue amorcé avec l'appui de l'ex-président du Panama Martin Torrijos et de l'ex-président espagnol Rodriguez Zapatero s'est achevée le samedi 12 novembre 2016. Entouré notamment du secrétaire général de l'UNASUR et ex-président de Colombie Ernesto Samper, de Leonel Fernandez, ex-président de la République Dominicaine, l'envoyé du Vatican Claudio María Celli a lu les cinq points principaux du communiqué final :

    Le gouvernement et la MUD (coordination des partis d'opposition à la révolution) ont convenu de combattre ensemble toute forme de sabotage, de boycott ou d'agression envers l'économie. La priorité sera donnée aux mesures en faveur de l'approvisionnement, production et importation de médicaments et aliments, via la planification et l'application de politiques de coopération entre les secteurs public et privé pour surveiller et contrôler les mécanismes d'acquisition et de distribution de matières premières et de marchandises.

    La droite accepte la sentence d'illégalité prononcée par le Tribunal Suprême de Justice à la suite de l'élection frauduleuse de trois de ses députés (Ndr : ces députés, exclus, ont offert leur démission au leader de la droite, Henry Ramos Allup, président de l'Assemblée Nationale). Les parties ont également convenu de travailler ensemble à la nomination de deux recteurs du Conseil National Électoral dont le mandat prend fin en décembre 2016.

    Les parties ont adopté une position unanime de défense des droits du Venezuela sur la région de l'Esequibo, adoptant l'accord de Genève de 1966 comme instrument juridique pour résoudre cette controverse territoriale.

    Les parties ont adopté une déclaration commune intitulée « Vivre ensemble en Paix ».

    Seront invités aux prochaines réunions un gouverneur de chacune des parties et des représentants des différents secteurs de la société. Une commission de suivi sera coordonnée par l'ex-président espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, par Jorge Rodriguez pour le gouvernement bolivarien et Luis Aquiles Moreno pour la MUD.

    Qui gagne, qui perd ?

    Dans le cadre strict des accords il n'y a ni gagnant ni perdant. C'est une victoire de la Constitution Bolivarienne, soit une avancée majeure pour une société vénézuélienne qui réclame de ses leaders des alternatives et des solutions consensuelles, en particulier pour faire cesser les violences.

    (suite en dessous:)

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  8. C'est sur la nouvelle donne politique et la perception publique que je voudrais faire quelques commentaires.

    La coordination de la droite (MUD) admet face au pays qu'il y a un boycott et une agression économique persistants contre la population, reconnaissant entre les lignes que son capital politique est né d'un contexte d'extorsion et du désespoir d'une population qui a voté pour elle en décembre 2015. La guerre économique cent fois niéeexisterait donc ? C'est la MUD qui le dit à présent. Autre discours qui s'effondre : celui du « communisme régulateur » comme cause de la situation économique. La MUD adhère en effet à la nécessité de « surveiller, inspecter et contrôler » le flux de marchandises.

    En reconnaissant que l'Assemblée Nationale ne peut maintenir des députés élus frauduleusement, la droite renonce au lexique destiné aux médias internationaux (ou commandé par eux...) d'« actions arbitraires » de la part d'une « dictature ». Les élections législatives dans l'état d'Amazonas ont été entachées de fraudes et devront être répétées.

    Carlos Ocaríz (porte-parole antichaviste qui a participé au dialogue, voir photo) use à présent du terme « personnes arrêtées » au lieu de celui de « prisonniers politiques » jusqu'ici destiné aux militants et dont la fonction était surtout d'agiter les médias internationaux (terme rentable également pour certaines « ONG de droits de l'homme » à l'œuvre également en Bolivie, en Equateur ou au Nicaragua).

