tag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post4901200566527451805..comments2024-03-28T02:35:28.591-07:00Comments on Le vert bavoir: Surprise de l'élection de Donald Trump ?huemaurice5http://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comBlogger55125tag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-44489738368726159762017-01-24T00:11:59.071-08:002017-01-24T00:11:59.071-08:00Records dans les stations de ski de la Californie ...Records dans les stations de ski de la Californie : la moyenne des chutes de neige en janvier multipliée par plus de trois<br /><br /><br />Robert<br />Ice Age Now<br />sam., 21 jan. 2017 19:24 UTC <br /><br /><br />La station de ski « Squaw Valley Alpine Meadows » au lac Tahoe, en Californie, a battue son record d'enneigement malgré ses 45 ans d'existence : <br /><br />Jusqu'à présent, la plus forte chute de neige était de 513 cm et datait de mars 2011. C'était jusqu'à ce mois de janvier où il est tombé 538 cm. C'est plus de 5 mètres. <br /><br />Jusqu'à présent, les chutes de neige de janvier ont été en moyenne de "seulement" 178 cm. <br /><br />« Nous avons officiellement battu le record de neige en un mois en 45 ans ! Le plus fort était 513cm en mars 2011.maintenant 538cm » <br /><br />https://fr.sott.net/article/29899-Records-dans-les-stations-de-ski-de-la-Californie-la-moyenne-des-chutes-de-neige-en-janvier-multipliee-par-plus-de-troishuemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-26193272067328584902017-01-24T00:11:26.213-08:002017-01-24T00:11:26.213-08:00Pourquoi en tant que 'scientifique ?' ne p...<br />Pourquoi en tant que 'scientifique ?' ne pas expliquer que TOUTE pollution est passagère et que les volcans polluent un millions de fois plus que les 7 milliards d'habitants et que si la pollution ne s'était pas recyclé... l'homme ne serait même pas apparu sur Terre !huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-21507345815938415672017-01-24T00:11:02.874-08:002017-01-24T00:11:02.874-08:00Et là, je vais certainement vous étonner, mais fig...Et là, je vais certainement vous étonner, mais figurez-vous que quand il fait froid, il faut bien se couvrir ! Il faut mettre des gants, un bonnet et une écharpe, et il faut porter des chaussures anti-dérapantes qui maintiennent les pieds au chaud ! Je n’ose imaginer comment je me serais vêtue cette semaine si je n’avais pris quelques secondes pour lire les précieux conseils du Point ou du Figaro. Et grâce au Huffington Post, je vais pouvoir apprendre à me tricoter une « couverture météo » pour la prochaine vague de froid !<br /><br />Tout ce froid complètement inattendu a aussi la mauvaise grâce de tomber assez mal. Qui dit froid dit chauffage et qui dit chauffage dit besoin en énergie, notamment en électricité. Or sur nos 58 réacteurs nucléaires, 12 ont été arrêtés depuis octobre 2016 pour des opérations de maintenance demandées par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).<br /><br />Pas de panique, les énergies renouvelables sont là pour combler les manques, c’est du moins ce dont nous assure régulièrement Ségolène Royal. En réalité, elles ne représentent jamais qu’un très petit 5 % de la production électrique, et encore, en visant bien selon les moments de la journée. Aussi, compte tenu de la situation tendue que la vague de froid a provoquée sur le réseau électrique, l’ASN a autorisé le 12 janvier le redémarrage de 9 réacteurs et la presse y va à nouveau de ses petits conseils pratiques du style : « Vague de froid : pourquoi faire sa machine la nuit, c’est du sérieux. »<br /><br />Et pourquoi pas « vivre dans le noir et sans chauffage » pendant qu’on y est ? Car si le Nouvel Obs nous incite à adopter une attitude « citoyenne » pour éviter les coupures d’électricité, il ne manque pas de préciser que c’est bien aussi pour notre empreinte carbone, cette fameuse empreinte carbone qui est responsable du réchauffement climatique. Est-ce à dire que lorsque les températures descendent il faut continuer à lutter contre le réchauffement climatique ?<br /><br />Eh bien, oui ! Il serait naïf de penser que tout ce froid fait plaisir à nos réchauffistes ! On se tromperait beaucoup en s’imaginant qu’ils sont soulagés de constater que les températures sont capables de baisser dans des proportions tout à fait conformes à ce qu’on appelle hiver. Car le réchauffement climatique anthropique a ceci de formidable qu’il se produit toujours, partout, quoi qu’il arrive.<br /><br />S’il est assez facile de maintenir l’opinion publique en alerte lorsqu’il fait chaud, c’est un peu plus compliqué lorsqu’elle grelotte. La série d’hivers rigoureux des années 2009 à 2012 a plongé les climatologues dans le désespoir, mais ils ont vite trouvé la parade sous la forme d’une nouvelle théorie connue sous le nom de « Warm Arctic, cold continent. » Comme le titrait Libération à l’époque, nous avons « des hivers plus froids parce qu’il fait plus chaud. » Il fallait y penser.<br /><br />Alors d’accord, il fait froid, mais ce n’est qu’une ruse du réchauffement climatique. N’ayons garde de l’oublier et continuons la lutte, camarades.<br /><br />https://leblogdenathaliemp.com/2017/01/22/edition-week-end-i-il-fait-froid/huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-90444968582567901162017-01-24T00:10:42.495-08:002017-01-24T00:10:42.495-08:00Edition week-end : I. Il fait froid !
22 JANVIER...Edition week-end : I. Il fait froid !<br /><br /><br />22 JANVIER 2017<br />NATHALIE MP<br /><br /><br />Chers lecteurs, ce week-end vous avez droit à DEUX articles ! D’abord « Il fait froid ! » puis « Melania était en Ralph Lauren. » Ce ne sont pas à proprement parler des articles comme je les fais habituellement, mais plutôt des petits billets d’humeur inspirés par l’actualité saisonnière et les rumeurs de la ville.<br /><br />C’est scandaleux, nous sommes en janvier et il fait froid ! Hier, j’ai dû passer 20 minutes à réchauffer le moteur de ma voiture au sèche-cheveux pour qu’elle consente enfin à démarrer, et ce matin encore, nous avons du – 6 °C à Lille. Le pic de chaleur promis en milieu de journée n’excédera pas + 3 °C. Ce genre de chose ne devait plus arriver. Encore un échec du quinquennat Hollande ! Encore des promesses non tenues ! <br /><br />On nous avait dit qu’il n’y avait plus de saison, que les émissions de gaz carbonique de nos voitures et de nos industries réchauffaient dangereusement la planète, que nous entrions dans l’ère d’un été éternel et meurtrier, que la banquise fondait à vue d’oeil, que les ours blancs dépérissaient, que les îles des mers du sud disparaissaient sous les flots.<br /><br />Et on nous avait dit qu’on ne pourrait jamais revenir en arrière, qu’on ne pourrait jamais retrouver les neiges d’antan, sauf peut-être – et encore rien n’est moins sûr, car on parle d’une catastrophe climatique extrême, sauf donc à faire des efforts considérables, c’est-à-dire suivre un chemin de rédemption révélé par la COP21, baptisé « transition énergétique » – et mis en bonnes œuvres par une flopée de taxes et d’interdictions.<br /><br />Et voilà que contre toute attente il se met à faire froid en janvier. La belle affaire ! aurait dit ma chère grand-mère, c’est l’hiver ! Et pourtant, à lire tous les articles dont les médias nous inondent à propos du froid polaire qui s’est abattu sur nos douces contrées depuis une semaine ne croirait-on pas que nous vivons une situation inédite, une anomalie colossale qui nous fait revenir à des temps aussi reculés qu’oubliés, février 2012 par exemple ?