- ENTREE de SECOURS -



mardi 18 novembre 2014

Les robots pourraient décider de tuer les humains dans un délai de 5 ans

par Arnaud Lefebvre
18 nov. 2014
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Récemment, l'expert en informatique Steven Omohundro avait expliqué qu'un jour les robots seraient capables de se rebeller contre l'homme. En outre, Patrick Tucker, auteur du livre « The Naked Future : What Happens in a World That Anticipates Your Every Move? » avait pour sa part indiqué que plus le robot est logique, plus le risque qu'il ne mène avec l'homme un combat jusquà la mort est grand.
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Dans une publication sur le site de futurologie, Edge.org, Elon Musk, physicien sud-africain fondateur d'entreprises innovantes comme Tesla et l'entreprise aérospatiale Space X, a averti les lecteurs que les innovations en rapport avec l'intelligence artificielle pourraient déboucher sur la création de robots autonomes amenés à penser qu'il est judicieux de commencer à tuer les humains.
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« Il existe un risque que quelque chose d'extrêmement dangereux ait lieu dans un délai de cinq ans », a écrit Musk. Face aux commentaires sur Internet l'accusant de diffuser des prédictions farfelues, Musk s'est défendu et a expliqué qu'il n'était pas habitué à faire des déclarations hâtives en rapport avec un sujet qu'il ne maîtrisait pas et qu'il n'était pas le seul à être inquiet. Pour Musk, la façon dont progresse l'intelligence artificielle pourrait mener à un désastre pour l'humanité. A ce sujet, l'entrepreneur a cité les innovations réalisées par les chercheurs de la société Deepmind comme exemple de la manière dont l'intelligence artificielle ne cesse de croître de manière exponentielle.
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Cependant, quelques minutes plus tard, Elon Musk a effacé sa publication.
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L'entrepreneur milliardaire est un habitué des déclarations apocalyptiques au sujet de l'intelligence artificielle. En août dernier, il avait expliqué que pour l'humanité, l'IA était peut-être plus dangereuse que les armes nucléaires. « Espérons que nous ne soyons pas le chargeur biologique d'une super-intelligence numérique. Malheureusement, il semble que cela est de plus en plus probable », avait-il déclaré. Selon Musk, l'humanité risque de créer des technologies intelligentes qu'elle ne pourra finalement plus maîtriser.
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Par ailleurs, lors d'une conférence de Vanity Fair, Elon Musk a également mis en garde le public au sujet de l'avènement de robots tueurs qui pourraient décider de supprimer les hommes comme s'il sagissait de courriers indésirables ou spams. Musk a cité le cas de figure où les robots chargés de supprimer les spams se rendraient compte que le meilleur moyen d'y parvenir serait en fait d'éliminer lhomme.
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Lorsqu'on lui a demandé si l'humanité pourrait utiliser ses vaisseaux Space X pour échapper aux robots assassins qui régneraient sur la Terre, Musk a expliqué que cela ne servirait pas à grand-chose car les machines seraient également capables de poursuivre les hommes jusque dans l'espace.
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16 commentaires:

  1. HOULALA ! Donc, à l'avenir: NE TOURNEZ JAMAIS LE DOS A UNE MACHINE A CAFE !

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  2. Les deux plus grands producteurs de chocolat du monde craignent une pénurie mondiale

    par Mylène Vandecasteele
    17 nov. 2014

    Nous pourrions manquer de 2 millions de tonnes de chocolat en 2030 en raison du temps plus sec en Afrique, dun champignon qui affecte les cacaoyers, et de la forte hausse de la demande pour le chocolat, ont averti les porte-parole de deux des plus grands fabricants de chocolat du monde, Mars Inc. et Barry Callebaut, rapporte le Washington Post.

    La demande accrue pour le chocolat est le résultat de lexpansion de la classe moyenne dans les pays émergents. Ainsi, les Chinois mangent deux fois plus de chocolat qu'il y a 10 ans. De même, le monde est de plus en plus friand du chocolat noir, qui contient une plus grande proportion de cacao que les autres types de chocolat.

    La sécheresse en Afrique de lOuest, et notamment en Côte dIvoire et au Ghana, qui produisent 70% du cacao mondial, a eu pour effet daffaiblir les récoltes. La maladie de la gousse gelée, un champignon qui affecte les plants de cacao, est quant à elle responsable de la destruction de 30 à 40% de la production.

    Cela a eu pour conséquence de faire monter les cours du cacao de 60% au cours des deux dernières années. Cette pénurie de cacao a stimulé l'innovation, et de nouvelles espèces ont été crées. Lune dentre elles en particulier, produit 7 fois plus de fèves que les cacaoyers traditionnels. Malheureusement, le cacao quelle produit est bien moins savoureux, ou, comme le commente Mark Schatzker dans Bloomberg :

    Des efforts sont entrepris pour rendre le chocolat bon marché et abondant, ce processus le rendant par inadvertance aussi insipide que les tomates de supermarché daujourdhui, encore un nouvel aliment qui passera de savoureux à négligeable sur la voie de la plénitude, comme le poulet ou les fraises ».

