- ENTREE de SECOURS -



samedi 12 novembre 2016

Record du monde à 4 ans elle joue du piano

https://www.youtube.com/watch?v=XF7DPveRuGY

19 commentaires:

  1. «Ici on aime le vin et le cochon» : manifestation anti-migrants au château de Versailles (VIDEO)


    12 nov. 2016, 13:48


    En scandant «Hollande, tes camps on n’en veut pas !», quelques centaines de personnes ont défilé à Versailles derrière une banderole «non au camp de migrants» contre un projet de centre migratoire sur la commune de Rocquencourt (Yvelines).

    «Ici nos femmes n’ont pas le choix entre être voilées et être violées», clame l’organisateur Fabien Bouglé depuis une tribune. «Ces hommes devraient défendre leurs pays plus tôt qu’être en France dans des conditions qui ne sont pas dignes de les recevoir», s’exprime à la caméra l’ancien général de corps d'armée Christian Piquemal, présent dans la foule d’anonymes.

    Le rassemblement à l’appel du Groupe Versailles Familles Avenir, issu de la Manif pour tous, a rassemblé plus de 1 000 personnes selon les organisateurs, contre 250 d’après la police.

    https://francais.rt.com/france/28862-france-versailles-manifestation-anti-migrants

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  2. Russie : le comité d’enquête se penche sur la sexualité des adolescents


    12 nov. 2016, 11:54


    Le Comité d’enquête russe a demandé aux médecins de lui transmettre leurs données sur les adolescents de moins de 16 ans qui mènent une vie sexuelle. Les enquêteurs prétendent que cette information les aiderait à arrêter des violeurs.

    Le Comité d’enquête russe appelle le ministère de la Santé à persuader ses médecins d’informer les autorités locales de maintien de l'ordre de l'identité de tous les enfants sexuellement actifs avant leur 16e anniversaire.

    Cette mesure a pour but de combattre la recrudescence des rapports sexuels entre adultes et mineurs constatée par le Comité d'enquête. D’après les statistiques nationales, en 2003, 200 agressions sexuelles sur mineurs ont été enregistrées, tandis qu’en 2015, 1 101 enquêtes ont été ouvertes pour le même chef d’accusation.

    Une responsable de ce comité, Evguenia Minaeva, a précisé que le taux de résolution des affaires de ce type était faible car les enfants avaient honte de parler.

    «Le transfert de ces informations n’a rien à voir avec la divulgation du secret médical», a-t-elle précisé.

    Le ministère de la Santé russe a, pour sa part, promis de créer un groupe de travail interdépartemental pour discuter cette proposition.

    Lire aussi : Pédophilie : les évêques de France demandent «pardon pour leur silence parfois coupable»

    https://francais.rt.com/international/28859-russie-comite-enquete-se-penche-sexualite-adolescents

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    1. Petit regard de ce qu'ont les adolescent(e)s entre les jambes !
      D'où le rappel de faits historiques sur le pourquoi un excisé autrichien est devenu chancelier en Allemagne et a déclaré la guerre (l'extermination) des excisé(e)s.

      Excisé(e) ou pas excisé(e) ?

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  3. Face à l'avancée de l'armée irakienne, Daesh utilise des enfants kamikazes


    12 nov. 2016, 11:00


    Les militants de Daesh ont tué des dizaines de déserteurs et d'espions présumés en utilisant des enfants de 12 ans comme kamikazes, tandis que l'armée irakienne continue sa progression pour reprendre ses principaux bastions au groupe djihadiste.

    Les forces de sécurité irakiennes continuent lentement mais surement de gagner des territoires à l'extérieur de Mossoul tandis qu'à 400 kilomètres de là, à l'ouest, des forces kurdes soutenues par les Etats-Unis avancent vers Raqqa, en Syrie. Mais cela est loin de décourager les combattants de l'Etat islamique.

    Enfants kamikazes et boucliers humains

    Selon les témoignages de résidents de Raqqa et Mossoul, ainsi que les propos du haut-commissaire de l'ONU pour les réfugiés, Daesh a poussé au déplacement des dizaines de milliers d'habitants, utilisés sur les routes comme boucliers humains pour stopper la progression de l'armée irakienne.

