- ENTREE de SECOURS -



mercredi 19 août 2015

L’énergie non consommée est-elle la meilleure ?

Par Michel Gay,
le 19 août 2015 dans Énergie
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L’affirmation « la meilleure énergie est celle qui n’a pas été produite » se trompe d’objectif.
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L’efficacité énergétique, c’est-à-dire produire davantage de lumière, de chaleur et de travail mécanique avec le moins d’énergie possible est un excellent principe qui s’oppose au gaspillage.
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Cependant, l’affirmation « la meilleure énergie est celle qui n’a pas été produite ou consommée » se trompe d’objectif, ce n’est pas l’énergie qu’il faut réduire, ce sont ses nuisances. Ce slogan simpliste distille de manière insidieuse une idée négative : l’énergie serait intrinsèquement mauvaise, et celle qui ne serait pas produite ou consommée constituerait un bienfait. Énergie et nuisances sont probablement volontairement confondues dans cette phrase révélatrice de l’état d’esprit « décliniste » et « anti-productiviste » qui sous-tend aujourd’hui le projet de loi sur la transition énergétique. La réduction de la consommation d’énergie est devenue un objectif prioritaire, quasi sacré, de la politique du gouvernement qui veut imposer une économie fondée principalement sur une idéologie faussement « écologiste » de sobriété forcée, de rationnements et de restrictions.
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Mais ce concept se trompe de cible : la chaleur, la lumière, le travail mécanique (machines, voitures, etc…) sont utiles et rendent la vie plus facile et plus agréable à la plupart des hommes. Il est ainsi possible d’étudier plus longtemps, et de se consacrer à autre chose qu’à assurer la nourriture du jour. Serions-nous lassés de la civilisation ?
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La volonté de protéger notre environnement a malheureusement cédé la place à une culpabilisation injustifiée et à une moralisation abusive. Pour se rendre compte de l’absurdité du slogan précité, on pourrait prétendre par analogie que : « le meilleur livre est celui qui n’a pas été écrit ou lu », ou « la meilleure symphonie est celle qui n’a pas été composée ou écoutée »…
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Dit autrement, l’énergie est-elle vraiment assimilable à une maladie ou à une nuisance ?
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La meilleure définition de la bonne énergie serait : « Celle qui rend le meilleur service (chaleur, lumière, travail mécanique,…) au moindre coût et au moindre impact sur l’environnement ».
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Notre civilisation a besoin d’une énergie abondante, disponible et bon marché, qui est aujourd’hui composée à 80 % d’énergies fossiles dans le monde. Le pétrole, le gaz et le charbon pourraient être partiellement remplacés par de l’électricité d’origine nucléaire et, marginalement, renouvelables (notamment par l’hydraulique). En France, par exemple, la production d’électricité ne nécessite que 10% d’énergies fossiles. En effet, 90% de notre électricité est produite sans émissions de gaz carbonique (CO2), grâce essentiellement au nucléaire (75%) et à l’hydraulique (10%).
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L’énergie nucléaire pourra fournir pendant des millénaires, avec la surgénération à base d’uranium et de thorium, une part importante des besoins en énergie pour le bien de l’humanité. Ses atouts sont indéniables car elle :
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ne contribue pas à l’effet de serre ni à la pollution atmosphérique : pas de rejets de CO2, ni de méthane, pas d’émission de particules
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améliore notre indépendance énergétique : l’approvisionnement en uranium est diversifié dans le monde, et la France possède plus de cinq ans de stock d’uranium sur son sol pour les réacteurs actuels, contre 4 à 6 mois pour le pétrole et le gaz
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est durable : la quatrième génération en préparation permettra de disposer de plusieurs milliers d’années de ressources uranium et thorium
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diminue notre déficit commercial : l’achat de moins d’un milliard d’euros d’uranium à l’étranger pour produire 75% de notre d’électricité permet d’éviter l’achat de 20 milliards d’euros de gaz.
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L’énergie non consommée n’est donc pas la meilleure. La meilleure énergie est une énergie disponible, abondante et pour longtemps, qui améliore le sort de l’humanité au moindre coût social et environnemental. Dans cet esprit, l’électricité d’origine nucléaire présente donc de nombreux avantages, et elle possède un potentiel considérable pour se substituer, au moins partiellement, aux énergies fossiles.
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30 commentaires:

  1. Ce que nous coûte le lobby écolo

    Par Matt Ridley,
    le 19 août 2015 dans Environnement

    Le mouvement écologiste nous conduit à employer des technologies plus sales, plus risquées ou plus nocives.
    Un article de Watts up with that ?

    « Nous avons entendu ces mêmes arguments obsolètes auparavant », a déclaré le président Obama dans son discours sur le changement climatique de la semaine dernière, en référence à ceux qui craignent que le plan de réduction des émissions de carbone de l’Agence de Protection Environnementale (EPA) américaine ne fasse plus de mal que de bien. Le problème, c’est que nous avons aussi déjà entendu son argument vicié : que nous sommes condamnés si nous ne faisons pas ce que les groupes de pression environnementaux nous disent, et sauvés si nous le faisons. Et cela s’est souvent avéré être de très mauvais conseils.

    Des prédictions alarmistes

    Faire des prédictions désastreuses est ce que les groupes environnementaux font pour vivre, et c’est un marché concurrentiel, de sorte qu’ils exagèrent. Pratiquement chaque menace environnementale des dernières décennies a été grandement exagérée. Les pesticides n’ont pas causé d’épidémies de cancer, comme Rachel Carson le soutenait dans son livre de 1962 Silent Spring ; les pluies acides n’ont pas dévasté les forêts allemandes, comme le Parti Vert dans ce pays le prétendait dans les années 1980 ; le trou de la couche d’ozone n’a pas rendu les lapins et les saumons aveugles, ce contre quoi Al Gore nous a mis en garde dans les années 1990. Pourtant, il a été prouvé qu’il était gérable de prendre des mesures de précaution contre les pesticides, les pluies acides et l’amincissement de la couche d’ozone, il est donc possible que peu de mal soit fait.

    Le changement climatique est différent. Le plan du président Obama de réduire les émissions de dioxyde de carbone provenant des centrales d’électricité de 32% (par rapport aux niveaux de 2005) d’ici à 2030 permettrait de réduire les émissions mondiales d’environ 2%. D’ici là, selon les données de l’Agence d’Information sur l’Énergie (EIA) américaine analysées par le statisticien Kevin Dayaratna de la Heritage Foundation, le « plan carbone » pourrait représenter jusqu’à mille milliards de dollars de PIB perdu aux États-Unis. Les mesures nécessaires pour décarboniser l’énergie mondiale vont être bien plus chères. Nous ferions donc mieux d’être sûrs que nous ne sommes pas en train d’exagérer le problème.

    Des remèdes pires que les maux

    Mais le problème n’est pas seulement que les menaces environnementales ont l’habitude de s’avérer moins grave qu’attendues ; les remèdes se révèlent parfois pire que la maladie.

    Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont un bon exemple. Après vingt ans et des milliards de repas, il n’y a toujours pas de preuve qu’ils nuisent à la santé humaine, contre de nombreuses preuves de leurs avantages environnementaux et humanitaires. Cela fait des années que le « riz doré » génétiquement modifié et enrichi en vitamines est prêt à sauver des vies, mais se retrouve bloqué par Greenpeace à chaque étape. Les producteurs d’aubergines bangladais aspergent leurs cultures avec des insecticides jusqu’à 140 fois par saison, risquant leur propre santé, parce que la version génétiquement modifiée de la plante résistant aux insectes rencontre une opposition farouche de la part des écologistes. Une opposition aux OGM qui a certainement coûté des vies.

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  2. Du reste, qu’ont remplacé les OGM ? Avant l’invention des cultures transgéniques, le principal moyen de créer de nouvelles variétés était la « sélection par mutation » : brouiller l’ADN d’une plante de manière aléatoire en utilisant des rayons gamma ou des mutagènes chimiques, dans l’espoir que certains des monstres ainsi produits auraient de meilleurs rendements ou de nouvelles caractéristiques. L’orge « Golden Promise », par exemple, une des céréales préférées des brasseurs bio, a été conçue de cette façon. Cette méthode ne subit aucune réglementation particulière, tandis qu’un transfert précis de gènes bien connus, qui ne pourrait pas être moins sûr, si.

    Les écologistes s’opposent actuellement aux pesticides néonicotinoïdes au motif qu’ils peuvent nuire aux populations d’abeilles, même si l’Union Européenne a constaté que le nombre d’abeilles a augmenté depuis leur introduction il y a vingt ans. La conséquence a été en Europe de pousser les agriculteurs vers des insecticides pyréthrinoïdes beaucoup plus nocifs, qui sont pulvérisés sur les cultures plutôt que par traitement des semences, frappant ainsi les insectes inoffensifs. Et si les Européens avaient été autorisés à cultiver des OGM, moins de pesticides serait nécessaire. Encore une fois, la précaution verte augmente les risques.

    L’énergie nucléaire a été énergiquement combattue par le lobby de l’environnement pendant des décennies, à cause du danger qu’elle représente. Pourtant, l’énergie nucléaire est responsable de moins de décès par unité d’énergie produite que l’éolien et l’énergie solaire. En comparaison avec les combustibles fossiles, l’énergie nucléaire a empêché 1,84 million de décès supplémentaires, selon une étude réalisée par deux chercheurs de la NASA. L’opposition à l’énergie nucléaire a coûté des vies.

    De même pour l’opposition généralisée à la fracturation hydraulique du gaz de schiste, presque entièrement basée sur des mythes et des mensonges, comme Ronald Bailey, correspondant scientifique du magazine Reason, le rappelle. Cette opposition a considérablement retardé la croissance de la production de gaz en Europe et dans certaines parties des États-Unis. Cela signifie plus de dépendance vis-à-vis du gaz offshore, du gaz russe et du charbon, qui engendrent tous trois des problèmes de santé et environnementaux bien plus nocifs. L’opposition à la fracturation hydraulique a nui à l’environnement.

    En bref, le mouvement écologiste a empêché les gens, à plusieurs reprises, d’accéder à des technologies plus sûres et les a forcés à employer des technologies plus sales, plus risquées ou plus nocives. Il sait exploiter habilement les soupçons des personnes vis-à-vis des nouveautés.

    Les effets pervers de la lutte contre le changement climatique

    De nombreuses anciennes affirmations sur les dangers du changement climatique ont depuis été démystifiées. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a explicitement abandonné ses prédictions précédentes que le paludisme empirerait probablement, que le Gulf Stream cesserait de s’écouler, que les calottes glaciaires du Groenland ou de l’Antarctique de l’Ouest se désintégreraient, qu’une libération soudaine de méthane de l’Arctique serait probable, que la mousson s’effondrerait ou que des sécheresses à long terme seraient plus probables.

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  3. En attendant, sur le revers de la médaille, et contrairement à notre expérience avec les pluies acides et la couche d’ozone, le prix financier, humanitaire et environnemental de la décarbonisation de la production d’énergie se révèle beaucoup plus fort que prévu. Malgré la baisse des coûts des panneaux solaires, le coût du système de l’énergie solaire, comprenant le foncier, la transmission, la maintenance et les dispositifs de secours de nuit, reste élevé. L’impact environnemental de l’énergie éolienne – déforestation, hécatombe des oiseaux de proie, exploitation minière des terres rares – est pire que prévu. Selon le BP Statistical Review of World Energy, ces deux sources d’énergie cumulées fournissent tout juste 1,35% de l’énergie mondiale en 2014, réduisant les émissions par moins de la moitié de ce chiffre.

