- ENTREE de SECOURS -



vendredi 11 novembre 2016

Le Titanic climatique va rencontrer l’iceberg Trump

par Benoît Rittaud
le 10 novembre 2016


Avec l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, la COP22 de Marrakech a un air de chant du cygne pour la bureaucratie climatique. Paix à son âme. 

Quoi que l’on pense du personnage, de ses prises de position et de ses propositions, il est au moins une chose qui autorise l’optimisme après cette élection particulière : les jours joyeux de l’inutile et coûteuse bureaucratie climatique onusienne semblent désormais comptés. L’avis du futur président américain sur la question climatique, traduit ci-dessous, est sans ambiguïté :

Changement climatique : c’est un canular (hoax)

Trump ne croit pas que le changement climatique soit réel, il a twitté son scepticisme de façon forte et l’a qualifié de canular sur Fox News en 2014. Dans un twitt de 2012 qui n’est plus accessible, Trump a dénoncé le concept de changement climatique comme une création des Chinois pour étouffer l’économie des États-Unis. De plus, Trump a exprimé sa vive opposition aux éoliennes, dont il estime qu’elles posent des problèmes environnementaux et esthétiques.

On préfèrerait évidemment que le scepticisme climatique de Trump tienne à sa connaissance des faiblesses de la théorie du GIEC plutôt qu’à un bête complotisme anti-Chinois. Toujours est-il que l’ambiance à la COP22 qui se tient en ce moment-même à Marrakech doit être sacrément morose.

Trump n’a pas fait qu’exprimer un avis sceptique sur le climat : il en a tiré également des conséquences politiques. Dans son programme, il se montre on ne peut plus explicite sur ses intentions :

Réformes sur l’énergie :

(…)

• Annuler l’accord de Paris sur le climat (pour limiter le réchauffement climatique à 2 degrés) et stopper tous les paiements financés par le contribuable américain aux programmes onusiens sur le réchauffement climatique.

La détermination du nouveau président sur ce sujet semble suffisamment sérieuse pour figurer dans la liste des mesures qu’il prévoit d’appliquer dans les cent premiers jours de son mandat. L’expérience de ces dernières années laisse plus que penser que la communauté internationale sera impuissante à empêcher les États-Unis de faire ce qu’ils veulent sur cette question (comme sur bien d’autres, d’ailleurs). Il se peut donc fort que l’accord de Paris signé en grande pompe en décembre dernier rejoigne le cimetière des illusions encore plus vite que prévu, pour notre plus grand bien à tous.

Contrairement à ce qu’a affirmé Ségolène Royal dès ce matin (illustrant au passage une fois de plus combien, chez certains de nos dirigeants, le désir d’affichage l’emporte aisément sur la réflexion sérieuse), Trump a parfaitement les moyens de mettre à terre l’accord de Paris. Ce que le président Obama a fait, un autre président pourra le défaire. Le nouvel élu aura d’autant moins de difficultés à fermer la pompe à phynances climatique qu’il peut compter sur une majorité républicaine aussi bien au Sénat qu’à la Chambre des Représentants, deux nids de climatosceptiques qui n’ont pas été pour rien dans les difficultés rencontrées par Obama en matière climatique durant ses deux mandats de président.

Si les États-Unis retirent leur signature de l’accord de Paris, les conséquences ne se feront pas attendre. Rappelons que la ratification de l’accord par les États-Unis s’est faite de façon conjointe avec la Chine, jolie petite campagne de communication rondement menée qui présentait l’avantage de garantir à chacun des deux premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre que l’autre s’engageait aussi (même si ce n’était pas sur grand chose, en réalité). Le retrait américain aura donc toutes les chances de provoquer un retrait chinois, suivi d’autres retraits par effet domino. Or l’accord de Paris ne peut entrer en vigueur (en 2020) que si l’ensemble des parties l’ayant ratifié représente au moins l’équivalent de 55% des émissions de gaz à effet de serre. Et rien que les émissions américaines et chinoises totalisent déjà 38% du total…

Les déclarations à l’emporte-pièce de Donald Trump laisseront peut-être certains carbocentristes espérer que celui-ci ne mettra pas ses menaces à exécution. Ceux qui veulent se rassurer imagineront ainsi que le nouveau président, réalisant bien vite son incompétence sur le sujet, finira par être (r)amené à la raison par ceux qui savent. Il est vrai que voir l’affaire climatique comme un complot chinois dénote une incompétence particulièrement effrayante du sujet, alors pourquoi ne pas imaginer un carbocentriste un peu psychologue qui parviendrait en douceur à « faire revenir le nouveau président à la raison »…

