- ENTREE de SECOURS -



dimanche 14 décembre 2014

Les camps de concentration aux Etats-Unis


Tatiana Filiatcheva
12 décembre, 19:13
 

Savez-vous ce que c’est que FEMA ? Non, je n’entends pas FEMEN que vous connaissez tous ni autres théories du genre, mais la redoutable FEMA américaine qui se déchiffre comme Federal Emergency Agency, ce qui donne effectivement en français le Ministère des Urgences, un organisme gérant les situations catastrophiques.

.
Par une journée de janvier 2014, un groupe de tournage d’une télévision locale d’Atlanta est allée filmer des centaines de milliers de cercueils noirs, de modèle militaire, stockés dans un ancien champ de blé. Le premier à avoir découvert le pot aux roses a été un camionneur de la région appelé Dale Bohannon qui a été tétanisé par cette image apocalyptique des corbillards disposés à même le sol par rangements compacts. La taille de cercueils est telle que trois corps peuvent y rentrer sans problèmes. Ces boîtes sont en plastique armé et, selon les enquêtes de journalistes russes et américains, il y en aurait suffisamment dans ces centres funèbres, pour enterrer 2.000.000 de personnes au plus bas mot du terme. A qui sont-ils destinées ? Pourquoi FEMA qui s’en est avéré la détentrice n’a pas éventé la création de ces réserves morbides ? L’Amérique se prépare-t-elle à la guerre ? Comme de bien entendu, la liberté de presse aux Etats-Unis n’est pas toujours au rendez-vous. Tout le monde se tait bien prudemment dans son coin par peur de représailles !
.
Mais si les cercueils sont naturellement destinés à des cadavres, FEMA a préparé un plat de résistance pour les Américains ou étrangers qui resteront en vie. Grâce à un grand nombre de sources en russe et en anglais disponibles par internet, les Etats-Unis ont construit plus de 800 camps de concentration à travers leur pays. Si on met tous les points sur la carte, elle en serait grêlée ! Ces lieux d’incarcération sont aussi énormes que le nombre de cercueils stockés. Un seul de ces camps pourrait accueillir avec gîte et couvert jusqu’à 500.000 personnes. Résolument l’Amérique tourne en un rêve qui déchante, pour ne pas dire un cauchemar ! Les camps sont parfaitement en état opérationnel : avec des barbelés, des miradors, des centrales électriques, voies d’accès et même, pour le camp se trouvant en Arizona, un chemin de fer qui court jusqu’à l’entrée principale (ce qui n’est pas sans rappeler la terrible image d’Auschwitz) ! Ces camps sont munis de baraques sans fenêtres, cantines et lieux de travail. Ils sont encore vides comme s’ils attendaient patiemment leur clientèle. Vides mais bien gardés par la même FEMA ! A la question qui a été adressée aux services de presse par des collègues ébahis, les fonctionnaires de FEMA n’ont trouvé rien de meilleur que de répondre que ces camps devaient recevoir les éventuelles victimes des catastrophes à venir. Si c’est le cas, se sont demandés les journalistes, pourquoi alors les zones de sécurité sont tournés en direction du périmètre intérieur comme s’il s’agissait de ne point protéger mais plutôt d’éviter l’évasion ? Pourquoi ces camps se trouvent dans des endroits éloignés de la civilisation ? Et qui attendent-ils au juste ?
.
Aucune réponse tangible ne fut encore donnée à ce jour. Et comme l’information arrive toujours en masse, j’avais également mis la main sur une source qui parle de 200.000 sarcophages en béton armé pour enterrements rapides. Vous faut-il faire vraiment une image pour que vous compreniez que ces cercueils et sarcophages seront la dernière étape de l’existence des prisonniers de ces centres de détention !
.
Et comme on vient de découvrir que les Etats-Unis affectionnaient la torture, on ne sera pas étonné d’apprendre que la Constitution américaine l’autorise légalement. Il est également intéressant d’apprendre que la loi américaine peut très bien signer la directive PDD 51 permettant d’annuler toutes les libertés civiles et introduire l’état de siège. Les juristes américains ont repris également un chef d’inculpation qui était de mise dans la Russie stalinienne des années trente : l’ennemi du peuple (pour les Américains, il est littéralement appelé l’ennemi intérieur. Est reconnu comme « ennemi intérieur » toute personne mécontente de l’état actuel des choses aux States et luttant activement pour ses droits. Autrement dit, il s’agit de dissidents.
.
Un professeur de droit français, Olivier Tournafond, monarchiste actif et défenseur des valeurs traditionnelles, se plaît à répéter que le monde a changé de pôles : si avant on avait peur de l’URSS, maintenant la zone la plus noire est incarnée par Washington. Quoi qu’il en soit, il est sûr que les Etats-Unis rêvent d’en découdre. Sinon, pourquoi avoir construit des zones entourées de barbelés et préparé les corbillards ? Décidément le monde nous réserve encore bien de surprises !
.

50 commentaires:

  1. L’atome de la paix des cimetières.

    samedi 13 décembre 2014

    Pour produire 2,335E9 MW d'énergie électrique, les 385 réacteurs atomiques en pleine activité durant l’année 2013 et d'une puissance nominale globale de 332211 MW ont dû fissionner au moins 300,92 t de matière -U235, Pu239, U238, Pu241-. (2,34E9 MW * 0,1289 gr/MW = 300,92 tonnes fissionnées -3,0092E8 gr-.)

    Il aurait fallu que 427090 bombes d'Hiroshima explosent pour fabriquer autant de produits de fission que ces 385 centrales atomiques en activité n'en ont fabriqués durant l'année 2013. (NB. Hiroshima : 12,5 kt pour 704,6 gr de U235 fissionnés. 12,5 kt * 0,056366 kg/kt = 0,7046 kg.)

    Ceci revient en définitive à dire que, en moyenne, chaque MW nominal manufacture par an autant d'éléments de fission que n'en produit sur l'instant 1,286 bombe d'Hiroshima soit 16 kt par MW an. (427094 Hiroshima/332211 MW = 1,286 Engin par MW par an. 2,335E9 * 0,12886 gr/MW/56,366 gr/kt/332211 MW = 16,07 Kt par MW par an.)

    Autrement dit une centrale de 1000 MW fabrique par année autant de déchets radiotoxiques que 1280 bombes d’Hiroshima avec un écart dépendant essentiellement du facteur de charge (en pratique le nombre d’heures de fonctionnement de la centrale sur un an) situé entre 1100 et 1510 engins.

    Rien que les 11 tonnes de césium 137 introduit ex-nihilo par an sur terre sont en mesure de réduire à zone interdite par retombée plus de 63 millions de km2 soit 12% du globe terrestre (9,51E8 Ci de Cs137/15 Ci km2 = 63,4 millions de km2 de zone interdite) et représentent un potentiel radiotoxique officiellement reconnu de 33,78 milliards de doses létales par inhalation.

    Mais s’inquiéter qu’une technocratie démente mette chaque jour plus en péril la vie sur terre, arme de plus en plus une catastrophe radiologique qui s’annonce sans commune mesure avec une quelconque catastrophe naturelle en ce qu’elle interdira toute renaissance de la vie biologique est-ce toutefois bien raisonnable ?

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  2. Le Cs137 ou Césium 137 est un produit de fission artificiel inexistant en nature. Il a une demi-vie radioactive de 30,04 ans. Son activité spécifique est de 86,866 Ci/gr, à savoir de 3,214E12 Bq/gr, et sa constante de désintégration s-1 de 7,312E-10, son taux de désintégration mensuel de 0,19%, annuel de 2,28%, décennal de 20,59% et centenaire de 90,03%. C'est un solide qui a une densité de 1,893 gr/cm3. Son point de fusion se situe à 28,5 °C et son point d'ébullition à 671 °C. Le 55Cs137 décroit en mode ß- avec une énergie moyenne de 0,513 MeV et est en mesure de parcourir environ 1557,02 micron dans la chair et dans l'eau. Il désintègre à 94,6% en 56Ba-m137 et à 5,4% en Barium 137 stable. Le rayonnement gamma de son descendant radioactif à l’équilibre (Ba-m 137) a une énergie moyenne de 0,6616 MeV. Son facteur de dose par inhalation est de 4,80E-09 Sv/Bq et par ingestion de 1,30E-08 Sv/Bq. Un gramme de Cs137 contient dès lors l'équivalent de 3085 doses létales potentielles par inhalation de 324,1 microgrammes chacune et 8356 doses létales potentielles par ingestion de 119,67 microgrammes chacune. Son ingestion est de la sorte tenue pour 3 fois plus dangereuse que son inhalation. Son taux d'occurrence lors de la fission de l'U235 par neutron lent est de 6,22E-02 et son taux d'apparition lors de la fission du Pu239, également par neutron lent, est de 6,59E-02. En moyenne un atome de Cs137 est produit toutes les 16 fissions. Selon les normes internationales de sécurité nucléaire une déposition surfacique de 15 Ci/km2, c'est-à-dire de 0,172680 gr/km2 contraint à évacuer sans délai le territoire affecté.

    *********
    Le parc électronucléaire mondial comprend en tout 437 réacteurs d'une capacité nominale totale de 377322 MW. En 2013, 52 de ces réacteurs sont restés à l'arrêt total (48 au Japon) ou prolongé (3 en Argentine, 1 en Iran) portant à une contraction d'environ 12% de cette puissance nominale totale. Ces réacteurs pratiquement hors-service qui n'ont fourni cette année-là que 1,01% de l'électricité totale ne sont pas compris dans le tableau ci-dessous.

    - voir sur site:

    http://aipri.blogspot.fr/

    RépondreSupprimer
  3. L’Union européenne et l’Ukraine ont le plus à perdre des politiques actuelles des USA à l’encontre de la Russie

    14 décembre 2014
    Dan Iel

    Chers amis,

    Je viens de recevoir un courriel de Larchmonter445, qui soulève une question très importante. Avec sa permission, j’ai décidé de partager ma réponse avec vous tous.

    Bien cordialement,
    Le Saker

    Question du commentateur Larchmonter445

    L’Ukraine est en train de devenir une base des USA et de l’Otan, sans économie viable, sous la gouverne d’une junte criminelle corrompue. Elle a perdu la plupart des caractéristiques propres à un État. Nous savons que son économie n’est plus fonctionnelle, qu’elle est sous perfusion.

    À quelle période de l’histoire cette colonisation vous fait-elle penser et quelle est son importance en tant que base permanente de l’hégémonie des USA aux portes mêmes de la Russie ?

    Dans le contexte du déploiement, par les USA, de missiles de croisière en Pologne et de 100 chars d’assaut en Lettonie, là encore juste à la frontière de la Russie, comment interprétez-vous la tournure des événements ?

    À cela s’ajoutent la police militaire canadienne, qui dirige les services de police à Kiev (un renforcement de l’appareil de sécurité à mon avis) et les 1 000 conseillers militaires américains se trouvant aussi bien avec les forces ukrainiennes sur le terrain qu’à l’intérieur des postes de commandement et de contrôle de l’armée. Je vois deux armées de substitution à peine voilées l’une en face de l’autre. Considérez-vous les troupes au sol comme des sacrifices que la puissance hégémonique est prête à faire (il va de soi que peu importe qui se trouve dans la zone de combat, les Russes doivent dominer, sans quoi ils seront défaits) ?

    J’interprète le durcissement récent de l’Otan, qui se déploie le long de la frontière russe en Europe de l’Est et renforce sa présence (en prenant le contrôle du gouvernement ukrainien en fait), comme un signe inquiétant d’une guerre imminente, dans le but de blesser à jamais la Fédération de Russie, considérée comme une menace pour la stabilité mondiale.

    La milice n’est qu’une mince façade de l’armée russe. Tout le monde sait que la Russie ne peut se permettre une défaite ou une perte de territoire. L’armée ukrainienne, quant à elle, n’est ni plus ni moins que de la chair à canon servant de façade aux contractants mercenaires et à quelques conseillers officiels de l’Otan et des USA.

    Le camp adverse n’a pas à subir le fardeau d’une défaite. Si les Ukrainiens perdent et refusent de combattre par la suite, la Russie sera diabolisée et la lutte favorisant d’autres conflits militaires se déplacera dans une autre zone chaude. Par conséquent, une défaite de l’Ukraine ne peut être une défaite pour la puissance hégémonique.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  4. Dans votre réponse, j’espère que vous allez vous limiter à la menace militaire, au défi militaire, aux valeurs stratégiques des manœuvres et des contre-manœuvres. Je crois que la situation a changé et constitue une menace plus grande pour la survie de la Russie. Mais sans analyse militaire, je ne sais pas si ce que j’observe est bien ce que je crois observer.

    Larchmonter 445

    Réponse du Saker

    Les planificateurs militaires aiment disposer d’options et du plus grand nombre possible de plans d’intervention, répondant au plus grand nombre possible de situations. Les chefs d’état-major interarmées ne peuvent se permettre de dire au président « non Monsieur, nous n’avons jamais envisagé cette situation ». Afin d’éviter cela, les militaires se préparent à toutes sortes de situations, dont la plupart ne se concrétisent jamais.

    Il n’y a pas si longtemps, juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les puissances anglophones disposaient d’au moins TROIS plans pour faire la guerre à l’URSS : Operation Dropshot [1], Plan Totality [2] et Operation Unthinkable [3]. Wikipédia nous rappelle de quoi il s’agissait:

    Operation Dropshot – Ses profils de mission prévoyaient le largage de 300 bombes nucléaires et de 29 000 bombes hautement explosives sur 200 cibles, dans 100 villes et cités, afin d’anéantir 85 % des capacités industrielles de l’Union soviétique en une seule frappe. De 75 à 100 des 300 bombes nucléaires devaient détruire les avions de combat soviétiques au sol.

    Plan Totality – 20 cités soviétiques devaient être anéanties en une seule frappe : Moscou, Gorki, Kuibyshev, Sverdlovsk, Novossibirsk, Omsk, Saratov, Kazan, Leningrad, Bakou, Tachkent, Tcheliabinsk, Nijni Taguil, Magnitogorsk, Molotov, Tbilissi, Stalinsk, Grozny, Irkoutsk et Iaroslavl.

    Operation Unthinkable – Elle prévoyait une attaque surprise par environ 47 divisions britanniques et américaines dans la région de Dresde, au milieu des lignes soviétiques. Cela équivalait à un peu moins de la moitié de la centaine de divisions (c’est-à-dire 2,5 millions d’hommes) à la disposition des quartiers généraux britanniques, américains et canadiens à l’époque. (…) L’offensive aurait été menée surtout par les forces armées britanniques et américaines, mais aussi par les militaires polonais et jusqu’à 100 000 soldats de la Wehrmacht allemande.

