- ENTREE de SECOURS -



mardi 25 octobre 2016

La Russie dévoile les premières images de missiles nucléaires capables d'atteindre le sol des USA

par Tyler Durden
25 octobre 2016 22h31
Soumis par Alexander Mercouris via TheDuran.com,


La Russie dévoile des photos d'un nouveau liquide très avancé alimenté ICBM lourd capable de se soustraire à des défenses anti-missiles et des États-Unis de frapper le territoire avec 10 tonnes de charge utile nucléaire.

Le bureau d'études Makeyev - le concepteur de liquide lourd de la Russie a alimenté les missiles balistiques intercontinentaux ( "ICBM") - ie. des missiles capables d'atteindre le territoire américain depuis le territoire russe, a publié la première image de la nouvelle ICBM Sarmat lourd de la Russie qui va entrer en service prochainement, probablement en 2018.

L'image est accompagnée d'une brève déclaration qui se lit

"Conformément au décret du gouvernement russe" L'ordre de la Défense Etat pour 2010 et la période de planification 2012-2013, la Rocket Makéev Design Bureau a été chargé de commencer la conception et le développement des travaux sur le Sarmat. En Juin 2011, le Bureau et le ministère russe de la Défense a signé un contrat d'Etat pour le développement du Sarmat. Le système de prospective stratégique de missile est en cours d'élaboration afin de assurément et efficacement répondre à des objectifs de dissuasion nucléaire par les forces stratégiques de la Russie ".



Le Sarmat est le remplacement prévu de la famille R-36 de ICBM russes, qui est entré en service avec les forces armées soviétiques dans les années 1960. La famille R-36 a abouti à une série de missiles connus dans l'URSS et de la Russie en tant que R-36M, qui est entré en service dans les années 1970. Avec un poids de lancer de 8.800 kg ce sont les ICBM lourds et les plus puissantes construites jusqu'à maintenant. Voici une vidéo d'un être lancé:



Les spécifications de la Sarmat ont pas été divulgués et sont classés. Cependant, il est considéré comme un missile nettement plus petit et plus léger que la famille R-36, mais pour avoir un poids de jet plus large de jusqu'à 10.000 kg.

Les progrès réalisés dans l'industrie chimique et dans la conception des moteurs de fusée depuis les années 1960 ont permis de construire des fusées petites et plus légères ayant la même ou une plus grande capacité que les fusées lourdes conçues dans les années 1960.

SARMAT-comp

Le Sarmat a été spécialement conçu pour vaincre les systèmes balistiques de missiles anti des États-Unis, qui sont en cours de déploiement en Europe de l'Est.

Sa gamme de contre-mesures est classé et ne sait pas. Toutefois, il croit que le Sarmat est capable de manœuvres au cours de sa trajectoire de vol pour confondre les missiles, qu'il est en mesure de lancer des leurres - aussi confondre missiles intercepteurs entrants - et qu'au moins l'un des ogives étant conçu pour elle est une ogive hypersonique , qui rumeurs disent a été testé avec succès en Avril, et qui est censé être imperméable à l'interception par des missiles.

Un fait peu mentionné à propos de l'équilibre stratégique militaire entre les Etats-Unis et la Russie, est que la Russie a été mise à niveau régulièrement sa force de dissuasion stratégique avec de nouveaux missiles avancés, qui sont tout à fait différentes de celles des années 1960, qui ont constitué la base de la dissuasion stratégique soviétique.

Ceux-ci comprennent les routes de lumière mobiles ICBM Topol à combustible solide et Yars, et le très avancé solide alimenté Bulava ICBM, qui est la mer lancée à partir avancées Borei stratégiques nucléaires missiles sous-marins de la Russie. (Au dessous de)


Topol ICBM



yars ICBM


Bulava ICBM



Classe Borei Submarine stratégique nucléaire

En revanche, la dissuasion stratégique des États-Unis repose toujours sur des systèmes de missiles tels que le terrestre Minuteman III et la mer lancé Trident II, qui ont leurs origines dans les années 1960 et au début des années 1970.

Avec le missile Sarmat, qui est censé entrer en service en 2018, les Russes vont ajouter un autre système avancé moderne puissant à leur arsenal stratégique.

http://www.zerohedge.com/news/2016-10-25/russia-unveils-first-images-nuclear-missile-capable-reaching-us-soil

16 commentaires:

  1. Malgré l'armement évidemment dissuasif développé par la Russie permettant de répondre voire d'anticiper toutes attaques étrangères, les 'européens' ne se sentent pas rassurés par ce déploiement qui répond à celui des États-Unis sur le sol de l'Europe ! Car, si les USA cherche la guerre avec la Russie elle ne se fera pas sans le bouclier humain européen !! États européens bombardés (par les russes) qui répliqueront ! D'où la menace grandissante de la guerre qui rasera l'Europe de la planète !

