- ENTREE de SECOURS -



samedi 25 juillet 2015

TAFTA et agriculture française

16 commentaires:

  1. TAFTA et agriculture française

    Francais RT
    mer., 22 juil. 2015 04:41 UTC

    Avec le Tafta, les petits agriculteurs sont-ils condamnés ?
    Alors que les agriculteurs français ne décolèrent pas, un autre motif pourrait venir s'ajouter à leur ire : le TAFTA. Sous cet acronyme, un traité entre l'Europe et les USA de zone de libre échange. Peut-être là la fin d'un certain modèle agricole.

    L'agriculture française est-elle en souffrance ou à l'agonie ? Les manifestations de ces derniers jours montrent des agriculteurs en colère dénonçant pêle-mêle la grande distribution et leur marge prohibitive. Beaucoup s'insurgent également contre un système européen qui empêche les producteurs agricoles de vivre de leur travail. C'est dans ce contexte déjà tendu que certains agriculteurs s'inquiètent des conséquences que fera peser sur leur métier le TAFTA, ce traité qui doit théoriquement créer une gigantesque zone de libre échange entre l'Europe et les États-Unis, un marché de 800 millions de consommateurs sur 14 millions de km2. Un territoire représentant la moitié du PIB mondial et le tiers des échanges commerciaux. Alléchant sur le papier, mais beaucoup moins dans la réalité. Emmanuel Aze, agriculteur, décrypte pour RT France les conséquences de ce traité sur le secteur agricole.

    RT France : D'après ce qu'on sait, quel sera l'impact du TAFTA sur l'agriculture européenne et plus spécifiquement française ?

    Emmanuel Aze : Prenons le cas de la viande bovine qui agite les agriculteurs en ce moment. Cette filière est encore relativement protégée par les barrières tarifaires en Europe. Cela permet de produire et de consommer encore de la viande européenne et de se protéger d'importation de viande américaine à des prix extrêmement bas. Dans le cadre du TAFTA, une fois ces barrières douanières levées, on estime que le revenu des producteurs de viande bovine en France chuterait de 40 à 50%. Cela signifierait une arrivée massive sur le marché européen de viande canadienne et américaine. Ce serait tout simplement l'effondrement du secteur de la viande bovine.

    RT France : Par quels mécanismes précisément tout cela se fera ?

    Emmanuel Aze : Le TAFTA est composé de plusieurs volets. Il y a le volet classique des barrières tarifaires. La partie coopération réglementaire qui institue un organisme de coopération réglementaire où siègeraient un certain nombre de fonctionnaires, entourés de représentants de l'industrie. Cet organisme statuerait sur l'homogénéisation des systèmes de réglementation des deux côtés de l'Atlantique. Il court-circuiterait les instances politiques démocratiques. Le troisième volet est le mécanisme de règlement des différents entre États. Ces trois mécanismes vont concerner évidemment l'agriculture et vont l'impacter.

    (suite en dessous:)

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  2. RT France : Que pensez-vous des déclarations de Pierre Moscovici qui estime que le TAFTA va profiter plus à l'Europe qu'aux États-Unis puisqu'il ouvrira le marché américain ?

    Emmanuel Aze : C'est n'importe quoi. D'abord de quel produit parle-t-il ? De toute façon, il faut regarder le projet politique que porte le Tafta. Il ne faut pas l'envisager à travers les différents secteurs concernés par ces négociations. Chaque secteur économique est hétérogène. Quelle est l'idée sous-jacente au TAFTA ? Que le mieux être collectif procède d'un accroissement de la compétition économique. C'est un projet de société qui considère les citoyens comme des consommateurs. Il vise à la baisse des prix et à l'accroissement du profit pour seulement quelques multinationales. Tous les petits agriculteurs seraient en danger. Dans le domaine agricole, ne survivraient que les grosses unités industrielles qui ont des moyens de production à bas prix, une mécanisation à outrance. Pourquoi la FNSEA défend-elle cet accord alors qu'on sait que le Tafta va nuire à l'agriculture européenne et française ? Tout simplement parce que la FNSEA est dirigée par des multinationales agricoles et non plus par de petits agriculteurs.

    RT France : On parle de poulets javellisés, de viande aux hormones, d'OGM qui pourraient être importés. Est-ce des choses vérifiées ?

