- ENTREE de SECOURS -



samedi 19 mars 2016

Un enzyme qui dégrade le PET (polyéthylène-téréphtalate)

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Les matières plastiques en tous genres ont inondé nos vies quotidiennes, depuis les touches des claviers d’ordinateurs jusqu’aux bouteilles d’eau minérale en passant par les jouets, le mobilier ou encore les chaussures et les vêtements. Rien que pour le polyéthylène-téréphtalate, plus connu sous l’abréviation de PET, une matière plastique transparente constituant les bouteilles de boissons variées, la production annuelle mondiale était de 56 millions de tonnes en 2013, dont 60 % utilisés pour les fibres textiles, par exemple le Dacron, et le reste pour les emballages. Les monomères du PET sont issus directement du pétrole. Il s’agit de l’acide téréphtalique et de l’éthylène-glycol. Le PET est inerte et jusqu’à récemment il n’était pas considéré comme biodégradable. Des petits curieux avaient bien noté quelques dégradations ici ou là, dans les creux humides des centre de retraitement des matières plastiques, mais jamais personne ne s’était sérieusement penché sur les populations bactériennes susceptibles de dégrader ces produits envahissants. C’est ce à quoi s’est intéressée une équipe de biologistes de l’Institut de Technologie de Kyoto et de la Keio University à Yokohama.
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Il y a en effet un immense enjeu économique et environnemental s’il existe des activités enzymatiques capables de dégrader le PET pour le recycler car traiter des résidus de matières plastiques dans un fermenteur avec des bactéries ou éventuellement avec des enzymes produits par sur-expression avec des bactéries ou des levures comme il en existe pour les lessives, certaines synthèses chimiques ou encore dans l’industrie textile est beaucoup plus rentable industriellement que de traiter des matières plastiques chimiquement ou encore à l’aide de canons à électrons.
L’équipe dirigée par le Docteur Kenji Miyamoto a donc suivi le chemin d’investigation classique en allant dans un premier temps collecter quelques 250 échantillons dans un centre de traitement des matières plastiques situé près d’Osaka. Une mixture bactérienne s’est révélée capable de pousser sur des films de PET dans un milieu de culture contenant essentiellement des sels minéraux et quelques vitamines.
La deuxième étape a consisté à isoler la bactérie capable de pousser sur ces films de PET et de la caractériser en détail. Elle a été nommée Ideonella sakaiensis car elle fait partie de la famille des « Ideonelleae ». Les toutes premières investigations ont montré que cette bactérie semblait, à l’aide de petits filaments (indiqués par des flèches dans l’illustration), excréter quelque chose sur le film de PET, probablement des enzymes capables de dégrader ce substrat carboné, le seul présent dans le milieu de culture.
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L’étape suivante a donc tout naturellement conduit à la caractérisation des gènes de la bactérie qui étaient exprimés en présence de PET puis de sur-exprimer le produit de ces gènes dans des bactéries adéquates afin d’en étudier les propriétés et reconstituer le schéma de dégradation du PET. Et ça se passe ainsi :
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PETase est un enzyme qui hydrolyse le PET en fragments dont le MHET (monohydroxy-ethyl téréphtalate) qui va à son tour être coupé en téréphtalate et éthylène-glycol. Comme tout se passe en dehors de la bactérie, celle-ci a mis au point un système lui permettant de « pomper » ces deux molécules chimiques qui vont lui servir d’aliment carboné comme le gazcarbonique atmosphérique sert d’aliment aux plantes et au plancton. Finalement la bactérie dispose d’un équipement enzymatique interne qui va conduire à l’acide protocatechuique facilement assimilé pour le métabolisme basal.
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L’étape finale de ce travail remarquable a consisté à ajouter directement l’enzyme PETase à des films de PET et le résultat – une dégradation de ces films – a permis de vérifier qu’on n’avait pas besoin de la bactérie pour procéder à la dégradation de cette matière plastique en ses constituants initiaux.
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À n’en pas douter ces travaux vont conduire à des applications industrielles pour dégrader le PET dans des conditions infiniment moins coûteuses en énergie que les techniques chimiques et physiques actuellement utilisées à petite échelle en raison de leur prix. On peut imaginer des fermenteurs de plusieurs centaines de milliers de litres dans lesquels une solution enzymatique réduira le PET en ses constituants initiaux qu’on pourra récupérer et repolymériser avec les catalyseurs adéquats. Cependant il ne faut pas oublier que la majeure partie du PET (plus de 50 %) est recyclée sous forme de fibres de mauvaise qualité qui servent notamment à fabriquer des revêtements de sol ou des vêtements particuliers comme les « polaires ». Il faut souhaiter un grand avenir à ces travaux innovants qui conjuguent les techniques les plus modernes de la biologie pour aboutir à une application industrielle respectueuse de l’environnement ….
Source : Science, DOI : 10.1126/science.aad6359 , article aimablement communiqué par le Docteur Kenji Miyamoto que je tiens à la disposition de mes lecteurs.
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https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/03/19/un-enzyme-qui-degrade-le-pet-polyethylene-terephtalate/

