- ENTREE de SECOURS -



lundi 16 janvier 2017

Silence médias - L'armée US débarque massivement en Europe janvier 2017

https://www.youtube.com/watch?v=-fQ5VpOmfDs

16 commentaires:

  1. Norvège : déploiement inédit et contesté de plusieurs centaines de marines américains

    16 janv. 2017, 20:22


    Après le déploiement de milliers de soldats américains en Europe de l'Est, 300 marines sont arrivés en Norvège pour être stationnés par rotation dans ce pays qui s'était pourtant engagé à ne pas accueillir de troupes étrangères permanentes.

    Plusieurs centaines de soldats américains du Corps des marines ont débarqué le 16 janvier en Norvège avec armes et bagages sur l'aéroport de Vaernes, près de Trondheim, selon des images de la télévision norvégienne. La mission s'étendra sur un an, le contingent actuel étant renouvelé au bout de six mois.

    Lire aussi
    Un soldat américain à Bremerhaven, Allemagne, le 8 janvier 2017. «Pas assez d'Américains protestent contre l'expansion de l'OTAN vers l'Est»

    «Pendant les quatre premières semaines, [les marines américains] recevront un entrainement hivernal basique, ils apprendront à utiliser des skis et à survivre dans l'environnement arctique», a pour sa part détaillé Rune Haarstad, porte-parole des Home Guards, la force de réaction rapide de l'armée norvégienne. «Cela n'a rien à voir avec la Russie», a-t-il indiqué tout en ajoutant qu'en mars prochain, ces marines américains participeront aux exercices militaires conjoints Viking, qui comprendront également des troupes britanniques.

    C'est la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale que des troupes étrangères sont autorisées à stationner dans le pays scandinave, qui partage une frontière avec la Russie. Avant de devenir membre fondateur de l'OTAN en 1949, la Norvège s'était en effet engagée auprès de l'URSS à ne pas accueillir sur son territoire des forces de combat étrangères permanentes.

    Les responsables norvégiens assurent que le déploiement des soldats américains en Scandinavie n'a rien à voir avec les inquiétudes manifestées par l'OTAN à propos d'une prétendue «agression russe». Annoncé en octobre 2016, le déploiement des marines en Norvège coïncide néanmoins avec l'envoi de centaines de chars et de plusieurs milliers de soldats américains en Pologne et dans d'autres pays d'Europe de l'Est. Un très important renforcement de la présence militaire de l'Alliance dans les pays baltes et en Pologne a en effet été décidé lors du sommet de l'OTAN à Varsovie en 2016.

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  2. Le déploiement d'unités américaines en Europe : «un sérieux déséquilibre dans la répartition des forces»

    Selon le gouvernement norvégien, il n'y a pas de rupture avec son engagement de ne pas accueillir de troupes étrangères de manière permanente sur son territoire. En effet, pour Oslo, le déploiement de troupes par rotation n'équivaut pas à l'ouverture d'une base américaine permanente. Cependant, c'est ce même type de raisonnement qui est systématiquement appliqué par l'OTAN à tous ses déploiements en Europe de l'Est, comme un moyen de contourner un accord avec Moscou qui interdit le déploiement permanent de forces «importantes» près de la Russie.

    «Les plans américains en cours de réalisation d'un déploiement d'ampleur de forces armées en Europe ont un grand potentiel destructeur pour l'ensemble de l'architecture de sécurité, créant une nouvelle réalité politico-militaire et introduisant un sérieux déséquilibre dans la répartition des forces sur le continent», a pour sa part déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

    «De fait, Washington lance une nouvelle course aux armements en essayant de nous entraîner dans une confrontation semblable à celle qui existait du temps de la guerre froide», a-t-elle encore ajouté.