    La pollution de l’air intérieur, principalement causée par la cuisson au feu de bois, est la plus grande cause mondiale de décès liés à l’environnement. Il tue environ quatre millions de personnes chaque année, comme l’a noté SciDev.net, un site web d’informations scientifiques à but non lucratif. Apporter à ces personnes des combustibles fossiles et du gaz pour l’électricité reste le moyen le moins cher et le plus rapide pour sauver ces vies. Soutenir que le moindre petit risque de changement climatique d’ici de nombreuses décennies est quelque chose dont ils devraient se préoccuper est carrément obscène.

    http://www.contrepoints.org/2015/08/19/218507-ce-que-nous-coute-le-lobby-ecolo

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  4. OGMs (1), l’odeur du triomphe de la papaye transgénique

    le 18 août 2015
    par jacqueshenry

    Il y a une vingtaine d’années les producteurs de papaye d’Hawaï vivaient de graves incertitudes pour leur avenir car les papayers étaient décimés les uns après les autres par un virus pas seulement pathogène pour le papayer mais également dévastateur pour les cucurbitacées, melons, pastèques, cornichons et autres courges. Le virus est transmis par les pucerons et le seul moyen de protéger un verger de papayer est d’utiliser des quantités massives d’insecticides afin d’exterminer jusqu’au dernier puceron pour prévenir l’extension de ce virus. Lorsque l’on mange un quartier de papaye (ou éventuellement de melon) on est pratiquement certain, si la peau du fruit n’est pas uniformément jaune et présente des taches circulaires vertes (ringspot, d’où le nom anglais de ringspot virus) que le fruit et la plante sont infestés par le virus.

    Inspiré par des travaux réalisés par la société Monsanto sur la résistance aux virus le Docteur Dennis Gonsalves de la Cornell University eut l’idée de faire exprimer par le papayer la protéine de l’enveloppe du virus dans le but de perturber sa multiplication après une infestation par un puceron. Ça se passait au milieu des années 1990 et Monsanto, qui n’était pas intéressé par cette technique car les retombées économiques attendues étaient négligeables, céda la licence de l’utilisation de ses constructions d’acides nucléiques utilisées au cours de la transgénèse à l’Université de Cornell à un groupement de fermiers hawaiiens. L’idée de Gonsalves se révéla immédiatement efficace sans modifier les propriétés organoleptiques des papayes, les papayers étaient devenus résistants au virus, ils avaient été en quelque sorte « vaccinés ». Les fermiers reçurent des semences transgéniques gratuitement et depuis lors les papayers d’Hawaii sont en bonne santé, il y a toujours le virus et des pucerons mais la plante est devenue résistante.

    L’histoire ne s’est pas déroulée aussi simplement qu’on pourrait le croire car des activistes écologistes opposés aux plantes transgéniques commencèrent immédiatement leur travail de sape idéologique. Malgré le fait que depuis que l’archipel produit des papayes transgéniques personne ne s’est trouvé incommodé par la présence de la protéine du virus alors que la plante est toujours infestée mais sans symptômes par ce virus, les écologistes ont répandu le doute et la papaye transgénique faillit être interdite à Hawaii. L’un des arguments des écolos, puisque le monde scientifique et les régulateurs (FDA) avaient prouvé qu’il n’y avait aucun risque pour la santé des consommateurs, fut que ce gène pouvait être transmis à d’autres virus en créant alors un nouveau virus encore plus pathogène. Greenpeace organisa la destruction de plantations expérimentales de papayers organisées par l’Université d’Hawaii arguant qu’il s’agissait de « pollution génétique » et qu’aucune étude sérieuse n’avait été réalisée pour prouver l’innocuité de cette transformation génétique sur la santé humaine.

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  5. Tous les arguments, y compris les plus rocambolesques, furent utilisés pour terroriser la population. Un article paru en 2002 incriminait une similitude entre la protéine du virus exprimée par le papayer transgénique et un facteur qui augmentait la production d’une immunoglobuline E ce qui pouvait constituer un danger pour la santé ( http://www.biomedcentral.com/1472-6807/2/8 ). Sur les 280 amine-acides de la protéine virale seulement une séquence de 6 amino-acides consécutifs coïncidait avec l’allergène stimulant la fameuse immunoglobuline E qui se trouvait être une protéine sécrétée par l’oxyure, un parasite intestinal commun, c’est dire à quel point l’argument était tarabiscoté ! Il n’en fallut pas plus pour affirmer haut et fort que la papaye transgénique pouvait déclencher des réactions allergiques. La même méthodologie fut utilisée pour déterminer si la toxine Bt exprimée par le maïs ou le coton (à l’époque, c’est-à-dire en 2002) risquait d’être allergène. On trouva également des analogies de séquence entre la toxine Bt et pas moins de 50 protéines du maïs ! Ces analogies se retrouvaient sur des portions de séquences de 6 amino-acides. Mais au delà de séquences de 8 amino-acides consécutifs aucune analogie ne put être établie. Cet article concluait que ce type de recherche était fallacieux et qu’il ne pouvait en aucun cas alimenter la polémique sur d’éventuelles propriétés allergènes nouvelles après introduction d’un gène étranger dans une plante. Les conséquences structurales de ce type d’analogies ne présentaient aucune signification biologique susceptible d’être sérieusement retenue ( http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12218366 ).

    Ces activistes ont sciemment ignoré un article paru à peu près au même moment qui déniait tout effet allergène de la protéine du parasite intestinal démontant ainsi l’argumentation hautement fallacieuse développée à dessein pour discréditer la papaye transgénique ( http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC130290/ ).

    Greenpeace n’en resta pas là et organisa une campagne de dénigrement, cette fois en Thaïlande, allant jusqu’à saccager en 2004 une plantation de papayers transgéniques en considérant qu’ils s’agissait d’une véritable « bombe à retardement ». Toutes ces actions spectaculaires et médiatisées, c’est là la spécificité de Greenpeace, n’avaient aucune justification scientifique rigoureuse. Les fermiers hawaiiens, qui entrevoyaient un espoir de survie avec le papayer transgénique, se trouvèrent confrontés à un nouvel ennemi : la mouvance écologiste !

    Entre 2006 et 2010, une série d’études contredit les affirmations sans fondement scientifique avancées par Greenpeace : aucun allergène ne put être identifié en établissant une recherche sur 8 amino-acides consécutifs. Il fut également démontré que cette protéine était clivée en quelques secondes dans l’estomac. De plus les papayes non transgéniques et présentant les symptômes caractéristiques d’une attaque par le ringspot virus contenaient jusqu’à 8 fois plus de protéine virale que les papayes issues de papayers transgéniques résistant au virus.

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  6. Le Japon autorisa la culture de la papaye transgénique en 2011 considérant qu’il n’y avait aucun argument valable pour interdire cette culture (voir le lien en fin de billet) et la Chine suivit quelques mois plus tard.

    Il faut donc se rendre à l’évidence que les pourfendeurs des OGMs n’ont que deux choix possibles : ou bien il leur faut reconnaître que leurs arguments n’ont aucune valeur scientifique et qu’ils se sont fourvoyés par pure idéologie ou alors ils persévèrent dans leur obscurantisme et continuent à semer la terreur apocalyptique que constituent les plantes transgéniques. Ces idéologues ont choisi de persévérer dans leur loufoquerie et poussèrent le Conseil de la plus grande île, Hawaii, à interdire le papayer transgénique. Pour mes lecteurs la ville d’Honolulu et Pearl Harbor se trouvent sur l’île d’O’ahu. Un membre de ce Conseil, une dénommée Margaret Wille, pourtant activiste anti-OGM bien connue, dut se rendre à l’évidence, il n’existait aucun argument objectif contre la culture du papayer transgénique à Hawaii, les récents travaux réalisés au Japon et en Chine le démontraient clairement. De plus elle reconnut que Monsanto n’avait rien à voir avec les papayers transgéniques et les arguments avancés par les agriculteurs qui ne traitaient plus leur culture avec des pesticides conforta sa décision d’exempter le papayer de l’interdiction des plantes transgéniques dans l’archipel. Margaret Wille opéra donc une sorte de reniement du dogme écologique consistant à classer les plantes transgéniques parmi des perturbateurs de la nature sans toutefois perdre la face car elle obtint l’interdiction de l’introduction dans l’archipel d’autres cultures génétiquement modifiées.

    Son ami et collègue Jeffrey Smith, également membre du Conseil de l’île et écologiste notoire, persista dans ses idées et bien que n’ayant strictement aucune culture scientifique – sans faire d’humour – persista en listant dans une sorte de logorrhée délirante tous les inconvénients des OGMs. Il déclara que l’ARN introduit dans la papaye (sic, il ignorait donc à l’évidence tout des procédés de la transgénèse) pouvait perturber les gènes des consommateurs et que les protéines nouvelles étaient susceptibles de modifier l’immunité des êtres humains, qu’elles rendaient plus sensible aux virus du SIDA et de l’hépatite et qu’elles induisaient l’apparition de cancers pour cette raison. Il fut soutenu dans son discours par un agronome de l’Université, un dénommé Hector Valenzuela qui prétendit qu’aucune étude sérieuse n’avait été faite sur la santé humaine ou animale alors qu’à peine deux mois plus tôt une publication relatait l’absence d’effet sur les rats nourris avec des papayes, comme si la vraie science n’existait pas pour ces activistes empêtrés dans leur dogmatisme ( http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/jf305036x ). Smith et Valenzuela prétendirent que la FDA était noyautée par les sbires de Monsanto. Plus incroyable encore ces deux tristes individus prétendirent aussi que parmi les messages révélés par Wikileaks figuraient des instructions précises à destination des régulateurs japonais émanant du gouvernement américain pour faire approuver la papaye transgénique au Japon. Jamais ce dernier point n’a pu être confirmé par les analyses scrupuleuses des dépêches et messages révélés par Wikileaks.

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  7. Aujourd’hui, dans les magasins de fruits et légumes on trouve des papayes transgéniques avec un label qui précise seulement que ces fruits ont été artificiellement modifiés pour permettre de réduire l’usage de pesticides par les agriculteurs mais on omet de dire que ces fruits ne présentent aucune différence nutritionnelle par rapport aux fruits non modifiés. Finalement, pour conclure cette sombre histoire, les écologistes ont réussi à semer le doute dans l’esprit des consommateurs sans jamais apporter de preuves irréfutables à l’appui de leurs arguments pour la simple raison qu’il n’y en a pas … Le doute persiste et c’est là que réside l’effet hautement néfaste de ces organisations qui nient ouvertement la vraie science, celle qui n’est pas prisonnière de l’idéologie et de la politique.