    Selon le haut-commissaire des Nations unies pour les droits de l'Homme Zeid Ra'ad Al Hussein, Daesh a tué 40 espions présumés à Mossoul le 8 novembre et 20 autres le lendemain.

    A Raqqa, en Syrie, Daesh, qui y stocke déjà des armes, continue de fortifier les quartiers occupés et déployer des enfants utilisés pour les combats après des mois de formation militaire appuyée par une propagande constante, dans les zones où ils soupçonnent les forces kurdes d'avancer.

    «La majorité d'entre eux sont des fils de combattants abattus par nos ennemis. Nous les avons programmés comme des robots. Ils ne craignent rien, pas même la mort», a déclaré au quotidien britannique The Guardian un haut responsable de l'Etat islamique avec qui le titre de presse est en contact depuis plusieurs années déjà.

    Une brutalité sans limites

    Comme à chaque avancée de l'armée, les militants djihadistes redoublent de cruauté envers les populations locales. Près de 48 000 habitants ont déjà fui Mossoul. Beaucoup décrivent les combattants de Daesh comme devenant chaque jour de plus en plus brutaux et violents.

    Lire aussi
    Des déplacés qui ont du quitter la ville de Mossoul se retrouvent dans le camp de réfugiés de Khazer. Près de 42 000 Irakiens auraient fui Mossoul selon l'Organisation internationale pour les migrations

    Toute personne soupçonnée de collaboration avec l'armée irakienne est tuée sur le champ, le plus souvent lors d'une exécution publique. Plusieurs habitants ont signalé que la semaine dernière, une famille entière ainsi que leurs voisins avaient été exécutés pour une simple histoire de carte SIM d'un téléphone mobile.

    Le 7 novembre, une prison souterraine a été découverte dans le quartier de al-Shura, dans le sud de Mossoul. Elle contenait 961 hommes et adolescents détenus dans des cages de 1 mètre par 50 centimètres. Quasiment tous présentaient des traces de torture et étaient extrêmement amaigris.

    (suite en dessous:)

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  4. Le haut commissaire de l'ONU évoque une brutalité sans limites et appelle à continuer les combats pour venir à bout des bastions djihadistes. Sans cela, les terroristes pourraient selon lui davantage se venger sur les populations en exécutant des communautés entières dans le nord de l'Irak.

    La colère des terroristes n'a pas non plus épargné ses propres membres. Selon Zeid Ra'ad Al Hussein, sept combattants de Daesh ont été décapités plus tôt ce mois-ci pour avoir déserté le champ de bataille. Suite à l'exécution, des responsables de l'Etat islamique ont diffusé un message sur haut parleur aux autres combattants pour leur annoncer que le même sort serait réservé à tous ceux qui tenteraient de fuir.

    Lire aussi : Mossoul : des forces de la police irakienne accusées de torture et de meurtre

    https://francais.rt.com/international/28858-irak-armee-avance-daesh-utilise-enfants-kamikazes

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    1. Pareillement qu'une 'armée' d'outre-Atlantique utilise des millions d'enfants (et de femmes & d'hommes) en Europe pour protéger leurs bases en cas de réplique russe, les excisés terroristes asiatiques utilisent des adolescent(e)s pour faire valoir leur incapacité.

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  5. «Pas notre président !» : les manifestations anti-Trump s’intensifient aux Etats-Unis (PHOTO, VIDEO)


    12 nov. 2016, 07:08


    Des milliers d’opposants à Donald Trump ont manifesté le 12 novembre pour la troisième nuit consécutive contre son élection à la Maison Blanche. La raison principale du mouvement ? La crainte des manifestants que leurs droits puissent être violés.

    La ville de Portland, capitale de l’État de l’Oregon, dans le nord-ouest des États-Unis, a été le théâtre d'une nuit agitée. Les rues se sont transformées en tribune de contestation de l’élection de Donald Trump à la tête du pays.

    Les manifestants ont brûlé des drapeaux américains, cassé des vitrines de magasins, mis feu à des voitures garées aux alentours.

