- ENTREE de SECOURS -



dimanche 14 septembre 2014

Désormais, la Russie limite aussi ses livraisons de gaz à l'Autriche

par Audrey Duperron
14 sept. 2014
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Après la Pologne, c’est l'Autriche et la Slovaquie qui ont rapporté avoir constaté des baisses de volumes des livraisons de gaz en provenance de la Russie. La semaine dernière, le monopole gazier polonais PGNiG avait indiqué que la compagnie russe Gazprom avait réduit de 20% les flux de gaz qu’elle lui a livrés le lundi, puis de 24% le mardi. En Autriche, l‘opérateur de l’énergie E-Control affirme que la fourniture de gaz a été réduite de 15% le 11 septembre ; en Slovaquie, les livraisons de gaz auraient aussi été réduites de 10%. Cependant, le fournisseur de gaz russe, Gazprom, n’a pas confirmé ces réductions, et on ne sait donc pas si elles sont motivées par des raisons techniques ou politiques.
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Selon Bernhard Painz d’E-Control, il se pourrait que la Russie soit en train de remplir ses propres réserves de gaz, ce qui signifie qu'il y a moins de gaz disponible pour l'exportation. En outre, le fournisseur d'énergie autrichienne OMV a indiqué que ses partenaires russes leur avait fait part de leur intention de réduire le débit de gaz fourni.
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Selon certains hommes politiques autrichiens et polonais, cependant, les motivations de Gazprom seraient politiques. Selon eux, le président russe Poutine a utilisé les livraisons de gaz vers les pays d'Europe centrale et orientale comme un moyen de pression. En particulier, les exportations de gaz russe à l'Ukraine ont été suspendues depuis le mois de juin en en raison du conflit régional avec les séparatistes pro-russes dans l'est du pays et d'une série de factures impayées.
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Pour compenser le gaz qu’elle ne reçoit plus de la Russie, l’Ukraine a cherché à se fournir auprès de l’UE, et notamment au moyen de flux inversés, autrement dit, en se faisant livrer du gaz russe réexporté par la Pologne, la Hongrie ou la Slovaquie. La compagnie de gaz russe Gazprom s’est déjà plainte de ces réexportations, qu’elle qualifie de « mécanisme semi-frauduleux », et la Russie avait déjà menacé de réduire les volumes de gaz fournis aux pays européens et de limiter les livraisons à leur consommation domestique pour les empêcher de réexporter le reliquat vers l’Ukraine.
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Les Polonais ont d’ailleurs suspendu ces flux inversés vers l’Ukraine dès qu’ils ont constaté qu’ils recevaient moins de gaz que d’habitude.
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La Commission Européenne a invité les ministres de l’énergie russe et ukrainien à Berlin pour qu’ils puissent dialoguer ensemble et régler ce différend la semaine prochaine à Berlin. Mais la Russie n'a pas encore accepté de participer à ces négociations.
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Les analystes de Bank of America, Merrill Lynch et PricewaterhouseCoopers estiment que la Russie tente d'utiliser le gaz comme un atout dans les négociations avec l’Ukraine et l’UE. En outre, la Russie chercherait aussi à rappeler aux petits pays d'Europe orientale qui se trouvaient dans sa sphère d’influence au cours du siècle passé qu’elle peut encore poser une grave menace pour leur économie.
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Krzysztof Bobinski, un analyste politique basé à Varsovie a expliqué à l’AFP que les Russes utilisent ces baisses de livraisons à titre d’avertissement vis-à-vis de l’UE :
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Grosso modo, ils disent : "Il fait toujours bon, l’hiver n’est pas encore sur nous, mais n’oubliez pas que nous avons cette arme."
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46 commentaires:

  1. Rejet de l'initiative citoyenne sur le GMT/TAFTA par la Commission européenne

    Rmj
    Stop-Tafta
    ven., 12 sept. 2014 06:01 CEST

    Lors du débat sur le traité constitutionnel européen, l'introduction de l'initiative citoyenne européenne (ICE) fut présentée comme « une grande avancée de la démocratie ». Cette disposition qui s'est retrouvée dans le traité de Lisbonne n'est rien d'autre que le droit d'adresser une pétition à la Commission européenne. Celle-ci peut refuser d'enregistrer l'ICE avant même que les signatures soient recueillies. Elle peut aussi classer sans suite le million de signatures exigé collecté dans au moins sept pays de l'UE.

    Un collectif d'associations s'est créé « l'Alliance stop Tafta » et a introduit la procédure d'enregistrement. Celle-ci vient d'être rejetée par la Commission européenne.

    Au-delà des arguties juridiques avancées pour justifier ce rejet, il y a bien un refus politique du débat sur un projet de première importance pour la vie des gens et les choix de société qui ont été opérés au cours des décennies dans chacun des pays de l'UE.

    La Commission montre, une fois de plus, qu'elle n'est pas au service des peuples, mais bien au service des firmes privées qu'elle a, de son propre aveu, consultés 119 fois entre janvier 2012 et avril 2013 pour préparer le mandat de négociation accepté par les gouvernements, dont le nôtre. La Commission écoute le monde des affaires et de la finance; elle refuse d'entendre les peuples.

    http://fr.sott.net/article/23113-Rejet-de-l-initiative-citoyenne-sur-le-GMT-TAFTA-par-la-Commission-europeenne

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  2. La sainte croisade de l'Amérique

    Manlio Dinucci
    Il manifesto
    ven., 12 sept. 2014 08:50 CEST
    Traduction : Marie-Ange Patrizio


    « Que Dieu bénisse nos soldats, que Dieu bénisse les États-Unis d'Amérique » : par ces mots (que nous invitons le pape François à commenter) se conclut la solennelle « Déclaration sur l'Isis », par laquelle le président Barak Obama, en habit de « Commandant en chef »[1], s'est adressé mercredi 10 septembre non seulement à ses concitoyens mais au monde entier. L'Amérique, explique le Président, est « bénie » parce qu'elle assume les devoirs les plus lourds, à commencer par la « responsabilité d'exercer le leadership ». Dans « un monde incertain » comme notre monde actuel, « le leadership américain est l'unique constante ». C'est en effet l'Amérique qui a « la capacité et la volonté de mobiliser le monde contre les terroristes », c'est l'Amérique qui a « battu le rappel du monde contre l'agression russe », c'est l'Amérique qui peut « contenir et anéantir l'épidémie d'Ebola ». Par ces accents, qui rappellent ceux d'un prédicateur médiéval à l'époque de la Peste Noire (« l'agression russe » mise sur le même plan que l'épidémie d'Ebola), le Président lance la nouvelle croisade contre l' « État islamique de l'Irak et de la Syrie », en prévenant qu' « il faudra du temps pour éradiquer un cancer comme celui de l'Isis ». Malgré tout ce qu'a fait jusqu'ici l'Amérique pour combattre le terrorisme, souligne-t-il, « nous avons encore face à nous une menace terroriste ». Ceci parce que « nous ne pouvons pas effacer du monde toute trace du mal ».

    Avec cet avertissement, qui rappelle les croisades du républicain Reagan contre l' « empire du mal » (l'URSS) et du républicain Bush contre l' « ennemi obscur qui se cache dans les recoins sombres de la Terre » (al Qaeda), le démocrate Obama énonce « la stratégie des États-Unis pour vaincre l'Isis », articulée en quatre points. 1) « une campagne systématique d'attaques aériennes contre l'Isis », en Syrie comme en Irak. 2) « Appui accru aux forces qui combattent l'Isis sur le terrain » : avec la différence par rapport à l'Irak et à l'Afghanistan que les États-Unis n'enverront pas officiellement des forces de terre, mais des conseillers et des instructeurs (475 autres arriveront en Irak), en finançant et en armant, avec une loi ad hoc du Congrès, des forces irakiennes et kurdes et, en Syrie, celles qui combattent contre « le régime d'Assad qui terrorise son peuple », et contre « les extrémistes comme l'Isis ». 3) « Tirer nos capacités considérables de contre-terrorisme pour prévenir les attaques de l'Isis » : ceci adviendra en travaillant en contact étroit avec les partenaires (y compris Israël qui s'est déjà déclaré disponible à partager les informations de ses propres services de renseignements). 4) « Fournir une assistance humanitaire aux civils innocents chassés de chez eux par l'Isis». Les États-Unis ont déjà constitué « une ample coalition de partenaires », qui fournissent des « milliards de dollars d'aide humanitaire, armes et soutien aux forces de sécurité irakiennes et à l'opposition syrienne ». Dans les prochains jours le secrétaire d'État John Kerry se rendra en visite au Moyen-Orient et en Europe pour « recruter d'autres partenaires dans la bataille ».

    (suite en dessous:)

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  3. Ce que lance l'administration Obama n'est pas une stratégie que le président est obligé d'autoriser après avoir sous-évalué la menace de l'Isis (selon une vulgate répandue), mais une stratégie construite pendant des années. Comme il a déjà été amplement documenté, les premiers noyaux du futur Isis se forment quand, pour renverser Kadhafi en Libye en 2011, l'Otan sous commandement Usa finance et arme des groupes islamiques qualifiés de terroristes peu de temps auparavant. Après avoir contribué à renverser Kadhafi, ils passent en Syrie pour renverser Assad. C'est là, en 2013, que naît l'Isis qui reçoit des armes, des financements et des voies de transit d'Arabie saoudite, Qatar, Koweït, Turquie et Jordanie, dans le cadre d'un plan coordonné par la Cia. En mai 2013, un mois après avoir fondé l'Isis, Ibrahim al-Badri - le « calife » aujourd'hui connu sous le nom de bataille de Abu Bakr al-Baghdadi- rencontre en Syrie le sénateur étasunien John McCain, chargé par Obama de mener des opérations secrètes pour le compte du gouvernement (voir photo dans la rubrique du 10 septembre[2]). L'EI lance ensuite l'offensive en Irak, au moment où le gouvernement al-Maliki est en train de prendre ses distances de Washington, et de se rapprocher de la Chine et de la Russie.

    L'objectif réel de la stratégie lancée par Obama est la démolition de la Syrie et la réoccupation de l'Irak. En outre, en engageant les alliés européens (dont l'Italie) sur le nouveau front moyen-oriental et en même temps sur celui oriental contre la Russie, les États-Unis renforcent leur influence sur l'Union européenne, qu'ils ne veulent unie que si elle reste sous leadership étasunien.
    Quelques éléments de vocabulaire (NdT) :

    On aura remarqué depuis quelques semaines, les variations de nom, d'un pays à l'autre voire d'un média à un autre dans le même pays, pour désigner les terroristes que nous allons (maintenant) combattre : EIIL pour certains, ISIS ou EI (Émirat islamique), pour d'autres.

    ISIS : État Islamique de l'Irak et de la Syrie,

    en arabe, al-Dawla al-Islamiyya fi al-Iraq wa al-Sham, acronyme Daech en arabe ; Islamic State of Iraq and Syria, en anglais.

    Parfois traduit par État islamique de l'Irak et de la Grande Syrie ; officiellement seulement État Islamique (EI), souvent abrégé par l'acronyme État Islamique de l'Irak et du Levant (EIIL).

    ISIS, au début traduit dans la version « du Levant », aujourd'hui « de la Syrie « , est la version choisie par Obama pour pouvoir bombarder en Syrie non seulement l'ISIS mais surtout les forces gouvernementales.
    Notes :

    [1] Extraits du discours télévisé : http://www.voltairenet.org/article185309.html

    [2] Photo sur : http://www.voltairenet.org/article185073.html

    http://fr.sott.net/article/23116-La-sainte-croisade-de-l-Amerique

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    1. Notons que si elle a assassiné tant d'enfants, de femmes et d'hommes, qu'elle peut aussi arrêter des terroristes qu'elle a formé et armé et avoir le vaccin/remède contre l'épidémie qu'elle a fabriqué. Maintenant, si elle déclare partir en guerre contre l'islam... avec toute ces personnes qui font le ramadam, ceux qui parlent anglais auront désormais du mal à traverser un pays !

      L'Ecosse, va t-elle rendre le russe obligatoire à l'école ?

      Rappelons que les Etats-Unis seraient (ou sont ?) en voie de passer maître de la météo, et que le scalaire n'est pas fait pour les chiens.

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  4. Membres de l'OTAN commencent à fournir des armes à Kiev - Le ministre ukrainien de la Défense


    le 14 Septembre, 2014 14:10


    Etats membres de l'OTAN ont commencé à fournir des armes à l'Ukraine, ministre de la Défense du pays a déclaré à la télévision. Ses commentaires sont venus quelques jours après une déclaration similaire par un assistant du président ukrainien a déclenché un scandale diplomatique et une éruption de refus.

    Dans une interview avec Channel 5, le ministre ukrainien de la Défense Valery Geletey dit qu'il avait tenu des consultations verbales avec ministres de la défense des «grands pays du monde, ceux qui peuvent nous aider, et ils nous ont entendu. Nous avons la fourniture d'armes en cours ".

    "Ce processus a commencé, et je pense que c'est exactement la façon dont nous devons aller», a dit le ministre.

    Le président ukrainien Petro Porochenko, qui a participé au sommet de l'OTAN 4 au 5 septembre au Pays de Galles, a annoncé qu'il avait négocié des livraisons directes d'armes modernes avec un certain nombre d'Etats membres de l'OTAN.

