- ENTREE de SECOURS -



mardi 23 décembre 2014

JOE COCKER


Joe Cocker - With a little help from my friends par le-pere-de-colombe

33 commentaires:

  1. Ancien PDG de la compagnie aérienne revendications l'armée américaine a abattu MH370 près de Diego Garcia

    Soumis par Tyler Durden le 22/12/2014 23:30-0500

    Une deuxième source de l'industrie de senior compagnie aérienne a révélé sa conviction qu'il y a une sorte de conspiration derrière la disparition du vol Malaysia Airlines MH370. Comme The Herald Sun rapporte,Président d'Emirates et CEO Sir Tim Clark a fait les manchettes du monde en octobre quand il a révélé ses doutes sur le sort de l'avion disparu, qui a disparu au début de la matinée du 8 mars de cette année. Maintenant une deuxième source de l'industrie d'avions senior a exprimé ses doutes quant au sort de l'avion, avec la même plus sauvage, prétendent que le Boeing 777 pourrait avoir été tourné vers le bas par nos militaires qui étaient craignant une attaque de type 11 septembre sur la base navale américaine sur Diego Garcia.

    Comme les rapports de l'Herald Sun,

    Maintenant une deuxième source de l'industrie d'avions senior a exprimé ses doutes quant au sort de l'avion, avec l'affirmation encore plus sauvage que le 777 de Boeing pourrait avoir été tourné vers le bas par nos militaires qui étaient craignant une attaque de type 11 septembre sur l'US Navy basent sur Diego Garcia.

    L'ancien patron de Proteus Airlines, Marc Dugain, proposa sa théorie que l'avion de Malaysia Airlines s'est écrasé près de l'île de l'océan Indien distant dans un récent numéro de Paris Match.

    Dugain ont avancé l'hypothèse que les ordinateurs de l'avion peuvent avoir été soumis à une distance de piratage, ou un incendie qu'on, qui a incité une déviation de sa trajectoire de vol.

    Diego Garcia est un territoire britannique, mais a été utilisé comme un important US militaire base et ravitaillement arrêt depuis les années 1970. Il est actuellement abrite 1700 militaires et 1500 entrepreneurs civils.

    Plusieurs théories du complot sur l'île ont été diffusées depuis la disparition de MH370, mais le gouvernement américain a nié à plusieurs reprises que l'avion est venu n'importe où près du territoire distant, 3600 km de la côte est de l'Afrique et 4700 km au nord-ouest de l'Australie.

    Dugain dit la destruction en vol de l'avion pourrait provenir une gamme de différentes raisons, y compris la possibilité qu'il pourrait avoir été tourné dans le ciel par les États-Unis militaire, qui ont été craignant une attaque de type 11 septembre sur la base.

    Il a mentionné le témoignage des habitants des Maldives, qui ont déclaré avoir vu une avion de ligne qui voyageait vers Diego Garcia le 8 mars, mais dont les créances ont été largement rejetés.

    (suite en dessous:)

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  2. Dugain, a déclaré qu'un pêcheur sur l'île de Kudahuvadhoo lui a dit qu'un « énorme avion... avec des rayures rouges et bleues sur fond blanc » avait volé aériennes à basse altitude.

    Le patron de l'ancienne compagnie aérienne a affirmé qu'il avait également montré les images d'un objet étrange qui avait échoué sur une plage de voisins youness île.

    Selon Dugain, deux experts de l'aviation et un officier de l'armée croit que l'objet était un extincteur d'incendie du Boeing vide, mais l'objet mystère a été saisi par la suite par les Maldives militaire.

    Dans l'histoire de Paris Match, Dugain semble également écarter la preuve de la « technologie de la poignée de main » fournie par l'entreprise britannique Inmarsat, disant que ces organisations étaient "très proches des agences de renseignement".

    Les revendications sauvages viennent comme membres des familles endeuillées des MH370 passagers a accusé le gouvernement chinois de ne pas leur fournir des mises à jour régulières sur la recherche de l'avion, qui transportait 239 personnes au moment où il a disparu.

    Une trentaine de personnes, nombre d'entre elles des personnes âgées, ont participé à une manifestation récente à Pékin où ils ont demandé à parler à des responsables gouvernementaux.

    "Mon fils est vivant et je veux savoir ce que fait le gouvernement pour trouver lui," a déclaré Liu Dianyun, la mère de l'un des passagers.

    Centre conjoint de Coordination de l'Agence de l'Australie a récemment annoncé que il avait parcouru 20 pour cent de la zone de recherche où MH370 semble avoir baissé.

    Dimanche, selon les enquêteurs, qu'ils ont peuvent terminer à récurer le domaine de recherche prioritaire zone de mai s'il n'y a pas de retard avec des navires, des équipements ou des conditions météorologiques.

    Efforts de recherche se poursuivront au cours de la période festive.

    L'Équateur Fugro est prévue à partir de Fremantle mercredi après avoir terminé son enquête en cours, et le phénix GO continue ses recherches sous-marines.

    Plus de 200 000 km2 a été contrôlé et 11 000 km2 de la mer morte a été fouillé.
    * * *
    Apprendrons nous jamais la vérité ?

    http://www.zerohedge.com/news/2014-12-22/former-airline-ceo-claims-us-military-shot-down-mh370-near-diego-garcia

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  3. Obama : Cuba au large, la Crimée sur

    Par Michael S. Rozeff
    23 décembre 2014


    Les Présidents des États-Unis ont des pouvoirs dictatoriaux. Beaucoup ont déjà été exercés et deviennent des précédents — accepté. Beaucoup plus et pire sont les pouvoirs potentiels, à appeler quand un président se sent comme elle. Si un président peut impunément certaines nouvel exercice du pouvoir, dont il peut si elle ne crée pas trop de résistance dans le reste du gouvernement, son parti, les médias et le peuple, alors c'est la fin de l'affaire. Il a ensuite augmenté la dictature, qui est son et celle de « assez » de la nation à quitter le pouvoir en place. Au fil du temps, la dictature se développe. Elle est déjà si grande qu'une liste des pouvoirs présidentiels est incroyable et effrayant. Le Président Roosevelt internés des américains d'origine japonaise dans des camps par l'Executive Order 9066. Si cela était fait aujourd'hui et appliquée au Texas et à Hawaii, cela voudrait dire que 7 membres de la famille de mes amis devraient être séparés de leurs familles et être déplacées vers des camps.

    L'un de ces pouvoirs est d'empêcher les américains de commercer avec des non-américains. Obama a utilisé ce pouvoir par décret présidentiel le 19 décembre 2014 qui "interdit l'exportation des marchandises, des technologies ou services en Crimée et interdit l'importation de biens, technologies ou services de la Crimée, mais aussi de nouveaux investissements en Crimée. Le E.O. autorise également le Secrétaire au Trésor d'imposer des sanctions sur les individus et entités exploitées en Crimée. »

    Le Président peut détendre commercer avec Cuba et serrer le commerce avec la Crimée. Il s'agit d'un pouvoir dictatorial, une décision par son édit seul. Obama étend activement ce genre de pouvoir dictatorial dès qu'il le peut. Obama et tout président aussi revendique et a le pouvoir de parler et d'agir pour tous les américains sur la politique étrangère. Il peut dire des choses comme ceci: «...les États-Unis n'acceptera pas l'occupation et la tentative d'annexion de la Crimée de la Russie. "Un président des Etats-Unis peut diriger la nation dans les conflits, les hostilités et les guerres. Ceux-ci peuvent durer pendant des décennies. Il s'agit d'un pouvoir dictatorial au sérieux, animé uniquement par la résistance dans d'autres parties du gouvernement et du peuple, mais également pris en charge par des éléments des deux.

    Chaque fois que je pense à l'État et les pouvoirs qu'il a, je peux toujours trouver raison après raison pourquoi ces pouvoirs sont nuisibles et arguments que très faibles pourquoi ces pouvoirs sont censés pour être utiles ou vers la droite. J'écouterai si quelqu'un peut fournir des arguments convaincants quant à pourquoi les Américains sont maintenant interdits au commerce en Crimée, et pourquoi Obama affirme que les « États-Unis acceptera pas occupation et la tentative d'annexion de la Crimée par la Russie. » Il n'y a pas de telles raisons, autant que je peux voir, plus qu'il ont avait des raisons d'isoler Cuba ou pour le Président Kennedy autoriser l'invasion de la baie des cochons, une autre action dictatoriale.

    http://www.lewrockwell.com/2014/12/michael-s-rozeff/american-presidents-are-dictators/

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  4. Seul le peut de riches se permettre de garder leurs maisons

    Martin Armstrong
    Armstrong Economics
    23 décembre 2014


    Procureurs de Philadelphie a décidé jeudi de stopper les efforts pour saisir les maisons des deux demandeurs plomb dans un costume fédéral largement médiatisé, contestant l'utilisation de la ville de lois de confiscation civile dans les affaires de drogue.