Sauf que cette intention affichée d’en finir avec la politique climatique internationale n’est que la partie émergée de l’iceberg. Au fond, hormis sa sortie sur le « hoax », Trump parle peu de climat ; il est beaucoup plus bavard, en revanche, sur la politique énergétique qu’il compte mener. Attention, ne parlez surtout pas de celle-ci aux inquiets du carbone, ils risqueraient l’apoplexie. Pétrole et charbon, pipeline Keystone… En un mot : le cauchemar de tout sauveur de planète normalement constitué. Le programme parle aussi de gaz naturel, mais avant tout pour des raisons économiques (bien que le rédacteur du programme de Trump, sans doute pas au courant du « hoax », indique que développer le gaz « réduira les émissions »). Pour ceux qui en douteraient, redisons qu’avec Trump les éoliennes n’auront pas le vent en poupe.

C’est ainsi que même en admettant que l’annonce du retrait de l’accord de Paris ne se révèle à terme rien de plus qu’une rodomontade trumpienne parmi d’autres, on imagine fort mal le futur locataire de la Maison Blanche se laisser finalement convaincre par Greenpeace et consorts d’interdire les hydrocarbures de schiste au profit de panneaux solaires. La future administration américaine se prépare donc à tourner résolument le dos aux belles intentions affichées à la COP21, et il n’est même pas dit, vu le caractère radical des annonces, qu’elle se donnera la peine d’y mettre les formes. L’accord de Paris a beau être vide de contenu, le signal donné sera évidemment désastreux et fauchera en plein vol l’hypocrisie collective onusienne sur le climat.

Bonus : il est loin d’être impensable qu’une politique énergétique américaine fondée sur les énergies fossiles plutôt qu’intermittentes se révèle efficace (au moins selon des critères strictement économiques), fournissant ainsi des arguments à ceux qui ne sont pas très chauds pour une « transition énergétique » qui, dans les pays qui s’y lancent, donne des résultats pour le moins mitigés (voir par exemple cette excellente note de Rémy Prud’homme sur le cas de l’Espagne).

La question climatique est apparue dans le débat public pour de mauvaises raisons. Avec Trump, elle se prépare à l’évidence à quitter la scène pour des raisons tout aussi mauvaises. Sic transit gloria mundi.

https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2016/11/10/le-titanic-climatique-va-rencontrer-liceberg-trump/

51 commentaires:

  1. (...) Ce que le président Obama a fait, un autre président pourra le défaire. (...)

    Et ce, pareillement pour TOUTES les signatures de dictateurs antérieurs qui aient pu être signées 'au nom du Peuple' ou 'au non du Peuple'.

    - "La loi d'une communauté n'est pas faite pour celles & ceux qui ne l'approuvent pas".
    http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/11/pollution-et-pollution.html

    http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/04/le-co2-nest-pas-un-poison.html

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  2. Des dossiers de la liberté
    L'Homme oublié


    Judge Andrew P. Napolitano.
    le 10 nov. 2016


    L'homme oublié a décidé de l'élection présidentielle. Donald Trump persuada l'homme oublié de reposer sa colère, sa frustration et son pouvoir dans les mains de Trump. Qui est l'homme oublié ? Que veut-il du gouvernement ? Pourquoi a t-il voté pour Trump ?

    Lorsque la marée a commencé à tourner contre Hillary Clinton mardi soir, j'ai prévu d'écrire cette colonne sur l'injection injustifiée et illégale du FBI dans le processus politique. À l'époque, j'étais assis avec les croiseurs de nombres de Fox News et était généralement exposé aux tendances et aux totaux de vote - et l'explication lucid de nombres crocteurs de eux - bien avant qu'ils soient révélés sur l'air. Je suis plus un type d'idées qu'un type de nombres.

    Le mardi soir, les chiffres étaient tellement écrasants qu'il était clair que le FBI n'avait rien à voir avec le résultat de l'élection présidentielle. Les chiffres de mardi a raconté une histoire qui doit être liée. Ce que le FBI a fait et n'a pas réussi à assaillir la règle de droit, mais c'est pour une autre colonne.

    Quelle que soit l'impression que Trump ait pu vous donner - un bricoleur de carnaval, un héros, un jerk, un chef courageux - il a brillamment exploité dans une veine profonde de millions d'hommes et de femmes américains qui croient qu'ils ont été oubliés par le gouvernement qu'ils paient pour. Ces bonnes personnes ont été aliénées par les élites qui dominent le gouvernement américain et la culture et la vie civique.