    On ne sait pas encore si les consommateurs préféreront manger du chocolat moins délectable pour un prix contenu, ou du chocolat succulent bien plus cher…

    http://www.express.be/business/fr/economy/les-deux-plus-grands-producteurs-de-chocolat-du-monde-craignent-une-penurie-mondiale/209269.htm

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  3. Ce qui s'est réellement passé à Beijing : Poutine, Obama, Xi et les coulisses dune histoire que les médias ne vous raconteront pas. (Salon.com)

    17 novembre 2014
    Patrick L. Smith

    En guise d'événements sur la scène internationale, ces dernières semaines commencent à ressembler à un de ces événements uniques dans la vie lorsque tout le monde est censé sortir observer le ciel et constater un alignement du soleil, de la lune et des étoiles. Beaucoup de choses se déroulent en ce moment, et en les reliant entre elles, à l'instar des bergers grecs qui imaginaient des constellations, une image apparaît. Il est temps de dessiner cette image.

    La situation sur le terrain en Ukraine se détériore à nouveau. De même, les événements de l'année écoulée ont entraîne l'économie ukrainienne au bord du gouffre. Vous n'en avez pas entendu parler parce que cela ne colle pas avec la narrative officielle, mais le cœur de lUkraine ne bat pratiquement plus. Plus à l'est, nous entendons sur les marchés financiers que le déclin du rouble entraîne la Russie au bord d'un autre effondrement financier.

    Voyons voir. Les prix du pétrole sont maintenant en dessous de $80 le baril. Pour faire le plein de ma voiture, cela me coûte près de $20 de moins qu'il y a un an, et c'est tant mieux. Mais pourquoi le prix du brut a-t-il chuté en si peu de temps ? Cela na aucun sens si on examine les faits et – cela va sans dire - vous n'obtiendrez aucune aide de la part de nos médias.

    Continuons à creuser. Le secrétaire d'Etat Kerry s'est rendu à Oman le week-end dernier pour un autre cycle de négociations sur la question nucléaire iranienne. La Russie a récemment émergé comme un acteur clé potentiel pour un accord, qui sera le « ça-passe-ou-ça-casse » du mandat de Kerry. En fait, le voici qui d'une main accueille le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et de l'autre le frappe bien en dessous de la ceinture. Quelque part, tout ça doit avoir du sens.

    Continuons ! Obama est allé à Beijing la semaine dernière pour rencontrer Xi Jinping, qui arrive à faire passer Vladimir Poutine pour un George McGovern [homme politique US réputé « progressiste » - NdT] quand ça lui prend, ce qui nest pas rare. Toujours dans la capitale chinoise, notre président a ensuite assisté à une réunion avec d'autres dirigeants asiatiques pour pousser à un accord commercial, dont le but principal est d'isoler la Chine en plaçant le reste de la région dans le giron néolibéral. (Ou d'essayer. A mon avis, Washington n'arrivera jamais à imposer le Partenariat Trans-Pacifique, trop contraignant.)

    Un point important de l'ordre du jour de Xi - il était présent aussi au forum économique du Pacifique - était le récent lancement d'une institution de prêt réservée aux asiatiques et destinée à rivaliser avec la Banque Asiatique de Développement, la filiale de la Banque mondiale chargée de faire à l'Est le travail de l'Occident. Fermement opposé à tous ceux qui tentent d'avancer sans l'aide américaine et tout ce qui va avec, Washington a employé tous les moyens possibles pour couler ce navire. Quand Obama est descendu de l'avion à Beijing, la Asian Infrastructure Investment Bank avait 50 milliards de dollars en capital et 20 membres, et ce n'est qu'un début.

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  4. Entre-temps, Xi a eu une rencontre productive - encore une - avec le formidable Vlad. Mes sources présentes sur place me disent que tous les deux ont bien travaillé. Dans un avenir proche, la Russie enverra suffisamment de gaz naturel vers l'est pour répondre à une grande partie de la demande de la Chine et - lisez bien ce qui suit - à long terme pourrait éliminer les américains des autres marchés du Pacifique, qui sont la clé du succès de l'essor de la production actuelle en Occident.

    Ca fait beaucoup de points à relier. Tel que je le vois, il y a deux thèmes récurrents : une activité constructive et une activité destructrice. Les lecteurs qui pensent que je simplifie à outrance peuvent toujours me faire part de leurs commentaires. Je suis prêt à les écouter.

    Revenons au début du mois de Septembre. Le 5, l'Allemagne a négocié un cessez-le-feu entre le gouvernement ukrainien à Kiev et les rebelles dans la région orientale du Donbass. Washington a clairement fait savoir quil n'en voulait pas, préférant poursuivre les hostilités ouvertes. Puis des choses étranges se sont produites.