    Lire aussi : Vers une refonte de l'OTAN sous Donald Trump ? «Il y aura beaucoup de résistance»

    https://francais.rt.com/international/32405-norvege-deploiement-inedit-conteste-plusieurs-centaines-marines-americains

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  3. Un nouveau problème émerge pour l'élite de Davos


    Par Tyler Durden
    Jan 16, 2017 1:59 PM


    La nuit dernière, nous avons annoncé que, tout en grignotant des hot-dogs a 40 $, l'élite financière, politique et de divertissement mondiale «lutterait pour des réponses» et se plongerait dans la «peur silencieuse», les plus puissants du monde devant une force qu'ils n'ont jamais rencontrée avant - Marée du populisme, d'abord démontré par l' «inattendu» Brexit vote et par la suite "choquante" élections de Trump. Comme le souligne Moises Naim du Carnegie Endowment for International Peace, «il y a consensus sur le fait que quelque chose d'énorme se passe, mondial et à bien des égards sans précédent, mais nous ne savons pas quelles sont les causes ni comment y faire face. "

    L'un des principaux sujets de discussion est le «populisme» et l'inégalité sociale et de richesse, une nouvelle étude menée par Oxfam révèle que non seulement 8 personnes possèdent la même richesse que (La plus pauvre) moitié du monde, mais que depuis 2015, le 1% le plus riche a possédé plus de richesse que le reste de la planète. On s'attend à ce qu'un grand nombre des «huit personnes» mis en évidence par Oxfam soient présentes à Davos.

    Et alors que Davos était anxieux de siffler le cimetière et de discuter en termes généraux de l'état du monde, ignorant son propre rôle dans la fracture de la richesse sans précédent, la conférence de Davos cette année, qui débute officiellement en quelques heures, Face à des problèmes plus immédiats qu'elle ne peut plus se permettre d'ignorer.

    L'un d'eux est que la confiance dans les gouvernements, les entreprises, et donc les cadres présents au Forum, a plongé au cours de l'année écoulée, les bulletins de vote des États-Unis à la Grande-Bretagne aux Philippines ont secoué les établissements politiques et les scandales. La confiance dans les médias eux-mêmes, censée être un observateur objectif et imparti du butin de Davos, mais malheureusement capturée, s'est également écrasée à des niveaux record dans tous les groupes d'âge.

    Un grand problème qui se pose à Davos est celui de la perte de crédibilité, car la majorité des gens croient maintenant que le système économique et politique leur manque, selon le baromètre annuel Edelman Trust, publié lundi avant le 17 janvier, 20 Forum économique mondial.

    Une façon plus simple de dire: «On a l'impression que le système est brisé», a déclaré à Reuters Richard Edelman, responsable de la firme de marketing des communications qui a commandé la recherche.

    Et ce n'est pas seulement les pauvres qui ont perdu la foi: «La statistique la plus choquante de toute cette étude est que la moitié des personnes à revenu élevé, instruites et bien informées croient aussi que le système ne fonctionne pas.

    Comme le souligne Reuters, les 3 000 chefs d'entreprise, politiques et universitaires réunis cette semaine dans les Alpes suisses se retrouvent de plus en plus en désaccord avec de nombreux électeurs et leaders populistes du monde entier qui se méfient des élites. Et cette fois le monde de plus en plus en colère surveille de près.

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  4. Les gouvernements et les médias ont désormais confiance dans 41 et 43 pour cent des personnes respectivement, et la confiance dans les nouvelles a diminué particulièrement après une année où la "post-vérité" est devenue l'Oxford Dictionaries Word of the Year. La confiance dans les affaires a été légèrement plus élevée, à 52 pour cent, mais elle a également diminué au milieu des scandales, y compris les essais d'émissions de diesel diesel de Volkswagen et les smartphones Samsung Electronics.

    La crédibilité des cadres supérieurs a baissé dans tous les pays étudiés, atteignant un niveau bas de 18 pour cent au Japon, tandis que le chiffre allemand était de 28 pour cent et de 38 pour cent.

    La confiance dans les gouvernements a diminué dans 14 des pays étudiés, avec l'Afrique du Sud, où le président régulier de Davos Jacob Zuma a fait face à des allégations persistantes de corruption, classé au bas avec seulement 15 pour cent de soutien.

    Pour pire, selon un sondage de PwC publié à Davos, même l'élite mondiale des entreprises commence à perdre confiance dans les bénéfices de la mondialisation, c'est-à-dire le pain et le beurre des personnes présentes au plus grand symposium de chambre d'écho au monde.