    Je n’invente rien, vous pouvez le lire dans les articles de Wikipédia indiqués en note, et ailleurs. C’était la manière des Anglos de traiter avec les alliés russes : on les poignarde dans le dos, avec une attaque nucléaire surprise, on anéantit la plupart de leurs villes et on lance la Wehrmacht nazie contre eux.

    Avec de tels alliés, qui a besoin d’ennemis ?!

    Rien de tout cela n’est pourtant arrivé. Non pas parce que ces flambeaux de la démocratie avaient quelque scrupule, mais pour des raisons plus terre à terre. C’est que, dans les trois cas, les risques étaient considérés comme beaucoup trop élevés et les chances de succès trop faibles. La bonne nouvelle, c’est que 70 ans plus tard, les chances de victoire contre la Russie sont encore plus minces et les risques infiniment plus grands.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  5. En 1945, une attaque surprise était théoriquement possible. Aujourd’hui, c’est catégoriquement impossible. En 1945, les Anglos disposaient d’un monopole sur les armes nucléaires. Aujourd’hui, la Russie possède une supériorité aux chapitres de la quantité et de la qualité des armes nucléaires. En 1945, les Soviétiques n’étaient pas en mesure de frapper au cœur des USA. Aujourd’hui, les Russes peuvent détruire chacune des grandes villes américaines. La seule chose qui n’a pas changé, c’est ceci : en 1945, l’armée soviétique aurait réduit en bouillie les soldats anglos, et les militaires russes sont aujourd’hui bien plus puissants que les forces de l’Otan en Europe.

    À trois reprises au cours de l’année, j’ai tenté d’expliquer pourquoi les USA et l’Otan ne peuvent exercer l’option militaire en Ukraine (voir les notes [4], [5] et [6]), ce que je ne répéterai pas ici. Je vous rappelle cependant que les préparatifs des USA ayant mené à l’opération Bouclier du désert et à l’opération Tempête du désert ont donné lieu à un transfert massif en sol saoudien, par les USA et ses alliés, d’équipement et de troupes, qui s’est prolongé bien des mois avant que l’attaque contre l’Irak ne soit lancée. Les patrouilles de quelques avions ou des chars d’assaut envoyés en Lettonie n’ont rien de comparable à l’effort massif qui serait requis pour préparer une attaque contre la Russie.

    De plus, dans la guerre moderne, les USA n’ont pas besoin de l’Ukraine (ou même de l’Europe) pour affirmer leur puissance. Se rapprocher de la Russie est en fait dangereux pour les forces armées et les systèmes des USA, car ils ont la capacité de frapper les Russes à distance. À moins, bien sûr, qu’une offensive terrestre de l’armée des USA en Ukraine ne soit envisagée sérieusement, ce que les USA et l’Otan sont actuellement incapables d’exécuter, parce qu’ils sont loin d’avoir l’effectif militaire qu’il faut pour se lancer dans une opération d’une telle envergure.

    Rappelez-vous aussi que les armées de l’Otan ne sont pas vraiment à prendre au sérieux. Si vous voulez sérieusement menacer la Russie, seuls les USA ont les moyens de le faire. Le reste de l’alliance que forme l’Otan constitue principalement une force politique. Les Polonais et les Estoniens ont beau brandir la carte de l’Otan tant qu’ils le souhaitent, ils ne pèsent pas plus que les Pays-Bas ou l’Italie (moins en fait).

    Nous avons tous vu ce que la puissance aérienne des USA et de l’Otan peut accomplir dans les meilleures conditions possible, comme au Kosovo : strictement rien. D’autant plus que c’était contre des systèmes de défense antiaérienne russes datant des années 1970. Imaginez un instant ce que pourrait faire une telle puissance aérienne contre des systèmes de défense antiaérienne russes modernes. C’est pareil pour les missions air-air. S’en prendre à de vieux MiG-29 exportés est une chose, mais se mesurer à des SU-35 et à des MiG-31BM (ou même à des SU-27 modernisés pour s’adapter aux SM1 et SM2) est une autre paire de manches.

    Il faut aussi garder à l’esprit que les systèmes de défense antiaérienne de l’Otan sont extrêmement faibles et âgés. Dès que les forces aériennes russes commenceront à frapper les forces terrestres de l’Otan avec leurs SU-34 escortés par des SU-35, ça va faire très mal, et très vite, du moins pour l’Otan. La Russie jouit aussi d’un avantage en ce qui a trait notamment à l’artillerie, aux missiles balistiques et aux missiles de croisière tactiques, aux armes antichars et aux missiles de croisière tactiques aéroportés. Mais surtout, je suis fermement convaincu que la partie la plus importante de l’appareil militaire, c’est-à-dire le soldat, est nettement plus capable et bien plus endurci du côté russe que de n’importe quel pays membre de l’Otan. Il est vrai que les USA et l’Otan dominent encore pour ce qui est des communications, notamment des communications sur les champs de bataille, et que leurs capacités de reconnaissance sont généralement meilleures, mais cela ne suffirait pas à faire pencher la balance.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  6. Mais, même si nous donnions aux USA et à l’Otan l’avantage à tous les points de vue, nous savons que la doctrine militaire officielle russe affirme clairement que si les forces conventionnelles ne suffisent pas à protéger la Russie, des forces nucléaires tactiques seraient employées. Il devient ainsi difficile d’imaginer quel genre de victoire les forces des USA et de l’Otan chercheraient à obtenir.

    Pour toutes ces raisons, je ne crois pas à une attaque des USA et de l’Otan contre la Russie.

    Le déploiement des forces militaires que nous observons à différents endroits en Europe et aux USA vise un objectif très différent : montrer, du point de vue politique, que les USA et l’Otan sont sérieux et déterminés à protéger leurs alliés européens, y compris contre une menace russe totalement imaginaire. Même la force de réaction rapide de l’Otan est une plaisanterie. Ce n’est rien de plus qu’un truc de relations publiques coûteux.

    Le véritable risque, c’est que les USA et l’Otan fassent la guerre à la Russie en se servant de l’Ukraine. Bon nombre d’observateurs en Russie et en Ukraine affirment aujourd’hui que les USA sont prêts à se battre contre les Russes jusqu’au dernier soldat ukrainien et ils ont malheureusement raison.

    L’attaque ukrainienne postélectorale largement anticipée n’a pas eu lieu. C’est probablement dû à une combinaison de facteurs, dont les élections en Ukraine, la réouverture du Voentorg [7] par les Russes et le fait que les commandants ukrainiens ont jugé qu’ils avaient besoin d’un temps de préparation plus long. Quoi qu’il en soit, si, par miracle, le régime nazi à Kiev survit d’ici le printemps, une reprise des opérations de combat est à prévoir. Les USA se serviraient alors du contrôle total qu’ils exercent sur la junte nazie pour déclencher une vraie guerre entre la Russie et l’Ukraine, que cette dernière ne pourrait évidemment pas remporter, mais qui serait un désastre aussi bien pour la Russie que pour l’Ukraine. L’inévitable victoire russe servirait alors de prétexte idéal à encore plus de russophobie enragée dans l’Union européenne.

    La meilleure défense de la Russie contre un tel scénario serait de renforcer juste assez la Novorossia pour qu’elle puisse résister à une attaque ukrainienne, en usant en même temps de tout son pouvoir occulte pour tenter de fomenter une révolte populaire contre le régime. Nous parlons, après tout, de l’envoi de soldats ukrainiens à une guerre qu’ils ne peuvent remporter, où ils seront massacrés en masse par des forces militaires russes infiniment supérieures. Nous revenons toujours à la même conclusion : il appartient au peuple ukrainien de décider de lui-même s’il veut vivre dans un État nazi en déliquescence ou s’il est prêt à mourir pour l’Empire anglo-sioniste.

    En ce qui concerne la Russie, la menace qui pèse contre elle n’est pas militaire. Elle ne vient pas des USA, de l’Otan, de l’Union européenne ou des militaires ukrainiens. En fait, Poutine a expressément affirmé que les forces armées russes étaient suffisantes pour protéger la Russie contre toute attaque concevable. Et il a raison. Dans le cas de la Russie, la menace provient d’abord et avant tout de la 5e colonne, que forment les intégrationnistes atlantistes à l’intérieur du régime, en particulier au sein et autour du gouvernement Medvedev, qui occupent une position privilégiée pour saboter la voie politique en faveur de la souveraineté eurasiatique privilégiée par Poutine et ses partisans. Ils ont tout intérêt à empêcher la réforme indispensable de l’économie russe, de façon à créer un mécontentement populaire à l’endroit de Poutine.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  7. En vérité, l’Ukraine et l’Union européenne ont le plus à perdre de la façon dont les choses évoluent. Ce sont les agneaux du sacrifice de l’Empire anglo-sioniste, qui ne contient plus son arrogance et son hypocrisie. Si les anglo-sionistes réussissent à déclencher une guerre entre les Russes et les Ukrainiens, ces derniers vont évidemment subir une défaite, tandis que l’Europe occidentale deviendra complètement subjuguée par les USA pour de nombreuses années à venir, sous prétexte de protéger l’Europe contre une menace russe complètement fictive. Étant donné la soumission totale des politiciens de l’Union européenne à Washington et le contrôle total qu’exercent les USA sur la junte nazie, le seul espoir qui reste est un réveil tardif et miraculeux des Européens et des Ukrainiens. Je ne retiens pas mon souffle, même si l’espoir dépérit rapidement.

    Le Saker
    Traduit par Daniel pour Vineyardsaker.fr
    Notes
    [1] Operation Dropshot, Wikipédia
    [2] Plan Totality, Wikipédia
    [3] Operation Unthinkable, Wikipédia
    [4] Ukraine SITREP March 11, 13:50 EST (and some debunking), The Vineyard of the Saker, 11-03-2014
    [5] Remembering the important lessons of the Cold War, The Vineyard of the Saker, 08-05-2014
    [6] Penser l’impensable, Le Saker francophone, 02-08-2014
    [7] Le Voentorg est une contraction russe signifiant « commerce militaire », qui était le nom de l’édifice de l’ère soviétique, où l’équipement militaire pouvait être acheté.

    Source : The EU and the Ukraine stand to lose the most from the current US policies against Russia, The Vineyard of the Saker, 13-12-2014

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/12/14/lunion-europeenne-et-lukraine-ont-le-plus-perdre-des-politiques-actuelles-des-usa-lencontre-de-la-russie/#more-9100

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. En marge de ces armements voyants où les puits de missiles ont été abandonnés depuis belle lurette dès l'arrivée de l'arme scalaire, il ne faudrait pas en oublier la supériorité de cette haute technologie.

      Cela dit, ce n'est pas parce que un 'déménagement' a eu lieu à Gakona (AK) qu'il faudrait en omettre l'importance de la chose. Non l'arme scalaire n'a pas été abandonnée mais plutôt transférée 'visiblement' à 'Diego Garcia' base US Pacifique non-survolable.

      Arme redoutable qui promet de ''régler la météo dès 2020/2025", donc d'où naîtront les prochains cyclones, les vents détournés, les températures accablantes créant des sécheresses mortelles dans tel ou tel pays, ou des froids records sous le 'haut couvert du célèbre Global Warming' !

      Mais là ne s'arrête pas ses performances qui peuvent intercepter tous missiles dès le départ, cette technologie est aussi performante dans les modifications de penser, de s'adonner à telle ou telle religion ou de faire tuer par un cobaye toute personne autour de lui !

      http://rudy2.wordpress.com/
      http://educate-yourself.org/mc/

      La Russie a t-elle cette équivalence à Sura ?

      Supprimer
  8. Moscou en Suède : allégation de jet « collision » 70km de voie civile, utilisé des tactiques de l'OTAN


    14 décembre 2014 06:22



    Le Ministère de la défense de la Russie a rejeté les accusations de la Suède qu'un avion militaire russe sur lequel serait presque entré en collision avec un avion de ligne au-dessus de la mer Baltique. Le ministère a ajouté que les avions de l'OTAN dans la région ont aussi leurs transpondeurs éteints.

    L'avion russe en question a été de 70 kilomètres de la trajectoire de vol d'un avion qui décollait de Copenhague, et donc il y avait "aucune condition préalable" pour la collision entre les deux, Major-général Igor Konashenkov, porte-parole du ministère de la défense a déclaré dans un communiqué. Il a également nié les allégations que le jet militaire volait juste au-dessus de sud de la Suède, violant son espace aérien.

    « Le vol était en stricte conformité avec les lois internationales sur l'utilisation de l'espace aérien et n'a pas violé les frontières étatiques tout en restant à une distance sûre des routes des avions civils » Konashenkov a dit.

    Plus tôt le samedi, ministre suédois de la défense Peter Hultqvist déclaré à la radio locale que le jet russe avait ses transpondeurs désactivées de sorte qu'il pouvait voler non détecté et a affirmé qu'il presque a percuté un avion de passagers au cours de la Suède.

    "C'est grave. Cela ne convient pas. C'est carrément dangereux lorsque vous éteignez le transpondeur, » Hultqvist dit.

    Konashenkov appelé évaluation de Hultqvist du jet russe étant invisible – et donc dangereux – une « tromperie », faisant remarquer qu'aucun des espions de l'OTAN et les jets de la patrouille opérant dans la région ont leur transpondeur en marche. Que, toutefois, n'empêche pas la Russie de détecter.

    "Je veux souligner en particulier que les vols d'avions militaires de l'OTAN dans l'espace international sur les frontières de la Russie, qui se sont intensifiées plus que triplé au cours des derniers mois – sont toujours menées avec les transpondeurs handicapés. Mais cela ne signifie pas que le contrôle de l'espace aérien russe ne sont pas en mesure de les détecter," le porte-parole a souligné.

    Aussi récemment que le 12 décembre, le système de détection du pays a repéré une reconnaissance de l'OTAN RC-135 avions dans la même zone où prétendue « incident » avec le jet russe a eu lieu – seulement plus près à l'itinéraire des avions civils, a révélé la Konashenkov.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  9. L'OTAN a récemment renforcé ses vols militaires dans la région, en raison d'une menace russe et qu'il fallait rassurer les alliés des pays baltes. Il s'agit dans le contexte des tensions sur l'Ukraine.

    Pendant ce temps, le ministre de la défense de la Suède non - l'OTAN a annoncé que le pays envisage de recycler environ 7 500 réservistes qui ont servi dans l'armée suédoise depuis 2004.

    « Les forces armées seront en mesure d'effectuer les préparatifs de guerre entièrement occupée qui seront traduira par une capacité opérationnelle accrue » Hultqvist expliqué, justifiant les plans.

    Militant pacifiste Jan Oberg a dit RT que le déménagement est en ligne avec l'humeur contre les Russes dans les médias du pays et de la politique, déclenchée par la crise de l'Ukraine.