    Moins dune semaine après la signature du Protocole de Minsk, Kerry a fait un déplacement peu remarqué à Djeddah pour rencontrer le roi Abdallah dans sa résidence dété. Lorsqu'on a daigné parler de cette visite, il n'a été question que d'une tournée de Kerry pour obtenir le soutien arabe à la lutte contre l'État islamique.

    Arrêtez-vous un instant. Selon mes sources fiables, cette visite avait aussi dautres objectifs. L'autre partie de la visite concernait le désir inassouvi de Washington de ruiner l'économie russe. Pour ce faire, Kerry a dit aux Saoudiens 1) d'augmenter leur production et 2) de réduire le prix du brut. Gardez à l'esprit les chiffres suivants : les Saoudiens produisent un baril de pétrole pour moins de $30, considéré comme le seuil de rentabilité dans leur budget national ; les Russes ont besoin d'un prix à $105.

    Peu de temps après la visite de Kerry, les Saoudiens, évidemment, ont commencé à augmenter leur production - de plus de 100 000 barils par jour jusquà fin Septembre, et apparemment plus par la suite. La semaine dernière, selon Bloomberg News, ils ont baissé le prix du Arab Light de 45 cents le baril. Ce qui a eu des répercussions sur tout le marché, avec un prix du baril situé à $78 au moment de la rédaction de ces lignes.

    Réfléchissions. L'hiver arrive, il y a de graves problèmes de production en Irak, au Nigeria, au Venezuela et en Libye, les autres membres de l'OPEP crient au secours, et c'est le moment que choisissent les Saoudiens pour faire baisser les prix encore plus ? Faites le calcul, avec l'itinéraire non déclarée de Kerry à l'esprit, et pour vous aider je vous propose ceci dune source extrêmement bien placée sur les marchés des matières premières : « Il y a des mains très puissantes qui font pression en ce moment sur l'approvisionnement mondial », m'a-t-elle écrit dans un e-mail.

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  5. Entre-temps, il a été signalé que les Russes ont envoyé des soldats et de l'artillerie au-delà, ou peut-être juste en face, de la frontière ukrainienne. C'est ce que nous lisons, mais aucune explication ne nous est donnée quant au pourquoi - en supposant, pour les besoins du raisonnement, que ce soit vrai. Nous sommes invités à accepter l'idée quil ny ait pas de raison qui mérite d'être mentionnée.

    Cest une invitation que je refuse. La possibilité-vraisemblance-probabilité - impossible à dire, tellement nous sommes mal informés - est que ces déploiements signalés sont une réaction à des mouvements quon nous cache. Compte tenu de la désapprobation de Washington pour l'accord de Minsk et de ses manipulations sournoises sur les marchés du pétrole depuis sa signature, j'appelle ça une probabilité, sinon plus.

    Quant à l'économie ukrainienne, elle tourne au sordide alors que le Fonds Monétaire International n'y a même pas encore mis ses sales pattes. Un analyste du Royal Bank of Scotland à Hong Kong, Roland Hinterkoerner, vient de publier un tour d'horizon, dont voici quelques-uns des points forts (ou points faibles) :

    - Avec le rouble en chute libre, Kiev a récemment dû supprimer l'arrimage de sa monnaie, fixée à 13 hryvnia pour un dollar. Elle a chuté de 15% au cours de cinq séances de bourse suivantes. D'un taux de 8 pour 1 il y a un an, il faut désormais 16 hryvnia pour acheter un dollar.

    - Avec le système bancaire en péril, un tiers des dépôts avaient été retirés - cest-à-dire avant l'effondrement de la monnaie. « Il n'y a pas moyen de réparer ces dégâts en procédant à une sorte de recapitalisation, chose qui peut pourrait encore réussir dans la zone euro, » écrit l'analyste.

    - Les efforts pour enrayer la chute de la hryvnia ont dangereusement appauvri les réserves en devises. En Octobre, la banque centrale détenait $ 12,6 milliards dactifs – des cacahuètes dans ce contexte.

    - L'Ukraine doit à la Russie $1,6 milliards de factures de gaz dici la fin de l'année - et doit aussi faire face à des frais de $700 millions par mois pour de nouveaux approvisionnements.

    - L'association automobile ukrainienne, histoire d'en rajouter une couche, vient de signaler que les immatriculations de voitures neuves ont chuté de 65 % au mois dOctobre par rapport à lannée précédente, soit 5900 unités vendues - dans un pays de 46 millions d'habitants. Le plus grand fabricant, Saporisky Awtomobilebudiwny Sawod, a sorti 1007 véhicules. Il emploie 21 000 salariés.

    Ce genre de rapport me laisse pratiquement sans voix - et nos journalistes muets, bien sûr. Tout ce que nous avons lu au cours de lannée écoulée, les événements qui se déroulent au nom de la démocratie et une vie meilleure pour les Ukrainiens, se résume à ça. « L'économie ? », conclut Hinterkoerner. « quelle économie ? ».

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  6. Continuons. « En avant » comme dit le porte-parole guilleret du Département dEtat.

