- ENTREE de SECOURS -



lundi 3 octobre 2016

Fils de pute …

C’est le Président philippin Rodrigo Duterte qui l’a affirmé, en parlant de Barack Obama, et il a bien raison, et en tagalog ça donne : «  anak ng isang asong babae « … (il est évident que les jours de Rodrigo Duterte sont désormais comptés, il va se faire promptement dézinguer par la CIA).

En huit années de mandat d’Obama, les USA n’ont eu de cesse de continuer à semer le crime, la guerre, la déstabilisation politique, la mise en place de régimes politiques vendus à l’agenda du Département d’Etat et la désolation partout dans le monde. Les USA sont engagés militairement dans 14 pays et ont des représentations militaires dans 116 autres pays y compris leurs alliés traditionnels dont l’OTAN. Les USA, par le biais d’ONGs – qui n’ont d’ONGs que le nom – et avec l’entremise de la CIA, font la pluie et le beau temps dans tous ces pays et sous prétexte que certains d’entre eux ne sont pas « démocratiques » ces organisations dirigées et financées par l’Administration de Washington organisent des coups d’Etat, souvent de ridicules bouffonneries, pour faire en sorte que des marionnettes à la solde du Département d’Etat obéissent servilement aux ordres venus de la Maison Blanche.

Les assassinats quotidiens avec des drones télécommandés depuis le Montana ou le Nebraska sont des actes de guerre et souvent des crimes contre l’humanité car ils ne font pas partie des conflits déclarés. Les conventions internationales qui ont condamné l’utilisation d’armes chimiques ou de mines anti-personnelles n’ont jamais statué sur l’usage de drones et pour cause, les Américains s’opposeraient à toute interdiction de ces armes de destruction massive et anonyme.

En huit ans de mandat, le « fils de pute » a repris les sales besognes de son prédécesseur en retirant les troupes américaines d’Irak pour les remplacer par des fanatiques avides de dollars, armés par les USA pour continuer à déstabiliser la situation du pays et mettre la main sur son pétrole.

En Libye, avec la complicité de la France et de son dirigeant, le pâle esclave fantoche d’Obama à la tête de l’Etat français – je veux parler de Sarkozy, un autre « fils de pute » -, le Président Mouamar Khadafi a été proprement assassiné et son pays livré aux hordes de ces mêmes fanatiques également financés avec des dollars fraichement imprimés et des armes sortant des usines américaines. La Libye était un pays stable et prospère sous le régime de Khadafi qui avait réussi à calmer et contrôler les tensions tribales séculaires tout en assurant une assurance maladie universelle aux Libyens, une éducation d’une grande qualité pour la jeunesse et une prospérité économique exemplaire en Afrique. Aujourd’hui ce pays est un champ de ruines sans foi ni loi où des factions rivales se disputent les revenus du pétrole alors que la population, celle qui n’a pas encore osé émigrer sur de frêles embarcations vers l’Europe, meurt de faim.

En Syrie, c’est bien pire …

Quand Obama a déclaré qu’Assad, médecin ophtalmologue de son état, ayant par ailleurs suivi une éducation militaire en France, polyglotte, libéral et conciliant avec les minorités religieuses, a été déclaré dictateur sanguinaire par la Maison-blanche on sait ce qui est arrivé à ce pays. La CIA a armé des bandits, eux aussi sans foi ni loi, pour abattre le nouvel ennemi de l’Amérique car il avait osé émettre l’hypothèse d’un gazoduc et d’un pipe-line traversant la Syrie (avec l’appui de la Russie, ça faisait vraiment désordre) pour acheminer le pétrole et le gaz au bord de la Méditerranée. Un projet hautement déplaisant pour les Américains qui s’étaient maqué dans une alliance contre nature avec les Emirs et autres rois d’opérette du Golfe Persique qui voulaient plutôt que les tuyaux passent pas la Turquie. Il est intéressant de remarquer que ces tyrans rétrogrades qui coupent les mains des voleurs et lapident les femmes adultères n’ont pas l’air de contredire les idéaux démocratiques des Américains … À méditer.

Assad, l’un des rares chefs d’Etat démocratiquement élu dans la région et formé à la culture occidentale, devint un obstacle pour les visées hégémoniques des USA. Il devint donc un ennemi à abattre pour le « fils de pute ».

Aujourd’hui la Syrie est un champ de ruines, comme la Libye, et les médias occidentaux, à commencer par Le Monde et les chaines de télévision en France ou le Guardian en Grande-Bretagne et c’est exactement la même situation dans tous les pays occidentaux, accusent Assad de massacrer son peuple à Alep – pour ne citer que cet exemple, repris par cet autre « fils de pute » détestable qu’est Bernard-Henry Levy – alors que l’armée régulière syrienne n’agit que pour débarrasser son pays d’une bande de voyous apatrides financés par la CIA et soutenus par l’armée américaine et l’Arabie Saoudite, allié et partenaire commercial indéfectible, mais contre nature, de Washington.

Tous les coups tordus sont bons pour faire croire que Bachar El-Assad, vénéré par son peuple, toutes confessions religieuses confondues, est l’ennemi de son peuple et un tyran sanguinaire. Il y a eu l’affaire des gaz de combats, entièrement montée de toute pièce par la CIA, puis le bombardement d’un peloton de l’armée syrienne et récemment celui d’un convoi humanitaire. Tout ça ressemble au vol MH17, encore un coup fomenté par la CIA, organisé par les USA pour discréditer Vladimir Poutine, ami de la Syrie et donc un autre tyran à abattre !

En Ukraine le « fils de pute » a organisé la « révolution de Maiden » avec l’aide d’ONGs américaines, les mêmes qui ont sévi à Hong-Kong ces dernières années pour titiller le pouvoir central de Pékin, et encore une fois avec l’aide en sous-main de la CIA pour virer le Président ukrainien soit-disant pro-russe, pourtant démocratiquement élu, et le remplacer par la pire des crapules fascistes que les Américains aient pu dénicher derrière les meules de blé des plaines ukrainiennes. Aujourd’hui ce pays est coupé en deux, son économie a sombré dans des abimes inimaginables, le tissu industriel du Donbass est détruit et pour ce « fils de pute » c’est une réussite stratégique car c’est de la faute des Russes …

Vous en voulez encore ?

Parlons donc de l’Amérique latine … un vrai roman noir. L’Amérique latine a toujours été considérée par Washington comme son « pré carré » et le Département d’Etat appuyé par la CIA n’a eu de cesse d’y imposer son agenda hégémonique.

L’Argentine était devenue un pays ennemi puisqu’à sa tête il y avait un président progressiste en la personne de Cristina Kirchner. Celle-ci n’était pas en odeur de sainteté à la Maison-Blanche et des coups très foireux, cette fois économiques, ont abouti à sa chute. Elle fut remplacé en 2015 par un pantin (un de plus) du nom de Mauricio Macri.

Au Brésil, la « putification » du pays par les USA a atteint des sommets inégalés avec en toile de fond la firme Petrobras, un géant pétrolier que lorgnent les majors américaines, quelle occasion unique ! Il a suffi de quelques sombres manoeuvres en coulisse organisées par la CIA pour que Dilma Rousseff soit destituée et qu’un autre pantin du nom de Michel Temer soit installé à la tête du pays conformément à l’agenda du Département d’Etat américain. Personne ne saura jamais quelle a été réellement l’ampleur du scandale Petrobras et qui a été effectivement impliqué dans ce dernier car les informations dont on dispose sont largement biaisées par les sbires de la CIA pour qui le mensonge est une règle professionnelle …

Au Vénézuela, le blocus économique organisé par les Américains pour mettre à genoux le pays sous prétexte qu’il est gouverné par des crypto-communistes a fait que ce pays est maintenant l’ombre de lui-même. La population souffre de malnutrition. Il n’y a plus de médicaments ni de denrées de première nécessité. Les hôpitaux ferment car il n’y a plus de fournitures médicales comme des cathéters ou des seringues et les malades n’ont plus d’autre choix que de mourir en espérant des jours meilleurs pour leurs survivants.

Les médias du monde entier contrôlés par les sbires de la Maison-Blanche accusent Maduro de mauvaise gestion. En réalité, et à l’évidence, la situation du Vénézuela est le résultat d’agissements en sous-main des USA pour asphyxier économiquement et financièrement le pays jusqu’à ce que le peuple se rebiffe et vire le « tyran » communiste à la tête du pays avec naturellement un petit coup de main de la CIA au passage.