    Gouttes de Philadelphie un cas Civil Asset Forfeiture à éviter toute instance dirigeante juste saisir propriété leur est inconstitutionnel. Phily.COM a signalé le cas de Christos Sourovelis et Doila Welch, qui furent tous deux pris en ayant leurs maisons saisies pour payer les retraites de la police lorsque la police a arrêté un parent ils ont réclamé était médicaments portant sur leurs propriétés. Aujourd'hui, vous devez essentiellement shun proches et ne prenez jamais un hick-randonneur en difficulté pour s'ils ont des médicaments, même la marijuana, il y va de vos actifs.

    Les procureurs, qu'une fois ces gens ont de l'argent pour les avocats et la presse s'est impliquée, déplacé pour congédiement en commun Cour des plaids. Le procureur consenti à abandonner les cas contre les propriétés, tant que les deux propriétaires ont pris des « mesures raisonnables » pour n'assurer aucune autre drogue crimes se trouvait là.

    Voici l'ensemble du problème. Seuls les riches peuvent gagner car c'est votre fardeau juridique énorme fourche plus frais. Si vous n'avez pas l'argent pour les avocats, il y va de votre propriété. C'est ce qui est désespérément mal en Amérique. Toute loi passé devient votre fardeau de prouver que c'est anticonstitutionnel. Ils peuvent en fait passer l'ancien droit des rois en vertu de la Common Law étant donné le précédent connu comme Prima Noctum – première nuit. Le gouverneur, maire, comté freeholder, celui qui, pouvait prétendre « légalement » le droit de passer la première nuit dans son lit avec toute les femmes se mariées dans leur circonscription. Il deviendrait alors votre fardeau de dire –non. C'est barbare. Il n'y a absolument rien tant qu'il est maintenant pour eux de passer une telle loi. C'est alors le fardeau du public à ne dire aucun moyen et la lutte. C'est grave à reprocher au système juridique. Cela permet à la police à tuer des gens au hasard ou de jeter de toutes les personnes sur leur façon de travailler pour voir s'ils ont tous leur identification. Quoi qu'ils fassent est OK parce qu'ils ne pas première dois aller à une Cour constitutionnelle et demander – cette loi n'est justifiée ? Par conséquent, seuls les riches peuvent défendre la constitution. Tous les autres peuvent prier – c'est tout.

    Il s'agit de la phase finale de l'effondrement de l'Empire romain. Lorsque l'État vient à manquer d'argent, il attaque historiquement le peuple. À Rome, armées entières a commencé à licencier leurs propres villes se faire payer. La police fait exactement cela. Tout ce qu'ils peuvent confisquer va au financement de leur propre retraite. Il s'agit d'un problème national qui n'obtiendront beaucoup pire aller en 2020. Nous n'ont personne à Washington qui représente les personnes de plus. Il s'agit de leur v le peuple. C'est pourquoi nous allons voir une augmentation de l'activité de tierce-partie pour 2016.

    http://www.lewrockwell.com/2014/12/no_author/the-cops-are-sacking-their-own-cities/

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    1. Pareillement que pour les syndicats où les Dirigeants empêchent les travailleurs de parler et 's'expriment' à leur place, les avocats sont là pour parler de choses QU'ILS NE PEUVENT PAS CONNAÎTRE (et pour cause !) et se contentent de prendre eux aussi l'argent du peuple !

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  5. Suisse, qui es-tu ?


    Myret Zaki
    Publié le 23 Décembre 2014 à 11:04

    Cette décennie, l’Europe voisine s’est érigée en bloc impopulaire, aux effets invasifs pour la Suisse. Et les Etats-Unis ont fait plier d’une main le secteur bancaire et le droit helvétique. Ces rapports de force inégaux, teintés de protectionnisme et de convoitise, ont généré en Suisse une légitime réaction de repli. Dans le miroir de ce monde globalisé, avec ses standards détériorés et ses laissés-pour-compte, la Suisse ne se reconnaît pas.

    Derrière cette levée de boucliers, un besoin évident de se protéger, mais, plus profondément, une quête de soi. Etre Suisse au fond, qu’est-ce que c’est ? A quoi devons-nous notre succès, qui perdure malgré le chaos environnant ?

    Une hâte de coucher sur papier, de codifier, voire de sacraliser l’esprit helvétique, l’âme helvétique, se fait jour. On veut préserver jalousement ce secret de réussite si propre à la Suisse, avant qu’on ne nous le prenne lui aussi, ou qu’il ne s’efface de la mémoire collective suisse au gré des «invasions barbares».
    La recherche de soi s’est manifestée sans cesse ces dernières années. De «Swiss made» en «Swissness», le thème de la «suissitude» se décline à longueur de livres. L’histoire de la Suisse revient sur ses propres pas pour se remémorer ses valeurs.

    Comme les horlogers et les chocolatiers conservent leurs secrets de fabrication, on veut mettre sous clé, protéger, breveter la recette de la Suisse. Il y a une quête obsessionnelle pour définir ce que l’on faisait jusque-là machinalement, culturellement, sans trop y penser. Cette prise de conscience d’une supériorité suisse intervient largement par comparaison aux autres.

    D’aucuns, engagés aussi dans cette quête d’identité rouge à croix blanche, vont jusqu’à réhabiliter le lexique ethnique du «Suisse de souche», et aimeraient voir le pays revenir à ses natifs originels. Mais en fouillant les pages glorieuses de l’histoire helvétique, que trouve-t-on ?

    Que des fiertés nationales comme Nestlé, Swatch, Patek Philippe, ABB et Rolex ont été fondées par des étrangers. Que la famille d’Ernesto Bertarelli est venue d’Italie, fuyant les Brigades rouges. Que l’Allemand Klaus Schwab a fait rayonner Davos autour du globe grâce à son carnet d’adresses international. Que les banquiers privés ont migré de France et d’Italie.

    Très souvent, la créativité étrangère combinée à la discipline suisse ont fait des miracles. S’il est vrai qu’il existe un caractère helvétique propre, son ingrédient de base se trouve être l’ouverture au monde, en plus de la fiabilité, la modestie, la parcimonie et la précision.

    Réémergence d’une nation suisse

    Cependant, on ne peut que comprendre les craintes de voir la culture d’excellence suisse altérée par des standards dégradés, des dérives obscurantistes, des niveaux de formation dépréciés, des migrants paupérisés, des flux humanitaires accrus, la misère du monde importée.

    Face à ce contexte, la Suisse érige des fortifications. Un peu comme lors de la lutte des premiers Confédérés pour leur indépendance, on assiste aujourd’hui à la réémergence d’une nation suisse, dans la volonté commune de défense contre l’extérieur.

    Mais si l’héritage suisse doit être préservé, il doit rendre hommage à tous ceux qui ont fait la Suisse. Le génie helvétique est un savant mélange de saveurs exotiques cuisinées à l’aide d’ustensiles locaux. L’ADN suisse est un alliage. Une communauté de destin unit ses acteurs, dans un plébiscite de tous les jours. Ça ne saurait être que cela, la nation suisse.

    http://www.bilan.ch/myret-zaki/redaction-bilan/suisse-es

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    1. Chaque pays a ses us & coutumes et c'est très bien comme çà. Mais, c'est justement cette particularité identitariale qui fait que le pays qui veut encore au 21è siècle vivre en paix est montré du doigt ! Il ne doit comme l'ont fait Kadhafi, Saddam Hussein, ou Laurent Bagbo/Hugo Chavez, cesser de redistribuer au peuple les bénéfices que chacun procure au pays ! Et, c'est ce qui arrive quand les 'Dirigeants' se conforment aux dictatures extérieures.

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  6. Banque centrale de l'Ukraine a escroqué en échangeant son or pour briques de plomb

    Soumis par Tyler Durden le 22/12/2014 23:12-0500


    Juste quand on pensait l'histoire de l'Ukraine et sa médaille d'or (maintenant inexistante) ne pouvait pas faire plus surréaliste, il l'a fait.

    Pour rappel, c'était il y a un mois lorsque nous avons appris avec l'aimable autorisation une interview à la télévision d'Ukraine avec tête de banque centrale du pays Valeriya Gontareva, que l'or de l'Ukraine était pratiquement tout disparu, quand elle a fait l'aveu étonnant que «dans les coffres de la Banque centrale, il n'y a presque pas d'or de côté. Il y a une petite quantité de lingots d'or à gauche, mais c'est juste 1 % des réserves."

    Qui en soi aurait suffit à expliquer pourquoi seulement quelques jours plus tard, les pays-bas a choqué le monde quand il annoncé il avait rapatrié secrètement 122 tonnes d'or de la Fed de New York, et avait pris fin l'histoire des disparues de l'Ukraine or il (ou même avec la sonde criminelle lancée par l'Ukraine si la tête de la Banque centrale avait abusé de son pouvoir et mal utilisé son bureau lorsqu'elle "intentionnellement commis une opération extrêmement défavorable pour l'or et Forex réserves de l'Ukraine"), il serait encore une des histoires les plus bizarres, surréalistes de 2014.

    Heureusement, l'histoire je viens beaucoup mieux et de loin, beaucoup plus bizarre et surréaliste.