    Porochenko a affirmé que certains des États membres de l'OTAN dit lors des consultations bilatérales qu'ils sont prêts à fournir l'Ukraine avec les bras létales et non létales, dont les «armes de haute précision», ainsi que de l'équipement médical.

    L'OTAN a dit à plusieurs reprises que l'alliance ne va pas fournir d'armes ou de matériel militaire à l'Ukraine. Dans le même temps, le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a déclaré que l'alliance ne serait pas interférer si les Etats membres ont pris des décisions de leur propre approvisionnement en matière d'armes à l'Ukraine.

    Lorsque l'assistant du Porochenko Yury Lutsenko a écrit sur sa page Facebook que les Etats-Unis, avec la France, l'Italie, la Pologne et la Norvège, serions fournir des armes modernes à l'Ukraine, les nouvelles incité tous les pays mentionnés dans le poste de Lutsenko-à-dire qu'ils n'avaient aucune information sur les fournitures.

    Dimanche dernier, le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a été le premier à refuser la livraison des armes, disant qu'il n'était pas au courant d'un accord secret de fournir l'Ukraine avec des armes létales.

    Peu de temps après, la Norvège, l'Italie, et la Pologne a également nié le rapport.

    http://rt.com/news/187688-nato-weapons-supply-ukraine/

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  5. Les entreprises françaises menacées par les sanctions antirusses (journal)

    Par La Voix de la Russie

    Les hommes d'affaires français appellent à régler la crise ukrainienne par des moyens politiques sans porter atteinte aux intérêts des entreprises, écrit dimanche Le Nouvel Observateur.
    "A Moscou, les entreprises françaises craignent l'alourdissement des sanctions. Il faut des solutions politiques à la crise, sans prendre les entreprises en otage", estime le président de la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe (CCIFR) Emmanuel Quidet cité par le journal.
    L'hebdomadaire rappelle que la Russie représente le deuxième marché d'Yves Rocher et d'Auchan (81 hypermarchés, 130 supermarchés, plus de 37.000 salariés), tandis que Danone y réalise 11% de son chiffre d’affaires, ce qui fait de la Russie son premier pays au monde. Pour sa part, Leroy Merlin a ouvert à Moscou deux grosses plateformes de logistique en moins d'un an.
    "Pour les entreprises, la crise ukrainienne s’ajoute à la crise économique. C’est la double peine" indique M.Quidet. Or, aucune entreprise française implantée en Russie "n'envisage de plier bagages" pour le moment, promet-il.
    Les nouvelles mesures restrictives adoptées par l'UE à l'encontre de Moscou sont appelées à élargir les sanctions sectorielles décrétées précédemment. Ces mesures notamment portent sur le secteur pétrolier russe et les produits à double usage. Elles limitent également pour certaines banques russes l'accès au marché européen des capitaux.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_09_14/Les-entreprises-francaises-menacees-par-les-sanctions-antirusses-journal-0115/

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  6. La tyrannie réglementaire

    24/07/2014

    La population française commence à se rendre compte d'un phénomène gravissime qui est sans doute lié à la professionnalisation des fonctions politiques. Nos hommes et femmes politiques passent leur temps à élaborer une multitude de règles enserrant les individus dans un carcan. Leur fonction est en effet principalement d'élaborer le droit et depuis quelques décennies, par démagogie, ils ont versé dans l'outrance. Si cette folie réglementaire décourage l'initiative, elle a aussi un coût exorbitant. L'hebdomadaire économique Challenges (*) a consacré un article au livre de Philippe Eliakim Absurdité à la française (**). Le journaliste a recensé plus de 400.000 normes, lois et règlements dont bon nombre pèsent sur la compétitivité. Petit florilège.

    1. Selon l'article D. 4153-30 du code du travail, les jeunes de 16 à 18 ans ne peuvent plus monter sur un escabeau pour récolter des fruits. 2.500 emplois de saisonniers sont en jeu dans la Drôme et en Ardèche.

    2. La loi littoral impose la continuité des constructions (maximum 30 mètres de distance) dans les communes classées comme appartenant au littoral. Les éoliennes de Plouvien (Finistère), distantes de 500 mètres les unes des autres, devront être démolies pour un coût de 14 millions d'euros (Arrêt du Conseil d'Etat du 14 novembre 2012). Plouvien, à 10 km de la côte, est en effet classée comme commune littorale.

    3. Du fait du Plan de mise en accessibilité de la voirie (Pave), les communes de France doivent élargir leurs trottoirs à 1,40 m pour que deux fauteuils roulants puissent s'y croiser. Coût pour la seule ville de Vincennes : 20 millions d'euros, soit 80% du coût total du Pave.

    4. L'amendement de 2003 sur la Sécurité des ascenseurs existants (SAE) impose la rénovation des ascenseurs aux copropriétés, pour un coût total de 8 milliards d'euros. Depuis la loi, les accidents graves en ascenseurs sont passés de 7 à 1,3 par an en moyenne. Mais avant la loi, les ascenseurs « tuaient » 17 fois moins que la foudre et 675 fois moins que les aliments avalés de travers.

    5. L'hebdomadaire Le Point rapporte que, lors d'un séjour en Guyane, le sénateur UMP Éric Doligé est frappé par les aberrations qu'entraîne l'application uniforme des normes à ce petit bout d'Europe. « La réglementation française impose d'organiser le transport scolaire par route ou par rail. Or, en Guyane, on utilise surtout des pirogues ! (...) Je ne vous parle même pas de l'obligation d'installer des ceintures de sécurité sur une pirogue... »

    6. La nouvelle réglementation thermique (RT 12) a renchéri le coût de construction des maisons individuelles de 15 à 20% selon l'institut Xerfi. Pour une villa de 106 m2, le dépassement peut atteindre 21%, soit 25 000 euros pour un devis initial de 120 000 euros. Selon l'UNPI, du fait des normes, le coût de construction est passé de 1 000 euros le m2 en 2000 à 1 480 aujourd'hui.

    7. Pour éviter que les stations-service n'explosent, de nouvelles normes ont été imposées, pour un coût compris entre 60 000 et 100 000 euros par station. Certaines ont dû fermer. Des stations publiques ont été créées, comme à Rougnac ou à Villeneuve-Minnervois. Or seules 13 explosions ont eu lieu entre 1958 et 2007. La probabilité de décéder lors d'une explosion en station-service est identique à la probabilité de décéder lors d'une anesthésie générale.

    Patrick AULNAS

    http://www.rivagedeboheme.fr/pages/politique/chronique-2014/la-tyrannie-reglementaire.html

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  7. Le totalitarisme fiscal de l'impot, en toute discretion

    Patrick Aulnas
    Contrepoints
    sam., 13 sept. 2014 06:23 CEST

    Les impôts et les cotisations obligatoires constituent une opportunité sans précédent pour accumuler des informations individuelles qui, à terme, représente une menace considérable pour nos libertés.

    L'apparition de l'État-providence au 20ème siècle a conduit à multiplier les impôts et à promouvoir l'interventionnisme économique et social, en particulier sous la forme de systèmes de protection sociale financés par cotisations obligatoires. Les dirigeants politiques de gauche ou de droite sont devenus des virtuoses de la communication dans ce domaine, sur un registre d'ailleurs simpliste mais efficace : augmenter les prélèvements obligatoires est un progrès pour tous, y compris pour ceux qui les payent. Il fallait y penser. Ce tsunami d'impôts et de cotisations obligatoires constitue aussi une opportunité pour accumuler des informations individuelles qui, à terme, représente une menace considérable pour les libertés publiques. Sans nous en rendre toujours compte, nous sommes déjà sur ce que Hayek appelait La route de la servitude.

    La progressivité, prétexte à inquisition fiscale

    Il n'est pas admissible que l'État, sous couvert d'efficience fiscale, accumule une information financière sur les revenus et les patrimoines. Cette fonction appartient aux instituts de statistiques mais de façon totalement anonyme. L'impôt progressif sur le revenu global des foyers fiscaux est donc attentatoire à la liberté. Il nécessite en effet une base de données nominative de l'ensemble de la population, mise à jour annuellement à partir des déclarations de revenus obligatoires. Le libéralisme suppose une imposition du revenu à caractère proportionnel (flat tax) qui n'exclut d'ailleurs pas les préoccupations sociales. En effet, le mécanisme de l'impôt négatif est parfaitement adapté à l'impôt proportionnel : au-dessous d'un certain niveau de revenu, au lieu de payer, le contribuable reçoit de l'argent.

    La justification d'une telle position de principe en faveur de la proportionnalité de l'impôt est double. D'une part, la globalisation des revenus n'est plus nécessaire : la taxe proportionnelle s'applique à tous les revenus non exonérés sans qu'il soit nécessaire de connaître le revenu global par foyer fiscal. D'autre part, les innombrables mesures interventionnistes (dites niches fiscales) liées à l'impôt progressif ne peuvent plus être maintenues. Ces mesures fiscales ne sont qu'un affichage politicien permettant à tel ou tel parti d'affirmer qu'il favorise les énergies vertes, les restaurants du cœur, le financement des syndicats, les investissements outre-mer, etc. Il y en a des centaines. L'évaluation a posteriori de l'efficacité de ces dispositions complexes n'a jamais lieu. Il s'agit d'un sordide jeu politicien que la technocratie d'État met au service des partis et de leurs leaders.

    (suite en dessous:)

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  8. La taxation des patrimoines, diktat idéologique

    Le même raisonnement doit évidemment s'appliquer à tous les impôts supposant une globalisation nominative. Ainsi, l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et les droits de succession sont actuellement calculés en appliquant un barème progressif à tout le patrimoine taxable ou à la totalité de la succession (à la part de chaque héritier pour être exact). Cette modalité n'est pas acceptable. Il est possible, si l'on respecte les libertés individuelles, de taxer tel ou tel élément de patrimoine, mais jamais d'utiliser le droit fiscal pour surveiller, comme un Big Brother économique, l'évolution des patrimoines individuels.

    En ce qui concerne les droits de succession, l'État n'a évidemment pas à décider que les transmissions en ligne directe sont acceptables jusqu'à un certain niveau (actuellement en France abattement de 100 000 € par part) mais fortement taxables au-delà d'un certain seuil (actuellement taux de 45% à partir de 1 805 677 €). Il n'a pas non plus à spolier ceux qui veulent transmettre en dehors de leur famille (taux d'imposition de 60% sur le total de la succession). La seule solution respectant le libre choix individuel est une taxe proportionnelle à taux unique sur les éléments transmis. Tous ces exemples prouvent, s'il en était besoin, que la fiscalité repose sur une idéologie commune aux partis de droite et de gauche plaçant le pouvoir économique et financier de l'État au-dessus du respect des libertés individuelles. En réalité, une caste de politiciens et de technocrates est parvenue à imposer à la population l'idée que son énorme pouvoir financier est légitime et représente l'intérêt général. L'argument invoqué est toujours le même : l'onction de l'élection transforme ipso facto les politiciens en représentants totalement désintéressés gérant l'argent public avec le souci constant de l'intérêt général. Les multiples « affaires » montrent ce qu'il en est vraiment. Les élections sont en réalité devenues l'un des principaux mécanismes de promotions d'ambitieux sans scrupules comme le Rouge (l'armée) et le Noir (l'Église) pouvaient l'être, selon Stendhal, au 19ème siècle. Nos élus sont les Julien Sorel d'aujourd'hui.

    La technologie au service de l'inquisition

    L'écotaxe poids lourds française, récemment abandonnée, est un autre exemple très illustratif des dérives de l'appareil d'État dans le domaine fiscal. La problématique est connue : les poids lourds dégradent le réseau routier et rejettent dans l'atmosphère quantité de polluants puisqu'ils sont équipés de moteurs diesels. Comment faire payer une taxe de circulation à l'ensemble des poids lourds, qu'ils soient français ou étrangers ? La solution consensuelle droite-gauche-écologistes a été la suivante : installer un énorme système de surveillance électronique sur le réseau routier, hors autoroutes. Les déplacements des poids lourds seront ainsi minutieusement enregistrés et le montant de la taxe sera fonction de la distance parcourue. Politiciens et technocrates étaient visiblement très fiers de cette avancée nouvelle de l'inquisition fiscale. Ils disposeraient désormais d'un fichier nominatif des déplacements professionnels. Merveilleux ! Ils n'avaient pas tenu compte des chouans bretons et vendéens, les bonnets rouges, qui n'ont cure de ces petits calculs mais sont prêts à se battre pour la liberté et la survie de leurs entreprises. L'État a dû reculer et Ségolène Royal, nouvelle ministre en charge du dossier, visiblement mal à l'aise, a considéré que l'écologie ne devait pas être « punitive ». Dont acte.