    Emmanuel Aze : Ce sont des craintes absolument vérifiées. Les industriels étasuniens ont demandé à leurs négociateurs comme préalable que soit autorisées aussi en Europe la ractopamine [NDLR un médicament permettant d'obtenir une viande plus maigre], la désinfection des poulets à la javel et l'importation de bœufs à l'hormone de croissance. Ils ne l'ont pas obtenu encore. Mais cela reste sur le feu. A cela les institutions européennes et Stéphane le Foll répondent que ce sont des lignes rouges qui ne seront jamais franchies. Et ils ont raison. Il n'y aura jamais de telles propositions dans l'accord final tout simplement parce qu'il ne va pas traiter des détails. Mais ce genre de dispositions sera ailleurs. Le volet coopération réglementaire va en effet créer un organisme qui traitera a posteriori de la convergence réglementaire. Ce genre de décisions d'importer de tels produits se fera donc dans le cadre obscur de cet organisme. Ce ne sera même plus discuté.

    RT France : Si le TAFTA va servir à faire du dumping agricole, à contrer les normes européennes, pourquoi l'Union européenne persiste-t-elle à le négocier ?

    Emmanuel Aze : On peut aussi se demander pourquoi c'est la Commission qui négocie, pourquoi le Parlement européen n'a pas fait grand-chose pour enrayer le processus ? Comment des élus peuvent participer à un projet qui porte la fin de la démocratie en Europe ? Les mécanismes que portent le TAFTA veulent contourner l'expression démocratique. La réponse tient à comment s'organise l'Union européenne et au nombre de lobbyistes qui œuvrent à Bruxelles pour faire passer le Tafta. Ces lobbys s'adressent à des oreilles attentives avec des partis libéraux qui estiment que la libre concurrence est le seul horizon. L'union européenne démocratique travaille à sa propre désuétude.

    (suite en dessous:)

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  3. RT France : La confédération paysanne demande-t-elle l'arrêt de ce projet ou à être associée aux négociations ?

    Emmanuel Aze : Nous ne demandons pas d'exception agricole. Nous considérons que la même logique de profit touche à travers le TAFTA le secteur agricole comme les autres secteurs. De façon générale, le TAFTA va exercer une pression sur le travail des gens, sur leurs revenus, et sur leur capacité à s'alimenter avec des produits sains. Nous défendons une agriculture solidaire d'un projet de société .

    http://fr.sott.net/article/26069-TAFTA-et-agriculture-francaise

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  4. En 2016, vous pourrez vous rendre au travail en utilisant votre jetpack...

    par Mylène Vandecasteele
    24 juil. 2015

    Un avionneur néo-zélandais, Martin Aircraft Company, devrait débuter l’année prochaine la commercialisation de son Martin Jetpack au prix de à 150.000 dollars (environ 136.000 euros). Ce sera la première fois qu’une société commercialise un appareil de ce type.

    Ce jetpack personnel est une sorte de « sac à dos » sur lequel deux turbines de jet ont été montées, qui permettent à son porteur de décoller et de se déplacer dans les airs. Le dispositif permet un décollage vertical, à la manière d’un hélicoptère, ce qui signifie que l’utilisateur peut décoller à partir d’un toit, d’un jardin ou d’un parking, par exemple.

    Le Martin Jetpack est équipé d’un moteur V4 essence de 200 chevaux, et il peut transporter un passager d’un poids maximum de 120 kg à une altitude de 1000 mètres, et il peut atteindre une vitesse de pointe de 74 kilomètres par heure. Son autonomie est d’une demi-heure.

    Avec un prix aussi élevé, Martin Aircraft vise essentiellement le marché des riches. Mais la capacité de l’appareil à atterrir et naviguer dans des endroits inhospitaliers ou difficiles d’accès pourraient lui ouvrir d’autres marchés, tels que les services d'urgence.

    Le jetpack a été inventé par Glenn Martin, qui s’est inspiré de séries pour la jeunesse comme « Thunderbirds » et « Lost in the space ». Il a passé plus de 35 ans à peaufiner ce rêve d’étudiant. Lors de tests réalisés en Nouvelle Zélande en 2011 avec un premier prototype, un homme avait pu décoller à 1000 mètres d’altitude avant de redescendre avec un parachute. La version qui sera proposée à la vente, le P12, a été présentée la semaine dernière à Paris lors d’un salon aérien.

    http://www.express.be/business/fr/technology/en-2016-vous-pourrez-vous-rendre-au-travail-en-utilisant-votre-jetpack/214715.htm

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  5. Le principe d’incertitude d’Heisenberg appliqué au changement climatique

    le 24 juillet 2015
    par jacqueshenry

    En 1927, le physicien allemand Werner Heisenberg définit ce qu’on appelle en mécanique quantique le principe d’incertitude. Ce principe fondamental en physique stipule qu’on ne peut pas connaître avec certitude simultanément deux grandeurs physiques caractérisant une particule avec précision car ces deux grandeurs, la position et le moment (voir ci-après), sont liées. Ce principe a été largement confirmé par la mécanique quantique et il faut préciser pour une bonne compréhension de la suite de ce billet que pour une particule, par exemple un photon défini par une fonction d’onde, le moment de cette particule est défini comme un opérateur de cette fonction d’onde.