    Le mardi soir, ils ont trouvé une maison.

    L'homme oublié croit que l'administration Obama ne se soucie pas de lui. L'homme oublié sait que le gouvernement a mis en place des règlements de l'activité économique qui l'ont mis hors du travail ou dans un emploi moins bien rémunéré. Ces hommes et ces femmes oubliés ressentiront de l'administration Obama de leur dire qu'ils doivent avoir une assurance maladie ou qu'ils seront taxés pour elle et puis si incompétente manipulation du marché que le coût de cette assurance - souvent un produit non désiré - à monter en flèche.

    Ces bonnes gens se sont réprimandés quand leur médecin de famille leur a dit qu'il ne pouvait plus se permettre de les traiter parce que les fédéraux avaient réglementé excessivement la pratique de la médecine. Ils ne pouvaient tout simplement pas croire que leur propre gouvernement rendrait la pratique de la médecine si coûteuse que les médecins en masse ne pourraient pas se permettre de rester en affaires. Et ils ont été scandalisés quand leurs médecins leur ont dit que le gouvernement fédéral pouvait voir leurs dossiers médicaux et dicter leur traitement médical.

    L'homme oublié a un ressentiment profond pour un gouvernement qui lui dit comment vivre. Les cotisations syndicales de l'homme oublié se sont envolées. Ses dirigeants syndicaux utilisent ses cotisations pour soutenir des candidats politiques qu'il ne connaît pas ou n'aime pas. Pourtant, il a généralement voté pour les démocrates - à partir d'une croyance traditionnelle que les démocrates penserait de lui et ses besoins lors de l'élaboration de la législation fédérale. Ils ne l'ont pas fait.

    (suite en dessous:)

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  3. L'homme oublié parle son esprit, mais n'est pas attiré par de hauts arguments sur la liberté d'expression. L'homme oublié veut que le gouvernement fonctionne mais ne peut pas vous dire quels aspects de son comportement sont inconstitutionnels. L'homme oublié veut des élus qui ne l'oublient pas et qui ne l'oublient pas. L'homme oublié espère ne jamais voir un juge dans une salle d'audience, mais s'il le fait, il veut être jugé par quelqu'un qui le comprend.

    L'homme oublié veut la liberté sexuelle et l'intimité, mais pas les bébés étant déchirés de l'utérus pour plus de commodité. L'homme oublié ne veut pas la guerre mais déteste la défaite militaire encore plus. L'homme oublié veut des biens peu coûteux, mais paiera plus si elles sont faites ici par des gens comme lui. L'homme oublié ne veut pas que le gouvernement prenne tellement l'argent de ceux qui travaillent dur qu'ils perdent leur incitation à travailler ou à fermer leurs entreprises et à tuer des emplois. L'homme oublié veut que chacun puisse garder la part du lion de ce qu'il gagne. L'homme oublié pardonne mais n'oublie pas.

    Trump a obtenu tout cela. Trump a exploité tout ce qu'aucun candidat à la présidence n'avait depuis Ronald Reagan en 1980.

    L'homme oublié considérait Clinton comme n'ayant aucun intérêt pour lui. L'homme oublié croyait que Clinton travaillerait pour des intérêts spéciaux et pas pour lui. L'homme oublié vit que ce que Trump saisissait, Clinton négligeait; Ce que Trump a compris, Clinton a ignoré; Et ce Trump transformé en votes, Clinton a pris pour acquis.

    Je doute que l'homme oublié ait vu ce que j'ai fait récemment. Lors du dîner Al Smith à New York le mois dernier - une collecte de fonds de 1,500 personnes pour l'archidiocèse de New York, à laquelle le discours de Trump était médiocre et celui de Clinton était stellaire - j'ai essayé de leur serrer la main mais S'est heurté à un barrage de service secret autour de la table de tête. Trump me fit signe d'un clin d'oeil. Quand j'ai vu Clinton, j'ai vu un visage solitaire sans joie. Le mercredi matin, je me suis dit qu'elle était condamnée et qu'elle le savait.

    http://www.judgenap.com/post/the-forgotten-man

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    1. (...) Le mardi soir, les chiffres étaient tellement écrasants qu'il était clair que le FBI n'avait rien à voir avec le résultat de l'élection présidentielle. (...)

      Là... y a un doute !! (Pression insupportable du Darknet ?)

