- ENTREE de SECOURS -



mercredi 16 avril 2014

Les États-Unis entraîneront-ils l'Europe dans leur chute ?

GEAB
mar., 15 avr. 2014 01:38 CDT
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Dans la confrontation actuelle entre Russie et Occident sur la crise ukrainienne, l'image de la guerre froide vient inévitablement à l'esprit et les médias en sont évidemment friands. Or, contrairement à ce qu'ils laissent sous-entendre, ce n'est pas la Russie qui cherche le retour d'un rideau de fer mais bel et bien les États-Unis. Un rideau de fer séparant anciennes puissances et pays émergents, monde d'avant et monde d'après, débiteurs et créditeurs. Et ce dans l'espoir un peu fou de préserver l'American way of life et l'influence des États-Unis sur « leur » camp à défaut de pouvoir l'imposer sur le monde entier. En d'autres termes, sombrer avec le plus de compagnons possible pour avoir l'impression de ne pas sombrer.
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Pour les États-Unis, c'est en effet l'enjeu actuel : entraîner avec eux tout le camp occidental pour pouvoir continuer à dominer et à commercer avec suffisamment de pays. On assiste ainsi à une formidable opération de retournement d'opinions et de leaders en Europe afin d'assurer des gouvernants dociles et compréhensifs vis-à-vis du patron américain, soutenue par une blitzkrieg pour les lier définitivement avec le TTIP et pour les couper de ce qui pourrait être leur planche de salut, à savoir les BRICS, leurs immenses marchés, leurs dynamiques d'avenir, leur lien avec les pays en voie de développement, etc. Nous analysons tous ces aspects dans ce numéro du GEAB, ainsi que l'utilisation subtile de la crainte d'une déflation pour convaincre les Européens d'adopter les méthodes US.
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À la lumière de la dangerosité extrême des méthodes employées par les États-Unis, il va sans dire que quitter le navire US ne serait pas un acte de trahison de la part de l'Europe, mais bien une avancée majeure pour le monde comme nous l'avons déjà longuement analysé dans de précédents numéros du GEAB (1). Malheureusement les dirigeants européens les plus raisonnables sont complètement paralysés et la meilleure stratégie qu'ils soient encore capables de mettre en œuvre actuellement, dans le meilleur des cas, semble être une simple temporisation (2), certes utile et bienvenue mais guère suffisante...
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BAS LES MASQUES
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À l'heure d'internet et des affaires de type « -leaks », garder un secret est devenu difficile pour les agents secrets et pour les pays aux mains sales. Outre les révélations de Snowden ou de Wikileaks, on a encore appris récemment que les États-Unis étaient derrière un réseau social à Cuba visant à déstabiliser le pouvoir en place (3). Ou on a pu visionner cette vidéo fuitée opportunément sur Youtube (4) montrant les Américains à la manœuvre derrière le coup d'État en Ukraine. Ou encore, il semblerait qu'ils ne soient pas innocents dans la déstabilisation actuelle d'Erdogan en Turquie (5), pays dont nous détaillerons la situation dans le prochain GEAB (6)... Les masques tombent... sur des évidences certes, mais que plus personne ne peut ignorer.
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Mais les États-Unis ne se contentent plus des pays en développement ou des républiques bananières... En Europe, ils parviennent également à retourner les dirigeants les uns après les autres, afin qu'ils suivent les intérêts américains docilement. Ce n'est plus « Ce qui est bon pour General Motors est bon pour l'Amérique » comme le déclarait Charles Wilson (ex-PDG de GM) en 1953, mais « Ce qui est bon pour les États-Unis est bon pour l'Europe ». Ils avaient déjà le soutien de Cameron, Rajoy, Barroso, Ashton... Ils ont réussi à obtenir celui de la Pologne de Donald Tusk alors que celui-ci était fortement réfractaire en début de mandat (7), celui de l'Italie grâce au coup d'État opportun de Renzi (8), et de la France de Hollande/Valls grâce en particulier au remaniement ministériel et un premier ministre peu suspect d'antiaméricanisme. Contrairement au début de son mandat où il jouait la carte de l'indépendance, sur le Mali ou sur d'autres fronts, François Hollande semble maintenant complètement soumis aux États-Unis. Quelles pressions a-t-il subies ? L'Allemagne, quant à elle, résiste encore un peu mais pour combien de temps (9) ? Nous approfondissons cette réflexion à la partie Télescope.
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L'Europe est ainsi entraînée vers l'intérêt US qui n'est pas le sien, ni en termes de politique, ni de géopolitique, ni de commerce comme nous le verrons. Alors que les BRICS ont choisi une voie opposée et cherchent à se dégager à tout prix de l'influence désormais profondément néfaste des États-Unis, l'Europe est pour l'instant le dindon de la farce. En témoigne par exemple l'achat par la Belgique de 130 milliards de dollars de bons du Trésor américain en trois mois d'octobre 2013 à janvier 2014 (dernière donnée disponible (10)), soit un rythme annuel supérieur à son PIB (11)... Ce n'est certainement pas la Belgique elle-même qui est responsable de cette aberration, mais bien sûr Bruxelles, c'est-à-dire l'UE en tant que petit soldat US.
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Politiquement l'Europe est donc étouffée par les États-Unis qui peuvent s'en donner à cœur joie en l'absence de tout leadership. Et le moyen de sceller définitivement cette mainmise américaine sur l'Europe s'appelle TTIP...
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VITE UN TTIP
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Nous l'avons déjà amplement documenté : contrairement aux discours triomphants de la « reprise » reposant sur les prix immobiliers qui remontent et la bourse qui est au plus haut, l'économie réelle US est aux abois. Le taux de privation alimentaire est plus élevé qu'en Grèce.