    Ce qui nous amène au deuxième problème fondamental: celui d'une déconnexion sans précédent entre «l'homme de Davos» et le monde réel, et nulle part cela n'est plus évident que chez les participants eux-mêmes.

    Comme le dit Bloomberg, «les hauts dirigeants, les financiers, les universitaires et les politiciens qui remontent la montagne au Forum économique mondial parleront beaucoup de ces dirigeants non établis comme le président élu Donald Trump, chef du Front national français Marine Le Pen et le populiste italien Beppe Grillo du Mouvement des Cinq Etoiles, ils ne les rencontreront pas. Aucun des leaders ne voulait renverser l'ordre mondial tel que Davos l'a conçu.

    Tant pour Davos apprendre de ses erreurs, ou vraiment cherchent à atteindre à son ennemi juré: ceux qui ont été élus parce qu'ils représentent tout Davos n'est pas.

    Trump, qui n'aura pas de représentant officiel là-bas, a exprimé de vives impressions sur certains des pays envoyant des délégations, y compris la sienne.

    Pendant ce temps, les dirigeants populistes européens ont, quant à eux, "leur propre vision du rassemblement annuel des riches, des puissants, des fameux et des sycophantes".

    Et pourtant, en dépit du danger évident et actuel du populisme mondial, que pense Davos est la plus grande menace qui pèse sur le monde en 2017 ?

    "Conditions météorologiques extrêmes."

    Les participants semblent être moins concentrés sur la présidence de Trump ou sur les prochaines élections en France, aux Pays-Bas, en Allemagne et peut-être en Italie que sur d'autres préoccupations mondiales. L'enquête annuelle du forum sur les risques les plus probables pour 2017 a révélé que les «événements météorologiques extrêmes» étaient la principale préoccupation. «La gouvernance nationale défaillante», la catégorie la plus proche de ces événements surprise l'an dernier, à la suite de l'élection de Brexit et de Trump, ne figurait pas parmi les cinq premiers, bien qu'elle ait terminé troisième en 2015.

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  5. Ajoutant à la nature surréaliste de la réunion de cette année, aucun risque économique ne fait même partie des 5 catégories de «risque» pour la deuxième année consécutive.

    Alors que nous serions les premiers à reconnaître qu'aucun changement tangible dans le monde ne peut avoir lieu sans que ces décideurs les plus importants et les plus influents s'asseyent et s'attaquent aux problèmes mondiaux pressants, ce qui est clair, c'est que le plus grand problème de Davos peut aussi être le plus simple , Et la plus réflexive: un échec complet pour diagnostiquer et isoler le plus grand problème auquel le monde est confronté en ce moment est: l'absolue absolue de Davos elle-même. Malheureusement, nous ne voyons pas pourquoi et comment cela pourrait changer.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-01-16/major-problem-emerges-davos-elite

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    1. Ce manque de crédibilité envers les 'Dirigeants' n'est pas passager mais exponentiel dû à la présence d'Internet dans la plupart des foyers. L'ouvrier devient intelligent !

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  6. Dieselgate : un rapport mettrait en cause le système anti-pollution de la Citroën Cactus


    17 janv. 2017, 07:53 - Avec AFP


    Après le scandale qui avait révélé la présence d'un logiciel visant à tromper les contrôles anti-pollution dans des véhicules Volkswagen, une étude européenne montrerait qu'un modèle du groupe français Citroën polluerait plus que prévu.

    Une étude réalisée par un laboratoire scientifique rattaché à la Commission européenne, le Joint Research Center (JRC), mettrait en cause l'efficacité du système de dépollution de la Citroën C4 Cactus diesel, rapporte le journal Le Parisien du 17 janvier.

    Le JRC a testé plusieurs voitures l'été dernier afin de mettre au point un dispositif capable de détecter la présence éventuelle d'un logiciel caché faussant les émissions polluantes des moteurs diesel, comme cela a été révélé en septembre 2015 dans le cadre du «dieselgate» impliquant le constructeur allemand Volkswagen.