    C’est en se basant sur ce principe d’incertitude que des petits malins, obsédés par le gazcarbonique, ont mis en avant le principe d’incertitude d’Heisenberg, naturellement sans trop savoir de quoi ils parlaient, pour décréter que les photons émis par une molécule d’eau, d’azote, d’oxygène ou de gaz carbonique de l’atmosphère dans la gamme des longueurs d’onde infra-rouges pouvaient très bien se propager dans n’importe quelle direction. Puisqu’un photon thermique provenant d’un objet froid ne sait pas qu’il n’est pas supposé chauffer un objet plus chaud et vice et versa puisqu’un objet chaud ne sait pas qu’il ne peut pas être réchauffé par les photons émis par un objet plus froid, la déduction de cette incertitude est qu’un objet froid peut parfaitement, par simple émission de photons thermiques, chauffer un objet plus chaud. C’est ce que les climatologues appellent l’effet de serre radiatif et ils s’appuient sur cette affirmation pour justifier le changement climatique d’origine humaine. C’est le principe d’incertitude d’Heisenberg revu et corrigé pour satisfaire la théorie de l’effet de serre ! Cette théorie est en contradiction avec les fondements même de la mécanique quantique en ce sens qu’elle nie l’ensemble de la physique, depuis la physique corpusculaire, l’électromagnétisme, la thermodynamique et y compris la mécanique ondulatoire. Si un photon n’a pas de masse mais est décrit par une fonction d’onde il est toujours défini par un moment :

    p = E/c = h/?

    où E est l’énergie du photon, lambda sa longueur d’onde et c et h étant respectivement la vitesse de la lumière et la constante de Planck. L’énergie du photon est proportionnelle à sa fréquence v (lettre grecque nu) et inversement proportionnel à sa longueur d’onde ? (lettre grecque lambda) :

    E = hc/? = hv

    (suite en dessous:)

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  6. Or là où le bât blesse c’est d’affirmer que des photons thermiques (infra-rouges) provenant d’un corps froid – les hautes couches de l’atmosphère – peuvent réchauffer les plus basses couches de l’atmosphère et la surface de la Terre car le moment des photons issus des hautes couches de l’atmosphère est toujours inférieur à celui des photons émis par le sol ou les basses couches de l’atmosphère qu’il y ait intervention ou non du gazcarbonique dans cette situation physique liée au gradient adiabatique de l’atmosphère. Prétendre qu’il peut exister un effet de serre provoqué par le gazcarbonique, le coupable honni par les spécialistes du dérangement climatique, est donc en violation directe des lois physiques les plus fondamentales, c’est nier les travaux des plus grands physiciens du XXe siècle.

    On comprend dès lors le niveau d’imposture de cette théorie de l’effet de serre supposé « déranger » le climat car elle jette aux oubliettes tous les travaux des physiciens comme Einstein, Dirac, Schrödinger, De Broglie … sans lesquels on en serait encore à la théorie de l’éther ou de la phlogistique c’est-à-dire un incroyable retour en arrière de plusieurs siècles. C’est tout simplement ce que veulent les climato-alarmistes, une régression généralisée de l’humanité dans la plus pure ligne d’un Rousseau ou d’un Malthus. C’est donc extrêmement grave que la propagande réchauffiste soit basée sur une aberration scientifique conduisant des personnalités à des déclarations tonitruantes directement issues de cette imposture de l’effet de serre provoqué par le gazcarbonique que je cite ici :

    « Nourrir un enfant affamé c’est exacerber le problème de la population mondiale » (Lamont Cole, environnementaliste et écrivain)

    « Nous ne pouvons pas laisser d’autres pays avoir le même nombre de voitures, le même niveau d’industrialisation que ceux des Américains. Nous avoir le devoir de stopper le développement des pays du Tiers Monde à son niveau présent » (Michael Oppenheimer, Environmental Defense Fund)

    « Le développement durable nécessite une mise en place délibérée de pauvreté, de consommation réduite des ressources et doit préciser des niveaux de contrôle de mortalité » (Maurice King, professeur)

    « Les technologies complexes de quelque nature que ce soit sont une insulte à la dignité humaine. Ce serait un désastre à brève échéance si on trouvait une source d’énergie propre, peu coûteuse et abondante » (Amory Lovins, Rocky Mountain Institute)