La question que tout un chacun peut et est en droit de se poser car la situation mondiale devient franchement alarmante : Que veulent réellement les Américains ? Une guerre nucléaire, l’asservissement total de la planète à leur profit et à eux seuls ? Ça va être difficile car il faudra que la Maison-Blanche, le lobby militaro-industriel et Wall-Street finissent par admettre que la Chine, la Russie et l’Inde refuseront de se plier aux exigences de l’impérialisme américain, c’est évident !

À la décharge d’Obama, il n’a fait que poursuivre l’agenda mis en place par Bush père et fils et repris par Clinton, probablement le président américain qui a battu tous les records dans le registre de la corruption, un autre « fils de pute ». On ne peut qu’espérer l’élection de l’atypique Donald Trump qui a clairement déclaré que toutes ces ingérences des Américains hors de leur sol ça commençait à bien faire. Il reste donc une inconnue de taille : Trump peut se faire flinguer comme le fut JFK par les lobbys industriels et financiers américains qui fonctionnent la main dans la main avec la CIA. Et avec Hitlery Clinton, tout aussi corrompue que son époux, tout pourrait empirer … Bienvenue dans un monde complètement américanisé avec ses hamburgers, son épidémie d’obèses, sa NSA, ses mensonges et ses chaines de télévision de merde !

Le Général De Gaulle, le seul homme politique français respectable de l’après-guerre, visionnaire incroyable, avait quitté l’OTAN et viré les GIs hors du sol de l’Hexagone. Il prônait une Europe de l’Atlantique à l’Oural et il avait bien raison. L’Europe sans la Russie – à l’époque l’Union Soviétique – ne pouvait pas avoir d’avenir et elle n’en a toujours pas car les Américains ont tout fait pour éviter ce rapprochement qui va à l’encontre de leurs intérêts. Il faut se rendre à l’évidence : aucun pays européen pris isolément ne survivra à l’hégémonie impérialiste américaine et si l’Europe n’établit pas quelques restrictions politiques et commerciales à l’encontre des USA elle sera condamnée à subir la loi hégémonique de Washington, les négociations TTIP en sont un exemple flagrant.

En ce qui concerne cette soumission sans conditions aux diktats américains l’exemple des Pays-Bas est caricatural. La commission d’enquête sur le vol MH17 oblige ce pays, sur ordre de la Maison-Blanche, à persister dans le mensonge éhonté, un état de fait qui affaiblit toute crédibilité au sujet de ce pays, le vassal européen le plus méprisable des USA, mais on peut en dire de même de l’Allemagne, de la France ou encore de la Grande-Bretagne. Tous ces pays ont vendu leur âme aux USA !

Si on voulait enfoncer le clou on pourrait aussi mentionner le Kosovo, ce fut une prouesse dans le genre du mensonge et de la désinformation. On peut dire que les Américains se firent la main dans ce conflit en testant l’aptitudes des pays européens à prendre part à leurs exactions. Comme un seul homme ils tombèrent dans le piège que leur tendait la CIA et l’armée américaine. Tous les pays européens devraient avoir honte : l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas, la France, la Belgique, la Grande-Bretagne et bien d’autres, une honte totale ! Mais il ne faut plus en parler, ça fait mauvais genre et ça me dégoute. Franchement j’ai honte de la France devenue la « fille de pute » de Washington …

Les pays européens doivent s’unir et se rapprocher de la Russie, c’est un mouvement naturel, continental et conforme à la configuration naturelle des lieux, car après tout l’Europe et l’Asie forment un seul continent et les intérêts mutuels sont immenses. La Russie n’est pas le monstre que dépeignent les médias américains repris servilement par les journaux européens à des fins idéologiques. Sans un rapprochement Europe-Russie et indépendamment de l’agenda du Département d’Etat américain, il n’y a pas d’avenir pour l’Union européenne …

Sources : diverses dont en particulier PCR.

Note : Je revendique jalousement mon droit à la liberté d’expression !

https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/10/03/fils-de-pute/

31 commentaires:

  1. Le Pentagone aurait payé 540 millions de dollars pour créer de toutes pièces des vidéos d’Al-Qaïda


    2 oct. 2016, 21:27


    Selon les révélations du Bureau of Investigative Journalism, lors de la guerre en Irak, Washington aurait coopéré avec une agence britannique de relations publiques pour que ses employés diabolisent l'image d’Al-Qaïda.

    Le lanceur d’alerte Martin Wells, rédacteur vidéo à la société de relations publiques britannique Bell Pottinger, a raconté au Bureau of Investigative Journalism que le Pentagone avait payé 540 millions de dollars à la société pour laquelle il travaillait pour une mission peu ordinaire : d’après l'employé, l'entreprise était en charge de créer des supports de communication à propos d'Al-Qaida.

    D’après les révélations de Martin Wells, la coopération entre les Etats-Unis et Bell Pottinger ont commencé quelques années avant l’intervention américaine en Irak. En 2004, la société britannique a commencé à «promouvoir les élections démocratiques» en Irak.

    Jusqu’à 2011, les employés de Bell Pottinger qui avaient pris part à ce «projet» travaillaient sur trois types de contenus : des messages publicitaires anti-Al-Qaïda, des reportages télévisés ressemblant à des productions de télévision arabe puis revendues à des chaînes d'information et enfin de fausses vidéos de propagande d'Al-Qaïda. D’après ses estimations, au moins 300 employés y ont pris part.

    Une fois créées, ces fausses vidéos de propagande d'Al-Qaïda étaient diffusées via des CD piégés abandonnés par les forces américaines lors de perquisitions. Ces disques étaient ainsi suivis à la trace, en particulier lorsqu'ils étaient retrouvés à l'étranger, «car cela offrait une piste».

    Selon Martin Wells, en Irak, les employés de Bell Pottinger travaillaient aux côtés des militaires et agents de renseignement américains sur la base de Camp Victory, située à Bagdad. Ils rendaient compte des résultats de leurs activités au Pentagone, à la CIA et au Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis.

    Le Pentagone a confirmé avoir travaillé avec Bell Pottinger dans le cadre d'opérations informationnelles et psychologiques américaines en Irak, affirmant que les vidéos réalisées par la société britannique étaient toutes «véridiques».

    https://francais.rt.com/international/27122-pentagone-aurait-paye-540-millions-dollars-creer-toutes-pieces-videos-al-qaida

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  2. Référendum hongrois: triomphe du «non», mais vote invalidé


    07:36 03.10.2016


    Le premier ministre hongrois Viktor Orban a connu dimanche un revers électoral avec son référendum contre le plan de l'Union européenne sur l'accueil des réfugiés, qui, malgré le plébiscite du «non», est invalidé faute de participation suffisante.

    Hongrie: le premier ministre compare l'immigration à un poison

    La quasi-totalité des Hongrois qui ont voté dimanche lors du référendum sur l'immigration voulu par le premier ministre Viktor Orban ont dit non à la politique européenne de quotas de migrants par pays, mais le taux de participation a été trop faible pour que le scrutin soit valide. Le premier ministre de droite a néanmoins déclaré que le résultat du référendum était « remarquable » et que les responsables de l'Union européenne devaient en tenir compte. Il a souligné que le nombre de Hongrois ayant rejeté les quotas de migrants était supérieur à celui des citoyens de ce pays ayant voté pour l'adhésion à l'Union européenne lors du référendum sur le sujet en 2003.

    Environ 3 249 000 personnes ont rejeté les quotas de migrants alors que 3 056 000 électeurs avaient dit oui en 2003 à l'entrée dans l'Union européenne qui s'est faite l'année suivante. « Treize ans après le vote par référendum des Hongrois à une large majorité pour rejoindre l'Union européenne, les Hongrois ont fait à nouveau entendre leur voix aujourd'hui sur une question européenne », a déclaré Viktor Orban lors d'une conférence de presse.

    - voir photo d'un cochon sur site -
    En Hongrie, une initiative controversée pour détourner les réfugiés musulmans

    « Nous sommes parvenus à un résultat remarquable, parce que nous avons dépassé le résultat du référendum d'accession », a déclaré celui qui est aussi président du Fidesz, le parti au pouvoir. Selon le site internet de l'Office électoral national, 98,3% des votants ont rejeté les quotas sur la base du dépouillement de 99,97% des bulletins de vote. Mais 40% des quelque 8,26 millions de personnes inscrites sur les listes électorales seulement ont déposé un bulletin non nul dans l'urne, soit moins que les 50% nécessaires pour que la consultation soit valide.