    Les manifestants ont jeté des projectiles sur les forces de l’ordre qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes.

    Environ 1 200 personnes se sont aussi réunies dans la nuit du 11 au 12 novembre à New York dans le parc emblématique de Washington Square, où commencent tous les mouvements citoyens depuis les années 60, pour appeler à la défense des droits et des libertés après l'élection à la présidence de Donald Trump.

    La majorité des protestataires portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des slogans anti-Trump : «Ton mur ne pourra pas entraver notre marche» ou «L'amour surmonte la haine».

    Certains agitaient des drapeaux mexicains, d'autres des affiches à l'effigie d'Hillary Clinton.

    «Ce n'est pas notre président ! Ce n'est pas notre président !», scandait la foule.

    D’après la police, la manifestation était pacifique, certains manifestants étant venus avec leurs jeunes enfants.

    Ces derniers jours, de nombreux rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes des Etats-Unis. A Miami, plus d’un millier de démocrates sont descendus dans les rues pour dénoncer le président élu.

    Le 11 novembre, les policiers ont dû faire usage de grenades fumigènes pour disperser la foule à Portland qui avait commencer à vandaliser vitrines et voitures. Au moins 19 voitures ont été gravement endommagées et 29 personnes arrêtées.

    Donald Trump a réagi à ces manifestations dans un tweet, accusant les médias de pousser à la haine à sn égard. «Nous venons d'avoir une élection présidentielle transparente et couronnée de succès. Maintenant, des manifestants professionnels, incités par les médias, manifestent. Très injuste !», a-t-il écrit.

    https://francais.rt.com/international/28854-etats-unis-manifestation-anti-trump

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    1. De la façon la plus risible qui soit 'La crainte des manifestants que leurs droits puissent être violés.' !!! Hahahaha !

      Par 'droit' entendez les accords qui stipulent que tout terroriste étranger foulant du pied les USA sera déclaré 'Americain natif' !! Hahahaha !

      D'où la manif des pédérastes rejetant la présence d'un homme à la Maison Blanche !!

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  6. Des brownies au cannabis, excellente idée !


    le 12 novembre 2016


    Quand j’ai vu cet article sur Bloomberg j’ai ressenti une bouffée de nostalgie. Je m’explique : lorsque je résidais à Port-Vila (Vanuatu) j’avais développé une petite entreprise avec un ami local pour produire de l’huile de tamanu (Calophyllum inophyllum) à partir des amandes préalablement séchées au soleil comme le coprah puis pressées avec une petite presse à coprah artisanale. Lorsque les exportations de cette huile déclinèrent dangereusement car Madagascar avait mis en place la même production à des prix incroyablement modiques j’entrepris de produire des petits sablés contenant un extrait lyophilisé des racines de kava (Piper methysticum), une succédanée très puissante du Vallium et aussi une boisson traditionnelle apaisante répandue dans tout le Pacifique.

    Des kava-bars s’étaient d’ailleurs ouverts à Amsterdam, Berlin ou Paris, or boire cette horreur dans un nakamal, l’abri traditionnel dédié à cette cérémonie, tenait du supplice car ce liquide grisâtre est franchement infect. En remplaçant une partie de la farine utilisée pour fabriquer des petits-sablés par l’extrait lyophilisé de kava et avec la présence de beurre l’effet était assuré en quelques minutes. Mes petits sablés remportèrent un vif succès auprès des touristes et également auprès des ni-Vans, les Mélanésiens locaux. D’après la vieille Anglaise qui tenait la petite boutique d’articles pour touristes et à qui j’avais réservé l’exclusivité de ma production certaines ni-Vans, qui ne sont pas autorisées à participer à la dégustation des bolées de kava dans les nakamals, des endroits strictement réservés aux hommes, appréciaient particulièrement mes petits-sablés.

    Comme je connaissais précisément la teneur en matières actives – 50 milligrammes de kavaïnes – des petits gâteaux il n’y avait pas de risques d’overdose mais une sensation de bien-être instantanée et durable. Je disposais en effet de tout l’équipement analytique dernier cri pour mesurer très précisément la teneur de mes extraits en les différentes kavaïnes, chromatographie liquide haute pression en phase inverse et détecteur à réseau de diodes, le nec plus ultra à l’époque.