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VOIR GRAPHIQUE EN HAUT - © Bloomberg / OCDE
À droite, pourcentage de la population qui ne peut se permettre suffisamment de nourriture, par pays (à gauche, évolution 2007-2012).
Les magasins, même bon marché, mettent la clé sous la porte faute de clients (12). Les demandes d'emprunt immobilier sont au plus bas, ce qui augure mal de la suite et présage un retournement imminent comme nous l'avons anticipé au GEAB n°81.

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Mais, comme nous l'avons déjà dit, là n'est pas l'essentiel. L'enjeu majeur du TTIP, c'est la préservation du dollar dans les échanges commerciaux et le maintien de l'Europe dans le giron US afin d'éviter que ne se constitue un bloc Euro-BRICS capable de faire contrepoids aux États-Unis.
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Ainsi la crise ukrainienne, sous le prétexte de l'agressivité russe et de l'approvisionnement gazier, est un bon moyen, dans la panique, d'imposer l'agenda des États-Unis et des lobbies face à des dirigeants européens trop faibles pour agir. Ce qui n'était pas prévu, c'est que l'intérêt de ces lobbies ne va pas forcément dans le sens qu'on croit...

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Notes :
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1. Et comme la Chine, en particulier, lui enjoint de faire via ses accords de swap par exemple.
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2. En attendant les élections européennes, notamment.
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3. Source : The Guardian, 03/04/2014.
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4. Source : Reuters, 06/02/2014.
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5. Suite à l'utilisation par les États-Unis des réseaux sociaux à Cuba comme mentionné précédemment, pas étonnant qu'Erdogan ait décidé de couper Twitter en Turquie. Par ailleurs, le Turc Fethullah Gülen, instigateur du mouvement Gülen s'opposant au gouvernement Erdogan, réside... aux États-Unis. Sources : Aljazeera (13/03/2014), Wikipédia.
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6. Petite parenthèse : notre équipe ne peut s'empêcher de penser que si De Gaulle, si admiré en France, gouvernait aujourd'hui, il serait lui aussi considéré comme un autocrate à renverser, à l'instar d'Erdogan ou Poutine... Diriger efficacement dans l'intérêt de son pays semble maintenant considéré comme incompatible avec la démocratie sous sa forme actuelle, qui se doit d'être faible...
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7. Source : Wikipédia. Donald Tusk est maintenant un fervent supporteur du gaz de schiste en Pologne et s'élève contre la Russie. Sources : Wall Street Journal (11/03/2014), DnaIndia (05/04/2014).
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8. Lire aussi RT, 01/04/2014.
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9. Source : EUObserver, 10/04/2014.
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10. Source : US Treasury.
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11. Son excédent commercial d'environ 1% du PIB aura du mal à expliquer cette capacité d'achat à lui tout seul...
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12. Voir par exemple ABCNews, 10/04/2014.
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16 commentaires:

  1. Ukraine : les militaires hissent le drapeau russe au-dessus de Slaviansk

    Par La Voix de la Russie

    Les militaires de l'armée ukrainienne qui sont entrés dans la ville de Slaviansk ont hissé le drapeau russe pour montrer qu’ils sont passés du côté des partisans de la fédéralisation.

    « Ce n'est une opération de neutralisation des forces d’autodéfense. Les militaires ukrainiens sont arrivés ici sous le drapeau russe. Ils sont donc passés du côté de la population », a indiqué le correspondant de la chaîne Rossia-24.
    En évoquant la situation dans la ville voisine de Kramatorsk, le journaliste rapporte qu’une colonne de blindés est entrée dans cette ville tôt dans la matinée, et elle a été bloquée par les habitants locaux qui ne la laissent pas progresser. T

    http://french.ruvr.ru/news/2014_04_16/Ukraine-les-militaires-hissent-le-drapeau-russe-au-dessus-de-Slaviansk-0519/

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  2. Parlement français interdit le maïs génétiquement modifié

    15 Avril 2014 22:07

    Chambre basse du parlement de la France a adopté une loi interdisant mardi (GM) de maïs génétiquement modifié ne soit augmenté, invoquant des préoccupations environnementales. La loi peut être appliquée à n'importe quelle souche GM qui est adoptée au niveau de l'UE.

    La loi fait suite à un décret le mois dernier, qui a interrompu la plantation de maïs résistant aux insectes de MON810 de Monsanto, qui sera autorisé à la culture dans l'UE, a rapporté Reuters.

    Mais si n'importe quelle souche de cultures GM est adopté à l'avenir au niveau de l'UE - y compris Pioneer 1507, qui a été développé par DuPont et Dow Chemical - il sera donc interdit en France.

    Pioneer 1507 pourrait être approuvé par l'Union européenne plus tard cette année, après 19 des 28 Etats membres de l'UE n'ont pas réussi à recueillir suffisamment de voix pour la bloquer.