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  2. Vérité de situation :
    quand un bon missile vaut mieux qu’un long discours…



    Le missile russe de croisière air-Surface Kh-101, unique et redoutable

    Par Andreï Akulov
    Le 19 octobre 2016


    Les événements récents en Syrie ont à nouveau mis en évidence l’utilité des missiles de croisière pour frapper des cibles en profondeur dans le territoire ennemi. Les opérations de combat font la démonstration des progrès de la technologie des missiles de croisière et des nouvelles armes.

    «Les armes russes modernes ont prouvé leur fiabilité et leur efficacité en Syrie», a déclaré le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

    «Les aéronefs de l’aviation stratégique ont utilisé, pour la première fois, des missiles air-sol Kh-10, d’une portée allant jusqu’à 4 500 kilomètres dans des conditions de combat réelles», a ajouté le ministre.

    La nouvelle arme a été testée pour la première fois en Syrie le 17 novembre 2015.

    Ce jour-là, deux bombardiers stratégiques Tu-160 ont décollé de Engels, une base aérienne près de Saratov, pour lancer 16 missiles Raduga Kh-101 contre les positions de État islamique.

    - voir clip sur site -

    Cela a été le premier combat pour le nouveau missile de croisière, ainsi que pour le Tupolev Tu-160 Blackjack comme moyen de transport. Les bombardiers stratégiques lance-missiles de croisière à longue portée russe et soviétique n’avaient jamais été utilisés auparavant dans des guerres locales. Le Tu-160 est le plus lourd des avions de combat stratégique jamais construits.

    Le missile Raduga Kh-101 a été initialement développé dans une version équipée d’une ogive militaire non nucléaire (Kh-101) et une autre avec ogive nucléaire (Kh-102). Le missile peut être équipé d’explosifs puissants, pénétrants, ou de bombes à sous-munitions. L’ogive conventionnelle emporte 400 kg d’explosifs. L’ogive nucléaire est considéré comme un dispositif de 250 kt [Pour mémoire, 15kt à Hiroshima, NdT].

    Le Kh-101 équipe les bombardiers Tu-160 (douze missiles), Tu-95MS16 (huit missiles), Tu-22M3/5 (quatre missiles) et Su-34 (deux missiles). L’arme peut être lancée par un avion à une altitude de 3 000 à 12 000 m, volant à une vitesse de l’ordre de 900 km/h. L’arme n’a pas de booster. Elle doit être lâchée pour lui donner une vitesse initiale.

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  3. La portée maximale est 5 500 km (3 418 miles), une vitesse de croisière de 700-720 km/h, une vitesse maximale 970 km/h et une autonomie de vol de 10 heures. Certaines sources disent même que la portée maximale peut aller jusqu’à 10 000 km. Sa longue portée lui permet de frapper des cibles profondes à l’intérieur du territoire de l’ennemi sans menace pour la plate-forme de lancement. Les bombardiers ne doivent pas, en général, pénétrer dans l’espace aérien ennemi. Ils peuvent lancer les missiles de croisière à distance de sécurité.

    Les nouveaux missiles offrent à la flotte de bombardiers russes une capacité de frappe de précision à longue portée qui était jusque-là de la seule compétence de l’US Air Force. Le missile de croisière air-sol (ALCM) a un poids de combat de 2 400 kg (y compris une ogive d’une longueur de 745 cm), et une vitesse de Mach 0,6 à 0,78. L’altitude de vol est de 30 à 6 000 m. La déviation maximale est de 20 mètres. La précision pour les cibles mobiles est de 10 m. La plus haute précision de 5 m. Il peut accélérer à une vitesse maximale de 2 220 km/h et monter à une altitude maximum de 15 000 m.

    Le nouveau missile de croisière russe est censé être en mesure de corriger sa trajectoire de vol. Il dispose d’une faible signature radar. En particulier, un système de correction de vol opto-électronique est utilisé à la place d’un radio-altimètre. L’arme, avec ses caractéristiques de furtivité radar, fait peser des menaces uniques, car elle peut tromper les défenses en volant à basse altitude, ce qui évite les radars, en se cachant derrière le terrain. Certains missiles de croisière plus récents sont encore moins visibles aux radars ou aux détecteurs infrarouges.

    Avec la configuration de «torpille aérienne», le missile a une faible signature radar transversale d’environ 0,01 mètres carrés. Raduga vante ses ailes en flèche et utilise des matériaux à absorption radar, des antennes conformes, et d’autres technologies de furtivité.