    Les résultats définitifs seront publiés la semaine prochaine. Avec d'autres ex-pays communistes d'Europe de l'Est, rappelle l'AFP, la Hongrie s'oppose à la politique de l'UE qui demande à tous les pays membres d'accepter une partie des centaines de milliers de personnes qui sont arrivées dans l'UE l'an dernier pour y demander l'asile.

    https://fr.sputniknews.com/international/201610031028018172-hongrie-migrants-vote-invalide/

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    1. Remarquez l'initiative de faire des barrières en cochons n'est pas là pour empêcher des étrangers d'entrer en Hongrie mais seulement ceux d'une catégorie dangereuse réputée terroriste.

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  3. Orbán échoue avec référendum sur quota de réfugiés


    Hongrie référendum controversé sur la répartition des réfugiés dans l'UE est invalide. Le vote seulement 40 % ont pris part au lieu de la nécessaire 50 % de l'électorat.


    10/02/2016 19h25


    Recul du Premier ministre Viktor Orbán: Les Hongrois ont voté lors d'un référendum sur la politique européenne des réfugiés le dimanche. 8,3 millions d'électeurs doivent décider si le pays participe ou non à la réaffectation des réfugiés dans les États membres de l'UE. Mais dans le vote que 39,9 % ont pris part au lieu de la nécessaire 50 % de l'électorat, a déclaré l'autorité électorale hongroise. Pour que le référendum est invalide.

    Lancé le référendum avait le gouvernement de droite de Orbán. Après des mois de campagne avec des nuances xénophobes était - indépendamment de la validité - été comptés depuis le début avec un n ° clair. Après avoir compté presque tous les votes selon les chiffres officiels pris en charge 98,3 %, le gouvernement - et voté contre les quotas de réfugiés.

    Orbán lui-même avait annoncé son intention de poursuivre quel que soit le résultat du vote sur le parcours. Il a appelé le résultat après avoir compté «exceptionnel». "13 ans après une grande majorité des Hongrois ont voté pour se joindre à l'Union européenne, les Hongrois ont réitéré aujourd'hui sur une question européenne", a déclaré Orbán. Il a appelé les décideurs de l'UE pour tenir compte de celui-ci.

    Même avant le vote Orbán a déclaré que le gouvernement serait également agir lorsque le référendum était invalide. En particulier, il envisageait de se lever de manière plus décisive contre les quotas de l'UE sur tous les organes à Bruxelles.

    Attaque sur les «élites» de l'UE

    Orbán avait ces derniers mois comme un adversaire vocal de la politique d'asile de la chancelière Angela Merkel (CDU) et la Commission européenne a mis en place. Il a forgé des alliances avec Merkel adversaire Horst Seehofer (CSU) et avec les autres pays du Groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie), qui opposent les quotas de l'UE pour la répartition des demandeurs d'asile à défendre.

    Les représentants des principaux organes de l'UE ont donné des conférences Orbán comme des «élites» à partir de laquelle aurait aliéné les électeurs dans les pays européens. Commission européenne Jean-Claude Juncker et le président du Parlement de l'UE Martin Schulz a réprimandé comme «nihilistes». En Hongrie, il a eu la peur des immigrants musulmans qui remuent.

    http://www.spiegel.de/politik/ausland/ungarn-referendum-ueber-fluechtlingsquoten-ungueltig-a-1114943.html

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  4. Les grands principes politiques dès la maternelle


    SCI-TECH 18:16 02.10.2016


    Les enfants aspirent à l’égalité et à la fraternité dès l’âge de cinq ans. La hiérarchie constitue un élément clé du monde des adultes que les enfants ne cessent d'explorer. Qui est le chef, l'individu dominant ou le subordonné. Et dès que les juniors apprennent les règles de fonctionnement hiérarchique de la société, ils plongent dans l'univers de la politique, affirment les chercheurs du Centre national de la recherche scientifique (CNRS, France). L'égalité et l'inégalité sont dues à la distribution de ressources, comme l'argent, les partenaires sexuels ou encore le succès mondain.

    Selon une expérience du CNRS, le sens de l'échelle sociale chez les enfants se forme quand ils ont entre trois et huit ans. Le test se présente sous forme d'une pièce de théâtre de marionnettes. Elle est jouée devant les petits spectateurs qui disposent de morceaux de chocolat, qu'ils peuvent donner à leurs personnages préférés. Côté acteurs, il y a d'abord le grand chef qui impose sa volonté aux autres. Les enfants de trois à quatre ans lui ont accordé leur chocolat, tandis que leurs aînés ont tout donné aux personnages subordonnés se trouvant sous son joug.

    La deuxième expérience reproduisait une scène du conte Robin des Bois avec trois personnages principaux. Le premier était le plus riche et haut placé avec trois pièces, de même que son vassal direct, tandis que le dernier personnage ne disposait que d'une seule pièce. La tâche était de prendre une pièce aux deux plus riches en faveur du pauvre. Bilan, les plus petits prenaient une pièce au vassal alors que les plus âgés ont opté pour retirer une pièce au personnage le plus haut dans la hiérarchie.

    La télévision diminue la créativité des enfants

    En conclusion, les enfants du niveau de la maternelle sont plus aptes à construire des liens sociaux en ligne verticale vers le haut. Au contraire, les enfants de l'école primaire ne se contentent pas de cette simplicité sociale, car ils ont commencé à communiquer au niveau horizontal également, avec leurs amis, leurs nouvelles connaissances. Dans la plupart des cas, les enfants sont guidés par le sens de l'équité, dont les principes peuvent être violés en proportion du volume d'une éventuelle récompense.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201610021028015968-politique-enfants-hierarchie-maternelle-societe/

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    1. Il y a seulement 40 ans, la télévision comme les éditeurs de livres pour enfants ne diffusaient pas de violence, de scènes de crimes (voir D.A. et B.D.), tandis que depuis c'est du crime, du sang, de la haine, de la violence 10 000 fois par jours à la télé comme rapportées sur les BD ou les DA !!

      De plus, les enfants sont confrontés à la promiscuité étrangère qui refuse de s'intégrer et d'accepter les mœurs du pays d'accueil !

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  5. Le tireur de Houston à l'uniforme nazi était membre d'une fraternité juive


    Z. S.
    HBK
    sam., 01 oct. 2016 14:32 UTCCarte


    Le 26 septembre dernier, Houston est le théâtre d'une nouvelle fusillade devenue banale aujourd'hui aux Etats-Unis. Un homme vêtu d'un uniforme nazi tire sur plusieurs automobilistes roulant aux abords d'un centre commercial dans le quartier très fréquenté de West University Place aux alentours de 6h30 du matin.

    Muni de deux armes et de 2500 balles réelles, il vise sur tous ceux qui ont le malheur de croiser son chemin ce lundi matin, il va blesser neuf personnes dont une grièvement avant de se faire abattre par la police. Pourtant l'homme n'est ni un terroriste au sens ordinaire du terme, ni même l'un de ces nombreux citoyens laissés sur le carreau par les gouvernements successifs américains. L'assaillant est un avocat de Houston et c'est en porsche qu'il est venu commettre son méfait.

    Le FBI dévoile l'identité du tireur, il s'agit de Nathan DeSai 46 ans, il ne serait lié à aucun groupe radical, voilà pour la version officielle.

    Pourtant, à aucun moment il n'est fait mention de la religion du forcené contrairement aux Arabes toujours décris comme étant des "musulmans". Et pour cause, car l'homme était membre d'une fraternité juive Sigma Alpha Mu de l'université de Houston qu'il quittera à la fin de ses études.

    Bien que certaines chaînes locales ont dévoilé l'information, les grandes chaînes nationales et internationales se sont bien gardées de publier ce "détail embarrassant" tout comme de considérer qu'il s'agissait d'un attentat terroriste qui reste un privilège exclusivement dédié aux musulmans.

    Le mobile de Nathan DeSai reste assez flou mais il aurait agi, selon ses proches, suite à la fermeture de son cabinet juridique au terme de douze années de dur labeur.

    Dans son appartement plusieurs objets néo-nazis sont retrouvés ainsi que d'autres uniformes militaires.

    Commentaire : En quelques dizaines d'années les loups ont su se déguiser en agneaux.

    https://fr.sott.net/article/29069-Le-tireur-de-Houston-a-l-uniforme-nazi-etait-membre-d-une-fraternite-juive

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    1. Rappel important que le mot 'nazi' est le diminutif italien de nazional socialiste (c'est-à-dire contre l'extrême-droite et non comme faisant partie de l'opposition !).