    Kerry vient de terminer sa tournée à Oman, où un cycle de négociations sur l'Iran sest tenu juste avant la date limite du 24 novembre pour arriver à un accord. Le rôle de la Russie dans ces pourparlers a soudainement devenu potentiellement important. Pour sortir de l'impasse sur le nombre de centrifugeuses de lIran, Moscou propose de récupérer la plupart des stocks d'uranium non transformé de l'Iran et de renvoyer le combustible enrichi lorsque l'Iran en a besoin pour alimenter le programme d'énergie nucléaire qu'il recherche. Cest la reprise d'une idée initiale qui avait été lancée il y a cinq ans, et cette fois Téhéran l'estime acceptable, du moins provisoirement.

    Plaçons cela dans un contexte plus large : avec la fin de 35 ans dhostilités inutiles à portée de main, est-ce bien le moment pour sen prendre autant que possible à la Russie avec des sanctions, des interventions sur les marché à son désavantage, et Dieu sait quoi sur le plan militaire en Ukraine ? On en arrive à penser de Washington ne peut tout simplement pas s'en empêcher, mais je vais y revenir.

    Beijing, donc. Personne ne vous le dira comme ça, mais Obama est arrivé avec un échec à son passif et d'autres à venir. Ce fut déjà une erreur de s'opposer à l'institution de prêts asiatique parrainée par Beijing, mais de surcroît cela commence déjà à coûter aux Etats-Unis. Peu-être avez-vous remarqué que le pacte commercial trans-pacifique nest plus à l'ordre du jour. L'accord climatique qu'Obama et Xi ont signé semble pour le moment n'être qu'un accord pour le bien d'un accord - quelque chose qu'Obama pourrait rapporter en triomphe. Les seuls « succès » que les médias US ont pu annoncer n'étaient que quelques mesures d'ouverture des marchés de prestations à des sociétés US spécifiques. Rien de visionnaire, il faut bien le dire. Un négociateur débutant en aurait obtenu autant.

    Et voici pourquoi, un point qui n'échappe pas aux Chinois : Il n'y a pas de vision côté américain, mais seulement de la résistance et de l'opposition. Xi a toujours exhorté une « nouvelle relation entre grandes puissances, » et si quelqu'un peut m'expliquer pourquoi ceci n'est pas une pensée parfaitement logique face aux réalités du 21e siècle, encore une fois, je suis prêt à l'écouter.

    La prétention de Washington d'avoir un destin à être une puissance inégalée dans le Pacifique remonte à la croisière impériale de Teddy Roosevelt dans la région après la défaite infligée par les Etats-Unis à l'Espagne et le massacre du mouvement démocratique philippin. Pas question de céder du terrain, et tant pis pour les réalités.

    De son côté, Xi est tout à fait au contact des réalités, et certaines ont tout à voir avec le resserrement des liens avec la Russie. Xi et Poutine se sont serrés la main plus tôt cette année sur un énorme accord historique de $400 milliards de gaz. Comment se sentait Obama lorsque les deux ont annoncé au cours de sa visite qu'ils venaient de signer un autre accord, cette fois de $325 milliards ?

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  7. Quelques détails : Le gaz sera acheminé depuis la Sibérie au moyen dun gazoduc qui n'est pas encore construit. PetroChina prendra 10% de parts dans une filiale de Rosneft, la compagnie de gaz russe. En 2020, la Chine sera approvisionnée pour un quart de sa demande par la Russie ; les Russes, quant à eux, vendront alors plus de gaz à la Chine qu'ils n'en vendent actuellement à l'Europe.

    Tendez l'oreille au son dun monde en rotation. Je me demande pourquoi vos médias ne vous le font pas entendre.

    Encore des choses à dire, semble-t-il. La Russie a passé également de nombreux autres accords énergétiques avec la Chine, y compris celui qui a doublé ses exportations de pétrole vers la République populaire. Ensuite, il y a le Fonds d'Investissement Route de la Soie (Silk Road Investment Fund), un engin de $40 milliards pour financer des projets de développement dans les sept pays de l'Asie centrale. Les relations avec le Vietnam et le Japon, très tendues jusquà récemment, semblent maintenant être en voie d'amélioration. Au temps pour le rôle de Washington en tant que protecteur de la région de l'empire qui s'éveille.

    « Ajoutez le tout », écrit Ken Courtis, un observateur attentif de la scène internationale depuis des décennies, « et vous avez le contour dun certain nombre d'initiatives importantes qui seront la clé du renforcement du rôle primordial de la Chine dans le développement par le biais d'investissements dans d'autres économies de marché émergentes ».

    Courtis a eu un échange curieux avec Poutine lors de certaines sessions du forum économique à Beijing. Il a demandé si la Russie fournirait des garanties de sécurité si la Corée du Nord acceptait de renoncer aux armes nucléaires.