    (suite en dessous:)

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  9. De mauvaises solutions pour conserver tout le pouvoir fiscal

    Cet épisode emblématique du comportement des États est significatif au moins à deux égards. D'une part, les gouvernants n'hésitent pas à enfreindre les libertés individuelles s'ils sont acculés financièrement : il s'agissait ici de se procurer des ressources pour financer le réseau routier. Parsemer le pays de portiques électroniques de contrôle ne leur a pas paru choquant. Mémoriser tous les déplacements professionnels leur a semblé normal. Disposer d'un système électronique de surveillance potentiellement utilisable à des fins inconnues ne leur a pas posé de problème éthique. Nos dirigeants, noyés dans les problèmes techniques, n'ont plus la hauteur de vue qui s'impose à leur niveau de responsabilité. Un autre aspect du problème n'a pas été évoqué et il est pourtant essentiel. En soi, le principe d'une taxe contributive, spécifique aux poids lourds, est acceptable. Mais il y a deux façons de taxer, sans flicage électronique, les déplacements des poids lourds : au niveau européen ou au niveau national. S'il s'agit de faire contribuer les poids lourds nationaux ou étrangers au financement du réseau routier, la bonne solution consiste à instituer une taxe annuelle européenne : elle touchera presque tous les utilisateurs du réseau routier. Pour ceux qui viennent de l'extérieur de l'espace européen, il suffit de percevoir une taxe à la frontière européenne et à chaque passage. Le consensus européen sera sans doute difficile à obtenir, comme toujours. Mais surtout, et voilà l'essentiel, l'État-nation ne veut pas se départir de son pouvoir fiscal au profit d'une entité supranationale. L'État-nation, c'est-à-dire ceux qui le dirigent, un tout petit nombre. Restreindre les libertés des citoyens est pour eux une meilleure solution qu'abandonner une once de leurs prérogatives fiscales.

    L'endettement, garantie d'augmentation future des impôts

    Le financement de la protection sociale (santé, retraites, chômage) a été réalisé partiellement à crédit depuis plusieurs décennies. L'État français a dû instituer la CADES (Caisse d'amortissement de la dette sociale), structure de cantonnement de la dette sociale accumulée. Une ressource spécifique à large assiette a été créée (la CRDS) qui devait permettre à la CADES d'amortir en un temps donné la dette sociale. Échec complet. Les régimes de protection sociale obligatoires restant lourdement déficitaires, les gouvernements successifs n'ont jamais cessé de transférer de nouvelles dettes à la CADES. L'en-cours de dette sociale géré par cet organisme dépasse aujourd'hui les 140 milliards d'€. Un tel mécanisme de financement permet à la gouvernance politique de promettre des avantages sociaux pendant les campagnes électorales, de les mettre en place ensuite et de faire supporter le paiement effectif par des prélèvements obligatoires futurs, nécessaires pour rembourser la dette accumulée. Il s'agit donc, comme pour tout endettement, de recevoir dans l'immédiat un avantage qui sera payé dans l'avenir. Doit-on reprocher à des électeurs mal informés des réalités financières de vivre aux dépens de leurs enfants qui devront rembourser leurs dettes ?

    (suite en dessous:)

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  10. Non, bien évidemment. Mais il est impératif, nécessaire, indispensable de reprocher férocement à ceux qui nous dirigent de promettre ce qu'ils savent ne pouvoir donner que par l'hypocrisie et la gabegie publique. Endetter un pays à hauteur de presque 100% de son PIB, c'est évidemment restreindre la liberté de choix des générations futures ; c'est faire peser sur elles une charge fiscale énorme et leur léguer des contraintes de gestion colossales, privatives de liberté. Nous payons encore aujourd'hui le vote de la retraite à 60 ans pour tous instituée en 1982 par François Mitterrand et tous les irresponsables dont il s'entourait (dont François Hollande). Les contraintes financières inhérentes à ce régime inadapté grèvent lourdement la compétitivité de l'économie française. Les données démographiques étaient parfaitement connues en 1982. Ces gens-là n'ont aucune excuse : ils ont trahi leurs enfants pour se faire élire.
    L'interventionnisme public a pu constituer historiquement un progrès dans certains domaines. Lorsqu'il s'agit d'alphabétiser toute la population ou de garantir un niveau minimum de soins de santé à tous, il est difficilement imaginable de se passer de structures publiques. Mais le pouvoir politique a perverti l'interventionnisme en le transformant en un instrument à son service. Le pouvoir politique ne recherche que sa propre puissance. Le prétexte du progrès social et économique était trop beau pour ne pas l'utiliser dans le but d'accumuler par la maîtrise de l'argent un pouvoir considérable. Voilà qui est fait : en France, les pouvoirs publics recyclent chaque année 57% de la richesse produite. En poursuivant dans cette voie nous passerons bientôt de l'interventionnisme au totalitarisme économique. Notre liberté est désormais en jeu.

    http://fr.sott.net/article/23114-Le-totalitarisme-fiscal-de-l-impot-en-toute-discretion

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  11. La Russie ne laissera pas les sanctions de l'UE et des USA sans réponse

    Par La Voix de la Russie

    La Fédération de Russie ne laissera pas sans réponse les nouvelles sanctions de l'UE et des Etats-Unis, mais sa réaction doit être équilibrée, visant à protéger les intérêts de l'économie nationale.
    C'est ce qu'a déclaré la présidente du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement) de la Fédération de Russie, Valentina Matvienko.
    Matvienko a souligné que les sanctions n'étaient jamais efficaces, et il était inutile et contre-productif de parler avec la Fédération de Russie la langue d'ultimatums, des menaces, des mesures restrictives.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_09_14/La-Russie-ne-laissera-pas-les-sanctions-de-lUE-et-des-USA-sans-reponse-2037/

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  12. Le réseau de téléphone allemand surveillé par les services de sécurité US et de la Grande-Bretagne

    Par La Voix de la Russie

    Les agences de renseignement américaines et britanniques surveillent les milliers de citoyens allemands en se connectant à des réseaux d'entreprises de télécommunication allemandes Deutsche Telekom et NetCcologne, écrit Der Spiegel en référence à une nouvelle information exclusive de la part de l’ex-employé de la NSA américaine, Edward Snowden.
    Selon les documents, les services de sécurité surveillent les utilisateurs en temps réel et partout, où les derniers se trouvent.
    Snowden a publié à plusieurs reprises les données secrètes sur les activités du renseignement américain, et pour cela, il risque de faire face à 30 ans de prison aux Etats-Unis. Actuellement, Snowden se trouve en Russie. En août, un permis de séjour d’une période de 3 ans l’a été accordé.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_09_14/Le-reseau-de-telephone-allemand-surveille-par-les-services-de-securite-US-et-de-la-Grande-Bretagne-5547/

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  13. CESSEZ-LE-FEU,

    une analyse d’Alexander Mercouris écrite le 6 septembre 2014

    14 septembre 2014
    The French Saker

    Préambule

    Chers amis,

    J’ai de fortes raisons de croire que beaucoup d’entre vous sont actuellement en pleine panique, et ce sans aucune raison. J’ai fait de mon mieux pour tenter de calmer les esprits dans mon récent article Ukrainian ceasefire Q&A/FAQ and RFC [anglais] (si vous ne l’avez pas encore lu, « s’il vous plait », faites-le !), mais j’ai l’impression que mes paroles sont tombées dans les oreilles de sourds. J’ai ensuite essayé de poster l’article de Yuri Baranchik, Novorussie : reddition ou victoire ?. J’ai été peu impressionné par l’effet qui en a résulté. Donc, cette fois ci, j’ai décidé de laisser parler Alexander Mercouris, quelqu’un de bien plus qualifié que moi pour traiter de ces questions. Honnêtement, je ne crois pas que ceux qui se sont déjà forgé une opinion en acier seront convaincus, mais j’espère au moins rassurer ceux dont l’opinion est encore dans la balance, ou qui sont juste perdus par cette situation complexe.
    Tant que je suis sur le sujet, il semble que j’ai alarmé de nombreuses personnes en postant les lettres de Mozgovoi et Strelkov. Laissez-moi clarifier ma démarche ; j’ai posté ces articles, car je pense :
    Qu’ils ont les mêmes objectifs que moi
    Qu’ils sont honnêtes
    Qu’il est possible qu’ils aient raison

    Cependant, et comme je l’ai dit à de nombreuses reprises, la différence entre « possible » et « probable » est absolument gigantesque. Oui, Mozgovoi et Strelkov pourraient bien avoir raison, c’est possible, mais ce n’est pas probable, en tout cas, pas pour moi. Je pense qu’ils ont tort.
    Je veux également vous faire part d’autre chose. Il y a différent « niveaux de compréhension » à prendre en compte ici. En tant qu’ancien analyste stratégique à un niveau d’État-Major, je peux vous assurer que les choses semblent très différentes du point de vue d’un commandement national, d’une division, d’un corps d’armée ou même d’un régiment. Mozgovoi me parait être probablement un excellent commandant au niveau d’un régiment. Strelkov a clairement beaucoup plus de potentiel, cependant il ne semble pas avoir la stature d’un chef d’État-Major. Il a l’air d’avoir le potentiel pour faire un grand commandant d’armée. Mais cela n’a encore rien à voir avec le niveau d’un chef d’État, qui a, à mon avis, une réalité infiniment plus complexe dans laquelle opérer. Durant la guerre de 1812 ou pendant la seconde guerre mondiale, les généraux Russes avaient souvent des opinions très éloignées de celles de Koutouzov ou Staline, cependant ces derniers avaient toujours le dernier mot. S’il faut choisir entre croire Mozgovoi et Strelkov d’un côté, ou Poutine de l’autre, pour moi, personnellement cela va de soi, ne serait-ce que parceque les deux premiers n’ont pas accès aux informations dont dispose Poutine. En fait, suivant l’organisation du gouvernement Russe, seules quelques personnes triées sur le volet doivent avoir l’ensemble du tableau sous les yeux.

    Officiellement, il s’agit des membres du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, mais en réalité, il doit s’agir d’un petit groupe de personnes personnellement très proches de Poutine. Bien qu’il puissent avoir raison, ce que je n’exclue pas, simplement penser que Mozgovoi ou Strelkov possèdent l’ensemble des informations sur la situation est tout simplement faux. Et si nous sommes d’accord qu’ils n’y ont pas accès, comment imaginer que leur évaluation de la situation est nécessairement juste ?

    (suite en dessous:)

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  14. L’emblème du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie
    La facilité et la vitesse avec laquelle pratiquement l’ensemble du commandement de Novorussie a été changé devrait vous indiquer quelle est la place réelle de ces hommes dans la hiérarchie du pouvoir Russe, et par voie de conséquence, ceci devrait vous permettre d’imaginer à quelles informations ils peuvent, ou ne peuvent pas, avoir accès.
    Quoi qu’il en soit, s’il vous plait, lisez l’analyse de Mercouris à propos de l’accord et du protocole de cessez-le-feu.
    Meilleures salutations,
    Le Saker
    PS : pour un autre point de vue, lisez l’analyse de Mark Sleboda, qui présente une opinion opposée et qui voit le cessez-le-feu comme un signe que la Russie est en train de perdre.
    Le Saker (9 septembre 2014)
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    CESSEZ-LE-FEU,

    Une analyse du cessez-le-feu et du protocole d’accord de Minsk par Alexander Mercouris (écrite le 6 septembre 2014)

    L’accord de cessez-le-feu est le sujet d’intenses discussions et a clairement laissé de nombreuses personnes insatisfaites. Je vais présenter ici quelques observations rapides avec l’objectif de traiter ce sujet en profondeur plus tard, lorsque j’aurais un peu plus de temps libre qu’actuellement.

    1 - Le cessez-le-feu a été imposé à Porochenko et la junte (de Kiev. NDT) suite à (1) la situation militaire désastreuse dans laquelle la junte se trouver actuellement, et (2) le refus des OTAN/UE d’intervenir militairement en sa faveur pour restaurer sa situation. Ce dernier point a été à nouveau clairement établi par Obama au sommet de l’OTAN hier, lorsqu’il a refusé publiquement de seulement fournir la junte en armes (NB : bien sûr cette affirmation n’est pas à prendre au sérieux ; des armes ont déjà été fournies à la junte en grand nombre, cependant, il est clair que même la plus simple apparence d’implication à travers le geste symbolique de transmettre des armes publiquement est exclu). Par ailleurs, l’objectif des paroles d’Obama à propos de l’importance de l’Article 5 de la Charte de l’OTAN était de souligner ce dernier point. Obama n’a pas cité l’Article 5 pour « rassurer les pays Baltes » – qui ne sont pas menacés, et n’ont donc pas besoin d’être rassurés – mais pour bien faire comprendre à Kiev que, comme l’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN, elle ne peut attendre d’aide militaire de la part de l’OTAN.

    2 - L’accord de cessez-le-feu annoncé hier n’a pas encore été publié, mais il donne l’impression de n’être qu’un document technique et temporaire pour une cessation immédiate des hostilités. Il est peu probable qu’il tienne très longtemps. Soit il sera remplacé par un accord plus permanent, soit les combats recommenceront.

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  15. 3 - Le point le plus important de cet accord n’est pas dans ses termes, mais dans le fait que, suite au refus de Poutine d’ « accepter » un cessez-le-feu, Porochenko ait été forcé de le négocier avec les FAN (Forces armées novorussiennes, NdT). Voir plus loin dans l’article à ce sujet. C’est quelque chose que Porochenko, la junte et le mouvement Maidan avaient catégoriquement refusé jusqu’à ce jour. En négociant avec les FAN et en arrivant à un accord avec eux à propos d’un sujet d’envergure, en l’état, un cessez-le-feu, la junte a été forcée de reconnaitre que les FAN ne sont pas de simples « terroristes », mais une partie d’un conflit et donc des gens avec qui la junte doit négocier.