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  6. Orwell 2016 : la censure à l’ère des réseaux sociaux


    3 oct. 2016


    L'accès à internet et aux technologies ne sont pas vraiment synonymes de libertés, estime l'analyste politique Catherine Shakdam en décryptant les dangers de la censure sur les réseaux sociaux.

    Catherine Shakdam est une analyste politique, écrivain et commentatrice pour le moyen-orient, qui accorde une attention particulière aux mouvements radicaux au Yémen. Directrice des programmes à l’Institut Shafaqna des études du moyen-orient, elle est aussi cofondatrice de Veritas Consulting.

    Si George Orwell nous regarde de là-haut, il doit être impressionné. Il paraît que ce qu'il a écrit dans son roman 1984, son avertissement face au contrôle du gouvernement et à obscurantisme intellectuel, serait en train de devenir réalité à notre insu.

    Où nos médias nous ont-ils conduits ?

    Notre besoin d’être «connecté» nous a rendus largement dépendant des technologies de l’information

    A mesure que notre monde est devenu de plus en plus dépendant des médias, nous nous sommes exposés à la morsure de la censure, au contrôle et à la déesse en constante évolution qui répond au nom de «social trends» (tendances sociales).

    Autrement dit, notre besoin d’être «connecté» nous a rendus largement dépendant des technologies de l’information.

    Notre complexe des médias modernes

    Les médias sociaux, la presse écrite et les chaînes de télévision sont plus que jamais impliqués dans un cycle politique, au service non des gens, mais de leurs propriétaires, et par extension des intérêts que chacun d’entre eux représente.

    Aussi honnête que nous puissions considérer notre industrie des médias, on ne peut nier que sa nature capitaliste implique un degré de manipulation – ou pour être plus diplomatique, de «cadrage».

    Avec les réseaux sociaux, cette réalité est encore plus prononcée. Je ne dis pas que tous ces réseaux sont intrinsèquement mauvais, mais seulement que les pouvoirs qu’ils possèdent pourraient être mal utilisées ou que quelqu'un pourrait en abuser.

    Lire aussi
    «Les médias dominants ont peur de RT car de plus en plus de gens se tournent vers son bon sens»

    Qu'a dit Malcom X à ce propos ? «Les médias sont l’entité la plus puissante sur terre. Ils ont le pouvoir de rendre les innocents coupables et les coupables innocents. C’est ça le pouvoir. Ils contrôlent les opinions des masses.»

    (suite en dessous:)

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  7. Les réseaux sociaux sont des entités privées, non gouvernementales, et à ce titre, ils suivent des règles tout à fait différentes du gouvernement

    OK, nous vivons à l’ère de la propagande ? Qu'y a-t-il encore de nouveau ? Ce n'est pas du problème de la propagande que je veux parler. A la place, je voudrais considérer les relations que nous entretenons avec les réseaux sociaux et les entreprises qui les possèdent et les contrôlent.

    Nous vivons avec l'idée que les réseaux sociaux doivent s’incliner devant notre liberté d’expression et notre droit à donner notre avis, qu'ils doivent les respecter. Cependant, les réseaux sociaux sont des entités privées, non gouvernementales, et à ce titre, ils suivent des règles tout à fait différentes. Leur nature d’entreprise signifie qu’ils ont droit à leurs propres règles et règlements.

    Prenez, par exemple, Facebook. Ce n'est aucunement un secret que cette locomotive des réseaux sociaux a été plusieurs fois accusée de manipulation, d’espionnage et de censure.

    En mai 2016, Alex Hern écrivait pour The Guardian : «Facebook censure internet tous les jours, déforme votre vision du monde autour de vous pour tirer des profits corporatifs pour son entreprise, et change radicalement le paysage médiatique d’une manière potentiellement apocalyptique.»

    Electronic Intifada a indiqué ce mois-ci que de célèbres éditeurs palestinien avaient vu leurs comptes Facebook bloqués dans le cadre d'un «marché» entre Tel Aviv et Mark Zuckerberg pour la lutte contre le terrorisme. Le rapport lit : «Les éditeurs des deux services en ligne palestiniens les plus lus ont vu leurs comptes Facebook désactivés. Les administrateurs des pages Facebook de Qods, qui a plus de cinq millions de «J'aime»et de Shehab News Agency en ayant plus de six, ont constaté ne plus avoir accès à leurs comptes.»

    L'éminent journaliste d’investigation Glenn Greenwald a réagi de la manière suivante : «Beaucoup de ceux qui prétendent croire en la liberté d’expression ne s’en soucient pas, parce que ce sont les Palestiniens, mais il s’agit d’une énorme menace.»

    Alors que Facebook s'est finalement excusé, en expliquant le blocage par une sorte de bug, beaucoup d'«utilisateurs» ont vu dans cette action une tentative d'apaiser l'opinion publique et peut-être les actionnaires.

    Presque toutes les plateformes de réseaux sociaux ont été accusés d’actes répréhensibles

    «Les pages ont été supprimées par erreur et restaurées dès que nous avons pu comprendre ce qui s'était passé», a expliqué à Electronic Intifada le porte-parole de Facebook.

    Facebook n’est pas seul dans cette bataille menée pour la liberté d’expression.

    (suite en dessous:)

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  8. Presque toutes les plateformes de réseaux sociaux ont été accusés d’actes répréhensibles : censure, profilage social, espionnage, monétisation d'informations - vous les connaissez tous.

    Twitter a également traversé des périodes turbulentes lorsque son ancien PDG a admis avoir filtré les outrages envers le président des Etats-Unis Barack Obama. Si la «protection» pourrait paraître innocente, ses implications sont inquiétantes.

    Où les réseaux sociaux ont-ils encore joué ? Qu'ont-ils encore fait avec nos données et notre besoin d’interagir avec le cyberespace ? Souvenez-vous de l'affaire du partage des données Facebook avec WhatsApp ? Eh bien, ce mois-ci, l'Allemagne a riposté en statuant que la confidentialité n’était pas - encore - une autre marchandise à vendre.

    Et puis il y a bien sûr une vendetta personnelle ! Le 9 septembre, comme RT l'a remarqué : «Facebook a supprimé le post écrit par le Premier ministre norvégien Erna Solberg qui critiquait le réseau social pour avoir censuré la photo emblématique de la guerre du Vietnam "Napalm Girl"».

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    Depuis quelques mois énormément de personnes ont eu le déplaisir d’être giflé par les «politiques» de Facebook. Je suis l'une de ces personnes. Mon crime ? Ne pas être moi ! Aussi ridicule que cela puisse être, j'ai dû prouver que j'étais bien moi, et on m'a autorisé à reprendre mes activités sur mon compte.

    Si la répression pure et simple n'attise pas vos sentiments, que diriez-vous du bon vieux espionnage et profilage socio-politique ?

    Le blocage n'a duré que quelques heures - des heures très frustrantes, je peux le dire. D’autres ont cependant été moins chanceux. Cet été seulement, Marwa Osman, commentateur pour RT, une de mes plus proches amies, a été privée de son compte pour avoir osé exprimer ses opinions politiques.

    Si la répression pure et simple n'attise pas vos sentiments, alors que diriez-vous du bon vieux espionnage et profilage socio-politique ?

    En août 2015, Politico a pu publié au sujet de Google, notre aimbable géant des réseaux sociaux : «Selon les recherches que j'ai dirigées ces dernières années, Google Inc. a amassé beaucoup plus de pouvoir pour contrôler les élections — en effet, pour contrôler un large éventail d’opinions et de croyances, que n'importe quelle entreprise dans l'histoire.»

    Voyez donc : les technologies et l'accès à ces dernières ne sont pas synonymes de libertés.

    Lire aussi : Provoquer une guerre nucléaire via les médias

    https://francais.rt.com/opinions/27138-orwell-censure-medias-sociaux

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  9. Courrier International : les « OGM de Monsanto » et le « téléphone arabe »


    3 Octobre 2016
    par Seppi


    Comment, en traversant l'Atlantique, sur fond de crise des prix agricoles et de rachat de Monsanto par Bayer, des « doutes sur la révolution des OGM » sont devenus des OGM – forcément « de Monsanto » – qui « ne font plus recette ».