    Pas d'accord sur le référendum révocatoire, dont la collecte de signatures a elle aussi été entachée de fraudes massives (des milliers de personnes décédées apparaissant parmi les signataires) ni sur les prochaines élections générales (il y en aura deux en 2017). La rhétorique et la démagogie destinées aux militants souffre des incohérences, des divisions au sein de la droite, minant sa crédibilité. Même l'ambassade des États-Unis semble lassée de tant d'inefficacité. Il n'est pas sûr encore que son soutien se poursuive avec la même intensité sous la présidence de Donald Trump.

    Après de nombreux effets d'annonces sur la « prise du palais présidentiel » au terme de mobilisations de rue, la droite rentre dans les rangs institutionnels de l'Assemblée Nationale qu'elle pourra continuer à utiliser comme un bélier politique. Pour sa part le chavisme gagne en légitimité. La droite aurait-elle sous-estimé la capacité politique de Nicolas Maduro ?

    -- Commentaire : C'est une très bonne question... que l'on peut rapprocher de la « gauche » US qui sous-estime sans doute la future capacité politique de Donald Trump. --

    https://fr.sott.net/article/29433-Nouvelle-donne-politique-au-Venezuela-et-retard-ou-absence-de-l-information-en-France

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    1. Après les campagnes merdiatiques internationales pilonnées depuis des années envers la politique propre du Venezuela pour l'anéantir et montrer qu'un peuple souverain ne peut pas gagner, voici que tout-à-coup après l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche les choses s'éclaircissent ! Cà alors !

      Fort probable que dans les jours qui viennent de nouveaux magasins vont s'ouvrir et être achalandés de marchandises locales ou importées !

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  9. Corruption - Un problème majeur pour un Européen sur trois


    My Europ
    ven., 18 nov. 2016 16:14 UTC


    Les Européens sont, dans l'ensemble, insatisfaits des niveaux de corruption dans leur pays, ainsi que des mesures mises en place pour lutter contre le fléau. Des carences qui pavent la voie aux partis « populistes ».

    Le dernier baromètre sur la perception des citoyens européens relative à la corruption, publié par l'ONG Transparency International (TI), dresse un constat sévère. Un tiers des 60 000 personnes interrogées par TI, au sein de 42 pays en Europe et en Asie centrale, pensent que la corruption est un problème majeur dans leur pays.

    C'est en Europe de l'Est que cette défiance est la plus forte. Ainsi, six Ukrainiens, Moldaves ou Kosovars sur dix sont de cet avis. Et en Espagne, pays récemment frappé par une vague de scandales, 66% des citoyens pensent que la corruption est un problème majeur. A l'autre bout du spectre, les pays d'Europe occidentale sont plus cléments : seuls 2% des Allemands, 6% des Suédois et 23% des Français pensent que la corruption est un problème majeur.

    -- Commentaire : Sont-ils plus cléments ou plus aveugles ? --

    L'action des pouvoirs publics sévèrement jugée

    Une majorité (53%) des Européens interrogés pense que les gouvernants n'en font pas assez pour lutter contre la corruption, et moins d'un sondé sur quatre s'estime satisfait des mesures engagées contre ce fléau. L'appréciation de l'action gouvernementale connaît la même ligne de fracture entre Europe de l'Est et Europe de l'Ouest, à l'exception, toujours, de l'Espagne, dont huit citoyens sur dix estiment que les mesures prises par les autorités sont suffisantes. Les Français, quant à eux, sont plus de 60% à se déclarer satisfaits.

    Enfin, la majorité des sondés établissent un lien entre richesse et corruption. « Dans les pays de l'UE, de nombreux citoyens voient comment les riches et les gouvernants détournent le système à leur avantage », selon le président de TI, José Ugaz. « Les gouvernements n'en font tout simplement pas assez pour s'attaquer à la corruption parce que les individus qui se trouvent au sommet en profitent. »