<br /><br />Côté France, nous sommes en pleine primaire de gauche. Mais il importe surtout d’informer les Français que les services de l’équipement s’organisent au mieux pour leur assurer une voirie en parfait état de circulation et qu’ils ne reculerons devant aucun effort pour venir à bout de ces décimètres de neige effrontément accumulés sur les chaussées. C’est gentil à eux et je suis la première à admirer tout le dévouement citoyen dont les agents municipaux font preuve en ces circonstances difficiles, mais finalement, n’est-ce pas un petit peu leur job aussi ?<br /><br />A l’international, nous sommes dans la semaine où Theresa May nous a expliqué son idée du Brexit, où Xi Jinping a donné son avis enthousiaste sur le libre-échange et où Donald Trump a accédé officiellement à la Maison Blanche. Mais laissons ces sujets mineurs, se sont dit nos journaux, et faisons vraiment notre travail d’éducation des populations plongées dans un désarroi profond par le retour impromptu de l’hiver en hiver : expliquons-leur par le menu tout ce qu’elles doivent faire pour se protéger du froid.huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-73747008982845564322017-01-24T00:10:15.019-08:002017-01-24T00:10:15.019-08:00Alors qu’EDF est engagée dans un vaste programme d...Alors qu’EDF est engagée dans un vaste programme de rénovation de son parc nucléaire, le groupe investit massivement pour adapter ses outils aux nouvelles technologies numériques. D’après Pierre Béroux, directeur de la transition numérique industrielle chez EDF, « le grand enjeu, c’est de se servir des dernières technologies disponibles en matière de numérique pour faciliter la maintenance du parc et notamment la réalisation du programme de rénovation du Grand Carénage ». L’électricien entend former ses agents aux multiples possibilités ouvertes par la simulation digitale, tout en « matérialisant » des situations d’urgence jamais explorées, ceci afin de parer à tout incident.<br /><br />Partenariats à l’international<br /><br />Difficile, en effet, de faire l’impasse sur la sécurité des installations. Sur ce point, si les récents événements survenus dans certaines centrales françaises mettent en lumière leur aspect faillible, ils soulignent surtout la réactivité de tous les acteurs de la filière, à commencer par EDF et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Le gendarme du nucléaire tricolore avait demandé à l’électricien, en juin dernier, de vérifier les générateurs de vapeur de dix-huit réacteurs après la découverte d’une anomalie. Pour la SFEN, « l’arrêt de certains réacteurs et la demande de tests complémentaires témoignent du bon fonctionnement du contrôle de l’ASN ainsi que de son haut niveau d’exigence, de ses pouvoirs et de son indépendance ».<br /><br />Au mois d’octobre, EDF comptait donc douze unités à l’arrêt, ce qui faisait craindre une pénurie d’électricité cet hiver. Il n’en sera finalement rien. L’ASN a autorisé l’électricien à redémarrer certains de ses réacteurs au début du mois de décembre. Une bonne nouvelle non seulement pour les Français – qui bénéficient d’ailleurs, grâce à l’atome, de l’électricité la moins chère d’Europe –, mais également pour l’environnement ; en cas d’absence prolongée de certaines centrales nucléaires, la France aurait été obligée d’avoir recours à ses centrales à charbon, bien plus polluantes.<br /><br />A plus long terme et indirectement, le redémarrage des réacteurs nucléaire peut être une bonne nouvelle pour l’économie tricolore. Grâce à sa production d’électricité nucléaire, la France exporte en effet quantité d’énergie vers ses voisins européens.<br /><br />D’après la SFEN, la filière exporte chaque année quelque six milliards d’euros de biens et de services. De plus, afin de redresser la balance commerciale de l’Hexagone, EDF tente de nouer des partenariats à l’international, comme au Japon ou en Chine, où l’électricien dispose de 10 % de parts sur le marché des réacteurs de 1 000 MWe (mégawatt électrique).<br /><br />Outre l’Empire du Milieu, le groupe tricolore est présent en Finlande et, depuis l’an dernier, en Angleterre, où il doit construire en partenariat avec Pékin, deux EPR à Hinkley Point (Sud-Ouest). Si le chantier scandinave présente des retards, on note du côté de la SFEN qu’ « en investissant dans la centrale britannique, la Chine, plus grand constructeur de centrales au monde, témoigne de sa confiance envers cette technologie ». Reste à présent aux nouvelles installations de gagner la confiance des Français.<br /><br />https://www.contrepoints.org/2017/01/24/278913-nucleaire-choix-davenir-present-incertainhuemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-92003019092254319762017-01-24T00:09:51.147-08:002017-01-24T00:09:51.147-08:00Le nucléaire, « un choix d’avenir » au présent inc...Le nucléaire, « un choix d’avenir » au présent incertain<br /><br /> <br />Par Arnaud Daguin.<br />le 24 janvier 2017 <br /><br /><br />Le redémarrage des réacteurs nucléaire peut être une bonne nouvelle pour l’économie tricolore. Grâce à sa production d’électricité nucléaire, la France exporte en effet quantité d’énergie vers ses voisins européens.<br /><br />Alors que certains réacteurs sont encore à l’arrêt et que l’atome doit faire face à une vague d’impopularité en France, le nucléaire reste néanmoins perçu comme une filière industrielle d’avenir qui servirait l’économie du pays.<br /><br />François Hollande l’avait promis en 2012, la centrale de Fessenheim serait fermée le 31 janvier 2016 au plus tard. Il y a quelques mois, Ségolène Royal, ministre de l’Energie, affirmait à son tour que « le décret d’arrêt de fonctionnement de Fessenheim [devait] être pris avant la fin de l’année 2016 ». Hasard du calendrier : le 30 décembre dernier, alors qu’il était à l’arrêt pour cause de maintenance depuis le 10 du même mois, le réacteur 1 de la plus vieille centrale française a redémarré. Soit quelques heures avant la date fixée par le gouvernement pour programmer son arrêt.<br /><br />Tollé chez les anti-nucléaires, pour qui cet imbroglio témoigne d’un abandon pur et simple d’une des promesses fortes du candidat Hollande. Le président de la République avait d’ailleurs rendez-vous avec le patron d’EDF, Jean-Bernard Lévy, le 3 janvier à l’Elysée, afin d’évoquer la fermeture effective de Fessenheim. Fermeture qui devrait, en fin de compte, se monnayer contre une indemnisation de l’électricien – 446 millions d’euros – et intervenir en même temps que le démarrage de l’EPR de Flamanville (Manche), en 2018.<br /><br />« Compétitivité de la filière nucléaire »<br /><br />Le passage de témoin, en quelque sorte, entre Fessenheim et Flamanville, pourrait résumer à lui tout seul l’état de la filière nucléaire en France : une industrie qui, pour tenir la cadence mondiale, alors que de plus en plus de pays adoptent leur propre ingénierie – Russie et Chine en tête –, est contrainte de se moderniser. L’objectif ? Il est, en réalité, double : réduire les coûts de production d’électricité et augmenter les capacités exportatrices du géant tricolore. Jean-Bernard Lévy l’a en effet très clairement affirmé après le récent rachat de l’activité réacteurs d’Areva : « Ensemble nous seront plus forts, efficaces et compétitifs pour conquérir de nouveaux marchés ».<br /><br />Reste à mettre en pratique cette volonté. Valérie Faudon, déléguée générale de la Société française d’énergie nucléaire (SFEN), n’hésite pas à parler de l’atome comme d’ « un choix d’avenir qui correspond pleinement aux enjeux du 21ème siècle ». A cela deux raisons, selon cette dernière: « le nucléaire se place au carrefour des enjeux environnementaux et climatiques de ce siècle » et il « est une filière industrielle d’excellence » – avec pas moins de 2 500 entreprises réparties sur tout le territoire. Ce qui pourrait tout changer ?<br /><br />La « révolution numérique qui transforme le secteur en profondeur et accélère le développement des technologies de rupture ». D’après une note d’information publiée par la SFEN en novembre 2016, le numérique offrirait en effet « des possibilités nouvelles en vue d’améliorer la compétitivité de la filière nucléaire ». Les gains espérés ? Supérieurs à « 5,1 % des dépenses d’investissements d’un projet de réacteur nucléaire » selon la société, sachant que « 70 % à 80 % du prix de l’électricité produite par un réacteur dépend du coût du chantier ».huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-62874048415256880122017-01-24T00:09:24.068-08:002017-01-24T00:09:24.068-08:00Il s'agit là d'une banale 'rivalité...Il s'agit là d'une banale 'rivalité' entre le professeur et l'élève surdoué qui débarque dans sa classe !huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-39704130059553621032017-01-24T00:08:49.977-08:002017-01-24T00:08:49.977-08:00De la place de l'homme