    4 - La RPD (République populaire de Donetsk NDT) et la RPL (République populaire de Lougansk NDT) ont remporté une victoire militaire majeure, et leur survie n’est dorénavant plus en jeu. Ceux qui craignent que la junte n’utilise le cessez-le-feu pour reconstruire son armée dans le but de reprendre l’offensive ne prennent pas en compte :

    a) Le fait que les tentatives de la junte de remporter une victoire militaire ont fini en échecs désastreux, alors que la balance militaire était en leur faveur de façon écrasante. Les FAN sont maintenant une force incroyablement plus forte et mieux organisée qu’elles ne l’étaient en Avril lorsque l’ « opération anti-terroristes » a commencé, ou en Juillet, lorsque la junte a lancé sa grande offensive dans le but de les détruire. C’est une belle illustration du fameux dicton de Nietzsche « Ce qui ne te tue pas te rends plus fort ». Si la junte n’a pu vaincre les FAN durant la période d’Avril à Juillet, elle ne peut le faire maintenant.

    b) La junte ne sera pas en position de relancer une offensive de l’envergure de celle de Juillet avant longtemps. Non seulement les forces armées de la junte ne sont pas en mesure de reprendre l’offensive, mais la situation économique catastrophique et l’approche de l’hiver l’empêchent absolument. Si le cessez le feu tient, il y a de fortes chances que ce soient les FAN qui rassemblent leurs forces, en gagnant de nouvelles recrues, en ayant plus de temps pour les entrainer, et en pouvant réparer et absorber dans leurs arsenaux la corne d’abondance que représente les armes capturées.

    c) La Russie ne permettra pas que les RPD/RPL soient détruites. Les accusations de la junte et de l’OTAN, qui assurent que les forces armées ukrainiennes ont été vaincues par l’armée Russe plutôt que par les FAN, sont fausses, mais bénéficient en fait aux FAN, car elles donnent l’impression que la Russie interviendra pour les sauver quel que soit le coût. En politique, la perception représente 90% de la bataille, et la perception que la Russie ne permettra pas que les FAN soient défaites ou que les RPD/LPD soient détruites, va influer sur les prises de décisions à Washington, Bruxelles ou Kiev à partir de maintenant.

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  16. 5 - Puisqu’il est maintenant impossible que les RPD/RPL soient détruites, l’initiative politique repose entre leurs mains. Elles ont présenté leurs objectifs de façon absolument clairs ; (1) retrait complet de toutes les troupes ukrainiennes de l’ensemble de leur territoire et (2) indépendance totale par rapport à Kiev. Comme je l’ai dit précédemment, Poutine est en faveur du point (1) et en vient lentement à supporter le point (2). Bien sûr, Porochenko est opposé à ces deux points. Mais il y a quelques jours, il était également opposé à la mise en œuvre d’un cessez-le-feu et au démarrage de négociations avec les FAN, et pourtant, il a maintenant été forcé de faire ces deux choses. Il n’est désormais plus en son pouvoir de refuser les futures demandes des FAN, et le fait qu’il se soit senti obligé de proclamer en public son refus de ces demandes, montre qu’il en est conscient.

    6 - Bien sûr, tout ceci ne permet pas de déduire que la junte ne va pas tenter de profiter du cessez-le-feu pour améliorer sa situation sur le terrain. Le fait que Porochenko ait dû se résoudre au dialogue ne signifie pas qu’il est prêt à agir suivant la réalité du terrain. S’il acceptait cette défaite, le peu d’autorité qu’il a encore à Kiev disparaitrait. C’est précisément parce que Porochenko ne peut se permettre d’accepter la défaite que je suis sûr qu’il va tenter de faire tout son possible pour renforcer sa position en violant le cessez-le-feu volontairement. C’est pourquoi je m’attends à ce que ce traité soit seulement temporaire, et soit suivi d’une nouvelle offensive des FAN d’ici peu de temps.

    7 - Je suppose que ce qui déçoit la plupart des gens dans ce traité (par exemple voir les commentaires de Gleb Bazov ou Colonel Cassad), est qu’il semble rejeter l’idée d’une avancée des FAN jusqu’à Kiev pour renverser la junte. Cependant, cette option a en réalité été refusée de façon claire par Zakharchenko lors d’une conférence de presse il y a deux semaines. L’ensemble des commentaires et communications de Zakharchenko depuis qu’il a été confirmé comme de dirigeant de la RPD est que les FAN sont en train de mener une guerre purement défensive afin de protéger leurs ressortissants et leurs territoires. Je comprends que cela puisse en décevoir beaucoup, mais les choses sont ainsi.

    Enfin, et en guise de post-scriptum, je voudrais ajouter que :

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  17. a) La décision de ne pas marcher jusqu’à Kiev est surement la raison principale de la démission de Strelkov qui avait exprimé clairement son intention de le faire. L’opinion suivant laquelle la démission de Strelkov a été machinée par Moscou en tant que part de sa stratégie politique concernant l’Ukraine, est maintenant devenue universelle. Bien que cela soit sans doute vrai, je soupçonne que cette opinion sous-estime la force des sentiments de la population du Donbass à ce sujet, avec beaucoup (la plupart ?) de gens se battant pour défendre leurs familles et leurs maisons, et ne désirant pas marcher sur une Kiev avec laquelle ils ne veulent plus avoir aucun rapport. Je souhaite ajouter en passant que l’extraordinaire publicité dont bénéficiait Strelkov a sans doute agacé d’autres commandants qui ont dû en arriver à penser que leur propre contribution était sous-estimée. Je suppose que la réaction paniquée de Strelkov le 9 aout 2014, lorsque la junte a attaqué Krasny Luch, ainsi que ses critiques injustifiées à l’encontre des défenseurs de la ville ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour ces personnes.

    b) La sécession du Donbass est maintenant certaine, mais il ne s’agit pas de la fin de la crise ukrainienne. Celle-ci n’est encore que dans ses phases préliminaires et devrait encore durer longtemps. Au mieux, nous sommes à la fin du début de cette crise. Il s’agit là d’une problématique importante, sur laquelle je m’attarderais lorsque j’aurais plus de temps.

    QUELQUES REFLEXIONS CONCERNANT LE CESSEZ-LE-FEU

    Depuis que le cessez-le-feu a été annoncé, de nombreuses critiques ont émergé, notamment de la part de personnes comme Goubarev. Je comprends certaines de ces critiques, mais je pense qu’il est nécessaire d’expliquer quelques points spécifiques.

    Les critiques se concentrent maintenant sur deux sujets.
    (1) Des critiques concernant le protocole du traité de cessez-le-feu, qui n’est disponible qu’en russe (PDF).
    et
    (2) Des plaintes selon lesquelles ce cessez-le-feu est plus bénéfique à la junte qu’aux FAN, et qu’il est, au mieux, beaucoup trop tôt pour mettre en œuvre une telle procédure.
    À mon sens, le point (1) est tout simplement injustifié. Le point (2) est sans doute beaucoup plus justifié. Cependant, il y a également de nombreuses choses à rappeler à propos de ce point.

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  18. Le protocole

    Avant d’examiner le protocole en détail, je veux rappeler qu’il s’agit, à mon sens, d’une discussion essentiellement académique. La manière dont le protocole est rédigé ne mérite pas l’importance qui lui est accordée par beaucoup de gens, ne serait-ce que parce que les différentes parties impliquées dans le conflit vont chacune l’interpréter à leur manière. Je ne m’attarderais pas sur ce sujet qui est déjà traité par d’autres.

    1 - La première chose à prendre en compte à propos de ce protocole, est qu’il émane d’un forum, le Groupe de Contact Tripartite, qui a été établi en théorie pour « implémenter » le plan de (non) paix de Porochenko. Les FAN ne sont pas un membre formel de ce Groupe de Contact. Ses membres sont l’OSCE, la Russie et l’Ukraine. Le Groupe de Contact a « invité » les représentants des FAN à assister aux délibérations, et a donc procuré un moyen de discussion entre la junte et les FAN, ce qui est plutôt utile pour établir un cessez-le-feu. Cependant, le Protocole n’est en rien un accord finalisé. Celui-ci a été reporté après le « dialogue national » auquel se réfère le Protocole.

    2 - Le Protocole est un document technique. Si l’on ignore le langage utilisé par celui-ci (qui dérive de l’origine du Groupe de Contact, une entité initialement chargée d’« implémenter » le plan de (non) paix de Porochenko), et si l’on se concentre à la place sur son contenu, il est clair que ce sont les FAN qui y ont le plus gagné. En particulier :

    a) Les FAN ont obtenu un « cessez-le-feu bilatéral », quelque chose qu’ils recherchaient depuis avril. Notez que le mot-clé ici est « bilatéral ». Le cessez-le-feu précédent de Porochenko était unilatéral, ce qui veut dire que Porochenko pouvait y mettre fin à tout moment, et qu’il ne reconnaissait pas les FAN en le proclament. « Bilatéral » montre donc que l’Ukraine admet maintenant les FAN en tant que partie du conflit, et négocie avec elles. Comme je l’ai dit précédemment, Porochenko a fait tout ce qu’il a pu pour éviter ceci, et a d’abord essayé d’établir ce cessez-le-feu avec Poutine plutôt qu’avec les FAN. Poutine a refusé. Le mot « bilatéral » montre par ailleurs que la question du statut de Kuchma ne se pose plus. La junte avait d’abord prétendu que celui-ci n’était pas son envoyé. Puisque Kuchma a négocié ce cessez-le-feu, qui est « bilatéral », et puisque la junte se sent liée par ce qu’il a accepté, la fiction suivant laquelle Kuchma ne représente pas la junte n’existe plus, et il est confirmé en tant que représentant de la junte dans les négociations avec les FAN.

    b) Le Protocole engage la junte à une amnistie complète et un échange de prisonniers. Quelles que soient les évidentes considérations humaines, par définition, ce fait confirme le statut des FAN en tant que partie du conflit, puisque les personnes ainsi amnistiées ne peuvent plus être considérées comme des criminels ou des « terroristes »

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  19. c) Le protocole utilise des éléments de langage tirés du Communiqué de Genève du 17 avril 2014, à propos de la dissolution des « groupes illégaux ». Notez cependant que suivant les points (1) et (2), puisque la junte reconnait maintenant les FAN comme une partie du conflit, elle ne peut en toute logique déclarer suivant la loi internationale que les FAN sont un « groupe illégal ». Le commandement des FAN utilise d’ores et déjà cette partie du Protocole pour se référer aux divers groupes paramilitaires contrôlés par des gens comme Kolomoisky et Secteur Droit.

    (4) La Russie est signataire de ce protocole. Ce point est crucial. Les USA et l’UE, au contraire, ne sont pas signataires du protocole. Ces entités ont été complètement coupées de la négociation. Le fait que le Protocole ne soit rédigé qu’en russe, et qu’il n’y ait pas de traduction officielle de celui-ci, en aucune autre langue (apparemment, pas même en ukrainien), est un fait significatif par lui-même. Les longues semaines de février à juillet durant lesquelles les russes ont négocié inutilement avec les USA et l’UE sont maintenant terminées. Puisque la Russie a signé ce Protocole, elle est une partie de celui-ci. Puisque les USA et l’UE ne l’ont pas signé, ils n’en sont pas une partie. Sa signature donne à la Russie un prétexte pour agir si les termes du Protocole sont rompus. Jusqu’à maintenant, la Russie n’avait pas de motifs suffisant pour agir. En tant que partie du Protocole, la Russie est, de fait, garante de celui-ci, et elle possède maintenant un tel motif.

    3 - Les parties du Protocole qui soulèvent le plus de critiques sont les sections se référant à une « décentralisation » et à des élections locales se déroulant sous une loi ukrainienne de « décentralisation ».

    a) Pour traiter de ces sections, il est nécessaire de comprendre que le Protocole n’est pas une solution politique finale à ce conflit. Celle-ci dépend en théorie du « dialogue national inclusif » auquel se réfère le Protocole (un choix de mot qui dérive également du Communiqué de Genève du 17 avril 2014). Juste après leur signature du protocole, Zakharshenko et Plotnitsky ont clairement établi que leur objectif final reste l’indépendance totale. Zakharshenko l’a à nouveau affirmé aujourd’hui (8 septembre 2014).

    b) Le fait que Zakharchenko et Plotnitsky ont réalisé leurs annonces immédiatement après que le Protocole soit signé (mais avant que celui-ci soit publié) contredit les personnes comme Goubarev, qui affirment qu’ils ne savaient pas ce qu’ils signaient lorsqu’ils ont signé le Protocole, et qu’ils ont simplement ce qui leur a été placé sous le nez. Au contraire, il est clair que Zakharchenko et Plotnitsky souhaitaient établir leur position sans ambiguïté, précisément parce qu’ils ne voulaient pas que leurs intentions soient déformées par le langage du Protocole.

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  20. c) Ce qu’il faut comprendre ici, est que le Protocole évoque des élections pour des pouvoirs locaux élus en accord avec une loi ukrainienne, et donc que l’Ukraine serait légalement obligée de reconnaitre. On peut prédire à l’avance que ces élections, si elles ont lieu, seront gagnées par les FAN. Si c’est le cas, puisque l’Ukraine serait légalement obligée de reconnaitre ces élections, elle serait également obligée de reconnaitre leur résultat (tout comme la « communauté internationale »).

    d) Cette section du Protocole implique donc non seulement que l’Ukraine reconnait les FAN comme une partie du conflit, mais, une fois les élections passées, que l’Ukraine sera légalement obligée de reconnaitre les FAN comme dirigeants politiques du Donbass.