    Poutine a répondu en partie : « Votre question est trop intelligente. Ce nest pas encore le moment de soulever cette question, et encore moins d'y répondre. Souvent, le problème dans le monde n'est pas que les petits pays, qui se sentent assiégés, ne sont pas disposés à changer. C'est plutôt que les grands pays se comportent tous comme des voyous dans une cour décole - et ne savent pas quand s'arrêter ».

    J'espère que Kerry et Obama étaient à l'écoute à ce moment. Tel que Courtis l'a compris, « Je pense que Poutine a fait comprendre à l'Occident qu'il n'aura plus d'aide de la Russie pour des sanctions contre la Corée du Nord, ou ailleurs. On pourrait également comprendre l'Iran, la Syrie, le Venezuela, etc., dans ce raisonnement ».

    Je suis d'accord. Nous pouvons alors commencer à relier les étoiles, voir une constellation, et évaluer le coût du modèle cohérent et destructeur de Washington ici, là et partout. A ce sujet, les accords sino-russes ne peuvent être prises autrement que comme des réponses à long terme de la relance par l'Occident des hostilités de la Guerre Froide envers la Russie et son refus de contenir l'émergence de la Chine. De façon plus étroite, Poutine veut un accord avec l'Iran pour montrer l'importance de la Russie sur la scène internationale, oui, mais même là il commence à en avoir marre.

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  8. La question évidente est qu'observons-nous alors que tous ces événements se déroulent et se fondent en une seule réalité. Ce moment particulier semble rendre cette réalité évidente. Nostalgique de la période de domination connue comme le siècle américain, les Etats-Unis ne peuvent se résoudre à sa disparition. Assez logiquement, sa tâche devient essentiellement destructrice dans un monde qui renaît - un effort, au final, qui cherche à détruire l'histoire elle-même.

    Les autres grandes puissances de la planète, avec toutes leurs imperfections et, en effet, disgrâces, comprennent que le temps est venu, que la parité entre l'Occident et le reste du monde arrive. Cest le cœur de la réalité, à ne pas être perdu de vue. Les problèmes internes de la Chine et de la Russie sont semblables à ceux de Etats-Unis ; ils doivent être résolus par les Chinois, les Russes et les Américains, un point que nous comprenons facilement lorsqu'il sagit d'ingérences dans nos affaires par autrui, mais pas l'inverse, lorsqu'il s'agit de nos ingérences dans les affaires d'autrui.

    Tant pis. Mais seulement pour ceux qui persistent à se placer du mauvais côté de l'histoire. Les gagnants et les perdants de ce siècle ne sont pas encore clairement identifiés - je dois préserver mon optimisme sur ce point -, mais à chaque événement qui se déroule, à chaque erreur commise, ceux dont le sort est scellé devient un peu plus évident.

    J'aime cette idée d'un chercheur chinois érudit devenu diplomate redevenu chercheur lors d'un dîner à Beijing, l'autre soir, et transmise par un ami. Il a parlé de l'Ukraine, mais sa remarque s'applique à tous les niveaux.

    « De notre point de vue, tout ce bruit nest qu'une agitation en surface, » a-t-il dit. Puis il a cité cette scène de « Macbeth » au château de Dunsinane, « La vie nest qu'une ombre qui passe, un pauvre acteur qui se pavane et sagite durant son heure sur la scène et quensuite on nentend plus. Cest une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien. »
    Les Chinois - toujours attentifs aux visions à long-terme. Qui sont les idiots dans cette histoire ?

    Je marrête là.
    Patrick L. Smith

    http://www.legrandsoir.info/ce-qui-s-est-reellement-passe-a-beijing-poutine-obama-xi-et-les-coulisses-d-une-histoire-que-les-medias-ne-vous-raconteront-pas.html

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  9. « L'aveu de la Banque centrale Suisse !!… »

    Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

    Comme prévu, le Japon est en récession et les statistiques officielles n'arrivent même plus à le cacher. Que n'avons-nous pas entendu sur la brillante stratégie monétaire niponne. Quai-je dit ? Que cela ne pouvait pas fonctionner et que la situation du Japon, pour des raisons allant au-delà des simples cycles économiques, était irrémédiablement compromise (comme pour la France mais pour d'autres raisons). J'y consacre donc un article dans l'édition du jour.

    Ce que je voulais partager avec vous ce matin, c'était plutôt les commentaires pour le moins hallucinants d'aveu du gouverneur de la Banque centrale Suisse à propos du référendum concernant le rapatriement des réserves dor suisse… en Suisse !

    Un « oui » à l'initiative sur l'or serait « fatal » pour la BNS

    Voici ce qua déclaré le patron de la Banque centrale suisse (BNS) :

    « L'initiative sur l'or de la BNS combine un seuil minimum de métal jaune avec une interdiction de le revendre et serait fatale au bon fonctionnement de l'institution, selon son président. Cela l'imiterait les activités à long terme de la BNS. »

    Encore plus grave pour Thomas Jordan, « l'initiative, soumise au peuple le 30 novembre, impose un quota fixe dun certain actif – dans le cas présent lor – à la banque centrale, une contrainte « peu judicieuse » mais acceptable. « Nous devrions simplement garder plus dor au lieu de dollars et de yens », explique Thomas Jordan. Mais linstitution ne pourrait pas le revendre si elle devait réduire le volume de son bilan ».