    Le missile utilise une carte du relief stockée dans son ordinateur de bord, ainsi qu’une recherche TV pour la phase terminale de vol. Le missile utilise une combinaison de guidage inertiel et de navigation par satellite avec le système russe GLONASS, pour tracer le réseau de nœuds prédéterminés afin d’éviter les obstacles ou les défenses aériennes. Il pourrait avoir un système de guidage terminal en imagerie infrarouge. Serrant la topographie terrestre, il peut se déplacer au plus haut niveau des arbres pour rester bien en dessous du radar ennemi. Les données géographiques préprogrammées et les capteurs embarqués aident à éviter les collisions avec des obstacles sur le terrain.

    Le Kh-101 a un profil de vol variable à des altitudes allant de 30-70 m à 6 000 m, une vitesse de croisière de 190-200 m/s et une vitesse maximale de 250-270 m/s.

    Le missile est annoncé avec une probabilité d’erreur circulaire inférieure à 6 m, (30 pieds) à la portée maximale. Au cours de sa phase terminale, le missile localise sa cible grâce à une combinaison de coordonnées et à la reconnaissance d’image à bord, comparant ce que le missile voit en face de lui à une image téléchargée de la cible. Si tout se passe comme prévu, la charge utile est alors guidée directement sur la cible pour un choc violent.

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  4. Les spécifications du Raduga en font une arme unique. Personne, pas même les États-Unis, n’a d’équivalent. Les avions américains sont actuellement sensiblement plus mal équipés : la portée opérationnelle du Kh-101 russe dépasse celle de tous les analogues américains de plus du double. La combinaison d’un bombardier stratégique et de missiles de bataille très précis avec une telle portée donne à la Russie la possibilité de frapper toute cible dans le monde avec un court préavis.

    Andreï Akulov est colonel en retraite, il vit à Moscou, il est expert sur les questions de sécurité internationale

    Traduit et édité par jj, relu par nadine pour le Saker Francophone

    http://lesakerfrancophone.fr/verite-de-situation-quand-un-bon-missile-vaut-mieux-quun-long-discours

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  5. Les Philippines s’émancipent enfin


    Par Jonathan Marshall
    Le 21 octobre 2016


    Alors que la crise dans les relations entre les États-Unis et les Philippines s’intensifie, les thermomètres de la sagesse conventionnelle à Washington sont tous en zone rouge, indiquant danger. Les décideurs américains intelligents devraient cependant voir dans cette crise une chance pour la paix régionale amorcée par les ouvertures du président des Philippines Rodrigo Duterte envers la Chine.

    L’autoritaire mais populaire Duterte, qui est peut être encore plus déséquilibré et narcissique que Donald Trump, a fait les grands titres en se comparant à Adolf Hitler, en se vantant de ses conquêtes sexuelles et en lançant des anathèmes contre le président Obama mais aussi le pape François. Il a pourtant causé encore plus de brûlures d’estomac à Washington en annonçant bruyamment sa préférence pour un réchauffement des relations entre son pays et la Chine.

    Lors de sa visite d’État en Chine, Duterte a déclaré mercredi qu’il était «temps» pour les Philippines «de dire au revoir» aux États-Unis alors que son pays entame un «nouveau chapitre» dans ses relations avec l’étranger. Cette déclaration n’a pas été faite par inadvertance. Il y a quelques semaines, il disait devant un auditoire à Manille : «Je vais rompre avec l’Amérique. Je préfère me tourner vers la Russie et la Chine.»

    Pour muscler sa rhétorique, Duterte a promis de mettre fin à des exercices militaires conjoints avec les forces armées américaines et de renvoyer chez eux les centaines de troupes américaines stationnées aux Philippines. Ses vœux contredisent totalement des accords bilatéraux conclus ce printemps, avant son entrée en fonction, pour laisser les forces américaines utiliser cinq bases militaires aux Philippines et pour commencer des patrouilles navales conjointes visant à dissuader l’expansion agressive de la Chine en mer de Chine méridionale.

    Le rejet par Duterte des liens militaires traditionnels avec les États-Unis a donné des sueurs froides aux analystes en politique étrangère conventionnels. Dans leur paradigme de guerre froide, ils voient tous les développements en Extrême-Orient comme un jeu à somme nulle, bénéficiant soit la Chine soit aux États-Unis, au détriment de l’autre puissance.

    Un coup porté au prestige

    Selon le Wall Street Journal, les actions de Duterte «ont remis en question la longue relation entre Manille et Washington, portant un coup au prestige américain et minant potentiellement les efforts états-uniens pour contrer l’influence croissante de la Chine dans la région Asie-Pacifique».

    De même, Andrew Shearer, analyste au Centre d’études stratégiques et internationales à Washington, avertit que «si la Chine réussit à éloigner les Philippines des États-Unis, ce sera une victoire majeure dans la campagne à long terme de Pékin visant les alliances états-uniennes dans la région. Cela nourrit les craintes que la bonne combinaison entre intimidation et incitation pourrait pousser d’autres partenaires à se distancer de Washington».