    « La recherche sur l’énergie de fusion est la pire des choses qui puisse arriver pour la planète » (Jeremy Rifkin, Greenhouse Crisis Foundation)

    « Le plus grand problème pour la planète ce sont les gens : ils sont trop nombreux, et trop nombreux à vouloir se développer économiquement » (Sir James Lovelock interviewé par la BBC)

    « Les êtres humains, en tant qu’espèce animale, n’ont pas plus de dignité que les limaces » (John Davis, éditeur du journal Earth First)

    (suite en dessous:)

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  7. À méditer en cette période estivale, ça remonte le moral …

    Lire ou relire:

    https://en.wikipedia.org/wiki/Uncertainty_principle illustration Werner Heisenberg et Niels Bohr (Wikipedia)

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/07/24/le-principe-dincertitude-dheisenberg-applique-au-changement-climatique/

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  8. Le 'présentéisme' coûte deux fois plus cher aux entreprises que l’absentéisme

    par Arnaud Lefebvre
    23 juil. 2015

    Pour les entreprises, les coûts que représente l’absentéisme pour cause de maladies ou autres sont connus. Cependant, on accorde beaucoup moins d’attention à l’existence d’un autre problème, le présentéisme, à savoir ces employés qui sont présents sur le lieu du travail mais dont la productivité est inférieure à la moyenne car ils se sentent découragés ou épuisés.

    Selon les experts, le taux d’absentéisme équivaut à 4,53% de la masse salariale (2012) tandis que le taux théorique de présentéisme se situe entre 6,34% et 9% de la masse salariale, rapporte Le Parisien. Cependant, le coût caché du présentéisme oscillerait entre 2,67% et 4,86% pour la masse salariale, soit entre 13,7 et 29,95 milliards d’euros par an.

    Pour certains secteurs, le coût du présentéisme par salarié pour les entreprises serait deux fois plus élevé que celui de l’absentéisme. Le terme « présentéisme » existe depuis plusieurs années aux Etats-Unis. Il est apparu principalement lors de la grave crise économique et financière d’il y a sept ans lorsque les travailleurs ont commencé à vouloir montrer à leurs patrons qu’ils s’investissaient dans leur emploi et passaient donc de longues heures au bureau, jusqu’à l’épuisement émotionnel. Les spécialistes préfèrent le terme « Burn-in », état précurseur du « Burn-out ». Lorsqu’il est victime de « Burn-in », le travailleur est présent sur le lieu de travail, malgré une démotivation profonde, car il considère qu’il vaut mieux garder son emploi plutôt que de se retrouver au chômage.

    Selon une étude du cabinet Midori Consulting, le présentéisme provoquerait une baisse significative de la productivité au travail, tant qualitative que quantitative, et engendrerait une hausse du risque d’accidents et de conflits professionnels. Le présentéisme compromettrait également la guérison de l’employé et mènerait à des problèmes pour récupérer sa santé. Ainsi, selon l’étude citée par Le Parisien, en encourageant le présentéisme, le monde de l’entreprise favorise une durée plus importante d’incapacité de travail, ce qui contribue au coût élevé du présentéisme.

    Dans une entreprise où le salaire moyen est de 27.000 euros par an, le coût caché de présentéisme est de 550 euros par employé, calcule Midori. Dans le secteur de la construction, le taux de présentéisme serait entre 3,93% et 5,62% alors qu’il augmenterait entre 7,64% et 10,92% pour le secteur des services. Il s’agit d’un coût caché énorme que les entreprises et les gouvernements ne prennent pas suffisamment en compte, explique Matthieu Poirot de Midori Consulting. Pour l’expert, la solution consisterait à mieux réguler la charge de travail et à revaloriser les salariés via des augmentations de salaires et des promotions. Selon Poirot, beaucoup d’entreprises hésitent encore à investir dans le bien-être au travail car elles ne s’aperçoivent pas du profit qu’elles peuvent en tirer.

    http://www.express.be/business/fr/hr/le-presenteisme-coute-deux-fois-plus-cher-aux-entreprises-que-labsentisme/214710.htm

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  9. 'Le but ultime de la technologie n'est pas d'améliorer le sort des masses, mais de faire gagner de l'argent à une minorité'

    par Audrey Duperron
    23 juil. 2015

    « Beaucoup des innovations les plus récentes de la Silicon Valley ne sont pas réellement des innovations technologiques, mais des innovations entrepreneuriales. Une compagnie peut-elle être qualifiée d’entreprise du secteur des technologies si elle utilise des apps de smartphone pour distribuer, accepter des paiements et organiser la logistique pour la livraison de sous-vêtements, par exemple ? », se demande Susie Cagle dans le New York Times.