    Les recommandations de Transparency International

    Pour TI, il y a urgence à réguler le secteur du lobbying, au moyen, notamment, de registres publics des acteurs - un tel registre existe en France, à l'Assemblée nationale. L'ONG recommande également aux gouvernements d'instaurer des lois qui protègent mieux les lanceurs d'alerte et les journalistes. A défaut de quoi, TI prédit le succès croissant des populismes en Europe : « au cours des dernières années, l'Europe a connu une poussée de soutien aux mouvements populistes et nationalistes (...). Les raisons sont nombreuses et complexes, (mais) la corruption est un élément central de cette histoire »

    https://fr.sott.net/article/29432-Corruption-Un-probleme-majeur-pour-un-Europeen-sur-trois

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  10. Flagrant délit de faux à l’antenne: quand les USA usurpent les succès russes en Syrie


    16:59 18.11.2016

    Pendant que la soi-disant opposition modérée élimine des dizaines de civils à Alep, la télévision américaine diffuse des extraits vidéo des succès russes en Syrie dans la lutte antiterroriste, les faisant passer pour des réussites de l’US Air Force. Les Américains ont mis la main sur des vidéos exposant les succès de la Russie en Syrie dans la lutte contre le terrorisme, rapporte un média russe. Mais comment ?

    La méthode de ce faux est toute simple : les débrouillards de la chaîne télé PBS ont superposé à la vidéo du ministère russe de la Défense le compte-rendu de la destruction par des avions américains d'une centaine de camions transportant du pétrole syrien extrait illégalement par des terroristes. Pourtant, petit détail : une centaine de camions transportant du pétrole ont bel et bien été anéantis, mais non par les forces américaines, plutôt par des avions russes.

    Le plus curieux dans tout cela, c'est que les téléastes américaines ne se sont pas donné la peine d'effacer les inscriptions en cyrillique qui se trouvaient en marge de l'image. Mais pourquoi emprunter les succès d'autrui, quand on aurait pu se vanter des prouesses des siens ? De celles de l'opposition modérée, par exemple, soutenue par l'Occident.

    Des médias libanais ont récemment confirmé l'élimination, par les combattants de l'opposition modérée, de 27 civils lors d'une manifestation spontanée à Alep. Or, le groupement islamiste Ahrar al-Sham, aussi qualifié par l'Occident d'opposition, attaque souvent avec des mortiers des quartiers résidentiels de la ville d'Alep. Tout compte fait, pendant que la télévision américaine attend les réels succès de ses militaires en Syrie afin d'avoir l'honneur de les diffuser sur ses écrans, il est sans doute plus commode et plus rapide d'emprunter des images à la Russie. Heureusement, elles abondent…

    https://fr.sputniknews.com/international/201611181028766423-usa-russie-syrie-succes-faux/

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  11. Pauvreté en France : le constat « sans appel » du Secours Catholique


    21:46 18.11.2016


    Le bilan est sans appel, dans son 34ème rapport statistique, le Secours Catholique relève que la pauvreté gagne du terrain en France. L’association est venue en aide à près de 610 000 ménages en 2015, presque 3% de plus qu'en 2014. En France, 9 millions de personnes vivent dans la précarité. Près de 9 millions de personnes, dont 3 millions d'enfants, vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté en France. C'est l'inquiétant constat que dresse le Secours Catholique dans son dernier rapport annuel, rendu public jeudi 17 novembre.

    L'association d'utilité publique recense une augmentation de 2,7 % sur un an du nombre de personnes ayant franchi les portes de ses centres : En 2015, le Caritas France (l'autre nom du SC) serait ainsi venu en aide à 608 500 ménages, soit 1 463 000 de personnes (775 000 adultes et 688 000 enfants).

    Rappelons qu'en France le seuil de pauvreté s'établissait en 2014 à 1 008 € par mois.

    Des ménages pauvres, fragilisés, au premier rang desquels on retrouve les personnes seules (39 %) et les familles monoparentales (29 %), mais également les couples avec enfants (23%). « Nous constatons un appauvrissement croissant des familles » souligne dans le rapport Bernard Thibaud, Secrétaire général du Secours Catholique. Un rapport qui pointe « un maintien du niveau de la pauvreté et une incapacité de la société à se mobiliser pour la faire reculer ». Une impossibilité à résorber la pauvreté, nouvel échec de la politique de François Hollande ?