    4 - Ayant établi ces points, laissez-moi maintenant arriver au point clé : ce Protocole est, à mon sens, un chiffon rouge. Ce n’est pas un contrat, ni un traité. Aucune cour ou tribunal ne va arbitrer le sens des mots qu’il contient. Toutes les parties vont l’interpréter suivant leurs désirs. Bien sûr, la junte ne va pas l’interpréter comme je l’ai fait, pas plus que ses promoteurs à l’ouest, bien que mon interprétation du texte soit sans aucun doute la bonne. La junte va continuer à traiter les FAN de « terroristes » et va continuer à nier qu’ils sont les représentants du Donbass, qu’ils gagnent une élection ou non. Il est certain que la junte ne reconnaitrait pas une élection gagnée par les FAN, ou toute déclaration d’indépendance émise par les FAN. Pour ce que cela vaut, dans mon opinion, il y a peu de chance qu’un accord soit trouvé sur le mode de mise en place d’une telle élection, ou qu’une telle élection ait lieu tant que le Donbass reste une partie de l’Ukraine.

    5 - J’ai exploré les sujets attachés au sens des mots du Protocole, bien que je n’y attache aucune importance, mais parce que d’autre y attachent de l’importance, et parce qu’il est suggéré que Zakharchenko et Plotnitsky ont d’une manière ou d’une autre affaibli les FAN lorsqu’ils ont signé ce protocole. Si l’on suit les termes inscrits dans le Protocole, ce n’est tout simplement pas le cas. Une fois ceci établi, je pense que ce Protocole sera avant longtemps un document oublié laissé à prendre la poussière dans quelque archive oubliée, tandis que les évènements le dépassent.

    Le cessez-le-feu bénéficie à la junte

    Cette critique me semble bien plus justifiée. Cependant, je voudrais établir les points suivants :

    1 - Il me faut d’abord admettre que cette critique a ses mérites. Les FAN seraient surement dans une meilleure position si Marioupol et Debraltsevo avaient été reprises. La situation actuelle va entrainer de nombreuses disputes durant les prochaines semaines et mois, en particulier au sujet du statut de Marioupol.

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  21. 2 - Je ne peux croire que les dirigeants des FAN n’en étaient pas conscients lorsqu’ils ont accepté le cessez-le-feu. Cependant, puisqu’ils demandaient un cessez-le-feu depuis des mois, ils ont évidemment pensé qu’ils n’avaient d’autre option qu’accepter, une fois celui-ci offert par la junte. Je préfèrerais qu’ils aient refusé, et que les choses se soient passées différemment, but je ne suis pas en position de repenser leur décision ou de savoir pourquoi ils ont pris celle-ci. Il ne fait aucun doute que les pressions de la Russie ont participé à cette décision, mais il ne faut pas non plus ignorer le facteur de la lassitude dans le Donbass. Il est possible que les dirigeants des FAN aient redouté que la population du Donbass, ou certains des combattants des FAN puissent ne pas comprendre ou se réjouir si la guerre était prolongée alors qu’un cessez-le-feu était offert par la partie adverse. Je souhaite rappeler qu’il n’y a pas eu de protestations de masse de la part du peuple du Donbass pour s’opposer au cessez-le-feu, depuis qu’il a été déclaré, et les troupes des FAN (hormis certains commandants) semblent l’accepter. La seule possibilité que j’exclue set que Zakharchenko et Plotnitsky soient des fous ou des traitres. J’ai observé Zakharchenko et je suis sûr qu’il n’est ni l’un ni l’autre.

    3 - Il est cependant important de ne pas dramatiser les problèmes que la fin prématurée des combats peut amener. Il y a seulement trois semaines, l’existence même des FAN et des DPR/LPR était compromise. Lougansk et Donetsk étaient menacés d’encerclement, tandis que Lougansk souffrait d’une crise humanitaire.

    4 - Ce danger n’existe plus. Plutôt que d’obtenir une victoire militaire, la junte a souffert une défaite décisive. L’OTAN a refusé d’aider la junte. Malgré les efforts désespérés de la junte pour obtenir ne serait-ce qu’un support symbolique de l’OTAN, à travers des livraisons d’armes publiquement admises (plutôt que des livraisons non-officielles), même cette demande a été repoussée. Les USA/UE ont échoué a fournir une aide économique additionnelle. Malgré toutes les belles paroles aux récents sommets de l’UE et de l’OTAN, en réalité, l’OTAN comme l’UE ont abandonné la junte. En conséquence, l’économie ukrainienne est en chute libre, avec l’impossibilité d’accès au gaz russe et au charbon du Donbass, la production s’effondrant, la monnaie s’écroulant et les réserves de change se vidant. Le nœud se resserre. Les tout derniers rapports indiquent que les russes sont en train de faire comprendre discrètement aux États européens, qui réfléchissent à envoyer du gaz en Ukraine grâce à leurs plans de pipelines (bidons et illégaux) à « flux inversé », que ceux-ci pourraient bien voir leur propres fournitures en gaz réduites s’ils s’engageaient sur cette voie.

    5 - Si on se réfère à ces différents points, toute opinion suivant laquelle les derniers redéploiements de troupes vont changer la situation de façon décisive en faveur de la junte semble franchement alarmiste. En vérité, ces déploiements me semblent illustrer la tendance continuelle de la junte à aggraver un échec en envoyant des troupes à des endroits qui ne sont plus défendables, comme Marioupol et Debratselvo.

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  22. 6 - Aujourd’hui, les FAN ont à nouveau établi sans équivoque leur volonté de voir toutes les unités militaires de la junte évacuer leur territoire. Comme je l’ai précédemment dit sur ce site, Poutine soutient maintenant leur demande. Si la junte ne rappelle pas ses troupes, une nouvelle offensive des FAN pour les repousser semble inévitable. C’est ce qu’on fait savoir les FAN aujourd’hui.

    7 - Je souhaite réitérer ce que j’ai dit précédemment. À mon sens, d’un point de vue militaire, une pause prolongée va renforcer la puissance militaire des FAN bien plus que celle de la junte. Je comprends que beaucoup d’autres aient un point de vue différent. Cependant les FAN ont maintenant plus de temps pour consolider leurs gains (certaines personnes s’inquiétaient il n’y a pas si longtemps de l’étirement du front engendré par leur avance), pour engranger de nouvelles recrues (plus facile à faire maintenant qu’elles sont en train de gagner) et pour absorber la grande quantité d’armes lourdes capturées à l’ennemi. La prochaine offensive des FAN, si elle doit avoir lieu, sera plus puissante que celle à laquelle nous avons assisté en aout. Dans leur état affaibli, les forces militaires de la junte auront du mal à résister. Suite à leur défaite, avec les conséquences de la crise économique et avec l’arrivée de l’hiver, les capacités de la junte à relancer une offensive de l’ampleur de celle que nous avons vue en juillet est sans doute impossible pour le moment.

    Conclusion

    Les points clés à retenir des dernières semaines sont que les FAN ne peuvent plus être défaits. Que la Russie est maintenant impliquée, que les USA/UE ne le sont plus d’aucune façon significative, et que la junte ayant été défaite et affrontant une crise économique, et laissée seule face aux FAN et à la Russie. En Ukraine, il est peu sage de faire confiance aux apparences, mais la balance de ce conflit a maintenant changé de façon décisive. Je ne vois pas comment cela pourrait changer à nouveau. Pour ce que cela vaut, c’est également ce qui est ressenti en Grande-Bretagne. L’humeur des médias y est imprégnée d’humiliation et d’échec.

    Alexander Mercouris

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/14/cessez-feu-analyse-dalexander-mercouris-ecrite-6-septembre-2014/

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  23. Pourquoi le gréement du marché Questions or

    Soumis par Tyler Durden sur 14/09/2014 13:03 -0400
    Soumis par Alasdair Macleod via Le Centre Cobden ,

    Dans une interview à la radio récemment, j'ai posé une question à laquelle je ne pouvais pas donner facilement une réponse satisfaisante: si le marché de l'or est truqué, pourquoi est-ce important ?

    Je n'ai aucun problème fournir une réponse globale fondée sur une analyse a priori son du fonctionnement des marchés gréement déforme la base de calcul économique et pourquoi un marché de l'or qui fonctionne correctement est au centre de tous les autres prix financiers. La difficulté est de répondre à la question dans les termes les auditeurs comprennent, en gardant à l'esprit, on m'a dit de penser qu'ils ont très peu de compréhension de la finance ou de l'économie.

    Je n'ai pas comme ils le disent, veulent y aller. Mais il appartient à ceux d'entre nous qui soutiennent l'économie de l'argent sain pour tenter de faire la réponse aussi intelligible que possible sans ressembler à un capitaliste engagé et un théoricien de la conspiration pour démarrer, donc voilà.

    Manipulation du prix de l'or en fin de compte déstabilise le système financier, car il est la plus haute forme de l'argent. C'est pourquoi près de toutes les banques centrales conservent une participation. Le fait que nous ne l'utilisons pas que de l'argent dans notre activité quotidienne n'invalide pas son statut. Plutôt, l'or est soumis à la loi de Gresham, qui stipule célèbre la mauvaise monnaie chasse la bonne. Nous préférons payer pour des choses dans le gouvernement émettre la monnaie de papier et s'accrocher à l'or pour un jour de pluie.

    Comme l'argent, il est de l'autre côté de l'ensemble des prix des actifs. En d'autres termes les actions, les obligations et les prix de l'immobilier peuvent être devrait augmenter mesurée en or lorsque le prix de l'or baisse et vice-versa. Cette relation est souvent confus par d'autres facteurs, le plus évident étant l'évolution des niveaux de confiance dans les monnaies de papier contre laquelle l'or est normalement un prix. Cependant, les rendements des emprunts d'aujourd'hui au plus bas et les actions à des niveaux records cette relation est apparente aujourd'hui.

    Une autre façon de décrire cette relation est en termes de risque. banques qui dominent les marchés d'actifs deviennent complaisants sur le risque parce qu'ils sont avides de profit. Cela conduit à des banques en concurrence avec l'autre jusqu'à ce qu'ils finissent par ignorer totalement le risque. Il s'est passé bien évidemment à la crise bancaire américain il ya six ans jusqu'à ce que les prix des maisons s'est soudainement effondré, menaçant de prendre l'ensemble du système financier vers le bas. En commun avec tous les bulles financières tout risque ignoré. L'histoire fournit de nombreux autres exemples.

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  24. Par conséquent, l'or est la différence d'autres actifs en raison d'un prix de l'or en hausse reflète une perception croissante du risque financier général, assurant une pression à la baisse sur les prix d'autres actifs financiers. Ainsi, alors que les grandes banques font de l'argent facile en ignorant les risques sur les marchés actions et obligataires, ils ne seront pas veulent que leur parti gâché par des panneaux d'avertissement d'un prix de l'or en hausse.

    C'est un long chemin à partir de la preuve que le marché de l'or est manipulé. Mais les grandes banques, et nous devons inclure les banques centrales qui sont évidemment soucieux de maintenir la confiance financière, avoir la motivation et les moyens. Et si ils ont ces on peut s'attendre à profiter de l'occasion.

    Alors, pourquoi est-ce important si le prix de l'or est truqué ? Un prix de l'or librement déterminé est essentiel pour garantir que la réalité et pas de bulles financières qui nous guide dans nos activités économiques et financières. Suppression du prix de l'or est un peu comme éteindre une alarme incendie, car vous ne pouvez pas supporter le bruit.

    http://www.zerohedge.com/news/2014-09-14/why-rigging-gold-market-matters

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    1. Que le prix de l'or soir élevé, cela va de soi parce qu'il n'y en a pas beaucoup, mais, qu'il soit pris pour référend... (Hahahaha !). Même si au début de l'humanité on ne savait pas combien on pourrait en trouver, là n'est pas le problème, mais c'est son absence dans les caisses des rois pour tirer monnaie que cela a commencé. Escroquerie qui s'est poursuivit jusqu'à nos jours où les Banques Centrales sont vides, mais ceux qui les ont contruites diront qu'elles sont grandes. N'est-ce pas là le principal ?

      La Réserve Nationale à Paris est grande comme deux terrains de football !! Quand on sait que tout l'or du monde tient dans un cube de 20,50 m d'arète... (Hahahaha !) Cà doit faire environ un lingot tout les 50 m !

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  25. De Dilma Rousseff à Marina Silva, le Brésil en voie de ré-américanisation ?


    14 septembre 2014
    The French Saker

    Succédant au populaire Lula, l’actuelle présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a surpris tout le monde par son désir d’émancipation à l’égard de l’influence américaine intense, qui a maintenu ce pays pendant des décennies dans un statut de semi-colonie de Washington.

