- ENTREE de SECOURS -



lundi 19 décembre 2016

Les fameuses '500 signatures'

mercredi 6 juin 2012


Pourquoi TEPCO satisfait-il les Dirigeants ? Parce que entre cons on se comprend mieux et que personne chez les 'élus' ne peut mieux faire que TEPCO. Donc, il est démontré que les dés son pipés d'avance, que l'on prend les mêmes et que l'on continu et, que ce soit des gouvernements de gauche ou de droite cela ne résout jamais le problème quelque soit le pays (les exemples ne manquent pas). Regardons simplement le déroulement des opérations quant à l'admission des candidats à la candidature aux élections présidentielles: il leur est demandé 500 signatures. Mais là attention - c'est là qu'est l'astuce - pas 500 signatures de n'importe qui ! (alors que c'est 'n'importe qui' qui est appelé ensuite à voter !!!) 500 signatures de maires ! Et pourquoi donc 'de maire' ? Parce qu'ils sont là les éléments les plus corruptibles qui puissent exister ! Quel maire va accorder sa signature à un candidat qui se dit 'révolutionnaire' au risque de ne plus recevoir le retour juste - pour sa commune - des impôts en cas de demande d'accord de crédit/subvention ?

Pourquoi ne demandent-ils pas à ce que ce soit le peuple qui signe a leurs places ? Pour la bonne et simple raison que les candidats soucieux de développer/prouver leurs performances n'hésiteraient pas à dépasser les quotas de 500 et en ramener des millions ce qui prouverait tout de suite tout l'intérêt que porte le peuple à la liberté !

Ainsi, la monarchie républicaine serait vite un lointain souvenir grâce à cette forme de révolution silencieuse et sans manifestation physique et qui - de plus - serait une forme de vote avant vote ou vote pré-électoral. Ainsi, ceux qui sont appelés à voter éliraient leur propre candidat plutôt que de reléguer cette tâche au premier magistrat de la ville qui est susceptible de corruption face à des 'candidats' choisis par les hommes de l'ombre et qui n'offrent le choix que d'être tous pareils ! (et aussi cons les uns que les autres). De sorte que de cette forme nouvelle à s'exprimer ne naîtrait pas une nouvelle république (dont rien que le nom dit bien ce qu'il veut dire) mais une liberté. Ainsi la devise "Liberté, Égalité, Fraternité" ne serait plus un objectif à atteindre - et ressemblant plus à "demain on rase gratis" - (indéfiniment repoussé aux calendes grecques) mais une réalité présente comme "Travail, Famille, Patrie". Notez quand même que ce que je dis là, aucun candidat dit 'de l'opposition' (comme de la 'majorité') ne l'a proposé et pour cause !!!...

Ainsi, le peuple qui signe la demande de représentativité du candidat aux élections n'aurait-il rien à craindre contrairement aux maires qui peuvent se voir débarqués de leur fauteuil pour avoir ou pas soutenu tel ou tel candidat.

Donc, pour en revenir au 'TEPCO lointain', il est vrai que si cette situation avait lieu en autre pays les gestionnaires n'auraient pas attendus un an avant d'être mis en charpies ! Pareil où aux États-Unis le '9-11' n'aurait pas attendu plus de 10 ans pour avoir une réponse sur l'enquête sur les hologrammes et la déchéance du pays qui en a suivi. (après tout, n'ont-ils pas leur 'petit Fukushima' chez eux et appelé 'TSA' ?).

http://huemaurice5.blogspot.fr/2012/06/les-fameuses-500-signatures.html

13 commentaires:

  1. L'agent de la CIA qui a interrogé Saddam Hussein : «Toutes nos informations étaient fausses»


    18 déc. 2016, 18:40

    John Nixon estime que le développement de l'Etat islamique aurait été impossible si le régime baasiste s'était maintenu. S'il condamne la brutalité de Saddam Hussein, il dit être désormais sûr de l'absence d'armes de destruction massive dans le pays.

    John Nixon, ancien agent de la CIA, publie dans les jours à venir ses mémoires, Debriefing The President: The Interrogation Of Saddam Hussein, dans lesquelles il revient notamment sur l'un des interrogatoires les plus marquants de sa carrière : celui de Saddam Hussein, l'ancien président irakien, interrogé avant le procès au terme duquel il a été exécuté.