    Selon le quotidien, qui affirme avoir consulté l'étude européenne, ces tests ont révélé des anomalies sur le moteur de la Cactus diesel Blue HDI 100 produite par le constructeur français PSA.

    Le député européen écologiste Yannick Jadot, candidat à la présidentielle française sous la bannière Europe Ecologie-Les Verts, a été destinataire du rapport. Il explique au Parisien que ce test, qui porte également sur l'Audi A3, «montre qu'en situation réelle, quand il fait froid ou très chaud, ces moteurs polluent cinq à dix fois plus que prévu. Les systèmes de dépollution s'arrêtent».

    Interrogé par le journal français, le groupe PSA assure qu'«il n'y a pas dans [ses] véhicules de logiciels permettant de modifier les résultats d'un test».

    Le «dieselgate» a éclaté en septembre 2015, lorsque Volkswagen a reconnu avoir équipé onze millions de ses véhicules diesel à travers le monde d'un logiciel destiné à tromper les contrôles anti-pollution.

    La justice française a ouvert deux informations judiciaires, l'une en février 2016 concernant Volkswagen et une autre le 12 janvier dernier visant Renault.

    Selon la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, des enquêtes sur des émissions polluantes trop élevées pourraient être ouvertes par la justice à l'encontre d'autres constructeurs automobiles que Renault.

    Lire aussi : Malgré le «dieselgate», Volkswagen a réalisé un record de ventes en 2016

    https://francais.rt.com/france/32414-dieselgate-rapport-systeme-depollution-citroen-cactus

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  7. Témoignage : l’Aéroport de Paris m’a dégoûté de la France !


    le 17 janvier 2017


    L’hallucinant récit d’Andrea, Chilienne de 30 ans repartant depuis l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, en dit long sur le mal français et les dégâts qu’il cause à son image dans le monde.

    Venue passer les fêtes de fin d’année à Paris chez un couple d’amis français rencontrés au Chili, j’ai été enchantée par cette ville. Le jour du départ, mon ami m’a raccompagné à l’aéroport. Heureusement qu’il était à mes côtés, sinon, je n’aurais jamais réussi à prendre mon avion de retour.

    À l’aéroport de Santiago, tout est fait pour faciliter la vie des gens. Ici, c’est le contraire. C’est aux voyageurs de faciliter la vie de l’administration.

    Mon ami était tout autant choqué que moi par l’image que cet aéroport de fous donnait de la France. Et dire que c’est la dernière chose que les touristes verront de Paris ! Quel gâchis !

    Parcours du combattant

    Avant d’atteindre la zone d’enregistrement, nous sommes passés par un véritable parcours du combattant.

    D’abord, pour rejoindre Roissy, nous avons emprunté un train de banlieue. Alors que nous discutions en chemin, un couple d’Australiens nous a demandé à quelle station ils devaient descendre. En effet, il n’y a pas une mais deux stations nommées Aéroport. « Ch. De Gaulle 1 » et « Ch. De Gaulle 2 ». Mais l’avion des Australiens partait du Terminal 3. Donc, à quelle station devaient-ils sortir ? Après avoir regardé le plan de près, mon ami leur indiqua la sortie 1. Sans lui, nos nouveaux amis de Sydney auraient probablement raté leur vol !

    Une fois descendue, nous cherchons l’escalator pour sortir du quai. En panne. Nous nous retrouvons à monter avec nos bagages à bout de bras. Il y avait bien un autre escalator, à l’autre bout, mais rien ni personne pour nous l’indiquer.

    Devant l’escalator (en panne), des piquets d’aluminium empêchent de passer facilement sa valise. C’est la première fois que je vois ça et je me demande bien à quoi cela peut servir ! Même mon ami s’interrogeait.