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  4. Bravo les gazouillis : le tribalisme et le premier président des réseaux sociaux en Amérique


    11 Novembre 2016
    par Seppi


    Un authentique


    C'est une analyse qui relève plutôt de la politique. Mais elle énonce un certain nombre de points qui sont aussi pertinents pour la rationalité en matière d'agriculture, d'alimentation et de santé publique.

    Ceci est un faux !

    Les Américains se sont réveillés ce matin sous le choc :

    Comment avons-nous pu élire cet homme ?
    Comment tant de gens ont-ils pu voter pour elle ?
    Comment puis-je obtenir la citoyenneté canadienne ?
    Comment pouvons-nous nous débarrasser de ces libéraux [au sens transatlantique] ridicules ?

    La meilleure question que les Américains devraient se poser aujourd'hui est la suivante : comment ce tribalisme de l'Âge du Stupide a-t-il pu diviser une nation et provoquer des déceptions. C'était la première élection dans l'ère triomphante des réseaux sociaux en Amérique et la polarisation que cet outil de communication manipulatrice a apportée nous a donné les résultats que nous avons, malheureusement, mérités.

    Beaucoup se demandent aujourd'hui comment Trump a pu gagner. Si nous regardons comment les réseaux sociaux fonctionnent, nous n'aurons pas à aller trop loin. Il y a plusieurs points qui émergent.

    Sur les réseaux sociaux, les faits n'ont aucune importance.

    Je choisis les faits que je veux croire au sujet de mon candidat ou de l'adversaire, et je m'entoure de gens qui pensent comme moi. J'entends rarement des points de vue non filtrés de l'autre bord parce que je ne vais pas sur ses sites et j'ai bloqué la plupart des personnes que je trouve, eh bien, stupides (c'est-à-dire, avec qui je suis en désaccord). Beaucoup de vilaines choses qui ont été dites au sujet de Trump (ou Clinton) relevaient des conspirations ou avaient été exagérées par les médias. La vérité n'est pas un problème dans un monde post-moderniste.

    Sur les réseaux sociaux, nous recherchons la confiance.

    Nous ne faisons plus confiance à nos institutions, entreprises ou fournisseurs de services – aujourd'hui, nous faisons confiance à nos amis (vaguement identifiés comme étant ceux des réseaux sociaux ayant des intérêts ou des préoccupations similaires). Donc, nous préférons obtenir des conseils nutritionnels de la Food Babe ou des conseils médicaux de WebMD plutôt que des experts professionnels. Le génie de Trump a été d'utiliser les réseaux sociaux pour cimenter notre méfiance envers Hillary. Comme discuté dans mon article de la semaine dernière, sans confiance, Clinton n'avait aucune chance (même face à un adversaire présentant de graves insuffisances). Sans la confiance du public, Hillary pouvait se faire battre même par un singe ; et Trump l'a battue. Malheureusement, ce singe doit maintenant trouver un moyen de gouverner.

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  5. Sur les réseaux sociaux, les nouvelles sont éphémères.

    Les nouvelles circulent en 140 caractères ou moins et nous les pâturons sans trop nous soucier de les analyser ou contextualiser. Nous avons une mémoire sociale sélective qui peut facilement oublier ou refouler les informations que nous ne voulons pas entendre. Ce que Trump a dit ou a fait il y a trois jours est sorti de ma psyché et ce sont les nouvelles d'aujourd'hui qui retiennent mon attention par leur immédiateté. Et le Donald s'est bien comporté juste avant l'élection.

    Sur les réseaux sociaux, aucune nouvelle n'est une mauvaise nouvelle.

    Trump a pu faire mettre son nom dans les titres tous les jours, gratuitement, en disant ou faisant des choses scandaleuses. Plus ses frasques ont été portées à notre attention, plus nous nous sommes habitués à ses défauts. Rien ne nous a plus surpris ou choqué, alors qu'il a élargi sa base populaire. Les réseaux sociaux permettent aux idées inconvenantes de trouver des amis et de devenir convenables (c'est-à-dire acceptables). Alors, ce mur entre les États-Unis et le Mexique...

    Sur les réseaux sociaux, la peur fait courir.