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  6. L’opinion anti-américaine de Duterte est due à plusieurs influences. L’une est son grief nationaliste contre la brutale guerre coloniale états-unienne contre les Philippines qui a commencé en 1899. Duterte déteste aussi les dirigeants américains (ou toute autre personne) lui faisant la morale sur les droits de l’homme, en particulier en ce qui concerne son soutien aux escadrons de la mort qui ont tué des milliers de petits criminels et d’enfants des rues. Washington a menacé de couper une partie de l’aide économique si Manille continue cette politique macabre.

    Mais Duterte joue également un jeu habile avec la Chine. Pékin s’est fortement indigné en juillet dernier, après que les Philippines avaient remporté une décision d’arbitrage international contre la Chine, accusée d’empiéter sur les lieux de pêche traditionnels philippins et leurs droits aux richesses sous-marines.

    Duterte est assez intelligent pour réaliser que, même avec le soutien militaire des États-Unis, il ne pouvait pas se permettre de contester les incursions illégales de la Chine.

    «Que pensez-vous qu’il va arriver à mon pays si je choisis d’aller vers la guerre ?, dit-il. Nous n’avons pas d’autres choix que de nous parler.»

    Au lieu d’exiger inutilement une capitulation, Duterte a donc choisi de montrer amour et respect envers la Chine. Il fait brillamment appel à la psychologie des fiers dirigeants chinois, qui sont heureux de se montrer magnanimes envers les Philippines tout en gênant les États-Unis.

    Faites la conversation, pas la guerre

    Une porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Chine a salué l’engagement de Duterte pour résoudre les conflits territoriaux «par le biais de la consultation et du dialogue» et a dit : «Ceux qui veulent vraiment la paix, la stabilité, le développement et la prospérité dans la région Asie-Pacifique» doivent chaleureusement accueillir la visite d’État de Duterte. Elle a raison.

    Duterte améliore considérablement la sécurité nationale des États-Unis en réduisant les risques de départ d’un conflit avec la Chine dans la mer de Chine méridionale. En outre, en réduisant l’alliance militaire États-Unis–Philippines, il réduit le risque que les forces américaines soient entrainées dans la bataille si les Philippines avaient à subir des escarmouches de la part des militaires chinois.

    Les actions de Duterte devraient inciter les Américains à se poser des questions fondamentales sur le but des alliances militaires américaines dans la région. Est-ce que notre alliance avec les Philippines sert principalement à protéger la sécurité des États-Unis, ou à protéger généreusement un ami vulnérable face à l’agression chinoise ?

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  7. L’ancien argument n’est pas convaincant : les Philippines étaient un avant poste stratégique pendant la Seconde Guerre mondiale, mais sont devenues totalement inutiles aujourd’hui pour la défense de la patrie américaine, qui ne fait face à aucune menace militaire à court terme en dehors d’une guerre nucléaire.

    Les États-Unis n’ont pas non plus besoin des Philippines pour aider à protéger les voies maritimes commerciales. La Chine, avec sa grande dépendance à l’égard du commerce international et du transport maritime, a toutes les raisons de respecter et de défendre la liberté de circulation maritime. L’expansion de la Chine dans la mer de Chine méridionale vise à contrer la puissance militaire des États-Unis et à accéder aux ressources sous-marines plutôt qu’à bloquer la navigation commerciale.

    Le deuxième argument s’écroule aussi si les Philippines deviennent amis avec la Chine. Si notre objectif est de protéger notre ancienne colonie contre l’agression, nous devrions applaudir le réchauffement de ses relations avec Pékin.

    Encercler la Chine

    Un argument restant pour l’alliance militaire est – comme la Chine le craint – de contenir Pékin en l’encerclant avec des bases américaines. La sagesse conventionnelle, qui se reflète dans un rapport de 2015 édité par le Council on Foreign Relations, présente la Chine comme «le concurrent le plus important des États-Unis pour les décennies à venir» et recommande de «renforcer de façon concertée les capacités des alliés et des amis des États-Unis à la périphérie de la Chine et d’améliorer la capacité des forces militaires américaines à projeter efficacement leurs forces dans la région Asie-Pacifique».

    Mais une Chine fière, nationaliste et toujours plus riche ne supportera pas beaucoup plus longtemps l’humiliation d’être considérée comme un pays de seconde classe dans sa propre région. La politique américaine d’endiguement, consacrée sinon formellement reconnue par l’administration Obama avec le fameux «pivot vers l’Asie» garantit l’hostilité chinoise et la menace croissante d’un conflit avec les États-Unis.

    Une politique plus intelligente serait de renverser ce paradigme en accueillant les ouvertures de Duterte envers la Chine et en encourageant les autres pays limitrophes de la mer de Chine méridionale à engager des pourparlers bilatéraux ou multilatéraux avec Pékin.