    « Tout cela vient de la crise ukrainienne – et surtout pas créée par la Russie, mais par l'Occident » A déclaré m. Oberg. "Ça pourrait être tout à fait pour montrer que nous faisons quelque chose. Suivre la direction vers le haut sur le fait que les médias suédois et le débat politique dans ce pays sont très anti-russe et que l'interprétation de ce qui s'est passé en Ukraine n'a pas été très équilibrée."

    "Il y a une structure très homogène médias dans ce pays. Je suis triste de dire que c'est le cas. Il a empiré au fil du temps. »

    En octobre, les médias suédois est allé sur une chasse de l'oie sauvage pour un sous-marin fantôme, censée pour être russe – même si la connaissance de l'identité s'est vu refuser par la suite par l'armée suédoise.

    Tout a commencé avec une image floue. Une semaine de recherches ont mené à rien, mais coûte aux contribuables suédois presque 3 millions de dollars.

    Portée de l'OTAN

    L'OTAN a lancé récemment une accumulation massive de militaire des troupes dans les pays baltes et d'autres États membres européens de l'OTAN est, suite à la crise en Ukraine.

    L'alliance fait valoir que l'expansion est nécessaire pour voir la prise en charge et s'assurer que les membres de l'OTAN sont protégés contre une éventuelle attaque par la Russie.

    L'alliance dirigée par les États-Unis a été également renforcer sa présence grâce à des exercices militaires qui s'est tenue sur une base régulière.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  10. Nouveau chef de l'OTAN, Jens Stoltenberg, s'est vanté du succès du Bloc québécois en décembre.

    « Nous avons déjà renforcé notre présence dans la partie orientale de notre alliance. Nous avons cinq fois plus d'avions dans les airs. Nos forces de commencent un exercice tous les deux jours. Et nous avons également augmenté le nombre de navires dans la mer Baltique et la mer Noire," Stoltenberg a déclaré aux journalistes.

    Un des jeux de guerre plus récents inclus militaires de neuf États membres de l'OTAN participant à près de deux semaines d'exercices militaires en Lituanie.

    Toutefois, Moscou voit expansion de l'OTAN vers ses frontières comme un geste agressif et une violation des accords de guerre froides.

    Début décembre, vice-ministre russe des affaires étrangères Sergueï Ryabkov appelé l'accumulation de forces de l'OTAN en Europe de l'est hostile et déstabilisant à la Baltique, une fois la région plus sûre en Europe.

    En novembre, Moscou a déclaré que les exercices de l'OTAN à proximité des frontières de la Russie ont "un caractère clairement contre la Russie" et contribueront guère à la sécurité européenne. [http://rt.com/news/204415-nato-europe-drills-russia/]

    - voir clip sur site :

    http://rt.com/news/214259-russian-aircraft-incident-deception/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Voici encore la tentative de mise en place de faux-drapeaux qui tend à discréditer l'un en lui faisant porter le chapeau d'avoir évité de justesse une collision avec un avion de ligne !

      Supprimer
  11. La Roumanie a accepté d'accueillir la CIA « sites noirs » pour être admise dans l'OTAN - ex chef espion

    14 décembre 2014 14:22

    La Roumanie a permis à la CIA d'utiliser un certain nombre de sites sur son territoire, un ancien chef du renseignement du pays a avoué. Il a ajouté que soumission de Bucarest à l'OTAN à l'époque empêché de poser des questions aux Etats-Unis sur l'application des sites.

    Les sites en question étaient appelés "centres de transit" et de la Roumanie ignorait s'ils étaient utilisés pour la détention, Ioan Talpes, qui a dirigé du Service de la Roumanie de renseignements extérieurs entre 2000 et 2004, a dit le quotidien Adevarul, dans un entretien vidéo publié en ligne le samedi.

    "Que la partie roumaine n'était pas intéressée à ce que les américains faisaient, volontairement pour leur montrer qu'ils pouvaient nous font confiance, "a déclaré Talpes.

    AFP cité l'entrevue, dans lequel Talpes a souligné expressément qu'au moment qu'il a été décidé, Bucarest attendait à rejoindre l'OTAN.

    Le chef de l'ex-espion dit entretiens sur "les sites roumains seraient laissés à la disposition des représentants de la CIA" a commencé après le 11 septembre 2001.

    "Talpes ce qui est certain, c'est que nous n'étions pas au courant de la présence de détenus", insiste dans l'interview.

    Le rapport du Sénat américain sur la torture, publié plus tôt cette semaine, a révélé, entre autres choses, que 119 personnes ont été capturés et détenus dans des sites de détention CIA hébergés par d'autres pays.

    Bien qu'aucun des pays ont été cités nommément dans le document fortement expurgée, la liste de ceux qui suppose d'être mentionné comprend la Roumanie, de Pologne, de Lituanie, de Thaïlande et de l'Afghanistan.
    Le Président de la Roumanie à l'époque, Ion Iliescu, a nié plus tôt cette semaine, être au courant de la soi-disant «sites noirs» dans le pays, AFP rapporte.

    Questions sur les sites doivent être adressées au ministère des affaires étrangères, qui n'a pas encore commenté la question, a déclaré premier ministre Victor Ponta.

    La Pologne a confirmé plus tôt qu'elle abritait une installation qui a été utilisée pour interroger les suspects d'Al-Qaïda entre 2002 et 2003.

    En juillet, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a statué que la Pologne a violé un traité international pour protéger les droits de l'homme en accueillant les prisons secret CIA.

    CEDH Vírgenes Varsovie à payer € 230 000 à deux détenus de l'ancien centre secret. La Pologne est attrayant la décision.
    La décision, dans le même temps, pourrait servir de précédent pour d'autres Etats européens, accusé d'avoir abrité des prisons de la CIA. La Roumanie et la Lituanie ont des cas similaires déposées contre eux avec la CEDH.

    http://rt.com/news/214315-romania-cia-sites-nato/

    RépondreSupprimer
  12. Des fausses tours de téléphones mobiles dans le centre-ville d'Oslo peuvent snoop sur les hommes politiques, rapport révèle

    14 décembre 2014 13:44

    Un réseau de fausses base stations mobiles qui peuvent snoop sur les téléphones mobiles des dirigeants politiques, ainsi que des gens ordinaires, a été découvert dans le centre d'Oslo, certains à l'extérieur du Parlement de la Norvège et de la résidence du premier ministre, selon un rapport.
    Des journalistes d'investigation du journal Aftenposten ont détecté un certain nombre d'endroits dans la capitale avec mobile toute activité suspecte. Ils ont fait équipe avec deux sociétés de sécurité pour aider à traquer les fausses stations de base, qui a confirmé que l'espion équipement a été utilisé dans le centre-ville d'Oslo.

    Selon le journal, fausse station de base, appelées IMSI-catchers, ont été très probablement utilisées pour surveiller les déplacements de hauts fonctionnaires, précisant qui entre le Parlement, les bureaux gouvernementaux et les autres bâtiments dans la région. Il pourrait également être utilisé pour snoop sur les appels téléphoniques de personnes sélectionnées dans la zone.

    Un IMSI-catcher (International Mobile Subscriber Identity) est un dispositif écoute téléphonique pour surveiller le trafic de téléphone mobile et le mouvement des utilisateurs de téléphones mobiles. IMSI-catchers sont utilisés dans un certain nombre de pays, dont les États-Unis, par les organismes d'application de la Loi et du renseignement.

    En vertu de la loi norvégienne, seulement l'Agence nationale de sécurité (NSM) et la police est autorisés à utiliser l'équipement écoute.

    Le service de sécurité (PST) a lancé une enquête dans le centre-ville d'Oslo, suite au rapport de l'Aftenposten, pour savoir qui a installé l'équipement de surveillance.

    Le Local a cité les agents de sécurité que de dire qu'un certain nombre d'organisations pourrait être responsable pour les stations de base fausses.

    « Cela pourrait être des personnes privées ou étatiques, » de la PST Arne Christian Haugstøyl dit.

    "Je ne peux pas sur la base de ces découvertes, dire que c'est un service de renseignement étranger, mais je peux dire que nous savons que les services de renseignement étrangers ont ce genre de capacité. Et dans notre travail de prévention nous conseillons à ceux qui cherchent des intérêts norvégiens ne pas pour parler de questions délicates sur les téléphones mobiles, » il a fait remarquer.

    http://rt.com/news/214327-snooping-mobile-towers-norway/

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Une fois ils avaient parlé qu'en France c'était presque une sur deux ! qui était fausse ! Les municipalités donnent/signent leur accord sans vérifier des véritables origines du 'FAI' !

      Supprimer
  13. The Guardian : les Britanniques remercient Poutine pour le dîner de Noël pas cher

    14 décembre, 2014
    Par La Voix de la Russie

    Le dîner de Noël cette année coûtera moins cher aux Britanniques que d'habitude. Un article, publié au journal The Guardian, précise qu’ils devraient remercier le beau temps qui a contribué à une riche moisson, ainsi que le président russe.
    Les contre-mesures russes, introduites en réponse à des sanctions occidentales, ont conduit à une surabondance de produits sur les marchés européens et, par conséquent, à une baisse des prix.
    Selon le journal, le coût moyen d'un dîner de fête avec de la dinde a diminué de 5%, il s’agit du chiffre le plus bas durant les quatre dernières années. Par conséquent, cette situation a conduit à la baisse des prix pour les volailles, pommes de terre, choux de Bruxelles et les ingrédients des gâteaux de Noël.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_12_14/The-Guardian-les-Britanniques-remercient-Poutine-pour-le-diner-de-Noel-pas-cher-5497/

    RépondreSupprimer
  14. France : c'est nous qui payons...


    Baptiste Créteur
    Contrepoints
    sam., 13 déc. 2014 07:03 CET

    Parce qu'il est difficile d'appréhender certains chiffres, mon ami h16 et moi avions ramené le budget de l'État à celui d'une famille. Une famille qui dépenserait 36 931 euros par an alors qu'elle n'en gagne que 28 920, soit une différence de 7 471 euros par an. Mais qu'en irait-il de votre famille si elle ne payait pas autant d'impôts ?

    Votre budget serait pratiquement doublé, vous pourriez investir dans les projets qui vous tiennent à cœur et vous montrer généreux avec les gens et les causes qui vous sont chers. Mais au-delà des impôts, comment serait votre vie sans toutes les lois et normes, les administrations et les formulaires ? Combien de temps serait dégagé ?

    À quel point les enfants deviendraient-ils des adultes plus heureux et accomplis si l'enseignement tenait compte de leurs différences de compréhension, de rythme, de modes d'acquisition et particularités cognitives ? S'ils passaient plus de temps à comprendre la vie et leurs passions, à découvrir leurs talents, qu'à apprendre par cœur ? S'ils appréciaient la poésie au lieu d'en réciter ?

    À quel point les relations sont-elles plus harmonieuses quand chacun vit sa vie, sans être limité par ce que les autres pensent ? Quand les fidèles peuvent prier, les rebelles peuvent s'exprimer ? Quand on passe moins de temps à définir ce qui est impossible et plus à explorer ce qui est possible ?

    À quel point chacun avancerait-il plus vite en ayant une meilleure maîtrise de son temps et de la façon dont il l'occupe ? Et où en seraient déjà la science, l'art, et même l'humanité ? Difficile de le dire.

    Mais une chose est certaine : c'est vous qui payez. Chaque choix qu'on vous retire est un droit qu'on piétine. C'est vous qui passez ce temps à travailler pour l'État et perdez ce temps à lui obéir. C'est vous qui financez tous les scandales dont vous parlez, tous les partis que vous détestez, subventionnez les créations artistiques qui vous font vomir, les associations qui vous font bondir.

    Vous n'avez pas les moyens de rénover votre maison, de changer de meubles ? Avec votre argent, Thierry Lepaon fait refaire le sien. Vous avez peur de ne pas avoir assez pour votre retraite, vous ne pouvez pas la prendre quand vous aimeriez, vous renoncez à certains projets ? François Hollande aura une retraite confortable, et vous remercie de la façon que vous savez.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  15. Votre ne pouvez pas vous payer les livres, films et concerts que vous aimeriez ? Vous financez à la place la création artistique à la française et la « culture ». Vous ne partez plus aussi loin en vacances, plus aussi bien, plus aussi longtemps, plus du tout ? Vous le pourriez si certains ne prenaient pas autant de congés à vos frais, avec des taux d'absentéisme délirants dans la fonction publique.

    C'est vous qui payez. Que vous le vouliez ou non. Vous n'avez aucun pouvoir, aucune possibilité de le refuser. Vous êtes né quelque part et pour cela, rien ne vous appartient vraiment, vous n'êtes pas vraiment maître de votre destin. Parce que vous êtes né quelque part, vous êtes soumis à une autorité supérieure. Inutile de partir, où que vous alliez, il y en aura une. Et s'il n'y en a pas, un jour, une viendra. Pour vous soumettre à elle, que vous lui payiez un tribut, que vous lui obéissiez.

    On vous dira que vous avez votre mot à dire, mais essayez de dire non et vous verrez. Vous pouvez donner votre avis, parfois ; mais après, quoi qu'il en soit, il faudra obéir. C'est vous qui payez, parce que vous n'avez pas vraiment le choix. À court terme.

    Parce qu'à long terme, vous avez une influence. Il vous reste assez de liberté pour récupérer le reste, puisqu'il vous en reste. Un peu. Mais quand même. Assez pour essayer, assez pour espérer. Il ne faut pas se plaindre, il faut se prendre en main. Et c'est maintenant, si vous le voulez.

    Ce ne sera pas facile. C'est vous qui payez, et d'autres en profitent ou pensent en profiter ; ils ne vous laisseront pas faire si facilement. S'ils tiennent à leur pouvoir plus que vous à votre liberté, vous ne gagnerez jamais - et sachez qu'ils y tiennent énormément.

    Le choix vous appartient. Sinon, qu'attendez-vous pour le récupérer ?

    http://fr.sott.net/article/24184-France-c-est-nous-qui-payons

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bien sûr c'est ce que j'ai dit depuis toujours ! "Que l'Etat nous lache la grappe !", mais il est là (il N'EST LA) que pour ruiner/paupériser par TOUS les moyens les moutons qui se laissent tondre !

      Une nouvelle taxe par jour !

      Regardez simplement le prix du baril de pétrole divisé par deux: Où avez-vous vu le prix de l'essence à la pompe divisé par deux ? Où ?!

      NULLE PART ! Les supermarchés en profiteraient-ils pour s'en mettre plein les poches ou, serait-ce une application de consigne de l'Etat ?