    Elle admet que les innovations technologiques permettent d’améliorer notre existence, mais estime que le secteur se développe d’une manière qui ne favorise plus les réelles inventions, mais plutôt le renforcement des modèles de profit traditionnels.

    Ainsi, le vaste réseau de distribution créé par l’internet a davantage permis la concentration du pouvoir et de la richesse mondiale entre les mains de quelques personnes, plutôt que leur démocratisation.

    Par exemple, on a créé des outils qui permettent de révolutionner le secteur des taxis en permettant à des utilisateurs d’entrer en contact direct avec des chauffeurs, mais ces innovations n’ont guère bénéficié à ces chauffeurs, ni ne leur ont permis de créer des entreprises indépendantes. Au contraire, elles ont profité à des firmes telles qu’Uber ou Lyft, auxquelles elles ont permis d’atteindre des valorisations astronomiques. La même chose vaut pour Facebook ou Twitter : avec la technologie actuelle, il serait possible de bâtir des plateformes de messagerie ou des réseaux sociaux qui pourraient être détenues par une collectivité d’individus, plutôt que par un petit nombre de mastodontes incontournables qui exploitent nos données personnelles.

    En fin de compte, malgré la révolution qu’elle est censée apporter, la technologie n’a pas remis en question les modèles de l’économie mondiale, au contraire, elle a élargi le gouffre entre les utilisateurs et les propriétaires des firmes de ce secteur.

    Et pour changer cet état de choses, et permettre à tous ces réseaux d’atteindre leur réel potentiel, il faudrait rompre le lien avec le système financier qui fait tourner la Silicon Valley. « Le capital risque nécessaire pour financer ces projets est distribué avec l’objectif de gagner de l’argent, et pas de faire jaillir l’innovation réelle », déplore Cagle.

    http://www.express.be/business/fr/economy/le-but-ultime-de-la-technologie-nest-pas-dameliorer-le-sort-des-masses-mais-de-faire-gagner-de-largent-a-une-minorite/214702.htm

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    1. C'est ce qui se passe tous les jours avec les yaourts ou les paquets de lessive où sont mis en avant la blancheur nouvelle pour un et l'absence de lait pour l'autre. Tout est une affaire de publicité, de mise en rayon, de matraquage quotidien et de soulignement du bienfait de tels slogans.

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  10. Juncker: 'Les Européens n'aiment pas l'Europe'

    par Audrey Duperron
    23 juil. 2015

    Les Européens n’aiment pas l’Europe, qui est en mal d’explications. La construction européenne, née de la volonté des peuples, est devenue un projet d’élite, ce qui explique le fossé entre les opinions publiques et l’action européenne. »

    Cette déclaration, c’est celle que le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a formulée au cours d’une interview qu’il a accordée au journal belge Le Soir. Lors de cet entretien, Juncker a commenté l'accord conclu avec la Grèce:

    « On a évité le pire, non pas parce qu’on était excessivement sage, mais parce qu’on avait peur. C’est la peur qui a permis l’accord. Après la peur, il y a toujours le soulagement ».

    Il a salué l'attitude du Premier ministre grec Alexis Tsipras, dont il estime qu’il est devenu un véritable dirigeant au cours de ce processus : « Soudain, il a eu l’impression que s’il allait au bout de sa pensée, ce serait la fin pour la Grèce », dit-il.

    Le président de la CE souligne que les difficultés de l'Europe des 28 viennent aussi de la tendance à placer les intérêts nationaux avant l’idée européenne:

    « Le seul pays qui s’est comporté comme un Etat fondateur dès son entrée est l'Irlande. Cela m'a toujours impressionné. Les autres pays n’ont pas compris la portée de l'essence du message ».

    «Les Européens n’aiment pas l’Europe, qui est en mal d’explications. La construction européenne, née de la volonté des peuples, est devenue un projet d’élite, ce qui explique le fossé entre les opinions publiques et l’action européenne. »

    Cette déclaration, c’est celle que le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a formulée au cours d’une interview qu’il a accordée au journal belge Le Soir. Lors de cet entretien, Juncker a commenté l'accord conclu avec la Grèce:

    « On a évité le pire, non pas parce qu’on était excessivement sage mais parce qu’on avait peur. C’est la peur qui a permis l’accord. Après la peur, il y a toujours le soulagement ».

    Il a salué l'attitude du Premier ministre grec Alexis Tsipras, dont il estime qu’il est devenu un véritable dirigeant au cours de ce processus : « Soudain, il a eu l’impression que s’il allait au bout de sa pensée, ce serait la fin pour la Grèce », dit-il.