    En 1900, au paroxysme de la brutale campagne de contre-insurrection états-unienne contre les rebelles philippins, l’anti-impérialiste Mark Twain a dit qu’au lieu d’essayer de conquérir les populations locales, cela devrait «être notre plaisir et notre devoir de rendre ces gens libres, et de les laissez régler leurs propres questions internes à leur manière». C’est toujours une bonne règle, partout, et particulièrement pour les Philippines contemporaines.

    Jonathan Marshall

    Article original publié dans Consortiumnews

    Traduit par Wayan, relu par Catherine pour le Saker Francophone.

    http://lesakerfrancophone.fr/les-philippines-semancipent-enfin

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  8. Soldats américains à l’étranger

    48 828 Japon
    37 704 Allemagne
    27 558 Corée du Sud
    11 697 Italie
    9 800 Afghanistan
    5 647 Guam
    1 196 Belgique

    https://fr.express.live/2016/10/21/infographie-soldats-americains-etranger/

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  9. Jeu de mots mortel des Américains en Irak : les «dommages collatéraux» contre «combattants ennemis»


    26 oct. 2016


    Les médias occidentaux ne donneront jamais le véritable bilan humain des frappes de Daquq, en Irak, où un cortège funéraire a été bombardé, préférant parler de «dommages collatéraux», explique le journaliste Steve Topple.

    En Irak, une frappe aérienne attribuée à la coalition emmenée par les Etats-Unis a touché un cortège funérairee dans un sanctuaire de la ville de Daquq tuant plus d'une douzaine de civils le 22 octobre.

    Cette attaque a eu lieu au moment où les forces irakiennes soutenues par l'Amérique menaient une grande opération anti-Daesh dans la ville de Mossoul et ses alentours. L’opération est largement couverte par la plupart des médias, contrairement à l'attaque des funérailles qui a fait 15 morts parmi les civils, dont beaucoup de femmes et d’enfants, et 50 blessés.

    Le ministère russe de la Défense a déclaré que le cortège avait probablement été pris pour un rassemblement de terroristes par les forces de la coalition. Il a également ajouté que, selon ses données, il n'y avait pas de combattants de Daesh dans la région. La Russie a qualifié cet incident de crime de guerre.

    Dans nos médias occidentaux, ils ne vont pas donner le bilan réel en vies humaines de ce qui se passe ici

    RT: Comment expliquez-vous le fait que cet incident, qui a tué des civils en Irak soit largement ignoré par les médias occidentaux ?

    Steve Topple (S. T.) : La situation est très subtile et compliquée. Bien sûr, dans nos médias occidentaux, ils ne vont pas donner le bilan réel en vies humaines de ce qui se passe ici. A Kirkouk seulement, d’après ce qu’on dit, Daesh a tué 80 civils, et puis il y a cet incident avec l’implication américaine de vendredi [le 21 octobre]. Ceci ne fait pas partie des choses qu'ils veulent rapporter. Cependant, ils sont très heureux de dire ce qu'il se passe en Syrie. Ici [en Irak], la chose a été plus ou moins étouffée, parce qu'ils essaient de tirer le positif de la campagne, le fait qu'ils repoussent Daesh. Cependant, bien souvent ce n'est pas le cas.

    Ils sont très rapides à dénoncer les Russes quand ils commettent des atrocités similaires, cependant, ce qui est commis par Etats-Unis sera ignoré

    Lire aussi
    Daquq, Irak, octobre 2016 Irak : la frappe de la coalition contre un cortège funéraire est «un crime de guerre»

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  10. RT : Le ministère russe de la Défense qualifie les frappes aériennes contre le cortège funéraire en Irak de «crime de guerre». A quel type d’enquête vous attendez-vous ?

    S. T. : Les Etats-Unis ont une longue histoire de ce genre de choses. Il suffit de se souvenir de Kandahar en 2008, de l’attaque aérienne infâme contre le mariage où au moins 37 femmes et enfants ont été tués. Cela a été mis au placard, comme toujours. Ils sont très rapides à dénoncer les Russes quand ils commettent des atrocités similaires, cependant, ce qui est commis par Etats-Unis sera ignoré ou ils diront que c’étaient des «dommages collatéraux». La situation dans son ensemble, au cours des derniers jours, semble être un peu désordonné en Irak. De toute évidence, il y a une opération à Mossoul qui a pour but de repousser Daesh. Cela a été très bien couvert par les médias. Et puis, ce qui semble se produire maintenant, c’est que Daesh a attaqué Kirkuk, en surprenant visiblement les forces de la coalition, car celles-ci ne s'y attendaient pas. Quatre-vingt civils y ont été tués. Peut-être que les Etats-Unis vont trouver comme excuse le fait que le bombardement des funérailles s’est produit à environ 30 kilomètres de Kirkuk, alors que [la coalition] essayait de cibler Daesh. Mais il n'y a pas sunnites, ni de [combattants de] Daesh dans cette région. Donc, il sera très difficile d’expliquer [cet incident].