    Petit rappel : le jeu du téléphone arabe, ou du téléphone sans fil, consiste à faire circuler rapidement de bouche à oreille à travers une file de joueurs, une phrase inventée par le premier d'entre eux puis récitée à voix haute par le dernier.

    Le Wall Street Journal écrit... le Courrier International interprète...

    Dans le cas qui nous intéresse, ce ne fut pas un jeu et cela fut pratiqué à deux :

    Un journaliste du Wall Street Journal a produit un long article sur le projet de fusion entre Bayer et Monsanto, le 14 septembre 2016, sous le titre : « Behind the Monsanto Deal, Doubts About the GMO Revolution » (derrière le Monsanto deal, des doutes sur la révolution des OGM). Il est derrière un péage, mais vous pourrez peut-être le lire ici.

    Un journaliste francophone publie de larges extraits sous son propre titre – « Les OGM de Monsanto ne font plus recette » (c'est aussi derrière un péage) et avec ses propres enjolivures.

    À ce stade, on remarque déjà la différence d'approche : le journaliste états-unien évoque les OGM en général... le français tape sur Monsanto... Le premier évoque des doutes, le deuxième une certitude.

    Quand les temps sont durs pour l'agriculture...

    L'histoire est en fait simple : les prix agricoles se sont effondrés. Il y a des agriculteurs qui sont à la recherche d'économies dans leur itinéraire de production. Le journaliste états-unien a trouvé un agriculteur qui a délivré le bon message :

    « "Le prix que nous payons actuellement pour les semences biotechnologiques ne nous permet pas d'en capturer les bénéfices », déclare Joe Logan, un agriculteur de l’Ohio.[...] Au printemps prochain, dit-il, il prévoit de semer beaucoup de ses maïs et sojas avec des semences non biotechnologiques pour faire des économies. »

    Et il brode sur le thème :

    « Les agriculteurs réexaminent l'utilisation des semences biotech car il devient plus difficile de justifier leur prix élevé dans un contexte de revenus misérables tirés de l'économie agricole actuelle. »

    Comme tout bon journaliste qui fait dans l'équilibre rédactionnel, il a aussi trouvé un agriculteur qui continuera à utiliser des OGM compte tenu des avantages qu'ils lui procurent du point de vue de l'itinéraire technique : réduction du travail du sol et des traitements, « ce qui lui a permis d'économiser plusieurs dizaines de milliers de dollars en carburant et en main-d'œuvre », protection des sols contre l'érosion.

    (suite en dessous:)

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  10. L'agriculture... des décisions qui peuvent être complexes

    Sur le plan de la gestion de l'activité agricole, il n'y a là rien que du normal : le compte n'est pas bon sur le plan économique ? On change. Idem pour l'itinéraire technique, par exemple si on est confronté à des mauvaises herbes devenues résistantes au glyphosate, ou si la pression parasitaire de la pyrale du maïs a considérablement baissé du fait de l'emploi généralisé des variétés Bt (mais gare au retour de bâton...). Dans un cas comme dans l'autre, mais pour des raisons inverses, on peut décider d'utiliser des variétés non transgéniques.

    Le journaliste états-unien développe donc son propos : il se sèmera moins de maïs et de soja transgéniques et des sociétés semencières comme Beck's Hybrids et Stine Seed ont anticipé le mouvement en produisant davantage de semences non transgéniques.

    Les chausse-trapes du journalisme approximatif

    On n'échappe toutefois pas aux chausse-trapes :

    « Si les varités transgéniques représentent encore environ 86 % des ventes de semences de maïs Beck's, le volume de semences conventionnelles vendues par l'entreprise a augmenté de 17 % par rapport à 2014. »

    Les 86 %, c'est la fraction du total des ventes. Les 17 %, c'est par rapport à la seule fraction conventionnelle (14 % du total en 2016). En gros, le conventionnel a repris 2,4 % de parts de marché à l'aune des ventes de Beck's (qui ne sont probablement pas représentatives du marché global).

    Conclusion : on est très loin du « Les OGM de Monsanto ne font plus recette » du Courrier international et de son chapô :

    « ...nombre de cultivateurs n’ont plus les moyens d’acheter des semences génétiquement modifiées. »

    Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent l'avenir...

    L'un a écrit – et l'autre a copié, dans ce cas, le téléphone arabe a fidèlement reproduit le propos :

    « La vague de fusions en cours dans le secteur de l’agrochimie accompagne une mutation de l’agriculture américaine : la suprématie des semences génétiquement modifiées est menacée. »

    C'est pour le moins une inférence très osée :

    « Le ministère de l’Agriculture américain [US Department of Agriculture, USDA] estime que les variétés transgéniques représentent cette année 94 % des surfaces cultivées en soja et 92 % de celles cultivées en maïs. »

    Cela ne dit certes rien sur l'année prochaine et les années suivantes, mais à près de 100 % des soles de soja et de maïs, les variétés GM ne sont pas prêtes d'être détrônées. Une « suprématie […] menacée » ? Il y a de la marge...

    ...et quand on ignore des données importantes

    (suite en dessous:)

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  11. L'analyse de M. Jacob Bunge – essentiellement fondée sur les différentiels de prix entre les denrées et les semences et entre GM et non GM et sur des faits et déclarations anecdotiques – pêche aussi par une incroyable myopie.

    Les premiers brevets commencent à expirer et de nouveaux acteurs proposant des variétés GM (avec des traits de la première génération, tombés dans le domaine public) sont susceptibles de prendre pied sur le marché avec des semences moins chères (voir aussi ici).

    L'expiration des brevets signifie aussi, aux États-Unis d'Amérique, que les agriculteurs pourront produire leurs propres semences de soja GM (toujours des anciennes générations).

    Pour l'agriculteur, enfin, l'équation doit aussi tenir compte de la génétique des variétés qu'il cultive. En toute hypothèse, la meilleure génétique se trouvera dans les variétés GM de dernière génération, et ce pendant encore longtemps. En d'autres termes, il pourra ne pas vouloir un trait GM mais quand même choisir une variété GM, plus coûteuse à l'achat de semences, pour sa génétique. Mais il est vrai que les prix bas des grains incitent aussi à extensifier... Mais extensifier, cela peut aussi vouloir dire ne pas lésiner sur la semence et la génétique, mais épargner sur d'autres intrants...

    Les agriculteurs sont placés devant une équation difficile. Les chiffres fournis par Mme Jennie Schmidt et ses commentaires sont une bien meilleure base pour juger de la situation et de son évolution que des déclarations de deux ou trois agriculteurs.

    L'agriculture, c'est compliqué pour les journalistes... même pour un journaliste agricole du Wall Street Journal... même quand on s'appelle Jacob Bunge.

    Quant au Courrier International, le journaliste-traducteur-adaptateur a fait parler ses opinions.

    http://seppi.over-blog.com/2016/10/courrier-international-les-ogm-de-monsanto-et-le-telephone-arabe.html

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    1. Ce qui auraient voulu tenter de se mettre aux 'semences anciennes' en sont pour leur compte !

      Même si l'Allemagne affiche 'fièrement' ses '8050 kg/ha (2014), les Emirats Arabe Unis 16 461, le Koweit 21 845 !

      http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/AG.YLD.CREL.KG

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  12. Si l’on veut mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici 2030, il faut remédier aux inégalités


    02 octobre 2016


    La poursuite des avancées pour aider les populations les plus pauvres passe plus que jamais par la réduction des inégalités

    WASHINGTON, 2 octobre 2016 – Une nouvelle étude de la Banque mondiale sur la pauvreté et la prospérité partagée indique que l’extrême pauvreté continue de refluer dans le monde malgré une économie mondiale léthargique, tout en soulignant que, au vu des prévisions de croissance, la réduction des fortes inégalités risque bien d’être la clé de la réalisation de l’objectif visant à mettre fin à l’extrême pauvreté dans le monde à l’horizon 2030.

    Selon le premier rapport d’une nouvelle collection annuelle intitulée Pauvreté et prospérité partagée (a) et destinée à rendre compte aussi fidèlement que possible des toutes dernières estimations et tendances de ces indicateurs dans le monde, pratiquement 800 millions d’individus vivaient avec moins de 1,90 dollar par jour en 2013, soit environ 100 millions de personnes de moins qu’en 2012. Ces avancées sur le front de l’extrême pauvreté s’expliquaient surtout par les performances de l’Asie de l’Est-Pacifique, notamment la Chine et l’Indonésie, ainsi que de l’Inde. Désormais, la moitié des individus extrêmement pauvres vivent en Afrique subsaharienne et un tiers en Asie du Sud.