    La peur est un facteur de motivation primordial. Nous avons été dégoûtés par Trump, nous l'avons détesté, mais nous n'avons pas eu peur de lui (c'est étrange puisque son « doigt prêt sur le bouton » est terrifiant). Si vous avez pitié de quelqu'un à cause de ses défauts, il est difficile d'avoir peur de lui. D'une manière ou d'une autre, la peur s'est mêlée à la soupe d'autres émotions négatives et a créé de la confusion ou de la complaisance. Pendant ce temps, Trump a fait craindre aux Américains des impôts plus élevés, des soins de santé plus chers, l'interdiction des armes à feu et un avenir sombre sous quatre autres années du même leadership. Quand la peur nous fait courir, nous vérifions rarement vers où nous courons (jusqu'à ce que nous y soyons arrivé). Tel était le cas le lendemain du vote britannique sur le Brexit.

    Sur les réseaux sociaux, le récit est celui que vous définissez.

    Les réseaux sociaux sont un outil de construction d'un récit personnel parfait. Trump a été en mesure de façonner un récit à partir de plusieurs histoires d'une petite partie de l'électorat, l'emballer et le vendre, par diffusion virale, comme un mécontentement populaire général jusqu'à ce qu'il fût devenu une réalité. Pourquoi aucun autre dirigeant républicain n'a-t-il vu ce récit auparavant ? Eh bien, parce que Trump l'a écrit et a insufflé la vie en lui. Il a fondamentalement donné de l'envergure à une perception de l'Amérique venant de l'Amérique profonde. Ce n'est pas la première fois que la propagande a si bien fonctionné, mais les réseaux sociaux font maintenant qu'il est très facile pour un seul individu de transformer un récit en déclaration mémorable.

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  6. Sur les réseaux sociaux, vous n'avez pas besoin d'infrastructure ou d'organisation.

    On pense souvent que la campagne de Trump était un one-man show. La campagne de Clinton a utilisé la structure traditionnelle du parti, des réseaux et des organisations, a dépensé beaucoup d'argent, utilisé beaucoup de militants sur le terrain et travaillé dur pour faire passer des messages politiques clairs par tous les canaux de communication. Trump diffusait en direct ses meetings non préparés, improvisés (comprendre : véritables) et faire les nouvelles avec des gazouillis de 3 heures du matin. Mais malgré le chaos, il a convaincu assez de gens qu'il pourrait diriger un grand gouvernement. Une fois encore, les faits n'ont pas d'importance. J'ai montré comment les petites organisations environnementales peuvent manipuler les réseaux sociaux et faire semblant d'être de grandes institutions crédibles.

    Sur les réseaux sociaux, nous ne cherchons pas la vérité, juste une confirmation.

    Nous ne cherchons pas la vérité – nous voyons l'affirmation. Trump nous a dit que nous allions être OK. Il va nous faire « Great Again ! » Qu'il était là pour nous. Il a parlé directement à son public, et fait que ses membres se sentent bien dans leur peau. Sa tribu n'a demandé aucune preuve (ni même exigé de voir ses impôts) ou la preuve qu'il pouvait contrôler un labyrinthe politique complexe. Les gens ont entendu ce qu'ils voulaient entendre et bloqué ceux qui pouvaient interférer avec leur position confortable. C'est ainsi que fonctionnent tous les gourous des réseaux sociaux. Les preuves et l'expertise n'ont pas de valeur dans un monde axé sur les réseaux sociaux où je veux me sentir bien parmi des gens comme moi. Trump a identifié une fibre sensible grâce à un outil de communication émotionnelle très efficace, une aspiration largement partagée par une tribu cherchant un meilleure avenir – Hope (dans le lexique d'Obama) et Opportunity (dans le lexique de Trump).

    *****

    Ce monde des réseaux sociaux continuera-t-il à produire des leaders comme Trump ? Nous avons encore besoin de temps pour nous adapter à cet outil de communication. En attendant, les opportunistes et les gourous continueront à exploiter nos vulnérabilités et à offrir confiance et confort à un public prêt à les prendre.

    Un grand moment de l'« Âge du Stupide »

    C'est clairement un grand moment de l'Âge du Stupide. Chacune des deux tribus a rejeté la position de l'autre, refusé d'écouter et rompu les moyens de s'engager dans un dialogue. Les partisans se sont entourés de penseurs de même opinion pour confirmer leur parti pris, rejetant les points de vue des autres qu'ils ont qualifiés de stupides et dangereux.

    Les faits n'ont pas d'importance à l'Âge du Stupide... seulement ceux que je choisis comme importants ou que je veux croire. Que ce soit sur la salubrité des aliments (OGM, pesticides), le changement climatique, les vaccins, les grandes entreprises, le commerce international, Bill Gates, les scientifiques... je n'entends que ce que je choisis d'entendre par sélection dans les réseaux sociaux et j'ignore le reste (que je choisis d'écarter). Quand les gens cessent d'écouter les autres, le Stupide trouve un terrain fertile.