Si l'intelligence...De la place de l'homme <br /><br />Si l'intelligence artificielle devient à la fois meilleure que l'intelligence humaine pour résoudre des problèmes précis et capable de s'adapter à n'importe quel type de situation, quelle place restera-t-il pour l'humain ? Pas de panique : pour Antoine Blondeau, l'humain n'est pas près de s'effacer au profit de la machine. <br /><br />« Notre cerveau consomme environ 20 watts. Comparé à la puissance énergétique dont un ordinateur de puissance équivalente aurait besoin, c'est très faible. Le cerveau humain a encore de beaux jours devant lui, car il est très efficace, et va le rester. En revanche, l'intelligence artificielle sera de plus en plus utilisée pour les problèmes où la dimensionnalité des données est très importante (plus l'on en a, mieux c'est), d'une part, et où la rapidité d'apprentissage est capitale, d'autre part. Car l'humain est limité à la fois dans sa mémoire et dans sa capacité d'apprentissage, contrairement à la machine. <br /><br />À terme, peut-être que les machines deviendront plus intelligentes que l'homme, mais cela va prendre beaucoup de temps, et cela sera surtout un processus progressif : on ne va pas se réveiller un matin en réalisant que les machines sont devenues conscientes. <br /><br />Il ne faut pas non plus perdre de vue l'objectif que nous cherchons à atteindre avec l'intelligence artificielle : elle doit servir à résoudre nos grands problèmes sociétaux, à construire un monde plus juste, plus humaniste, où les gens seront plus heureux. Pour y parvenir, il faut que cette technologie soit disponible pour tout le monde, ne demeure pas l'apanage de quelques personnes. » <br /><br />Elon Musk ne pourra qu'approuver.<br /><br />https://fr.sott.net/article/29900-Une-intelligence-artificielle-globale-et-agnostique-pour-bientothuemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-63455085087315035862017-01-24T00:08:26.711-08:002017-01-24T00:08:26.711-08:00Avec ce système, il est possible de construire des...Avec ce système, il est possible de construire des logiciels capables de s'attaquer à n'importe quel type de problème, sans déployer des ressources humaines considérables. « Pour construire AlphaGo, Google a employé entre dix et vingt docteurs (PhD) pendant trois ans. Notre idée consiste à remplacer la conception humaine par un système intelligent et évolutif qui travaille tout seul sur des milliers de cartes graphiques et de processeurs. » explique Antoine Blondeau. <br /><br />Cette dimension agnostique et évolutive est vue par beaucoup comme la nouvelle étape de l'intelligence artificielle. « Les programmes de demain seront capables d'interagir en permanence avec leur environnement et de s'améliorer sans cesse grâce à l'expérience. » écrit ainsi Sergey Levine, chercheur en informatique à l'Université de Berkeley. Sentient Technologies n'est d'ailleurs pas la seule entreprise à suivre ce chemin. <br /><br />Ainsi, Google DeepMind, à qui l'on doit le logiciel AlphaGo, multiplie depuis peu les domaines d'application de son logiciel. L'entreprise a noué un partenariat avec Blizzard afin d'entraîner son intelligence artificielle sur le jeu Starcraft II. Elle a également rendu public le code de son programme sur GitHub, afin d'inciter les chercheurs de tous horizons à l'utiliser et le personnaliser pour résoudre différents types de problèmes. <br /><br />OpenAi, autre projet financé par Elon Musk et Peter Thiel, a de son côté rendu publique une interface baptisée Universe, qui consiste en une intelligence artificielle capable d'analyser le contenu d'un écran et de manipuler un clavier et une souris. L'objectif : obtenir un système capable d'apprendre à jouer à n'importe quel jeu vidéo. Au-delà des différentes applications, on retrouve cette même volonté de construire un logiciel autodidacte, pouvant s'adapter à n'importe quelle situation. Ainsi, Google applique d'ores et déjà ses compétences acquises en matière d'intelligence artificielle via Google DeepMind à la recherche sur les maladies oculaires liées au diabète, via sa filiale Verily. <br /><br />Sentient Technologies a de son côté commencé par employer son logiciel dans les domaines de la finance et du commerce en ligne. Aujourd'hui, les seules limites semblent celles de l'imagination. Dans la santé, l'entreprise a mis au point une technique capable de prédire l'apparition d'une septicémie une demi-heure avant qu'elle ne se manifeste aux yeux des médecins. <br /><br />Une fois approuvée par les autorités médicales, cette méthode permettrait d'accroître considérablement les chances de survie du patient. Elle propose également des services de maintenance prédictive dans l'industrie et l'électroménager, détectant les défaillances en amont. Elle travaille même avec le MIT sur un système permettant de prévoir les chocs sismiques trente minutes avant qu'ils ne se produisent. <br /><br />En matière de cybersécurité, ce sont les fraudes et cyberattaques qui peuvent être prévues. Citons encore l'agriculture, où les possibilités sont également nombreuses : « Nous avons développé un système de conteneurs intelligents, en partenariat avec le MIT Media Lab. » explique-t-il. « À l'intérieur, l'intelligence artificielle contrôle la lumière, l'humidité, la température, mais aussi les nutriments apportés aux plantes, supervisant leur croissance en temps réel. Cela permet d'améliorer l'efficacité sans avoir recours aux OGM. » huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-53610017875462479662017-01-24T00:08:03.211-08:002017-01-24T00:08:03.211-08:00Pourtant, les travaux de Sentient Technologies pou...Pourtant, les travaux de Sentient Technologies pourraient bien changer la donne. Car l'entreprise d'Antoine Blondeau ambitionne de construire un programme capable de s'attaquer à n'importe quel type de problème, et surtout, d'apprendre à le résoudre tout seul. Pour cela, elle utilise deux techniques d'intelligence artificielle différentes, le deep learning, d'une part, et les algorithmes évolutifs, d'autre part. <br /><br />Explications :<br />« Le deep learning, qui simule la façon dont un système nerveux fonctionne, est excellent pour deux choses : l'observation et l'abstraction. Il permet, à partir d'une large quantité de données non structurées, d'opérer une classification à l'intérieur de celle-ci, de tisser des relations entre ces différentes catégories, et, dans un deuxième temps, de créer des abstractions à partir de cette observation. Il est ainsi excellent pour créer une modélisation du monde, mais n'est en revanche pas optimal pour l'adaptation, la définition d'une stratégie, et la prise de décision. »<br /><br />Pour cette seconde phase, Sentient Technologies a puisé son inspiration dans... les théories de Charles Darwin.