    En haut des marches, essoufflés, nous sommes accueillis par des agents. Je crois d’abord qu’il sont là pour nous orienter et nous aider. Mais j’oubliais que nous étions en France : ils étaient venus contrôler nos billets ! Une queue se forme, car les touristes devant nous n’ont pas compris que les tickets « normaux » de métro ou de bus ne fonctionnent pas ici. « Nous sommes sortis de Paris, c’est plus cher », m’explique mon ami. Lui m’a acheté un billet spécial à 10€ à destination de l’aéroport. Mais cela, qui le sait ? Même dans mon guide de voyage, ce n’est pas précisé.

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  8. Pire : les agents ne savaient même pas expliquer en anglais pourquoi ils empêchaient les touristes de passer. Ils répétaient « cinquante yuroz » « cinquante yuroz » en gesticulant. 50€, c’est le prix de l’amende, par personne, que les trois-quarts des touristes devant moi ont dû payer pour pouvoir prendre leur avion. Certains pleuraient, car ils n’avaient plus d’argent. D’autres criaient sur les agents, qui menaçaient en criant « I call Police, I call Police ! ». C’était terrible. Si mon ami n’avait pas acheté ce billet spécial pour moi, j’aurais été dans la même situation qu’eux.

    Mais même si nous avons le bon « sauf conduit », nous n’étions pas encore sortis de la gare RER. Il nous restait à passer les portiques de sécurité. Ils étaient de la largeur d’une petite valise. Les miennes ne passaient que de côté. Évidemment, les agents étaient trop occupés à extorquer cinquante yuroz aux touristes et les invectiver pour nous aider. Mon ami est donc passé avant moi et nous nous sommes synchronisés pour qu’il m’aide à sortir la valise avant que les portes ne se referment sur mon sac à dos avec violence.

    J’ai dû me contorsionner pour m’en extirper et faire passer mon sac par-dessus le portique. Pendant que je remettais mes bagages en ordre, un agent de contrôle, qui avait assisté à toute la scène sans broncher, s’est moqué de nous, disant, en Français, qu’il y avait un grand portique, plus loin, sur la droite, derrière un pilier. Merci de nous l’avoir si bien caché !

    La maison des fous

    Une fois dans l’aéroport, nous rejoignons le terminal E2. C’est une immense structure, une des plus grandes d’Europe, avec une vingtaine de longs comptoirs d’enregistrement. À l’entrée de chacun, une rangée de machines devant lesquelles les gens font la queue. Des petites queues qui se mélangent à d’autres grandes queues. Personne ne sait où ça commence et où ça finit. Les gens tentent de dégager leurs énormes caddie à bagages, des enfants crient, et, pour gérer cet afflux incontrôlable de voyageurs, une seule femme, en petit uniforme chic et apparemment d’origine espagnole. Nous choisissons une queue au hasard.

    Au Chili, le système est simple : il n’y a qu’un seul comptoir d’enregistrement, avec une cinquantaine de bureaux en enfilade. Des agents vous orientent vers la queue unique, ou vers une queue express pour les familles avec des bébés ou les handicapés.

    On attend 10 minutes environ pour accéder à une hôtesse qui enregistre les bagages et vous indique votre porte d’embarquement. On peut lui demander de modifier son siège, d’ajouter un équipement spécial, et, si le poids de la valise dépasse les 23kg réglementaires, on peut toujours négocier. À la fin, quelqu’un vous indique le chemin vers l’ascenseur. On est totalement pris en main, on voyage l’esprit (presque) tranquille.

    À Paris, c’est le « démerdez-vous ! ». Personne pour m’indiquer ce que je dois faire, où je dois aller. Des queues dans tous les sens, pleines de gens stressés. Chacun a un long ticket vert à la main, du genre de ceux que l’agent colle sur la valise avant qu’elle ne parte en soute. Je comprends (après avoir perdu 5 minutes de queue) que je dois retirer moi-même cet autocollant aux bornes automatiques. Je scanne mon passeport dans la borne et obtient mon document en quelques clics. C’est si simple… une fois qu’on a compris !

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  9. Après avoir (re)fait la queue pour atteindre les bornes, il faut la re-refaire pour enregistrer les bagages. Huit minutes plus tard – après m’être faite doubler deux ou trois fois par des familles entières qui profitent du chaos – j’arrive devant la jeune femme en uniforme chic. Apparemment, il faut lui donner le ticket, afin qu’elle le contrôle et l’accroche à la valise.