      Supprimer
  16. La presse française : de l'atlantisme assumé au pavlovisme décérébré


    Frédéric Dedieu
    De Defensa
    dim., 14 déc. 2014 09:07 CET

    Nous y voici enfin... Après un long travail de sape effectué pendant des dizaines d'années, une partie de la société française, et notamment sa classe dirigeante et son passeur de plats, la caste médiatique relayant ses points de vues et remplissant l'agenda médiatique, est totalement infectée par un virus qui incube longtemps, insidieux et subreptice. Virus qui peut s'avérer mortel pour le porteur, sain au départ, et qui finit complètement vérolé. C'est ce qui est en train d'arriver à la France qui depuis de nombreuses années, subissant une longue mutation idéologique et culturelle, n'a plus d'anticorps ou plus que de manière résiduelle, au sein des leaders d'opinion et des dirigeants, et n'offre donc plus aucune résistance ou si peu à l'assaut atlantiste qui enfin doit se réjouir d'avoir mis la France si retorse par le passé, au pas. L'accomplissement pour la France est d'assister à l'affaiblissement éventuel mais soumission certaine en tout cas, de son outil militaire et industriel encore indépendant, sans aucune préoccupation de ses intérêts stratégiques à courts et moyens termes par connivence idéologique et acceptation de facto des standards géopolitiques et moraux anglo-saxons (et l'on sait trop souvent de quoi il s'agit lorsqu'on parle de morale avec les anglo-saxons, plutôt R2P - Right2Protect - et droit d'ingérence drapés derrière des argumentations vertueuses pour l'opinion publique dindonnée as usual). Le tout, avec le sourire complice et le verbe hystérique des médias mainstream envers les maigres résistances qui se posent des questions quant à la logique de cette politique d'alignement.


    Arrivèrent donc la crise ukrainienne et l'affaire MH-17, après déjà de nombreux exemples qui, s'étant succédés à un rythme très rapide ces trois dernières années, avaient démontré de manière assez éclairante la faillite de la presse mainstream en France (Libye, Syrie notamment...). Comme le souligne très justement Philippe Grasset, nous venons d'assister sans doute à un tournant majeur. Tournant majeur déjà acté par l'alignement de la diplomatie française depuis 2008 sur Washington mais véritablement révélé par la production médiatique qui accompagne ce changement diplomatique et surtout par la couverture de l'affaire MH-17 par la presse française. Pourquoi ?


    Pour une raison que nous qualifierons de "structurelle", la perception que l'on peut avoir du système de la communication est en train de se métamorphoser en profondeur. Il devient de plus en plus un modèle ouvert de propagande, certes flashy mais au conformisme de fer. (Appelons-le "société du spectacle" comme le philosophe situationniste Guy Debord, ou "spectacle du fétichisme de la marchandise" comme Francis Cousin, philosophe de la gauche marxiste radicale et ancien situationniste lui aussi. Il s'agit dans tous les cas de notre époque post-moderne et de ses relais, les médias quels qu'ils soient : presse et internet, éditions, cinéma, documentaires, émissions, mode, bruit de fond, jusqu'au Big Now...)

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  17. Il faut se rendre à l'évidence, la presse française a muté pour s'inscrire dans son époque, à l'image de la grande presse libérale anglo-saxonne qui, avec moins de zèle dans l'erreur que son homologue française, n'est plus que l'ombre du mythe qu'elle croyait être. Elle devient elle aussi un magnifique modèle de propagande qui ne prend même plus les apparences de la crédibilité et ne se soucie plus guère de déontologie comme rarement auparavant à cette échelle. Les sociétés occidentales ressemblent parfaitement au modèle décrit par Guy Debord qui nous explique que les sociétés modernes occidentales sont des sociétés du spectacle diffus, c'est-à-dire avec de multiples messagers parfois opposés ou contradictoires et un marché ouvert qui à la fin produiront le même message unique et ronronnant, contrôlé à la source par le pouvoir marchand et oligarchique. Par opposition à l'image du modèle des sociétés du spectacle concentré comme l'était par exemple l'URSS avec un seul canal contrôlé par le pouvoir, considéré comme l'ancien modèle de contrôle et de propagande.

    En effet, sur cette affaire du MH-17 nous n'avons pas à faire à un champ de discussion idéologique se basant sur des idées et un positionnement à mesure, qui peut dépendre de beaucoup de facteurs selon la personne/journaliste (éducation, influences diverses, capital culturel ou habitus, etc...) mais à une affaire factuelle et technique qui vient de révéler l'horreur de la bête médiatique qui venait de naître. Il fallait pour la presse française grand public coller coûte que coûte à la version de Kiev, étant entendu que c'était le camp de Washington et que notre politique étrangère était totalement alignée dessus. L'approche correcte et la couverture par la presse de l'affaire MH-17, devrait ou pourrait si on le voulait sans trop forcer, s'apparenter à une enquête policière avec tout ce que cela comporte : indices, preuves, fausses preuves, témoignages et faux témoignages, alibis, mobile(s), causes accidentelles ou intentionnelles, analyses, etc... et donc flair de l'enquêteur. Quelles que soient les idéologies qui s'affrontent et le positionnement de la presse vis-à-vis des belligérants du conflit (bienveillants ou malveillants à leur encontre) le contexte en question (soit un avion commercial avec 298 passagers à bord abattu par une intervention humaine extérieure encore à déterminer mais avec responsabilité certaine d'une partie des belligérants, de manière accidentelle ou volontaire) devait permettre à la presse, de manière factuelle et distanciée, de poser les bonnes questions et tirer certaines hypothèses et faisceaux de présomption quant aux différentes responsabilités. Ligne éditoriale qui permettrait en plus, pour cette presse qui était déjà contrainte et sous pression (nous y reviendrons), de ne pas trop se mouiller (juste poser des questions et soulever certains faits ou incohérences par exemple, sans chercher plus loin). Ce qui aurait pu au moins leur permettre de clamer encore qu'ils sont "journalistes dans un pays libre", sauvant ainsi les meubles vis-à-vis de leurs lecteurs et de la charte de déontologie. Il n'en fut rien.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  18. Overdose de narrative

    Le problème pour cette presse, c'est que depuis quelques années, la contre-information se fait quasiment en temps réel au fur et à mesure des montages et turpitudes, avec l'aide du côté Janus du système médiatique et des professionnels du secteur et citoyens avertis, qui grâce à internet peuvent se débarrasser beaucoup plus vite des montages grossiers et médiamensonges. C'est ce qui rend, après les deux secousses déjà bien dommageables pour la presse libérale occidentale de la Libye et de la Syrie, la position de la presse mainstream sur l'Ukraine extrêmement fragile face au lecteur averti et au chercheur et analyste du monde des médias, c'est-à-dire les personnes qui s'inquiètent de leur évolution.


    On assiste sur l'affaire MH-17 à l'apparition d'un phénomène de la part des médias français, qui est de faire preuve de cécité volontaire, de déni et de mauvaise foi caractérisée sur un sujet factuel et technique. Les questions posées et les réponses apportées ne tiennent absolument plus compte de la situation sur le terrain et des éléments objectifs de l'enquête qui abondent dans un sens ou dans l'autre, mais d'une obligation à tenir la ligne d'une narrative coûte que coûte jusqu'à atteindre le moment ou tenir celle-ci n'est plus possible, lorsque le réel se rappelle à eux, les journalistes mainstream. Les exemples sont nombreux où ce phénomène a dû engendrer, soit l'étouffement du sujet en pages intérieures des journaux après une phase de poussée hystérique où la Une était de rigueur, soit le déni qui fut apporté aux informations contradictoires mettant en cause la narrative, soit encore technique relativement osée mais fortement utilisée, prendre de manière appuyée et avec bienveillance des informations grotesques, surréalistes, voire, on peut le dire, absolument risibles pour argent comptant en les relayant complaisamment sans se soucier de la cohérence de l'ensemble. Bien entendu, tout en balayant d'un revers de main, l'hypothèse gênante que les canaux d'informations contradictoires (russes) et non alignés (presse occidentale indépendante type Robert Parry) n'étaient pas forcément des diffuseurs de propagandes mensongères et de désinformation. En effet, sur ce dernier point, les journalistes français en sont arrivés à un stade où ils ne peuvent imaginer une seconde que certains médias non alignés, russes ou indépendants occidentaux, ne subissent pas forcément les mêmes contraintes, qui les amènent eux-mêmes à devoir tenir une narrative qui s'avère intenable.


    Le simple fait de rechigner à réorienter l'information dès que celle-ci ne satisfaisait pas la narrative a permis aux lecteurs français, contrairement à l'affaire syrienne par exemple, plus imbriquée, très complexe, très floue sur le terrain, de comprendre que les médias français avaient définitivement abdiqué dans l'affaire MH-17 leur rôle d'informateurs et de « pom pom girls » de la démocratie comme le disait Noham Chomsky des médias US. Ils ne sont plus que le prolongement et le vernis d'un appareil d'État français totalement imprégné de suivisme et d'alignement sur Washington une fois que l'on touche les cercles de décisions qui comptent, dont les médias font dorénavant partie. Mais imprégnés qu'ils sont de foi atlantiste, pour certains c'est en toute "inculpabilité", à la mode US. Ils défendent avec ingénuité mais vigueur la même vision indépassable de l'Histoire, basée sur quarante années vécues sous le prisme de l'anglosphère et d'Hollywood, des MBA effectués à Yale, des couvertures de l'entertainment pour l'ogre médiatique, enfant des anglo-saxons et du roi dollar.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  19. Nous n'allons pas ici refaire l'historique de la crise ukrainienne et de l'affaire MH-17 qui sont parfaitement abordés sur de nombreux sites spécialisés tel que dedefensa.org bien sûr, The Saker ou les-crises, le site de Robbert Parry Consortiumnews, le site de Paul Craig Roberts, arretsurinfos.ch, Jacques Sapir etc...


    Nous allons surtout nous attacher à faire un historique non exhaustif qui nous amène à cette situation, qui est l'imprégnation des réseaux et de la pensée atlantiste dans le monde des médias en France, et donner quelques exemples de ses effets au travers de la situation actuelle en Ukraine traitée par la presse française. C'est ce que Jean Paul Baquiast avait déjà bien démontré, mais également Karel Van Wolferen pour les Pays-Bas qui subissent le même sort. Certes avec des nuances, mais avec le même processus de destruction au sein du champ médiatique, d'une pensée singulière non atlantiste. Et dans le meilleur des cas sa marginalisation à des canaux dits engagés et considérés comme non référants voire extrémistes (sorte de théorie du containment appliquée à la sphère médiatique).


    Tout chercheur de nouvelles sur ce sujet et qui s'intéresse aux médias en général, peut en toute sérénité consulter les sources citées un peu plus haut. Comme l'écrivit Philippe Grasset dans un article, il suffit de suivre le site le Saker par exemple (certes engagé, mais honnête dans les informations données) et voir l'évolution de la situation sur le terrain qui se valide à chaque fois comme étant vérifiée (et recoupée), pour avoir compris que ces canaux d'informations sont des sources beaucoup plus fiables sur le long terme (comme le point de vue de Robert Parry ou Seymour Hersh) alors qu'elles ne sont jamais référencées dans la presse mainstream. Cela a donné la situation absolument ubuesque où nombre de personnes qui suivaient les comptes-rendus des combats dans le Donbass sur ces sites, savaient bien avant que la presse grand public daigne enfin changer de narrative - l'ancienne devenant intenable - que l'armée de Kiev était soit encerclée, soit en déroute soit passant la frontière russe et plus généralement se faisant hacher sur place, perdant son matériel lourd et ses hommes peu entraînés et corrompus.


    D'où le changement majeur de version jour après jour sur l'invasion, et le MH-17 (l'hystérie faussaire et sans vergogne du début et la fameuse poussée maximaliste pour emporter la décision dans le champ médiatique) etc... Ce que dedefensa dans un très bon papier a appelé la stealth invasion pour montrer l'absurde où en était arrivée la presse mainstream.

    - Nous rappellerons seulement que l'affaire MH-17 aura vu la dissimulation d'informations et de preuves importantes par la presse mainstream qui s'est tue sur le sujet.

    - Le dénigrement des médias russes partant à priori du principe qu'ils mentaient.

    - L'omission de questions élémentaires pour tout enquêteur qui s'occuperait de cette enquête.

    - L'atténuation de certaines informations neutres et l'exagération de propos outranciers et ubuesques.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  20. Bien entendu tout cela est déjà arrivé par le passé : suivisme aveugle, manipulations et médiamensonges, journaliste inculte et va-t-en-guerre, désinformations, sources manipulées et manipulatrices etc... Mais ce que nous allons essayer d'expliquer, c'est pourquoi aujourd'hui l'affaire MH-17 et Ukrainienne agit comme un révélateur de quelque chose d'abouti après de multiples étapes au sein des médias français, d'un alignement qui découle d'une profonde métamorphose au sein des rédactions depuis une trentaine d'années surtout.


    Nos sociétés qui se sont construites sur le mythe de la libre circulation des idées et de l'information, avec la figure de proue de ce mouvement qu'a été l'image du journaliste durant le 20ème siècle, sont à l'agonie. Elles sont beaucoup plus proches, sans conteste, de quelque chose entre Running Man, 1984 ou les networks de Starshiptroopers, pour faire référence au cinéma. Avec à côté, et de manière croissante, un autre réseau de contre-information de plus en plus efficace et dissident.

    Il ne faut pas oublier toutefois qu'il n'y a jamais eu d'âge d'or de la presse et du journalisme... Les journalistes évoluant toujours dans un champ de contraintes fortes qui diffèrent selon les époques et les sociétés, n'ont jamais pu effectuer sauf par séquences courtes et par l'action individuelle de quelques plumes, une véritable démarche indépendante des pouvoirs et du capital.

    Un processus d'atlantisation de plus en plus efficace

    Ce sujet immensément vaste, bien trop pour notre analyse, l'infiltration à différents niveaux des influences américaines ou atlantistes au sein de l'appareil culturel et politique Français, devrait évidemment être le travail d'un historien chevronné ayant les titres et le temps pour s'attaquer à cette montagne. Nous rappellerons seulement que depuis 1945, et surtout évidemment depuis 1947 (création de la CIA et Plan Marshall), les liens entre la France et les États-Unis ont été à la fois de partenariat déséquilibré (financement de la guerre d'Indochine par exemple), de tentatives de contrôle, d'infiltrations outrancières et de réseautages peu discrets (OAS et FO, tentative de déstabilisation de De Gaulle et départ forcé de l'Otan...). Durant une période assez longue jusqu'au départ de De Gaulle, les liens sont tumultueux et les volontés d'indépendance de la France et donc de ses médias sur les sujets stratégiques étaient encore une réalité. Certes il y avait Peyrefitte mais c'est encore un autre problème.