    Pour Ladislas Polski, Secrétaire national du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), c'est un peu plus compliqué : « La pauvreté est une conséquence, dont il faut traiter les causes ». Pour lui, une première solution serait de « faire repartir notre machine économique, pour permettre au plus grand nombre de nos concitoyens de trouver notre place dans la société, c'est-à-dire de trouver du travail ».

    En ligne de mire du MRC, Bruxelles et les contraintes budgétaires. Car au-delà de cette augmentation des cas de familles fragilisées, relevée par le Secours Catholique en France, le même constat est dressé partout en Europe.

    A l'occasion de la journée mondiale de l'enfance, Eurostat publiait un communiqué de presse alertant sur la condition des enfants dans l'Union : un enfant sur quatre (soit 25 millions) serait exposé au risque de pauvreté ou d'exclusion sociale au sein de l'Union. Pour la formation chevènementiste, si l'Europe « a son utilité », les contraintes budgétaires imposées aux États membres par la Commission ainsi que la monnaie unique ont lacéré les budgets et les économies nationales, alors même que l'Union européenne n'offre pour l'heure aucune protection contre « les ravages du libéralisme débridé », bien au contraire.

    (suite en dessous:)

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  12. Une situation d'autant plus grave pour le représentant du MRC, qu'il estime que l'Europe a « privé de marge de manœuvre en matière de politique économique » les États européens : ? « Les derniers traités européens permettent à la Commission européenne d'aller jusqu'à retoquer les budgets des nations, donc nos dirigeants ont les mains liés par une instance trop peu démocratique. Toutes les politiques économiques et d'emploi, les politiques de protection sociales, sont très influencées par la doxa européenne qui évidement est une contrainte à laquelle il faut accepter de se confronter. »

    Mais au-delà de la détresse économique, le rapport du Secours Catholique souligne un point particulièrement important.

    Le premier besoin qu'expriment les personnes franchissant les portes des agences du Secours catholique est l'écoute, un point qui n'a pas laissé indifférent Jean-Frédéric Poisson.

    Le candidat à la primaire de la droite et du centre a écrit à la présidente nationale du Secours Catholique, Véronique Fayet. Dans sa lettre ouverte, le Président du parti Chrétien-Démocrate exprime sa « grande inquiétude » face à la progression de la pauvreté en France, réaffirmant que la défense du plus faible, dans un monde « taillé à la mesure des plus forts », demeurait le cœur de son programme. Comme lors du dernier débat des primaires, Jean-Frédéric Poisson regrette le « terrible déficit de relations humaines » et entend « redonner à la France ses solidarités naturelles ». Il regrette un monde dominé « par les logiques consuméristes » et fustige le « paradigme libéral-libertaire ».

    Pour lui, il faut repenser notre système qui fait actuellement « de la personne une variable d'ajustement aux décisions économiques et financières » : « Prendre conscience que l'homme est fondamentalement lié à sa fragilité est l'unique moyen de cesser de voir les politiques de lutte contre la pauvreté comme un dispositif cloisonné, et dont l'objet est simplement de réparer les dégâts que le reste de nos politiques provoquent ». Le chef du parti chrétien démocrate rappelle d'ailleurs dans son courrier à la présidente du secours catholique les « 9 millions de personnes vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté, dont trois millions d'enfants malgré les 300 milliards d'euros de prestations sociales versées ».

    Pour lui, il faut réformer le système allocataire « illisible et inefficace », plaidant pour le revenu de base universel comme « une reconnaissance de la participation de chacun à la richesse nationale ». Richesse nationale qui fait singulièrement défaut en ce moment, mais que le MRC appelle à mieux redistribuer en faveur des plus démunis.

    https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201611181028772207-pauvrete-france-secours-catholique-bilan/

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