    Ouf ! On accède enfin aux guichets d’enregistrement… tous vides. Personne aux pupitres, là où, d’habitude on présente ses passeports et cartes d’embarquement. Seulement un écran. « Présentez votre carte d’embarquement ». Horreur. Je n’ai pas pu l’imprimer. Heureusement, j’ai téléchargé le pdf dans mon smartphone. Je saisis le pistolet-scanner, du genre de ceux qu’utilisent les caissières de supermarché, et tente de scanner mon code barre. Ça ne passe pas. On se tourne pour chercher une âme secourable. Personne. Mon ami retente de scanner le QR code. Ouf ! Ça fonctionne. Je pose ma valise sur le tapis, elle pèse 23,2 kg. Refusée. Avec un humain en face, ç’aurait pu passer. Mais là, je dois rouvrir ma valise.

    En agissant ainsi, je fais bugguer le système, qui se met en panne. Nouvelle vague d’adrénaline. Je dois changer de tapis, re-scanner mon QR code, retirer un pull de mon sac et refaire la pesée. 22,92. Nouveau soulagement. À notre droite, un Français, visiblement excédé, hurle des jurons. Il faudra qu’il commence à frapper sur l’écran pour qu’une hôtesse se déplace. Quant à ma valise, elle part, tout seule, sur le tapis roulant automatique.

    À part mon passeport, le talon de l’autocollant vert, je n’ai aucun papiers en main pour passer les contrôles… et, dans un pays comme la France, ça ne me rassure pas.

    Bikini !

    Où doit-on aller maintenant ? Aucune idée. L’hôtesse, qui en a fini avec le râleur, passe devant nous sans un regard. Mon ami l’interpelle et lui pose une question. Elle montre, d’un doigt, l’écran du guichet d’enregistrement. Il indique, en caractères peu visibles, « Boarding M24 ». Mais où je trouve la M24 ? L’hôtesse est déjà loin. Nous marchons, le nez en l’air, jusqu’à un autre espace : celui du contrôle aux frontières. En toute logique, je vais devoir passer par ici. Je me mets donc à la queue.

    J’ai dû abandonner mon ami ici. On se dit au revoir, encore abasourdis par l’absurdité de ce système et je serpente, seule, dans la queue. « Pour des raisons de sécurité, les contrôles d’identité ont été rallongés » répète une voix, en français et anglais, dans un haut-parleur. Il n’y a pas à dire : cet aéroport m’angoisse. Après vingt minutes d’attente, je présente mon passeport à un douanier, et mon smartphone. Il le regarde, étonné : « boarding pass », je dis. Il regarde l’écran et me rend mon téléphone. « Next time, paper » exige-t-il. La France se la joue moderne avec ses e-pass et ses bornes automatiques, mais au final, dans ce pays, il faudra toujours un bon vieux papier.

    Le douanier pianote sur son ordinateur et me demande « soltera ? » avec un sourire. Je réponds « Si ». « Es el verano, en Chile » il réplique, rigolard, avant de conclure par un mot : « Bikini ! ». Enfin, il me rend mon passeport. Après tout ce stress, ce périple et, surtout, cette dernière réflexion humiliante, j’ai pensé « ciao la France, je ne te dis pas à bientôt ! ».

    Traduit de l’espagnol par Jacques Tibéri.

    https://www.journal-avec-publicites-de-merde.com

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  10. Les Pays-Bas et la malédiction du gaz naturel


    Arnaud Lefebvre
    16 janvier 2017


    Pour leur approvisionnement en énergie, les Pays-Bas seront à l’avenir dépendants en grande partie du gaz naturel, affirme Gerard Schotman, directeur de la Société Néerlandaise de Pétrole (NAM), en réaction à des articles selon lesquelles la production de gaz naturel ne devait pas être reprise à Groningen.