    Durant les années 80, avec la contre-révolution libérale aux États-Unis et différents mouvements de fonds très importants, souvent liés entre eux (montée de la société du crédit et du loisir, des valeurs individuelles et narcissiques, augmentation de la diffusion des standards US dans la mode et la culture, prolifération de l'image et du marketing agressif, début de dislocation des Etats-Providence en Europe et privatisations massives des médias grand public en France, avec même au milieu des années 80 une véritable berlusconisation de la télévision française et une privatisation de chaînes grand-public, avec encore d'autres facteurs comme les évolutions technologiques), ont contribué à modeler et standardiser les points de vue des journalistes sur les grands sujets comme les conflits majeurs et les enjeux d'États. Les journalistes français aujourd'hui ne sont que le produit d'un long travail de sape de la profession et ne sont plus armés pour résister, baignant qu'ils sont, parfois sans s'en rendre compte, dans le bain atlantiste depuis si longtemps. Vous rajoutez à cela la formation universitaire et les pratiques culturelles et vous avez de bons petits soldats des organes de presse de l'Otan.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  21. N'oubliez pas de saupoudrer l'ensemble du renoncement, certes couru d'avance maintenant qu'on les connaît, de la technocratie de gauche face au marché au début des années 80 et plus généralement le début du renoncement des classes dirigeantes françaises vieillissantes à maintenir une singularité française dans les relations internationales, vous effacez ensuite l'image du Serviteur de l'État devenue archaïque voire carrément caduque pour son temps, et vous avez l'époque actuelle. Vous remplacez l'ensemble petit à petit par une élite technicienne qui n'a pas connu la guerre dans une époque déstructurante et préférant travailler dans le privé plutôt qu'à Bercy, une fois son réseau établi. Bien entendu, la tendance lourde décrite ici est bien plus largement explicitée par les ouvrages du couple Pinçot-Charlot mais aussi par ceux de Sophie Coignard qui décortiquent avec précision le milieu politique et médiatique français.

    Évolution de la perception médiatique en France

    Petit rappel intéressant soulevé par Annie-Lacroix Riz concernant un article sur les mythes et surtout le triomphe du mythe de la libération américaine de l'Europe : « En juin 2004, lors du 60e anniversaire (et premier décennal célébré au XXIe siècle) du « débarquement allié » en Normandie, à la question « Quelle est, selon vous, la nation qui a le plus contribué à la défaite de l'Allemagne », l'Ifop afficha une réponse strictement inverse de celle collectée en mai 1945 : soit respectivement pour les États-Unis, 58 et 20%, et pour l'URSS, 20 et 57%. Du printemps à l'été 2004 avait été martelé que les soldats américains avaient, du 6 juin 1944 au 8 mai 1945, sillonné l'Europe "occidentale" pour lui rendre l'indépendance et la liberté que lui avait ravies l'occupant allemand et que menaçait l'avancée de l'armée rouge vers l'Ouest. Du rôle de l'URSS, victime de cette "très spectaculaire inversion des pourcentages avec le temps" il ne fut pas question. »

    Ce simple exemple, donne une idée du ravage culturel qui a eu lieu pour qu'un peuple perde ainsi sa mémoire. Pour la pirouette nous pourrions et comme un clin d'œil orwellien, identifier une date clé et symbolique, 1984.

    Nous partons de trois déclarations faites par trois personnes différentes dans l'espace médiatique français, mais qui chacune à sa manière a identifié cette année 1984 comme une date-clef. Dans le renforcement des relations France-USA pour la première, année où les médias commencent à se transformer en centre de pensée unique pour la seconde, et pour la troisième,année qui commence à voir une modification en profondeur par différents accords et réflexions des programmes scolaires modifiant l'écriture de l'histoire contemporaine et notamment du rôle des États-Unis (au détriment des Russes et donc des communistes visés clairement à l'époque dans cette période une peu folle des années 80 hystérisées et libérales jusqu'à la caricature).

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  22. François Cusset intervenant dans l'émission "Là bas si j'y suis" pour parler de son livre « La décennie : le grand cauchemar des années 1980 » avec un autre invité Serge Halimi du Monde Diplomatique sur le thème du « cauchemar des années 80 », identifie donc l'année 1984 comme la plus américaine de la décennie avec le voyage de Mitterrand aux États-Unis et un renforcement des liens. Les sept heures d'émission reviennent sur les étapes qui, tout au long de cette décennie auront permis la lente soumission de la France, même si elle offrit des résistances, aux préceptes moraux, historiques, médiatiques, économiques, en bref culturels américains sur de nombreux sujets stratégiques ou symboliques.

    Le polémiste Alain Soral qui a beaucoup travaillé dans la presse et les médias plus généralement durant cette période décrivit dans une de ses interventions très polémiques et très regardées, « le début de la centrifugeuse à marxistes qui débute en 1984 dans la presse et la télévision. »

    L'historienne Annie Lacroix-Riz, que ses détracteurs n'épargnent guère, rappelle dans un ouvrage le contrôle qui s'opère pour l'écriture de l'histoire contemporaine et la bataille idéologique qui est derrière. Elle aussi pointe le doigt vers le milieu de la décennie comme année charnière. Elle cite notamment, lors d'une conférence sur ce sujet, un article de la revue Historiens et Géographes de Mars 1985, numéro 303 de Diana Pinto historienne américaine « qui s'interrogeait sur ce qu'elle appelait l'Amérique dans les livres d'histoire et géographie des classes terminales Françaises » dit A. Lacroix-Riz...

    « Cette collègue se posait des questions sur ce qu'elle appelait le nouveau regard des historiens et observait ce qu'elle qualifiait de volte-face intellectuelle, c'est-à-dire d'une véritable conversion du milieu historiographique français tel qu'on pouvait le saisir à travers les manuels du secondaire. Parce que les historiens français étaient passés d'une situation assez favorable à la fin de la guerre grosso modo à l'Union Soviétique comme grand vainqueur militaire de la guerre, et plutôt méfiant à l'égard des États-Unis et de leurs velléités impérialistes, à un véritable retournement. C'est-à-dire à une pensée reaganienne puisqu'on était arrivé à une opposition à l'empire du mal soviétique et la pax americana qui elle s'opposait au contraire au modèle soviétique, comme modèle de la liberté, de la liberté d'expression et liberté en général. »

    Après avoir lu ceci, qui certes pourra toujours être nuancé, même s'il est difficile de donner totalement tort à cette historienne américaine - et on pourrait même étendre cela au champ des sciences économiques dans le secondaire - résonne peut-être différemment au lecteur de l'enquête, le sondage cité plus haut concernant l'inversion parfaite des responsabilités quant aux vainqueurs de la guerre fait en mai 1945 puis en mai 2004. Les trente années de matraquage auront produit leurs effets. Le Retex ou retour d'expérience (le After Action Report comme disent les anglo-saxons) sur cette opération psychologique et culturelle de long terme effectuée sur la perception des événements est fabuleuse. Elle peut être considérée comme réussie au-delà des espérances. Dans l'environnement de l'anglosphère que nous subissons, les contacts du jeune Français avec son homologue russe du même âge dans son pays, et plus généralement sa sensibilisation à sa vision du monde seront le fruit de démarches individuelles, ou encore des liens familiaux créés par la vie et des hasards des destins, mais seront sans commune mesure avec le matraque massif US. Cela fait qu'un Français débarquant aux États-Unis pour un voyage a la drôle d'impression d'évoluer comme un poisson dans l'eau en dehors des désagréments immédiats des repères sur une carte.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  23. Entre l'Éducation Nationale qui révise ses programmes d'histoire pour les plier aux nouvelles allégeances et organisations du monde identifiées comme nouveau paradigme par les élites françaises des années 80 et celles qui suivirent, et le système culturel français infiltré par le biais du softpower et du hollywoodisme, le futur journaliste est mal embarqué pour penser sereinement les futures questions internationales en dehors de tout prisme anglo-saxon. Et ce n'est que le début de ses embûches. Il faut rajouter à cela les officines américaines créées de toutes pièces comme la fameuse FAF ou French American Foundation et ses Young Leaders qui bon an et mal an (voir ses promotions annuelles éloquentes et très inquiétantes de ce point de vue) essayent de dénicher par un long travail de séduction, d'implication et de valorisation des jeunes futures élites françaises (hommes et femmes politiques, financiers, journalistes, capitaine de frégate de sous-marin nucléaire...) qui pourront compter demain pour la France ... et pour les États-Unis. Pour ces élites françaises, il semble évident qu'elles ont pu utiliser les services de la FAF de manière opportuniste et non idéologique pour des raisons de carrières, mais il est tout aussi évident que pour d'autres le niveau d'engagement et d'acceptation de la pensée atlantiste les imprègne fortement, il suffit ensuite de les lire ou voir les combats importants menés sur certains sujets durant leur carrière. Sans parler bien sûr de la technostructure européenne infiltrée jusqu'à l'os par les réseaux OTAN/Gladio-Stay-behind/CIA etc, les travaux de Pierre Hillard ainsi que ceux d'Annie Lacroix-Riz laissent peu de doutes sur les allégeances européennes vis à vis des Etats-Unis, et ce depuis la Création de l'UE. On est loin des réseaux de Poutine, très loin même.

    On cherche évidemment un exemple équivalent russe, hors des échanges universitaires respectables, avec tout ce que nous avons décrit derrière cette immense entreprise atlantiste et américaine. Cette dernière ayant permis l'acceptation par nos élites de la réécriture de l'Histoire au profit de l'Otan et infiltrée les médias français et le divertissement permanent qui s'imbriquent dorénavant dans le schéma culturel anglo-saxon. L'anglosphère régnant sur la mondialisation libérale, basé sur une économie du dollar régentée par la finance internationale et la Fed a créée sa propre « réalité fabriquée », et les médias français en sont une composante. Que certains hommes politiques français aient des accointances avec la Russie ou s'intéressent fortement à la culture russe et se montrent donc moins hystériques lors des poussées de fièvres médiatiques anti-russes est une certitude. Que quelques intellectuels et que le monde de l'art et du cinéma de manière résiduelle ou dans des systèmes de niches partagent des liens forts avec ses semblables russes semble évident aussi. Mais l'ensemble de la société française ne baigne pas depuis quarante ans dans un univers entièrement sous standards idéologiques et moraux russes. Surtout depuis la chute du Mur de Berlin, il suffit de voir les votes communistes et la presse dite communiste comme l'Huma et surtout le sort terriblement ironique qui l'aura vu en 2001 ouvrir son capital à Lagardère et à TF1 qui ont activement participé à son sauvetage à l'époque pour comprendre que personne ne souhaite les chars russes à Paris ni la presse, ni l'opinion publique (et encore, nous faisons évidemment référence à la période où la Russie portait en elle une idéologie transnationale, ce qui n'est plus le cas maintenant). Par contre l'inverse n'est évidemment pas vrai.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  24. La mondialisation libérale et le triomphe du marché à la fin des années 90 ont donné leur pleine mesure. Et les médias (comme le jeune personnel politique) en ont fait les frais évidemment, avec de moins en moins de journalistes qui avaient le bagage et la culture nécessaires pour réfléchir correctement. Dans un monde où la production de l'information a obligé les journalistes à se plier à des impératifs dignes d'entreprises commerciales au détriment de la qualité de l'information. C'est ce qui a donné les multitudes d'erreurs et de manipulations de la presse sur de nombreux conflits (Timisoara 1989 Roumanie, Rwanda 1994, massacre de Racak en 1999 au Kosovo, Irak 2003, Lybie 2011, Syrie 2011-en cours). Toujours en faveur de la version que l'Otan ou les États-Unis défendaient (parfois avec les Anglais et Israël comme pour le Rwanda). Tout ceci faisant apparaître un phénomène fortement analysé sur dedefensa, c'est-à-dire le virtualisme, l'insistance sur la perception de l'information au détriment de la vérité de la situation et de l'information ; et la création des narrative toujours de plus en plus contraignantes au fur et à mesure qu'elles éloignaient la presse française d'une véritable liberté d'analyse et d'une capacité à produire une information hors des critères considérés. Ceux dans lesquels elle devait s'inscrire, soit le suivisme de la position de l'Otan quand la France était de son côté, soit l'enfumage subi comme au Rwanda.

    Rwanda et pools médias...en pleine brousse

    Quand la France affaiblie et reconsidérée après la chute de l'Union Soviétique comme concurrent et adversaire par les anglo-saxons en Afrique fut victime en 1994 d'une belle entreprise de dénigrement médiatique, la presse française a participé à l'enfumage plutôt qu'a un contre point de vue le dénonçant.

    Il faut pour cela écouter le témoignage fait par Jacques Hogard, le chef du 2ème REP au Rwanda, qui fut ensuite officier supérieur au COS en 1994, (Commandant des Opérations Spéciales) durant la guerre du Kosovo, qui raconte lors d'un entretien donné à Emmanuel Ratier à l'occasion de la sortie de son livre « L'Europe est morte à Pristina », comment alors qu'il commandait les troupes françaises arrivées sur place les premières, il avait compris qu'il se trouvait au beau milieu d'une gigantesque entreprise d'éviction de la France de son pré-carré c'est-à-dire l'Afrique des Grands Lacs, par le biais d'une énorme intoxication médiatique bien préparée et parfaitement surprenante dans sa conduite si organisée. Il décrit à son arrivée au Rwanda comment il dut faire face à un parterre de journalistes anglo-saxons en nombre venus l'interroger quant à la responsabilité de la France dans les massacres, tout cela réglé comme du papier à musique. Il le raconte en tant que militaire de haut rang très bien informé et sorti de son devoir de réserve une fois à la retraite. Sur ce sujet, le journaliste Patrick Mbeko, dit notamment que pour comprendre il suffit de constater comme il le précise « que le pays ne parle plus français mais anglais et qu'il est aux mains des intérêts américains et israéliens qui ont pris le contrôle de la région ». Analyse qui commence à ressortir de plus en plus mais qui est peu relayée vingt ans plus tard. Il est évident que ce fut la France en tous points le dindon de la farce et salie médiatiquement suite à cet immense entreprise de déstabilisation du Rwanda lancée de l'Ouganda soutenu par les États-Unis, qui finit en génocide incontrôlé. Là aussi les résultats furent plus que probants pour les américains face à des Français et surtout des médias Français trop loyaux dans ces jeux à trois bandes. Surtout avec des hommes comme Bernard Kouchner qui prit la parole sur le sujet, l'auto flagellation fut totale pour la France.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  25. Cette "anecdote" sur la couverture presse du Rwanda et la belle organisation des pool medias anglo-saxons sur place à l'arrivée de Jacques Hogard nous ramène à un article de Wayne Madsen, publié le 31 Août 2014 sur strategic-culture.org, repris et traduit par arretsurinfo.ch sur le niveau d'infiltration par les agences gouvernementales occidentales de renseignement des organes de presses grand public. Il explique même qu'on en est arrivé à un tel niveau que ces agents de renseignements "déguisés" en journalistes mettent partout la profession en danger, - c'est-à-dire la profession de ceux sur qui, sur le terrain, font un travail pour une rédaction et non pas au final pour une cellule gouvernementale sous couverture. On peut sans trop prendre de risques penser que les agences atlantistes sont bien pourvues en "journalistes" de terrain un peu partout dans le monde.