    « L'initiative pourrait même attiser l'appétit des spéculateurs. « Ils ne peuvent guère rêver mieux que d'avoir la certitude quil y a quelqu'un qui va devoir acheter quelque 70 milliards de francs dor et quil ne puisse ensuite les remettre sur le marché. »

    Enfin, pour Thomas Jordan, « ce nest pas la quantité d'or gardée par la Banque nationale qui détermine la stabilité des prix et celle du franc suisse, mais notre politique monétaire ».

    « Lors de l'assemblée générale de la BNS en avril 2013, Thomas Jordan avait déjà jugé linitiative « contre-productive ». Il avait alors défendu le stockage décentralisé, qui permet, selon lui, de pouvoir assurer la continuité de l'exploitation même dans des circonstances difficiles… »

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  10. Une forme d'aveu !

    Aucun des arguments évoqués par le gouverneur de la BNS ne tient la route « économiquement » parlant. Avoir plus de réserves d'or n'empêche nullement de défendre une parité euro/franc suisse en créant autant de papier que nécessaire. Avoir une quantité minimum d'or à détenir n'est en aucun cas un problème. Cela le serait en revanche sil était demandé à la BNS de détenir un pourcentage fixe dor par rapport à son bilan. Dans ce cas, chaque création monétaire devrait s'accompagner d'achat d'or correspondant… ce qui pourrait vite poser quelques problèmes d'approvisionnement !!

    Concernant les spéculateurs qui profiteraient des achats suisses, je crois qu'il faut vraiment rassurer le gouverneur de la BNS. En effet, plus Poutine et les Chinois achètent d'or… plus les cours baissent !! En clair : plus on achète, plus les prix diminuent. Tout est donc parfaitement normal dans un monde économique logique !! (C'est ironique bien évidemment.)

    Pour conclure, le gouverneur de la BNS trouve très pertinent de garder son or ailleurs, c'est-à-dire de le faire garder par d'autres tout en ne sachant rien de ce que devient son métal jaune… Vous conviendrez que, comme argument massue, il y a tout de même mieux.

    Le précédent de l'Allemagne

    L'Allemagne aussi a renoncé à rapatrier son or et la raison est fort simple. Les Américains ont décroché leur téléphone et expliqué à Angela que son or n'était plus là et qu'il fallait qu'elle se taise. Message reçu par l'Allemagne qui, finalement, considère que son or est également bien à l'abri à Fort Noks… C'est une façon de voir.

    Nous restons donc dans un marché de lor et du métal jaune particulièrement contrôlé et manipulé par les anglo-saxons, et il est évident quil y a un véritable problème autour de l'existence réelle de lor officiellement comptabilisé.

    Dès lors, il y a deux possibilités. Soit les Américains ont bien tout cet or mais ils veulent se le garder et le conserver pour pouvoir agir puis peser lors de la prochaine refonte inéluctable du système monétaire international.

    Soit les Américains sont simplement « tout nus » et la totalité de cet or a été raflé, acheté, livré et vendu à certains pays émergents comme la Russie et bien sûr la Chine.

    Le problème de la démocratie suisse

    Le petit souci dans le cas suisse, cest que c'est le peuple qui décide et pas le chef dÉtat concerné. Les Suisses vont devoir voter et sils votent mal, ils pourraient bien mettre un sacré bazar sur le marché de l'or ainsi que, par extension, sur les marchés financiers de la planète. Cest dans ce contexte que les citoyens suisses sont actuellement la cible dune immense campagne de propagande visant à les dissuader de voter positivement pour un rapatriement de l'or de leur pays.

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  11. Nul doute que d'ici au 30 novembre la pression va saccentuer et les coups pendables augmenter mais le dernier mot, pour une fois, reviendra bien au peuple suisse et jespère qu'il exigera dêtre en pleine possession de son or, ce qui est du simple bon sens.

    En attendant, ce quil faut retenir de tout cela cest bien qu'il y a un immense problème autour de la disponibilité des réserves d'or et que l'or reste un actif que les autorités monétaires du monde entier surveillent comme le lait sur le feu (ce qui prouve bien sa capacité à conserver la valeur et son aspect stratégique). Il faut retenir également que lorsque les peuples veulent exprimer un avis contraire à celui de l'élite, on nous promet toujours les affres du chaos, les dangers que nous devrons affronter et le fait que voter contre le système cest aussi grave que de voir la terre cesser de tourner… Nous vivons uniquement dans une illusion de démocratie et cela nest pas rassurant pour lavenir.