    Le président de la CE souligne que les difficultés de l'Europe des 28 viennent aussi de la tendance à placer les intérêts nationaux avant l’idée européenne:

    « Le seul pays qui s’est comporté comme un Etat fondateur dès son entrée est l'Irlande. Cela m'a toujours impressionné. Les autres pays n’ont pas compris la portée de l'essence du message ».

    http://www.express.be/business/fr/economy/juncker-les-europeens-naiment-pas-leurope/214698.htm

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  11. Germanwings: quel est le prix d'une vie humaine ?

    par Arnaud Lefebvre
    23 juil. 2015

    L’offre d’indemnisation de la Lufthansa, soit 45.000 euros maximum par victime, « nous insulte profondément, spécialement nos enfants », ont déclaré les parents et enseignants des 16 lycéens d’Haltern am See, décédés dans le crash de l’A320 de la compagnie Germanwings, en mars dernier dans les Alpes de Haute-Provence. Durant ce crash, 150 passagers (72 Allemands et 50 Espagnols) sont morts car le copilote allemand Andrea Lubitz, atteint de troubles psychologiques graves, a délibérément précipité l’appareil au sol. « Tout le temps et tout l’argent que nous avons investis pendant des années pour nos enfants, tout cela a été anéanti par l’action d’un pilote du groupe Lufthansa. Cela doit être au moins compensé », ont écrit les familles.

    Dans un premier temps, la Lufthansa a offert aux familles de chaque victime allemande la somme de 25.000 euros en guise de compensation à leur détresse. Suite à cette offre proposée à la fin juin, la compagnie aérienne a ensuite offert une aide financière de 50.000 euros par passager pour aider les familles à couvrir les funérailles et autres frais immédiats. Ensuite, 10.000 euros supplémentaires ont été offerts aux parents proches des victimes.

    La compagnie aérienne a par ailleurs déclaré que des offres d’indemnisation pour les victimes d’autres nationalités seraient proposées dans les semaines à venir.

    Elmar Giemulla, l’avocat des familles, estime pour sa part qu’un montant d’au moins 100.000 euros devrait être versé pour chaque victime et pour chaque parent proche.

    Tous les lycéens étaient âgés d'entre 15 et 16 ans.

    « On peut difficilement imaginer le tourment qu’ils ont vécu durant les six ou sept minutes durant lesquelles ils se sont rendu compte qu’ils allaient mourir », a déclaré l’avocat.

    Hier, la Lufthansa a précisé qu’elle avait mis sur pied deux fonds, l’un d’un montant de 7,8 millions d’euros pour les enfants des victimes, et l’autre de 6 millions d’euros destinés à payer l’éducation des enfants qui ont perdu un ou deux parents lors du crash aérien.

    « Nous faisons beaucoup afin d’atténuer la souffrance des parents mais nous savons que nous ne pourrons pas soulager leur douleur et leur chagrin », a déclaré Andreas Bartels, porte-parole de la Lufthansa au quotidien The Times.

    http://www.express.be/joker/fr/platdujour/crash-germanwings-loffre-dindemnisation-de-la-lufthansa-nous-insulte-profondement/214705.htm

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  12. « La société américaine est propice à la folie »



    Caleb Maupin est un radical journaliste et analyste politique qui vit à New York. Initialement de l'Ohio, il a étudié les sciences politiques à Baldwin-Wallace College. En plus de son journalisme, analyse et commentaire, il s'est engagé dans l'activisme politique. Il est membre du parti mondial des travailleurs et combattre l'impérialisme – Stand ensemble (FIST). Il est un organisateur de jeunes pour le centre d'Action internationale et a été impliqué dans le mouvement occupent Wall Street de ses étapes de planification en août 2011. Il a travaillé contre les brutalités policières, incarcération massive et guerre impérialiste. Il travaille à promouvoir l'idéologie révolutionnaire et de soutenir tous ceux qui combattent le système mondial de l'impérialisme capitaliste de monopole.


    24 juillet 2015 16:47
    Lafayette, Louisiane


    La société américaine est malsaine, parce qu'il n'y a pas de cas isolés de personnes accomplissant des actes horribles de violence, dit Caleb Maupin de l'International Action Center. Ce phénomène de masse ne peut être séparé de l'ensemble de la société, a-t-il ajouté.

    Un homme armé a ouvert le feu dans une salle de cinéma à Lafayette, dans l'État américain de Louisiane. Il a tué deux personnes et blessé sept selon la police. Le tireur a ensuite tourné son arme sur lui-même.