    Kosovo plus c'est gros...


    En 1998 un magazine Français à grand tirage Marianne émettait des objections sur les raisons et justifications de la guerre au Kosovo avec l'inénarrable Jean-François Khan à sa tête (toujours un peu franc-tireur et toujours un peu dans le Système), mais c'était une exception. Pourtant concernant le Kosovo Serge Halimi, alors rédacteur en Chef du Monde Diplomatique, revenant sur la couverture par la presse de ce conflit, dit tout d'abord : « Durant la guerre du Kosovo, la référence à la guerre du Golf ou à Timisoara a été constante et à chaque fois les journalistes ont invoqué leurs erreurs précédentes pour préciser qu'ils en avaient tiré toutes les leçons et que dans l'affaire de la Yougoslavie et plus précisément dans l'affaire du Kosovo leur traitement a été exemplaire. Et "exemplaire" est la formulation qui a été employée à plusieurs reprises par Laurent Joffrin directeur de la rédaction du Nouvel Observateur... Je ne vous surprendrais pas en vous disant que ma perception est moins enthousiaste. » Serge Halimi cite le point de vue publié par l'historien Marc Ferro le 24 Juin 1999 quelques jours après la fin de la guerre du Kosovo dans une tribune intitulée "les médias ont-ils fait leur boulot au Kosovo ?" :

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  26. « Le processus d'uniformisation de l'information que l'on avait observé au moment de la guerre du Golfe s'est à mon avis accentuée voire aggravée. Les journalistes se sont accrochés aux informations de l'Otan avec une exclusivité et une constance qui frise la soumission »... Il continue en expliquant qu'il fut surpris de voir un plateau de LCI avec quatre invités allant tous dans le même sens (le négociateur de l'Otan en Macédoine, le porte-parole de l'Otan à Bruxelles puis Jospin et Chirac), permettant la diffusion de la parole de l'Otan en "quadriphonie". Marc Ferro ajoute : « Nous sommes parvenus au point zéro de l'information du fait que les informateurs ne sont plus informés, faute de spécialiste sur le Kosovo et la Yougoslavie, les journalistes se sont jetés sur les conférences de presse quotidiennes de Jamie Shea, le porte parole de l'Otan et ils nous ont régulièrement resservi son point de vue sans aucune autre contrepartie. Les médias se sont otanisés et ont créé une opinion publique unique, aussi otanisée. Le drame de l'information actuelle, c'est que les journalistes n'ont plus le bagage pour s'informer. La pénurie de spécialistes possédant une vision globale et transversale n'est pas sans conséquence sur l'état d'inculture des journalistes. Cela dit cette lacune ne devrait pas empêcher les journalistes d'être curieux et de poser des questions. Quels sont ces enjeux à l'issue de la guerre ? La reprise en main de l'Europe par l'Otan et la mise sous tutelle de l'Onu par encore et toujours l'Otan. Je n'entends aucun journaliste se demander si la crise du Kosovo n'a pas donné à l'Otan l'opportunité de retrouver une présence physique en Europe alors qu'elle n'y est plus légitime depuis la fin de l'Union Soviétique. » Cela ne vous rappelle-t-il rien de quelque événement qui aurait lieu en ce moment en Europe également ?

    Contrairement au Kosovo, le problème actuel de l'Otan et de ses relais médiatiques, c'est l'évolution de la contre-information qui s'est fortement organisée depuis 15 ans, à la fois par l'augmentation des moyens technologiques et du travail en réseau qui s'est développé, mais aussi au vu des énormes montages falsificateurs (peut on encore les appeler des narrative à ce niveau?) montés, toujours par les mêmes, depuis cet épisode du Kosovo. Narrative plus difficiles à faire passer en temps réel donc, vu le travail effectué par la presse indépendante ou dite non alignée (on pourrait, au point où nous en sommes, tout simplement dire presse "honnête") depuis plus de dix ans.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  27. D'autant plus que, et c'est un sacré handicap en plus pour les faussaires, l'accélération de l'Histoire et cette grande période crisique que nous vivons, depuis 2008 sur le plan général, et depuis 2011 sur le plan des relations internationales, de la diplomatie et des opérations militaires a amené le bloc BAO à multiplier ses narrative et ses gymnastiques communicationnelles qui avaient de moins en moins de mal à apparaître pour ce qu'elles sont : un grand bazar et des montages grossiers intenables. La phase de chaos contrôlé (qui l'est de moins en moins) au Moyen-Orient notamment, il faut dire, est parlante à cet égard. Que ce soit par le biais de révolutions parfumées et colorées (de jasmin ou de ce que vous voulez) ou par le biais des jihadistes dont le sponsoring est revendiqué. Devenant dans le traitement de l'information des "freedom fighters" le temps d'un épisode (ou une saison, cela dépend du budget alloué par le producteur du scénario, CIA, Qatar, Saoud, etc.) quitte à être ensuite être largués par la "prod" de la narrative (insuffisance de résultats en Syrie par exemple). Pour deux ans plus tard se retrouver sous le terme "jihadistes" par les mêmes qui traitent les mêmes sujets. Cela met en évidence l'énormité des contradictions qu'essaie de vous faire avaler le système médiatique mainstream. Surtout quand tout cela (et le reste) se fait dans un temps très court. Il y a des limites à tout, et la presse libérale occidentale atteint de telles contradictions que la situation ne pourra plus tenir très longtemps dans de telles conditions.

    Encore plus intéressant, dès le Kosovo, Jamie Shea, le porte parole de l'Otan au moment du Kosovo, mettait déjà en garde contre le caractère moutonnier des journalistes, - le 25 mars 2000 comme le rappelle Serge Halimi qui le cite : « Je ne voudrais pas généraliser, je n'ai pas porté d'accusation globale en parlant de journalistes moutonniers. J'ai simplement voulu souligner que dans ce genre de situation, une guerre où quatre cents journalistes sont enfermés dans un lieu clos, le siège de l'Otan, il y a le danger que ces journalistes soient un peu trop dépendants d'une seule source d'information. J'étais un peu gêné d'être dans la situation où des journalistes qui ne pouvaient être sur le terrain au Kosovo, voyaient en moi une sorte de source universelle, d'être omniscient. Les journalistes avaient un peu trop investi sur ma personne et ce n'était pas sain ».

    Serge Halimi précise à juste titre que c'est cette servilité si évidente, si clairement affichée qui embarrassait Jamie Shea. Il rajoute à propos de la couverture médiatique de la guerre du Kosovo : « En vérité, la guerre du Kosovo nous a appris quelque chose que l'on soupçonnait un peu. C'est qu'un impérialisme de la vertu et quelques multinationales du bien cherchent à habiller de couleurs agréables la consolidation du pouvoir entre les mains de ceux qui le détiennent déjà, mais pas au nom du cynisme, pas au nom de la raison d'État. Non, au nom de la morale. Et bien l'année dernière, on s'est trompé et on nous a trompés. On s'est trompé et on nous a trompés sur le génocide, sur la victoire militaire, sur les bavures, sur la guerre altruiste, sur le révisionnisme ou le négationnisme.»

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  28. Mais aujourd'hui, dans une guerre complètement folle survenue après une catastrophe où a encore plané l'ombre pesante de BHL et des liberals hawks et avec les antécédents des fiascos médiatiques récents, on a du mal à comprendre cet acharnement dans l'erreur de la part de la presse, ou plutôt malheureusement, nous ne le comprenons que trop bien. Il ne s'agit à ce niveau là évidemment non plus d'une erreur mais d'une commande ou d'un programme éditorial pleinement assumé pour certains ou d'une aliénation pour les autres.

    (fin de la première partie)

    http://fr.sott.net/article/24186-La-presse-francaise-de-l-atlantisme-assume-au-pavlovisme-decerebre

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Remarquez que s'il existait une Presse Libre elle parlerait tous les jours de ce que les français souhaitent lirent et entendre plutôt que ces idioties de télé où jusqu'aux 'invités' sont triés sur le volet ! Hahaha !

      Supprimer
  29. Prêt à pousser des prix de pétrole à 40 dollars de l'OPEP dit le ministre du pétrole du Golfe
    Ministres de l'OPEP Senior dit cartel n'a pas peur des prix du pétrole tombant à des niveaux aussi bas que 40 $ par baril au milieu de la guerre des prix dans les schistes de la Russie et nous

    Par Andrew Critchlow, éditeur de produits de base
    11:45 AM GMT 14 décembre 2014

    Plus influents de l'OPEP producteurs sont disposés à permettre des prix du pétrole à tomber à 40 dollars le baril avant d'examiner si le cartel doit tenir une réunion d'urgence pour examiner la sortie de coupe.

    Selon Suhail al-Mazrouei, ministre de l'énergie des Émirats Arabes Unis et de profil haut délégué du cartel: « Nous n'allons pas changer nos esprits, car les prix sont allés à 60 $, ou à 40 $. »

    Observations du fonctionnaire à Bloomberg News lors d'une conférence à Dubaï pourraient ajouter à davantage de pression à la baisse sur les prix, qui ont déjà chuté de plus de 45pc depuis juin. Brent brut - une référence mondiale composée d'huile de haute qualité de 15 champs de la mer du Nord - fermé la semaine dernière à un nouveau cinq-et-un-semestre faible moins de 62 $ par baril.

    Un effondrement des prix à des niveaux autour de 40 $us le baril serait un coup de pouce pour les pièces de l'économie britannique et pourrait voir les prix de l'essence à chute près de £1 par litre secours aux automobilistes. Cependant, la crise menacent également des milliers d'emplois dans l'industrie pétrolière de la Grande-Bretagne et selon l'endroit de Wood Mackenzie autour des projets de pétrole dans la mer du Nord et en Europe d'une valeur de 55 milliards £ au risque d'annulation.

    L'Organisation de pays exportateurs de pétrole (OPEP) - qui est composé de 12 membres principalement issus du Moyen-Orient - convenu lors de sa dernière réunion fin novembre de maintenir son quota de production inchangé à 30 m de barils par jour (bpj), un mouvement qui a conduit à une déroute sur les marchés mondiaux du pétrole. De nombreux analystes estiment que l'OPEP a effectivement lancé une guerre des prix vise à producteurs hors cartel tels que les États-Unis et la Russie.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  30. Ancien président de l'OPEP et conseiller à l'Emir du Qatar, Abdullah bin Hamad al-Attiyah a dit au Telegraph la semaine dernière que le groupe était désormais "impuissant" à arrêter le courant baisse des prix de l'huile sans la coopération des autres producteurs mondiaux tels que le Mexique, la Norvège et la Russie.

    La baisse des prix coïncide également avec refroidissement de la demande de brut et un excédent de l'offre mondiale, estime que M. al-Attiyah pour être dans la région de 2 m barils/jour.

    La semaine dernière, trois principaux corps d'énergie du monde, y compris l'OPEP couper les prévisions de croissance de la demande en 2015.

    Selon le basé à Paris International Energy Agency (AIE), la croissance de la demande mondiale de pétrole sera l'an prochain à nouveau chute sous la figure critique de 1 m barils par jour (bpj), atteignant 93,3 m barils/jour au total. L'Agence a également mis en garde contre une augmentation du baril 300m accumulée dans des réservoirs de stockage, en Europe et en Amérique du Nord.

    Les estimations américaines pour la demande sont encore plus déprimées, avec l'Energy Information Administration (EIA) — fait partie du département américain de l'énergie — réduire ses prévisions la semaine dernière la demande croissance à seulement 880 000 barils/jour, soit 92,8 m barils/jour au total. Enfin, l'OPEP lui-même rasé 70 000 barils/jour à 92,26 m barils/jour, dont il représentera une part plus petite.

    http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/energy/oilandgas/11292837/Opec-willing-to-push-oil-price-to-40-says-Gulf-oil-minister.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Remarquez qu'ils osent parler de 'milliers de suppression d'emploi' avec la chute du prix du baril sans JAMAIS évoquer les centaines de millions de consommateurs qui pourront aller travailler sans se ruiner et créer des millions d'emplois !

      Bientôt ils sous-tritreront "Pitié pour les milliardaires !"

      Supprimer
  31. Le rêve américain reporté pour jeunes Américains : vivant dans les locations, frais de scolarité gonflé et bas salaires attendent des millions de jeunes Américains.

    mybudget360

    Le rêve des américains a été en grande partie construit sur quelques idéaux simple. On a la possibilité d'acheter votre propre maison sans taux artificiellement bas et dangereusement faibles acomptes. Un autre aspect clé du rêve permettait aux jeunes Américains de recevoir une éducation d'Université pour poursuivre leur avenir. Alors que plus d'Américains vont au Collège, beaucoup prennent sur des niveaux dangereusement élevés de la dette à ce voyage. Un autre élément clé du rêve américain était d'avoir la possibilité d'avoir un emploi payé assez bien pour avoir un bon niveau de vie. Ce niveau de vie est l'érosion que l'inflation est Ronge pouvoir d'achat. Il est difficile de se réconcilier, mais la génération à venir peut-être pas aussi bonne que celle des baby-boomers. Il n'y a aucune règle dure et rapide, disant que chaque génération devrait être mieux. C'est pourquoi la classe moyenne en hausse aux États-Unis était une anomalie historique. Quelque chose d'une valeur de l'aspirant et en investissant dans. Pourtant si nous regardons l'histoire, vous en grande partie avez un d'une petite élite de riches et le reste. Le fait que nous cherchons davantage à l'âge d'or n'est pas un signe positif. Pour beaucoup, les rêves sont est retardés.

    Bâtiment pour l'argent comptant attaché jeunes

    Depuis la grande récession a frappé, beaucoup de constructeurs se rendent compte que l'avenir pour beaucoup d'américains seront des locataires. Le flot d'argent et de plans de sauvetage a permis de grandes banques passer propriétés d'ordinaire aux propriétaires qui plus accrus entre les mains des investisseurs et des fonds spéculatifs. Cela dure depuis bien plus de la moitié d'une décennie. À ce stade, la croissance de la demande de location est zoom vers le haut.