    Evoquant un homme «courtois et en bonne condition physique», John Nixon insiste dans son ouvrage sur l'absence de fiabilité des informations dont disposaient les services secrets américains. «Toutes nos informations étaient fausses», déplore-t-il.

    Vous allez échouer. Vous allez découvrir qu'il n'est pas aisé de gouverner l'Irak. Vous allez échouer parce que vous ne connaissez pas notre langue, vous ignorez notre histoire et vous ne comprenez pas l'esprit arabe

    «Je ne sais pas d'où vous tenez vos renseignement, mais ils sont entièrement faux», s'amuse Saddam Hussein, tout en invalidant un certain nombre d'éléments dont les Etats-Unis semblaient persuadés : des plus anecdotiques, comme le fait que le président irakien ait cessé de manger de la viande et de fumer (ce qui s'est révélé être faux), jusqu'aux plus sérieux, en ce qui concerne notamment la possession présumée d'armes de destruction massive. «Utiliser des armes chimiques contre nos voisins ? Nous n'avons jamais eu cette intention. Quel individu en pleine possession de ses moyens ferait une chose pareille ?», s'indigne Saddam Hussein, avant de conclure ironiquement : «Vous avez trouvé un traître pour vous mener jusqu'à moi, mais pas un seul traître pour vous révéler l'emplacement de ces armes ?»

    Avec le recul, John Nixon admet que «l'Irak n'était pas un Etat terroriste». Saddam Hussein est le premier étonné de se voir reprocher d'entretenir des liens avec Al-Qaïda et Oussama Ben Laden. Affirmant que George Bush a sciemment menti pour le renverser, Saddam Hussein met en garde les Etats-Unis.

    «Vous allez échouer. Vous allez découvrir qu'il n'est pas aisé de gouverner l'Irak. Vous allez échouer parce que vous ne connaissez pas notre langue, vous ignorez notre histoire et vous ne comprenez pas l'esprit arabe», lui a confié le Raïs.

    En dépit de la brutalité de son régime, seul un homme de poigne tel que lui pouvait tenir un Etat multiethnique comme l'Irak

    (suite en dessous:)

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  2. John Nixon admet rétrospectivement que le président irakien avait partiellement raison et qu'il «aurait dû rester au pouvoir». «En dépit de la brutalité de son régime, seul un homme de poigne tel que lui pouvait tenir un Etat multiethnique comme l'Irak», explique-t-il.

    Plus surprenantes sont les conclusions auxquelles il parvient, lorsqu'il évoque le détachement avec lequel Saddam Hussein a gouverné son pays dans les dernières années, de manière presque passive. «Il était tout à fait ignorant de ce qui se passait dans son pays et ne prêtait presque plus attention à ce que faisait son gouvernement», affirme l'ex-agent de la CIA.

    Concernant l'imminence de l'attaque américaine, Saddam Hussein ne semblait pas davantage préparé, ni militairement, ni politiquement : «Il n'avait aucune appréciation de l'immensité de l'orage qui approchait», écrit John Nixon.

    Bien au contraire, Saddam Hussein semble avoir cru que son pays et les Etats-Unis se rapprocheraient dans le cadre d'une lutte contre le terrorisme, au lendemain du 11 septembre. «Qui est derrière le 11 septembre ? Des saoudiens. Et le leader ? Un Egyptien. Pourquoi serais-je impliqué ?» demande-t-il à son interrogateur. John Nixon, de son côté, estime que le maintien de Saddam Hussein à la tête de l'Irak aurait permis de conserver la stabilité, et sans doute endigué la progression du terrorisme islamiste au Moyen-Orient.

    https://francais.rt.com/international/30808-agent-cia-qui-a-interroge-saddam-hussein-toutes-informations-fausses

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  3. Marine Le Pen dénonce l'immigration de masse en Guyane


    19 déc. 2016, 06:09 - Avec AFP


    La présidente du Front National (FN) a achevé dimanche 18 décembre une visite de trois jours en Guyane et affirmé que la situation s'était «dégradée depuis une dizaine d'années [faute] de résoudre les problèmes d'immigration clandestine massive».