    Que se rapporte Bloomberg, Ukraine a ouvert une sonde criminelle après plusieurs lingots d'or au stockage de la Banque centrale dans la ville méridionale d'Odessa, s'est retourné pour être peint.

    « La gestion de la succursale de la Banque centrale à Odessa nous a demandé d'enquêter sur la fraude commise par son employé, » Volodymyr Shablienko, chef du Bureau de presse de la police d'Odessa, a déclaré par téléphone aujourd'hui. « Nous procédons à une vérification juri-comptable maintenant. »

    Comme l'explique Bloomberg, la dernière fraude or impliqué un employé de la Banque centrale en passant des barres de plomb recouverts de peinture dorée à l'unité de stockage, inscrire en tant que de l'or, le journal Vesti a rapporté aujourd'hui, citant une personne non identifiée avec des connaissances en la matière au service de police d'Odessa.

    Selon plus d' information RT, la Banque centrale était en fait arnaqué en achetant le plomb plaqué or.

    Oui conduire, pas même le tungstène.

    RT ajoute que la Banque nationale d'Ukraine (BNU) a confirmé le vol de plusieurs kilogrammes d'or dans la région d'Odessa. Le caissier impliqués a apparemment fui en Crimée, Ukraine Vesti rapports. Poursuites pénales a commencé le 18 novembre, même si l'arnaque a apparemment eu lieu entre août et octobre.

    En d'autres termes, lorsque l'Ukraine, prétendument, avait encore peu d'or gauche. Maintenant il n'a aucun plus d'or, mais il a au moins quelques plomb très cher.

    Une enquête préliminaire suggère que le gang avait une personne qui travaille pour eux à l'intérieur de la Banque qui ont forgé les papiers nécessaires pour permettre la vente de la faux lingots d'or. On est également découvert que le personnel de la Banque n'était pas régulièrement vérifié entrer et sortir des locaux.

    Au total, quelque 11 kilogrammes d'or vaut environ 420 000 $ (343.492,38 €) sont manquants.

    “Et même si on peut rire de la bêtise d'une banque centrale dupée en leur faisant croire plomb plaqué or est la vraie affaire, l'étourdisseur réel qui est selon le premier sous-gouverneur de la Banque centrale Oleksandr Pysaruk, la Banque centrale "a pris une décision principale que nous n'achèterons pas or plus de la population. Nous faisons des conclusions en interne, y compris modifier nos procédures."

    (suite en dessous:)

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  7. En d'autres termes, jusqu'en décembre, la Banque centrale serait d'acheter un câble plaqué or, ou des essais de lumière artificielle, sans aucune authenticité de n'importe quel membre de la population, ou en d'autres termes, échangeant ses réserves existantes, c'est-à-dire, or (qu'il n'a plus après avoir converti la plupart de celui-ci en dollars), en plomb.

    Il y a une lueur potentielle ici que celui qui a fini par obtenir la majeure partie des réserves d'or de l'Ukraine, est maintenant aussi l'heureux propriétaire de quelques centaines kilogrammes de plomb doré.

    On vraiment ne pouvait pas faire cela, qui est peut-être le point. Mieux pour le public à se concentrer sur la stupidité de ses banquiers centraux, que sur leur criminalité les faits suivants vendus du peuple or (ou pire, il donner gratuitement en échange de faveurs politiques de la classe en cours du département d'Etat américain muppets) aux acheteurs inconnus en échange de quelques morceaux de papier vert.

    http://www.zerohedge.com/news/2014-12-22/ukraine-central-bank-conned-swapping-its-gold-lead-bricks

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    1. (...) Qui en soi aurait suffit à expliquer pourquoi seulement quelques jours plus tard, les Pays-Bas a choqué le monde quand il annoncé il avait rapatrié secrètement 122 tonnes d'or de la Fed de New York, (...) !!! Hahahaha !

      Et pourquoi spécialement/distinctement les 'Pays-Bas' ??! Parce que c'est CHEZ EUX qu'ont été apporté les morceaux de l'avion malaysien abattu en Ukraine ! (et, qu'ils ne doivent en souffler mot même s'il ont la preuve formelle de l'origine du tir !) Au Pays Bas et non en Malaysie ou en Ukraine !!

      Cela me rappelle cette affaire des déchets/gravats des tours WTC de N-Y le 11 Septembre qui ont été emporté par.... des bateaux chinois !!! Hahahaha !

      (ont-ils disparu en mer en cours de route ? Hahahaha !).

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  8. [L’œil itinérant] Vers l’ouest, jeune Han !

    23 décembre 2014
    The French Saker

    18 novembre 2014 : une journée qui devrait rester éternellement dans l’histoire. Ce jour-là, à Yiwu, ville de la province chinoise du Zhejiang, à 300 kilomètres au sud de Shanghai, le premier train transportant 82 conteneurs de produits d’exportation, pour un poids de plus de 1 000 tonnes, a quitté un imposant complexe d’entreposage à destination de Madrid. Où il est arrivé le 9 décembre.

    Bienvenue au nouveau train tchou-tchou trans-Eurasie. Avec plus de 13 000 km, il parcourera régulièrement le plus long itinéraire de train de marchandises dans le monde, 40 % plus long que la légendaire ligne du Transsibérien. Sa cargaison traversera la Chine d’est en ouest, puis le Kazakhstan, la Russie, le Bélarus, la Pologne, l’Allemagne, la France, et enfin l’Espagne.

    Il se peut que vous n’ayez pas la moindre idée de l’endroit où se trouve Yiwu, mais les hommes d’affaires qui sillonnent l’Eurasie pour les besoins de leur négoce, en particulier ceux du monde arabe, ont déjà les yeux braqués sur la ville « où se produisent ces choses étonnantes ! ». Nous parlons là de ce qui est probablement sur terre le plus grand centre de commerce de gros pour les biens de consommation de petite taille, allant des vêtements aux jouets.

    Le trajet Yiwu-Madrid à travers l’Eurasie n’est que le commencement d’une série de développements qui changent la donne. Il est appelé à devenir le canal d’une logistique efficace, et de longueur incroyable. C’est la géopolitique avec une touche humaine qu’il va représenter, en associant, à travers un vaste territoire, petits négociants et marchés énormes. Il constitue déjà un exemple frappant de l’intégration eurasienne en mouvement. Et surtout, il est le premier des blocs de construction qui seront posés tout le long de la nouvelle route de la soie chinoise, vraisemblablement le projet du nouveau siècle, et sans aucun doute la plus grande aventure commerciale de la prochaine décennie.

    L’ouest t’attend, jeune Han.

    Un jour, si tout se déroule selon le plan (et conformément aux rêves des dirigeants de la Chine), tout cela sera tien, et le tout par train à grande vitesse, rien que ça ! Le voyage de la Chine à l’Europe sera une simple affaire de deux jours, pas les 21 jours que cela prend pour l’instant. En fait, au moment où ce train de marchandises quittait Yiwu, le train à grande vitesse D8602 prenait, lui, son départ d’Urumqi, dans la province du Xinjiang, en direction de Hami, à l’extrême ouest de la Chine. Il s’agit là de la première ligne à grande vitesse construite dans le Xinjiang. Mais d’autres lignes du même genre traverseront sous peu toute la Chine, à ce qui devrait se révéler une vitesse vertigineuse.

    Aujourd’hui, 90 % du commerce mondial de conteneurs voyage encore par l’océan, et c’est précisément ce que Pékin envisage de changer. Sa nouvelle route de la soie, encore embryonnaire et relativement lente, représente une première percée dans ce qui est voué à être une révolution du commerce trans-continental terrestre par conteneurs.

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  9. Dans son sillage, elle générera tout un tas d’offres gagnant-gagnant, incluant notamment des coûts de transport plus bas qu’aujourd’hui. Elle favorisera l’expansion des entreprises de construction chinoises, toujours plus loin dans les États en stan d’Asie centrale. Elle apportera à l’Europe un moyen plus facile et plus rapide de déplacer l’uranium et les métaux rares en provenance d’Asie centrale. Et elle ouvrira une myriade de nouveaux marchés, concernant des centaines de millions de personnes.

    Donc, si Washington a l’intention d’opérer un pivot vers l’Asie, la Chine, elle, a son propre plan en tête. Pour vous le représenter, pensez-y comme à une pirouette vers l’Europe à travers l’Eurasie.

    Défection à l’Est ?

    La rapidité avec laquelle tout cela se passe est stupéfiante. En septembre 2013, à Astana, au Kazakhstan, le président chinois Xi Jinping a lancé la ceinture économique de la nouvelle route de la soie. Un mois plus tard, alors qu’il se trouvait dans la capitale indonésienne, Jakarta, il annonçait une route de la soie maritime du 21e siècle. Pékin définit en effet le concept général qui est à la base de sa planification comme constitué d’une route et d’une ceinture, alors qu’en fait, ce à quoi elle pense ressemble plutôt à un ahurissant labyrinthe de routes, voies ferrées, voies maritimes et ceintures potentielles.