    Source : adapté d’un article paru dans Slate.com, illustrations Wikipedia et Slate.

    http://gain.fas.usda.gov/Recent%20GAIN%20Publications/Japan%20approved%20GM%20papaya_Tokyo_Japan_12-19-2011.pdf

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/08/18/5525/

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  8. Des hackers mettent à nu les utilisateurs d'un site de rencontres adultères

    16:59 19.08.2015

    Parmi les données dévoilées par les pirates figurent des noms, emails et numéros de téléphone d'utilisateurs, et notamment un grand nombre d'adresses appartenant aux autorités et à l'armée américaines (.gov et .mil).

    Les hackers du groupe The Impact Team, qui ont piraté le 20 juillet dernier le site de rencontres adultères Ashleymadison.com de la société canadienne Avid Life Media (ALM), ont publié mardi les données personnelles de 32 millions d'utilisateurs du site, rapporte l'édition Wired.

    Message from "Impact Team" hackers on darkweb (.onion) site where stolen Ashley Madison data is claimed to be posted. pic.twitter.com/s3R32gk5pz
    — Chris Williams (@cg_williams) 18 2015

    Parmi les données dévoilées par les pirates figurent des noms, adresses et numéros de téléphone d'utilisateurs. La base de données ne comprend cependant pas de numéros de carte de paiement ou de crédit, ni de mots de passe.

    Les hackers contre l'adultèreLes archives de 9,7 gigaoctets volées par les pirates comprennent également des informations sur des millions de versements comprenant les montants des sommes versées et des adresses postales.
    Elles sont publiées sur un site.onion accessible via le réseau d'anonymisation Tor (The Onion Router) dans le dark web (web obscur).

    ALM n'a pas confirmé l'authenticité des fichiers publiés, mais de très nombreux témoignages d'utilisateurs s'étant retrouvés dans les documents mis en ligne semblent confirmer l'authenticité des données.

    Les hackers ont appelé les utilisateurs à porter plainte contre les propriétaires du site AshleyMadison, qui ne protègent pas bien les données confidentielles et trompent leurs utilisateurs en proposant de supprimer la totalité de leurs informations personnelles pour 19 dollars.

    Fin juillet, The Impact Team avait exigé la fermeture de deux sites appartenant à ALM — AshleyMadison.com (rencontres extraconjugales) et EstablishedMen.com ("rencontres entre des femmes séduisantes et des hommes qui ont réussi") menaçant de rendre publiques les informations personnelles et financières d'utilisateurs, y compris leurs préférences sexuelles. Ils avaient mis en ligne plusieurs fichiers contenant les montants des salaires des employés d'ALM et des données sur son infrastructure interne.

    http://fr.sputniknews.com/sci_tech/20150819/1017649448.html

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  9. OGMs (2) : Les produits « organiques » sont-ils plus sûrs ?

    le 19 août 2015
    par jacqueshenry

    En 1901 un biologiste japonais du nom de Ishiwata Shigetane découvrit qu’une bactérie du sol tuait les vers à soie. Il fallut attendre de nombreuses années pour mettre à profit le pouvoir de cette bactérie pour protéger les culture avec la toxine de cette bactérie appelée par la suite Bacillus thuringiensis par un biologiste allemand travaillant non plus sur le ver à soie mais sur la mite de la farine. Il observa les même effets toxiques de la bactérie et ce n’est qu’au début des années 70 qu’on commença à s’intéresser sérieusement à cette bactérie. On découvrit que sa toxicité pour les insectes – et seulement pour les insectes – était provoquée par une protéine codée par un plasmide, un petit ARN circulaire présent uniquement dans cette bactérie. On envisagea donc de cultiver à grande échelle cette bactérie pour la répandre sur les cultures et ainsi les protéger contre les insectes ravageurs puisque la toxine n’avait aucun effet sur les vertébrés. Dans les années 80 des biologistes belges eurent l’idée d’intégrer le gène codé par le plasmide dans des plants de tabac. Il faut mentionner ici que les premiers travaux de transgénèse végétale étaient presque exclusivement réalisés avec le tabac, non pas parce qu’ils étaient sponsorisés par les fabricants de cigarettes mais seulement parce que le tabac était une plante de laboratoire merveilleusement prolifique et facile à modifier génétiquement avec les techniques dont on disposait à l’époque. Le résultat ne se fit pas attendre quand on tenta de mettre des insectes suceurs sur les plants de tabac modifiés pour produire la toxine de la bactérie, Bt, ces derniers ne survivaient pas. Les agriculteurs applaudirent ces résultats prometteurs car ceux-ci allaient les dispenser de traitements phytosanitaires répétés et également, pour les agriculteurs dits « bio » de répandre à grands frais de la purée de bacille sur leurs champs de maïs ou leurs parcelles de légumes.

    Les écologistes encore une fois ne l’entendirent pas de cette oreille et contre toute logique s’opposèrent immédiatement aux plantes génétiquement modifiées exprimant la toxine Bt. Alors que tout le monde s’accordait pour confirmer l’innocuité de la toxine pour les vertébrés dont l’homme et que ces écologistes préconisaient les bouillies de bacille aux producteurs « bio » pour conserver leur label « vert », d’un seul coup, parce qu’une plante modifiée génétiquement pour produire elle-même cette toxine, cette dernière devenait dangereuse parce que cette fois on avait affaire à une plante transgénique. Les premières plantes modifiées Bt apparurent à la fin des années 80 et l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA) approuva les pommes de terre, le maïs et le coton Bt en 1995. Greenpeace se coalisa avec d’autres organismes non gouvernementaux – ils sont devenus quasiment gouvernementaux depuis – comme le Center for Food Safety, le Pesticide Action Network ou encore la fédération internationale des mouvements de l’agriculture organique (IFOAM) basée à Bonn en Allemagne pour intenter un procès à l’EPA. Les motivations de cette action en justice étaient les suivantes : possibilité de voir apparaître des insectes résistants à la toxine et possibilité d’être toxique pour les organismes vivants non ciblés par la toxine, traduisez les êtres humains !

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  10. Cette coalition d’écologistes purs et durs parlaient au nom de la protection de l’environnement alors que bon nombre d’agriculteurs inscrits sur la liste des plaignants opposés aux nouveaux OGMs Bt utilisaient les bouillies de bacille pour leurs propres productions agricoles, à n’y rien comprendre !

    Greenpeace et ses partenaires se battaient pour protéger les producteurs de bacille et de coccinelles qui faisaient partie du business bio. Greenpeace avança sans aucune preuve à l’appui que les plantes transgéniques Bt contenaient jusqu’à 1000 fois plus de toxine que la purée de Bt répandue sur les plantes. Ils durent faire marche arrière en 2006 quand des enquêteurs mandatés par cette organisation s’aperçurent qu’en réalité les plantes transgéniques, dans le cas présent du maïs Bt cultivé en Espagne, ne contenaient que de très faibles quantités de toxine, à peine plus de 10 parties par million en moyenne dans la plante (voir le lien en fin de billet). Déconcertés par ce résultats, qu’entre parenthèses les biologistes de Monsanto connaissaient, les managers de Greenpeace changèrent leur fusil d’épaule et à court d’arguments décrétèrent que ces plantes transgéniques étaient de toutes les façons dangereuses pour la sécurité alimentaire animale et surtout humaine et qu’il n’y avait pas assez de toxine Bt exprimée pour que la plante soit vraiment résistante aux insectes ravageurs. Greenpeace s’appuya alors sur un argument totalement erroné en prétendant que la toxine Bt produite par la plante était activée et que c’était la raison pour laquelle il y en avait si peu dans les plantes transformées. Donc, dans la logique terrorisante de Greenpeace, puisqu’il en était ainsi cette toxine activée était donc dangereuse pour l’animal et l’homme puisqu’elle attaquait l’intestin des insectes, pourquoi pas celui de l’homme ?

    Et c’est là que réside la rhétorique mensongère de Greenpeace. Il faut que soit présent dans l’intestin une protéine sur laquelle va se fixer la toxine Bt activée préalablement. Cette activation nécessite une activité enzymatique digestive particulière. Or les vertébrés ne possèdent ni cette activité enzymatique ni les récepteurs spécifiques au niveau de l’épithélium intestinal. Les curieux peuvent lire l’excellente revue citée ici en lien :

    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1899880/

    . On y découvre, pour contrecarrer aussi l’argument fallacieux de Greenpeace relatif à l’apparition de résistance au Bt chez les insectes ravageurs qu’à ce jour plus de 140 toxines Bt ont été identifiées et que l’apparition d’une résistance est hautement improbable et si c’était le cas il existe une gigantesque panoplie dans cette famille de protéines pour contourner toute résistance pouvant éventuellement apparaître :

    http://www.lifesci.sussex.ac.uk/home/Neil_Crickmore/Bt/ .

    Pour brouiller les cartes Greenpeace prétendit en 1999 que les plantes exprimant la toxine Bt étaient dangereuses pour l’environnement parce que la toxine n’était pas dégradée correctement dans le milieu naturel. Cette affirmation mensongère fut répétée de nombreuses fois mais elle contredisait l’autre affirmation consistant à dire que les quantités de Bt exprimées étaient trop faibles pour que la plante soit efficacement protégée contre les insectes ravageurs. Cette organisation réellement terroriste, à court d’arguments, monta de toute pièce une histoire de suicide de centaines de milliers d’agriculteurs indiens qui ne pouvaient pas acheter leurs semences de coton Bt et qui ne fut jamais prouvée dans les faits :

    http://blogs.discovermagazine.com/collideascape/files/2014/01/GMOsuicidemyth.pdf .

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  11. Avant même la mise au point de plantes transgéniques exprimant la toxine Bt pour leur propre protection contre les insectes ravageurs, cette toxine pulvérisée manuellement ou avec des machines sur les cultures avait été montrée comme étant l’insecticide le plus inoffensif dans le monde. À ce jour aucune corrélation de cause à effet n’a pu être démontrée sur un soit-disant effet néfaste de la toxine Bt que ce soit appliquée sur les plantes à l’aide de la bactérie vivante ou à partir de plantes transgéniques tant chez les animaux (vertébrés) que chez l’homme ( http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24041244 ) avec un retour d’expérience de maintenant plus de 30 ans, des dizaines de millions d’hectares de plantes Bt cultivées, des dizaines de milliards d’animaux nourris avec des préparations issues de plantes génétiquement modifiées sans parler du coton de nos chemises et de nos draps ou de l’huile de coton qu’on trouve dans n’importe quelle huile végétale pour cuisiner à la maison ou encore de la multitude de dérivés du soja ou du maïs transgéniques Bt utilisés dans l’alimentation.