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  7. Pour la marijuana la démocratisation (légalisation) à usage récréatif aux USA a ouvert la porte à tous les excès. Avec les élections présidentielles il y eut aussi des myriades de « votations » comme on dit en Suisse. La marijuana est donc ainsi devenue légale en Californie, dans le Maine, le Massachusetts et le Nevada. Au total 8 Etats américains dont quatre ont légalisé le « pot » depuis 4 ans comptent parmi les paradis du joint. Or selon certains Etats américains la dose limite doit correspondre à un joint, soit une dizaine de milligrammes de cannabinoïdes par exemple dans l’Etat de Washington mais en Californie il n’y a pas encore de limites pour les barres chocolatées au cannabis. La société Spot de Seattle a donc préféré produire des brownies contenant seulement 5 milligrammes de cannabinoïdes et ça se vent comme des petits … gâteaux !

    Source : Bloomberg et illustration http://www.spotseattle.com/spot-products/?age-verified=0e2dd69247

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/11/12/des-brownies-au-cannabis-excellente-idee/

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  8. Trump contre l'establishment de la Sécurité nationale : y aura-t-il une révolution de la politique étrangère US ?


    James Lutch
    Counterpunch
    jeu., 10 nov. 2016 08:21 UTC
    Traduit de l'anglais par Investig'Action


    L'élection de Donal Trump pourrait bouleverser les relations internationales. Alors que les Etats-Unis s'échinent à isoler la Russie depuis près de 70 ans, le candidat républicain avait annoncé vouloir se rapprocher de Poutine. Mais jusqu'où ira le nouveau président, lui qui, durant la campagne, applaudissait avec beaucoup de sérieux tant le programme de surveillance de la NSA que les révélations de Wikileaks ? Pour James Luchte, si Trump veut aller jusqu'au bout, il devra nécessairement remettre en cause la Loi de la Sécurité nationale qui, depuis 1947, conduit la diplomatie US.

    Dès le début de sa campagne présidentielle, Trump avait été malmené par l'establishment de la Sécurité nationale qui le jugeait incapable de diriger, dangereux, incompétent et ignorant. Ces critiques ont été réunies dans une lettre du 8 août signée par cinquante anciens officiers de la Sécurité nationale, dénonçant une éventuelle présidence de Trump. Sa propre équipe de sécurité nationale a également été sévèrement ridiculisée par les médias de l'establishment, depuis la Nouvelle République et ses « Bouffons de la cour Trump », dépeints comme « une indésirable galerie d'exclus et d'opportunistes, des has-been et des sans avenir, des fêlés et des vendeurs de complots », jusqu'au Who? et ses « top experts confondus par des conseillers à Donald Trump » en passant par le New York Times. Trump a répondu à la lettre, indiquant que ce sont ces mêmes personnes qui nous ont apporté deux décennies de guerre — et son conseiller Sam Clovis a ironiquement remarqué que l'équipe de la Sécurité nationale est composée de personnes qui « travaillent pour gagner leur vie ».

    Mettant de côté ces réprimandes, le faux pas le plus flagrant de Trump vis-à-vis de la sécurité nationale est sa remise en question du paradigme russophobe. Ce paradigme a dominé la politique étrangère américaine depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et l'établissement de la loi de Sécurité nationale de 1947. La contestation de Trump a amplifié encore son prétendu orgueil jusqu'à soulever la question de l'OTAN — et sa contemplation de la fin de sept décennies d'occupation de l'Europe par les Etats-Unis (« Nous ne pouvons pas nous le permettre »). De telles perspectives échappent à toute l'histoire de l'establishment de la Sécurité nationale qui, depuis la fondation du Conseil national de sécurité (CNS), a cherché à contenir ses anciens Alliés (la Russie puis la Chine) et à maintenir l'hégémonie US sur le continent européen.