    Dans 60 des 83 pays couverts par ce nouveau rapport pour suivre l’évolution de la prospérité partagée, le revenu moyen des 40 % les plus pauvres de la population a augmenté entre 2008 et 2013, malgré la crise financière. Un résultat significatif puisque ces pays représentent 67 % de la population mondiale.

    « S’il est remarquable que des pays aient continué de réduire la pauvreté et d’accroître le partage de la prospérité dans un contexte économique mondial pourtant défavorable, le nombre de personnes privées d’un revenu décent reste néanmoins bien trop important, souligne Jim Yong Kim, le président du Groupe de la Banque mondiale. À moins de parvenir à relancer la croissance mondiale et à réduire les inégalités, nous risquons de rater l’objectif que la Banque mondiale s’est fixé : mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici 2030. Le message est clair : nous n’y parviendrons qu’en faisant en sorte que la croissance profite aux plus pauvres. Et, pour cela, il faut absolument s’atteler aux fortes inégalités, surtout dans les pays qui concentrent un grand nombre de pauvres. »

    Agir contre les inégalités

    Contrairement à une idée répandue, les inégalités dans le monde sont en recul constant depuis 1990 et, bien souvent, les inégalités au sein de la population d’un même pays refluent depuis 2008 : pour un pays où les inégalités se sont aggravées, deux ont progressé dans les mêmes proportions sur cette période. Le niveau d’inégalités reste cependant trop élevé, avec une concentration préoccupante des richesses dans les quintiles supérieurs de revenu.

    Soulignant que « l’heure n’est pas à l’autosatisfaction », le rapport constate que dans 34 des 84 pays analysés, les écarts se sont creusés, avec une hausse plus rapide des revenus des 60 % les plus riches que pour les 40 % les plus pauvres. Dans 23 pays, ceux qui se situent dans les deux quintiles inférieurs ont en fait vu leur revenu reculer sur la période, en termes relatifs (par rapport aux personnes plus aisées) comme en valeur absolue.

    (suite en dessous:)

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  13. Les chercheurs de la Banque mondiale se sont plus particulièrement penchés sur un groupe de pays qui ont réussi à faire reculer sensiblement les inégalités depuis quelques années (dont le Brésil, le Cambodge, le Mali, le Pérou et la Tanzanie). À partir d’un riche corpus de données probantes, ils ont identifié six stratégies à l’efficacité avérée : toutes ont entraîné une hausse des revenus des pauvres ainsi qu’une amélioration de leur accès aux services essentiels et de leurs perspectives de développement à long terme, sans entraver pour autant la croissance. Ces politiques sont d’autant plus efficaces qu’elles sont couplées à une croissance solide, une gestion macroéconomique saine et des marchés du travail efficaces et créateurs d’emplois, qui offrent des opportunités aux pauvres.

    Développement de la petite enfance et nutrition : il s’agit d’aider les enfants au cours des 1 000 premiers jours de leur vie, puisque des carences nutritionnelles et un sous-développement cognitif pendant cette période peuvent provoquer des retards d’apprentissage et une moins bonne réussite scolaire plus tard.

    Couverture médicale universelle : une couverture médicale pour permettre à ceux qui en sont exclus d’accéder en temps voulu à des soins abordables réduit les inégalités et améliore les capacités d’apprentissage, de travail et d’épanouissement des individus.

    Accès universel à une éducation de qualité : maintenant que les efforts visant à améliorer la scolarisation dans le monde ont porté leurs fruits, il s’agit de s’assurer que chaque enfant bénéficie dorénavant partout d’une éducation de qualité. L’éducation pour tous doit mettre l’accent sur les apprentissages, les connaissances et l’acquisition de compétences comme sur la qualité de l’enseignement.

    Transferts monétaires aux familles démunies : ces programmes fournissent aux ménages pauvres un revenu de base qui permet aux enfants d’être scolarisés durablement et aux mères d’accéder à une prise en charge médicale essentielle. Ils peuvent également les aider à acheter des semences, des engrais ou du bétail et à surmonter des chocs dévastateurs, comme les sécheresses, les inondations, les pandémies, les crises économiques... Il a été établi que ces programmes réduisent fortement la pauvreté et ouvrent des perspectives, pour les parents comme pour les enfants.

    Infrastructures rurales, en particulier les routes et l’électrification : quand elles existent, les routes dans les zones rurales réduisent les frais de transport, relient les agriculteurs aux marchés qui peuvent y écouler leurs produits, facilitent les déplacements des travailleurs et améliorent l’accès aux écoles et aux dispensaires. Au Guatemala et en Afrique du Sud par exemple, l’électrification rurale a permis de développer l’emploi des femmes. Grâce à l’électricité, les petites entreprises familiales gagnent en viabilité et productivité, deux facteurs critiques dans les communautés rurales pauvres.

    Fiscalité progressive : des impôts équitables et progressifs permettent de financer les politiques et les programmes publics requis pour équilibrer la donne et transférer des ressources aux plus pauvres, sachant que des régimes fiscaux peuvent être conçus pour réduire les inégalités tout en limitant au maximum les coûts d’efficacité.

    (suite en dessous:)

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  14. « Certaines de ces mesures peuvent avoir un impact rapide sur les inégalités de revenu. D’autres porteront leurs fruits plus graduellement. Aucune n’est une recette miracle, rappelle Jim Yong Kim. Mais toutes reposent sur des données probantes et la plupart sont à la portée financière et technique des différents pays. Une même stratégie n’aura certes pas les mêmes effets partout, mais les six politiques que nous avons identifiées ont systématiquement obtenu des résultats positifs, indépendamment du contexte national. »

    Pour consulter le rapport, rendez-vous sur : http://www.worldbank.org/PSP (a)

    http://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2016/10/02/tackling-inequality-vital-to-end-extreme-poverty-by-2030

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  15. Des travailleurs exploités risquent leur vie pour les batteries de vos smartphones


    Les géants de la tech ont bien avancé dans leur démarche pour mettre un terme à leur dépendance aux "minéraux de la guerre" (tungstène, étain, tantale et l'or), qui sont récoltés dans les mines contrôlées par les seigneurs de guerre congolais, où les employés sont souvent retenus prisonniers.

    Malheureusement, les mines des régions où l'on produit un autre métal important, le cobalt, ne s'en sortent pas aussi bien.

    Le cobalt est un minéral utilisé dans les batteries au lithium, qui alimentent beaucoup de choses, des smartphones aux voitures électriques.

    Dans une grande enquête, Todd Frankel et Michael Robinson Chavez du Washington Post révèlent les conditions de travail abjectes des travailleurs dans ces mines.

    C'est surtout le cas pour ceux qui sont appelés les "mineurs artisanaux". Il ne sont pas employés directement par une entreprise mais ils gagnent leur vie en sautant dans des trous, souvent pieds nus et sans équipement de sécurité, et creusent aussi à mains nues. Il y a souvent des morts et des blessés. Il arrive que les mineurs soient des enfants.

    Une fois que le cobalt est extrait, il est lavé dans la rivière. Ce processus peut contaminer l'eau et causer des anomalies congénitales et d'autres problèmes de santé.

    Une bonne journée de travail pour un mineur lui rapporte, selon le Washington Post (WP), entre 2 et 3 dollars.

    Apple à la rescousse ?

    Bien que ces mineurs n'entrent pas dans la catégorie "esclavage", ils ne peuvent échapper à leur travail à cause de leur pauvreté. Bien que le Congo soit riche en minéraux considérés comme les plus importants par l'industrie de la tech, les habitants de la région ne profitent pas de cette abondance.

    De nombreuses firmes ont conscience des conditions d'exploitation minière au Congo, mais leur degré d'investissement en terme d'inspections et d'améliorations de ces conditions varie.

    Paula Pyers, une cadre d'Apple en charge des responsabilités sociales, a dit au WP que la firme était prête à travailler avec son principal fournisseur, Huayou Cobalt, pour améliorer les conditions de travail et travailler sur les enjeux sous-jacents de pauvreté.

    D'autres entreprises ont eu l'air moins enthousiastes à l'idée de s'impliquer. Selon une consultante qui travaille sur ces questions, Lara Smith de l'entreprise Core Consultants basée à Johannesburg, interrogée par le WP, les firmes appliquent souvent la technique du "ne regardons pas pour ne pas voir".