    «Ce qui j'ai vu n'est pas rassurant car la situation s'est dégradée depuis une dizaine d'années. Je ressors avec de l'espérance et en même temps un sentiment de gâchis», a déclaré Marine Le Pen lors d'une conférence de presse à Cayenne.

    Si la Guyane dispose de nombreuses richesses que sont ses ressources naturelles et sa jeunesse, Marine Le Pen estime que «ce potentiel considérable ne pourra être exploité que si l'on est capable de résoudre les problèmes d'immigration clandestine massive et de a grave insécurité qui en est la conséquence».

    «Les chiffres que l'on m'a communiqués à Saint-Laurent sont de la folie furieuse. Cette commune de 45 000 habitants compte quarante écoles primaires et les services publics sont submergés», a continué la candidate à la présidentielle 2017.

    Si elle est élue, Marine Le Pen promet de mettre fin à ce qu'elle appelle «les pompes aspirantes irrépressibles», ce qui se traduirait pour les étrangers en situation irrégulière par la suspension du droit du sol, des régularisations et naturalisations, de l'aide médicale d'Etat, de l'accès aux logements sociaux et d'urgence, de la scolarisation gratuite et des allocations familiales.

    La présidente du FN compte également renforcer les moyens de la gendarmerie, de la police et de l'armée afin que la loi soit respectée «sur l'ensemble du territoire, Guyane comprise». Interrogée sur l'économie, Marine Le Pen prône la libération d'une partie du foncier dont 90% appartient à l'Etat afin de permettre la construction de routes et le développement économique de la région.

    Quelque peu chahutée à son arrivée, la candidate FN à l'élection présidentielle aura néanmoins connu un séjour plutôt paisible sur ce territoire qu'elle a foulé pour la seconde fois en dix ans.

    La candidate s'est rendue à Saint-Laurent sur le Maroni, fleuve frontière avec le Suriname, où elle a été reçue par le maire Léon Bertrand (Les Républicains).

    https://francais.rt.com/france/30816-marine-le-pen-denonce-immigration-massive-guyane-voyage

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  4. Mort lente du cash ! A qui profite le crime ? Tout ce que vous devez savoir sur les secteurs gagnants, les perspectives à venir…


    vendredi, 16 décembre 2016 23:26


    Certains prédisent la fin de l’argent liquide tel que nous le connaissons bien avant la prochaine décennie. D’autres, crient au loup contre une théorie du complot, qui serait pilotée par différents cartels bancaires, afin de posséder la main mise complète sur le cash des épargnants.

    Même si il y a du vrai dans l’évocation de telles hypothèses, il faut également tempérer ces propos. Au sein de nombreux pays émergents, l’économie souterraine et le liquide restent omniprésents. En Espagne où je réside actuellement le travail au noir représente une grande proportion du PIB national.

    Maintenant, il est évident que les gouvernements tirent sur la corde et favorise une montée en puissance des transactions virtuelles. La disparition du billet de 500 euros est l’un des faits les plus criants : il traduit la volonté des Etats de s’inscrire dans une lutte farouche contre le cash.

    Ce graphique nous montre parfaitement l’essor des moyens de paiement par carte bancaire à travers le monde entre 2011 et 2016 :

    - voir graphiques sur site -

    Dans les économies développées, l’utilisation de la carte progresse fortement et se généralise. Toutefois, ce qui se démocratise aussi, ce sont les différentes plateformes, processeurs de paiement, et les multiples solutions de cartes prépayées rattachées.

    pays développés cartes de crédit


    Les e-wallet ont connu un regain d’intérêt. Les pays riches, les marchés matures sont particulièrement concernés. Mais là aussi, les choses commencent à bouger ! Preuve que Visa et MasterCard ne détiennent plus leur monopole d’antan.

    Le marché en plein boom est secoué par la concurrence, et notamment en raison de la croissance de l’e-commerce chinois.

    2 portefeuilles électroniques bousculent ainsi l’ordre préétabli. C’est le cas d’Alipay, créé par la célèbre plateforme marchande Alibaba, et Tenpay. Un peu moins connu que son grand frère, il boxe dans la catégorie d’outsider. C’est grâce au site Tencent que cette option de paiement a vu le jour.

    Alipay traite en moyenne 153 millions de transactions par jour contre 16 millions pour Paypal, 180 millions pour MasterCard et 260 millions pour Visa. Autant dire que l’écart se réduit entre les divers réseaux de paiement !