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  9. Bien sûr, Trump pourrait répondre que le conflit d'Obama avec la Russie distrait de la guerre contre le terrorisme, en particulier dans son incarnation actuelle avec Daesh. Trump envisage la Russie et les États-Unis travaillant en tandem pour vaincre le terrorisme — et partageant le butin de guerre à travers des contrats immobiliers, pétroliers et la reconstruction d'infrastructures. Trump aurait bien sûr sa guerre contre l'islam radical, mais elle se mènerait aux côtés de la Russie. Si la présence de Carter Page et de Michael Flyn dans son équipe de sécurité nationale nous dit quelque chose, c'est que Trump ne voit pas la Russie comme une menace, mais comme un partenaire potentiel dans les affaires géopolitiques et internationales. Trump a des intérêts commerciaux importants en Russie et au Moyen-Orient et approche le long conflit de cette décennie à partir d'un paradigme de sécurité pour les affaires. En effet, Trump est allé jusqu'à suggérer aux États-Unis de laisser Poutine vaincre Daesh tout seul. « Qu'est-ce que ça peut nous faire ? »

    Il ressort clairement de l'intensité de sa réaction au faux pas de Trump que l'establishment de la Sécurité nationale ne tolérera pas d'écart par rapport au scénario officiel. Depuis ses débuts dans le creuset de l'anticommunisme, le NSC — notamment par le biais de ses organisations de substitution, comme la CIA et le FBI — a mené une guerre continue, sur le plan international et national, contre les menaces supposées à l'hégémonie mondiale des Etats-Unis. La Russie a toujours été perçue comme la plus grande menace pour une Pax Americana. Le CNS a projeté dès le début une stratégie de domination à pleine échelle, agissant par interférence politique, changement de régime, assassinat, propagande culturelle, guerre psychologique et répression politique intérieure. Cette pléthore d'actes est connue sous le nom de guerre froide et c'est la Russie (ainsi que ses partisans potentiels) qui continue d'être la cible principale de la stratégie globale de sécurité nationale des États-Unis.

    De ce point de vue, ce n'est pas un hasard si George W. Bush, un ancien directeur de la CIA, a envahi le Moyen-Orient alors que l'Union soviétique (membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU) vacillait vers l'effondrement. Avec la Turquie, alliée de longue date de l'OTAN, le Moyen-Orient était le saint Graal de la domination militaire et économique mondiale ainsi que du confinement voire de la destruction de la Russie. Avant même que la poussière ne retombe en Irak, Bill Clinton avait entrepris l'expansion de l'OTAN vers l'est, l'alliance militaire se trouvant maintenant aux abords de la frontière russe.

    Si la Russie s'est opposée à la deuxième guerre du Golfe et à la guerre en Libye, elle s'était tenue en marge du Moyen-Orient. Jusqu'à son intervention en 2015 en Syrie. Les racines cette intervention russe résident dans les dangers que présente un changement de régime en Syrie, surtout depuis le coup d'État orchestré par les États-Unis en 2014 en Ukraine. Ce qui est en jeu pour la Russie, c'est la sécurité de ses marchés européens du gaz et du pétrole. Sécurité qu'elle voit menacée par les États-Unis et ses alliés.

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  10. D'un côté, le Qatar, l'Arabie Saoudite et Israël cherchent à changer de régime en Syrie pour construire des gazoducs à destination de l'Europe. D'autre part, les États-Unis bouleversent les chaînes d'approvisionnement russes — via la crise ukrainienne et le régime de sanctions européen — pour déstabiliser la Russie et les relations russo-européennes. À ce titre, la Crimée est significative, car elle est un carrefour de distribution primaire pour l'Europe, un statut menacé par le coup d'État. La réunification de la Crimée avec la Russie a eu lieu directement dans le contexte du conflit syrien en réponse aux stratégies globales de contention et de déplacement des marchés étasuniens. D'autres pressions ont été exercées sur la Russie par la déflation des prix du pétrole par le gaz de schiste et la contrebande du pétrole de Daesh.

    La stratégie américaine en Syrie s'est tragiquement métastasée en une politique de « destruction de la nation », de procuration, de guerre par mercenaires, de déstabilisation, de balkanisation et de nettoyage ethnique (la « crise des réfugiés »). La Syrie a été horriblement sacrifiée sur l'autel de l'obsession que la Sécurité nationale US fait de la Russie.