    Les Etats-Unis ont fait plus de dix attaques de drones contre des mariages depuis 2001, et il semble inconcevable qu'ils continuent à le faire

    RT: Comment est-il possible que les pleureuses dans un cortège funèbre aient été prises pour des terroristes ? Le renseignement de Washington, est-il si dramatiquement mal informé ?

    S. T. : Tout à fait, cette question nécessite une réponse, et une réponse très rapide. Il est difficile de concevoir comment cela a pu se produire, mais les Etats-Unis ont [...] fait plus de dix attaques de drones contre des mariages depuis 2001, et il semble inconcevable qu'ils continuent à le faire. Mais quand on regarde [ce qui s’est passé avec] les hôpitaux des Médecins Sans Frontières au Moyen-Orient l'année dernière, quand 63 des personnes ont été bombardés par les deux – peut-être par les forces Russes, mais aussi américaines. Alors que l'ONG transmet ses coordonnées aux parties combattantes lorsqu'elle arrive est positionnée dans une zone de conflit.

    Bien sûr, ce qu'ils ne mentionnent pas non plus dans le cas de l'assaut sur Mossoul, c'est que les estimations suggèrent que jusqu'à 100 000 civils pourraient fuir la ville et aller en Syrie et en Turquie, ce qui va tout simplement aggraver les choses en Syrie qui connaît déjà le chaos, mettre plus de pression sur la Turquie et [empirer] leur situation humanitaire.

    Lire aussi : Quand Washington veut un cessez-le-feu, ce ne peut pas être bon pour la paix

    https://francais.rt.com/opinions/28088-jeu-mortel-americains

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  11. Nations unies : une «guerre de propagande» anti-russe est-elle en cours ?


    26 oct. 2016


    Plus de 80 organisations humanitaires ont signé une pétition réclamant d'exclure la Russie du Conseil des droits de l'homme de l'ONU pour ses actes en Syrie. Le diplomate britannique Peter Ford estime qu'il s'agit d'un acte orchestré de «propagande».

    Peter Ford est un ancien diplomate et ambassadeur britannique à Bahreïn entre 1999 et 2003 et en Syrie entre 2003 et 2006. Depuis 2006, il est représentant de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA) dans le monde arabe.

    RT : Cet appel de la part des ONG vous surprend-il ?

    Peter Ford (P. F.) : Il est vraiment dommage que les ONG – dont certaines sont des organisations respectables et bien intentionnées – se soient permis de devenir des pions dans cette guerre de propagande. On dirait que leur initiative a été orchestrée. Elle survient à un moment où le cessez-le-feu qui a duré trois jours a été interrompu uniquement à cause de violations venues d’Alep-Est, du côté des rebelles. L’appel aurait été plus convaincant, si [ces ONG] avaient affiché plus d’intérêt pour les souffrances des gens à Alep-Ouest […] Les doubles-standards sont ici frappants. Et cela arrive au moment, où à Mossoul [en Irak], les Occidentaux et leur alliés sont engagés dans une opération très similaire à ce qui se produit à Alep. Et à cet égard, les porte-paroles occidentaux se bornent à dire qu'ils considèrent que les souffrances civiles sont une composante inévitable de leur opération. Mais quand on parle d’Alep, la Russie et le gouvernement syrien sont l'objet de vives critiques.

    Lire aussi
    Daquq, Irak, octobre 2016 Irak : la frappe de la coalition contre un cortège funéraire est «un crime de guerre»

    C’est un autre exemple de doubles standards

    RT :Est-il possible que la Russie soit poussée hors du Conseil des droits de l’homme ?

    P. F. : Je pense que c’est très peu probable. Si le Conseil des droits de l’homme compte des pays comme l’Arabie saoudite, la Chine et l’Egypte, la Russie n’a pas grand-chose à craindre.

    RT : Cela pourrait-il être une tentative d’empêcher la Russie d'utiliser son droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU ?

    P. F. : Je pense que c’est plutôt le fait du hasard que le vote intervienne au moment où cette question de représentation au Conseil des droits de l’homme est soulevée, mais cela ressemble en partie à une campagne orchestrée.

    RT : L’Arabie saoudite siège au Conseil des droits de l’homme de l'ONU - en dépit des violations des droits de l'homme et des frappes aériennes meurtrières contre des civils au Yémen. Pourquoi ces groupes, ces ONG, ne demandent-ils pas son retrait ?