    Le secteur demeure donc très concurrentiel. Aujourd’hui, pour plusieurs raisons, il est intéressant de bénéficier d’alternatives fiables. L’e-wallet constitue une diversification de choix face aux solutions classiques bancaires. On pourrait encore étayer le sujet avec le phénomène ascendant des monnaies virtuelles telles que le Bitcoin, mais ceci mériterait un édito à part entière.

    Gardez en tête que les acteurs chinois renverse le marché des portefeuilles électroniques, et ce n’est qu’un début !

    William Finck

    http://www.objectifeco.com/economie/inflation-deflation/monnaie/mort-lente-du-cash-a-qui-profite-le-crime-tout-ce-que-vous-devez-savoir-sur-les-secteurs-gagnants-les-perspectives-a-venir.html

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    1. Qu'il y ait une augmentation du nombre de transactions scripturale n'augure nullement que son exponentialité soit continue et irréversible ! bien au contraire car, de nos jours les échanges par cartes de crédit s'appuient sur la sûreté des billets en monnaie parallèle qui représente une 'valeur réelle'*, une assurance de ses économies 'presque' au même titre que l'or.

      *Même si l'or dans le monde a 'toujours' représenté la 'sûreté' sans que la 'Réserve Nationale' n'ait été montré à qui que se soit du peuple !!, l'or demeure une valeur définie par sa rareté arrêtée à un cube de 20,50 m d'arête dans le monde.

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  5. Cours de l’Or : L’avenir du métal jaune face aux crypto monnaies


    samedi, 17 décembre 2016 21:06


    L’Or est maintenant proche de ses plus bas depuis 10 mois, certains insistent sur le fait que les cartes ne sont pas en faveur d’un renchérissement du métal jaune.

    La FED poursuit sa politique de remontée des taux. (voir dernière réunion : on est 0.75% maintenant)

    La BCE, elle de son côté a envoyé un message mi-figue mi-raisin : elle abaisse son programme de rachat d’obligation mensuel mais étend par la même occasion ce même programme jusqu’en décembre 2017.

    Mais au-delà de l’aspect macroéconomique pur, quid de l’Or comme un outil de placement multimillénaire face aux crypto-monnaies nées de la fusion entre révolution monétaire et technologique ?

    Dans cet édito, je ne vais pas vous prédire l’avenir avec précision mais vous amenez à réfléchir large.

    La crédibilité et la confiance

    Les échanges dans la finance ne sont basés que sur la confiance mutuelle entre chaque intervenant.

    Car comme tout est lié, chacun doit quelque chose à son voisin qui doit lui-même de l’argent au copain de votre voisin.

    Si l’Or physique (j’ai dit physique pas papier) n’a aucun problème pour être crédible (il l’a toujours été), les crypto monnaies ont de nombreux ennemis.

    Les banques centrales ne voient pas d’un très bon œil l’émergence d’une monnaie concurrente.

    De plus, une crypto monnaie ne pourra jamais être utilisée comme une monnaie universelle sans une reconnaissance par le droit international.

    Il faut une légitimité juridique.

    L’aspect conservation de valeur :

    Le problème au-delà de la crédibilité d’une cryptomonnaie, c’est de savoir si c’est un bon investissement ou pas.

    Enfin pour moi la question ne se pose pas.

    Le problème principal, cest qu’il est très difficile de valoriser une cryptomonnaie.

    Que vaut-elle ?

    Selon quels outils de mesure ?

    Quelles sont ses fondamentaux tangibles hormis la quantité disponible ?

    Si on est incapable de mettre un prix sur une monnaie alors on est incapable de faire un investissement.

    En revanche, on peut spéculer dessus.

    Donc on peut comparer l’or et les cryptomonnaies pour spéculer mais pas pour investir.

    Si c’est pour faire du trading en se basant sur l’analyse technique, trader sur le bitcoin ou autres peut faire du sens car il est plus volatile et à moins de concurrence que l’or.

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  6. Mais si vous êtes derrière votre écran et que vous en avez ras le bol de voir le cours de l’Or se casser la figure pendant que le bitcoin fait +500% alors continuez votre lecture.