    Le gaz naturel de Groningen qui a fourni aux Pays-Bas des décennies de bien-être, pose de plus en plus de problèmes. Un certain nombre d’habitants de la région de Groningen avaient fait appel en justice pour obtenir que la production actuelle continue à diminuer. Ils faisaient référence aux dommages causés à leurs habitations affirmant que la sécurité de la population est plus importante que les rentrées attendues par le gouvernement néerlandais.

    Aux Pays-Bas, 98% des ménages dépendent du gaz naturel pour leur approvisionnement en énergie. Le problème est que le champ gazier de Groningen est épuisé à 80% .

    En outre, l’exploitation a conduit à de nombreux tremblements de terre qui ont endommagé des dizaines de milliers d’immeubles. Le champ minier se situe sous le niveau de la mer et est donc particulièrement sensible au changement climatique.

    Plainte et dommages et intérêts

    Le gouvernement néerlandais a bien pris des initiatives pour passer à l’énergie durable. Cependant, selon les critiques, on a trop peu investi pour en arriver à une fourniture d’énergie grâce à des énergies durables.

    Après rejet de leur plainte, les protestataires veulent obliger la NAM, responsable de l’exploitation du champ gazier, à verser un dédommagement de 6,5 millions d’euros.

    Le directeur Schotman fait cependant appel au sens des réalités. Il souligne que le gouvernement néerlandais doit se rendre compte que la plus grande partie de l’approvisionnement en énergie continuera dans les années qui viennent à dépendre des combustibles fossiles.

    Les 5 parcs éoliens offshores prévus produiront selon lui une production annuelle équivalente à 23 jours d’exploitation du champ gazier de Groningen.

    Les sources d’énergie durable n’occupent actuellement qu’une part de 7% de l’approvisionnement en énergie aux Pays-Bas. Dans 6 ans, cette part devrait monter à 16%. Certains pensent à importer du gaz de Russie.

    https://fr.express.live/2017/01/16/pays-bas-malediction-gaz/

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    1. (...) En outre, l’exploitation a conduit à de nombreux tremblements de terre qui ont endommagé des dizaines de milliers d’immeubles. Le champ minier se situe sous le niveau de la mer et est donc particulièrement sensible au changement climatique. (...)

      Y aurait-il un lien entre les tremblements de terre (causés vraisemblablement par des méthodes de fracturation dignes de celles du gaz de shiste ?) avec le changement climatique ???! (càd de saison, changement de températures entre le matin et midi).

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  11. -10°C, la France paralysée: comment font les Russes par -25°C ?


    17:04 16.01.2017


    Alors que la vie en France semble se figer par -10° C, Sputnik vous propose de découvrir le quotidien des Russes ainsi que leurs astuces pour survivre à une «vague de froid» intense durant plus de trois mois par an. « —11° C à Mulhouse, — 9° C dans le Massif central et à Strasbourg, — 6° C à Toulouse et —4° C à Marseille »: les reportages diffusées sur les chaînes françaises montrent des images apocalyptiques.

    Des présentateurs à l'air sombre énumèrent les nombreuses alertes à la neige, au verglas et aux avalanches et mettent en garde contre les risques élevés liés à l'approvisionnement en électricité. Mais comment font les Russes, quand les moyennes hivernales tournent autour de —12°C et descendent parfois jusqu'à —65°C, vous demandez-vous probablement.
    Premièrement, des déneigeuses ainsi que des balayeurs travaillent quasiment 24 heures sur 24 dans les grandes villes pour déblayer la neige et assurer la libre circulation des piétons et des voitures. ? En outre, on saupoudre les passages très fréquentés de sable ainsi qu'avec différentes substances chimiques qui font fondre la neige et empêchent le verglas de devenir glissant. ? Les excès de neige sont ramassés et ensuite transformés en eau dans des stations spécialisées assurant la fonte.

    Les stations thermiques fonctionnent en mode normal et assurent les températures chaudes dans les appartements, même lorsque le mercure affiche —30°C dans la rue.

    Pour ceux qui doivent néanmoins sortir de chez eux, il existe des bancs et des arrêts de bus chauffés. ? ? On distribue également des boissons chaudes dans les lieux de rassemblement. ? Pourtant, malgré le froid permanent, les Russes sont loin de désespérer et ont même appris à profiter des températures extrêmement basses. ?