    Nous parlons là d’une stratégie nationale, qui entend s’appuyer sur l’aura historique de l’ancienne Route de la soie, laquelle avait permis d’établir un pont et de relier entre elles des civilisations, d’orient et d’occident, tout en créant la base d’un vaste ensemble pan-eurasien de zones de coopération économique liées entre elles. Dores et déjà, les dirigeants chinois ont donné le feu vert d’un fonds d’infrastructure de 40 milliards de dollars, supervisé par la Banque de développement de Chine, afin de construire des routes, des lignes ferroviaires à grande vitesse, et des pipelines pour transporter l’énergie dans un assortiment de provinces chinoises. Ce fonds sera tôt ou tard étendu, de manière à couvrir des projets en Asie du Sud, en Asie du Sud-Est, au Moyen-Orient et dans certaines parties de l’Europe. Mais l’Asie centrale est la cible immédiate clé.

    Les entreprises chinoises vont investir et soumissionner pour des contrats dans des dizaines de pays, le long des routes de la soie ainsi prévues. Après trois décennies de développement, à aspirer l’investissement étranger à une vitesse vertigineuse, la stratégie de la Chine est maintenant de laisser son propre flux de capitaux se déverser sur ses voisins. Elle a déjà décroché pour 30 milliards de dollars de contrats avec le Kazakhstan et pour 15 milliards de dollars avec l’Ouzbékistan. Elle a fourni au Turkménistan 8 milliards de dollars de prêts, tandis qu’un milliard de plus est parti au Tadjikistan.

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  10. En 2013, les relations avec le Kirghizstan ont été renforcées, pour atteindre ce que les Chinois dénomment le niveau stratégique. La Chine est déjà le plus grand partenaire commercial de tous ces pays, sauf l’Ouzbékistan, et, si les anciennes républiques socialistes d’Asie centrale de l’Union soviétique sont toujours liées au réseau russe de pipelines, la Chine est à l’œuvre, là aussi, avec la création de sa propre version du Pipelinistan, y compris un nouveau pipeline de gaz au Turkménistan, et davantage encore à venir.

    La concurrence entre les provinces chinoises sera féroce, pour une grande partie de cette activité et de l’infrastructure qui va avec. Le Xinjiang est déjà en cours de reconfiguration par Pékin, en vue de devenir une plaque tournante clé de son nouveau réseau eurasien. Début novembre 2014, Guangdong (l’usine du monde) a accueilli la première exposition internationale de la route de la soie maritime du pays, et des représentants de pas moins de 42 pays ont assisté à la fête.

    C’est à présent avec enthousiasme que le président Xi lui-même vend sa province natale, le Shaanxi, qui abritait jadis à Xian le point de départ de la Route de la soie, et qui est désormais présentée en tant que plaque tournante du transport du XXIe siècle. Il a pour cela exposé son argumentaire d’une nouvelle route de la soie, entre autres au Tadjikistan, aux Maldives, au Sri Lanka, à l’Inde et à l’Afghanistan.

    Tout comme l’historique Route de la soie, la nouvelle route doit être pensée au pluriel. Imaginez-la, dans le futur, comme un dédale aux multiples ramifications, de routes, de lignes ferroviaires et de pipelines. Un tronçon clé courra à travers l’Asie centrale, l’Iran et la Turquie, avec Istanbul comme site carrefour, où viendront se croiser les chemins. L’Iran et l’Asie centrale sont déjà activement engagés dans la promotion de leurs propres connexions à ce système.

    Un autre tronçon clé suivra le chemin de fer transsibérien, et Moscou en sera le nœud clé. Une fois que ce remix ferroviaire du transsibérien à grande vitesse sera terminé, le temps de parcours entre Pékin et Moscou plongera, des six jours et demi actuels à seulement 33 heures. En fin de compte, Rotterdam, Duisburg et Berlin pourraient tous être des nœuds de cette future autoroute, projet qui ne laisse pas d’enthousiasmer les cadres d’affaires allemands.

    La route de la soie maritime commencera dans la province de Guangdong, pour s’élancer vers le détroit de Malacca, l’océan Indien, la Corne de l’Afrique, la mer Rouge et la Méditerranée, se terminant pour l’essentiel à Venise, ce qui ne sera que justice poétique à la vérité. Marco Polo en sens inverse, si l’on y songe.

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  11. Il est prévu que tout cela soit achevé d’ici 2025, de manière à fournir à la Chine dans le futur le genre de puissance douce, qui aujourd’hui lui manque cruellement. Lorsque le président Xi salue la poussée destinée à briser le goulot d’étranglement de la connectivité à travers l’Asie, il en profite également pour promettre le crédit chinois à un large éventail de pays.

    Mélangez à présent la stratégie de la route de la soie avec une coopération accrue entre les pays du groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), ajoutez-y la coopération accélérée entre les membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), et assaisonnez le tout d’une influence chinoise plus marquée sur les 120 membres du Mouvement des non-alignés (NAM) : est-il encore étonnant que l’on ait, dans les pays du sud, l’impression que, tandis que les États-Unis demeurent empêtrés dans leurs guerres sans fin, le monde soit en train de passer à l’Est ?

    De nouvelles banques et de nouveaux rêves

    Le récent sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) à Pékin a certainement écrit une nouvelle page de la réussite chinoise, et pourtant la plus importante histoire de l’APEC a pratiquement été passée sous silence aux États-Unis : vingt-deux pays asiatiques ont approuvé la création d’une Banque d’investissement pour les infrastructures asiatiques (BIIA), un an seulement après que Xi l’eut initialement proposée. Cela fera encore une autre banque, avec la Banque de développement des BRICS, qui aidera à financer des projets dans l’énergie, les télécommunications et les transports. Son capital initial sera de 50 milliards de dollars, et la Chine et l’Inde seront ses principaux actionnaires.

    Regardez sa création comme une réponse sino-indienne à la Banque asiatique de développement (BAD), fondée en 1966 sous l’égide de la Banque mondiale, et considérée par la plupart des pays comme un paravent pour le consensus de Washington. Lorsque la Chine et l’Inde insistent pour que les prêts de la nouvelle banque soient accordés sur la base de la justice, de l’équité et de la transparence, c’est afin de se positionner en net contraste par rapport à la BAD (qui reste une affaire américano-japonaise, puisque ces deux pays contribuent à 31 % du capital et détiennent 25 % des droits de vote) et d’en faire le signe d’un nouvel ordre à venir en Asie. De surcroit, si l’on se place au niveau purement pratique, la BAD ne financera pas les besoins réels de la poussée des infrastructures d’Asie, dont rêvent les dirigeants chinois, et c’est bien pourquoi il sera si commode de pouvoir disposer de la BIIA.

    Gardez à l’esprit que la Chine est déjà le premier partenaire commercial de l’Inde, du Pakistan et du Bangladesh. Elle est à la deuxième place, s’agissant du Sri Lanka et du Népal. Elle est à nouveau le partenaire commercial numéro un pour presque tous les membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), malgré les conflits récents et très médiatisés dans lesquels elle s’est trouvée engagée, à propos du contrôle des eaux riches en dépôts énergétiques dans la région. Nous parlons ici de quelque chose qui interpelle forcément l’imagination, à savoir ce rêve d’une convergence entre 600 millions de personnes en Asie du Sud-Est, 1,3 milliard en Chine, et 1,5 milliard sur le sous-continent indien.

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  12. Seuls trois des membres de l’APEC (en dehors des États-Unis) n’ont pas approuvé la nouvelle banque par leur vote : le Japon, la Corée du Sud et l’Australie, tous trois soumis à une intense pression de la part de l’administration Obama (l’Indonésie a signé avec quelques jours de retard). Et encore l’Australie trouve-t-elle de plus en plus difficile de résister à l’attrait de ce que l’on appelle, ces temps-ci, la diplomatie du yuan.

    En fait, quoi que puisse penser l’écrasante majorité des pays asiatiques de ce que la Chine décrit elle-même comme une montée pacifique de sa part, la plupart évitent déjà des échanges et un monde commercial dominés par Washington et l’Otan, voire leur tournent le dos, ainsi qu’à l’ensemble des pactes qui vont avec, qu’il s’agisse du Traité de libre échange transatlantique (le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement, ou TTIP) destiné à l’Europe, ou de l’Accord de partenariat trans-Pacifique (TPP) en ce qui concerne l’Asie.

    Quand le dragon embrasse l’ours

    Le président russe Vladimir Poutine a eu un fabuleux APEC. Après que son pays et la Chine eussent conclu en mai un accord géant de fourniture de gaz naturel pour 400 milliards de dollars (à peu près la capacité du gazoduc sibérien, dont la construction a commencé cette année), ils y ont ajouté un deuxième accord, d’une valeur de 325 milliards de dollars, relatif au pipeline de l’Altaï, qui commencera en Sibérie occidentale.

    Ces deux méga-contrats énergétiques ne signifient pas que Pékin va devenir dépendante de Moscou pour ce qui est de l’énergie, même si l’on estime qu’ils fourniront 17 % des besoins en gaz naturel de la Chine d’ici 2020 (le seul gaz, en revanche, ne représente que 10 % du mix énergétique de la Chine à l’heure actuelle). Mais ces offres montrent de quel côté souffle le vent au cœur de l’Eurasie. En dépit du fait que les banques chinoises ne pourront pas remplacer celles qui ont été touchées par les sanctions de Washington et de l’Union européenne contre la Russie, elles offrent à une Moscou meurtrie par la récente dégringolade des prix du pétrole un certain soulagement, sous la forme d’un accès au crédit chinois.