    Si vous ne comprenez pas pourquoi avec toutes ces dettes dans le système et ce monde qui tourne pas rond le métal jaune ne décolle pas.

    La réponse est simple : l’Or a perdu la guerre des monnaies

    L’Or comme étalon est le système monétaire qui permet de museler l’arbitraire politique.

    Dans un sens, l’Or est tout ce que le dollar n’est pas et c’est pour ça qu’il le déteste.

    A lire également :
    Que vaut le métal jaune en temps de guerre

    http://www.objectifeco.com/bourse/matieres-premieres/cours-de-l-or/cours-de-l-or-que-vaut-le-metal-jaune-en-tant-de-guerre.html

    http://www.objectifeco.com/bourse/matieres-premieres/cours-de-l-or/cours-de-l-or-l-avenir-du-metal-jaune-face-aux-crypto-monnaies.html

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    1. (...) l’Or a perdu la guerre des monnaies (...) !!!?
      L'or représente et représentera toujours LA SEULE valeur de référence en matière de paiements honnêtes (cad justifiés).

      Car, fabriquer des 'valeurs' en laissant son doigt sur la touche zéro de son ordinateur peut être fait par: 7 milliards de personnes !

      C'est pourquoi j'ai toujours soutenu l'honnêteté des valeurs - non pas en citant l'or comme référence qui fait que seuls les pays ayant cette ressource minière abondante peuvent s'en tirer au dépend des autres !! mais proposé la valeur humaine représentée dans un pays par son nombre d'habitants.

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  7. « Fausses nouvelles » : de la pathologisation de la dissidence politique à la fabrique de la normalité


    Le veilleur
    sam., 17 déc. 2016 17:15 UTC


    Auparavant plus anecdotique et marginale sous le pouvoir d'hommes politiques efficacement secondés par des médias bienveillants, la chasse aux sorcières 2.0 - autrefois hésitante et balbutiante - s'affirme et prend une ampleur gargantuesque sous des airs à peine dissimulés de police de la pensée.

    Toutes matraques dehors, cette police intellectuelle entend bien faire rentrer dans le rang toute voix contestataire aux déclarations des médias dominants dont la parole évangéliste et manichéenne ne doit être remise en cause. Sous couvert d'épurer le web des « fakes news » (ou « fausses nouvelles »), nos décideurs s'engagent dans la voie de la pathologisation, voir même de la criminalisation du doute, confirmant une nouvelle fois s'il en était besoin l'avènement d'une dictature sous de faux airs démocratiques.

    Cet engouement contre les médias dissidents s'est nettement accentué durant des élections présidentielles américaines, et à l'issue desquelles l'establishment a constaté avec effroi que la défaite de leur protégée, Hillary Clinton, était en grande partie due a une lassitude croissante du public face aux déclarations de la presse officielle qui se voit délaissée au profit des médias alternatifs. De plus, la cinglante et inattendue victoire de Donald Trump à l'issue des votes a eu pour effet d'accentuer ce processus, aidé en cela par le fait que le nouveau président affiche clairement son intérêt aux médias alternatifs, au détriment de la presse mainstream.

    Les rôles commencent maintenant à s'inverser, et un dogmatisme moralisateur et répressif s'affirme face à une population qui repousse de plus en plus les médias alignés et plus largement l'idéologie dominante imposée par des laquais politiques serviles au système.

    Cette campagne grotesque dirigée contre la dissidence médiatique est la marque d'un mouvement de panique dans les sphères dirigeantes, qui sentent probablement que la situation est en train de leur échapper.

    Incapables d'ôter le libre arbitre à une population en stade d'éveil, les médias dissidents se voient confier malgré eux - un peu à l'image du front national - le rôle d'épouvantail par le pouvoir en place qui œuvre activement à la globalisation d'une censure présumée être la solution pour faire taire définitivement toute voix discordante. Cette tendance inquisitoriale digne d'une dystopie de Georges Orwell dévoile l'étendue de l'affolement au sein d'une gouvernance fragilisée, qui se voit contrainte d'en arriver aux dernières extrémités pour tenter maladroitement de masquer leur décrépitude.