    Pour insister sur la malhonnêteté de cette organisation qui transparaît quand il faut trouver un nouvel argument permettant de justifier sa stratégie il y a cette mémorable histoire de persistance de la toxine dans les sols qui vient d’être brièvement mentionnée. En 2006 Greenpeace alerta le régulateur néo-zélandais du risque d’apparition d’insectes résistants à la toxine Bt en s’appuyant sur des études réalisées pour prouver la persistance de cette toxine dans le sol au delà de 200 jours. Selon Greenpeace si la toxine persistait aussi longtemps dans le sol alors des insectes pouvaient parfaitement s’en accommoder. Or les expériences conduites sur commande par Greenpeace, organisation qui prend bien soin de sous-traiter ses études pour ne jamais apparaître comme le responsable légal de ses allégations, furent réalisées non pas avec des plantes transgéniques mais avec le spray disponible commercialement et appelé DiPel, une émulsion de B.thuringiensis avec des particules d’argile. Le comble de l’ironie était que le but de l’action de Greenpeace était de protéger les agriculteurs « bio » des agriculteurs utilisant des plantes transgéniques Bt ! Même chose en Inde pour protéger les producteurs d’aubergines alors qu’une variété d’aubergine Bt venait d’être disponible pour les petits maraîchers indiens. Le souci avec la technique du spray de bactéries directement sur les plantes est qu’il est très coûteux et que dans certaines configurations il faut même faire appel à des hélicoptères. La propagande de Greenpeace précise bien dans ses recommandations qu’aucune partie des plantes ne doit être oubliée et de plus, selon les affirmations de cette même organisation il n’y a pas de souci à se faire car les protéines de la bactérie se dégradent en moins de deux semaines, il faut être logique avec soi-même ! Il faut donc effectuer des pulvérisations périodiquement et il n’y a aucun danger car les fruits et les légumes sont consommables presque immédiatement ! On croit rêver mais c’est pourtant la vérité :

    https://www.youtube.com/watch?v=vPQnphEJr98 !!!

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  12. Ce que Greenpeace oublie c’est que ces pulvérisation sont effectuées avec des bactéries vivantes et qu’elle persistent sur les aliments qu’on retrouve dans notre assiette « bio », des études réalisées au Danemark et en Chine l’ont montré. On retrouve même ces bactéries dans le lait … Le business de la pulvérisation de Bt représente un chiffre d’affaire d’environ 2 milliards de dollars par an. Aux USA seulement on a retrouvé la bactérie sur près de la moitié des tomates et plus de 60 % des brocolis, des choux-fleurs et des choux. Le plus hallucinant est que ce sont les gouvernements qui promeuvent l’agriculture dite « bio » sous prétexte que les plantes transgéniques Bt contiennent plus de toxine Bt alors que dans les faits c’est exactement le contraire. En Allemagne on estime que 125 kilos de pesticides bio sont pulvérisés par hectare et par an, en termes de toxine Bt cela représente 25 fois plus de toxine que ce que peut introduire une plante génétiquement modifiée Bt quelconque, bonjour la qualité des aliments !

    Pour ajouter à l’attitude totalement ridicule de Greenpeace qui encourage les pulvérisations de bio-pesticides, devinez qui les commercialise ? Monsanto, Syngenta, Bayer, DuPont et BASF, ceux-là même qui ont développé et commercialisent aussi les plantes transgéniques. Ces grandes compagnies se frottent les mains car elles ont compris que les actions de Greenpeace et d’autres organisations comme l’Organic Consumers Association leur avaient ouvert le marché. DuPont a investi pas moins de 6 milliards de dollars pour être prêt à satisfaire la demande sans cesse croissante en bio-pesticides ! C’est proprement hallucinant de constater que Greenpeace et les autres ONGs qui répandent la terreur se sont fait prendre dans leur propre piège. Le combat contre les OGMs est devenu un faux prétexte mais il n’est pas question pour Greenpeace de l’abandonner, ce serait une catastrophe pour la réputation de cette organisation.

    Alors, pour ne pas perdre la face, on voit encore des publications mensongères paraître dans des revues scientifiques qui n’existent même pas. GreenMedInfo, un site d’information des adeptes de l’agriculture organique a créé le « buzz » en livrant une information précisant que les plantes transgéniques type Bt ou RoundUp Ready favorisaient l’apparition de leucémies. C’était en 2013. L’article fut publié dans une revue inconnue qui n’existait pas auparavant ( http://www.esciencecentral.org/journals/ArchiveJHTD/jhtd-archive.php?month=April&&year=2013 ) ce qui est déjà suspect, et ce qui est encore plus suspect est que cette étude émane d’un obscur laboratoire de l’Université de Brasilia et qu’elle se garde bien de conclure si on lit l’article dans son intégralité (ce que j’ai fait).

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  13. Le dernier combat de Greenpeace reste donc l’étiquetage informatif. Et là c’est du business pour cette organisation car elle est devenue experte dans le domaine de l’intimidation et de l’arnaque des sociétés qui ne veulent pas se plier à ses injonctions « vertes ». Greenpeace a fait une fixation sur les plantes transgéniques et on vient de le voir à l’évidence avec les plantes Bt au détriment de la sécurité des consommateurs : la culture bio est un leurre, elle n’est pas rentable car non compétitive, elle appauvrit les consommateurs persuadés qu’elle sera meilleure pour leur santé ce qui est loin d’être le cas et elle n’est encore une fois réservée qu’à ceux qui ont les moyens de payer beaucoup plus cher leur nourriture. Finalement on peut dire que cette longue campagne anti-OGMs n’est qu’un mensonge de plus qui passe auprès de 60 % de la population car il suscite la peur, une peur orchestrée et montée de toute pièce sur la base de mensonges et de contradictions par Greenpeace et toutes les organisations qui en suivent l’idéologie.

    Source : billet inspiré d’un article paru dans Slate.com, illustration Slate

    https://www.testbiotech.org/sites/default/files/How%20much%20Bt%20toxin%20produced%20in%20MON810_Greenpeace.pdf

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/08/19/ogms-2-les-produits-organiques-sont-ils-plus-surs/

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  14. La BBC officiellement accusée de propagande

    Francais RT
    mer., 19 août 2015 04:20 UTC

    L'Office of Communications a affirmé que BBC World News avait violé les règles du parrainage, à plusieurs reprises, en diffusant des films de « propagande » promouvant des gouvernements étrangers, des ONG et des organisations caritatives.

    Un rapport de 112 pages de l'Office of communications (Bureau de communications, Ofcom), l'organe public de régulation des médias en Grande-Bretagne, équivalent du CSA français mais doté de pouvoirs plus étendus, accuse la chaîne BBC de ce que le quotidien The Daily Mail a qualifié de «violation flagrante» des règles de diffusion.

    Ofcom a mis la chaîne en garde contre « un risque inhérent à l'indépendance et l'intégrité de la BBC », après qu'il a été révélé que ce dernier avait acheté des films financés par des organisations extérieures et des gouvernements étrangers au prix symbolique d'une livre sterling. L'identité des donateurs a toutefois été gardée secrète.

    Biais pro-israélien : la #BBC reconnaît avoir violé sa politique éditoriale http://t.co/0QgzehmSZg #Israël pic.twitter.com/f9KvTEjZQl
    — RT France (@RTenfrancais) 22 Mai 2015


    La liste des programmes incriminés inclut des dizaines d'émissions d'information et de documentaires qui font la promotion d'organisations caritatives, d'ONG et même de gouvernements étrangers.

    D'après le quotidien The Independent, Ofcom a répertorié presque 50 violations de la réglementation par des chaînes britanniques. L'éventail des donateurs va de l'organisation des Nations Unies jusqu'à un homme d'affaires et imam britannique, Aga Khan, et même un casino cambodgien. Cependant, la source du financement n'aurait pas été révélée aux spectateurs.

    #RoyaumeUni : la #BBC annonce par erreur la mort de la reine d'Angleterre #ElizabethII http://t.co/qBnEhJKlWC pic.twitter.com/OHVtOAI7Sw
    — RT France (@RTenfrancais) 3 Juin 2015


    D'après la réglementation britannique, les émissions d'information ne peuvent être sponsorisées par une organisation extérieure. Ofcom a réclamé une réunion de tous les directeurs des médias audiovisuels pour discuter de la situation.

    L'organe de contrôle interne, BBC trust, a ouvert une enquête sur ces accords de financement à la suite d'accusations contre une émission diffusée en 2009, sur BBC World News. Ofcom a décidé d'attendre les résultats de cette procédure interne avant de lancer sa propre enquête.

    D'après The Independent, le gouvernement malaysien a financé la production d'un film par la société FactBased Communications (FBC), qui devait promouvoir l'image du pays dans des programmes d'informations en 2011.

    Cet incident a suscité des interrogations sur des films diffusés par CNN international et présentés par John Defterios, alors que ce dernier était en même temps président de FBC.

    Top 10 des #bourdes embarrassantes de #CNN #RTF http://t.co/sgqu82N2mK pic.twitter.com/7vurjbGZBJ
    — RT France (@RTenfrancais) 19 Février 2015


    Il a plus tard été révélé que BBC et CNBC avaient acheté du contenu sponsorisé à FBC.

    http://fr.sott.net/article/26216-La-BBC-officiellement-accusee-de-propagande

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  15. 10 choses que tous les économistes devraient savoir sur l'étalon-or

    Soumis par Tyler Durden le 19/08/2015 22:45 -0400
    Soumis par George Selgin via Alt-m.org,


    Au risque de paraître comme un disque rayé (bien, OK – at le risque de Continuer à sonner comme un disque rayé), je tiens à dire un peu plus sur la tendance des économistes pour obtenir leur histoire monétaire mal. En particulier, je voudrais s'attaquent à des mythes communs au sujet de l'étalon-or.

    S'il y a un sujet d'histoire monétaire qui tend à obtenir traitées surtout sans soin par des économistes monétaires, pour ne pas mentionner d'autres sortes, ça y est. Bien sûr, l'étalon-or était presque parfait et gold bugs eux-mêmes parfois faire des revendications idiotes sur leur norme monétaire ancien favori. Mais ces choses n'excusent pas les erreurs de nombreux économistes s'engagent dans leur empressement à trouver à redire à cette « relique barbare ».

    Les fausses demandes j'ai à l'esprit sont pour la plupart ceux moi et autres –Notamment Larry White– ont répliqué avant. Encore j'ai pensé qu'il serait utile d'y répondre encore une fois ici, parce qu'ils sont encore loin d'être des chevaux morts et aussi afin que les étudiants emballage-vers le haut le semestre auront quelque chose de pratique d'envoyer à leurs profs d'or-bashing mal informé (bien que je les exhorte à attendre jusqu'à ce que les grades avant de partager !).

    Dans un souci de ceux qui ne se soucient pas de parcourir le post entier, voici une liste de "aller à" des points couverts :

    1. l'étalon-or n'est pas une instance de fixation des prix. Ne sont pas traditionnellement, en tout cas.

    2. un étalon-or n'est pas particulièrement onéreux. En fait, la monnaie fiduciaire a tendance à coûter plus cher.

    3. or, les approvisionnements « chocs » n'étaient pas particulièrement choquants.

    4. la déflation permettant à l'étalon-or n'était pas une si mauvaise chose.

    5. ce n'est pas à blâmer pour la crise financière américaine du 19ème siècle.

    6. dans l'ensemble, l'étalon-or classique a fonctionné remarquablement bien (même si elle a duré).

    7. il n'avait pas à être « géré » par les banquiers centraux.
    8. en effet, Banque centrale tend à jeter une clé dans les œuvres.

    9. "le" étalon-or n'a pas été à l'origine de la grande dépression.

    10. il n'a pas réussi d'argent selon l'idéal théorique des économistes. Mais n'a pas non plus toute banque centrale fiat-argent-émission.



    1. l'étalon-or n'est pas une instance de fixation des prix. Ne sont pas traditionnellement, en tout cas.