    Sur le front militaire, la Russie et la Chine se sont engagées à des exercices militaires conjoints de grande envergure, alors que le système de missiles de défense aérienne avancée S-400 de la Russie prendra assez tôt la route de Pékin. En outre, pour la première fois dans l’ère de l’après-Guerre froide, Poutine a récemment évoqué, en Asie, la vieille doctrine de sécurité collective de l’ère soviétique, comme étant un pilier possible d’un nouveau partenariat stratégique sino-russe.

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  13. Le président chinois Xi a pris l’habitude d’appeler tout cela du joli nom d’arbre à feuilles persistantes de l’amitié sino-russe, mais vous pourriez tout aussi bien vous le représenter comme étant le pivot stratégique de Poutine vers la Chine. Dans les deux cas, Washington n’est pas exactement ravie de voir Russie et Chine commencer à engrener leurs forces ensemble. A l’excellence russe dans l’aérospatiale, la technologie de défense et la fabrication d’équipements lourds vient correspondre l’excellence chinoise en matière d’agriculture, d’industrie légère et de technologie de l’information.

    Le dragon et l’ours

    Depuis des années, il est également clair qu’à travers l’Eurasie, ce sont les pipelines de la Russie, non ceux de l’Occident, qui sont susceptibles de l’emporter. En fin de compte, le dernier opéra spectaculaire du Pipelinistan (l’annulation par Gazprom du projet de gazoduc South Stream qui devait acheminer davantage encore de gaz naturel russe vers l’Europe) ne fera que garantir une plus grande intégration énergétique dans la nouvelle Eurasie, à la fois de la Turquie et de la Russie.

    C’en est fini du temps de l’unipolarité

    En Eurasie, tous ces développements entrelacés suggèrent un glissement tectonique au plan géopolitique, glissement dont les médias américains n’ont tout simplement pas encore commencé à se saisir. Ce qui ne veut pas dire que personne ne remarque rien. Vous pouvez parfaitement sentir dans l’air la panique naissante au sein de l’establishment washingtonien. Le Conseil sur les relations étrangères publie déjà des lamentations relatives à la possibilité que ce moment exceptionnaliste de l’ancienne seule superpuissance soit en train de s’effilocher. La Commission d’examen économique et de sécurité sino-américaine ne peut guère que blâmer les dirigeants chinois de s’être montrés déloyaux, défavorables à la réforme et ennemis de la libéralisation de leur propre économie.

    Les habituels suspects, remuant les lèvres tels des carpes, se sont mis à balbutier que cette Chine arrogante bouleverse l’ordre international, va ruiner pour l’éternité la paix et la prospérité en Asie, et pourrait bien susciter un nouveau type de guerre froide dans la région. Du point de vue de Washington, une émergence de la Chine reste bien sûr la principale menace en Asie, sinon dans le monde, alors même que le Pentagone dépense des sommes gigantesques pour maintenir intact son empire tentaculaire de bases sur tous les continents. Ayant pris naissance à Washington, ces histoires sur la nouvelle menace chinoise dans les régions Asie Pacifique et Asie du Sud-Est ne font cependant jamais mention du fait que la Chine reste encerclée par des bases américaines, alors qu’elle-même n’a pas de base propre en dehors de son territoire.

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  14. Bien entendu, la Chine fait face à des problèmes titanesques, y compris les pressions que lui applique l’unique superpuissance mondiale. Entre autres choses, Pékin craint des menaces contre la sécurité de son approvisionnement énergétique venant de l’étranger par voie maritime, ce qui explique son investissement massif dans la création d’un pipelinistan eurasien, depuis l’Asie centrale jusqu’à la Sibérie, tout à fait bienvenu. Ses craintes pour son avenir énergétique expliquent aussi son envie de s’échapper de Malacca, en allant chercher des approvisionnements en énergie jusqu’en Afrique et en Amérique du Sud, ainsi que cette offensive, très commentée, qui l’a poussée à revendiquer certaines zones riches en énergie des mers de Chine orientale et de Chine du Sud, dont Pékin fait le pari qu’elles pourraient devenir un second golfe Persique, en mesure à terme de lui fournir 130 milliards de barils de pétrole.

    Sur le plan intérieur, le président Xi a décrit en détail sa vision pour son pays, celle d’une route à suivre axée sur les résultats pour la décennie à venir. Et question carte routière, la liste chinoise des réformes à mener à bien absolument ne laisse pas d’impressionner. Avec le souci de maintenir l’économie de la Chine, déjà numéro un mondial par la taille, en marche ininterrompue et de ce pas fébrile qui est le sien, Xi met aussi le turbo sur la lutte contre la corruption, les pots-de-vin et le gaspillage, en particulier au sein du Parti communiste lui-même.

    L’efficacité économique est un autre problème crucial. Les entreprises publiques chinoises investissent aujourd’hui, dans les infrastructures, le chiffre impressionnant de 2 300 milliards de dollars par an, soit 43 % de l’investissement total du pays. Pourtant, les études menées à l’École de gestion de l’Université Tsinghua ont montré que toute une catégorie d’investissements réalisés dans des installations allant des aciéries aux cimenteries n’a fait qu’ajouter à la surcapacité chinoise, et s’est donc en fait révélée saper la productivité du pays.

    Xiaolu Wang et Yixiao Zhou, auteurs de l’étude académique « Approfondir la réforme en vue d’une croissance et d’un développement à long terme de la Chine », soutiennent qu’il sera difficile pour l’Empire du milieu de passer d’un statut de revenu intermédiaire à un statut de revenu élevé, ce qui est une exigence clé pour une véritable puissance mondiale. Pour cela, une avalanche de fonds extra-gouvernementaux supplémentaires devrait aller à des domaines tels que les prestations de sécurité sociale et de chômage, ainsi que la santé, lesquels mobilisent aujourd’hui respectivement 9,8 % et 15,1 % du budget 2014, un pourcentage certes élevé pour certains pays occidentaux, mais insuffisant en regard des besoins chinois.

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  15. Pourtant, quiconque a suivi de près ce que la Chine a accompli au cours de ces trois dernières décennies sait que, quels que soient ses problèmes, quelles que puissent être les menaces, elle ne s’effondrera pas. Et le fait que les dirigeants chinois réfléchissent également à la façon dont il serait possible, dans un proche avenir, de remodeler aussi les relations avec l’Europe, d’une manière qui serait historique, permet de mesurer mieux les ambitions du pays, à savoir de reconfigurer complètement les cartes mondiales du commerce et de la puissance économique.

    Qu’en est-il de cette communauté harmonieuse ?

    Au moment même où la Chine propose une nouvelle intégration eurasienne, Washington a opté pour un Empire du chaos, un système mondial dysfonctionnel qui entretient à présent la destruction et les retours de bâton à travers le Grand Moyen-Orient et jusqu’en Afrique, et même aux périphéries de l’Europe.

    Dans ce contexte, une paranoïa de nouvelle Guerre froide se lève aux États-Unis, en Europe et en Russie. L’ancien dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev, qui sait une chose ou deux des guerres froides (en en ayant lui-même terminé une), ne pourrait pas être plus inquiet qu’il n’est. L’ordre du jour de Washington, cherchant à isoler et vraisemblablement à entraver la Russie, se révèle en fin de compte dangereux, même s’il se pourrait bien qu’il soit à long terme voué à l’échec.

    À l’heure actuelle, quelles que soient ses faiblesses, Moscou reste la seule puissance capable de négocier un équilibre stratégique mondial avec Washington, et de mettre certaines limites à son Empire du chaos. Les pays de l’Otan, eux, continuent de suivre docilement dans le sillage de Washington, et la Chine manque encore de poids stratégique.

    La Russie, comme la Chine, parie sur l’intégration eurasienne. Personne, bien entendu, ne sait comment tout cela finira. Il y a quatre ans à peine, Vladimir Poutine proposait une communauté économique harmonieuse de Lisbonne à Vladivostok, ce qui aurait impliqué un accord de libre-échange trans-Eurasie. Mais aujourd’hui, alors que les États-Unis, l’Otan et la Russie sont enfermés dans un conflit façon Guerre froide, parmi les ombres qui enveloppent l’Ukraine, et alors que l’Union européenne se montre incapable de se dégager des liens dans lesquels l’Otan l’entortille, le nouveau paradigme le plus immédiat semble être moins l’intégration totale que la propagation à d’autres parties de l’Eurasie de l’hystérie guerrière et de la peur d’un futur chaos.