<br /><br />« Nous utilisons des algorithmes évolutifs, qui imitent la façon dont la vie biologique a évolué sur terre. On peut voir le monde d'aujourd'hui comme une succession de stratégies gagnantes : toutes les espèces sur Terre fournissent des exemples de réussite, car elles sont parvenues à survivre. La nature a, au fil du temps, créé un grand nombre de combinaisons de codes génétiques possibles. En tâtonnant de la sorte, elle est arrivée petit à petit à générer des codes génétiques qui fonctionnent, survivent et parviennent à dominer leur environnement. »<br /><br />Commentaire : Une vision tout à fait biaisée de la vie, réduite à une succession de "stratégies gagnantes", de "réussites" , d'environnement dominé. Qu'il suffisent d'ouvrir les yeux sur la nature qui nous entoure pour comprendre qu'à défaut de domination et de loi du plus fort, il est bien plus question d'équilibre, grâce auquel la nature peut perpétuer sa diversité. On voit d'ailleurs comment ce genre de logique pernicieuse permet de justifier les actes et les comportements immoraux, et peut favoriser, ultimement, l'émergence d'une classe dominante psychopathique. Celle que nous connaissons bien, celle qui nous opprime. <br /><br />On se demandera quel type d'intelligence artificielle peut produire ce genre d'idéologie douteuse... <br /><br />L'évolution résumée en quelques minutes <br /><br />Une stratégie qu'Antoine Blondeau s'efforce de reproduire sur le plan informatique. « Cette évolution est parfaitement applicable à un logiciel, sauf qu'au lieu de prendre des milliards d'années, elle prend alors quelques minutes, semaines ou mois en fonction de la taille du problème à résoudre. On peut ainsi créer de manière rapide et approfondie une population de stratégies gagnantes. » Hormis le fait que les êtres ainsi générés sont des intelligences artificielles, et non des êtres vivants, le processus est le même.<br /><br />Parmi une première génération d'intelligence artificielle, Sentient Technologies sélectionne les plus performantes. Elle utilise ensuite leur ADN pour concevoir une seconde génération mieux adaptée. Au sein de cette génération, les meilleures sont de nouveau sélectionnées pour obtenir une troisième génération encore meilleure, etc. Répétée sur de nombreuses générations, cette technique permet l'émergence d'une intelligence artificielle darwinienne, toujours plus performante et capable de s'adapter à son environnement.huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-8650389389722687892017-01-24T00:07:41.427-08:002017-01-24T00:07:41.427-08:00De Deep Blue à AlphaGo
De la victoire de Deep Bl...De Deep Blue à AlphaGo <br /><br />De la victoire de Deep Blue contre Gary Kasparov en 1996 à celle, peut-être plus spectaculaire encore, d'AlphaGo contre Lee Sedol en mars 2016, en passant par celle d'IBM Watson à Jeopardy !, l'intelligence artificielle a récemment accompli des progrès stupéfiants, surpassant l'intelligence humaine dans des domaines que celle-ci prenait jusqu'alors pour sa chasse gardée. <br /><br />Ainsi, le jeu de Go a longtemps semblé trop complexe pour la machine. Le nombre gigantesque de combinaisons possibles dans une partie rendant impuissant le seul calcul de probabilité, ce jeu chinois millénaire exige de s'adapter à chaque situation et de faire preuve d'une certaine créativité, caractéristiques que beaucoup pensaient être l'apanage de l'homme. <br /><br />Cela n'a pas empêché le logiciel mis au point par Google DeepMind de battre à plate couture le meilleur joueur du monde, et de poursuivre récemment ses exploits en administrant des raclées à de nombreux joueurs professionnels sur l'internet. À l'heure où j'écris ces lignes, le logiciel demeure invaincu, avec soixante victoires d'affilée. <br /><br />Néanmoins, aussi spectaculaires soient-elles, ces réalisations demeurent l'apanage de logiciels qui doivent tout au labeur humain. Chacun a nécessité l'attention de dizaines de chercheurs hautement qualifiés au cours de plusieurs années de travail. En outre, ces logiciels sont ultra spécialisés : AlphaGo est peut-être le meilleur joueur de Go de tous les temps, il demeure incapable d'aligner trois mots ou de discerner une chèvre d'un hibou, ce dont serait bien sûr capable n'importe quel joueur de Go humain débutant. C'est pourquoi de nombreux experts relativisent les récents progrès de l'intelligence artificielle et récusent toute comparaison possible avec l'intelligence humaine. <br /><br />C'est le cas de l'écrivain, entrepreneur et futuriste Jerry Kaplan : <br /><br />« Le terme même d'intelligence artificielle est trompeur. Le fait que l'on puisse programmer une machine pour jouer aux échecs, au Go, à Jeopardy ! ou pour conduire une voiture ne signifie pas pour autant qu'elle soit intelligente ! Autrefois, les calculs étaient effectués à la main, par des humains très intelligents et portant une grande attention au détail. Aujourd'hui, n'importe quelle calculette achetée en supermarché peut faire bien mieux que ces brillants cerveaux de jadis. Ces calculatrices sont-elles pour autant intelligentes ? Je ne le crois pas. Au fil du temps, nous découvrons de nouvelles techniques permettant de résoudre des problèmes bien précis, à l'aide de l'automatisation. Cela ne signifie pas pour autant que nous soyons en train de construire une super-intelligence en passe de prendre le pouvoir à notre place. » <br /><br />-- Commentaire : Un brillante logique applicable... aux calculettes, et non pas aux ordinateurs qu'on essaie de rendre toujours plus intelligents, sophistiqués, autonomes. --<br /><br />Contrairement à l'intelligence humaine, très polyvalente, l'intelligence artificielle serait donc vouée à l'ultraspécialisation. <br /><br />Le darwinisme au secours de l'intelligence artificielle huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-87809935132618896742017-01-24T00:07:17.600-08:002017-01-24T00:07:17.600-08:00Une intelligence artificielle globale et agnostiqu...Une intelligence artificielle globale et agnostique pour bientôt ?<br /><br />Guillaume Renouard<br />Numerama<br />jeu., 19 jan. 2017 13:30 UTC <br /><br /><br />-- Commentaire : L'apparition d'une conscience informatique est-elle proche ? N'est-ce pas le désir avoué ou inavoué de tous ces ingénieurs qui créent des ordinateurs à ADN ou des programmes qui permettent à ces derniers d'apprendre à résoudre seuls des problèmes auxquels ils n'ont jamais été confronté ? Bien sûr, les scientifiques en charges de ces travaux sont sûrs d'eux-mêmes et, comme d'habitude, ils nous affirment que tout est sous contrôle : comment quelque chose d'inanimé pourrait-il être doué d'une volonté propre ? L'expérience nous montre pourtant que l'imprévu surgit souvent là où l'on ne l'attend pas ; qu'il semble exister une espèce d'impondérabilité, en toute chose. Affirmer qu'il est impossible que ce qui semble ne pas être vivant et conscient ne peut le devenir, c'est sous-entendre connaitre parfaitement les causes et les raisons mêmes de l'apparition de la vie dans l'Univers, ainsi que toutes les lois qui la régissent. Et sous-entendre connaitre parfaitement la nature de cette vie, de la conscience qui l'anime, dans toutes ses variations et ses possibilités. Une telle chose est-elle seulement possible ? <br /><br />Si certains scientifiques, comme Stephen Hawking, voient en l'intelligence artificielle un danger tout à fait réel, c'est bien qu'ils en ont déduit qu'à partir des outils informatiques que nous utilisons actuellement , qui nous semblent pourtant inertes et sans vie, il existe bien quelque chose permettant la