    La loi adoptée mardi par la chambre basse de la France (Assemblée nationale) est semblable à celui rejeté par la chambre haute (Sénat) en Février, qui était considéré comme inconstitutionnel.

    «Il est essentiel aujourd'hui de renouveler un désir largement partagé de maintenir l'interdiction française. Ce projet de loi renforce le décret adopté Mars dernier en empêchant la culture immédiate des OGM et d'étendre leur portée à toutes les variétés de maïs transgéniques " Jean-Marie Le Guen, le ministre chargé des relations avec le parlement, a déclaré à l'Assemblée nationale.
    Le gouvernement socialiste dirigé en vigueur en France, comme celui conservateur précédent, s'est opposé à la culture de plantes génétiquement modifiées en raison de la méfiance du public et les protestations des écologistes.

    Le Guen a appelé à un système européen qui ferait en sorte que les décisions des Etats membres de ne pas adopter les cultures GM ne pouvaient pas être contestées légalement.

    Un débat sur l'avenir de la politique de l'UE qui se passe au niveau de l'UE, la Commission européenne suggère un opt-out qui permettrait chaque pays à interdire les cultures génétiquement modifiées.

    L'interdiction française du maïs GM va maintenant devoir aller à l'approbation du Sénat. Cependant, même si elle est rejetée à nouveau, l'Assemblée nationale aura le dernier mot.

    Alors que la France est contre les cultures génétiquement modifiées, le Royaume-Uni fait valoir que, sans eux, l'Europe risque de devenir "le musée de l'agriculture mondiale." Espagne dit aussi ses propres agriculteurs doivent être en mesure de rivaliser avec ceux de l'extérieur de l'UE - dont beaucoup sont de plus en plus GM cultures.

    Cultures génétiquement modifiées, mais toujours impopulaire en Europe, sont largement cultivées dans les États-Unis et en Asie.

    http://rt.com/news/french-ban-gm-maize-736/

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    1. Donc, si les vaccins sont interdits dans les plants de blé et que (comme toutes les plantes) cette céréale attrape des maladies, il sera donc nécessaire (voire obligatoire) de traiter les champs de blé contre les infections parasitaires et autres prédateurs !
      Par 'obligatoire' il faut entendre que le fait de refuser de traiter des plantes malades peut non-seulement entraîner des propagations épidémiques dans les voisinages mais aussi des amendes envers ceux qui ravages les cultures et souhaitent la famine pour tous en cultivant du 'bio'.

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  3. Des moustiques OGM dans la nature


    Sophie Chapelle
    Bastamag
    mer., 16 avr. 2014 02:49 CDT

    Le moustique OX513A sera peut-être le premier animal - ou plutôt insecte - transgénique que vous rencontrerez dans la nature. Conçu par une entreprise britannique, ce moustique OGM doit servir à lutter contre la propagation de la dengue. Après des tests grandeur nature, le Brésil est sur le point de donner son feu vert à sa commercialisation.

    Problème : aucune étude indépendante n'a été réalisée pour mesurer les conséquences de la production massive de cet insecte transgénique. Et son efficacité contre la dengue est contestée.

    Ce n'est malheureusement pas un scénario de série B. Pour la première fois, des animaux génétiquement modifiés vont être commercialisés en milieu ouvert. Le Brésil est sur le point d'autoriser l'usage de moustiques génétiquement modifiés. Le 10 avril, la Commission brésilienne en charge des OGM (CNTBio) a approuvé, à 16 voix contre une, la dissémination dans l'environnement du moustique transgénique Aedes aegypti commercialisé par l'entreprise britannique Oxitec [1]. Le nom de code de cette lignée de moustiques génétiquement modifiées est OX513A. Pour les autorités brésiliennes, l'enjeu est de lutter contre la dengue, une infection virale potentiellement mortelle transmise à l'être humain par la piqûre de moustiques femelles. En 2013, 2,35 millions de cas de dengue, dont plus de 37 000 étaient des cas d'infection sévère, ont été signalés sur le continent américain, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

    D'après la société Oxitec, qui a déposé la demande de commercialisation en juillet 2013, ces moustiques transgéniques permettraient de « contrôler » la population des moustiques porteurs de dengue en les rendant stériles. Des essais ont eu lieu dans plusieurs villes du Brésil depuis 2011, notamment à Juazeiro dans l'État de Bahia (nord-est du pays). 17 millions de moustiques mâles y ont été relâchés en deux ans, selon un reportage vidéo de France 24. C'est dans cette même ville qu'a été inaugurée à l'été 2012 l'usine Moscamed, co-gérée par le ministère de l'Agriculture brésilien, qui multiplie les œufs de moustique conçus par Oxitec. Du ministère de la Santé aux sociétés Oxitec et Moscamed, les propos sont unanimes : les lâchers de moustiques mâles génétiquement modifiés réduisent drastiquement - de 79% à 90% - la population de moustiques sauvages au bout de six mois.

    Aucune étude indépendante

    La technique utilisée par Moscamed consiste à insérer un gène perturbateur dans des œufs de moustiques qui les rend dépendants à un antibiotique, la tétracycline. Ce médicament est indispensable pour leur croissance, explique Oxitec. L'usine Moscamed se charge de détruire les œufs femelles et assure ne relâcher que les mâles qui ne peuvent pas piquer, donc transmettre la dengue. Ces moustiques mâles génétiquement modifiés sont censés s'accoupler dans la nature avec des femelles « sauvages » et engendrer des descendants non viables, contribuant ainsi à leur extinction progressive. « Ces moustiques, lâchés dans la nature en quantité deux fois supérieure à celle des moustiques non transgéniques, attireront les femelles pour copuler mais leur progéniture n'atteindra pas l'âge adulte, ce qui devrait réduire la population de l'Aedes aegypti », avance le ministère de la Santé brésilien.