6 commentaires:

  1. Davantage de Français quittent leur pays

    16:53 - 19.03.2016

    Des statistiques éloquentes: les Français préfèrent de plus en plus quitter l'Hexagone pour s'installer ailleurs. Où et pourquoi ?

    Le nombre d'expatriés français a augmenté de 2% en 2015, par rapport à l'année précédente, accusant une hausse de 4,4% en deux ans.

    Selon le ministère français des Affaires étrangères cité par le Local, le nombre total des citoyens français s'étant enregistré à l'étranger atteint à l'heure actuelle 1,7 million de personnes.

    Néanmoins, tout en reflétant une tendance à la hausse, ces chiffres ne racontent pas toute l'histoire. Avant tout, le nombre réel de Français ayant choisi de vivre à l'étranger est plus élevé et atteindrait plutôt, selon certaines estimations, 2,5 millions de personnes, car le chiffre de 1,7 million ne tient pas compte des citoyens qui ont refusé de s'enregistrer dans les consulats étrangers.

    Ces statistiques montrent que les Français tendent quand même à choisir plutôt des pays francophones pour leur nouveau lieu de résidence. La Suisse occupe la première place du palmarès des pays de prédilection des expatriés français, avec 175.700 d'entre eux qui s'y sont installés en 2015, soit une croissance de 5% par rapport à 2014.

    Le nombre de Français ayant déménagé au Canada est passé à 92.116, soit 6% d'augmentation, et 51.000 ont plaqué la France pour le Maroc.

    Les Etats-Unis continuent d'attirer les Français cherchant à changer leur lieu de résidence: 142.000 ex-habitants de l'Hexagone se sont officiellement installés dans le pays de Donald Trump et consorts pendant la même période. Pour ce qui est du Royaume Uni, 128.000 Français ont quitté leur patrie pour l'Albion brumeux. Enfin, 114.000 expatriés vivent depuis l'an dernier en Allemagne et 121.000 en Belgique.

    Tous les pays mentionnés ci-dessus ont vu leur nombre d'expatriés français augmenter de 5%.

    Une étude publiée l'année dernière par le Petit Journal a montré que deux tiers des Français vivant ailleurs n'entendaient pas rentrer à la maison au cours des cinq années à venir. Ils expliquent leur choix soit par de meilleures conditions professionnelles à l'étranger, soit par une déception à l'égard du système politique français.

    https://fr.sputniknews.com/france/201603191023512436-france-expatries-nombre/

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  2. Hommes ou femmes, qui est le plus doué pour les études scientifiques ?

    Par Stéphane Edouard.
    le 20 mars 2016 dans Sujets de société

    Si l’on éprouve des à attirer les femmes en sciences, faut-il faire quelque chose pour y remédier ou l’accepter ?