manifestation d'évènements que les calculs rationnels mathématiques ne prévoient pas. Et si ceux-ci sont malgré tout prévisibles, est-il possible que nous ne sachions pas voir que nous manipulons un instrument qui permette de "réveiller le démon", pour citer Elon Musk ? --<br /><br />Aussi spectaculaires soient-ils, les récents progrès de l'intelligence artificielle ont été principalement le fait de logiciels ultra spécialisés, élaborés grâce à un travail de longue haleine. Mais l'intelligence artificielle de demain pourrait être, au contraire, polyvalente et autodidacte. <br /><br />« Nous vivons une époque à la fois fantastique et dangereuse. En effet, nous sommes témoins de bouleversements majeurs, auxquels nous allons nécessairement devoir nous adapter. Notre manière d'apprendre, en particulier, va devoir changer. » En novembre dernier, au Web Summit de Lisbonne, Antoine Blondeau donnait le ton dès le début de son intervention. Dans le privé, si le phrasé est plus relâché, le discours reste le même : l'évolution, l'adaptation sont pour lui les clefs ouvrant les portes du futur. Un futur où l'intelligence humaine pourra compter sur l'aide des machines. <br /><br />Car, sans tambour ni trompette, cet entrepreneur français, naviguant entre Hong Kong et la Silicon Valley, est aujourd'hui en train de créer l'une des intelligences artificielles les plus perfectionnées au monde. L'aventure démarre en 2008, date de création de sa société, Sentient Technologies. Moins connue du public que les ténors de l'intelligence artificielle que sont IBM, Google et Facebook, car plus spécialisée, l'entreprise d'Antoine Blondeau a pour but de construire une intelligence artificielle hors norme, à la fois globale, agnostique et évolutive. huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-77902885348080882492017-01-24T00:06:11.353-08:002017-01-24T00:06:11.353-08:00Rappelez-vous qu'au temps d'ObamasquéÔhéÔh...<br />Rappelez-vous qu'au temps d'ObamasquéÔhéÔhé, ce dernier était rabaissé au rang d'hitler qui était un enfant de chœurs à côté de lui !huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-56628925378488292282017-01-24T00:05:43.947-08:002017-01-24T00:05:43.947-08:00L'obsession de Trump est une couverture pour b...L'obsession de Trump est une couverture pour beaucoup de ceux qui se disent de « gauches/libéraux ». Comme s'ils voulaient revendiquer une forme de décence politique. Ils ne sont pas « de gauche », et encore moins « libéraux ». Une grande partie de l'agression américaine contre le reste de l'humanité est venue de prétendus gouvernements démocrates libéraux — comme celui d'Obama. Le spectre politique de l'Amérique s'étend du centre mythique à la droite lunaire. Les « gauchistes » sont des renégats sans abri que Martha Gellhorn a décrits comme une « fraternité rare et tout à fait admirable ». Elle exclut ceux qui confondent la politique avec l'obsession de leur nombril. <br /><br />Tandis qu'ils « guérissent » et « vont de l'avant », les militants de Writers Resist et d'autres anti-Trumpistes réfléchiront-ils à cela ? Plus précisément : quand un véritable mouvement d'opposition surgira-t-il ? En colère, éloquent, dans le style un pour tous, tous pour un ? Jusqu'à ce que la vraie politique revienne dans la vie des gens, l'ennemi n'est pas Trump, c'est nous-mêmes.<br /><br />-- Commentaire : Lire aussi :<br />- En 2016 les Etats-Unis ont lâché en moyenne trois bombes par heure dans le monde<br />- Barack Obama, le marketing, & l'Empire ( Extrait du documentaire "La guerre invisible" (2010) )<br />- Le meilleur des mondes : Obama le canard boiteux<br />- La déclaration de guerre des néocons contre Trump<br />- Soros veut créer l'« Armageddon financier et déchaîner l'enfer » pour faire tomber Trump<br />- La déclaration de guerre de Trump --<br /><br />https://fr.sott.net/article/29901-De-Obama-a-Trump-analyse-et-critiquehuemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-17231726660544215812017-01-24T00:05:23.516-08:002017-01-24T00:05:23.516-08:00C'est l'Appel d'Obama. Il n'est pa...C'est l'Appel d'Obama. Il n'est pas sans rappeler le sifflement d'un chien : inaudible pour la plupart, irrésistible pour les méchants et les sots, surtout les « cerveaux libéraux décapés dans le formaldéhyde de la politique identitaire », comme le disait Luciana Bohne. « Quand Obama entre dans une pièce, s'est épanché George Clooney, vous voulez le suivre quelque part, n'importe où. » <br /><br />William I. Robinson est professeur à l'Université de Californie et membre d'un groupe non contaminé de penseurs stratégiques américains qui ont conservé leur indépendance pendant les années de sifflement intellectuel depuis le 11 septembre. Il a écrit cette semaine :<br /><br />« Le président Barack Obama... a peut-être fait plus que quiconque pour assurer la victoire de [Donald] Trump. Tandis que l'élection de Trump a déclenché une expansion rapide des courants fascistes dans la société civile américaine, une issue fasciste pour le système politique est loin d'être inévitable.... Mais cette lutte exige un peu de clarté sur la façon dont nous sommes arrivés au bord d'un précipice aussi dangereux. Les semences du fascisme du 21e siècle ont été plantées, fertilisées et arrosées par le gouvernement Obama et l'élite libérale en faillite politique. »<br /><br />Robinson souligne que<br /><br />« le fascisme est avant tout une réponse aux profondes crises structurelles du capitalisme, comme celle des années 1930 et celle qui a débuté avec la crise financière de 2008 (...). Il y a une ligne presque droite d'Obama à Trump... Le refus de l'élite libérale de contester la rapacité du capital transnational ainsi que sa marque de politique identitaire ont éclipsé le langage des classes ouvrières et populaires... Ce refus a ainsi poussé les travailleurs blancs dans une "identité" de nationalisme blanc et a aidé les néo-fascistes à les organiser ».<br />Ce semis est la République de Weimar d'Obama, un paysage de pauvreté endémique, de police militarisée et de prisons barbares : la conséquence d'un extrémisme « de marché » qui, sous sa présidence, a entraîné le transfert de 14 mille milliards de dollars de deniers publics vers Wall Street. <br /><br />Peut-être que son plus grand « héritage » est la cooption et la désorientation de toute opposition réelle. La « révolution » spécieuse de Bernie Sanders ne trouve pas d'application concrète. La propagande est son triomphe. <br /><br />Les mensonges au sujet de la Russie — où les Etats-Unis sont déjà intervenus ouvertement dans les élections — ont fait des journalistes les plus importants du monde la risée de tous. Dans le pays dont la presse est la plus libre au monde, le journalisme libre n'existe plus que dans ses honorables exceptions. huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-29122825512574386742017-01-24T00:05:01.948-08:002017-01-24T00:05:01.948-08:00Sous Obama, les Etats-Unis ont étendu les opératio...Sous Obama, les Etats-Unis ont étendu les opérations secrètes de « forces spéciales » à 138 pays, soit 70 % de la population mondiale. Le premier président afro-américain a lancé ce qui représentait une invasion à grande échelle de l'Afrique. Rappelant le partage de l'Afrique à la fin du XIXe siècle, le US African Command (Africom) a construit un réseau de quémandeurs parmi les régimes africains collaboratifs avides de pots-de-vin et d'armements américains. La doctrine du « soldat à soldat » d'Africom embarque les officiers américains à tous les niveaux de commandement, du général à l'adjudant. Il ne manque plus que les casques coloniaux. <br /><br />C'est comme si la fière histoire de la libération de l'Afrique, de