    (suite en dessous:)

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  4. Or, aucune étude indépendante n'a validé les données avancées par Oxitec. Pour de nombreuses organisations écologistes, « le dossier est lacunaire. Aucun plan de suivi post-commercial n'est fourni par l'entreprise, et les soi-disant "résultats probants" des essais en champs (commencés en février 2011) n'ont pas été publiés », rappelle l'association Inf'OGM. Les essais réalisés avec ce même moustique génétiquement modifié, dans les îles Caïmans, ont également montré que la technologie n'était pas si efficace, et qu'il faudrait plus de sept millions de moustiques génétiquement modifiés stériles, par semaine, pour avoir une chance de supprimer une population sauvage de seulement 20 000 moustiques [2].

    Reproduction incontrôlée d'insectes OGM ?

    N'y a t-il par ailleurs aucune chance que ces OGM, présentés comme « stériles », se reproduisent ? Selon un document confidentiel rendu public par l'ONG anglaise GeneWatch - qu'elle a pu obtenir grâce aux lois britanniques sur la liberté d'information - , les moustiques génétiquement modifiés par Oxitec ne sont pas aussi stériles que prévu. La tétracycline, le fameux antibiotique dont dépendent ces insectes génétiquement modifiés, est très largement présente dans les eaux usées et dans la viande issue d'élevage industriel. « Or, les moustiques qui transmettent la dengue se reproduisent dans des environnements largement pollués par les eaux usées, souligne Christophe Noisette, d'Inf'OGM. En présence de cet antibiotique, leurs progénitures ont un taux de survie de 15 % environ et leur descendance sont capables d'atteindre l'âge adulte ».

    L'étude citée par GeneWatch mentionne aussi que les moustiques GM peuvent survivre, même sans la présence de tétracycline, à hauteur de 3 %, ce qui rend impossible le contrôle de millions de moustiques lâchés dans la nature. « C'est un défaut fondamental de la technologie d'Oxitec qui devrait donc arrêter ses expériences », réagit Helen Wallace, directrice de GeneWatch. Aux côtés d'autres organisations [3], GeneWatch exprime également sa crainte que le nombre de « moustiques-Tigre » (Aedes albopictus), originaires d'Asie et également vecteurs de la dengue, n'augmente. Cette espèce extrêmement invasive pourrait en effet occuper la niche écologique laissée par l'élimination des moutisques Aedes aegypti. C'est sur la base de cette absence d'étude d'impacts indépendante qu'une pétition a été lancée en Floride où la firme Oxitec avait prévu des essais à ciel ouvert. La pétition a recueilli près de 130 000 signatures et l'expérience dans cet État américain a été repoussée jusqu'à nouvel ordre.

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  5. Du coté d'Oxitec, on assure que cette technique serait « réversible ». « Les moustiques sauvages reviennent lorsque l'on arrête de traiter la zone ». Et c'est là une des clés financières pour Oxitec. Car les moustiques OGM fonctionnent comme des insecticides : pour qu'ils soient efficaces, il faut inonder les zones à traiter en permanence, ce qui implique une production continue de millions de moustiques transgéniques. En bout de course, des millions d'euros pour Oxitec qui a le monopole de cette « technologie ». Et qui a d'ores et déjà breveté l'idée dans la plupart des pays touchés par la dengue. Or, la moitié de la population mondiale environ est exposée au risque d'après l'OMS. Il ne reste plus à Oxitec qu'à attendre la confirmation de l'autorisation par l'Etat brésilien avant de commencer à percevoir ses royalties.

    Le moustique OX513A deviendra alors le premier animal OGM librement commercialisé. D'autres animaux génétiquement modifiés ont déjà été autorisés, comme des poissons transgéniques fluo, nommés Glofish et Night Pear, destinés à un usage décoratif en aquarium. Mais ils sont censés demeurer en milieu confiné.

    Notes :

    [1] Voir le communiqué de la CNTBio.

    [2] Winskill P, Harris AF, Morgan SA, et al. (2014) Genetic control of Aedes aegypti : data-driven modelling to assess the effect of releasing different life stages and the potential for long-term suppression. Parasites & Vectors 7(1):68.

    [3] Third World Network, AS-PTA, Red América Latina Libre de Transgénicos, GeneWatch UK

    http://fr.sott.net/article/20607-Des-moustiques-OGM-dans-la-nature

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  6. Compteurs d'énergie défectueux: 16.000 ménages ont peut-être été surfacturé, SSE admet
    Le fournisseur d'énergie SSE dit que 16 000 de ses clients peut être en ligne pour remboursement après surpayer en raison de compteurs défectueux

    Par Emily Gosden , éditeur de l'énergie
    15:26 BST le 15 avril 2014

    Défectueux compteurs d'électricité peuvent avoir quitté 16.000 ménages trop cher pour leur énergie, fournisseur SSE a admis, comme il a promis des remboursements pour les clients concernés.