    Comme que Larry White a fait le point essentiel, aussi bien que j'ai jamais pu, j'espère que vous m'excuserez pour lui citant longuement :

    Barry Eichengreen écrit que pays utilisent l'or comme monnaie "régler son prix en monnaie domestique (dans le cas américain, en dollars)". Il trouve cela troublant :

    (suite en dessous:)

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  16. Mais l'idée que gouvernement devrait légiférer le prix d'une marchandise particulière, qu'il s'agisse d'or, le lait ou l'essence, se trouve difficilement avec un engagement de républicanisme conservateur à laisser le marché forces de travail, encore moins avec Tea Party – esque libertarisme. Sûrement un croyant dans le marché libre serait font valoir que s'il y a une augmentation de la demande pour l'or, peu importe la raison, alors que le prix devrait être autorisé à augmenter, inciter l'industrie de l'extraction de l'or à produire plus, apportant finalement que le prix vers le bas. Ainsi, la notion que le gouvernement américain devrait peg le prix, comme dans or normes passées, est curieuse à tout le moins.

    Pour décrire un étalon-or comme "fixant" "prix" gold dans une monnaie bonne, intérieure distincte, doit descendre à contre-pied. Un étalon-or qui signifie une masse étalon d'or (tant de grammes ou onces d'or pur ou en alliage standard) définit l'unité de monnaie nationale. L'unité monétaire (« dollar ») n'est rien d'autre qu'une unité d'or, pas une bonne distincte avec un prix de marché potentiellement fluctuant contre or. Qu'un dollar, alors continue de plusieurs grammes d'or, être d'une valeur de la quantité spécifiée de l'or, ou en d'autres termes qu'une unité d'or continue d'être une valeur d'une unité d'or — n'implique pas le rattachement de n'importe quel prix relatif. Monnaie nationale notes (et les soldes de compte courant) sont libellés à et remboursables pour l'or, pas un prix en or. Ils n'ont un prix en or dans notre système actuel, pas plus que les soldes de compte chèques, libellés en dollars de fiat, ont un prix en dollars de fiat. Sans doute Eichengreen n'estime pas curieux ou choquant que sa banque maintienne un taux fixe rachat dollar pour dollar, comptant pour la vérification des soldes, à son distributeur de billets.

    Remarquablement, blanc va montrer, le reste de la déclaration de Eichengreen prouve que, en plus de ne pas avoir compris le sens du prix « fixe » dollar de l'or, Eichengreen a une connaissance incertaine de l'économie rudimentaire de la production d'or :

    Quant à ce que diraient un partisan de l'économie de marché, sûrement Eichengreen comprend que s'il y a une augmentation de la demande d'or sous un étalon-or, peu importe la raison, alors le prix relatif de l'or (le pouvoir d'achat par unité d'or sur les autres biens et services) seront en effet augmenter, que cette hausse sera en fait inciter l'industrie d'extraction de l'or pour produire plus , et que l'accroissement du rendement or en réalité finira par porter le parent prix dos vers le bas.

    Je l'ai dit plus encore une fois, les plus véhémentes critiques de l'économiste de l'étalon-or, le plus probable qu'il ou elle sait peu de choses sur elle. Bien sûr Eichengreen sait beaucoup plus sur l'étalon-or que la plupart des économistes et est loin d'être sa plus dure critique, alors il serait sans aucun doute une aberration dans la régression simple, y = ? + ? (x) (où y est la véhémence de la critique de l'étalon-or et x est l'ignorance du sujet). Néanmoins, sa déclaration montre que même la compréhension de l'un des critiques plus bien connus de l'étalon-or laisse beaucoup à désirer.

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  17. Bien que, au fond, l'étalon-or n'est pas une question de gouvernement « fixer » les prix de l'or en ce qui concerne la monnaie de papier, il est vrai création que les gouvernements des banques de monopole d'émission et la tendance qui en découle pour ces monopoles considérés comme autorités de gouvernement - ou quasi gouvernementale, finalementa conduit à leur être accordée l'immunité souveraine des conséquences juridiques à laquelle ordinaire, intermédiaires privés sont généralement soumis quand ils déshonneur de leurs promesses. Parce qu'une banque centrale moderne peut revenir sur ses promesses en toute impunité, un étalon-or administré par une telle banque plus étroitement ressemble à un système de fixation des prix que celle administrée par une banque commerciale. Pourtant, les économistes devraient prendre soin de distinguer les particularités d'un étalon-or traditionnel de ceux des régimes de taux de change fixe administré de banque centrale.

    2. un étalon-or n'est pas particulièrement onéreux. En fait, la monnaie fiduciaire a tendance à coûtent plus cher.

    De retour dans les années 1950, et à nouveau en 1960, Milton Friedman a estimé que l'or nécessaire pour les Etats-Unis d'avoir un "vrai" gold standard aurait coûté 2,5 % de son PNB annuel. Mais qui est comme idée de Friedman d'un « vrai » étalon-or a été l'un dans les pièces d'or seuls sert à titre d'argent, avec aucun substitut de dos très légèrement fourni par la Banque. Comme Larry White montre dans sa Théorie des Institutions monétaires (p. 47) permettant une espèce 2 % réserves, ce qui est plus que ce que certains anciens or Banque libre systèmes nécessaires, le coût de ressource d'un étalon-or en profitant des billets très légèrement soutenu par et dépôts serait d'environ un cinquantième de la numéro Friedman venu avec. C'est une aubaine putain pour une médaille d'or « sceau d'approbation » que pourrait moyenne ayant accès aux capitaux internationaux à considérablement réduit les taux, selon une étude par Mike Bordo et Hugh Rockoff.

    Friedman lui-même a finalement changé d'avis sur les économies à réaliser en utilisant la monnaie fiduciaire :

    Économistes monétaires ont généralement traités papier-monnaie irrémédiable comme impliquant des coûts réels négligeable par rapport à une monnaie-marchandise. À en juger par l'expérience récente, ce point de vue est clairement faux à la suite de la baisse de prévisibilité à long terme de prix.

    Je l'ai pris pour acquis que le coût de la ressource réelle de production irrémédiable papier-monnaie était négligeable, composé uniquement du coût du papier et l'impression. Expérience sous un papier-monnaie universel irrémédiable standard rend cristal clair qu'une telle hypothèse, bien qu'il soit correct en ce qui concerne les coûts directs pour le gouvernement d'émettre des fiat en dehors de l'argent, a la valeur false pour la société dans son ensemble et est susceptible de demeurer alors à moins qu'et jusqu'à ce qu'une structure monétaire émerge sous une norme papier irrémédiable qui fournit un degré élevé de predictability.* niveau de prix à long terme

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  18. Malheureusement, critique ni White des premiers calculs de Friedman ni volte-face propre de Friedman ont gardé les critiques de l'étalon-or de répéter le vieux canard qu'une fiat standard est plus économique qu'un étalon-or. Ross Starr, observe par exemple, j'ain son livre 2013 sur argent que « l'utilisation de papier ou d'argent fiduciaire au lieu de monnaies est ressource économisante, permettant aux stocks des marchandises à liquider ». Bien qu'il comprenne que très légèrement soutenu par des billets de banque et les dépôts peuvent aller quelque sorte à économiser sur les réserves de monnaies, Starr (citant Adam Smith, mais pas à rechercher des taux de réserves de banque écossais historique) insiste néanmoins que « une quantité importante du produit support doit être maintenue dans l'inventaire de soutenir avec succès la monnaie, » et procède ensuite à monter un dossier pour la monnaie fiduciaire de cette affirmation injustifiée :

    La prochaine étape dans l'économie des capitaux immobilisés dans des chœurs de la monnaie est d'utiliser une monnaie fiduciaire. Son remplacement par un décret gouvernemental pour marchandise support libère une fraction significative du capital pour une utilisation productive de l'économie. N'est plus l'économie doit tenir l'or, argent ou autres biens et services dans l'inventaire pour soutenir la monnaie. N'est plus les capital et le travail supplémentaire doivent être utilisés pour extraire de la terre. Ces ressources sont libérées et remplacé par un simple décret du gouvernement pratiquement sans coût pour eux.

    Aussi tentant que c'est pour répondre à cette fumisterie simplement en notant que les voûtes officiel fiat-gestion de du monde établissements de monnaie contiennent actuellement plus de zéros d'onces d'or – 31,957.5 tonnes plus, pour être précis – cette réponse laisse seulement le défaut fondamental dans le raisonnement, qui est son traitement de la monnaie fiduciaire comme un aboutissement, de Kenneth Starr ou de restreindre l'affaire, de la ressource se réserve des économies à avoir en ayant recours à des monnaies fractionnaires. Ce traitement donne sur une différence cruciale entre la monnaie fiduciaire et les billets facilement échangeables et les dépôts, pour tandis que les dépôts et billets échangeables sont généralement compris par leurs utilisateurs à être proche, si ce n'est pas parfait, substituts des monnaies, monnaie fiduciaire, le pouvoir d'achat qui est détraqué de celle de n'importe quelle marchandise argent ancien, y a rien du genre. Au contraire : sa tendance à se déprécier par rapport aux produits réels et à l'or en particulier, est notoire. Par conséquent, détenteurs de monnaie fiduciaire ont raison de tenir « les stocks des produits de base » comme une couverture contre le risque que l'argent fiat va se déprécier.

    Si la demande de couverture pour une marchandise argent ancien est assez grande, recours à la monnaie fiduciaire n'enregistre pas toutes les ressources du tout. En effet, comme le fait remarquer Roger Garrison, "un papier standard administré par une autorité monétaire irresponsable peut conduire la valeur monétaire de l'or si haut que plus ressource des coûts en vertu de la norme de papier qu'auraient été engagés sous un étalon-or. » Un coup de œil sur l'histoire du prix réel de l'or suffit à montrer c'est précisément ce qui s'est passé:

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  19. De « après la ruée vers l'or, « l'économiste, 6 juillet 2010.

    Prendre le prix moyen à long terme de l'or, en 2010 prix, se situait autour de 470 $, avant la fermeture de la fenêtre d'or en 1971, ce prix a été dépassé à seulement trois reprises et jamais de façon spectaculaire: à l'époque de la ruée vers l'or en Californie, au tournant du XXe siècle et Pendant plusieurs années suite dévaluation de FDR du dollar. Depuis 1971, en revanche, il a dépassé cette moyenne et il a dépassé largement, plus souvent qu'autrement. Voici encore Roger Garrison :

    Il y a une certaine asymétrie dans la comparaison des coûts qui transforme l'argument coût d'une ressource contre les normes de papier. Quand une autorité monétaire irresponsable commence à overissue papier-monnaie, les acteurs du marché commencent à thésauriser l'or, qui stimule l'industrie aurifère et grimper les coûts des ressources. Mais lorsque des nouvelles découvertes d'or sont apportées, les acteurs du marché ne commencent pas à thésauriser papier ou de mettre en place des presses à imprimer pour l'émission de monnaie auquel. L'or est un bon substitut pour un papier-monnaie officiellement institué, mais papier n'est pas un bon substitut à une monnaie métallique officiellement reconnue. En raison de cette asymétrie, le coût des ressources engagées par l'État dans ses efforts pour imposer une norme de papier sur l'économie et de gérer l'approvisionnement en billets pourrait être évitées si l'État reconnaîtrait simplement or argent. Ensuite, on peuvent compter ces coûts, contre la norme de papier.