Patrice Lumumba à Nelson Mandela, était confinée à l'oubli par l'élite coloniale noire du nouveau maître. Nouveau maître dont la « mission historique », a averti Frantz Fanon il ya un demi-siècle, est la promotion du « capitalisme effréné, bien que camouflé ». <br /><br />C'est Obama qui, en 2011, a annoncé ce qui est devenu connu comme le « pivot à l'Asie », à travers lequel près des deux tiers des forces navales américaines seraient transférés vers l'Asie-Pacifique pour « affronter la Chine », selon les mots de son Secrétaire à la Défense. Il n'y avait pas de menace de la part de la Chine ; toute l'entreprise était inutile. C'était une provocation extrême pour garder le Pentagone et ses gradés déments heureux. <br /><br />En 2014, l'administration Obama a supervisé et financé un coup d'État fasciste en Ukraine contre le gouvernement démocratiquement élu, menaçant la Russie dans cette frontière occidentale par laquelle Hitler avait envahi l'Union soviétique, causant la perte de 27 millions de vies. C'est Obama qui a pointé des missiles en Europe de l'Est en direction de la Russie. Et c'est le lauréat du Prix Nobel de la Paix qui a augmenté les dépenses en ogives nucléaires à un niveau supérieur à celui de tous les gouvernements depuis la guerre froide — alors qu'il avait promis, dans un émouvant discours prononcé à Prague, d'« aider à débarrasser le monde des armes nucléaires ». <br /><br />Obama, l'avocat constitutionnel, a poursuivi plus de lanceurs d'alerte que n'importe quel autre président dans l'histoire, même si la Constitution américaine les protège. Il a déclaré Chelsea Manning coupable avant la fin d'un procès qui était une parodie. Il a refusé de grâcier Manning qui a subi des années de traitements inhumains considérés par les Nations Unies comme des actes de torture [Le 17 janvier, après la publication originale de cet article, Obama a annoncé la grâce de Manning, NDT]. Il a pourchassé Julian Assange à travers un procès entièrement bidon. Il a promis de fermer le camp de concentration de Guantanamo et ne l'a pas fait. <br /><br />Après la catastrophe des relations publiques de George W. Bush, Obama, le smooth operator de Chicago passé par Harvard, a été enrôlé pour restaurer ce qu'il appelle le « leadership » des Etats-Unis à travers le monde entier. La décision du comité du prix Nobel en faisait partie : une sorte de racisme inversé qui béatifiait l'homme sans autre raison que d'attirer les sensibilités libérales et, bien sûr, le pouvoir américain, à défaut d'attirer les enfants qu'il tue dans des pays démunis, principalement musulmans. huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-56946247614170982872017-01-24T00:04:38.859-08:002017-01-24T00:04:38.859-08:00« sortir de la limousine, s'élever de la peur,...« sortir de la limousine, s'élever de la peur, sourire, agiter, défier le désespoir, défier l'histoire, défier la gravité ».<br />L'Ascension, pas moins. <br /><br />Un des courants persistants de la vie politique américaine, c'est cet extrémisme du culte qui frise avec le fascisme. <br /><br />Cela a été exprimé et renforcé au cours des deux mandats de Barack Obama. « Je crois en l'exceptionnalisme américain avec chaque fibre de mon être », a déclaré Obama, qui a développé le passe-temps militaire favori de l'Amérique, les bombardements et les escadrons de la mort (« opérations spéciales »), comme aucune autre président ne l'a fait depuis la guerre froide. <br /><br />Selon une enquête du Council on Foreign Relations, rien qu'en 2016, Obama a largué 26 171 bombes. Soit 72 bombes par jour. Il a bombardé les plus pauvres du monde, en Afghanistan, en Libye, au Yémen, en Somalie, en Syrie, en Irak et au Pakistan. <br /><br />Chaque mardi — comme l'a rapporté le New York Times — Obama a personnellement choisi ceux qui seraient assassinés, principalement par des missiles Hellfire tirés depuis des drones. Des mariages, des funérailles et des bergers ont été attaqués, ainsi que ceux qui tentaient de recueillir les parties du corps composant la « cible terroriste ». Un sénateur républicain de premier plan, Lindsey Graham, a estimé, d'un air approbateur, que les drones d'Obama ont tué 4 700 personnes. « Parfois, vous frappez des innocents et je déteste ça, a-t-il dit, mais nous avons arraché quelques doyens à Al-Qaïda. » <br /><br />Tout comme le fascisme des années 1930, de grands mensonges sont livrés avec la précision d'un métronome : grâce à un média omniprésent dont la description correspond désormais à celle du procureur de Nuremberg :<br /><br />« Avant chaque grande agression, à quelques exceptions près, ils lançaient une grande campagne de presse visant à affaiblir leurs victimes et à préparer psychologiquement le peuple allemand... Dans le système de propagande... c'était la presse quotidienne et la radio qui étaient les armes les plus importantes. »<br /><br />Prenez la catastrophe en Libye. En 2011, Obama a déclaré que le président libyen Mouammar Kadhafi planifiait un « génocide » contre son propre peuple. « Nous savions... que si nous attendions un jour de plus, Benghazi, une ville de la taille de Charlotte, pourrait subir un massacre qui aurait retenti dans toute la région et entaché la conscience du monde ». <br /><br />C'est le mensonge reconnu des milices islamistes confrontées à la défaite par les forces gouvernementales libyennes. Ce mensonge est devenu l'histoire des médias ; et l'OTAN — emmené par Obama et Hillary Clinton — a lancé 9 700 « sorties de frappes » contre la Libye, dont plus d'un tiers visaient des cibles civiles. On a utilisé des ogives d'uranium ; les villes de Misurata et de Syrte ont essuyé des tapis de bombes. La Croix-Rouge a identifié des fosses communes, et l'Unicef a rapporté que « la plupart [des enfants tués] avaient moins de dix ans ». huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-79427023212829294312017-01-24T00:04:16.032-08:002017-01-24T00:04:16.032-08:00Aujourd'hui, le symbolisme factice est tout. L...Aujourd'hui, le symbolisme factice est tout. L'« identité » est tout. En 2016, Hillary Clinton a stigmatisé des millions d'électeurs comme « un panier de déplorables racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes — et ainsi de suite ». Ses insultes ont été distribuées lors d'un rassemblement LGBT, dans le cadre de sa cynique campagne pour gagner les minorités en abusant d'une majorité blanche essentiellement ouvrière. C'est ce qu'on appelle diviser pour régner ; ou politique de l'identité, dans laquelle la race et le genre cachent la classe, et permettent de mener la lutte des classes. Trump l'a très bien compris.<br /><br />« Quand la vérité est remplacée par le silence », a déclaré le poète dissident soviétique Yevtushenko, « le silence est un mensonge »<br />. <br /><br />Ce n'est pas un phénomène américain. Il y a quelques années, Terry Eagleton, alors professeur de littérature anglaise à l'université de Manchester, comptait que<br /><br />« pour la première fois en deux siècles, aucun éminent poète, dramaturge ou romancier anglais, n'était prêt à remettre en question les fondements du mode de vie occidental ».<br /><br />Pas de Shelley pour parler des pauvres, pas de Blake pour les rêves utopiques, pas de Byron pour maudire la corruption de la classe dirigeante, pas de Thomas Carlyle ni de John Ruskin pour révéler la catastrophe morale du capitalisme. William Morris, Oscar Wilde, HG Wells, George Bernard Shaw n'ont aucun équivalent aujourd'hui. Harold Pinter était le dernier à se faire entendre. Aujourd'hui, parmi les voix insistantes du féminisme consumériste, nul ne fait écho à Virginia Woolf, qui a décrit « l'art de dominer les autres... de gouverner, de tuer, d'acquérir la terre et le capital ». <br /><br />Il y a quelque chose à la fois de vénal et de profondément stupide à voir comment les écrivains célèbres s'aventurent hors de leur petit monde confortable pour embrasser un « problème ». Dans l'édition du 10 décembre du Guardian, il y avait cette image rêveuse de Barack Obama regardant vers le ciel, avec les mots « Incroyable élégance » et « Adieu le Chef ». <br /><br />Le sycophante a couru comme un ruisseau pollué babillant à travers le journal page après page.