    Le géant de l'énergie a déclaré que les clients sur les tarifs 'économie 10' - qui facturent des tarifs plus avantageux pour la consommation d'énergie aux heures creuses de la journée - ont peut-être payé trop cher parce que les horloges de mètres ont été définies de manière incorrecte.

    Cela pourrait entraîner des consommateurs qui tentent de planifier leur consommation d'énergie pour les périodes hors pointe, mais étant toujours facturés au tarif de pointe, qui est actuellement de 74 pour cent plus élevé.

    SSE a dit un "défaut de fabrication" avec un lot de compteurs d'électricité pourrait aboutir à leur mise mal de retour une heure après une coupure de courant en hiver.

    "Pour les clients de chronométrer leur consommation d'électricité afin de bénéficier de tarifs hors pointe, cela pourrait signifier que certaines de ces unités seraient imputés au taux normal plutôt que le taux hors pointe. SSE ... estime qu'un total d'environ 8000 clients sont susceptibles d'avoir été touchés, "il a dit.

    Il a également admis une question distincte où les compteurs ont été "installé avec les périodes hors pointe mal réglés pour l'aire de répartition de l'offre du client". Environ 8.000 mètres pourraient également être affectés par ce problème, il a dit.

    SSE va maintenant écrire à tous les clients qui pourraient avoir été affectées d'inspecter leurs compteurs.

    Un porte-parole de la compagnie a déclaré que le tarif réduit était 9.45p/KWh et le débit de pointe était 16.4p/KWh.

    Il a dit qu'il était impossible de dire combien de clients de l'argent avaient été surfacturés. Cependant, il va tenter de dédommager les clients en recalculant factures comme si 70pc d'utilisation avaient été pendant les périodes hors pointe, plutôt que la moyenne 50pc.

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  7. "Cette méthode de calcul devrait fonctionner favorablement pour la grande majorité des clients qui sont touchés par la faute," il a dit.

    groupe de consommateurs Which? mis en évidence la question des horloges de compteurs défectueux en Février, disent que jusqu'à 3,9 millions de ménages étaient sur les tarifs de temps d'usage et pourraient être affectés.

    Il a rapporté le cas de Gary Day, un ingénieur à la retraite du Pays de Galles du Sud, qui a découvert que les horloges étaient inexactes sur son compteur et celles de trois de ses voisins. Fournisseur Swalec, une partie de l'ESS, les avait remboursés £ 2300 en raison, dit-il.

    Un porte-parole d'EDF Energy a déclaré qu'elle enquêtait si l'un de ses clients auraient pu être affectés par le même problème.

    Un porte-parole de British Gas a dit qu'il n'était «pas au courant de tous les défauts de cette nature" avec les compteurs multi-taux de ses clients tout en un porte-parole du NPower a dit qu'il n'avait pas "vu les rapports de ces questions" de ses clients.

    http://www.telegraph.co.uk/finance/personalfinance/consumertips/household-bills/10767957/Faulty-energy-meters-16000-households-may-have-been-overcharged-SSE-admits.html

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    1. Hahaha ! Les 'compteurs intelligents défectueux' (ou défectueurs ?) seraient fabriqués à l'ENA, Polytechnique ou HEC que cela ne m'étonnerait pas ! (on a les mêmes aux ministères en France et font - une fois élu - tout le contraire de ce qu'ils y ont appris !). Donc, de là à ce qu'apparaisse que ce gros coup de fatigue vient de pirates informatique localisés en Ukraine ou au 10, Downing street...

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    2. Les compteurs électriques « intelligents » contestés en Allemagne et au Québec


      par Sophie Chapelle
      16 avril 2014

      La grogne contre les compteurs électriques dits « intelligents » se poursuit outre-Atlantique. Le 12 avril, des citoyens québécois ont manifesté devant le siège social de la Régie de l’énergie à Montréal, contre l’installation de ces compteurs par la société d’Etat Hydro-Québec. La spécificité des compteurs dit « intelligents » ou « communicants » ? Ils sont théoriquement capables de transmettre en temps réel au fournisseur d’énergie des informations sur la consommation du client. Mais pour le mouvement québécois « Refusons les compteurs », les ondes émises par ces compteurs présentent des risques potentiels pour la santé [1]. Le mouvement réclame par conséquent que la compagnie cesse de pénaliser financièrement ceux qui s’opposent à leur installation, et demande au gouvernement de décréter un moratoire (lire notre précédent article).
      Du côté de l’Union européenne, une directive exige que 80 % des compteurs soient « communicants » d’ici 2020. En France, le déploiement du compteur « Linky » a été acté en juillet 2013 par le gouvernement qui le présente comme « un instrument concret en faveur des économies d’énergie et du pouvoir d’achat ». Pourtant, les enquêtes menées auprès des utilisateurs dans les zones d’expérimentations tests révèlent que la mise en place de ce compteur n’a en rien réduit la facture énergétique (voir ici). Selon l’association Que Choisir, les failles du compteur communicant pourraient même offrir un boulevard aux fournisseurs d’électricité pour augmenter les tarifs. L’opérateur Direct Énergie a par exemple lancé début janvier « l’offre Tribu » dans laquelle le service de suivi des consommations en temps réel est facturé... 6,80 € par mois !
      Face à l’engouement du gouvernement français, l’Allemagne se révèle plus prudente. Le ministère de l’Économie allemand a demandé au cabinet Ernst & Young une évaluation économique du déploiement des compteurs intelligents. Or, l’audit rendu public en août 2013 indique que les coûts mis en œuvre dépassent nettement les économies réalisées par les consommateurs. « Il serait donc disproportionné et économiquement déraisonnable d’exiger de tous les consommateurs d’installer ces compteurs » souligne le ministère qui préconise pour le moment de restreindre le renouvellement aux compteurs en fin de vie.
      En France, le remplacement d’ici 2020 des 35 millions de compteurs électriques est estimé par le gouvernement à 4,7 milliards d’euros. Mais les élus représentés par la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) évoquent plutôt 8 à 9 milliards. Quand le président d’EDF Henri Proglio parle lui de 5 à 7 milliards d’euros... Un audit à ce sujet serait peut-être opportun, alors que le projet de loi sur la transition énergétique devrait être présenté avant l’été en Conseil des ministres.