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  16. N’excluons pas néanmoins un changement dans la dynamique de la situation. A long terme, il semble que ce soit ce à quoi conduisent les cartes actuelles. Un jour, il se peut très bien que l’Allemagne emporte certaines parties de l’Europe loin de la logique de l’Otan : les chefs d’entreprises et les industriels allemands ont en effet un œil sur l’avenir commercial potentiellement lucratif qui pourrait être le leur dans une nouvelle Eurasie. Aussi étrange que cela puisse paraître au milieu de la guerre actuelle des mots au sujet de l’Ukraine, la fin de partie pourrait encore réserver la surprise d’une alliance Berlin-Moscou-Pékin.

    À l’heure actuelle, le choix entre les deux modèles disponibles sur la planète semble en effet frappant : l’intégration eurasienne ou la propagation d’un empire du chaos. La Chine et la Russie savent ce qu’elles veulent, et il en va de même, semble-t-il, de Washington. La question est : que choisiront de faire les autres pièces mobiles de l’Eurasie ?

    Pepe Escobar
    Traduit par Goklayeh pour vineyardsaker.fr

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/12/23/loeil-itinerant-vers-louest-jeune-han/#more-9689

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  17. Les États-Unis préparent la fin de la cotation des métaux précieux et verrouillent le cours officiel du dollar

    22 décembre 2014
    The French Saker

    Depuis aujourd’hui 22 décembre 2014, la fluctuation des cours des métaux précieux, qui n’était pas vraiment libre d’interventions, est strictement encadrée sur les marchés états-uniens. La valeur du dollar exprimé en or deviendra donc une constante officielle, et absolument non représentative de l’impossibilité d’obtenir une once d’or pour quelque montagne de dollars que ce soit.

    Dès le 11 décembre, l’autorité de gestion des marchés à terme avait annoncé ces nouvelles modalités, pour les deux marchés principaux que sont le Comex (Commodity Exchange) et le Nymex (New York Mercantile Exchange), au moyen de la règle n° 589 intitulée Special Price Fluctuation Limits [1]. L’esprit de cette manœuvre est habilement noyé dans des complexités techniques, consistant en une savante grille de fluctuations autorisées en valeur absolue (et non pas en pourcentage), et pour des plages de prix différentes d’un métal à l’autre, puisqu’évidemment la même valeur absolue (100 dollars par exemple) ne représente pas du tout le même pourcentage de la valeur d’une once, selon qu’il s’agit de cuivre ou de platine.

    Ainsi il n’est pas dit que la fluctuation maximale est de 20 % pour tous les métaux, mais la lecture attentive de la grille montre, par exemple, que si le dernier cours de l’or était inférieur à 1000 dollars, la fluctuation maximale autorisée (en plus ou en moins) est de 100 dollars, et si le dernier cours se trouvait dans la tranche de 1000 à 2000 dollars, la fluctuation permise est de 200 dollars…, la tranche maximale prise en considération par la grille étant celle, pour l’or, de 3000 à 4000 dollars (il n’y a pas de tranche ouverte vers le haut, type 4000 et plus).

    Cette nouvelle règle laisse donc le lecteur de la grille libre d’imaginer ce qui se passera lorsque le cours de l’or atteindra 4000 dollars (guère plus du double du cours du 6 septembre 2011), à savoir fluctuation libre sans limite ou fermeture définitive des marchés, à moins que les autorités de régulation de la place d’échanges phare de l’économie de marché mondiale considèrent, et veuillent faire considérer, totalement inconcevable un doublement du prix de l’or, exprimé en dollars, par rapport au prix librement fixé par le jeu de l’offre et de la demande jusqu’aux manipulations monstres de septembre 2011.

    En-deçà de ce cours maximal pris en considération, dès qu’une fluctuation, par rapport à la dernière clôture, atteint la marge maximale autorisée, le marché est suspendu pour cinq minutes, puis est rouvert à partir du cours de la dernière clôture journalière (cours de la veille), et c’est par rapport à celui-ci que se mesure la fluctuation maximale autorisée, alors élargie d’une unité supplémentaire (additional increment, l’obscurité est intentionnelle), mais mesurée toujours par rapport au cours de fermeture de la veille, pas par rapport au cours précédant l’interruption de séance.

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  18. S’il faut interrompre le jeu de l’offre et de la demande deux ou trois fois, on réouvre chaque fois au dernier cours de la veille, avec une autorisation de fluctuation élargie… sachant qu’une variation de 200 dollars pour une once d’or représente à peine une fluctuation de 17% par rapport au cours d’aujourd’hui, ou 3 dollars pour une once d’argent représente une fluctuation de 19 % par rapport au cours d’aujourd’hui.

    Et si le même incident se répète quatre fois dans la même journée, le marché est fermé jusqu’au prochain jour ouvrable. Et, sauf erreur dans l’entendement de la note, le prochain jour ouvrable (s’il y a…) démarrera au cours de l’avant-dernière journée de cotation, comme si l’emballement du jour précédent n’avait tout simplement pas eu lieu.

    En d’autres termes, si vous voulez acheter ou vendre et qu’un équilibre possible entre offre et demande le permet, cela doit être dans le cadre de la marge de fluctuation autorisée, et cette règle sera martelée quatre fois par jour, moyennant suspensions de séance, jusqu’à ce que vous acceptiez de négocier dans ces marges ou retiriez votre offre d’achat ou de vente.

    Les chiffres lors de l’entrée en vigueur du système correspondent, pour l’or, à la deuxième tranche et, pour l’argent, à la première tranche, mais il n’est pas interdit qu’une progression considérée comme raisonnable, et donc autorisée, amène l’or à s’apprécier, par rapport au dollar, de 15 % un premier jour, puis 15 % le lendemain, et ainsi de suite, donnant le temps aux autorités états-uniennes de prendre les mesures qui s’imposent.

    Exit donc les vidéos alarmistes montrant en cinq minutes sur Youtube un enchaînement d’évènements de marché pouvant mener à l’effondrement total du dollar et de l’économie états-unienne en quelques heures, de l’aube à Tokyo jusqu’au crépuscule à Los Angeles.

    Désormais, il faudra au moins quatre jours de cotation, pour que le métal jaune retrouve ne serait-ce que son niveau d’avant les manipulations monstres.

    L’organisation qui gère les marchés (CME ou Chicago Mercantile Exchange) se prépare évidemment à un défaut majeur, et probablement imminent, concernant un métal significatif, sur le marché qui donne le La au niveau mondial.

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  19. Il se couvre en limitant simultanément le libre jeu de l’offre et de la demande des principaux métaux, à savoir l’or, l’argent, le cuivre, le platine et le palladium, afin d’empêcher qu’un défaut sur l’or ne génère une ruée sur l’argent ou le platine, par exemple (l’épuisement des réserves de cuivre n’est pas imminente, même si la Chine pourrait le faire croire, en stockant de quoi alimenter son industrie pendant plusieurs années), dont l’envolée montrerait alors ce que la fermeture du marché de l’or visait à cacher (que le dollar ne permet d’acheter plus que du sable).

    Les États-Unis, quant à eux, se préparent de toute évidence à la fermeture définitive des marchés de métaux précieux.

    En 1944, ils ont fixé arbitrairement la valeur du dollar à 1/35° d’once d’or, ont fait pendant quelque temps le plein d’or à ce taux, puis, un jour de 1971, ont tout simplement, unilatéralement, et en violation de traités internationaux (les accords de Bretton Woods qu’ils avaient concoctés pour se faire remettre l’or du monde), refusé de restituer l’or que les pays qui se croyaient amis leur avaient remis. Ils ont toléré ensuite l’existence de marchés d’apparence privée, qui vendent au compte-gouttes, ou, en tout cas, qui n’ont pas été conçus pour les échanges de centaines ou milliers de tonnes nécessaires aux gouvernements et banques centrales, et à des taux fixés en théorie par le jeu du marché, mais largement supérieurs à 35 dollars l’once, et plafonnés soudainement à 1 927 dollars par une manipulation monstre, juste une minute avant l’annonce de la capitulation de la Suisse (objet d’un ultimatum états-unien) le 6 septembre 2011.

    Ces marchés (Comex essentiellement) ont pour fonction principale d’afficher une dépréciation fallacieusement modérée du dollar par rapport à l’or, et pour fonction secondaire, depuis cinq ans, de différer la révélation par la Chine de la faillite des États-Unis, au moyen de livraisons d’or au taux officiel, mais qui, d’une part ne permettront pas d’épuiser les montagnes de dollars dont la Chine veut se défaire, et d’autre part se termineront incessamment, lorsque la baisse artificielle ne suffira plus à faire vendre les derniers détenteurs d’or du monde occidental. Sur ces marchés, les cours sont dictés par les promesses de vente (donc justement les marchés à terme), représentant une centaine de fois le volume réel d’or disponible.

    Cependant, si l’hyper-impression de dollars a été accélérée depuis 2011, la valeur véritable du dollar n’a pu que baisser.

    En 2006, les États-Unis ont cessé de publier l’agrégat M3 de leur masse monétaire, fait unique parmi toutes les puissances économiques et scandaleux, puisqu’ils prétendent conserver à leur monnaie le statut d’unique monnaie d’échange internationale, tout en refusant de dévoiler combien est en circulation, mais selon la Réserve fédérale de Saint-Louis, la masse monétaire a de nouveau doublé depuis 2011… Donc, si un dollar valait vraiment 1/2000° d’once d’or en 2011 (en fait le dollar était déjà très surévalué) il en vaut arithmétiquement de l’ordre de 1/4000° aujourd’hui.