<br /><br />« Il était une personne vulnérable à bien des égards.... Mais la grâce. La grâce omniprésente : dans la manière et la forme, dans l'argumentation et l'intellect, avec l'humour et la fraîcheur.... Il est un hommage flamboyant à ce qui a été, et ce qui peut être encore... Il semble prêt à continuer à se battre et reste un formidable champion à avoir de notre côté... ... La grâce... les niveaux presque surréalistes de la grâce... »<br /><br />J'ai compilé ces citations. Il y en a d'autres, encore plus hagiographiques et dépourvues d'atténuation. Gary Younge, le principal apologiste du Guardian pour Obama, a pour sa part toujours veillé à prudemment modérer ses propos, disant que son héros « aurait pu faire plus » : oh, mais il y avait des « solutions calmes, mesurées et consensuelles... » <br /><br />Aucun d'entre eux, cependant, ne pourrait surpasser l'écrivain américain Ta-Nehisi Coates, récipiendaire d'une subvention de « génie » de 625 000 $ reçus d'une fondation libérale. Dans un essai interminable pour l'Atlantique intitulé « Mon président était noir », Coates a apporté un nouveau sens à la prosternation. Le dernier « chapitre », intitulé « Quand vous êtes parti, vous m'avez pris avec vous », une ligne tirée d'une chanson de Marvin Gaye, décrit le fait de voir les Obamahuemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-2407340962643443942017-01-24T00:03:50.680-08:002017-01-24T00:03:50.680-08:00De Obama à Trump : analyse et critique
John Pilg...De Obama à Trump : analyse et critique<br /><br /><br />John Pilger<br />Mondialisation Canada<br />dim., 22 jan. 2017 21:27 UTC<br /><br /><br />John Pilger s'amuse de ceux à qui l'élection de Trump arrachent des cris d'orfraie, alors qu'ils étaient silencieux durant ces années où Obama balançait 72 bombes par jour sur les pays les plus pauvres de la planète. Il y a pourtant une ligne droite qui a mené d'Obama à Trump. <br /><br />Le jour où le président Trump sera inauguré, des milliers d'écrivains aux États-Unis exprimeront leur indignation. « Pour nous guérir et aller de l'avant..., disent les membres de Writers Resist, nous voulons contourner le discours politique direct, à la faveur d'un regard inspiré sur l'avenir et sur la manière dont nous, en tant qu'écrivains, pouvons être une force unificatrice pour la protection de la démocratie ». <br /><br />Et d'ajouter :<br /><br />« Nous exhortons les organisateurs et les orateurs locaux à éviter d'utiliser les noms de politiciens ou d'adopter la langue "anti" comme point central de leur événement Writers Resist. Il est important de veiller à ce que les organisations à but non lucratif, qui sont interdites de campagne politique, soient mises en confiance pour participer et parrainer ces événements. »<br /><br />Ainsi, toute véritable protestation doit être évitée, car elle n'est pas exonérée d'impôt. <br /><br />Comparez ces railleries avec les déclarations du Congrès des écrivains américains, tenu au Carnegie Hall, à New York, en 1935. Et encore deux ans plus tard. C'était des événements électriques, avec des écrivains discutant de comment ils pourraient faire face aux événements menaçants d'Abyssinie, de Chine et d'Espagne. On lisait les télégrammes de Thomas Mann, de C. Day Lewis, d'Upton Sinclair et d'Albert Einstein, reflétant la crainte que le pouvoir grandissait maintenant et qu'il était devenu impossible de discuter de l'art et de la littérature sans politique ni même action politique directe.<br /><br />« Un écrivain, disait la journaliste Martha Gellhorn lors du second congrès, doit être un homme d'action présente. . . Un homme qui a donné une année de sa vie aux grèves de l'acier, aux chômeurs ou aux problèmes des préjugés raciaux, cet homme-là n'a pas perdu ni gaspillé son temps. C'est un homme qui a su ce à quoi il appartenait. Si vous deviez survivre à une telle action, vous auriez ensuite à en dire la vérité, nécessaire et réelle. Et elle durera. »<br /><br />Ses mots résonnent à travers l'onction et la violence de l'ère Obama, ainsi qu'à travers le silence de ceux qui se sont rendus complices de ses tromperies. <br /><br />La menace d'un pouvoir rapace était en pleine ascension bien avant la montée de Trump. <br /><br />Cette menace a été acceptée par les écrivains, dont beaucoup sont des privilégiés et des célébrités. Elle a aussi été acceptée par les gardiens des portes de la critique littéraire et de la culture, y compris la culture populaire. C'est indéniable. L'impossibilité d'écrire et de promouvoir une littérature dépourvue de politique, ce n'est pas pour eux. La responsabilité de s'exprimer, peu importe qui occupe la Maison-Blanche, ce n'est pas pour eux. huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-59300037918662422672017-01-24T00:03:14.356-08:002017-01-24T00:03:14.356-08:00L'accord entre ces 12 pays est de laissé passe...<br />L'accord entre ces 12 pays est de laissé passer tous les produits alimentaires (fruits, légumes et viande) sans inspections sanitaires ! Hahahaha ! (comme il se fait déjà d'ailleurs sur les étals de supermarchés où figurent 80 % d'importations de pays utilisant des produits nocifs interdits en Europe).huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-31548383748301537202017-01-24T00:02:53.575-08:002017-01-24T00:02:53.575-08:00Comme pour son équivalent atlantique le TTIP, les ...Comme pour son équivalent atlantique le TTIP, les opposants s'inquiètent de la mise en place de juridictions d'arbitrage supranationales, permettant aux sociétés privées d'attaquer les Etats en cas de changements dans leurs législations nationales portant préjudice à leurs intérêts. Une façon de court-circuiter les parlements, et donc la volonté populaire, et d'imposer des réformes sociales et sanitaires.<br /><br />L'Aléna, le CETA et le TTIP prochains sur la liste ?<br /><br />L'échec de la mise en place du TPP est une mauvaise nouvelle pour les partisans de l'ultra-libéralisme, parfois même issus de partis de gauche, comme le ministre de l'Economie Michel Sapin, lequel défend le CETA. Donald Trump a exprimé son intention de renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain (Aléna), dont le Canada et le Mexique font partie. Le TTIP, négocié secrètement en lieu et place des Etats membres par l'aréopage de la Commission européenne, ainsi que le CETA, pourraient également se voir compromis. Ce dernier traité doit encore être ratifié par le parlement européen le 15 février 2017.<br /><br />L'édifice complexe et enchevêtré de ces différentes zones de libre-échange visait à verrouiller le commerce mondial et court-circuiter les Etats et leurs représentants politiques. Il semble aujourd'hui sur le point de s'écrouler comme un château de cartes. Il a suffi d'une seule ordonnance de Donald Trump.<br /><br />Lire aussi : Trump rompt l'accord TPP et se met «du côté des identités nationales et contre le mondialisme»<br /><br />https://francais.rt.com/economie/32872-qu-est-ce-que-tpp-accord-partenariathuemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-27946595806040360692017-01-24T00:02:26.447-08:002017-01-24T00:02:26.447-08:00Qu'est-ce que le TPP, l'accord de partenar...Qu'est-ce que le TPP, l'accord de partenariat transpacifique, dont Trump ne veut pas ?