      http://www.bastamag.net/Les-compteurs-intelligents-rejetes

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  8. Les forces de sécurité ukrainiennes: Kiev fatigué Chaos de la Force

    Von Benjamin Bidder und Raniah Salloum

    Le gouvernement de Kiev n'a pas assez de forces pour mettre fin à la rébellion dans l'est de l'Ukraine. Le secret est infiltrée par les Russes, la garde nationale formé misérable.

    Donetsk / Moscou - En Donetsk et ailleurs dans l'est de l'Ukraine de tenir la position pro-russe en uniforme lourdement armés. «L'opération antiterroriste» du gouvernement de transition à Kiev contre les séparatistes ne doit pas avoir du succès. De toute évidence, le gouvernement ukrainien peut réagir avec les forces de sécurité est très limité sur l'insurrection. Combien y a t-il de troupes disponibles qui sont à Kiev ? Comment sont-elles équipées ? Un aperçu.

    Police: Faible et souvent déloyale

    Les forces de police régulières ne sont pas assez bien équipé pour garder les séparatistes lourdement armés en échec. Elles sont également limitées fidèle à Kiev.

    Car la colère de nombreux Maidan-révolutionnaires a également été dirigée contre les policiers qui sont décriés en Ukraine n'est pas tout à fait tort comme corrompu. Après la victoire des policiers de la révolution ont été harcelés partie des escadrons de bénévoles. En conséquence, délimite la fidélité de nombreux officielle est maintenant terminée Kiev.

    Convient pour des missions de combat serait l'unité spéciale Berkut. L'un des premiers actes du gouvernement de transition, cependant, était la résolution de la force forte de 4000 . Ce qui est maintenant prouvé à l'erreur: la plupart des anciens policiers d'élite bat maintenant sur le côté des séparatistes.

    Unités de renseignement: Limited opérationnelle

    Les services secrets SBU a dans les anti-terroristes combat formé des unités, le plus célèbre est le groupe "Alfa". La SBU est le successeur du KGB soviétique et est considéré comme étroitement lié à FSB de Poutine. Comme directeur de la CIA John O. Brennan incognito rencontré la semaine dernière à Kiev SBU fonctionnaires, il ne fallut pas longtemps avant que les Russes savaient. Une utilisation de l'unité "Alfa" est risqué. L'appareil est petit, une offensive de grande envergure contre des centaines, voire des milliers armés impossible. Alfa était "un scalpel, mais vous pouvez utiliser l'impossibilité de couper un arbre", citant le "New York Times" un expert en intelligence.

    L'unité ne se battra pas pour la dernière de leadership à Kiev. Le gouvernement conserve certains hommes de la troupe à savoir pour les tireurs d'élite ont abattu les combattants Maidan.

    La garde nationale: révolutionnaire avec des armes pauvres

    Le gouvernement a un premier bataillon de la garde nationale déplacé en Ukraine orientale , "avec l'esprit de combat de haut et prêt à défendre Ukraine". La Garde a été re-créé il ya quelques semaines, il sert la révolution. Le vœu a eu lieu sur le Maidan, sous un portrait de Taras Chevtchenko, le poète national ukrainien.

    (suite en dessous:)

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  9. La garde nationale est recruté des combattants de la Maidan, y compris des militants nationalistes qui sont désireux de forces pro-russes ou des soldats russes doivent se battre avec une arme à la main. Dans l'ensemble, la force sera de nouveau jusqu'à 60.000 hommes, à l'heure actuelle, il y a déjà 4000. Toutefois, il existe de sérieux doutes qu'ils peuvent survivre dans des inserts. L'armement est mauvais.

    Sur Facebook ministre de l'Intérieur a présenté arsenic Awakow il ya quelques semaines alors fièrement les dix premiers transporteurs de troupes blindés pour les troupes. "Il y a beaucoup de problèmes et de défis, maintenant apparaissent également pour les réponses,» écrivait-il avec fierté. Qu'est-ce qu'il cachait préfère: Les blindés étaient initialement destinés à l'exportation vers l'Irak, mais a été classée en raison de fissures dans l'armure comme impropres à la vente. La formation de base de la garde nationale prend juste deux semaines. "Leurs manœuvres sont plus penser à des excursions sur une base militaire à de véritables exercices de combat", se moque même Dmytro Jarosch, chef des nationalistes de droite secteur.