    Cette « fabrique de la normalité » comme la nomme l'auteur du texte qui suit, se voit d'autant plus urgente et nécessaire au pouvoir face à l'effondrement de la crédibilité de l'écœurante propagande autour de la libération d'Alep en Syrie, aussi bien révélatrice des horreurs cautionnées par l'oligarchie en place que de son échec.

    Comme le mentionne le traducteur sur son site web, et afin de dissiper les doutes au sujet de la doctrine étatique américaine (que l'on peut également transposer à nos dirigeants), voici une citation de William Casey, directeur de la CIA de 1981 à 1987 :

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  8. Nous saurons que notre campagne de désinformation aura réussi lorsque tout ce que croira le peuple américain ne sera que mensonges

    Le message est limpide, non ?
    La fabrique de la normalité

    Par CJ Hopkins sur Counterpunch - Traduction par Triangle

    Vers la mi-novembre, au lendemain de la défaite d'Hillary Clinton (i.e. au début de la fin de la démocratie), les Gardiens auto-proclamés de la Réalité, plus connus sous le nom de médias grand public, ont lancé une campagne marketing mondiale contre le fléau perfide et maléfique des « fausses nouvelles ». Cette campagne atteint désormais son point culminant. À travers tout l'empire, les médias déversent un flot continu d'avertissements alarmistes sur la menace imminente et existentielle posée par le danger des « fausses nouvelles ». Il ne s'agit pas seulement de dissémination de désinformation, de propagande, etc., telle qu'on l'a pratiquée depuis des millénaires... La vérité elle-même est attaquée. Les fondements de la Réalité sont remis en cause.

    Qui se cache derrière cette menace des « fausses nouvelles » ? Eh bien, Poutine, naturellement, mais pas seulement Poutine. Elle s'avère être le fait d'une vaste conspiration impliquant des personnes qui s'opposent de manière virulente à l'establishment, des ultra « alt-droitistes », des ultra-gauchistes, des libertariens retraités, des socialistes de salon, des soutiens de Sanders ou de Corbyn, des terroristes ontologiques, des normalisateurs du fascisme, des cinglés mal éduqués opposés à la globalisation, et le tout-venant des anti-Clinton.

    Heureusement pour nous, les médias grand public suivent cette bande de canailles à la trace. Comme vous le savez probablement, le Washington Post a récemment publié un article à couper le souffle, qui mériterait le prix Pulitzer pour la qualité de son journalisme d'investigation, qui attaquait sans vergogne des centaines de publications alternatives (comme celle que vous lisez actuellement), les qualifiant de « relais de la propagande russe ».

    Cet article, perpétré par le journaliste du Post Craig Timberg, s'inscrit dans la lignée des campagnes de diffamation maccarthystes. Il s'appuie sur les allégations infondées et paranoïaques de ce que Timberg qualifie sans rire de « deux équipes de chercheurs indépendants », le Foreign Policy Research Institute, un ancien groupe de réflexion anti-communiste de troisième zone, et propornot.com, un site internet anonyme dont personne n'avait entendu parler avant son apparition soudaine sur le web en août dernier et qui, d'après la teneur de ses tweets et de ses e-mails, semble être dirigé par Beavis et Butthead.

    Le Washington Post a été placé sous le feu des critiques pour avoir courageusement adopté cette posture « pro-vérité » contre les forces poutinistes du mensonge et de l'imposture. Une armée de publications dangereusement extrémistes, comme Counterpunch, The Intercept, Rolling Stone, The Nation, The New Yorker, Fortune Magazine, Bloomberg, et US News & World Report, ont étrillé le Post pour ses pratiques journalistiques « exécrables », « paresseuses », ou qualifiées plus généralement de médiocres.

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  9. -- Commentaire : Ainsi que Sott.net. --

    Le Post, bien entendu, « soutient son gars », et refuse de s'excuser pour avoir défendu la démocratie, comme il l'a fait tout au long de son histoire bien remplie, par exemple lorsqu'il a diffamé Gary Webb pour son enquête sur les liens entre la CIA et les Contras, ce qui eut plus ou moins pour effet de détruire sa carrière de journaliste, ou lorsqu'il s'est ouvertement fait le complice d'Hillary Clinton tout au longue de sa hideuse campagne de terrorisme intellectuel, notamment en publiant seize articles négatifs contre Sanders en seize heures, ou lorsqu'il a publié un article sur la façon dont Clinton aurait pu avoir été empoisonnée par des agents secrets poutinistes... et ce ne sont là que quelques exemples parmi d'autres.