    Donc, si c'est éviter des coûts de ressource aurifère qui est désirée, y compris l'évitement des conséquences environnementales très réelle de l'orpaillage, un étalon-or ressemble à la bonne voie à suivre.

    3. or approvisionnement « chocs » n'étaient pas particulièrement choquants

    Des nombreuses critiques mal informées de l'étalon-or, aucun ne me semble plus fausse que la plainte que l'étalon-or n'est pas encore une garantie contre l'inflation grave. L' entrée de RationalWiki sur l'étalon-or est aussi bon exemple de ce que n'importe lequel :

    Même l'or peut souffrir de problèmes avec l'inflation. Ruées vers l'or comme la ruée vers l'or en Californie a élargi l'offre de monnaie et, lorsque ne pas mis en correspondance avec une augmentation simultanée de la production économique, provoqué l'inflation. La « révolution des prix » du XVIe siècle illustre un cas de dramatiques à long terme l'inflation. Durant cette période, l'Europe occidentale a utilisé une norme bimétallique (or et argent). La révolution des prix est le résultat d'un afflux massif d'argent provenant des mines d'européens centrales commençant au cours de la fin du XVe siècle avec un flot de nouveaux lingots par les flottes espagnoles de Trésor et l'évolution démographique provoquée par la peste noire (c.-à-d., le dépeuplement).

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  20. Il est vrai que les auteurs anonymes de cet article peuvent ne pas être les économistes professionnels ; mais prendre mon mot pour lui que les mêmes arguments peuvent être entendus d'un grand nombre de ces professionnels. Brad DeLong, par exemple, dans une liste de "Points de discussion sur les conséquences probables du rétablissement de l'étalon-or" (je souligne), comprend l'observation que "des progrès importants dans la technologie d'extraction de l'or pourraient constituer un sérieux coup de pouce au taux moyen d'inflation au cours des dernières décennies".

    Comme je le disais, l'étalon-or est pratiquement exempt de défauts. Mais être vulnérables aux épisodes d'inflation grave n'est pas l'un d'eux. Tenir compte de l'inflation « dramatique » du XVIe siècle, dénommée à l'entrée de RationalWiki . Avaient qu'auteurs des entrées visées à l'entrée de Wikipedia, plaine âgé sur la "Révolution des prix," ils auraient lu là que

    Les prix ont augmenté en moyenne environ six fois plus de 150 ans. Ce niveau de l'inflation s'élève à 1 à 1,5 % par an, un taux d'inflation relativement faible pour les normes du XXe siècle, mais assez élevé compte tenu de la politique monétaire en place au XVIe siècle.

    Je ne sais pas ce que les auteurs entendent par leur deuxième déclaration, puisqu'il n'a certainement aucune telle chose comme « monetary policy » à l'époque, et ils n'offrent aucune autre explication ou une citation. Autant que je sache, ils ne signifient rien, plus que prix n'avait pas augmenté aussi rapidement avant la révolution de prix qu'ils ont fait pendant, qui bien que trivialement vrai dit rien sur quelle « hauteur », l'inflation a été de toutes les normes, y compris ceux du XVIe siècle. En tout cas c'était non seulement « pas beaucoup » mais dangereusement faible selon les normes établies, à juste titre, à tort ou par des experts monétaires d'aujourd'hui. Enfin, si le point est souvent négligé, la révolution européenne de prix a débuté bien avant les expéditions principales espèce américaine, ce qui signifie que, loin d'être imputable à ces envois seuls, il était le résultat de plusieurs causes, dont debasements de la pièce.

    Qu'en est-il de la ruée vers l'or de Californie, qui est censé également pour montrer comment les changements dans la fourniture d'or conduira à l'inflation "when not matched avec une augmentation simultanée de la production économique" ? À en juger par les statistiques disponibles, il semble que les producteurs d'autres produits étaient presque un match pour tous les Forty-niners infatigables : comme les rapports de Larry White, bien que le déflateur du PIB des États-Unis n'a augmenté un peu dans les années qui ont suivi la ruée vers l'or

    La magnitude a été étonnamment faible. Même au cours de l'intervalle plus inflationniste, [le déflateur du PIB] est passé de 5,71 en 1849 (année 2000 = 100) à 6,42 en 1857, une hausse de 12,4 % étalé sur huit ans. Le taux d'inflation prix annuel composé pendant ces huit années a été un peu moins de 1,5 %.

    Une fois de plus, le taux d'inflation était comme aurait eu aujourd'hui est les banques centrales se précipiter pour élargir leurs bilans.

    Ni les estimations CPI racontez une histoire différente. Voyez si vous pouvez repérer l'inflation induite par l'or-jonc dans ce tableau :

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  21. * Graphiques diverses séries économiques historiques, " MeasuringWorth, 2015.

    Malgré les croyances populaires, la ruée vers l'or en Californie n'était pas en fait la plus grande innovation de l'approvisionnement en or du 19ème siècle, au moins à en juger par son influence sur l'évolution des prix. Cet honneur appartient plutôt à la ruée vers l'or Witwatersrand de 1886, dont les effets plus tard combinent à celles de la ruée vers 1896 pour mettre fin à un long intervalle de déflation progressive (voir plus loin ci-dessous) et de commencer une inflation progressive.

    Brad DeLong est donc tout à fait raison de se référer aux découvertes sud-africain en observant que même un étalon-or pose un risque d'inflation :

    Par exemple, la découverte et l'exploitation des grandes réserves d'or près de Johannesburg actuel à la fin du XIXe siècle a été responsable d'un point de quatre pourcentage par changement d'année dans le taux mondial d'inflation – d'une déflation d'environ deux pour cent par an avant 1896 à une inflation d'environ 2 % par an après 1896.

    Compte tenu de l'imprécision générale des estimations CPI du 19ème siècle, les statistiques de DeLong sont corrects. Mais c'est « Par exemple » assez trompeuse. Comme j'ai dit : c'est le cas plus grave d'un or inflationniste « choc d'offre » dont je suis au courant. Pourtant même elle servait surtout à mettre fin à une tendance déflationniste, sans jamais donner lieu à un taux d'inflation nettement plus haut ce que les banques centrales considèrent aujourd'hui optimales (à tort ou à raison). En ce qui concerne le changement de point de quatre pourcentage dans le taux d'inflation « par année », probablement signifiant « dans un an,"c'est à peine remarquable : changements comme grand ou plus grand sont fréquents durant tout le XIXe siècle, en partie en raison de le notoirement peu de données sur lequel IPC pour l'époque, les estimations reposent. Malgré tout, ils ne peuvent pas être comparés aux sauts beaucoup plus grandes de l'inflation avec lequel l'histoire de l'argent fiat est criblé, annulant même hyperinflations. Garder cela à l'esprit que vous réfléchissez conclusion de Brad qui

    En vertu de l'étalon-or, le taux moyen d'inflation ou de déflation au fil des décennies cesse d'être sous le contrôle du gouvernement ou de la Banque centrale et devient le résultat de l'équilibre entre la production mondiale croissante et le rythme d'extraction de l'or.

    Hélas, gardant questions en perspective –, comparant l'enregistrement de l'étalon-or actuel inflation, pas à celui qui pourrait être réalisé au moyen d'une monnaie fiduciaire idéalement géré, mais l'inflation réelle enregistrer des systèmes de monnaie fiduciaire - historique, est quelque chose de beaucoup de critiques de l'étalon-or semble réticents à le faire, peut-être pour une bonne raison.

    Alors que nous sommes sur le sujet, rien n'est encore plus absurde que tente de démontrer l'inadaptation de l'or comme un support monétaire en se référant à une valeur réelle instable de l'or dans les années depuis l'étalon-or a été abandonné. Pourtant, c'est un favori débattre point parmi les critiques moins réfléchies de l'étalon-or, dont Paul Krugman:

    Il y découvre un remarquablement généralisée qui au moins or a eu le pouvoir d'achat stable. Mais rien ne pouvait être plus éloigné de la vérité. Voici le prix réel de l'or, le prix déflatés par l'indice des prix — depuis 1968 :

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  22. - voir graphique sur site -

    Comparer l'échelle du professeur Krugman à celui de la section précédente. Puis demandez-vous (1) a prix de l'or se sont comportés différemment depuis 1968 qu'il a fait avant? ; et (2) pourquoi c'est peut-être alors ? Si vos réponses sont « Oui » et "parce que dollars or et papiers ne sont plus proches substituts, et or est maintenant largement utilisé pour se prémunir contre la dépréciation du dollar et autres devises de fiat », vous comprenez mieux que Krugman ne l'étalon-or. Mais ne reçoivent pas une tête de swelled au-dessus de lui, car il n'est pas vraiment dire beaucoup : Krugman est l'une des observations qui s'assoit carrément sur l'extrémité supérieure droite de y = ? + ? (x).

    4. la déflation permettant à l'étalon-or n'était pas une si mauvaise chose.

    La plainte selon laquelle un étalon-or n'exclut pas l'inflation est mais une référence à la plainte plus fréquente qu'il souffre, selon les termes de Brad DeLong, de « un biais déflationniste qui rend probable qu'un régime d'étalon-or verra un taux moyen de chômage supérieur à un régime alternatif géré ». Selon Ben Bernanke "là c'est... une forte corrélation dans les données entre la déflation (baisse des prix) et la dépression (baisse de sortie). »

    Que l'étalon-or avait tendance à être déflationnistes – ou qu'il ont tendance à être le cas pour parfois longs intervalles entre les découvertes d'or – ne peut être niée. Mais ce qui peut certainement être niée, c'est que ces périodes de déflation lente est allé main dans la main avec un chômage élevé. Après avoir soigneusement examiné le dossier empirique, Andrew Atkeson et Patrick Kehoe se conclure comme suit :

    Déflation et la dépression ne semblent pas ont été associés lors des the1930s. Mais dans le reste des données pour 17 pays et plus de 100 ans, il n'y a pratiquement aucune preuve d'un tel lien.

    Plus récemment Claudio Borio et plusieurs de ses collègues de BIS résultats similaires obtenus. Comment alors (vous pouvez vous demander), n'est arrivé à sa conclusion contraire par Bernanke ? Facile : il a examiné uniquement les données pour l'années 1930, le déflationniste crise la plus grave jamais – ignorant tout le reste.

    Pourquoi la déflation parfois est déprimant et parfois non ? La réponse est simple, c'est qu'il y a plus d'une sorte de déflation. Il est le genre qui est causé par une chute des dépenses, comme la « grande Contraction » des années 1930, et puis il y a le genre qui est entraîné par une plus grande production de biens et services réels – c'est-à-dire, par des déplacements vers l'extérieur dans son ensemble fournir plutôt que vers l'intérieur se déplace à la demande globale. La plupart de la déflation qui a eu lieu à l'époque de l'étalon-or classique (1873-1914) était de la sorte de ce dernier, « bonne ».

    Bien que j'ai été frapper le tambour pour bonne déflation depuis les années 1990, et Mike Bordo et autres ont fait le point spécifique que l'étalon-or en cause surtout déflation du genre bon plutôt que mauvais, trop grand nombre d'économistes et beaucoup trop de ceux qui ont eu plus que leur billet d'avion part de l'attention du public, continuer à ignorer la possibilité d'une déflation par l'offre.