    Si bien que la question de Trump, « Qu'est-ce que ça peut nous faire ? », expose clairement pourquoi l'establishment de la Sécurité nationale a condamné sa candidature dans des termes aussi caustiques. Pour cette élite, permettre à Poutine de gagner en Syrie impliquerait non seulement d'accepter Assad, mais aussi d'offrir à la Russie une présence permanente dans la région. Or, exclure et repousser la Russie a toujours été l'objectif des États-Unis. Et la russophilie de Trump est un défi direct envoyé à l'establishment de la Sécurité nationale dans son plan d'éjecter Poutine hors d'Europe.

    Trump a toutefois remporté l'élection et il est sur une trajectoire de collision directe avec l'establishment de la Sécurité nationale. Évidemment, Trump fait un révolutionnaire peu probable. Il n'a jamais dit qu'il remettrait en cause la Loi sur la Sécurité nationale de 1947. D'ailleurs, aucun président ne l'a fait. Cela signifie qu'il acceptera son appareil sombre et ses méthodes bureaucratiques. En effet, il soutient l'augmentation de la surveillance de la NSA, l'expansion des dépenses militaires, l'activisme de la CIA, le piratage téléphonique du FBI, etc. En fait, Trump suggère simplement une cible différente pour que les affaires tournent comme d'habitude, en nous rappelant notre dernier cycle de propagande, la « guerre contre le terrorisme ».

    Toutefois, Trump n'a jusqu'à présent pas réussi à articuler l'ensemble d'un rapprochement russe dans le contexte d'une nécessaire glasnost étasunienne — c'est-à-dire une déconstruction de l'État de la Sécurité nationale. La campagne électorale aura été marquée par le vol en éclats de tabous imposés de longue date (souvenons-nous de l'opposition de Sanders à la CIA ou de son soutien aux sandinistes et à Cuba) ainsi que par la campagne de divulgation par WikiLeaks de documents gouvernementaux sensibles et dommageables. Durant cette campagne, Trump n'a pas saisi l'opportunité d'établir une vision crédible pour une réforme radicale ou même une révolution. En effet, il a été heureux de soutenir simultanément l'état de surveillance NSA et Wikileaks — et sans ironie !

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  11. Trump n'a pas encore articulé une vision cohérente d'un monde coopératif et multipolaire, ce qui implique d'inviter les citoyens ordinaires à exiger un changement radical du concept de sécurité nationale d'une part et de la place des États-Unis dans le monde d'autre part. Si elle ne conteste pas le NSC, l'insurrection de Trump se révèlera comme une simple distraction à la tâche urgente de trouver une voie de sortie hors du labyrinthe de l'Empire. Dans sa naïveté, la « révolution » de Trump ne servirait qu'à consolider l'impunité incontestée de l'État de la Sécurité nationale.

    Si Trump est sérieux, il fera une critique cohérente de la Sécurité nationale US et de la catastrophe constitutionnelle que représente la Loi sur la Sécurité nationale. Si Trump est sérieux, il bravera la Loi sur la sécurité nationale.

    https://fr.sott.net/article/29378-Trump-contre-l-establishment-de-la-Securite-nationale-y-aurat-il-une-revolution-de-la-politique-etrangere-US

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  12. L’OTAN se prépare-t-il à un retrait des troupes américaines d’Europe après l’élection de Trump ?


    12 nov. 2016, 22:40


    Après l’élection inattendue de Donald Trump, qui a fortement remis en cause l’engagement de Washington au sein de l’OTAN durant sa campagne, l’Alliance se préparerait à l’éventualité d’un retrait des troupes américaines du Vieux continent.

    Selon le magazine d’actualité allemand Der Spiegel, les stratèges de l’OTAN ont esquissé un rapport secret incluant le pire des scénarios possibles pour l’Alliance atlantique, selon lequel le nouveau président élu des Etats-Unis Donald Trump mettrait sa menace à exécution et ordonnerait aux troupes américaines de se retirer d’Europe.