    RT: Nous avons vu plusieurs coups violents aux États-Unis jusqu'à présent cette année. Quelles sont les raisons principales pour ces répétés de violence ?

    Caleb Maupin : Il semble presque comme sur des roulettes ici aux États-Unis. Nous entendons parler d'une autre masse de tir. Quelqu'un est simplement engagés dans une masse tir tenteraient de prendre vie. On dirait à peine une semaine se passe sans que cela se produise. Autant que les gens essaient de dire qu'il s'agit d'un incident isolé, ce sont des individus isolés, qui vient de perdent leurs esprits et s'engager dans ce. Il s'agit d'un modèle et il semble se produire très fréquemment. Et quand il arrive vers le bas pour qu'on ne peut le dissocier du fait que, en même temps que les gens sont de perdre leurs esprits et d'avoir commis ces actes horribles de violence, tous les jours le Président est tuer des gens avec des frappes de drones, et innocents sont tués. Les Etats-Unis sont également le principal exportateur d'armes dans le monde entier. Lorsque vous avez une société qui est donc violette, à bien des égards, tant de gens en prison et tellement partout, ce genre de choses ont tendance à avoir lieu. Nous avons un gros problème ici aux États-Unis. Qui a besoin d'être reconnu qu'il y a un énorme problème avec la société américaine.

    (suite en dessous:)

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  13. RT: Ce qui est la principale force de conduite ces tireurs de recourir à ce type de violence ?

    CM: Société américaine est basée sur l'argent et le capitalisme avec tant de violence dans le monde et tellement répression étatique. Cette société est très propice à la folie ; ce n'est pas une société saine. Donc beaucoup de gens partout dans le monde est un peu aspiré par cette illusion que les États-Unis sont certains... paradis de libéralisme où tout le monde a charge des iPads et des technologies électroniques et juste vit une heureuse de vivre. La société américaine est très malsaine et est très propice au genre de folie que nous voyons si souvent avec des personnes allant et commettre ces fusillades en massives. Quelque chose ne va pas. Il n'est pas juste une affaire d'individus isolés - il continue à s'et plus et plus encore. Nous voyons ces actes horribles de violence qui se déroulent... On ne peut dissocier ce phénomène de masse de gens sortir et commettre le meurtre de masse, on ne peut le dissocier de la société dans laquelle il se déroule.

    LIRE la suite : Plusieurs victimes comme tireur ouvre le feu, kills auto au Cinema de Louisiane

    RT: Ce qui doit être fait pour éviter des cas similaires de violence à l'avenir ?

    CM: Des efforts doivent être prises pour faire une société dont les vies sont évalués. Tout ce qui semble vraiment d'importance dans la société américaine est de l'argent. Nous avons des hommes politiques et dirigeants qui sont préoccupés par les souffrances de personnes vivent dans. En plus de ce lieu de fusillades massives si souvent nous avons des personnes sans-abri dans les rues. Des millions de personnes dans le pays le plus riche du monde dorment dans les rues tous les soirs, et la plupart d'entre eux est des vétérans militaires - ceux qui ont servi dans l'armée. Nous ne pouvons pas même leur fournir un logement décent quand ils reviennent. Société américaine est une société remplie de cette aliénation. Personnes n'ont pas lié à un autre, personnes n'ont aucun souci pour l'autre et tous les jours nous voyons que la guerre et le gouvernement pousse à la guerre, plus d'attaque dans le monde, exportant des armes, la police est partout la recherche de personnes, leur fouille, nous voyons les violences commises par des policiers contre des civils si fréquemment. Nous vivons dans une société extrêmement malsaine et extrêmement propice à la violence et la folie. Et quelque chose doit être fait pour y remédier. La façon dont la société américaine a été établie, la façon dont la société américaine continue de fonctionner n'est pas saine. Si des changements ne viennent pas, nous allons seulement voir de plus en plus de ces incidents.

    RT: Quel type de mesures pensez-vous que le gouvernement pourrait introduire pour restreindre l'accès aux armes pour certains individus qui pourraient poser une menace ?