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  20. Cette opération est magnifique !

    Si les marchés s’étaient emballés, comme ils pouvaient le faire jusqu’à la semaine dernière, et sans parler d’hyperinflation ou d’hyperdévaluation, mais simplement d’une multiplication ou division par cinq par exemple, le temps que les autorités réagissent (il faut parfois plus de cinq minutes), les marchés auraient pu être fermés (pardon, cotations suspendues indéfiniment) à la cotation de 10000 dollars pour une once d’or, signifiant une division par cinq de la valeur du dollar par rapport à 2011, ou dix par rapport à aujourd’hui, et ce chiffre serait entré dans les annales comme la dernière valeur plus ou moins librement établie du dollar par les marchés.

    Désormais les cotations seront temporairement suspendues, dès que le dollar aura subi par rapport à l’or une dépréciation de 15 % (quand l’or augmente de 17 %, le dollar baisse de 15 %). Et si cette dépréciation est confirmée quatre fois, elle sera annulée, puis les marchés définitivement fermés sur la cotation de la veille, il n’y a aucun doute là-dessus. On pourra alors dire qu’il n’y a plus assez de métaux précieux disponibles à la vente, pour justifier une salle de marché, laisser passer l’ire de la Chine qui déclarera ne plus pouvoir accepter de paiements en dollars (et la laisser continuer à vendre de l’or à Shanghai pour quelque montant en yuans que ce soit, si elle veut), et annoncer au reste du monde que l’or vaut définitivement X dollars l’once, par exemple le cours de l’avant-dernière séance, peut-être augmenté de 199 dollars, s’il était dans la tranche des 1000 à 2000 dollars.

    La valeur du dollar exprimé en or deviendra donc une constante officielle, et absolument non représentative de l’impossibilité d’obtenir une once d’or pour quelque montagne de dollars que ce soit.

    Quelque temps plus tard on pourra tolérer l’ouverture au Chili d’une bourse du cuivre, métal important en termes de volumes, ou laisser les industries consommatrices traiter directement avec les mines productrices.

    La valeur du dollar aura été verrouillée, pour ceux qui souhaiteront (ou seront forcés de) continuer à l’utiliser, après l’incident métallique que la CME appelle événement déclencheur (triggering event).

    Delenda Carthago (Stratediplo)
    Note
    [1] Implementation of New NYMEX/COMEX Rule Regarding Special Price Fluctuation Limits for Certain NYMEX and COMEX Metals Futures and Options Contracts (cmegroup.com, anglais, PDF, 11-12_2014)
    Source : Les États-Unis préparent la fin de la cotation des métaux précieux et verrouillent le cours officiel du dollar (stratediplo.blogspot.fr, français, 22-10-2014)

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/12/22/les-etats-unis-preparent-la-fin-de-la-cotation-des-metaux-precieux-et-verrouillent-le-cours-officiel-du-dollar/#more-9682

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  21. Les Mistral ne correspondent pas à la doctrine militaire russe (responsable)

    Par La Voix de la Russie

    Les porte-hélicoptères de classe Mistral ne correspondent pas à la doctrine militaire russe, a annoncé lundi le vice-président de la Commission militaro-industrielle de Russie Iouri Mikhaïlov.

    "Je ne dirai rien de nouveau en l'occurrence, mais en principe les Mistral, en tant que navires de débarquement, ne correspondent guère à notre doctrine militaire", a-t-il indiqué en direct à la radio Echo de Moscou, sans pour autant donner de détails sur les armes dont il était question. La Russie "se passera des Mistral", a-t-il ajouté, cité par TASS.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_12_23/Les-Mistral-ne-correspondent-pas-a-la-doctrine-militaire-russe-responsable-8892/

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  22. « L'année 2015 »

    Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

    Évidemment, en chaque fin d’année, depuis 7 ans maintenant, on nous prévoit le retour de la croissance pour l’année suivante et invariablement, l’année suivante, la croissance n’est pas là… Bonne blague ou sans blague.

    Il en sera de même pour l’année 2015 durant laquelle nous assisterons, et c’est déjà un peu le cas, au retour de certains risques mis sous le tapis depuis quelques années par les maux de la BCE en particulier sans oublier les interventions de la FED.

    Risque d’explosion de l’euro, risque grec, risque italien, risque français, risque sur la croissance mondiale, risque géopolitique avec des foyers d’instabilité chaque année plus nombreux, bref, ce n’est pas le nombre de risques qui manquent en cette fin d’année 2014.

    Certains se matérialiseront, d’autres pas, 2015 peut être l’année de toutes les catastrophes, tant nous avons depuis 3 ans acheté uniquement du temps à crédit sans rien régler vraiment. Nos déficits se creusent, les dettes augmentent et tout cet édifice ne tient plus qu’à un fil, un fil ténu qui menace de se rompre à chaque faux pas des autorités monétaires.

    La volatilité extrême sur les marchés montre bien que nous dansons sur un volcan, volcan dont le feu n’est éteint que grâce aux liquidités massives que déversent les autorités monétaires américaines, et c’est Janet Yellen, la patronne de la FED, qui a mis fin à la dernière panique en disant que finalement elle ne monterait pas les taux de sitôt !! L’économie est trop fragile, les marchés en bulle et ne tenant que par l’afflux d’argent gratuit.

    Nous n’avons plus aucune bonne solution ou aucune solution indolore, et 2015 pourrait être une forme d’année vérité.

    Pendant ce temps, notre président, le mamamouchi en chef, explique tout content de son coup que la croissance va revenir en 2015. Il a fait le pari de prévisions basses de croissance pour pouvoir dire « ha vous avez vu, c’est mieux que prévu ». Le pauvre, il ne sait pas ce qu’il dit. La situation de notre pays est économiquement dramatique et je finis par croire que ce pauvre bougre n’a vraiment toujours rien compris. Le chômage montera, les faillites d’entreprises augmenteront de même que la pression fiscale… Alors les Français vont thésauriser et ne pas consommer, sagement ils vont préférer se désendetter et ils auront raison. La croissance sera au mieux anémique, au pire nous aurons une belle « croissance négative » comme il faut désormais le dire en novlangue.

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  23. Mes chers amis, évidemment, nous allons tous espérer le meilleur pour cette année 2015, mais ne soyons pas naïfs : si le pire n’est jamais sûr, le meilleur ne l’est pas plus. Nous allons donc poursuivre nos préparatifs. Débancarisez au mieux, désendettez vous le plus possible, épargnez au maximum, assurez votre patrimoine avec de l’or (les Russes qui l’avaient fait se bénissent aujourd’hui), bref, sécurisez au mieux votre patrimoine, non pas pour vous enrichir, non, pour protéger vos proches, votre famille et ceux que vous aimez.

    Je n’aime pas l’argent facile (un vieux reste d’éducation), je n’aime d’ailleurs pas l’argent en soi, il en faut pour avoir une vie digne c’est tout. Ainsi, lorsque l’on a la chance d’en avoir un peu, il faut le protéger car hormis quelques milliardaires qui ne lisent pas le Contrarien, tous autant que nous sommes nous avons dû travailler dur pour gagner nos sous et de cela nous pouvons être fiers. Alors ces sous durement acquis, nous nous devons de les protéger pour pouvoir aussi les transmettre, aider, donner, car finalement nous ne sommes que de passage et l’argent ne doit pas être une fin en soi, mais le protéger n’est pas un péché non plus. Protéger vos sous, c’est protéger vos proches, protéger votre patrimoine c’est vous donner de la robustesse, avoir quelques boîtes de conserve c’est assurer un repas à vos enfants, il n’y a pas de vénalité dans tout cela, il y a le soucis de l’avenir et des autres, être contrarien c’est donc aussi et surtout faire preuve de générosité et se préparer pour protéger ses proches, c’est donc un acte humaniste.

    Vous pourrez voir ci-dessous ma dernière intervention de l’année sur BFM TV.
    Je vous dis donc à demain pour la dernière édition de l’année 2014.

    Il est déjà trop tard, préparez-vous.
    À demain… si vous le voulez bien !!
    Charles SANNAT

    http://www.lecontrarien.com/lannee-2015-23-12-2014-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=0e3ec05d3a-daily_newsletter_2014_12_23&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-0e3ec05d3a-45320805

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  24. Travailleurs migrants Coupe du monde du Qatar « morts au taux de 1 tous les 2 jours » en 2014 – rapport


    24 décembre 2014 06:08



    Nouvelles données révèlent que travailleurs népalais construction construire les installations de coupe du monde 2022 au Qatar ont été mourir à un rythme d'une tous les deux jours en 2014 en raison de mauvaises conditions de travail, rapporte le Guardian.

    Les numéros reçus selon l'autorités népalaises, démontrent que 188 travailleurs sont décédés au Qatar entre janvier et la mi-novembre, selon la prise britannique.