    «Pour la première fois, la sortie des Etats-Unis de l’OTAN est devenue une menace» qui pourrait mettre à mal l’existence-même du bloc, a déclaré un officier allemand de l’Alliance au magazine, sous couvert d’anonymat.

    Lire aussi
    La rhétorique isolationniste de Donald Trump inquiète sérieusement certains des alliés des Etats-Unis, surtout en Europe de l’est En Pologne, on estime que Donald Trump pourrait mener l’OTAN à sa perte

    «Nous sommes face à un moment de la plus haute et inédite incertitude pour les relations transatlantiques», a pour sa part commenté Wolfgang Ischinger, ancien ambassadeur allemand à Washington et dirigeant de la Conférence internationale de sécurité de Munich.

    Au cours de la campagne qui a précédé son élection, Donald Trump a plusieurs fois suggéré que s’il était élu, les Etats-Unis pourraient refuser de venir à la rescousse de leurs alliés de l’OTAN, sauf si ceux-ci «payaient la note» et «respectaient leurs obligations envers» Washington. Il avait par ailleurs qualifié l’Alliance d’«obsolète».

    Cette promesse avait fait réagir le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg, qui avait vivement critiqué le programme du Républicain américain, en déclarant : «Tous les alliés ont fait la promesse solennelle de se défendre l’un l’autre. C’est quelque chose d’absolument non-négociable.»

    A l’annonce des résultats du scrutin du 8 novembre, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, guère plus rassuré, a indiqué : «Les Etats-Unis n’assureront pas la sécurité des Européens sur le long terme […] Nous devons le faire nous-mêmes.»

    Craignant que le nouveau président élu des Etats-Unis ne s’y présente pas après son entrée en fonction, l’OTAN a repoussé la date de son prochain sommet, qui devait avoir lieu début 2017 à Bruxelles. Celui-ci aura finalement lieu l’été prochain.

    Lire aussi : La Défense allemande pose un ultimatum à Trump lui reprochant de préférer Poutine à l'OTAN

    https://francais.rt.com/international/28872-otan-envisage-retrait-troupes-americaines-europe-apres-election-trump

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    1. Les centaines de millions d'européens pris en otages seront-ils enfin libérés ?
      Trump menace même de fermer la porte aux terroristes qui entrent aux States !

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  13. Première interview télévisée de Donald Trump après son élection : Clinton et Obamacare au menu


    12 nov. 2016, 16:49


    Trois jours après l’annonce des résultats pour le moins inattendus des élections qui ont bouleversé les Etats-Unis, Donald Trump a accordé sa première interview télévisée à CBS News, où il n'a pas manqué de faire l’éloge du couple Clinton.

    Le 45ème président des Etats-Unis n'en finit plus d'étonner. Tandis que les démocrates ne cessent de montrer leur colère pour la quatrième nuit consécutive, l'accusant d’être un «rustre», Donald Trump a remercié Hillary Clinton, sur un ton bien éloigné de celui employé lors de la campagne électorale, lorsqu'il promettait de la mettre en prison. A la veille de la diffusion de l’interview, CBS News a révélé quelques morceaux choisis.

    Quelle a été la teneur de cette conversation juste après l’annonce des résultats ?

    La conversation du 9 novembre entre Donald Trump et Hillary Clinton a été un secret pour le monde entier. Les anciens rivaux ont préféré de ne pas en parler publiquement mais maintenant, le rideau est tombé.

    «Hillary m'a appelé, et c'était un coup de fil absolument adorable. C'était difficile pour elle, je peux très bien l'imaginer. C'était sans doute plus difficile pour elle que ça ne l'aurait été pour moi, et je peux vous garantir que cela aurait été très dur si j'avais été à sa place», a commencé Donald Trump.

    «Elle n'aurait pas pu être plus gentille avec moi», a continué le milliardaire. «Elle m'a simplement dit "félicitations Donald, bien joué" et je l'ai remerciée. Elle a été une adversaire remarquable, particulièrement forte et intelligente», a-t-il conclu.

    Lire aussi : Hillary Clinton ? C’est «le diable», assure Donald Trump

    C'est une famille très talentueuse

    Malgré les accusations d'agressions sexuelles dont Bill Clinton et Donald Trump s'étaient accusés l’un l’autre lors de la campagne présidentielle, le magnat de l'immobilier a qualifié l’époux de sa rivale d'homme «très talentueux».