    Si la répartition hommes/femmes dans les études supérieures a déjà fait l’objet de nombreuses enquêtes quantitatives, l’approche qualitative qui devrait la soutenir fait largement défaut. Et, quand elle existe, s’avère majoritairement déficiente.
    But de cet article : apporter des éléments de réponse socio et psycho-logiques à la question « quels profils de femmes, dans les différentes filières où elles sont représentées ? « .

    Des chiffres, de l’idéologie, et un peu de réalité
    La bien-pensance, arc-boutée sur son égalitarisme abstrait1, exige la parité sur les bancs des écoles supérieures, surtout dans les cursus de sciences dures, ainsi que ceux offrant l’accès aux meilleurs salaires et aux postes de direction. Pourtant, malgré l’action des associations Elles bougent ou Osez le féminisme, voire les jouets anti-clichés, les chiffres ne décollent pas. D’après l’INSEE, en 2011 les femmes représentent moins de 10% des pilotes d’avion, 28% des étudiants en école d’ingénieur, 25% des députés à l’Assemblée Nationale, alors qu’elles constituent 56% des étudiants dans le supérieur. La réalité – ce qui revient toujours à la charge même quand on a cessé d’y croire – montre qu’elles continuent de privilégier les filières littéraires (75% de filles en classe khâgne/hypokhâgne), le droit (70% des licenciés en droit), médecine (77%)… Seuls secteurs échappant à cette ramification jugée amorale : le commercial et l’architecture, rares cursus où se maintient une certaine forme de parité sans intervention extérieure.

    À l’unanimité des acteurs du système (sociologues d’État, associations féministes, instances d’observation, etc.), le manque d’engouement des femmes pour la science froide proviendrait d’un formatage aussi puissant qu’inconscient pendant la petite enfance, via notamment l’image respective du père et de la mère, les jouets sexués et les clichés véhiculés par la culture populaire.

    Hypothèse tentante, mais qui résiste cependant farouchement à l’analyse : près d’une famille sur deux étant désormais monoparentale, la part du père dans l’éducation se limite dans ces cas là à quelques après-midi mensuelles, périodes au cours desquelles ils préféreront légitimement jouer avec leurs enfants plutôt que faire figure d’autorité et courir le risque de les braquer contre soi.

    Pour ce qui est des jouets, il semble honnête de rappeler que, au cours des toutes premières années de notre vie, nous avons tous manipulé exactement les mêmes : animaux, lettres et formes géométriques dont le but premier était avant tout de nous apprendre l’existence du réel (nature, calcul, formes élémentaires). Ce n’est que plus tard que les jouets se diversifient par genres, or il suffit de se poster dans un grand magasin aux abords de Noël pour se remémorer que ce sont presque toujours les enfants eux-mêmes qui choisissent leurs jouets.

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  3. La passion engendre la performance

    En dépit d’une « crise » amenée à devenir, année après année, le paysage culturel normal du monde occidental (et en l’absence de tout indicateur sérieux annonçant le retour des chiffres de croissance en vigueur pendant la jeunesse de nos parents), et en dépit surtout de la pression sélective qui découle de cette crise (pression sélective visant à orienter les choix de carrière vers le sûr et le rémunérateur type notaire aux dépens de l’incertain et de la rémunération symbolique, type intermittents du spectacle), un grand nombre de jeunes hommes et de jeunes femmes continueront cependant d’exercer leur libre-arbitre en choisissant d’abord leurs études en fonction de ce qui leur plait.

    Fais ce que tu aimes, et jamais tu n’auras l’impression de travailler, comme disait l’autre. C’est la passion qui engendre la performance, la performance la facilité, et la facilité le talent. Et non le contraire. Quand les maths se complexifient avec les études (i.e. quand le niveau d’abstraction augmente), les garçons surnagent mieux que les filles avant tout parce qu’ils aiment ça.