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  23. Des nombreux malentendus propagées par la tendance des économistes de supposer que la déflation et la dépression doivent aller main dans la main, aucune n'a été plus pernicieux que la croyance largement répandue que partout aux États-Unis et l'Europe, toute la période de 1873 à 1896 constituait un « grand » ou « Longue dépression. » Que croyance est désormais largement discrédité, sauf peut-être chez certainsgourous journal et Die-Hard marxistes, grâce aux efforts de G.B. Saul etautres. Le mythe d'une peu plus court « dépression longue, » durant de 1873-1879, persiste, cependant, bien que les historiens économiques ont commencé chipping away à celui-là aussi bien.


    5. ce n'est pas à blâmer pour la crise financière américaine du 19ème siècle.

    En parlant de 1873, après avoir prétendu qu'un étalon-or est indésirable car elle fait de déflation (et donc, selon son raisonnement, dépression) plus probable, observe Krugman :

    Les gold bugs répondra sans doute que sous un étalon-or grandes bulles ne pouvait pas arriver, et c'est pourquoi il n'y aurait de graves crises financières. Et c'est vrai : sous l'étalon-or l'Amérique n'avait aucun majeurs paniques financières autrement qu'en 1873, 1884, 1890, 1893, 1907, 1930, 1931, 1932 et 1933. Oh, attendez.

    Permettez-moi de voir si je le comprends. En cas de crises financières sous le régime de base-argent X, ce régime doit être à l'origine des crises et est par conséquent préférable d'éviter. Donc si les crises se produisent sous un régime d'argent fiat , je suppose que nous serait mieux de rester loin de monnaie fiduciaire. Oh, attendez.

    Vous obtenez le point : alors que la nature de la norme monétaire de l'économie peut-être avoir une incidence sur la fréquence de ses crises financières, il s'ensuit guère que cette fréquence dépend principalement sur sa norme monétaire plutôt que sur d'autres facteurs, comme la structure, industrielle et réglementaire, du système financier.

    Que les crises financières aux États-Unis à l'époque de l'étalon-or avaient plus à voir avec les règlements financiers américains qu'avec le fonctionnement de l'étalon-or elle-même est reconnu par tous historiens financières compétentes. L'absence de succursale bancaire fait des banques américaines sont-ils tout spécialement vulnérables aux chocs, tandis que les règles de la guerre civile liée l'approvisionnement en billets en euros à l'étendue de la dette. du gouvernement fédéral, plutôt que de laisser cette fourniture s'adapter aux besoins saisonniers ou cycliques. Mais il n'y a pas besoin de se plonger dans la façon précise dont ces égarés des restrictions légales pour les crises de l'ombre à laquelle se réfère Krugman. Il devrait suffire pour faire remarquer que le Canada, qui emploie le même dollar or, fortement tributaire des exportations vers les États-Unis, et (en raison de sa taille beaucoup plus petite) était beaucoup moins diversifiés, subi aucune crises bancaires du tout et très peu des faillites bancaires, entre 1870 et 1939.

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  24. 6. 0n l'ensemble, l'étalon-or classique a fonctionné remarquablement bien (même si elle a duré).

    Depuis le renvoi de Keynes à l'or comme une « relique barbare » est si souvent citée par les critiques de l'étalon-or, il semble seulement juste pour répéter ce que Keynes a dit, quelques années avant, pas d'or en soi, elle-même, mais de l'ère de l'étalon-or:

    Un épisode dans le progrès économique de l'homme que l'âge était qui a pris fin en août 1914 quel extraordinaire ! La majeure partie de la population, il est vrai, beaucoup travaillé et vécu à un faible niveau de confort, pourtant étaient, selon toute apparence, assez content de ce lot. Mais la fuite n'a été possible, pour tout homme de caractère du tout dépassant la moyenne, dans les classes moyennes et supérieures, pour qui la vie offert, à un faible coût et avec le moins mal, les convenances, confort et équipements au-delà de la boussole des monarques les plus riches et les plus puissants des autres groupes d'âge ou de capacité. L'habitant de Londres pourrait commander par téléphone, en sirotant son thé du matin dans son lit, les différents produits de la terre entière, en quantités telles qu'il pourrait l'entendent et raisonnablement s'attendre leur livraison anticipée sur le pas de sa porte ; il pourrait en ce moment même et par le même moyen aventure sa richesse en ressources naturelles et de nouvelles entreprises de n'importe quel trimestre du monde et part, sans effort ni même ennui, dans leurs fruits potentiels et les avantages... Il pouvait garantir immédiatement, s'il voulait de qu'elle, un moyen bon marché et confortable de transit vers un pays ou le climat sans passeport ni formalité, pourrait expédier son serviteur au bureau voisin d'une banque ou telle fourniture de métaux précieux comme peut sembler pratique et pourrait alors procéder à l'étranger dans les quartiers étrangers, sans connaissance de leur religion, de langue ou douanières , roulement a inventé la richesse sur sa personne et envisagerait de lui-même fortement lésée et beaucoup surpris le moins d'interférences. Mais, plus important encore, qu'il considérait cet état de choses comme d'habitude, certains et permanente, sauf dans le sens de nouvelles améliorations et toute dérogation comme aberrante, scandaleux et évitables.

    Bien sûr, il serait absurde de suggérer que l'étalon-or était entièrement ou même en grande partie responsable de cette Arcadie, tel qu'il était. Mais il n'a certainement contribué tant à l'abondance générale des marchandises de toutes sortes, la facilité avec laquelle marchandises et des capitaux a coulé de nation à nation et, surtout, le sentiment d'une situation qui a été "normale, certains et permanente. »

    L'étalon-or a réalisé ces choses principalement en obtenant un diplôme de niveau des prix et de stabilité du taux de change et de prévisibilité qui n'a jamais été égalée depuis. Selon Finn Kydland et Mark Wynne :

    Le contraste entre la stabilité des prix qui a prévalu dans la plupart des pays au titre de l'étalon-or et de l'instabilité en vertu des normes de fiat est frappante. Cela reflète le fait que, selon les normes des produits (par exemple l'étalon-or), augmente le niveau des prix (qui étaient fréquemment associés avec les guerres) avaient tendance à s'inverser, entraînant un niveau de prix qui a été stable pendant de longues périodes. Aucune telle tendance ne ressort en vertu des normes de fiat que la plupart des pays ont suivi depuis la rupture de l'étalon-or entre guerre mondiale et la seconde guerre mondiale.

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  25. Le haut degré de prévisibilité niveau prix, ainsi que le système de taux de change fixes qui était accessoire à l'adoption généralisée de l'étalon-or, a considérablement réduit le risque de production et de commerce international, tandis que l'engagement de maintenir la norme a entraîné, comme je l'ai noté, en abaisser considérablement les coûts d'emprunt international.

    Ces experts qui trouvent qu'il est facile de dire « bon débarras » à l'étalon-or, dans son classique ou ses variantes décadents, doivent se demander ce que tout ce tapage monétaire "reconstruction" allait, après chacune des guerres mondiales, si ce n'est pas parvenir au moins à un simulacre de la stabilité qui atteint l'étalon-or classique. Certes, ces tous les efforts ont échoué. Mais que guère les moyens qui visaient les extrémités ne sont pas ceux très intéressant, ou que ceux qui cherchaient leur étaient « bercer par le mythe d'un âge d'or. » Bien qu'ils peuvent avoir diverti les mauvaises croyances concernant comment fonctionnait l'ancien système, ils n'avaient pas tort de croire qu'il n'a fonctionné, en quelque sorte.

    7. il n'avait pas à être gérée par des banquiers centraux.

    Mais comment ? Avis commun une fois que l'étalon-or classique travaillé bien que grâce à ses ayant été soigneusement géré par la Banque d'Angleterre et d'autres banques centrales, ainsi que la vue connexe que son succès dépend des accords internationaux et autres formes de coopération de la Banque centrale, est maintenant, heureusement, n'est plus inscrit à même par la critique plus éclairées de l'étalon-or. Au lieu de cela, comme Julio Gallarotti observe, les résultats de la norme "étaient principalement les résultantes [sic] des transactions privées dans les marchés des biens et d'argent" plutôt que de n'importe quelle sorte de gouvernement ou les banques centrales de gestion ou d'intervention. Mais le maintenant accepté la vue n'est pas tout à fait assez loin. En fait, les banques centrales ne joué du tout aucun élément essentiel pour atteindre les résultats plus désirables de l'étalon-or, qui aurait pu être réalisé aussi bien, voire mieux, de systèmes de banques concurrentes d'émission, et qui ont été en fait réalisés au moyen de ces systèmes dans de nombreux pays participants, dont les États-Unis, Suisse (jusqu'en 1901) et le Canada. Même s'il est commun pour les défenseurs de la Banque centrale de dépeindre ces banques comme sources de liquidités d'urgence aux banques privées, au cours de la liquidité d'époque de l'étalon-or classique assistance souvent coulait de l'autre sens, et l'a fait malgré les privilèges monopolistiques qui ont donné des banques centrales tant d'avantages par rapport à leurs homologues commerciaux. Comme Gallarotti observe (p. 81),

    Que les banques centrales allaient parfois aux autres banques centrales plutôt que le marché privé suggère rien de plus que le fait que les tarifs proposés par les banques centrales ont été mieux, ou trop grande un montant de liquidités peut-être ont été nécessaires à couvrir sur le marché privé.

    - voir graphique sur site -

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  26. 8. en effet, Banque centrale tend à jeter une clé dans les œuvres.

    Dans la mesure où les banques centrales a-t-elle exercé aucune influence particulière sur les ajustements monétaires ère de l'étalon-or, qui influencent, au lieu d'aider, fait empirer les choses. Parce qu'une banque centrale en pleine expansion n'est pas soumis à la contrainte interne des pertes de réserve provenant d'indésirables clairières interbancaires, il peut créer un déséquilibre externe qui doit déclencher éventuellement un drain perturbateur des réserves de l'espèce. Pendant les craquements de la liquidité, en revanche, les banques centrales étaient plus susceptibles que les banques commerciales à devenir, selon les termes de Jacob Viner, "engagé dans concurrentielle augmentation de leur taux d'escompte et du raid dans les réserves des uns et des autres." Enfin, les banques centrales pourraient et muck les œuvres de l'étalon-or par stérilisation or entrées et sorties, violation des « règles du jeu étalon-or » qui a appelé à desserrer en réponse aux recettes or et raffermir en réponse aux pertes or.

    Les banques concurrentes de question risquerait de jouer de ces « règles », parce qu'il était compatible avec la maximisation des profits. Le statut semi-public des banques centrales, en revanche, eux confrontés à une sorte de double mandat, dans lequel les bénéfices devaient être mis en balance avec les autres, responsabilités « publiques » (ibid., pp. 117ff.). De ce dernier, la plus pernicieuse est l'obligation perçue de parfois mettre de côté les exigences visant à préserver l'équilibre monétaire internationale ("équilibre extérieur") dans un souci de préservation ou de réalisation de conditions monétaires domestiques préférées ("équilibre interne"). Comme le fait observer Barry Ickes , joue par les règles d'or normes pourrait être "très impopulaire, potentiellement, car il consiste à sacrifier l'équilibre interne pour le solde des échanges extérieurs." Banques commerciales ne pouvaient pas occuper moins. Les banquiers centraux, devaient d'autre part, soin quand ne pas soin était à risque de perdre certains de leurs privilèges.