    Pendant ce temps, chiffres du Comité de Promotion emploi étranger népalais sont légèrement inférieurs, à 157 décès en 2014. Plus de 65 ans de ces individus a subi un arrêt cardiaque et plus de 30 morts dans des accidents du travail.

    La plupart des problèmes découle de l'obligatoires longs quarts dans la température de cuisson.

    Au cours de l'année précédente, le nombre de morts était de 168.

    Les dernières données n'incluent pas les décès de travailleurs Indiens, des Sri-lankais et des Bangladais, conduisant à des spéculations que le taux de mortalité pourrait être plus d'une personne par jour si tous les décès ont été additionnées.

    "Nous savons que les gens qui travaillent de longues heures dans des températures élevées sont extrêmement vulnérables aux coups de chaleur mortels, alors évidemment, ces chiffres continuent à provoquer l'alarme," a déclaré le chercheur du Moyen-Orient à Human Rights Watch, Nicholas McGeehan.

    « C'est la responsabilité du Qatar pour déterminer si les décès sont liés à la vie et des conditions de travail, mais Qatar a catégoriquement rejeté une recommandation de DLA Piper de lancer immédiatement une enquête sur ces décès l'année dernière. »

    Le nouveau bilan vient après que le Qatar a promis d'améliorer les conditions de travail, des bulletins de nouvelles 2013 suivant qui a révélé les situations désastreuses, les travailleurs font face.

    L'état du Golfe il dit peut relèverait implement recommandations publiées dans le DLA Piper, qui étaient fondées sur les conclusions de l'enquête ordonnée par le gouvernement.

    Le rapport dit que 964 travailleurs du Népal, Inde et Bangladesh mort tout en résidant et travaillant au Qatar en 2012 et 2013.

    (suite en dessous:)

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  25. Après la publication du rapport, les autorités locales a promis de modifier le système de la kafala, qui maintient les travailleurs engagés contractuellement aux employeurs. Cependant, suite à des révisions, travailleurs sont toujours liés à leurs employeurs pour jusqu'à cinq ans.

    Engagements ont également été faites pour améliorer l'exécution des conditions de travail humaines et interdisant la saisie des passeports. Mais les organisations de droits de l'homme ont critiqué le Qatar par manque de changements sur la question.

    "En dépit des promesses répétées de nettoyer son acte devant la Coupe du monde, le gouvernement du Qatar semble toujours être traîner les pieds sur certains des changements plus fondamentaux nécessaires, telles que la suppression du permis de sortie et la refonte de son système de parrainage abusif," le gardien cité Amnesty International comme disant.

    "Six mois plus tard, seule une poignée des mesures limitées annoncées en mai ont même été partiellement réalisée. Dans l'ensemble, les mesures prises jusqu'à présent sont cruellement insuffisantes. »

    En novembre, le ministère qatarien du travail a déclaré qu'elle fait tout en son pouvoir pour voir les changements mis en œuvre.

    "Nous croyons que les gens nous aidant à construire notre pays méritent d'être assez payé, humainement traités et protégés contre l'exploitation," indique le communiqué. « C'est pourquoi nous réformons nos pratiques et les lois du travail.

    "Nous apprécions pleinement il ya beaucoup plus à faire, mais, comme dans tous les pays du monde, le changement n'arrive pas du jour au lendemain. Des changements significatifs tels que ceux-ci prennent plus de temps pour mettre en œuvre que certains souhaiteront, mais nous avons l'intention d'effectuer un véritable et des changements durables dans l'intérêt de tous ceux qui vivent et travaillent au Qatar. »

    Qatar a 400 000 travailleurs népalais sur les migrants totales de 1,4 millions travaillent dans le secteur de la construction.

    http://rt.com/news/217231-qatar-workers-death-2014/

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    1. Et... ils veulent acceuillir la Coupe du monde (de football) au Qatar ?!!!! Après les équipes truquées qu'ils achètent a prix d'or pourquoi ne pas accepter la très tentante proposition de faire les prochains jeux olympique à Fukushima ? Hahahaha !

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  26. Foie gras : la fête pour tout le monde sauf pour les oies

    Victoria Issaïeva

    La veille des fêtes, les Français sont de nouveau confrontés à un défi difficile à relever : servir du foie gras issu du gavage ou renoncer pour de bon à ce plat délicat qui est une richesse gastronomique française, au nom de l’humanisme ?

    Le résultat du sondage réalisé en décembre pour l'association de défense des animaux L214 met de l’huile sur le feu. Il s’avère que presque 80 pour cent des personnes interrogés préfèreraient un foie gras obtenu sans gavage qui est, sans aucun doute, la pratique la plus cruelle d’élevage, tandis que près de la moitié des sondés réclament l'interdiction du gavage des canards et des oies. En même temps, une dynamique inverse s’observe en France dans la consommation globale de foie gras. Il s'agit de la troisième baisse annuelle consécutive indique l’association L214. En analysant tous ces chiffres, on peut s’imaginer que dans quelques années la France renoncera au gavage ce qui rendrait le produit de luxe encore plus luxueux aux prix stratosphériques. Les Français sont-ils prêts à une telle tournure des évènements ? La France peut-elle suivre l’exemple de l'Allemagne où la production de foie gras est interdite ? Et pour ce qui est des animaux, peut-on fermer les yeux sur la souffrance que provoque l’alimentation forcée ? Ce sont des questions philosophiques qui nécessitent quand même des réponses claires et précises. Dans une interview à la radio Sputnik, le porte-parole de l’association de défense des animaux L214 Brigitte Gothière livre sa vision de la situation.

    Brigitte Gothière. C’est un sondage qu’on avait organisé déjà en 2009 et en 2013. On trouvait intéressant de voir comment la perception des Français évoluait dans un pays où, malheureusement, on continue un matraquage publicitaire par rapport au foie gras. Malgré qu’on soit en pleine période de promotion du foie gras, on se rend compte que les gens prennent conscience qu’on a un problème éthique vis-à-vis de cette production. On a ainsi 47 pour cent des personnes interrogées qui sont favorables à une interdiction du gavage et on a 29 pour cent des Français qui refusent aujourd’hui d’acheter du foie gras alors qu’on est dans le pays le plus consommateur et le plus producteur de foie gras.

    Sputnik. Cette dynamique que le sondage a révélée, à quoi est-elle due, selon vous ?

    B.G. Elle est due à la prise de conscience générale de la sensibilité des animaux. Elle est due aussi au fait que les conditions dans lesquelles s’effectue la production de foie gras, sont de plus en plus montrées dans les médias, alors qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour cacher le gavage. Les gens se rendent compte à quel point c’est une production qui ne s’intéresse pas du tout à ce que peuvent ressentir les animaux, qui ne tient pas du tout compte qu’elle provoque une maladie. Il y a des faits qui n’étaient pas connus et qui commencent à être connus. Les gens peuvent au moins décider, en toute connaissance de cause, de consommer ou non du foie gras et puis de poser une limite à ce qu’on inflige aux animaux sous prétexte de manger un de leurs organes.

    (suite en dessous:)

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  27. Sputnik. Si on interdit le gavage en France, vous ne craignez pas que le foie gras produit dans d’autres pays européens, comme celui de Hongrie, par exemple, puisse envahir le marché français et du coup les Français en sortent perdants ?

    B.G. Si par bonheur la France décide d’interdire le gavage, je pense que dans ce cas-là on a toutes les chances d’interdire le gavage au niveau européen et de faire comme pour la peau des phoques, c’est-à-dire interdire l’importation d’un produit qui serait issu d’une maltraitance et d’une cruauté sur les animaux. Aujourd’hui le pays qui bloque au niveau européen l’interdiction du gavage, c’est la France…

    Aujourd’hui en France on trouve encore des cages individuelles alors qu’elles sont interdites au niveau européen depuis 2011 et les cages collectives qui ne respectent pas non plus les nouvelles normes.

    Sputnik. Le foie gras est quand même une des richesses gastronomiques françaises. Est-ce qu’il est possible de la garder, en modifiant peut-être le principe de la fabrication ?

    B.G. Modifier le principe de la fabrication ça voudrait dire arriver à reconstituer un foie gras qui ne soit pas issu de la souffrance des animaux, donc un foie gras 100 % végétal. C’est un défi face aux enjeux mondiaux de développer une gastronomie qui soit la moins préjudiciable possible aux animaux mais aussi à l’environnement… On sait très bien le rôle que joue l’élevage dans le dérèglement climatique aujourd’hui. C’est un vrai défi pour les chefs français. On est vraiment impatient qu’ils nous inventent des plats originaux à la française mais adaptés avec une nouvelle cuisine qui serait respectueuse de l’environnement, des animaux… »

    http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/no_program/281643713/

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    1. (...) On sait très bien le rôle que joue l’élevage dans le dérèglement climatique aujourd’hui. C’est un vrai défi pour les chefs français. On est vraiment impatient qu’ils nous inventent des plats originaux à la française mais adaptés avec une nouvelle cuisine qui serait respectueuse de l’environnement, des animaux… » (...) Hahahaha ! Un vrai trou de c...!

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