    P. F. : C’est un autre exemple de doubles standards. J’ai évoqué le cas de Mossoul et des doubles-standards. Quand il y a un ou deux mois, une agence de l'organisation des Nations unies a écrit un rapport critiquant les opérations saoudiennes au Yémen, ce rapport a été interdit par le secrétaire général qui a reconnu l’avoir fait afin de ne pas être privé des donations saoudiennes.

    Lire aussi : Quand Washington veut un cessez-le-feu, ce ne peut pas être bon pour la paix

    https://francais.rt.com/opinions/28087-nations-unies-propagande

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  12. The Economist et Daesh : une alliance sacrilège ?


    26 oct. 2016


    Un média britannique prisé des cadres intermédiaires se met, paraît-il, à défendre la cause de Daesh, pour satisfaire ses intérêts et renverser les autorités syriennes. Le journaliste Bryan MacDonald décrypte les arguments du magazine.

    Bryan MacDonald est journaliste. Il a travaillé à Dublin durant de nombreuses années, pour le compte de Ireland on Sunday et The Evening Herald. Il écrit également des critiques de pièces de théâtre dans les colonnes du Daily Mail. Il se consacre à présent principalement aux sujets liés à la Russie.

    Lorsque j’étais étudiant, The Economist était le magazine de choix pour les adolescents débatteurs au collège. De nos jours, on a l'impression qu'il est écrit par des adolescents débatteurs de collège.

    Apparemment, The Economist a un nouveau plan pour le moyen-orient. Selon sa position un peu étrange, il ne veut pas que les forces irakiennes mettent Daesh en déroute dans la reconquête de Mossoul qui est en cours. C'est dû au fait que les exécuteurs – et les coupeurs de têtes enthousiastes – pourraient servir à atteindre un autre but de l'agenda du journal : conquérir la Syrie et destituer le «méchant» Bachar el-Assad de son poste à Damas.

    C'est ça, maintenant vous le savez. L'hebdomadaire britannique auxquels les gens qui ne peuvent se forger une opinion recourent, a conclu une alliance honteuse avec Daesh. Partout, les fontaines à eau vont devenir l'endroit où les cadres intermédiaires pourront exposer cette thèse lors de leur journée de travail. Si vous avez la malchance d’être à proximité, vous les entendrez dire que «la stratégie plus sage pour la reprise de Mossoul est de laisser à l'Etat islamique [sic] une porte de sortie, vers l’est en direction de la Syrie». Parce que c’est ce que The Economist leur a dit de croire.

    Cours de géographie

    Le problème est que The Economist décrète des conneries. Pour deux raisons. D'abord, si Daesh dispose d'«une sortie vers l’est de la Syrie», cela ne les amènera pas en Syrie. Au lieu de cela, ils iront en Iran, via Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Etant donné que les Kurdes sont des durs à cuire et parfaitement capables de défendre leurs positions, c'est justement là que les fanatiques de Daesh ne se risqueraient pas, à moins de vouloir trouver un chemin plus rapide vers la vie éternelle et toutes ces vierges qui leur sont promises.

    En mentionnant la Syrie, les médias sociaux du Economist ont certainement voulu dire le chemin vers l'ouest, parce que dans cette direction, Daesh peut leur permettre de réaliser le rêve anglo-américain de changer le régime à Damas. Et d'ici quelques années, lorsqu'on verra sans surprises que la nouvelle équipe n'est composée que de psychopates de Daesh, les deux pays pourront se réengager à lutter contre la «terreur» et à faire tourner les roues de l'industrie lucrative de l'armement. Après tout, c’est bon pour l'économie, n’est-ce pas ?

    (suite en dessous:)

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  13. Cours de tactique

    En ce qui concerne les tentatives du journal de convaincre ses lecteurs que laisser une porte sortie à Daesh est «la stratégie la plus sage», et bien, c'est du n'importe quoi. Le meilleur plan militaire est d’encercler Mossoul et de prendre la ville par la force. Cela a toujours été la meilleure stratégie militaire. Nous le savons, parce que c'est écrit dans tous les manuels de stratégie militaire.

    Ainsi, soit le débatteur adolescent qui dirige le compte Twitter de The Economist en sait plus que Carl von Clausewitz, Sun Tzu et d'autres de cette trempe, soit le but réel du journal est de renverser Bachar el-Assad. Même si cela veut dire épargner Daesh. Quel scénario vous paraît le plus plausible ? Je parie que c'est le dernier.

    Lire aussi : Provoquer une guerre nucléaire via les médias

    https://francais.rt.com/opinions/28090-economist-daesh-alliance

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    Réponses

    1. La presse écrite (comme radiodiffusée ou télédiffusée) n'a JAMAIS été la représentante du peuple mais de seulement un nano-groupuscules de mercenaires.