    Aujourd'hui, bien entendu, atteindre l'équilibre interne est généralement considérée comme la condition sine qua non de la pratique de la Banque centrale ; et même là où les taux de change fixes ou au moins stables sont considérées comme souhaitables, qu'il est pris accordé cet équilibre externe devrait parfois être sacrifiés dans un souci de préserver la stabilité monétaire interne. Mais pour appliquer cette réflexion à l'étalon-or classique et ainsi conclure que dans ce contexte un le même sacrifice d'externe pour la stabilité interne a représenté un tournant vers une politique monétaire plus éclairé, est gravement méconnaître la nature de cet arrangement, qui n'était pas juste un régime de taux de change fixe mais quelque chose de plus semblable à une union monétaire multinationale ou la zone de la monnaie. Dans une telle zone, le fait que les gains d'une banque centrale se réserve alors que l'autre perd leur elle-même était plus importante et pas davantage une justification pour avoir violé les « règles du jeu, » que le fait qu'une banque commerciale quelque part acquise des réserves au détriment de l'autre.

    La présence des banques centrales a fait, cependant, tendance à aggraver les effets inquiétants des changements dans la structure du commerce international par rapport au cas de la banque libre internationale. Stérilisation centrale-Banque des flux or pourrait, d'autre part, entraîner des ajustements de long terme plus sévères, qu'elle devait faire, dans une mesure beaucoup plus dramatique, dans l'entre-deux-guerres.

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  27. 9. « le « Gold Standard » n'était pas à blâmer pour la grande dépression.

    Je sais que je m'apprête à patiner sur la glace mince, alors laissez-moi être plus précis. Dire que « l'étalon-or a causé la grande dépression » (ou des mots à cet effet, comme « l'étalon-or était lui-même la principale menace à la stabilité financière et de la prospérité économique entre les deux guerres »), est au mieux très trompeuse. La revendication plus précise, c'est que la grande dépression a été déclenchée par l'effondrement de la fortune version de l'étalon-or concocté après la première guerre mondiale, qui a été vraiment un méli-mélo d'échange véritable, d'or, et des versions de l'étalon-or-lingots d'or, dont les deux derniers étaient censés "économiser" sur l'or. Appelez-le « lumière de l'étalon-or ».

    Certes, il y a un sens dans lequel l'étalon-or réel peut dire d'avoir contribué aux manigances désastreux des années 1920, et par conséquent à la dépression qui a suivi. Il a contribué en omettant de survivre à l'éclatement de la première guerre mondiale. L'étalon-or avant-guerre ainsi a joué le rôle de Humpty Dumpty aux hommes du roi et de la Reine, qui étaient de reconstituer l'arrangement d'après-guerre encore plus-fragile. Pourtant même c'est d'être un peu injuste à l'or, de la fragilité de l'étalon-or à la veille de la première guerre mondiale était elle-même largement dû au fait que, dans la plupart des nations belligérantes, il était venu à être administré par les banques centrales qui ont été trop facilement embrigadés par leurs gouvernements parrains en agissant comme instruments financiers inflationniste en temps de guerre.

    Kydland et Wynne proposent le cas de la Banque de Suède en illustrant l'impossibilité pratique de préserver un étalon-or face à un choc majeur :

    Au cours de la période dans lequel la Suède ont adhéré à l'étalon-or (1873-1914), la constitution suédoise garantit la convertibilité en or des billets de banque émis par la Banque de Suède. En outre, les lois relatives à l'étalon-or pourraient être remplacées par deux décisions identiques au Parlement suédois, avec un choix entre les deux. Néanmoins, pendant la première guerre mondiale, la Banque de Suède a décidé unilatéralement de faire ses billets inconvertibles. La constitutionnalité de cette étape n'a jamais contestée, mettant ainsi fin à l'ère de l'étalon-or en Suède.

    L'épisode semble plutôt moins surprenant, toutefois, si l'on considère que « la Banque de Suède, » qui a obtenu un monopole du papier-monnaie suédois en 1901, est mieux connue comme la Sveriges Riksbank, ou « Banque du Parlement suédois ».

    Si la crise mondiale des années 1930 a été déclenchée par l'échec, non pas de l'étalon-or classique, mais d'un mécanisme hybride, ne peut-on pas dire que les États-Unis, qui a été parmi les rares pays qui a conservé un étalon-or à part entière, a été condamnée par cette décision de subir une récession particulièrement sévère ? Selon Brad DeLong,

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  28. Engagement à l'étalon-or a empêché l'action de la réserve fédérale afin d'élargir l'offre de monnaie en 1930 et 1931 – et contraint le président Hoover tentatives destructrices d'équilibrage de budget afin d'éviter une course généré par l'étalon-or sur le dollar.

    Il est vrai que Hoover essayé d'équilibrer le budget fédéral, et que sa tentative de le faire avait toutes sortes de conséquences fâcheuses. Mais l'étalon-or, loin de forcer la main, n'avait rien à voir avec cela. Hoover a simplement souscrit à l'orthodoxie dominante favorisant un budget équilibré. Ainsi, d'ailleurs, fait de FDR, jusqu'à ce que les événements contraints trop changent sa hauteur : pendant le 1932 campagne présidentielle, le nouveau concessionnaire-à être assailli son adversaire pour accuser un déficit d'et pour les dépenses excessives de son gouvernement.

    Pour ce qui est l'étalon-or ayant empêché la Fed de l'expansion de la masse monétaire (ou, plus précisément, d'élargir la base monétaire pour maintenir la masse monétaire plus large de rétrécir), rien ne pouvait être plus éloigné de la vérité. Dick Timberlake définit les pendules:

    En août 1931, or de la Fed avait atteint $ 3,5 milliards (à partir de $ 3,1 milliards en 1929), un montant qui a été de 81 % des encours nourris obligations monétaires et plus du double des réserves prévues par la Loi de la réserve fédérale. Même en mars 1933 au nadir de la contraction monétaire, les banques de la réserve fédérale avait plus de $ 1 milliard de réserves d'or excédentaires.

    En outre,

    Si Fed banques avaient des réserves d'or excédentaires ou non, toutes réserves d'or des banques Fed étaient non récupérables en cas de crise. Le Federal Reserve Board avait le pouvoir légal de suspendre toutes les exigences de réserves d'or pour les banques de la Fed pour une durée indéterminée.

    Ni, selon une étude statistique par Hsieh Chang-Tai et Christina Romer, a fait la Fed ont raison de craindre qu'en permettant à ses réserves de refuser il aurait déclenché des craintes d'une dévaluation. Au contraire : en prenant des mesures pour éviter une contraction monétaire, la Fed aurait aidé à apaiser les craintes d'une dévaluation, tandis que, dans les mots de Timberlake, initier une « dynamique des dépenses » qui auraient aidé à restaurer « tous les monétaires vitals tant dans les États-Unis et le reste du monde. »

    - voir graphique sur site -

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  29. 10. il n'a pas réussi d'argent selon l'idéal théorique des économistes. Mais n'a pas non plus toute banque centrale fiat-argent-émission.

    A l'instar de « papier » bat toujours « rock » dans le jeu pierre-papier-ciseaux, donc papier-monnaie géré toujours battre or dans les normes monétaires de pierre-papier jeu économistes aiment jouer. Mais c'est seulement parce qu'en vertu d'une autorisation standard n'importe quel modèle d'ajustement de la masse monétaire est possible, y compris un modèle de « parfait », où « parfait » signifie parfait selon le sens propre du joueur. Même dans le meilleur des cas un étalon-or est, en revanche, peu susceptible d'atteindre l'idéal de tout économiste de perfection monétaire. Par conséquent, papier bat rock. Plus précisément, papier bat rock, sur papier.

    Et que cette logique impeccable nous apprend sur les mérites relatifs de l'or par rapport à la monnaie de papier dans la pratique ? Diddly-squat. Je veux dire. Pour dire quelque chose sur les mérites relatifs de papier et d'or, vous devez avoir des théories – bon ol ' façonnés et rationnels, optimisation entreprise et agent de théories – de la manière dont l'offre de monnaie de base ajuste dans des conditions différentes dans les deux sortes de régimes monétaires. Nous avons une assez bonne théorie de l'étalon-or, sens celui qui concorde bien avec comment ça standard effectivement travaillées. La théorie de la monnaie fiduciaire est, en revanche, une plaisanterie, en partie parce qu'il est beaucoup plus difficile aux objectifs des banquiers centraux de goupille-vers le bas (ou n'importe quel objectifs en dehors de la maximisation des profits, qui est en jeu dans le cas de l'or), mais surtout grâce à la tendance des économistes de simplement supposer que banquiers centraux se comportent comme des anges omniscients qui, entre autres choses, comprennent les subtilités des modèles DSGE. Qui peut le faire pour une classe de troisième cycle, ou un document à l' AER. Mais bon ce n'est certainement pas en économie.

    * * *

    je le ferme avec quelques mots au sujet de pourquoi les questions que nous recevons les faits directement sur l'étalon-or. Il n'est pas simplement une question de conquérir les gens à cette norme. Bien queje suis peut-être aussi prêt que quiconque de verser une larme pour l'étalon-or ancien, je doute que nous pouvons créer plus jamais quelque chose comme ça. Mais obtenir une bonne prise sur or sert, non seulement pour faire de l'étalon-or semblent moins attrayant qu'il est souvent représenté, mais à enlever une partie de l'éclat qui a été appliquée aux arrangements modernes fiat-argent en utilisant le même pinceau dont l'or a été noirci. Le point, en d'autres termes, n'est pas de faire un terrain pour l'or. C'est pour faire un terrain de quelque chose – quelque chose – c'est mieux que notre argent présent, moche.

    * * *

    * Je suis surpris de constater qu'important et très intéressant article de 1986 de Friedman, malgré apparaissant dans l'une des principales revues académiques, a jusqu'à présent été cités seulement 64 fois (Google Scholar). Parmi celles-ci, on retrouve dans les œuvres par moi-même, Kevin Dowd et Laurent blanc ! Je souhaite seulement que je pourrais attribuer cette négligence à biais de monnaie Pro-fiduciaire économistes monétaire. Elle reflète plus probablement leur manque général d'intérêt dans les arrangements monétaires alternatifs.

    http://www.zerohedge.com/news/2015-08-19/10-things-every-economist-should-know-about-gold-standard

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    1. L'or c'est l'Escroquerie étalonnée !

      Déjà à la base, l'or (comme l'aurait pu l'être le pétrole, a un pays. Pays qui bizarrement... en a ! Cà alors !) ce choix est une volerie.

      C'est ainsi que dans un monde ou TOUS se ressemblait, il eut du 'jour au lendemain' des pays qu'on appellera 'Pays riches' et des pays que l'on appellera 'Pays pauvres'.

      Et, quand bien même certains auraient-ils eu de l'or noir: ce seront des pays pauvres (ou seul le 'chef de l'Etat' est riche tandis que le peuple crève de faim !) !

      Le SEUL Étalon c'est l'humain.

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