    À demain… si vous le voulez bien !!
    Charles SANNAT


    http://www.lecontrarien.com/laveu-de-la-banque-centrale-suisse-sur-les-realites-des-quantites-dor-disponibles-18-11-2014-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=38d8f3f829-daily_newsletter_2014_11_18&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-38d8f3f829-45320805

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    1. Bien sûr il n'ont pas tous la finesse, que dis-je, le nez du Vénézuéla pour retirer les derniers lingots placés à l'étranger !
      Par contre "plus les achats augmentent plus les prix baissent", HUM-HUM ! Hahaha ! Allez raconter çà à d'autres. Bref, avec cette entourloupe qui n'en finit pas depuis des millénaire "J'ai du bon tabac dans ma tabatière, j'ai du bon tabac tu n'en auras pas !" et que si mon oncle en avait ce serait ma tante, c'est comme la religion où il suffirait d'y croire pour qu'il y soit ! Hahaha ! Faudrait vraiment être un pître pour croire que les américains en ont alors qu'ils n'ont même pas pu servir l'Allemagne ! HAHAHAHAHA ! Et... idem pour les petits suisses à qui l'ont a fait le coup de la cuillère et qu'il vaudrait donc mieux qu'ils n'en parlent plus et y mettent leur mouchoir dessus !

      Rappelez-vous bien que tout ces marchés truqués de l'or, du pétrole entr'autres ne sont que des poudres de perlinpinpin jetées aux heureux actionnaires qui sont bénéficiaires s'ils sont initiés et les heureux enculés s'ils ont cliqué un cent-millionième de seconde en retard quand on sait comment on se marre avec peu de choses à la NSA ! Hahaha !

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  12. TISA : de quoi s'agit-il ?

    Stop Tafta
    mar., 18 nov. 2014 10:40 CET

    Un groupe de 21 États négocie à huis clos un nouvel « accord commercial »(TiSA: Trade in Services Agreement ou ACS: Accord sur le commerce des services). Il comprend notamment les États-Unis, le Canada, l'Australie, le Japon,l'Union européenne ainsi que la Suisse. Ce groupe porte le nom de « Really Good Friends of Services » (ou: les vrais bons amis des services). L'intention des négociateurs est avant tout de défendre les intérêts des grands groupes d'entreprises. Selon cet accord, toutes les prestations de service, notamment celles du domaine des services publics, devraient être soumises aux obligations d'accès aux marchés mondiaux.

    Pourquoi des négociations secrètes et séparées ?

    Les négociations ont été menées à huis clos et en dehors des structures de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Même le secrétaire général de l'OMC a été exclu des négociations sur l'accord TiSA. Au cours de ces dernières années, les pays du Sud membres de l'OMC ont fait preuve d'une plus grande assurance et ont formulé des revendications envers les pays industrialisés : si on attend d'eux qu'ils ouvrent leurs marchés aux prestations de service des pays industrialisés, ils exigent en contrepartie l'accès aux marchés des pays industrialisés pour leurs produits agricoles. Les pays du Sud posent aussi des exigences concernant la protection des brevets ou en rejetant le brevetage de gènes issus de plantes tropicales par des multinationales pharmaceutiques. Par le biais de négociations séparées, menées en dehors de l'OMC, on a tenté d'écarter les pays du Sud.
    L'accord TiSA devrait être élaboré conformément aux desiderata des riches pays industrialisés, et forcer de fait tous les autres pays à appliquer ces règles.

    Commercialiser le monde ?

    Catastrophe 1 : Listes « négatives » ou listes des services à exclure. Selon l'accord TiSA, chaque État partie à l'accord doit dresser la liste de ses services qu'il souhaite soustraire aux obligations d'accès aux marchés.
    Cela signifie que pour tous les services ne figurant pas sur la liste des exceptions, l'ouverture du marché est obligatoire. Une source d'énergie aujourd'hui encore inconnue serait donc inévitablement soumise à l'obligation d'accès aux marchés, et il ne serait plus possible de prévoir pour cette dernière un monopole étatique par analogie à l'électricité. D'autres types de prestations de services qui n'existent pas encore et qui, pour cette raison, ne figurent pas sur les listes des exceptions, seraient également soumis aux obligations d'accès aux marchés.

    Catastrophe 2 : Clause « ratchet » ou clause de « cliquet ». L'accord TiSA prévoit qu'une fois une ouverture de marché effectuée, elle est irréversible. Même si cette ouverture devait se solder par un échec complet, la possibilité d'annuler une déréglementation introduite serait exclue définitivement.

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  13. Catastrophe 3 : Clause « standstill » ou clause du statu quo. Selon l'accord TiSA, le niveau de régulation existant au moment de la signature de l'accord ne pourrait plus être relevé par la suite. Si, par exemple, un canton ne dispose pas de loi limitant les heures d'ouverture des magasins à la signature de TiSA, on ne pourrait plus restreindre au niveau légal les heures d'ouverture des magasins dans le futur.
    Ce principe s'applique également à d'autres restrictions, par exemple à celles limitant la vente d'alcool ou de tabac. Dans les magasins de la chaîne américaine Walmart, on peut aujourd'hui déjà acheter des armes. Cette compagnie s'imagine certainement qu'elle pourrait appliquer le même principe dans des magasins en Suisse, dans le cas d'une implantation de ses activités dans notre pays.