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  14. Un nouveau pays africain annonce son retrait de la CPI


    26 oct. 2016, 08:22 - Avec AFP


    La Gambie va se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé son ministre de l'Information Sheriff Bojang, après des décisions similaires de deux autres pays africains, le Burundi et l'Afrique du Sud.

    «A partir de ce jour, mardi 24 octobre, nous ne sommes plus membres de la CPI et avons entamé le processus prescrit par le statut fondateur pour nous en retirer», a annoncé Sheriff Bojang dans une déclaration à la télévision nationale reprise sur les réseaux sociaux et diffusée sur YouTube.

    Lire aussi
    Le siège de la CPI à La Haye aux Pays-Bas L'Union africaine adopte une proposition pour un retrait des pays africains de la CPI

    Le ministre a accusé la CPI de «persécution envers les Africains, en particulier leurs dirigeants», alors que selon lui «au moins 30 pays occidentaux ont commis des crimes de guerre» depuis la création de cette juridiction sans être inquiétés.

    Cette décision constitue un revers personnel pour le procureur de la CPI, Fatou Bensouda, de nationalité gambienne, qui a été ministre de la Justice du président Yahya Jammeh.

    Lire aussi : «Coup fatal pour la CPI» : l'Afrique du Sud quitte la juridiction de l'instance internationale

    La Gambie a tenté en vain de convaincre la CPI de poursuivre les pays de l'Union européenne pour la mort de nombreux migrants africains en Méditerranée, a noté Sheriff Bojang, précisant que son pays avait menacé de prendre des mesures s'il n'était pas entendu.

    Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le président de l'Assemblée des Etats parties au traité fondateur de la CPI, le ministre sénégalais de la Justice Sidiki Kaba, ont appelé les pays qui critiquent le fonctionnement de cette juridiction à ne pas s'en retirer, mais à résoudre leurs différends par le dialogue avec les autres membres.

    Lire aussi : La Cour pénale internationale ouvre une enquête préliminaire sur la situation au Gabon

    La Gambie, petit Etat anglophone d'Afrique de l'Ouest de quelque deux millions d'habitants, enclavé dans le territoire du Sénégal hormis sa façade atlantique, est dirigée depuis 1994 par Yahya Jammeh.

    Parvenu au pouvoir par un coup d'Etat sans effusion de sang, il a été élu en 1996, puis constamment réélu depuis. Il briguera un cinquième mandat en décembre.

    Son régime est accusé par des ONG et par le département d'Etat américain d'enlèvements, ainsi que de harcèlement de la presse et des défenseurs des droits humains. Des critiques que Yahya Jammeh rejette systématiquement.

    https://francais.rt.com/international/28076-afrique-gambie-depart-cour-penale-internationale-cpi

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  15. Renseignement US : aucun pays étranger ne serait derrière la vaste cyberattaque aux Etats-Unis


    26 oct. 2016, 07:38 - Avec AFP


    La cyberattaque qui a paralysé le 21 octobre de nombreux sites internet aux Etats-Unis n'a visiblement pas été perpétrée par un pays étranger mais par un groupe «non étatique», a annoncé le directeur du renseignement américain James Clapper.

    «La cyberattaque n'a visiblement pas été perpétrée par un pays étranger mais par un groupe non étatique. L'enquête est toujours en cours. Il faut rassembler beaucoup de données. Mais il semble que c'est le cas», a fait savoir , interrogé par Charlie Rose présentateur de télévision pour les réseaux américains PBS et CBS qui animait à New York une conférence du centre de recherche Council on Foreign Relations (CFR).

    Alors que Charlie Rose lui a demandé à deux reprises si l'attaque du 21 octobre sur internet était le fait d'un acteur non étatique, James Clapper a répondu : «Oui, je ne voudrais pas conclure de manière définitive là-dessus. [Mais] c'est une première estimation.»

    «Les Etats cybersquatteurs que sont certainement la Russie et la Chine [...] ont peut-être des intentions plus bénignes», a-t-il poursuivi.

    Le 21 octobre, la cyberattaque menée en plusieurs vagues avait sérieusement perturbé le fonctionnement d'internet aux Etats-Unis, privant des millions de personnes d'accès à notamment Twitter, Spotify, Amazon ou eBay et soulevant les vives inquiétudes des autorités.

    La liste des sites dont l'accès a été perturbé inclut également Reddit, Airbnb, Netflix et plusieurs médias importants (CNN, New York Times, Boston Globe, Financial Times, The Guardian).

    Selon la société Dyn, qui redirige les flux internet vers les hébergeurs et traduit des noms de sites en adresse IP, aucun de ces sites n'était été directement visé par les pirates.

    https://francais.rt.com/international/28075-renseignement-us-groupe-non-etatique-serait-derriere-attaque-nombreux-sites-internet

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