    Dans cette voie, elle est même récemment allée plus loin encore que Lula. À la mi-juillet, à Fortaleza (Brésil), n’a-t-elle pas quasiment pris la tête du groupe des pays du BRICS (B pour Brésil), lors de leur dernier sommet, en soutenant les mesures de dédollarisation entreprises, mesures dont nous avons souvent parlé ici [1] [2]. N’a-t-elle pas rencontré Vladimir Poutine à cette occasion ? N’envisage-t-elle pas de faire du Brésil la tête d’un monde numérique, en développant ses propres outils, pour échapper à la domination des géants américains de l’informatique et du Web ? Ne cherche-t-elle pas à échapper aux industriels américains du pétrole et du gaz en confiant le soin à Petrobras, l’acteur brésilien du secteur, le soin de développer l’exploitation des riches gisements gaziers off-shore récemment découverts au large des côtes brésiliennes ? Enfin, ne soutient-elle pas des projets de contrats militaires (tel celui du Rafale français) susceptibles d’échapper aux industriels américains, jusqu’ici maîtres de ces fructueux marchés ?

    Le talon d’Achille de Dilma

    Mais la présidente Rousseff a un talon d’Achille. Elle est venue au pouvoir en partie grâce aux votes des défavorisés du capitalisme brésilien, les habitants des favelas, à qui le Parti des travailleurs (PT) du président Lula avait dû son succès. Or, malgré un certain nombre de décisions améliorant sensiblement leurs conditions de vie, les pauvres ont été déçus. Ils auraient voulu davantage et plus vite. Lors de la Coupe du monde 2014 de Football au Brésil [3], ils ont reproché à Rousseff des dépenses ostentatoires jugées inutiles. Ces critiques ont eu un grand effet dans un pays, dont les travailleurs avaient espéré, comme en France avec l’arrivée au pouvoir de François Hollande, que leur niveau de vie allait s’améliorer rapidement et de façon substantielle.

    De Dilma à Marina ?

    Aujourd’hui, dans la perspective de la future élection présidentielle du 5 octobre 2014, les sondages ne donnent plus à Dilma Rousseff qu’environ 20 % de votes favorables. Si bien que son principal adversaire, avec un indice de popularité voisin, la populaire Marina Silva, présentée par le Parti socialiste brésilien (PSB), risque de l’emporter. Marina Silva a suivi un parcours complexe et sinueux [4].

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  26. Les Églises évangéliques

    Le Parti socialiste brésilien n’a de socialiste que le nom (ce qui semble être désormais le cas partout dans le monde). Ce parti est l’instrument des fondamentalistes évangéliques, lesquels ont progressivement investi le secteur politique et économique au Brésil. Ces fondamentalistes sont en liaison étroite avec les Églises évangéliques qui dominent une partie de la scène politique américaine. Ils se sont épanouis dans l’ensemble du territoire brésilien, en particulier dans les quartiers populaires et les favelas. Les prédicateurs évangéliques dirigent désormais de véritables entreprises, donnant de l’espoir à des millions de fidèles, qui proviennent des milieux pauvres et déçus par le socialisme de Lula.

    Les petites entreprises dites bibliques, prospérant sur la misère des fidèles qu’ils exploitent sans vergogne, rassemblent désormais plus de 40 millions de Brésiliens soit plus de 20 % de la population. Certaines de ces entreprises ont construit de véritables empires financiers, telle la puissante Église universelle du Royaume de Dieu [5], dite « la Pieuvre par la presse brésilienne. Son fondateur et évêque est un ancien employé de la loterie nationale du Brésil, aux méthodes véritablement maffieuses.

    Les Églises évangéliques ont pénétré aussi le monde politique : le groupe évangélique comporte 73 députés à l’Assemblée nationale brésilienne. Son pasteur-député, un certain Marco Feliciano, élu bizarrement avec l’entremise du Parti des travailleurs à la Commission des droits de l’homme et des minorités, multiplie les déclarations incendiaires contre les juifs, les athées, les homosexuels, l’avortement et les recherches scientifiques, par exemple dans le domaine des cellules-souches.

    Le retour en force de l’Amérique

    Marina Silva semble avoir perdu toute autonomie à l’égard de ces puissances évangéliques [6], comme à l’égard de leurs homologues américaines. Or, derrière ces Églises se dissimulent les intérêts politico-industriels américains, qui veulent reprendre en mains le Brésil. Autrement dit, les prochaines élections présidentielles, si elles voyaient Marina Silva remplacer Dilma Rousseff, auraient des conséquences géopolitiques mondiales.

    Marina Silva propose des mesures destinées à diminuer le rôle économique de l’État en redonnant du pouvoir aux intérêts financiers internationaux. Son programme consiste à privatiser la Banque centrale, cesser les exploitations pétrolières off-shore, affaiblir le Mercosur au profit d’une Union douanière bilatérale avec les États-Unis, et finalement à tuer le rôle jusqu’ici jugé exemplaire du Brésil dans la lutte pour l’émancipation des pays de l’Amérique Latine à l’égard des États-Unis. SI Marina Silva devient présidente, le Brésil se retrouverait vis-à-vis des États-Unis dans la même dépendance que l’Argentine. Dans le même temps, Marina Silva ne propose plus rien visant à protéger le Bassin amazonien des défricheurs.

    Avec la perte du Brésil, le BRICS, devenu RICS (Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), perdrait beaucoup de son aura aux yeux des États pauvres du monde qu’il espérait rallier.

    Jean-Paul Baquiast

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  27. Notes

    [1] Sommet des BRICS : des décisions très significatives (vineyardsaker, français, 17-07-2014)

    [2] BRICS + OCS : simple défi à la domination américaine ou changement profond dans les équilibres du monde ? (vineyardsaker, français, 11-08-2014)

    [3] La chute d’une superpuissance, ou La Coupe du Monde comme vous ne l’avez jamais lue (vineyardsaker, français, 12-07-2014)

    [4] Ministre de l’Environnement de 2003 à 2008, Marina Silva a dû quitter sa fonction à cause de ses prises de position écologiques jugées trop radicales par l’establishment. En 2009, elle avait délaissé le Parti des travailleurs pour le Parti vert du Brésil. En 2010, elle avait brigué pour la première fois la présidence du Brésil, sous la bannière écologiste et obtenu 20 millions de votes. Ce succès l’a incité à fonder son propre parti, le Réseau durable, en vue de la présidentielle de 2014. Mais, faute de soutiens suffisants, elle a accepté d’être la seconde, derrière un certain Eduardo Campos, candidat du Parti socialiste du Brésil, et politicien douteux. Campos ayant péri avec son équipe de campagne dans un accident d’avion, d’ailleurs suspect, Marina Silva a pris sa place.

    [5] L’Église universelle du royaume de Dieu (EURD, en portugais : Igreja Universal do Reino de Deus) est un mouvement issu de la mouvance dite néopentecôtiste très importante au Brésil et dans le monde. Elle fut fondée en 1977 au Brésil par Edir Macedo Bezerra. Les doctrines de l’Église se réclament de la Bible. (wikipedia, français)

    [6] Élection présidentielle 2014 : Le Brésil aux prises avec les fondamentalistes religieux ? (agoravox, français, 12-09-2014)

    http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/14/dilma-rousseff-marina-silva-bresil-en-voie-re-americanisation/

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  28. Incessantes intempéries en Europe centrale

    Actualité météo
    dim., 14 sept. 2014 18:02 CEST

    Depuis l'été dernier et ce début de mois de septembre, les orages sont récurrents entre Italie, Balkans et l'Europe centrale. De nombreuses inondations se produisent.

    C'est un été particulièrement tourmenté qui concerne l'Europe centrale : entre pluies incessantes et inondations meurtrières en Bosnie et en Autriche, trombes marines et tornades en Croatie mais également au Benelux et en Allemagne, violents orages en Italie, aucun pays du centre et du sud de l'Europe n'est épargné. Ces intempéries répétées sont liées à l'absence de hautes pressions sub-sahariennes et à la fréquence inhabituelle de dépressions plongeant des îles britanniques vers le bassin méditerranéen. A Budapest en Hongrie, sur les deux mois de juillet et d'aout, l'écart à la norme du cumul de pluie est supérieur à la norme de 300% ! On retrouve le même type de chiffre dans les Balkans, avec par exemple 158% à Belgrade (Serbie), ou encore 230 % à Dubrovnik (Croatie).

    Violents orages depuis début septembre

    Une nouvelle zone dépressionnaire s'est développée sur l'Europe centrale depuis le début du mois. Cette situation de blocage engendre de nouvelles intempéries particulièrement violentes. Le week-end dernier, la Roumanie et la Bulgarie ont été durement impactées par ces orages. Dans la station balnéaire de Bourgas située sur la mer Noire, 165 mm de pluies se sont abattus en 24 heures, avec deux victimes à déplorer.

    Nouveau week-end d'intempéries

    Tout au long de la semaine écoulée, d'autres pluies diluviennes se sont abattues entre le sud de l'Allemagne et les Balkans, faisant déborder des rivières et coupant des routes. Jeudi et vendredi dernier, la Croatie a été touchée. Pour ce dimanche, de nombreuses alertes météo ont été lancées : l'est de l'Autriche, la Hongrie, la Serbie, le sud de la république tchèque, la Slovaquie, la Serbie et la Croatie sont concernées. De violentes pluies sont attendues (entre 50 et 90 mm d'eau), soit l'équivalent de trois semaines de pluies en 24 heures. On relève depuis hier 70 mm de pluies à Preitenegg (Autriche), 60 mm à Siofok (Hongrie) et 50 mm à Ljubljana (Slovénie).

    http://fr.sott.net/article/23121-Incessantes-intemperies-en-Europe-centrale

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  29. Vidéo : Sandy Hook Mystery – Nancy Lanza est vivant ?

    Le quotidien Sheeple
    www.TheDailySheeple.com
    14 septembre 2014

    Nancy Lanza pourrait être en vie ?

    Ces vidéos ont été censurées et supprimés sur des sites comme Daily Motion.
    Pourquoi est-ce ?
    Qu'en penses-tu ?
    Pour plus d'informations :
    …Vidéo enquête et par le Service de PaulStal
    https://www.youtube.com/watch?v=Fk151...

    Regardez également cette vidéo censurée dans youtube: « L'Anne Haddad – Kaitlin Roig connexion » http://www.dailymotion.com/video/x25v...

    Message d'enquête par le service de paulstal http://thepaulstalservice.yuku.com/to...

    http://www.thedailysheeple.com/video-sandy-hook-mystery-is-nancy-lanza-alive_092014

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  30. France : vers une opinion conservatrice ?

    Par La Voix de la Russie
    Ivan Blot
    13 septembre, 13:16


    L'opinion publique française change peu à peu avec le renouvellement des générations. Dans un sondage publié par Le Figaro du 10 septembre, il apparaît que le président socialiste actuel Francois Hollande n'a que 13% de personnes favorables.

    Mais il est intéressant de voir que ce chiffre monte à 15% chez les retraités et les cadres. Il n'est que de 8% chez les moins de 25 ans et de 10% chez les ouvriers. Les jeunes, par contre votent pour la droite forte de Peltier et la droite populaire de Mariani, les ailes droites et sarkozýstes de l'UMP. Ou alors ils votent pour le Front National.

    Pourquoi Hollande fait un meilleur score chez les cadres et les intellectuels ? Parce que le parti socialiste est un parti de professeurs et non d'ouvriers. De plus, les médias sont très socialistes (et anti russes). Selon un sondage publié par l'hebdomadaire Marianne lors des dernières élections présidentielles, 80% des journalistes français votaient socialiste et pour Hollande. Or les cadres lisent les articles politiques. Les autres Français préfèrent les articles sur le sport.

    Avec le renouvellement des générations depuis une vingtaine d'années, l'opinion est de moins en moins " progressiste" et de plus en plus conservatrice. Le mécontentement causé par l'insécurité et l'excès d'immigration est une explication. Ces phénomènes touchent d'abord les classes populaires qui se tournent de plus en plus vers le FN ou l'aile droite sarkozyste de l'UMP. A l'UMP, c'est très net : les jeunes se veulent décomplexés, de droite, pour la nation et pour la grande Europe avec la Russie. Les caciques comme Juppé sont de centre gauche et atlantistes.
    Les Français sont favorables à 73% pour la police et l'armée malgré l'hostilité d'une majorité de médias et d'intellectuels. Seul le système de santé fait mieux avec 80% d'opinions favorables. Par contre, les personnes faisant confiance en la presse sont 38% et les partis politiques recueillent le faible score de 18% selon les travaux de Pascal Bréchon et Jean François Tchernia du CNRS ( Centre National de la Recherche scientifique).

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  31. Néanmoins 80% des Français ont confiance en la démocratie à condition qu'elle soit réformée. Ils ne veulent plus cette oligarchie toute puissante (fonctionnaires, médias, syndicats de toutes sortes, associations minoritaires mais puissantes par leurs réseaux). 70% voudraient des référendums fréquents comme le souhaitait de Gaulle. 40% veulent " un homme fort " et ce chiffre grandit. Ce n'est pas incompatible avec la démocratie comme de Gaulle l'a montré.

    Il est frappant qu'à l'UMP par exemple, les jeunes soutiennent l'aile droite de l'UMP avec la droite forte de Guillaume Peltier et la droite populaire de Thierry Mariani. Beaucoup aussi se tournent vers le Front National. Les caciques de l'UMP tel Juppé sont plutôt de centre gauche et atlantistes. Même une partie de l'entourage de Marine Le Pen est composée de socialistes anti chrétiens comme Philippot ou Duteil de la Rochere alors que leur base électorale est plutôt conservatrice et de droite, meme si elle est populaire.