    Mais je ne veux pas isoler le Washington Post, ou son rédacteur en chef Marty Baron, qui est clairement un parangon de l'éthique journalistique. Les autres médias grand public ont eux aussi massivement fustigé l'hystérie des « fausses nouvelles », et l'hystérie de la « propagande poutiniste », et l'hystérie de la « normalisation du fascisme », et n'ont eu de cesse de répéter le mantra de la « post-vérité ». Le Guardian, le New York Times, NPR, les chaînes de télévision, l'ensemble des médias dominants aboient en chœur le même message. Que se passe-t-il, au juste ?

    Comme je l'avais suggéré précédemment sur ces pages, nous assistons à la pathologisation (ou à « l'anormalisation ») de la dissidence politique, c'est à dire à la stigmatisation systématique de toutes les formes de refus de la réalité imposée par le consensus néolibéral. Les distinctions politiques telles que « gauche » et « droite » disparaissent, et laissent la place à des distinctions moins soumises à l'évaluation telles que « normal » et « anormal », « juste » et « erroné », « vrai » et « faux ». Ce type de distinctions ne prête pas le flanc à l'argumentation. Elles sont proférées comme autant de vérités axiomatiques, des faits empiriques qu'aucune personne normalement constituée n'oserait remettre en doute.

    L'intelligentsia néolibérale supprime les philosophies politiques en conflit et leur substitue un choix plus simple : « normalité » ou « anormalité ». La nature de « l'anormalité » varie en fonction de ce qui est stigmatisé. Aujourd'hui c'est « Corbyn l'antisémite », demain « Sanders le raciste cinglé », ou « Trump le candidat mandchou », ou peu importe. Le fait que ces attaques elles-mêmes soient de natures variées (et, le plus souvent, totalement ridicules) trahit l'objectif de la stratégie d'ensemble, qui est tout simplement de cataloguer la cible, ou tout ce qu'il ou elle représente, comme anormale.

    Peu importe que quelqu'un soit traité de raciste, comme Sanders durant la campagne pour les primaires, ou d'antisémite, comme l'a été Corbyn, ou de fasciste, comme l'a constamment été Trump, ou de relais de la propagande russe, comme l'ont été Truthout, CounterPunch, Naked Capitalism et plusieurs autres publications. Le message est que ces cibles ne sont, d'une façon ou d'une autre, « pas normales ».

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  10. En quoi ceci est-il différent des campagnes de diffamation honteuses menées par la presse depuis l'invention de la presse et des campagnes de diffamation honteuses ? Cela a surtout à voir avec les mots, en particulier avec des oppositions binaires telles que « vrai » et « faux », et « normal » et « anormal », qui sont, bien entendu, largement dénuées de sens, leur valeur étant purement tactique. Ce qui revient à dire qu'elles sont sans objet. Elles ne sont que des armes déployées par un groupe dominant dans le but d'imposer la conformité à sa réalité consensuelle. Voilà comment elles sont utilisées en ce moment.

    Les oppositions binaires dénuées de sens (normal/anormal, vrai/faux) dont se servent l'intelligentsia néolibérale et les médias grand public pour supplanter l'opposition entre les philosophies politiques traditionnelles, ainsi que la stigmatisation de diverses sources d'informations et d'idées non-conformes, restructurent également notre réalité consensuelle pour en faire un territoire dans lequel quiconque pense, écrit, ou s'exprime en dehors des sentiers battus est qualifié de « déviant », « d'extrémiste », ou d'un autre terme utilisé pour désigner les parias de la société. Encore une fois, peu importe le type de marginalisation dont il est question, puisque c'est la « déviance » en elle-même qui est mise en évidence.

    En fait, c'est plutôt l'inverse de la déviance dont il est question. Puisque c'est ainsi qu'est fabriquée la « normalité ». Et c'est ainsi qu'est fabriquée la réalité consensuelle dans son ensemble, et ainsi qu'est dissimulé le processus de fabrication. Je fais mon Baudrillard, désolé, mais c'est bien ainsi que se passent les choses.