    Par exemple, l'hiver est une bonne occasion pour porter des habits traditionnels qui protègent de façon optimale contre le froid.

    Certains n'hésitent pas à s'offrir une glace en pleine tempête. ? La neige est aussi en mesure d'éveiller l'esprit créatif. ? En outre, les précipitations développent l'intuition, surtout lorsqu'il s'agit de retrouver sa voiture le matin pour se rendre au travail. ? ? En Russie, on aime plaisanter sur les capacités de l'intelligence artificielle « Ok Google, trouve ma bagnole ».
    Les activités hivernales remplacent aussi les exercices dans une salle de sport. Vous hésitez toujours entre le yoga ou la marche dans la neige? En gros, il faut toujours rester positif et savoir apprécier le bon côté des choses !

    https://fr.sputniknews.com/societe/201701161029614990-hiver-russie-froid-images/

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    1. Mais que font les panneaux solaires et éoliennes ?? HAHAHAHA !

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  12. Les USA déclenchent de facto une nouvelle «course aux armements»


    INTERNATIONAL 20:27 16.01.2017


    La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a résolument réfuté l'idée selon laquelle le déploiement de troupes américaines en Europe n'était pas important militairement et a évoqué en réponse «la course aux armements» que les États-Unis déclenchent. Les plans américains de déploiement de leurs forces armées sur le Vieux Continent sont potentiellement destructeurs pour la sécurité de la région, a déclaré Maria Zakharova.

    De plus, Washington initie de facto une nouvelle course aux armements : « Washington de facto déclenche une nouvelle course aux armements et tente de nous imposer un modèle de relations de confrontation similaires à celles adoptées à l'époque de la guerre froide », a mis en garde la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

    « Le plan du déploiement d'envergure des troupes en Europe auquel se livrent les États-Unis possède un énorme potentiel destructeur pour toute l'architecture de sécurité européenne, crée une nouvelle réalité militaro-politique, introduit un grand déséquilibre dans l'équilibre des forces sur le continent et menace de conséquences destructrices à long terme sur l'ensemble euro-atlantique », a-t-elle poursuivi.

    Mme Zakharova a rejeté le constat répandu dans les médias mainstream selon lequel le renforcement de la présence militaire américaine en Europe ne jouait pas un rôle significatif du point de vue stratégique. En réalité, à examiner certains projets militaires américains, « les chiffres parlent d'autre chose ». « Les Américains investissent activement dans le développement de l'infrastructure militaire et du potentiel de déploiement rapide de grandes unités non loin des frontières russes, y compris la modernisation du réseau d'aérodromes capables d'accueillir des avions lourds américains de transport », a précisé Mme Zakharova.

    En décembre 2016, un entrepôt appartenant à l'armée de terre américaine aux Pays-Bas a été rouvert, il servira à stocker du matériel militaire lourd. Dans un futur proche, seront mis en place des installations similaires : une en Belgique et deux en Allemagne. Le matériel qui y sera stocké est destiné aux forces armées américaines censées être déployées rapidement « en cas de nécessité ». Entre-temps, le Pentagone insiste toujours sur le caractère « non permanent » de ces projets militaires.

    Mme Zakharova a riposté : « Il s'agit d'un déploiement de longue durée des forces et de l'équipement américain en Europe et on peut à peine le qualifier d'exclusivement défensif ». Récemment, du matériel militaire américain est arrivé en Allemagne. Cette première partie du matériel militaire, censée équiper une brigade de chars, est arrivée dans le port allemand de Bremerhaven, dans le land de Brême, afin d'être déployée en Pologne et dans les pays baltes — une surprise qui n'a pas été trop appréciée par les élus allemands.

    https://fr.sputniknews.com/international/201701161029619058-zakharova-usa-deploiement-troupes/

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    1. J'ai toujours été étonné de la qualité exceptionnelle de toutes les photos diffusées sur sputniknews et me demande pourquoi je n'ai trouvé les mêmes ailleurs !

      Mais comment font-ils ???

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