    L'armée: réservoirs sans carburant

    L'Ukraine a environ un millier de chars de combat de conception soviétique. Contrairement à leurs homologues russes les réservoirs ukrainiens, cependant, ont une faiblesse majeure: le réservoir vide. En Russie, la Crimée intégré , Kiev faibli mobilisation aussi parce qu'il y avait un manque de carburant. Un oligarque a dû aider: Ihor Kolomoysky laisser acheter à leur propre diesel de frais.

    Lorsque l'Union soviétique s'est effondrée, l'Ukraine est tombé à une des plus grandes forces armées dans le monde, environ 700.000 soldats et un lot de matériel lourd. Les forces armées ont depuis bien sûr rétréci (aujourd'hui environ 150 000 hommes). Kiev a fait de bonnes affaires depuis 20 ans avec la vente massive des systèmes d'armes soviétiques aux pays du Tiers-Monde. Juste jamais coulé les recettes dans la modernisation tant besoin de leur propre armée.

    Alors que les soldats russes en Mars Air Force Base Belbek ont repris en Crimée, étaient opérationnels par 25 combattants ukrainiens juste quatre. Une plus grande résistance contre une invasion russe ne pouvait pas se permettre soldats Kiev bien.

    Avec les organisations séparatistes sans armes lourdes, l'armée pourrait prendre, mais probablement. Un déploiement de l'armée à l'intérieur pose toujours des risques. Il pourrait Russie comme une justification d'une intervention servir ou livraisons d'armes lourdes aux rebelles. Et beaucoup de citoyens dans le Donbass verraient probablement dans les réservoirs de Kiev une puissance occupante - non libérateurs.

    http://www.spiegel.de/politik/ausland/ukraine-armee-gegen-separatisten-machtlos-a-964686.html

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    1. Faut dire que les militaires ukrainiens se trouvent entre le marteau et l'enclume avec d'un côté des terroristes au pouvoir qui usurpent de leur position et, de l'autre, des élections prochaines qui vont rétablir la paix et - probablement - tenir compte des actions antérieures menées par eux contre le peuple ukrainien.

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  10. « Il faut sauver une banque ! Supprimons l’éducation nationale !… »

    Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

    Dans la passivité la plus totale de l’ensemble des corps constitués, comme si un immense consensus traversait l’ensemble des sociétés européennes de bas en haut de l’échelle sociale, nous assistons à un véritable massacre social organisé.

    N’imaginez pas que je sois favorable à la gabegie financière actuelle et c’est en particulier le cas en France avec une accumulation assez hallucinante d’aides de toutes sortes provoquant un esprit d’assistanat massif. N’imaginez pas que je soutienne des idées « communisantes ». Mais soyons honnêtes, quel est l’intérêt d’une nation, la justification d’un État si ce n’est de protéger ses citoyens et ses ressortissants ? Toute politique y compris économique doit donc être mise au service du peuple et non l’inverse.

    Ce véritable massacre social n’est pas uniquement économique et c’est sans doute ce qu’il y a de plus grave et de plus inquiétant.

    L’éducation ou plus précisément l’instruction est LE contre-pouvoir à tous les abus !

    Il y a un immense paradoxe dans ce qui est affiché par le système et en réalité fait par le système. Publiquement, on vous explique qu’il faut rendre les gens plus compétents et mieux formés pour aborder de façon compétitive notre siècle qui est basé sur « l’économie de la connaissance ». C’est une grande escroquerie car si d’un côté on affiche une ambition internationale importante, la réalité est totalement inversée et jamais nous n’avons vu un tel démantèlement des écoles et de l’instruction partout dans le monde. Dès 2015, aux États-Unis, il n’y aura plus d’enseignement de l’écriture scripturale. En clair, plus besoin d’apprendre à écrire. Or l’instruction sépare les pays développés des pays sous-développés mais l’instruction est aussi la base essentielle de la démocratie. Sans éducation, point de connaissance et de savoir permettant aux citoyens d’exercer leurs droits.

    En France, et je vous indique un lien vers le site de TF1, c’est l’éducation nationale – ou ce qu’il en reste tant cette institution marque l’échec volontaire de notre société dans l’ensemble – qui réfléchit doctement non pas à améliorer le niveau scolaire déplorable de nos enfants mais à changer le système de notation des dictées. Nous ne comptabiliserons plus désormais que les mots qui sont bien écrits… et même comme ça, je peux vous garantir qu’il va falloir de très longues dictées pour que certains puissent atteindre la moyenne en alignant 10 mots convenablement écrits (et je ne suis pas un ayatollah de l’orthographe ayant moi-même un niveau nettement moins bon que celui de mes propres parents !). Comme dit ma femme, nous sommes en train de préparer des générations entières de gamins incapables d’écrire, de formaliser et donc de penser mais aussi et surtout de supporter toute contrainte ou échec. L’échec fait partie de la vie et de l’apprentissage. On apprend de ses erreurs. C’est l’erreur qu’il faut dédramatiser, pas l’échec qu’il faut supprimer.