    "Ces entreprises ne peuvent pas dire qu'elles sont dans l'ignorance", a dit Smith, "Parce que si elle voulaient comprendre, elles le pourraient."

    Plus de technologie pourrait aider

    Ce n'est pas le seul minéral concerné, ni la seule région où il y a des conditions d'exploitation de mines horribles comme ça.

    (suite en dessous:)

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  16. Mais la situation n'est pas complètement désespérée. Aujourd'hui, une branche de l'industrie de la tech est en train d'inventer de nouvelles technologies qui permettraient d'aider à résoudre le problème du travail forcé, partout dans le monde.

    "Amnesty International a identifié au moins 34 catégories dans lesquelles il y a des risques d'avoir du travail forcé", a dit le PDG de Ariba, Alexander Atzberger, à Business Insider US.

    Ariba est une spécialisée dans le service de e-commerce. Elle utilise une base de donnée sur le travail forcé créée par une startup appelée Made in a Gree World.

    Ce genre d'efforts aide des entreprises et consommateurs à savoir ce qu'ils achètent — des batteries aux mobiliers de salles de conférences — et si cela contient des matériaux qui pourraient être extraits de mines qui exploitent leurs travailleurs.

    Si un problème est suspecté, Ariba souhaite "donner le pouvoir au peuple", soit que les consommateurs insistent auprès de leurs fournisseurs pour qu'ils fassent des audits sur les conditions de travail de leurs employés, a dit Atzberger.

    Ils espèrent que les entreprises, tout autour du monde, feront partie de la solution, non pas seulement du problème.

    Version originale : Julie Bort / Business Insider

    http://www.businessinsider.fr/des-travailleurs-exploites-risquent-leur-vie-pour-les-batteries-de-vos-smartphones/

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    1. Là encore, comme pour le prix du pétrole (en Irak au bon temps du président Saddam Hussein), le prix du carburant à la pompe à Bagdad était de 0,5 centime de franc le litre soit 200 litres pour 1 franc français (0,65 euro), et... rappelez-vous, avant 1990, à combien payiez vous le litre d'essence chez vous ?

      Cela pour dire que, même si demain le prix des appareils électronique était doublé le prix payé aux travailleurs de force au Congo demeurerait le même ! (voir les dictatures en pays arabes).

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  17. Base de drones au Niger : un «hub majeur» assurant l’emprise américaine sur l'Afrique ?


    3 oct. 2016


    Le grand chantier «au milieu de nulle part» montre que les Etats-Unis veulent être en mesure d'attaquer n’importe qui et à tout moment, tout en se faisant encore plus d'ennemis, affirme l’ancien commandant de la marine américaine Leah Bolger.

    Leah Bolger est l'ancien commandant de la marine américaine à la retraite et ancienne présidente du mouvement anti-guerre Veterans for Peace.

    D’après Bolger, l'armée américaine a affiché «beaucoup d'intérêt pour l'Afrique au cours de ces dernières années», en commençant par la séparation du commandement militaire spécialisé pour l'Afrique (Africa Command) du commandement européen. Depuis lors, «les Etats-Unis ont injecté dans la region près de 300 millions de dollars».

    «Donc les Etats-Unis ont investi beaucoup et tournent leur attention vers l'Afrique, parce que c’est important d’un point de vue stratégique pour les Etats-Unis d’être en mesure d'attaquer plus facilement des pays comme l'Afghanistan, l'Irak, le Pakistan», a-t-elle expliqué.

    L'étendue de la nouvelle base de drones à 100 millions de dollars à Agadez, au Niger, indique que les Etats-Unis sont venus dans la région pour y rester. Le montant initial de 50 millions de dollars consacré à l'édification du site militaire a récemment doublé, ce qui indique clairement à quel point les intentions de Washington sont sérieuses.

    «De même, la piste qu'ils construisent est capable de recevoir des C-17, qui sont de très imposants avions cargo – voire les plus gros avions cargo que possèdent les Etats-Unis. Pourquoi auraient-ils besoin de faire atterrir des avions aussi grands au milieu de nulle part ? Il me semble qu'ils construisent cet endroit pour en faire un hub majeur en vue des actions militaires à mener dans la région», suppose Bolger.

    Lire aussi
    Victimes de drones américains : une famille reçoit 1,2 million de dollars, les autres – zéro (VIDEO)

    L'utilisation des drones à la fois multiplie les ennemis des Etats-Unis et désensibilise les militaires

    L'argent versé en échange d’une présence militaire américaine dans la région est une manne pour les pays africains, mais «ceci n'est rien comparé au budget du Département américain de la Défense, qui s’élève à peu près à un milliard de dollars par an».

    (suite en dessous:)

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  18. «Ce n’est rien pour le gouvernement américain, mais c’est beaucoup pour ces pays appauvris de la région... Une centaine de millions de dollars, ce n’est rien, et les Américains ne s'en rendront même pas compte. Cependant, une centaine de millions de dollars, cela représente beaucoup pour le gouvernement nigérien.»

    Depuis que «l'armée des Etats-Unis est réellement vénérée par le public américain», la guerre des drones est promue par le gouvernement américain comme une mesure permettant de «sauver des vies américaines», ce qui est tout ce «dont se soucie vraiment l'opinion américaine». Bolger croit que l'utilisation des drones à la fois multiplie les ennemis des Etats-Unis et désensibilise les militaires.

    «Mais en fait, les frappes de drones – et c’est ce qui est le plus ironique – créent des ennemis de façon exponentielle. Les Etats-Unis ne savent même pas qui ils tuent.»

    «Donc nous sommes en train de prolonger cette guerre, la guerre contre le terrorisme, qui ne finira jamais. Et je ne pense pas vraiment que les Etats-Unis veuillent qu’elle finisse, parce que l'économie américaine repose sur l'industrie de la défense et cela enrichit énormément beaucoup de monde», a conclu Bolger.

    Lire aussi : Afghanistan : une frappe américaine dirigée contre Daesh fait des victimes civiles

    https://francais.rt.com/opinions/27155-base-drones-niger

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  19. Maroc : une cellule féminine de Daesh démantelée


    3 oct. 2016, 18:39


    Les autorités marocaines ont interpellé le 3 octobre dix femmes qui avaient fait allégeance à l'Etat islamique et comptaient mener des attentats suicide dans plusieurs localités du Maroc.

    Dix femmes qui avaient fait allégeance à l'Etat islamique et voulaient commettre des attentats suicide dans plusieurs villes du Maroc ont été arrêtées lundi 3 octobre par la police, rapporte le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

    Lire aussi
    Photo d'archive des forces antiterroristes marocaines Le Maroc démantèle une cellule terroriste se réclamant de l'Etat islamique

    Selon ce communiqué, les suspectes ont «essayé de se procurer des produits chimiques utilisés dans la fabrication de ceintures explosives», et voulaient commettre «des attentats suicide contre des installations vitales au Maroc».

    Le communiqué précise que la cellule avait tissé des liens étroits avec plusieurs terroristes marocains, également affiliés à Daesh, basés à la frontière syro-irakienne.

    Les dix djihadistes étaient par ailleurs chargées du recrutement et de l'entraînement d'autres femmes pour l'Etat islamique, avec un périmètre d'action réparti dans plusieurs localités du pays, notamment à Kénitra, Sidi Slimane, Salé et Tanger.

    Ces derniers mois, les autorités marocaines ont multiplié les démantèlements de cellules liées à Daesh, et notamment les arrestations de recruteurs pour le compte de l'organisation terroriste.

    Au total dans le pays, depuis le début de l'année, plus de 150 personnes ont été appréhendées pour leurs liens présumés avec l'Etat islamique.

    https://francais.rt.com/international/27149-maroc--cellule-feminine-daesh

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    1. Faut dire qu'avec l'acceptation de certains maires ou tribunaux de laisser des personnes se dissimuler sous des burqa, ils ou elles préparent mieux des attentats sans forcément attendre la boum de noel !

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  20. En Bosnie-Herzégovine, une femme se présente aux élections municipales en… Voile intégral !


    3 oct. 2016, 16:21


    Indira Sinanovic est la première femme en niqab (voile intégral) à se présenter à des élections en Bosnie-Herzégovine. Membre du Parti d’action démocratique (SDA), elle dit se battre contre la discrimination des femmes portant des signes religieux.

    https://francais.rt.com/videos/27143-bosnie-herzegovine-femme-se-presente-niqab-voile-integral-elections

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    1. Ils sont peut-être des millions en France à approuver ce type d'horreur et qu'elle devrait se généraliser à la télé où toutes & tous seraient méconnaissables !