    «Bill a appelé le lendemain. Il n'aurait pas pu être plus élégant. Il m'a dit que la campagne avait été incroyable, l'une des plus fantastiques qu'il ait jamais vue. Il a été très, très gentil. Bill est un homme très talentueux – les deux, d'ailleurs. C'est une famille très talentueuse. Je pourrais très certainement les appeler pour les consulter à l'avenir», a conclu le président élu.

    Lire aussi : «Merci Madame» : Donald Trump va-t-il renoncer à mettre Hillary Clinton «en prison» ?

    Obamacare : supprimer ou laisser passer ?

    Un autre sujet qui préoccupe les Américains est la fameuse loi sur l'assurance médicale, nommée Obamacare. Lors de la campagne électorale, Donald Trump a promis de l’abroger, mais le fera-t-il vraiment ?

    «Lors de ma conversation avec Barack Obama, je lui ai dit que j'étudierai ses suggestions et, par respect, je le ferai. Mais la loi Obamacare sera soit amendée, soit abrogée, soit remplacée», a-t-il précisé.

    https://francais.rt.com/international/28867-premiere-interview-televisee-donald-trump

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  14. Nouvelles de l’énergie nucléaire : les petits réacteurs off-shore


    le 13 novembre 2016


    Alors que l’opérateur finlandais TVO se bat sur le plan juridique avec Areva pour obtenir des indemnités de retard dans la construction du premier EPR d’Olkiluoto, un prototype monstrueux qui ne devrait être opérationnel à la fin de l’année 2018 (si tout va bien) la Chine se lance dans la construction de mini-réacteurs nucléaires flottants. Installé sur un bateau spécialement conçu à cet effet, le premier de sa catégorie aura une puissance électrique de 60 MW électriques. Le système de refroidissement utilisera naturellement l’eau de mer et une partie de la chaleur sera récupérée pour produire de l’eau douce.

    China General Nuclear (CGN) a officialisé la construction de ce réacteur particulier il y a quelques jours lors de la cérémonie d’ouverture du chantier naval. Dès 2019 un autre réacteur nucléaire off-shore d’une puissance électrique de 140 MW sera mis en chantier. La Russie a également lancé un programme similaire comportant deux mini-réacteurs nucléaires de 35 MW électriques chacun sur le même navire.

    Ce type d’installation off-shore présente de nombreux avantages comme les délais de construction très courts, moins de deux années, l’impact sur l’environnement est quasiment nul et le décommissionnement pourra plus tard être effectué dans des installations portuaires spécialisées. Reste le risque de fuites de radioactivité dans la mer, un problème qui ne semble pas effrayer les ingénieurs de CGN compte tenu de l’immensité du volume d’eau océanique.

    Ce type d’installation est prévu dans des environnements insulaires où la disponibilité en eau douce est parfois critique et les liaisons par câbles sous-marins vers le continent souvent coûteuses voire impossibles. Rien à voir avec les éoliennes off-shore hors de prix, dont la maintenance pose des problèmes insurmontables, et qui déciment les oiseaux marins. Les Chinois ont choisi avec pragmatisme cette solution élégante pour réduire leur consommation de combustibles fossiles.

    Source et illustration : CGN

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/11/13/nouvelles-de-lenergie-nucleaire-les-petits-reacteurs-off-shore/

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    1. (...) Le système de refroidissement utilisera naturellement l’eau de mer et une partie de la chaleur sera récupérée pour produire de l’eau douce. (...)

      C'est ce que font toutes les centrales nucléaire en purifiant l'eau de refroidissement avant d'être déportée vers les barres d'uranium immergées.

      (...) Reste le risque de fuites de radioactivité dans la mer, un problème qui ne semble pas effrayer les ingénieurs de CGN compte tenu de l’immensité du volume d’eau océanique. (...)

      L'après-Fukushima a tout de même touché les côtes de la Californie, de l'Oregon, Washington et de l'Alaska.

      Espèrons qu'en cas de 'tsunamis'...

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