<br /><br /><br />23 janv. 2017, 21:36<br /><br /><br />Ce devait être la plus grande zone de libre-échange et le pendant pour la région du Pacifique du TTIP. Ce 23 janvier le président Trump a signé une ordonnance retirant son pays de l'accord signé le 5 février 2016 mais qu'il restait encore à ratifier.<br /><br />L'accord de libre-échange transpacifique (TPP) semble mort-né, avec le retrait ordonné par Donald trump. Pour entrer en vigueur, il devait en effet être ratifié par chacun des pays signataires. <br /><br />Une seule zone de libre-échange, 40% de l'économie mondiale<br />L'accord de partenariat pacifique (TPP en anglais) a pour but de supprimer les barrières commerciales entre 12 pays : l'Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les Etats-Unis et le Vietnam. Les promoteurs de l'accord ont fait miroiter une croissance des échanges, mais aussi une unification des standards en matière de protection de l'environnement et de protection sociale, faisant craindre un nivellement par le bas.<br /><br />Un accord qui visait à isoler la Chine<br /><br />Les négociations visant à établir la zone de libre-échange cachent en fait une rivalité entre la Chine et les Etats-Unis, alors que Washington tente de garder le contrôle de la région Asie-Pacifique.<br /><br />Jusqu'à l'émergence de la Chine comme super-puissance économique, les Etats-Unis s'appuyaient sur le Japon, véritable porte-avion américain, dont la politique monétaire et économique est favorable à leurs intérêts économiques.<br /><br />Pourquoi Donald Trump n'en veut pas<br /><br />Donald Trump est partisan de mesures dites «protectionnistes». Pendant la campagne présidentielle américaine, il a dénoncé le TPP, le qualifiant de «terrible» pour les travailleurs américains. Le nouveau président américain a ainsi prévu de remplacer le TPP par des accords bilatéraux, sur mesure, avec chacun des 12 pays signataires du traité, désormais caduque.<br /><br />Négociations secrètes, long silence des médias<br /><br />Les opposants au TPP dénoncent un processus de négociations secrètes, afin que les grandes multinationales puissent dicter des dispositions leur étant favorables.<br /><br />Barack Obama avait dénoncé ces critiques en 2014, les qualifiant de «théories du complot». En 2013, Wikileaks publiait pour la première fois une partie du texte, un chapitre concernant la propriété intellectuelle, déclenchant de nombreuses manifestations et pétitions en ligne, et obligeant les médias mainstream à lever l'embargo sur le sujet. Pendant ce temps, l'opinion publique, malgré le silence des médias, se mobilisait également contre le TTIP, le pendant transatlantique du TPP, et le CETA, l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada.<br /><br />Lire aussi : Accords de libre-échange : les «multinationales à la manœuvre»<br /><br />Déni de démocratie, passage en forcehuemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-36451264031660803452017-01-24T00:01:58.834-08:002017-01-24T00:01:58.834-08:00Orban se félicite que les pays européens aient la ...Orban se félicite que les pays européens aient la «permission» des USA de se diriger eux-mêmes<br /><br /><br />23 janv. 2017, 22:50<br /><br /><br />Connu pour son souverainisme, Viktor Orban s'est félicité de la nouvelle orientation que semble prendre la politique étrangère des Etats-Unis depuis l'élection de Donald Trump<br /><br />Les récentes déclarations de Donald Trump en faveur d'une nouvelle base pour les relations internationales ont reçu un accueil très favorable en Hongrie, même si Viktor Orban n'a pas manqué d'adresser une légère pique à la diplomatie américaine.<br /><br />«Nous avons reçu la permission de la plus haute autorité de ce monde de pouvoir désormais faire passer nos intérêts en priorité», a déclaré le Premier ministre hongrois, Vicktor Orban, lors d'une conférence de presse ce 23 janvier. Il a ainsi commenté, non sans une certaine ironie, les déclarations du nouveau président des Etats-Unis, Donald Trump, qui a affirmé vouloir laisser «les pays se diriger eux-mêmes» et rechercher «l'amitié et la bonne volonté des peuples du monde».<br /><br />Viktor Orban a ajouté qu'il s'agissait «d'une grande nouvelle, une grande liberté, un grand cadeau» qui était fait aux peuples du monde. Quelques jours auparavant, Peter Szijjarto, le ministre des Affaires étrangères hongrois avait, dans un communiqué, salué la volonté de Donald Trump de se distancier de la longue tradition d'«exportation de la démocratie aux autres nations». «Que cela cesse, ce serait une évolution très positive pour nous ainsi que pour le monde entier», s'était-il félicité.<br /><br />«Les Français et les Allemands sont à la même page que nous et sont d'accord que ces règles, conçues pour les Etats-Unis, pour le système bancaire américain, sont totalement préjudiciables à l'Europe et ne sauraient nous être imposées», a conclu Viktor Orban, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse. <br /><br />Viktor Orban, réputé pour l'orientation souverainiste et eurosceptique des politiques qu'il mène depuis son élection en 2010, avait été l'un des chefs d'Etat les plus enthousiastes après la victoire de Donald Trump en novembre 2016. <br /><br />Lire aussi : «C'est la fin de la non-démocratie libérale» : Viktor Orban salue la victoire de Donald Trump<br /><br />https://francais.rt.com/france/32876-orban-se-felicite-que-pays-europeens-permission-diriger-usa-etats-unis-independancehuemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-17226630800096357652017-01-24T00:01:28.648-08:002017-01-24T00:01:28.648-08:00Rappelons que de nos jours de plus en plus de pers...Rappelons que de nos jours de plus en plus de personnes portent des synthétiques. Donc, l'anorak aurait pu être enflammé et la femme immolée par un ou une anti-americaine !huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-68043390182530809542017-01-24T00:01:08.532-08:002017-01-24T00:01:08.532-08:00Une supportrice de Trump voit ses cheveux incendié...Une supportrice de Trump voit ses cheveux incendiés par une manifestante anti-Trump (VIDEO)<br /><br /><br />23 janv. 2017, 23:15<br /><br /><br />Sur ces images, on peut voir clairement la chevelure de la victime commencer à s'enflammer<br /><br />Le 20 janvier, jour de l’investiture de Donald Trump en tant que président des Etats-Unis, une de ses supportrices a eu la désagréable surprise de voire sa chevelure incendiée par une anti-Trump. Heureusement, un de ses amis a pu très vite réagir.<br /><br />Une vidéo publiée le 20 janvier sur les réseaux sociaux a déclenché le buzz aux Etats-Unis. On y voit une foule d’opposants à Donald Trump dialoguer avec des supporteurs du désormais 45ème président des Etats-Unis. L’échange, qui s’est déroulé à Washington en marge de l’investiture du Républicain, se déroulait dans le calme jusqu’à ce qu’une anti-Trump décide de passer à l’action.<br /><br />Auteur: Daniel and Geneva Ledon<br /><br />Alors qu’une jeune fille prend un selfie avec les détracteurs de Donald Trump en arrière-plan, une manifestante met discrètement et rapidement le feu à ses cheveux.<br /><br />Fort heureusement pour la jeune fille, un de ses amis s’est montré très rapide et a vite éteint les flammes avant que la situation ne devienne dramatique.<br /><br />L’une de ses amies s’est alors adressée scandalisée à la foule : «Quelqu’un a vraiment voulu mettre le feu à mon amie ?»<br /><br />https://francais.rt.com/international/32879-supportrice-donald-trump-voit-ses-cheveux-incendies-par-anti-trumphuemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.com