    Catastrophe 4 : Clause « future-proofing » ou clause de pérennité. Selon l'accord TiSA, toute nouvelle prestation de service qui n'est pas encore inventée aujourd'hui serait automatiquement soumise aux obligations d'accès aux marchés. Mais, les personnes vivant au 18ème siècle, pouvaient-elles prévoir que nous aurions besoin à l'avenir d'un réseau électrique étatique et que nous ferions fonctionner des services publics? Pouvons-nous déjà connaître les prestations des services publics dont nous aurons besoin dans 10 ans, 20 ans, 100 ans? Et savons-nous déjà comment nous voudrons organiser ces services: sous forme de monopoles privés ou de services placés sous la responsabilité des pouvoirs publics?

    Si TISA existait déjà...

    TISA en 1850 : en 1850, les réseaux d'électricité n'existaient pas encore. Si l'accord TiSA avait été signé à cette époque, il n'aurait pas été possible de construire des réseaux publics, et l'électricité aurait obligatoirement été gérée par des entreprises privées. Les lignes de chemin de fer n'existaient pas non plus en 1850. Si l'accord TiSA avait été signé cette année, les services publics actuels n'existeraient pas.

    TISA en 1950 : durant les années de boom économique qui ont suivi la Deuxième guerre mondiale, il n'y avait pratiquement pas de chômage en Suisse. Dès lors, il n'est pas étonnant que notre pays ne dispose pas encore d'une assurance-chômage obligatoire dans les années 1950. Si l'accord TiSA avait été signé à cette époque, il n'aurait jamais été possible d'introduire l'assurance-chômage que nous connaissons actuellement.

    TISA en 2003 : en 2004, la population du Paraguay impose par la voie d'un référendum la reprise en gestion publique du système d'approvisionnement en eau jadis privatisé, ainsi que l'ancrage dans la Constitution de l'accès à l'eau en tant que droit humain. Si TiSA avait été signé en 2003 par le Paraguay, le référendum sur l'eau n'aurait plus été possible. Des multinationales telles que Veolia Environnement ou Nestlé auraient pu imposer avec succès la privatisation du système d'approvisionnement en eau dans ce pays.

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  14. TISA en 2014 : des coups d'État militaires sont encore possibles de nos jours et, moyennant le paiement d'un pot-de-vin de quelques millions, on trouve aussi de nombreux chefs d'État corrompus prêts à signer en faveur d'une ouverture de marché. Si TiSA était en vigueur, de telles signatures ne pourraient plus être annulées, même par un nouveau gouvernement démocratique et non corrompu, élu ultérieurement. Aussi désespérées que puissent être les situations de plusieurs villes de Grèce ou de Hongrie, où l'approvisionnement en eau a été privatisé sous la pression des programmes d'économies, il ne serait plus possible de faire marche arrière et supprimer ces déréglementations si TISA était déjà appliqué.

    Si TISA était déjà en vigueur maintenant... en Suisse

    2021 - aucune souveraineté sur la protection des données. La Centrale de compensation AVS à Genève veut sauvegarder ses données dans une base « Cloud » externe, en fixant cependant comme condition que le serveur de données soit localisé en Suisse. Le groupe Google dépose plainte contre la Suisse: « La directive selon laquelle le serveur de données doit être localisé en Suisse représente une limitation injustifiée de l'accès au marché. »

    2022 - plus de loi sur les heures d'ouverture des magasins. Dans un canton, les citoyens acceptent une initiative populaire cantonale demandant la réintroduction d'une loi sur les heures d'ouverture des magasins, bien qu'une loi similaire ait été abolie quelques années auparavant.
    Le groupe Walmart dépose plainte contre la Suisse: « L'introduction d'une loi cantonale sur les heures d'ouverture des magasins constitue une élévation illégale du niveau de régulation ».

    Il s'agit, certes, des situations inventées, mais néanmoins réalistes dans le cas où la Suisse signait l'accord TiSA qui fait actuellement l'objet de négociations à Genève.

    En France ou ailleurs, en serait-il autrement ?

    http://fr.sott.net/article/23883-TISA-de-quois-agit-il

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    1. Pourquoi peut-il exister des négociations secrètes alors qu'ils s'agit de discussions entre républiques qui se disent des sociétés où 'tout le monde participerait' ? Tout simplement parce qu'il s'agit de dictatures qui en n'ont rien à foutre de l'opinion du peuple ! Et, de plus, quand ils disent (du haut de leur trou de cul) que l'accord est irresversible... !!! HAHAHAHA ! Imaginez un dictateur qui il y a quelques millénaires aurait dit çà ! HAHAHAHA ! Et ce que le peuple en aurait fait ! Hahaha !

      Il s'agit donc là d'un mariage entre dictateurs où le peuple n'est même pas invité à la noce et dont il n'en a rien à foutre puisqu'il n'est PAS concerné.

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