      (comme les faux faux-policiers qui auraient volé des faux bijoux dans un hôtel à Paris ?)

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  21. L'Inde signe à ne rien faire affaire pour Paris Climat "Théâtre"


    October 4th, 2016


    Regardez qui a "signé" au Cabaret appelé l'Accord de Paris ?
    Paris, Accord climatique, Inde.
    ...
    L'Inde double son utilisation de charbon d'ici 2020 et triplera ses émissions en 2030. C'est ce que le «virage vert» signifie.

    L'Inde a ratifié le genre le plus faible de la non-réduction, juste une promesse qu'il va essayer de "réduire l'intensité des émissions». Ce grand objectif est d'augmenter ses émissions de carbone d'un peu moins que le taux de sa population croît à. Une réalisation la plupart des pays font juste en étant là. Il est la condition par défaut que les économies se développent. Au lieu de réduire les émissions, l'Inde devrait augmenter ses émissions de totaux tripler d'ici 2030. Ratifier ça, hein ?

    Bien que même que pitoyablement faible anti-but ne soit pas exécutoire. Presque tout dans l'accord de Paris est facultative, volontaire et écrit comme un devrait, pas un doit. Après dix mois de retard et des réclamations frivoles Ambit comme essayer d'obtenir l'entrée dans le club nucléaire (et l'accès à plus d'uranium), l'Inde a finalement signé pour Paris de toute façon. Ce qui est rien signent beaucoup - vraiment l'Inde a accepté de présenter un nouvel objectif pour lui-même tous les cinq ans, et de faire un état des lieux. Il est banal que.

    Comme l'a dit Ive avant, il y a tellement de raisons pour les pays en développement à vouloir rejoindre le casting:

    Figure comment l'équation de Paris ressemble à la Chine ou de l'Inde:
    comment pouvons-nous entraver les concurrents, obtenir leurs usines, et aider à vendre plus de produits ?
    comment pouvons-nous recueillir plus des paiements de culpabilité inutiles (crédits de carbone, etc.) ?

    comme un bonus, nous aimons avoir remercié et ressembler à des héros. : -)

    Pour obtenir tous les trois: sourire à la conférence de presse, et se plier aux Anxieux mondiaux en mots seulement. Faites des efforts symboliques et tourner les vis de culpabilité à l'ouest, le cas échéant.

    L'accord de Paris est un Grand Théâtre conçu pour convaincre les contribuables occidentaux à tousser plus d'argent. Chine et l'Inde font partie du spectacle, en mettant sur leurs meilleurs visages environnementaux alors qu'ils ne font rien vert, ou même moins.

    Rappelez-vous Décembre 2015: l'Inde va doubler la production de charbon et de l'accord sur le climat de Paris n'affectera pas cela.

    L'Inde envisage toujours de doubler la production de charbon en 2020 et comptent sur la ressource pendant des décennies après, un haut fonctionnaire a déclaré lundi, quelques jours après les riches et les poorcountries convenus à Paris pour réduire les émissions de carbone qui provoquent le réchauffement climatique.

    (suite en dessous:)

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  22. L'Inde, le troisième* plus grand émetteur de carbone au monde, dépend du charbon pour environ les deux tiers de ses besoins en énergie et a promis à la mienne plus du carburant pour alimenter son économie avide de ressources, tout en promettant d'augmenter la production d'énergie propre.

    Oren Cass sentait la Chine faisait trop peu, et l'Inde était encore pire:

    L'Inde, quant à lui, a réussi à abaisser la barre encore plus loin, en présentant un rapport sans promesse d'émissions jamais atteint un sommet ou à la baisse et seulement une réduction de 33-35 pour cent des émissions par unité de PIB sur la période 2005-2030. taux récent de l'Inde Compte tenu de l'amélioration de l'efficacité énergétique, ce qui implique effectivement un rythme plus lent d'amélioration au cours des 15 prochaines années. Dans son INDC, l'Inde estime néanmoins, il aura besoin de 2,5 milliards de $ à l'appui pour mettre en œuvre son plan unserious.

     - Pourquoi l'accord de Paris n'a pas de sens

     La meilleure analyse est venue de Paul Homewood:

    Plan Climat triplera des émissions de l'Inde En 2030
    Qu'est-ce que cela signifie, quand on enlève la fumée et des miroirs. Les points suivants ressortent:

    Aucune cible de gaz carbonique réelle a été réglée.

    Bien que le discours est de «augmenter la part de l'énergie propre dans son mix énergétique total de près de 40%", quand vous descendez à la petite impression, comme nous le verrons bientôt, l'engagement est seulement à 40% de la capacité, et pas de production. Comme nous le savons, les énergies renouvelables donnent de très mauvaise utilisation, de sorte que le montant généré sera beaucoup, beaucoup moins de 40%.

    En outre, ces 40% ne sont pas de son mix énergétique total, tel que rapporté, mais seulement de l'électricité mix.

    L'engagement est donné sur la réduction de l'intensité carbone du PIB, mais près de la moitié de ce qui a déjà été atteint depuis 2005. Comme nous l'avons vu avec la Chine, les économies matures ont tendance à se développer loin de l'énergie intensive industries.

    Homewood calcule que si l'Inde tient à son INDC (Contribution prévue à l'échelle nationale Déterminée) et réduit l'intensité de ses émissions de 19%, comme promis, en permettant la croissance de la population actuelle, ses émissions seront encore croître de 2100Mt en 2014 6300Mt d'ici 2030.

    Octobre dernier Inde demandaient pour 166b $ par année pour atteindre cet objectif. Je me demande ce qu'ils ont obtenu ?

    lecture supplémentaire - comment les «ratifications» des États-Unis et la Chine sont tout aussi dénuée de sens: Theater urgence pour Accord de Paris: la Chine, des États-Unis se précipitent pour sham ratification.

    Dites aux nations Anglosphere obéissants, ne pas payer, de ne pas jouer - l'accord de Paris est un acte.

    http://joannenova.com.au/2016/10/india-signs-on-to-do-nothing-deal-for-paris-climate-theatre/

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    1. * L'Inde se classe 16 ème (sur 19) loin de l'Arabie Saoudite (1ère place des pays pollueurs) devant l'Australie, Canada, USA.

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/11/pollution-et-pollution.html

      Mais heureusement qu'il y a l'Inde pour produire du gaz carbonique nécessaire aux plantes qui nous fournissent de l'oxygène !

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  23. Entièrement sous-titré en français: VAXXED, de la dissimulation à la catastrophe


    lundi 3 octobre 2016

    Le Dr Wakefield brise le silence sur la violence vaccinale faite aux enfants

    En 2013, le docteur et biologiste Brian Hooker a reçu un appel d'un scientifique du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) qui a dirigé en 2004 une étude sur le vaccin contre la rougeole-oreillons-rubéole (ROR) et son lien avec l'autisme.

    Le scientifique, le Dr William Thompson, a avoué que le CDC avait omis des données cruciales dans son rapport final qui ont révélé une relation de cause à effet entre le vaccin ROR et l'autisme. Pendant plusieurs mois, le Dr Hooker enregistre ses appels téléphoniques avec le Dr Thompson, cet homme qui lui fournit des données confidentielles détruites par ses collègues au CDC.

    Le Dr Hooker appel à l'aide le Dr Andrew Wakefield, un gastroentérologue britannique accusé à tort en 1998 d'avoir lancé le mouvement anti-vaccins alors qu’il rapportait que le vaccin ROR pouvait provoquer l'autisme. Dans son effort continu pour plaider en faveur de la santé des enfants, Wakefield dirige ce documentaire en examinant les éléments de preuve camouflés par l'agence gouvernementale chargée de protéger la santé des citoyens américains.

    Les entrevues avec des initiés de l’industrie pharmaceutique, des médecins, des politiciens et des parents d'enfants tombés malades suite à des vaccinations révèlent que cette dissimulation a contribué à l'augmentation alarmante et exponentielle de l'autisme et est potentiellement l'épidémie la plus catastrophique de notre époque.

    Réalisé par Andrew Wakefield et produit par Del Bigtree.

    http://ungraindesable.the-savoisien.com/index.php?post/VAXXED%2C-de-la-dissimulation-%C3%A0-la-catastrophe

    http://conscience-du-peuple.blogspot.fr/2016/10/entierement-sous-titre-en-francais.html

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