    (suite en dessous:)

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  11. Ce mouvement vers l’inculture n’est pas français mais international

    Rassurez-vous, c’est le grand méchant capital qui est à la manœuvre partout dans le monde. Pour être un bon con-sommateur, il faut être assez crétin pour gober le marketing de masse. Il faut donc crétinifier au maximum les populations. Double avantage. D’une part, sans éducation nous ne sommes pas grand-chose et nous sommes incapables de réfléchir ou de nous révolter tant que les gamelles sont pleines. D’autre part, c’est tout bénef pour les bénéfices plantureux de marques qui sont ni plus ni moins que des voleurs autorisés à voler en vous vendant un truc inutile servant simplement d’alibi au fait de vous faire les poches. Ce mouvement est international, si notre pays est largement touché, le pire c’est bien aux USA où la connerie ne connaît plus de limites.

    L’Autriche sabre dans l’éducation pour sauver une banque

    Néanmoins, la palme revient aujourd’hui à l’Autriche et je remercie le camarade contrarien Gilles, qui se reconnaîtra, d’avoir mis la main sur cette perle tout de même assez révoltante !
    C’est un article de La Tribune qui nous apprend que : « Où trouver de l’argent lorsque l’on doit sauver une banque en faillite ? Le gouvernement de «grande coalition» autrichien a une solution : en réduisant le budget de l’éducation. C’est en tout cas la seule parade que Vienne a pour le moment trouvé pour combler le financement nécessaire du «sauvetage» de Hypo Alpe Adria, une banque nationalisée en 2009 et criblée de créances douteuses.
    Hypo Alpe Adria (HAA) était une petite banque reprise par la bavaroise BayernLB dans la première partie des années 2000. Basée dans la capitale du Land de Carinthie, Klagenfurt, elle a connu alors une forte croissance dans les pays de l’ex-Yougoslavie grâce à la garantie accordée par le Land, alors dirigé par le populiste Jörg Haider. Mais avec la faillite de Lehman Brothers en 2008, HAA est devenue incapable de se refinancer sur les marchés, alors même que son portefeuille d’actifs se dévalorisait à grande vitesse. En 2009, BayernLB jette l’éponge. Le gouvernement fédéral autrichien nationalise la banque, mais n’agit pas plus avant.

    Au fil du temps, HAA devient un cauchemar pour l’Autriche. Les pertes se succèdent, lourdes. En 2013, la banque a encore perdu 2,7 milliards d’euros. En tout, HAA a déjà coûté 3,6 milliards d’euros au budget autrichien. Pour les politiques viennois, il faut faire cesser l’hémorragie. Mais comment ? HAA est invendable en l’état. Quant à la faillite, elle est exclue car elle activerait immédiatement une garantie de la Carinthie de 12 milliards d’euros. Ignorer cette créance reviendrait pour la Carinthie à se déclarer en faillite. Et comme chacun s’attend à ce que l’État fédéral se porte solidaire de ses Länder dans ce cas, le crédit de l’Autriche en aurait affreusement souffert ! »

    (suite en dessous:)

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  12. Où trouver du pognon, se demande l’Autriche ? Simple ! Réduisons le budget de l’école !!

    « L’effort a été demandé au ministère de l’Éducation. Sur le papier, les économies ne semblent pas considérables : 57 millions d’euros cette année, 60 millions d’euros l’an prochain. Mais dans la pratique, les effets de ces mesures vont être durement ressentis parce qu’ils touchent directement l’organisation des établissements et la scolarité quotidienne des élèves. L’une des principales mesures concerne ainsi la taille des classes qui est fortement relevée.
    Pour simplifier, le nombre d’élève par classe pourra dépasser 30 élèves, ce qui était impossible jusqu’ici. Dans le nouveau projet de collège (Neue Mittelschule, NMS) lancé en 2012 et qui a vocation à devenir la règle l’an prochain, la principale innovation, le travail en équipe de deux professeurs, est réduite d’un tiers par rapport à ce qui se fait aujourd’hui. Surtout, plusieurs parlementaires considèrent qu’il faudra aller plus loin, car ils estiment qu’il faudra 200 millions d’euros d’économies. On pourrait donc avoir un gel des salaires des enseignants ainsi que la remise en cause de l’école tout au long de la journée (Ganztagschule) et de la généralisation de la NMS… »

    Hier, je vous annonçais que le G20 voulait prendre des mesures impopulaires et qu’il était temps de le faire. Vous en avez ici un parfait exemple !

    La triste réalité c’est que l’on préfère sacrifier l’avenir de nos enfants pour sauvegarder les bénéfices des banques. Le problème en soit n’est pas que l’on passe de 25 à 35 élèves par classe. Le problème ce sont les raisons pour lesquelles on le fait.

    Ce sont les banques et le système financier qui ont pris le pouvoir avec les grandes multinationales. Passivement, nous laissons faire. Pourtant, l’ennemi aujourd’hui n’est pas la Russie de Poutine ou Ben Laden. L’ennemi, le véritable, est le pouvoir que nous avons laissé à ces grandes entreprises, qu’elles soient financières ou non d’ailleurs car ces entreprises nous font faire absolument tout et n’importe quoi avec uniquement en tête leurs intérêts financiers propres.

    Notre classe politique est internationalement vendue à ces intérêts privés. Il faut s’en débarrasser démocratiquement avant qu’affamés, nous soyons obligés de le faire par une révolution sanglante.

    Restez à l’écoute.
    À demain… si vous le voulez bien !!
    Charles SANNAT

    http://www.lecontrarien.com/il-faut-sauver-une-banque-supprimons-leducation-nationales-16-04-2014-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=0c7e1700a0-daily_newsletter_2014_04_16&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-0c7e1700a0-45320805

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