    CM: Contrôle des armes ne fonctionne pas. Je te parle de New York City, qui a les lois les plus strictes de pistolet que n'importe quelle section de nous la société dans un pays. Vous ne pouvez même pas ici un fusil de chasse sans permis, les policiers ont le droit de vous arrêter et vous chercher des armes à n'importe quel moment, et il y a encore toutes sortes de violence qui se passe dans la ville de New York. Contrôle des armes ne fonctionne pas... Il y a un problème plus profond-le problème n'est pas simplement l'accès aux armes. Le problème est la façon dont la société américaine est mises en place et les fonctions de la société de façon aux États-Unis. Si le problème ne était que le contrôle des armes, la ville de New York serait l'endroit plus paisible dans le monde. Mais ce n'est pas le cas.

    http://www.rt.com/op-edge/310665-us-shooting-gunman-louisiana/

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  14. La délégation française surprise par ce qu'elle découvre en Crimée

    24.07.2015

    La situation réelle en Crimée se distingue drastiquement de celle éclairée par les médias occidentaux, déclarent les parlementaires français actuellement en visite en Crimée.

    Les Tatars de Crimée: "nous sommes heureux d'être revenus à la maison"

    Jeudi soir, les représentants français se sont baladés le long de la promenade de Yalta et ont parlé avec des dizaines de personnes sur la plage et quelques jeunes représentants des Tatars de Crimée. a différence de ce qu'ils ont vu avec l'image créée par les médias occidentaux s'avère énorme, a expliqué Marie-Christine Dalloz.

    Les Français ont appris qu’il y avait actuellement trois langues officielles en Crimée: le russe, l'ukrainien, et le tatar de Crimée. Remzi Iliassov, vice-président du Conseil d'Etat de la République de la Crimée, a expliqué que la condition des Tatars de Crimée s'était beaucoup améliorée.

    "Nous parlons notre langue. Et si en Ukraine nos fêtes ont été ignorées par l’Etat, en Crimée russe elles sont devenues officielles", a précisé le responsable de la république.

    Aucun des interlocuteurs des Français n'a dit rien de négatif sur la réunification avec la Russie. "Nous sommes revenus à la maison, tout est bien", ont souligné les Criméens, en invitant les députés à revenir encore une fois dans la région.

    Comme le veut la tradition russe, les habitants de Yalta ont accueilli les visiteurs avec du pain et du sel.

    Quand il y a deux sons de cloche les gens commencent à réfléchir

    Quant à la réaction du député Thierry Mariani, il a remercié les autorités locales pour l'entretien du cimetière militaire français. "A cause de la situation diplomatique actuelle, la France ne s'en occupait plus et donc je remercie Monsieur le Président d'avoir pris la relève", a dit le parlementaire.

    Il a également précisé qu'actuellement, la France vivait la crise agricole et les gens commençaient donc à se rendre compte que c'était en partie un impact des sanctions.

    Le résumé des deux jours, selon M.Mariani, "c'est qu'il vaut toujours mieux venir sur place pour discuter avec les gens et se rendre compte soi-même".

    "On ne voit pas de forces militaires, d'occupation, on ne voit pas des gens qui sont forcés, c'est finalement une région qui vit en paix où les gens ont l'air heureux", a ajouté M.Mariani.

    Le parlementaire a promis que sa délégation véhiculerait une image différente. Et "quand il y a deux sons de cloche les gens commencent à réfléchir".

    (suite en dessous:)

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  15. Jérôme Lambert, quant à lui, a souligné que tous doivent avoir les mêmes droits. "Nous ne voyons pas de sanctions contre la Turquie classés Chypre du Nord. Pas de sanctions contre la Chine, qui ont pris le Tibet". Le député s'est demandé pourquoi la légitimité du référendum est remise en doute par la Communauté Internationale si le droit au référendum figure dans la Constitution de la Crimée.

    Les visas

    Pourtant, l'un des plus actuels problèmes pour la population locale c'est le visa Schengen. C'est pourquoi le représentant plénipotentiaire du Président russe en Crimée Oleg Belaventsev a demandé aux parlementaires français d’aider à régler ce problème.

    "La mère ne peut pas venir voir son enfant étudiant en Europe. Et c'est un problème que nous ne sommes pas capables de résoudre, toutes les questions intérieures, nous les réglons, vous pouvez le voir vous-mêmes", a-t-il souligné.

    Yves Pozzo di Borgo, a promis qu'il ferait connaitre cette situation à la Commission des affaires européenne du Sénat français pour prendre des mesures concrètes pour attirer l'attention des autorités européennes.

    Les souvenirs

    Lors de la balade le long de la promenade, certains parlementaires ont acheté des t-shirts humouristiques. L'un, avec une image de Poutine et d’Obama, l'autre faisant une blague à propos de la Crimée et représentant Nikita Khrouchtchev, ayant offert la Crimée (sans Sébastopol) à l'Ukraine soviétique en 1954, et Vladimir Poutine qui disent "Crimée rendue, Crimée reprise", phrase modifiée des soldats qui prennent la relève.

    http://fr.sputniknews.com/international/20150724/1017223791.html

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