    Constructeurs sont bien conscients de cela et sont concentrent leurs énergies sur la construction de plusieurs unités de logement :

    - voir graphique sur site -

    Résidences et condos. Et condos peuvent être facilement convertis dos à la location si l'économie ralentit. Mais cela témoigne du fait que les nombreux jeunes Américains ont une plus difficile temps poursuivant le gros box rêve maison de la banlieue. Pourquoi ? C'est trop cher par rapport à leur salaire.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  32. Le dilemme de l'éducation

    Il est méga inflation passe dans les frais de scolarité. Depuis 1985, les frais de scolarité Collège sont sont envolées 538 %. Ce taux a loin surpassé tous les autres domaines de grande acheter :

    - voir graphique sur site -

    Et pour les travaux de classe moyenne comme ceux de génie, informatique, comptabilité et soins de santé, il n'y a pas d'autre choix que d'aller au Collège. Travail des cols bleus ne paie pas aussi bien et aussi bien, il y a moins d'emplois ici. La majeure partie des emplois créés depuis la grande récession sont venus sous la forme d'emplois moins bien rémunérés. Pourtant, frais de scolarité continue à monter. Le marché est toujours exigeant des compétences techniques mais lucratif bien ciblent les ménages à faible revenu avec le moulin à papier comme degrés et effectivement causent plus de tort que de bien. Beaucoup de ces élèves seraient mieux lotis degré technique ou d'une certification dans un collège communautaire faible coût. Encore des collèges communautaires les sont des espèces attaché et ont des budgets de marketing pathétiques alors que le but lucratif dépensent plus d'un tiers de leur chiffre d'affaires sur la commercialisation agressive.

    Mais même qui fréquentent des écoles réputées, il n'y a aucune assurance d'une bonne carrière ou un paiement de bonne job une fois ils diplômé. Le dernier rapport de l'emploi montre un décalage entre les compétences et les emplois offerts sur le marché. Pourtant, nous continuons à pomper cher diplômés et dette continue d'empiler sur.

    Bas salaires

    Des emplois peu rémunérés continuent de dominer le marché du travail ouvert. Avantages sont risque de cisaillement et le fardeau fiscal sur les avantages de côté comme les soins de santé ou de planification de la retraite sont poussé sur les travailleurs. Par exemple, nous sommes susceptibles d'avoir plusieurs serveurs et barmen que les travailleurs de fabrication effectives dans un délai court :

    - voir graphique sur site -

    "Ce n'est pas une bonne tendance pour la plupart des Américains étant donné le nombre de personnes occupe chacun de ces domaines. En 1990, qui n'était pas exactement une fois en plein essor, nous avons eu 3 ouvriers de fabrication pour chaque 1 serveur ou barman. Aujourd'hui, nous avons maintenant presque un ratio de 1 pour 1. »

    Et cela met également en évidence pourquoi tant d'Américains est fondamentalement il décollement à la retraite. Beaucoup de jeunes Américains sont en fait dans un net négatif d'une valeur de colonne donné dette grand collège.

    Bien sûr, l'avenir n'est jamais complètement sombre. Il y a un besoin de main-d'oeuvre hautement qualifiée. Si vous prévoyez en conséquence, vous pouvez tirer parti de cela à votre avantage, mais il ne semble pas que les emplois demande beaucoup de travail massive n'existent tout simplement pas. Les emplois de la main-d'oeuvre dans l'industrie des services payer très peu à poursuivre le rêve américain, comme nous le savions une fois. Location ou vivant à domicile est la seule option pour des millions. Collège sera une proposition très coûteuse. En fin de compte, c'est le rêve de nouveau.

    http://www.mybudget360.com/the-american-dream-deferred-young-americans-rentals-college-debt-cost-of-living/

    RépondreSupprimer
  33. Ukraine/Novorossia : SITREP du 13.12.2014 Motorola rencontre un commandant de bataillon ukrainien

    Motorola rencontre un commandant de bataillon de l'armée régulière ukrainienne.

    Samedi 13 décembre 2014


    Après la prise de l'ancien terminal de l'aéroport de Donetsk par les troupes des FAN dirigées par Motorola (Motorola s'est blessé dans ce combat, mais le groupe dirigé par Matros a pris le bâtiment), l'Ukraine a lancé de nouvelles négociations de cessez-le-feu.
    Le général russe Lentsov s'est rendu à l'aéroport pour faire pression sur les FAN et les convaincre d'accepter les conditions, ainsi un nouveau cessez-le-feu a commencé, et le plan signé a été mis en action, sans problèmes pour l'instant.
    Selon le plan, les troupes ukrainiennes ont mené une rotation par le couloir humanitaire consenti par les FAN, transportant 51 soldats vers le nouveau terminal


    - voir clip sur site -


    MàJ : Suite de "l'affaire" : Des soldats demandent à ce que le commandant "Koupol" qui a serré la main de Moto soit remplacé


    - voir clip sur site -

    Message d'Igor Strelkov :

    "Selon des données fiables, le commandement du "Corps de la Milice populaire" de la RPD et de la RPL a effectué le retrait de l'armement lourd et des véhicules blindés sur une zone d'une profondeur de 15 km le long de la ligne de front. Pendant ce temps, le fait que le camp ukrainien n'ait même pas envisagé de commencer un retrait semblable est ignoré. Au contraire, les ukrs ont intensifié la reconnaissance (surtout avec les drones). L'artillerie RPD-RPL, les MLRS et les tanks ont été éloignés de toutes les directions importantes

    Au cas où l'ennemi ne démarrerait pas un retrait similaire dans les prochains jours, la menace d'une "frappe écrasante" par le gouvernement ukrainien va devenir de plus en plus réelle sur ces directions."

    Un rapport des médias suédois constate qu'environ 30 mercenaires suédois radicaux se battent au côté des forces de Kiev en Ukraine orientale...
    Amnesty International estime que les mercenaires suédois ont un rôle dans les violations massives des droits humains, notamment les exécutions sommaires et les crimes de guerre en Ukraine.
    http://itar-tass.com/en/world/766657


    Jeudi, le Sénat américain a adopté la loi dite "Ukraine Freedom Support Act", un projet de loi visant à imposer des sanctions supplémentaires contre la Russie et a fournir un soutien militaire à l'Ukraine. Le projet de loi confère au président américain le droit de fournir une assistance militaire à Kiev et d'imposer des sanctions contre les grandes entreprises de Russie. Le document accorde le statut d'allié non-OTAN majeur des États-Unis à l'Ukraine, la Géorgie et la Moldavie.
    http://itar-tass.com/en/world/766714
    Vidéos :


    - voir clip sur site -

    Motorola révèle à Gleb Kornilov son incroyable secret : c'est un bio-robot expérimental des Forces armées russes! (Sous-titres ang. par Kazzura)

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  34. - voir clip sur site -


    Volontaires espagnols de la brigade Prizrak [Fantôme]


    Sur la ligne de front à Granitnoe


    Un forgeron de Donetsk fabrique des objets d'art à partir de restes d'obus ukrainiens


    Atmosphère de fin du monde à l'aéroport de Donetsk...


    - voir clip sur site -

    Journal de Novorossia du 12-13 Décembre - Cassad TV (Sous-titres ang.)
    1. La situation de la journée dans la RPD et la RPL.
    2. Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires a publié son dernier rapport sur la situation en Ukraine. [4634 morts (MH17 incl.), 10342 blessés durant le conflit]
    3. L'armée de la RPD fourni aux autorités ukrainiennes corridors humanitaires de sécurité bloqués dans le nouveau terminal de l'aéroport de Donetsk.
    4. Le budget de la Garde nationale dans le cadre du budget de l'Ukraine en 2015 sera multiplié par six.
    5. Dans la capitale, a commencé une procession du "repentir-conservateur" .
    6. Les Aéroports Kharkov, de Dniepropetrovsk et Zaporozhye fermés à l'aviation civile.
    7. En Ukraine la mode spontanément créée de la lustration par la poubelle continue à faire rage.
    8. Ivan Ohlobystin a commenté la décision par le Comité d'Etat ukrainien pour la Cinématographie d'interdire son film.
    9. Une résidente de 29 ans de Kharkov a décidé de tester la vigilance des citoyens et des forces de l'ordre.

    Publié par Bertrand Riviere à 17:04

    http://gaideclin.blogspot.fr/

    RépondreSupprimer
  35. Medvedev joue-t-il la dissidence ?


    14 décembre 2014
    The French Saker

    Quel rôle ou quel jeu joue donc le Premier ministre de la Fédération de Russie, à la fois dans la crise géopolitique entre l’Occident et la Russie, et en interne vis-à-vis du Président de la Fédération, Vladimir Poutine ?

    Chaque personne qui suit de près ou de loin les événements actuels aura noté la déclaration faite par Dmitri Medvedev le 10 décembre, une déclaration assez surprenante venant du no 2 de la Fédération de Russie, reprise immédiatement dans la presse système, par exemple dans le Figaro [1] :

    « Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a évalué aujourd’hui à 90 milliards d’euros sur deux ans les pertes potentielles de l’économie européenne du fait des sanctions occidentales contre la Russie liées à la crise ukrainienne.

    « Notre économie a perdu à la suite de ces sanctions probablement quelques dizaines de milliards de dollars », a déclaré Dmitri Medvedev sur la télévision publique russe. Mais, « selon les calculs de nos économistes, l’économie européenne, rien qu’avec le renoncement aux contrats avec la Russie et les mesures restrictives, a perdu cette année 40 milliards d’euros et perdra l’an prochain 50 milliards d’euros », a-t-il poursuivi, ajoutant que les sanctions n’étaient « bonnes pour personne ». »

    Mais ce qui est plus surprenant, c’est que cette déclaration a aussi été reprise par l’agence russe RIA [2] :

    « Les sanctions occidentales ont infligé des dizaines de milliards de dollars de pertes à la Russie, a déclaré mercredi le premier ministre russe Dmitri Medvedev.

    « En principe, le prix de telles décisions se chiffre en dizaines de milliards de dollars. C’est-à-dire que notre économie a perdu des dizaines de milliards USD en raison de ces sanctions », a indiqué le chef du gouvernement dans une interview accordée aux chaînes de télévision russes.

    Dans le même temps, l’économie des pays européens a également subi des pertes importantes dues aux mesures restrictives réciproques.

    « Selon les calculs de nos économistes, l’annulation des contrats avec la Fédération de Russie a infligé, à elle seule, des pertes pour 40 milliards d’euros à l’économie européenne, et l’année prochaine ce chiffre atteindra 50 milliards d’euros », a fait savoir M.Medvedev. »

    Aujourd’hui la question est de savoir si les sanctions affaiblissent ou non gravement la Russie, à l’extérieur comme à l’intérieur, comme Washington l’affirme.

    Sur le fond, c’est-à-dire sur les pertes infligées par les sanctions à la Russie, le montant de quelques dizaines de milliards ne devrait pas beaucoup affaiblir la Fédération. D’autant qu’en matière de privations, la population russe, même occidentalisée, sera capable d’en supporter d’autres.

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  36. Mais avoir des données à jour sur ces questions sera difficile à court terme, et cela pour de nombreuses raisons : manque d’indicateurs fiables, volonté légitime de la Russie de ne pas donner des informations aux fous furieux du Congrès américain, qui, avant-hier encore, voulaient renforcer les sanctions [4], y compris en distribuant des armes létales à Kiev ou à d’autres excités, voire relancer le programme de mise en place en Pologne de missiles balistiques éventuellement nucléaires.

    Il faudra voir aussi si et comment le grand projet de rapprochement civil et militaire avec le groupe BRICS pourra relancer l’économie russe, et dans quels délais.

    Donc quelles conclusions tirer de cette déclaration de Medvedev ?

    Medvedev joue-t-il une carte personnelle, nettement anti-Poutine, en se conciliant ainsi les lobbies occidentalistes, très puissants à Moscou ?

    Prépare-t-il au contraire une démarche plus conciliante de Poutine à l’égard de Washington, qui suscitera inévitablement la colère des nationalistes russes ?

    Cela constitue la clé du problème actuel, comme le Saker le mentionne à la fin de son article du 13 décembre [3] consacré aux risques d’une attaque militaire de l’Occident contre la Russie :

    « Dans le cas de la Russie, la menace provient d’abord et avant tout de la 5e colonne, que forment les intégrationnistes atlantistes à l’intérieur du régime, en particulier au sein et autour du gouvernement Medvedev, qui occupent une position privilégiée pour saboter la voie politique en faveur de la souveraineté eurasiatique privilégiée par Poutine et ses partisans. Ils ont tout intérêt à empêcher la réforme indispensable de l’économie russe, de façon à créer un mécontentement populaire à l’endroit de Poutine. »

    En somme, je n’ai pas de réponse à la question posée en titre de cet article…
    Jean-Paul Baquiast

    Notes
    [1] Medvedev: les sanctions contre Moscou vont coûter 90 mds à l’UE (lefigaro.fr, français, 10-12-2014)
    [2] Sanctions: la Russie a perdu des dizaines de milliards de dollars (Medvedev) (ria.ru, français, 10-12-2014)
    [3] L’Union européenne et l’Ukraine ont le plus à perdre des politiques actuelles des USA à l’encontre de la Russie (vineyardsaker, français, 14-12-2014)
    [4] USA: le Congrès veut durcir les sanctions contre la Russie et armer l’Ukraine (i24news.tv, français, 12-12-2014]

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/12/14/medvedev-joue-t-il-la-dissidence/#more-9133

    RépondreSupprimer
  37. Hacks anonymes suédois govt courriels au cours de la saisie des serveurs de The Pirate Bay

    15 décembre 2014 05:17

    Les comptes de messagerie de gouvernement suédois ont été piratés par le groupe hacktiviste Anonymous, en réponse à la saisie de la semaine dernière des serveurs de The Pirate Bay par la police suédoise.
    Le groupe affirme également avoir piraté dans les comptes de messagerie du gouvernement d'Israël, Inde, Brésil, Argentine et Mexique.
    Le groupe hacktiviste a laissé un message aux expropriés : "Warning : Joyeux Noël et une bonne année à tous!! Bye:* "
    Ce n'est pas la première fois des entités suédoises ont été piraté raid suivant de The Pirate Bay. Vendredi, internet suédois Telia géant a été attaqué, The Local signalés.
    Services en ligne de Telia ont été touchés, ainsi que des connexions utilisateur. Le chercheur en chef à Kaspersky Lab, David Jacoby, a déclaré que l'attaque de (DDoS) de déni de service distribué a probablement été déclenchée par la descente de police sur The Pirate Bay à Stockholm.
    Ces attaques ne viennent pas de nulle part. Le raid de The Pirate Bay a suscité des sentiments dans ces groupes," Jacoby a déclaré à l'Agence de presse TT.
    La société a également bombardé cyber attaques mardi et mercredi.
    Mardi, The Pirate Bay et plusieurs autres sites de torrent temporairement disparu de l'internet. Les sites ont été abattus lors d'un raid de la police suédoise, qui a saisi les serveurs, les ordinateurs et équipements de pirates web précédemment insaisissable.
    The Pirate Bay est apparu en ligne plus tard ce jour-là, changeant son domaine web à .cr (Costa Rica). Cependant, torrent utilisateurs ont fait remarquer que les téléchargements ni correctement travaillaient, ni étaient gratuitement et est venu avec une inhabituelle offre d'un service payant de VIP. Certains ont dit que le site .cr aurait pu être un vieux miroir TPB géré par un autre groupe de personnes, tandis que d'autres parlé comme une arnaque.