    Chaque lecteur se souviendra, dans sa propre classe à l’école, de ces filles incroyablement organisées, dotées en permanence d’au moins 10 stylos et feutres de couleurs différentes, capables d’ingurgiter une quantité astronomique et de régurgiter les annales de l’examen des 10 dernières années, mais qui se retrouvaient complètement dépourvues devant leur incapacité à aborder de front un exercice nouveau sur un sujet nouveau.

    Osons ouvrir des portes déjà largement entrouvertes par l’observation et l’analyse : si les performances des femmes en sciences dures sont inférieures à celles des hommes, si les femmes représentent moins de 10% des lauréats du célèbre concours Lépine c’est d’abord et avant tout parce que l’invention et les sciences dures les intéressent moins que les garçons. Comment ne pas s’étonner que même les objets les plus simples, répondant à des problématiques purement et uniquement féminines, comme par exemple les serviettes hygiéniques, continuent d’être inventés, améliorés, et produits par des hommes ?

    En ce cas comme dans d’autres, la misogynie vient moins de l’œil qui regarde, que de la réalité elle-même. Une planète où ne subsisteraient que les inventions dues aux femmes, serait vide de plus de 90% de ce qui nous entoure. Un constat absurde ou triste, effrayant ou grotesque, c’est au choix des intentions de celui qui regarde. Mais un constat quand même.

    Stratégies féminines et rôle des femmes sur le marché de l’emploi

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  4. Le talent étant proportionnel au temps (temps passé à penser et se dépenser pour s’accroître de ses dons, a dit, à peu de choses près, Paul Valéry), pour atteindre l’excellence quelque soit le domaine considéré, il faut d’abord beaucoup de temps, autrement dit beaucoup de temps libéré des tâches productives (faire le ménage, servir des boissons, poser du carrelage ou toute autre activité consentie à heures fixes contre de l’argent), autrement dit encore, il faut être soutenu(e). D’aucuns disent volontiers entretenu(e).

    Première solution : papa + maman. Ou papa tout seul, c’est selon. Quand les géniteurs ne génèrent pas assez de revenu, ou ne disposent pas d’assez de patrimoine – généralement des petits studios, ou bien des deux/trois pièces en province – pour en immobiliser quelques uns et les transformer en actifs), la ressource survient généralement d’un substitut au père, un autre homme plus âgé, qui hérite généralement des attributs symboliques du charisme et de l’aura attribués à tout mentor quelqu’il soit. Un scénario auquel n’échappent même pas les femmes ingénieurs, généralement moins apprêtées, qui choisissent une branche d’activité d’abord « parce qu’elle embauche », c’est-à-dire pragmatiquement, mais continuent d’y recevoir des opportunités en raison de leur double statut de femme et de minorité. Lire à ce sujet le témoignage de Carole : « être une femme dans un milieu masculin est plutôt un atout ».

    Une conseillère d’orientation en école d’ingénieur me confiait recevoir quasi quotidiennement la visite d’étudiants en quête d’une nouvelle dynamique – ils n’ont jamais vraiment aimé l’électronique, ils ont enchaîné jalon après jalon pour l’unique raison qu’ils y parvenaient sans trop de difficultés… jusqu’à un certain stade – vers un cursus de langues, de pâtisserie, etc : près de 50% de ces appels au secours émanaient de jeunes femmes, pourtant ultra minoritaires dans ces filières, comme déjà évoqué précédemment.

    Les multinationales (ainsi que la plupart des entreprises nationales) ayant depuis longtemps exporté leurs moyens de production à l’étranger, la France se retrouve en position de lutter, tant bien que mal, contre la fuite de cerveaux (les bras, eux, étant remplacés depuis longtemps par leurs homologues moins onéreux et moins revendicatifs socialement). Plus d’ingénieurs, moins d’ouvriers. Or côté garçon, les curseurs sont déjà à fond : plus de 89% en filière informatique. Comme l’explique Nicole Mosconi, aux filles échoie le rôle de « réserve ».

    Conclusion (provisoire ?)