    L'insécurite et l'immigration excessive expliquent en partie ce glissement là. Droite de l'opinion, surtout chez les personnes moins fortunées qui en subissent les inconvénients.

    La majorité veut aujourd'hui moins d'impôts et plus de libertés économiques. Elle veut aussi qu'on défende la sécurité et les valeurs traditionnelles. Ces deux aspirations, qui ne vont pas toujours ensemble, correspondent à ce que les sociologues anglo saxons appellent les " economic conservatives" et les " social conservatives."


    Réunir les deux est un bon programme pour un futur candidat aux prochaines élections presidentielles.

    http://french.ruvr.ru/2014_09_13/France-vers-une-opinion-conservatrice-5381/

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  32. La guerre de Washington contre la Russie

    Paul Craig Roberts
    14 septembre 2014

    Les nouvelles sanctions contre la Russie annoncées par Washington et l'Europe n'ont pas de sens que des mesures purement économiques. Je serais surpris si les industries du pétrole et militaires russes étaient tributaires des marchés européens des capitaux d'une manière significative. Une telle dépendance indiquerait un échec dans la pensée stratégique russe. Les entreprises russes devraient être en mesure de garantir un financement adéquat de banques russes ou du gouvernement russe. Si les prêts étrangers sont nécessaires, la Russie peut emprunter à la Chine.

    Si les industries russes critiques sont tributaires des marchés de capitaux européens, les sanctions aideront la Russie en forçant un terme à cette dépendance débilitante. Russie ne devrait pas dépendre de l'Ouest en aucune façon.

    La vraie question est l'objet de sanctions. Ma conclusion est que le but des sanctions est de briser les relations économiques et politiques de l'Europe avec la Russie miner. Où les relations internationales sont intentionnellement compromis, la guerre peut être le résultat. Washington continuera à pousser des sanctions contre la Russie jusqu'à ce que la Russie montre que l'Europe qu'il ya un coût élevé de servir de l'outil de Washington.

    La Russie a besoin de rompre ce processus de plus en plus de sanctions pour faire dérailler le lecteur vers la guerre. À mon avis, ce n'est facile pour la Russie de faire. La Russie ne peut dire l'Europe que depuis que vous n'aimez pas nos compagnies pétrolières, il ne faut pas que notre compagnie de gaz, de sorte que nous éteindre le gaz. Ou la Russie peut dire l'Europe, nous ne vendons pas de gaz naturel aux membres de l'OTAN, la Russie ou pouvons dire que nous allons continuer à vous vendre du gaz, mais vous devez payer en roubles, pas en dollars. Cela aurait l'avantage supplémentaire d'augmenter la demande de roubles sur les marchés de change, ce qui rend plus difficile pour les spéculateurs et le gouvernement des États-Unis pour faire baisser le rouble.

    Le vrai danger pour la Russie est une continuation de son discret, réponse modérée aux sanctions. C'est une réponse qui encourage davantage de sanctions. Pour arrêter les sanctions, la Russie doit montrer à l'Europe que les sanctions ont des coûts importants pour l'Europe.

    Une réponse russe à Washington serait de cesser de vendre aux États-Unis les moteurs de fusées russes sur lequel le programme de satellite américain est dépendant. Cela pourrait quitter le pays sans fusées pour ses satellites pendant six ans entre la période 2016 et 2022.

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  33. Peut-être le gouvernement russe est inquiet de perdre le bénéfice de gaz et moteurs de fusée ventes. Toutefois, l'Europe ne peut pas faire sans le gaz et serait rapidement d'abandonner sa participation dans les sanctions, donc pas de revenus du gaz serait perdu. Les Américains vont développer leur propre moteur de fusée de toute façon, de sorte que les ventes russes de moteurs-fusées aux États-Unis ont au plus environ 6 ans de plus. Mais les Etats-Unis avec un programme de satellite avec facultés affaiblies pendant six ans voudrait dire un grand soulagement pour le monde entier à partir du programme d'espionnage américain. Il serait également difficile agression militaire des États-Unis contre la Russie au cours de la période.

    Le président russe Vladimir Poutine et son gouvernement ont été très discret et provocante pour répondre aux sanctions et à la peine que Washington continue de causer de la Russie en Ukraine. Le comportement discret russe peut être comprise comme une stratégie pour miner l'utilisation de Washington de l'Europe contre la Russie en présentant un visage non menaçante pour l'Europe. Toutefois, une autre explication est la présence en Russie d'une cinquième colonne qui représente les intérêts de Washington et limite le pouvoir du gouvernement russe.

    Strelkov décrit la cinquième colonne américaine ici: http://slavyangrad.org/2014/09/12/we-vous-pas-permettre-de-russie-à-être-déchiré en morceaux-et-ruined/

    Saker décrit les deux groupes de pouvoir à l'intérieur de la Russie comme les souverainistes Eurasie qui se tiennent derrière Poutine et une Russie indépendante et les intégrationnistes de l'Atlantique, la cinquième colonne qui travaille à intégrer la Russie dans l'Europe sous hégémonie américaine ou, à défaut, à aider Washington à briser la Russie Fédération dans plusieurs pays les plus faibles qui sont trop faibles pour contraindre l'utilisation de Washington de pouvoir. http://vineyardsaker.blogspot.com.br/2014/09/strelkov-de-piscine-avec-piranhas-to.html

    Intégrationnistes de l'Atlantique de la Russie partagent les doctrines Brzezinski et Wolfowitz avec Washington. Ces doctrines sont à la base de la politique étrangère des États-Unis. Les doctrines de définir l'objectif de la politique étrangère des États-Unis en termes de prévention de la montée d'autres pays, comme la Russie et la Chine, qui pourrait limiter l'hégémonie de Washington.

    Washington est en mesure d'exploiter les tensions entre ces deux groupes de pouvoir russes. Cinquième colonne de Washington n'est pas le mieux placé pour l'emporter. Cependant, Washington peut au moins compter sur la lutte causant la dissidence dans les souverainistes Eurasie sur la réponse discrète aux provocations occidentales de Poutine. Une partie de cette dissidence peut être vu dans la défense de Strelkov de la Russie et plus peut être vu ici: http://slavyangrad.org/2014/09/13/the nouveau tour-de-la-sanctions-avant-guerre-période / # more-3665

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  34. Russie, pensant que la guerre froide a pris fin avec l'effondrement de l'Union soviétique, elle a ouvert à l'Occident. Gouvernements russe confiance à l'Ouest, et à la suite de la crédulité de la Russie, l'Occident était en mesure d'acheter de nombreux alliés parmi les élites russes. Selon l'alignement des médias, ces élites compromises sont capables d'assassiner Poutine et de tenter un coup d'Etat.

    On pourrait penser que, maintenant, le gouvernement de Poutine reconnaître le danger et arrêter les principaux éléments de la cinquième colonne, suivie par procès et l'exécution pour trahison, afin que la Russie peut rester unis contre la menace de l'Ouest. Si Poutine ne prend pas cette étape, cela signifie soit que Poutine ne reconnaît pas l'ampleur de la menace ou que son gouvernement n'a pas le pouvoir de protéger la Russie contre la menace interne.

    Il est clair que Poutine n'a pas atteint aucun répit pour son gouvernement de l'Ouest de la propagande et l'agression économique en refusant de défendre la zone Donbass de l'attaque ukrainienne et en faisant pression sur la République Donetsk en un cessez-le feu quand ses forces militaires étaient sur le point d'une grande la défaite de l'armée ukrainienne de désintégration. Tous Poutine a obtenu est de s'ouvrir à la critique parmi ses fans pour trahir les Russes dans l'est et le sud de l'Ukraine.

    Les politiciens et les élites européennes sont si profondément dans la poche de Washington que Poutine a peu de chance de courtiser l'Europe avec un spectacle russe de bonne volonté. Je n'ai jamais cru que cette stratégie pourrait fonctionner, mais je serais heureux si c'était le cas. Seule une menace directe todeprive l'Europe de l'énergie a une chance de produire en Europe une politique étrangère indépendante de Washington. Je ne pense pas que l'Europe peut survivre à une coupure du gaz naturel russe. L'Europe serait abandonner les sanctions afin de garantir le flux de gaz. Si l'emprise de Washington sur l'Europe est si puissant que l'Europe est prêt à supporter une perturbation majeure de son approvisionnement énergétique comme le prix de sa vassalité, la Russie saura mettre fin à ses vaines tentatives de la diplomatie et de se préparer à la guerre.

    Si la Chine est assis sur le banc de touche, la Chine sera la prochaine cible isolée et recevra le même traitement.

    Washington a l'intention de vaincre les deux pays, soit par des dissensions internes ou par la guerre.

    Rien dit par Obama ou n'importe quel membre de son gouvernement ou de toute voix influente au Congrès a signalé tout ralentissement de la route de Washington pour l'hégémonie dans le monde entier.

    L'économie américaine dépend désormais le pillage et le pillage, et l'hégémonie de Washington est essentiel à cette forme corrompue du capitalisme.

    http://www.paulcraigroberts.org/2014/09/14/washingtons-war-russia-paul-craig-roberts-2/

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    1. 'Mettre la Russie sous embargo', je n'ai jamais vu de pire idiotie/crétinerie que ce type de sanctions venant de pays qui n'ont rien envers un pays qui a tout ! Hahahaha !

      Débilité hégémonique qui se retourne contre ceux qui prétendaient donner des conseils (des ordres ?) aux autres ! Mesures disciplinaires bruxellidiennes qui mettront les pays a genoux, qui ne rattraperont aucun contrats et qui devront de plus en payer les intérêts d'avoir voulu un jour lever la main pour se prendre une claque !

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  35. Notre économie de bulle est sur son dernier soupir: « il y a une probabilité de 100 % que le système va se planter »

    Joshua Krause
    12 septembre 2014
    Le quotidien Sheeple


    Au fil des ans j'ai entendu les cris de « Ahead d'effondrement économique! » plusieurs fois puis je me soucie de se souvenir. Je ne sais pas que vous avez aussi bien. Depuis l'accident de 2007-2008, il semble que presque tous internet voix a réclamé à un moment ou à un autre, que nous nous dirigeons vers une apocalyptique correction du marché (et seulement le coin de la rue aussi!). Ce n'est bien sûr, pas sans mérite.

    Vous seriez fou de penser que nous sommes sur une trajectoire durable. Il est descendu à une question d'arithmétique simple. De la dette fédérale et municipale, au marché boursier et de la spéculation de logement ; du crédit personnel à la dette étudiante, nous sommes dans des tas d'ennuis. Nous pouvons projeter combien la société dans son ensemble va gagner dans le futur, déduire combien nous le devons et combien nous va devoir et voir que rien de tout cela sera jamais payé pour. À ce stade, il y a une probabilité de 100 % que le système va se planter. La seule question reste à poser est, quand ?

    Et c'est là le problème. Ceux d'entre nous qui ont été comme si c'était l'appelant et en parlant de cela en termes de caractère inévitable, doivent ressembler à "chicken little" maintenant. La plupart des gens Découvre le monde à travers une fenêtre à très court terme. Il a été six ans depuis le krach de 2008, et la personne moyenne vous avez capté sur les avertissements maintenant. Ils ne comprennent pas cette une règle fondamentale lorsqu'il s'agit de prédire l'économie et les événements géopolitique-il est étonnamment facile à prédire la chute d'un système donné. Il est presque impossible de prévoir quand il va tomber.

    En outre, il y a un autre résultat que beaucoup d'entre nous n'ont pas réussi à reconnaître. Que se passe-t-il si le système n'échoue pas tant de détermination ? Que se passe-t-il si il n'est pas un effondrement dramatique, comme nous l'avons vu au cours de la grande dépression ? Alors qu'il y a eu de nombreuses bulles économiques tout au long de l'histoire, et nous sommes sans doute dans une bulle assez grave en ce moment, la nature de ce cycle de la dette est fondamentalement différente de celle de dernières décennies.

    Récemment, les stratèges de la Deutsche Bank a publié une étude surprenante en ce qui concerne la dette publique. Ils ont décidé d'étudier si le marché obligataire est actuellement dans une bulle. Ce qu'ils ont trouvé est, contrairement aux époques précédentes, ces 20 dernières années n'a vu aucun lag entre booms économiques et bustes :

    Il a longtemps été notre avis qui, au cours des dernières décennies, avec que l'économie mondiale a roulé de bulle à bulle excès n'étant jamais complètement autorisés à démêler. Au lieu de cela les réponses de politique agressive ont encouragés à rouler dans nouvelles bulles.

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  36. Cela a sans doute gardé le système financier modern que nous connaissons une continuité de l'exploitation. Clairement il y a toujours eu les bulles forment à travers l'histoire, mais y a-t-il eu une période comme au cours des 20 dernières années où l'éclatement d'une bulle a toujours conduit directement à la formation de la prochaine ?