    Pendant ce temps, un autre site bien connu de torrent, isoHunt, officieusement "ressuscité" le site Web sous le nom The Old Pirate Bay. Contrairement à nombreux autres sites qui ont surgi à la suite du raid, celui-ci aurait été permet aux utilisateurs de facilement ajouter des nouveaux torrents à la base de données.
    Plus tôt en septembre, The Pirate Bay a annoncé la nouvelle technologie de nuage qui fait ses serveurs « épreuve de raid, » ajoutant que les 21 "machines virtuelles" (VMs) ont été dispersés autour du globe avec hébergement cloud fournisseurs.
    La technologie cloud fait aurait été au site plus portable et plus difficiles à prendre vers le bas.

    http://rt.com/news/214371-anonymous-hacks-emails-pirate-bay/

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Je ne vois pas en quoi cet acte serait répréhensible dans la mesure où les 'pirates officiels de la NSA' en font beaucoup plus sans être punis.

      La NSA peut légalement (!!) pirater les compteurs dits 'intelligents', les alarmes de véhicules & maisons, le courriel et dire que ces actes venaient d'hacktivistes russes ou chinois ! Hahaha !

      Supprimer
  38. Les pirates menacent d'un « Cadeau de Noël » pour Sony, de libérer plus de données

    14 décembre 2014 17:17

    Les intrus ont libéré la septième partie des images volées d'archives de Sony Pictures. Elles portent sur le site de streaming de la société, Crackle. Le groupe dit pire est à venir et va faire pour un Noël plus malheureux pour l'entreprise.

    "Nous nous préparons pour vous un cadeau de Noël," le groupe de hacker se faisant appeler des gardiens de la paix a écrit dans un message posté sur le site de partage de fichiers, Pastebin. "Le cadeau sera de plus grandes quantités de données. Et il sera plus intéressant. Le cadeau sera sûrement de vous donner beaucoup plus de plaisir et mettre des photos de Sony dans le pire État," les hackers promis.

    La dernière fuite se compose de documents sur le site de vidéos de mérou, acquis par Sony en 2006 et renommé Crackle.

    Sony Pictures a subi le hack paralysant le 24 novembre.

    L'attaque a non seulement endommagé le réseau de la compagnie, mais en fait a apporté ses activités à une halte. Les hackers ont commencé à divulguer les données d'entreprise sensibles, y compris les informations financières et personnelles, telles que salaires et adresses personnelles. Il y avait des révélations embarrassantes sur les acteurs, et les mails des dirigeants de Sony ont été également démasqués.

    Un certain nombre de scripts ont été également coulé, y compris le nouveau film de James Bond 'Spectre', ainsi que des plans détaillés pour la franchise de Spider Man.

    Samedi, le Times de Londres a allégué que le hack a perturbé les tournages de film de Sony Pictures, affirmant que le géant du divertissement pourrait ne plus traiter les paiements en raison d'un réseau informatique interne paralysé. Toutefois, la demande a été rejetée par le studio, USA Today a indiqué.
    La production de projets de Sony reste en mouvement," a déclaré Robert Lawson, un porte-parole de Sony Pictures.

    Tout le monde est des bandes pour obtenir par ce biais," Amy Pascal, co-président de Sony Pictures Entertainment a dit TheWrap. "Parfois l'adversité entraîne s'unissent de façon positive. Je suis vraiment fier de la façon dont ils ont été intensifiant, » dit-elle.

    http://rt.com/usa/214311-sony-hackers-christmas-threat/

    RépondreSupprimer
  39. – Torture de la CIA est la raison pour la France sortir de l'OTAN – Le Pen

    14 décembre 2014 13:12

    Les révélations choquantes des techniques de torture CIA sont d'accorder à la France une raison pour sortir de l'OTAN, chef du Parti Front National Marine Le Pen a déclaré samedi. Le rapport sur les pratiques d'interrogatoire ancien de la CIA a attiré les critiques large depuis sa sortie.

    «Si en effet tout le monde est indigné par les tortures utilisées par les États-Unis puis, laissons l'OTAN, " Le Pen a déclaré lors d'une interview avec la chaîne de radio Europe 1. Elle a écrit la même instruction sur son compte Twitter.
    CIA du Senate Intelligence Committee « rapport de la torture », qui détaille l'utilisation par la CIA de torture sur des prisonniers dans le sillage du 11 septembre, a été publié mardi par le Sénat.

    Après quatre années de recherche pour un coût de plus $ 40 millions, les conclusions ont dévoilé le "techniques d'interrogatoire renforcée," ou pays en transition, pratiquées sur les murs des prisons secrètes, outre-mer par la CIA.
    “Le rapport soulevait de graves questions sur la tactique controversée qui comprenait la privation de sommeil, waterboarding, rectale d'alimentation et d'autres. Dianne Feinstein, le Président du Comité a admis que les techniques ont été « torture » même si le mot n'a jamais été utilisé dans le rapport.
    ’’Les résultats ont révélé également que le traitement de la CIA a manqué mandat légal de l'organisme, car selon les enquêteurs, qu'ils ont trouvé des preuves de la tromperie systématique de l'Agence de renseignement du Congrès. Malgré les méthodes utilisées, l'Office n'a pas à recueillir de l'information qui a déjoué les menaces subséquentes à la sécurité nationale américaine, à consulter le rapport.

    Depuis la publication du rapport, les groupes des droits de l'homme ont demandé à poursuivre les responsables américains officiels énumérés dans le document.

    Malgré les nombreuses critiques et une vague d'indignation suscitée par les résultats de l'enquête du Sénat, le ministère de la Justice (MJ) a déclaré mercredi qu'il ne cherchera pas des accusations portées contre ceux impliqués dans les interrogatoires.

    Rapporteur spécial de l'ONU pour la torture, Juan Mendez a dit RT que le rapport créera probablement dynamique qui mènera à la justice. Il a insisté pour que les pays complices dans la torture de la CIA doivent mener leurs propres enquêtes.
    « Nous avons vécu sans poursuites maintenant depuis plusieurs années, mais l'expérience montre que quand dire la vérité est fait honnêtement et sincèrement, il génère un débat et la discussion, puis il génère un élan vers la justice, » a-t-il déclaré dans une interview jeudi.

    Le Pen a déjà critiqué les liens étroits avec les États-Unis de président Français Francois Hollande et invité la France à quitter l'OTAN.

    S'adressant à Sophie Shevardnadze de RT en juin, Le Pen a déclaré que l'OTAN est une opportunité pour les Etats-Unis étendre son influence.

    - voir clip sur site:

    http://rt.com/news/214227-france-nato-le-pen/

    RépondreSupprimer
  40. Vidéo time-lapse montre incroyable taux de participation à « Marche de millions de personnes » à New York

    15 décembre 2014 05:12

    Une vidéo en time-lapse représentant des millions de personnes samedi qui marchent à New York et montre juste combien de personnes ont envahi les rues pour protester contre les brutalités policières en Amérique et demande justice pour les hommes noirs non armés tués par la police.

    Des dizaines de milliers d'américains à travers le pays ont rejoint en marches massives contre le meurtre de Michael Brown, Eric Garner et Tamir Rice, ainsi que la non-mise en accusation des policiers dans deux des cas.

    La vidéo time-lapse, téléchargées par l'utilisateur de YouTube Pulim Vinay dimanche, montre l'affichage de la Sixth Ave de New York et de la 29th Street, avec des gens défilent le site pendant environ 1,5 heures. Les images d'accélérée dure moins de 30 secondes et parvient à montrer le nombre incroyable de personnes qui ont rejoint le rassemblement de masse.

    Quelque 50 000 personnes ont assisté à la « marche de millions de personnes – Journée nat de la colère » à New York, selon la page Facebook de l'événement. La foule des manifestants s'étendait sur plus d'un mile jusqu'à Fifth Avenue, dit des organisateurs du rallye.

    Circulation sur le pont de Brooklyn, qui relie les quartiers de Manhattan et Brooklyn au-dessus de la rivière East – a été fermée après que plus 1 000 manifestants sont descendus dans le viaduc de suspension emblématique.
    La marche de samedi a été la plus grande manifestation dans la ville de New York depuis un grand jury décide de ne pas inculper un officier de police de New York à la mort de Staten Island résident Eric Garner.

    http://rt.com/usa/214351-millions-march-nyc-timelapse/

    RépondreSupprimer
  41. «L'Amérique a besoin d'une perestroïka » – Gorbachev a RT

    15 décembre 2014 06:11

    Les États-Unis a besoin de réformes semblables à celles pendant la perestroïka en URSS, Mikhail Gorbachev a dit Sophie Shevardnadze de RT. L'ancien dirigeant soviétique a également parlé de la politique de Washington de pression et d'intervention dans les conflits.

    Gorbatchev a insisté sur la nécessité de réformes politiques et économiques aux Etats-Unis, disant "dont ils ont besoin d'une perestroïka" (traduit du russe comme « restructuration »), se référant au mouvement politique menée au cours de son règne dans les années 1980.

    «Ils peuvent appeler n'importe quel nom ils le veulent, l'American way, « , dit-il, ajoutant que "les américanistes veulent pas une guerre. « Mais ce n'est pas facile pour eux, avec la société qu'ils ont. »

    “Les États-Unis utilisent les tensions et l'instabilité d'intervenir dans un conflit, puis crée un ennemi pour permettre leur "politique de pression" et transférer la responsabilité, a-t-il dit.

    "Chaque fois que les tensions sont élevées, chaque fois qu'il y a instabilité dans un pays donné ou dans toute la région, c'est l'occasion pour [les États-Unis] d'intervenir," a déclaré Gorbachev.

    “Je suis assez familier avec cette politique de ma propre expérience," a ajouté l'ancien dirigeant soviétique. Gorbatchev est venu sous les projecteurs ces derniers mois, mettant en garde les dirigeants occidentaux et Russie contre entraîner le monde dans une nouvelle guerre froide au milieu de la crise de l'Ukraine.

    Au cours de son entrevue avec RT, Gorbatchev a expliqué qu'il y a toujours deux parties au conflit au XXe siècle – "un était appuyé par les États-Unis et l'autre par l'Union soviétique".

    "Les Etats-Unis doivent un ennemi afin de retourner à leur ancienne politique de pression. Ils ne peuvent pas vivre sans elle. Ils sont toujours esclaves de leur ancienne politique," il a élaboré.

    S'exprimant sur la crise de l'Ukraine, il a dit que la situation actuelle est similaire, avec les États-Unis à la recherche "quelque prétexte d'interférer... dont ils ont besoin d'un personnage ennemi, et ils le font à nouveau."

    Regardez l'interview complet avec Gorbachev sur SophieCo de RT vendredi :

    http://rt.com/news/214367-us-needs-perestroika-gorbachev/

    RépondreSupprimer
  42. « Le corridor » ne pourra pas remplacer « le Stream »

    Valéri Agueïev
    13 décembre, 22:42
    Par La Voix de la Russie

    L’UE a annoncé la semaine dernière son intention de remplacer le projet russe South Stream par le projet de son cru « Corridor gazier sud ».

    Cela ressort de la déclaration de la CE publiée à l’issue de la rencontre des ministres de l’Énergie des 8 pays de l’UE participant au projet international de gazoduc en provenance de Russie.

    L’UE a fait connaître ses plans de construction de terminaux de GNL et de de ses propres gazoducs dans la direction sud pour mettre en production les gisements de gaz sur le plateau continental de la mer Noire et de la Méditerranée. Le projet prévoit galement la mise en place d’un « système de gazoducs verticaux » entre l’Europe Centrale et du Sud-Est. Tout semble bien se tenir mais Bruxelles sait parfaitement que ce projet est pratiquement irréalisable. En fait, le financement manque et il n’y a pas non plus assez de gaz pour approvisionner le « Corridor » puisque tout est déjà réparti pour des années en avance.

    Roustam Tankaev, expert de l’Union pétrogazière russe, estime que l’Europe s’est punie elle-même en faisant déraper le projet South Stream :

    « Si le projet a fait long feu, c’est à cause de la position prise par la direction de l’UE et dictée par les États-Unis. Gazprom qui travaillait ces dernières années avec l’UE a pu se convaincre que celle-ci faisait tout pour torpiller le projet. Poursuivre tout seul l’énorme projet comme South Stream n’avait plus aucun sens. L’UE qui avait apparemment remporté la victoire, a finalement perdu et s’est punie elle-même. »

    Disons pour rappel que c’est le 1er décembre que le leader russe a annoncé que la Russie se retirait du projet. Vladimir Poutine l’a expliqué par la position non-constructive de l’UE. La Russie se propose maintenant de réaliser un gazoduc sous le mer Noire en direction de Turquie.

    La frustration et la recherche des responsables de l’échec du projet sont devenues le leitmotiv dans la réaction des pays engagés dans le projet South Stream. On leur a tout simplement fermé au nez la porte d’un avenir « chaud ». Les pertes directes des sociétés européennes résultant du gel de South Stream, se chiffrent à au moins 2,5 milliards de d’euros et personne en UE ne songe à les indemniser. L’Europe du Sud-Est à laquelle était destiné le projet est aujourd’hui approvisionnée en gaz via l’Ukraine et si Kiev se mettait à siphonner à son habitude le gaz en hiver, cette région de l’Europe serait gelée.

    L’expert financier Mikhaïl Krylov estime que le dérapage de South Stream est principalement dû aux machinations des Américains:

    (suite en dessous:)

    RépondreSupprimer
  43. « Les États-Unis exercent des pressions sur l’Europe pour qu’elle s’ouvre à leur combustible. Il s’agit surtout du pétrole parce que les terminaux GNL manquent en ce moment. Or, la construction de nouveaux terminaux américains est un outil de plus qui permet aux États-Unis de renforcer leur mainmise sur l’Europe. »

    Le président de l’Union gazière internationale Jérôme Ferrier est sûr que Bruxelles est perdant dans le litige gazier avec la Russie.

    Certains responsables de l’UE tentent de nous faire croire que l’Europe peut se passer du gaz russe et se donner d’autres fournisseurs. C’est complètement faux, estime Ferrier.

    http://french.ruvr.ru/2014_12_13/Le-corridor-ne-pourra-pas-remplacer-le-Stream-6272/

    RépondreSupprimer