    Si l’on éprouve des difficultés à attirer les femmes en sciences, et si une inquiétante proportion de celles qui s’y lancent finissent par le regretter tôt ou tard, à quoi bon continuer le matraquage idéologique, sinon justement par pure idéologie ? La patientèle des psychologies, psychiatres et autres experts de la santé, va t-elle exploser en raison d’un décalage toujours croissant entre les préoccupations et les occupations ?

    Annexe : survol ethnologique des autres filières

    (suite en dessous:)

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  5. Écoles de commerce : les étudiant(e)s y sont globalement libéraux économiques, matérialistes, dénués de fibre artistique (sauf à tenter quelques placements à haut potentiel sur jeunes artistes « détectés »), et avec des lacunes en raison logico-pratique. Dès lors, leurs homologues techniciens (même cadres) sont perçus comme lents, têtus, hermétiques au cahier des charges. Féminité et absence de passion caractérisent les étudiantes féminines de ces filières.

    Médecine, pharma (77% de femmes), para-médical (82%) : filières propices aux têtes de classes reines de l’organisation et des révisions mais fâchées avec la logique pure et les mathématiques. D’où l’inversion des proportions en chirurgie, où elles ne sont que 40%.

    Architecture : à la frontière des talents de dessin, de spatialité, de créativité et de technique, il n’est pas surprenant que ce champ d’activité incarne la parité même.

    Politique : si les femmes y ont toujours été sous-représentées (28 à 38%), nous entrons dans une période de transition qui pourrait démentir l’histoire même. Les filles représentaient 45% de la promotion 2014-2015 de l’ENA. Les esprits chagrins feront remarquer que leur arrivée en masse coïncide dans le temps avec l’abandon consenti de pouvoir vers une autorité supra-nationale appelée Union Européenne, mais c’est un autre débat.

    (*)Stéphane Édouard est sociologue.

    abstraction qui, appliquée aux enfants, pousse aux paradoxes les plus insensés, comme ces millions de mères célibataires en attente d’un idéal de mâle qu’elles détruisent systématiquement chez leurs propres fils. Pour plus de paradoxes hommes-femmes, lisez 20 raisons pour lesquelles il est plus difficile d’être un homme qu’une femme aujourd’hui en Occident ?

    http://www.contrepoints.org/2016/03/20/242533-hommes-ou-femmes-qui-est-le-plus-doue-pour-les-etudes-scientifiques

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    Réponses
    1. Bien sûr que ce n'est pas en restant toute sa vie le cul sur une chaise que l'on va améliorer quoi que ce soi car, c'est en se servant d'un outil que l'on pense à l'adapter à l'améliorer. Secundo, même si pour beaucoup cela ne veut encore rien dire, l'arme EMP existe. Il s'agit d'une 'bombe propre' qui grâce à son Impulsion ElectroMagnétique lors de son explosion en altitude va griller TOUS les composants électronique ainsi que TOUS les appareils électrique (batteries y comprises). Donc, fini les voitures dotées de gadgets électronique: elles resteront tout-à-coup toute éteinte sans remède au bord de la route ! Idem donc pour l'électricité et donc plus de téléphones, d'ordi, etc.

      Mais, dites-moi, s'il n'y a plus de calculettes qui marchent ni d'ordinateurs pour renseigner, comment va t-on faire ? Sera t-on capable de 'travailler comme avant' sans machine électrique ? (excepté les moteurs qui n'ont pas de batterie et qui démarrent à la manivelle comme les vieilles voitures, tondeuses à gazon, motobineuses, tronçonneuses, etc).

      C'est pourquoi il faut penser à cette situation primordiale qu'est l'EMP. L'EMP est une arme redoutable dont pratiquement tous les pays du monde possèdent aujourd'hui sous forme de bombes ou de missile à longue ou courte portée.

      L'EMP a ceci de bon c'est qu'en l'absence donc de satellites en fonction, les missiles téléguidés ne peuvent servir ! Et, nous en serions de revenir au bon vieux canon à poudre avec boulet ou fusils de chasse !

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