    Essentiellement, notre système actuel a été de mourir une mort très lente. Il est à court de vapeur. Non seulement n'a-t-elle eu aucune récupération depuis le krach de 2008, il y n'a eu aucune récupération depuis plus de 20 ans. Chaque bulle économique a été alimentée par les restes de la précédente manie spéculative. Notre ensemble de l'économie a fonctionné comme un garçon frat ivre, prêts à tout garder boire pour mettre hors tension l'inévitable gueule de bois. Toutefois, la gueule de bois est terriblement près :

    Ce que nous avons trouvé que les obligations sont où la bulle a migré vers. Cela ne veut ne pas dire que la bulle du marché obligataire est sur le point d'éclater, loin s'en faut — mais que c'est une condition nécessaire pour maintenir le système financier de ladened la dette qui a été le sous-produit de la gestion de crises graves au cours des deux dernières décennies. Le souci est qu'il est nulle part laissé pour cette bulle d'aller étant donné qu'il est maintenant entre les mains des prêteurs de dernier recours (gouvernements et banques centrales auprès des autorités en assurant d'autres gros acheteurs en captivité).

    Bien que nous pensons que cette bulle doit être maintenu pour assurer la solvabilité du système financier actuel, le meilleur scénario est qu'il apparaît lentement au fil du temps par l'intermédiaire des rendements réels négatifs pour les détenteurs d'obligations. Le pire scénario étant la restructuration future.

    C'est pourquoi pendant toutes ces années, nous avons entendu les cris de "économique s'effondrer avant" mais n'ont jamais vu elle se concrétiser. Ils ont toujours trouvé un moyen de changer la bulle pour différents marchés avant que tout cela est venu s'écraser vers le bas. Qui sait ? Peut-être ils vont retirer à nouveau, mais je ne retiens pas mon souffle. La bulle a finalement atterri sur le prêteur de dernier recours. La dette n'est pas nulle part où aller.

    Ils sont hors de balles. Le garçon frat a eu son dernier verre et le comté est sec. Je sais sans l'ombre d'un doute que notre économie, et par extension, toute notre société est prête à s'effondrer. Et il le sera.

    Juste ne me demandez pas quand.

    http://www.shtfplan.com/headline-news/our-bubble-economy-is-on-its-last-gasp-there-is-a-100-probability-that-the-system-will-crash_09122014

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    1. Ce qui donne les chances de guerre mondiale à... 100% !

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  37. Les eurosceptiques allemands surgissent dans deux parlements plus de l'Etat


    le 14 Septembre, 2014 23:26

    L' «Alternative pour l'Allemagne" eurosceptique parti a obtenu plus de dix pour cent des voix aux élections régionales du pays dimanche, faisant l'aile droite une menace croissante pour les conservateurs de la chancelière Angela Merkel.

    Le parti a remporté 10,1 AFD pour cent des voix en Thuringe et de 11,9 pour cent dans le Brandebourg, selon les projections sur ARD TV de l'Allemagne a annoncé après la fin du scrutin à 18 heures dimanche (16H00 GMT).

    Il y a deux semaines, le parti a déjà gagné 9,7 pour cent à une élection en Saxe. Avec les résultats de ce week-end, l'AFD va maintenant avoir des sièges dans trois assemblées d'Etat. Selon les prévisions des analystes politiques, le parti a de fortes chances d'entrer dans le parlement fédéral de l'Allemagne après 2017 des élections générales.

    Fondée au début de 2013 pour s'opposer à des renflouements de la zone euro, il a été étiqueté comme un groupe de «francs-tireurs» inéligible par l'élite politique allemande. Pourtant, l'AFD a remporté plus de sept pour cent des voix aux élections européennes en mai, en entrant dans le parlement du bloc de 28 pays.

    Le chef de 52 ans, Bernd Lucke parti a déclaré que les résultats récents dans deux autres Etats de l'Est ajouter à l'élan de la partie. "Nous sommes ravis que les électeurs ont fait le choix d'un renouveau politique,« il déclaré à la télévision allemande.

    Appelant à l'origine pour un retour à la Deutsche Mark à la place de la monnaie unique de la zone euro, le message du parti a été élargi pour inclure l'éducation, de la sécurité et d'autres questions dans sa campagne.

    Avec les précédentes allégations de l'AFD est détourné par des extrémistes, le chef du parti était encore plus heureux avec les résultats récents, en disant: «Nous n'allons pas rester assis et laisser les autres parties nous dénigrer."

    La chancelière Angela Merkel a récemment admis que l'AFD est un «problème».

    Union chrétienne-démocrate d'Angela Merkel (CDU) a remporté 34,4 pour cent en Thuringe, mais il n'est pas clair encore si elle va rester au pouvoir dans la région, selon que leurs partenaires de la coalition juniors, les centre-gauche des sociaux-démocrates (SPD), qui a remporté 12,3 pour cent , passer à soutenir le Parti de gauche (27,7 votes pour cent), dans une coalition avec les Verts et leur 5,6 pour cent.

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  38. CDU pro-européenne d'Angela Merkel a exclu toute coalition avec l'AFD.

    L'Europe a connu une évolution remarquable vers l'aile droite et les partis politiques eurosceptiques après les élections législatives de l'UE en mai.

    Le UK Independence Party (UKIP) a battu la concurrence des Lib Dems, conservateurs et du travail du pays, recueillant 27,5 pour cent des voix. Front National de France, connue pour ses propriétés anti-immigration et anti-UE rhétorique, a 25 pour cent.

    PLUS: Le droit vote tempêtes en Europe: Guide rapide pour l'anti-UE extrémiste

    Avec la position anti-zone euro, de nouveaux acteurs sur la scène politique de l'UE ont exprimé leur inquiétude concernant les sanctions de Bruxelles visant à la Russie.

    Après le tour précédent de sanctions, Heinz-Christian Strache, président du Parti de la Liberté droite de l'Autriche, qui a 20 pour cent des sièges à la chambre basse du parlement national et a montré des résultats tout aussi fortes dans l'élection parlementaire européenne de cette année, a critiqué l'UE.

    "Dans quelques jours après les [russes] sanctions sont entrées en vigueur, ils font mal à l'agriculture. L'UE pense sur la manière de l'atténuer. Au lieu de mettre la Russie sur ses genoux, ils traînent nos agriculteurs à la ruine de leur politique de sanctions insensée ", a déclaré Strache.

    Selon Beatrix von Storch, un député européen pour l'Allemagne de l'AFD, la réponse de son pays à la crise en Ukraine devrait être de mettre en place un accord de libre-échange avec la Russie pour garantir "les intérêts économiques allemands."

    http://rt.com/news/187756-eurosceptic-afd-germany-states

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    1. 'eurosceptique' !! Voilà bien un qualificatif inventé de toute pièce par la dictature en place cherchant à mettre celles et ceux qui sont certains de n'en pas vouloir dans l'idée qu'elles ou ils auraient un doute ! Et pourquoi pas les 'hésitophiles-peu-convaincus' ?

      La pire des définitions est d'avoir trouvé dans les synonymies de sceptique la désignation... d'athée !! Hahaha ! Comme si l'athée serait dans l'incertitude qu'il y ait quelqu'un dans le ciel assis sur un nuage !

      Désormais lors des élections, l'on sera invité à voter 'oui' ou 'sceptique' ! afin de prouver par cette absence de choix que ceux qui ne votent pas 'oui' sont des cons, des bons-à-rien, voire des terroristes ! Hahaha !

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  39. L'Ukraine est entièrement responsable de l'accident Boeing-777, le ministre russe de la Défense dit


    09/10/2014 | Source:
    Pravda.Ru


    L'Ukraine est la seule responsable de la catastrophe du Boeing de la Malaisie. Si Kiev pourrait résoudre les problèmes internes sans l'utilisation de l'armée, la tragédie n'aurait pas eu lieu, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a déclaré mercredi lors d'une rencontre avec son homologue malaisien Hishamuddin Hussein, qui est venu à Moscou pour la réunion de coordonner l'enquête de la tragédie, rapporte ITAR-TASS. "La tragédie s'est produite dans l'espace aérien de l'Ukraine, qui porte l'entière responsabilité absolue pour ce qui s'est passé", a déclaré Choïgou. Selon lui, si l'Ukraine pourrait être capable de résoudre des problèmes internes sans l'utilisation des forces armées, la tragédie de l'avion de passagers ne serait pas arrivé.

    "Nous avons formulé dix questions simples à la partie ukrainienne, dont les réponses pourraient faire la lumière sur les circonstances de la tragédie", a déclaré Choïgou. "Malheureusement, nous n'avons pas reçu de réponse à l'une des questions», a t-il dit. Boeing-777 de Malaysia Airlines, le vol de Amsterdam à destination de Kuala Lumpur, s'est écrasé le 17 Juillet dans la région de Donetsk. Les autorités de Kiev ont blâmé la milice de la tragédie, mais ce dernier a dit qu'ils n'avaient pas les armes, avec lesquelles ils pourraient descendre l'avion à de telles altitudes.

    Mardi, les Pays-Bas a publié un rapport préliminaire sur l'enquête sur l'accident Boeing. Les experts ont confirmé que l'avion s'est effondré en vol en raison de "dommages structurels causés par des influences externes de nombreux objets à haute énergie." La source de ces objets a encore été établie. Les conclusions finales sur les causes de la catastrophe doivent être publiés dans l'année suivant la catastrophe, mais la date peut être changé "en fonction des progrès de l'enquête."

    http://english.pravda.ru/news/russia/10-09-2014/128495-ukraine_boeing_crash_shoigu-0/

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  40. Russie et la Chine peuvent détruire des pétrodollars

    09/11/2014

    Actions de l'Ouest en Europe de l'Est et la pression continue sur la Russie peuvent éventuellement intensifier le mouvement de lutte contre le pétrodollar. Le plus grand danger pour la monnaie du pétrole est susceptible d'être liée à la Chine et de ses plans pour accroître le rôle du yuan dans le monde. Russie et la Chine actuellement discuter de la création d'un système de transactions inter-bancaires, ce qui serait un analogue de le système international des transferts bancaires - SWIFT. Cela a été annoncé par le premier vice-premier ministre Igor Chouvalov après des entretiens à Pékin. "Oui, cette idée a été discutée et soutenue», a t-il dit, interrogé sur la possible création d'un analogue de SWIFT dans les transactions bancaires entre la Chine et la Russie. SWIFT est un système international de transfert d'information interbancaire et de paiement.

    Le système est également connu comme SWIFT-BIC (Bank Identifier Codes), code BIC, SWIFT ID ou code SWIFT. Le système a été fondée en 1973; 239 banques de 15 pays ont agi en tant que co-fondateurs. SWIFT est une association créée en vertu de la loi belge. Plus de 9000 banques de 209 pays (à partir de 2010) agissent comme fondateurs. Basée à Bruxelles, en Belgique. Le nombre d'utilisateurs de SWIFT dépasse 10 000 organisations, dont environ 1.000 sociétés. Chaque banque dans le système SWIFT a un code unique. Pour effectuer un paiement en Europe, il suffit de connaître le code SWIFT de la banque et le code IBAN du destinataire. SWIFT traite plus d'un million envois quotidiens. Après le 11 Septembre 2001, la CIA et le Trésor américain ont eu accès à l'information SWIFT.

    Chaque année, SWIFT traite environ 2,5 milliards ordres de paiement. Curieusement, le Royaume-Uni a proposé de limiter l'accès de la Russie à SWIFT pour seulement deux semaines. Russie montre une fois de plus qu'il peut abandonner le dollar, si nécessaire, selon ses propres termes. Les autorités russes pour but de réduire la dépendance à l'égard du marché financier sur SWIFT après la première vague de sanctions américaines, lorsque les systèmes de paiement internationaux Visa et MasterCard ont refusé de travailler avec un certain nombre de banques russes. Selon Igor Chouvalov, la Russie a également discuté de la création d'une agence de notation indépendante avec la Chine.

    Des propositions spécifiques doivent être prises d'ici la fin de l'année 2014. En ce qui concerne le système de paiement de China UnionPay, qui est appelé à devenir l'un des partenaires du système de paiement national russe, le système est prêt à coopérer pleinement et à fournir l'infrastructure nécessaire. "Comme pour le système de paiement, il est clair que faire et comment se déplacer sur, le système de règlement par analogie avec SWIFT est une idée que nous avons tous aimé aujourd'hui. Nous avons proposé, et pris positivement. Nous allons commencer à travailler à travers », a déclaré le premier vice-premier ministre. Tout cela indique que l'Union économique eurasienne va progressivement abandonner le dollar.

    La présidence de Barack Obama peut entrer dans l'histoire comme la période de temps, alors que le dollar a commencé à perdre de son influence. Obama fait déjà face à des accusations de destruction de la politique étrangère des États-Unis, sans parler du fait qu'il est considéré comme le pire président de l'histoire des États-Unis. La fin de l'hégémonie du dollar va saper le statut de monnaie de réserve du monde, qui va déclencher l'effondrement rapide et incontrôlée de l'empire américain, zerohedge.com site dit. Dès que la Russie et la Chine montrent qu'il est vraiment possible d'abandonner le dollar, en particulier compte tenu du fait que les Etats-Unis poussent pour cela, d'autres pays suivront leur exemple.

    http://english.pravda.ru/business/finance/11-09-2014/128501-russia_china_petrodollar-0/

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    1. Donc, d'un côté il y a des pays sanctionneurs qui se sanctionnent eux-mêmes !! et, de l'autre côté de l'Atlantique celui qui fait tout pour mettre fin au dollar en disant le contraire ! Hahaha !

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