    L'obsession actuelle des médias pour les « fausses nouvelles » dissimule le fait qu'il n'y a pas de « vraies nouvelles », et cette obsession produit simultanément des « vraies nouvelles », ou plutôt une simulation de ces dernières. Ceci se produit au moyen de l'opposition binaire (i.e., si une chose telle que les « fausses nouvelles » existe, alors il existe ipso facto des « vraies nouvelles »). De même, l'attention portée au fait de « ne pas normaliser Trump » dissimule le fait qu'il n'y a pas de « normalité » tout en fabriquant simultanément la « normalité », qui n'est jamais qu'une simulation.

    De la même manière, la stigmatisation de Trump comme étant un avatar moderne d'Hitler, ou de Mussolini, ou d'un autre dictateur fasciste, dissimule le fait que les États-Unis sont déjà virtuellement dans un système de parti unique, avec une concentration de la propriété privée et du contrôle des médias, des forces de police militarisées et omniprésentes, une application arbitraire des règles juridiques, le maintien d'un état de guerre plus ou moins permanent, et de nombreux autres attributs des systèmes de gouvernement autoritaires. Dans le même temps, cette projection du « fascisme » invoque, ou fabrique, son opposé : la « démocratie »... ou la simulation de la démocratie.

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  11. La simulation néolibérale de la démocratie, de la normalité, et de la réalité, est ce que les médias grand public et l'intégralité de l'intelligentsia néolibérale tentent désespérément de consolider actuellement, sachant qu'ils ont reçu un coup assez violent avec tout ce chaos électoral. Trump n'était pas censé gagner. Il était censé jouer le rôle d'un autre croque-mitaine hitlérien dont auraient pu nous sauver les néolibéraux, et puis patatras, voyez ce qui est arrivé.

    Le problème pour la classe dirigeante néolibérale, et pour les médias grands public, et pour les progressistes de gauche en général, est qu'ils sont allés si loin avec la comédie hitlérienne qu'ils vont être contraints de la poursuivre, ce qui risque de devenir de plus en plus étrange si Trump ne s'avère pas être un nouveau Hitler, mais plutôt un ploutocrate républicain de plus, n'ayant cependant aucune expérience gouvernementale ainsi que quelques authentiques frappadingues dans son équipe. Je suis néanmoins certain que Trump va vouloir les aider (i.e. ses « ennemis » néolibéraux) avec de temps en temps un tweet raciste ou misogyne, sachant qu'il voudra garder son label de candidat de la « classe ouvrière blanche », au moins jusqu'au début de la « guerre contre l'islam ».

    Quoi qu'il en soit, nous pouvons nous attendre à une amplification de la pathologisation de la dissidence durant les quatre (ou peut-être huit) années à venir. Je ne fais pas référence à Trump et à son équipe, bien que je sois certain qu'ils vont jouer le jeu eux aussi. Je fais référence à nos amis dans les médias grand public, comme Marty Baron et sa machine à diffamer, et les Gardiens de la Réalité du New York Times, du Guardian, et d'autres « journaux de référence ». La radio WNYC diffuse déjà une émission quotidienne sur la « descente dans le fascisme ». Et bien entendu la gauche néolibérale, comme Mother Jones, The Nation et leurs semblables, ainsi que The New York Review of Books (ils ne sont jamais rassasiés de ces histoires sur Hitler), vont semble-t-il surveiller chaque pensée des gauchistes pour s'assurer que le fascisme ne soit pas normalisé...

    Que Dieu nous vienne en aide si ceci devait se produire un jour. Qui sait comment finirait l'Amérique ? Elle torturerait des gens ? Elle attaquerait des pays qui ne constituent aucune menace pour elle ? Elle emprisonnerait des gens dans des camps pour une durée indéfinie ? Elle assassinerait quiconque le président estimerait être un « terroriste » ou un « combattant ennemi » avec l'accord tacite de la majorité des américains ? Elle surveillerait les appels téléphoniques, les e-mails et les tweets de toute la population, ainsi que ses habitudes de navigation sur internet ?

    Imaginez la dystopie dans laquelle nous vivrions... si ce genre de choses étaient considérées comme « normales ».

    https://fr.sott.net/article/29662-Fausses-nouvelles-de-la-pathologisation-de-la-dissidence-politique-a-la-fabrique-de-la-normalite

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