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  7. Devrions-nous nous étonner que cette tendance se soit confortablement installée dans notre discours politique ? C'est précisément de là que provient cette disposition. Ce mouvement tribal vers les extrêmes politiques dangereux n'est pas seulement un phénomène américain.

    Les Philippines sont actuellement dirigées par un fou obsessionnel ;

    L'élection présidentielle autrichienne a abouti à un choix entre l'extrême gauche et l'extrême droite ;

    Les gouvernements de la Pologne, de la Hongrie et de la Slovaquie embarrassent leurs populations ;

    La seule question sur l'élection française de l'année prochaine est de savoir qui arrivera au second tour pour se mesurer au Front national.

    Je crains que ce soit encore une fois 1933. Le public avait alors été facilement influencé par les messages d'une nouvelle technologie de communication qu'ils n'avaient pas encore assimilée (le cinéma). Aujourd'hui, le nouveau moyen de communication est beaucoup plus omniprésent et beaucoup moins social. Les réseaux sociaux forgent le statut (Trump est le candidat parfait)... ils ne fournissent pas un moyen de résoudre des problèmes difficiles.

    Les réseaux sociaux sont l'outil parfait pour l'Âge du Stupide ! ... Maintenant, au sujet de ce mur...

    http://seppi.over-blog.com/2016/11/bravo-les-gazouillis-le-tribalisme-et-le-premier-president-des-reseaux-sociaux-en-amerique.html

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    1. Parler d'une confiance dans les 'réseaux sociaux' n'est-elle pas plutôt une question persuasive posée à soi-même comme celui qui ne croit en dieu et se demande s'il est le seul être intelligent (et tous les autres cons) et le ce qu'il doit dire pour ne pas s'attirer les foudres de l'interlocuteur ?

      Choisir le ce que l'on veut croire est propre à chacun à ne pas confondre avec l'être fermé à toute intelligence venue de l'extérieur.
      N'oublions pas que dans 'réseaux sociaux' il faut entendre 'Internet' :

      L'UE va financer des agents pour contrer les eurosceptiques sur Internet

      By lejournaldusiecle
      14 février 2013

      Le Parlement européen va débourser environ 2,5 millions d'euros environ pour lancer une armée de "trolls" sur Internet, et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour lutter contre l'euroscepticisme en vue des élections de 2014, qui auront lieu entre le 5 et le 8 juin 2014.

      C'est le Daily Telegraph qui a révélé l'information le 3 Février 2013. Le journal a eu accès à des documents confidentiels qui révèlent la planification d'une campagne sans précédent de réorientation de l'opinion publique, avant et pendant les élections de juin 2014.

      Au cœur de cette nouvelle stratégie : "des outils de contrôle de l'opinion publique" destinés à déterminer si certains débats de nature politique ayant lieu entre participants des médias sociaux et autres blogs sont susceptibles d'attirer l'attention médiatique et publique.

      Les communicants des institutions parlementaires devront être capables de décrypter les "sujets tendances" au sein des conversations et d'y réagir rapidement, de manière ciblée et pertinente ; il s'agit pour eux de "se joindre aux conversations et de les influencer, par exemple en fournissant des faits et des chiffres déconstruisant les mythes".

      Selon le document mis à jour par le Daily Telegraph, les "trolls" européistes auront pour mission de subvertir le sentiment qu'expriment de plus en plus d'Européens, à savoir que "l'Europe est le problème", et de le retourner, de sorte que chacun en vienne à considérer que la réponse aux défis actuels est "plus d'Europe", et non pas "moins d'Europe".

      (suite en dessous:)

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    2. Une attention toute particulière doit être accordée, nous dit-on, aux pays qui ont connu une montée de l'euroscepticisme. La France, qui a massivement rejeté le Traité constitutionnel européen le 29 mai 2005 (55%), devrait donc être particulièrement ciblée par cette campagne de propagande, visant à redresser les jugements inadaptés – incorrects – sur la construction si prometteuse de ce "premier empire non impérial" qu'est l'UE, dixit Barroso.

      En pleine crise économique, et alors que l'austérité est imposée aux États, l'UE ne devrait pas rechigner sur les moyens de sa propagande, puisqu'une augmentation de près de 2 millions d'euros des dépenses en "analyse qualitative des médias" serait prévue, principalement tirée de budgets pré-existants, et plus de 900.000 euros additionnels devraient être collectés lan prochain.

      Nigel Farage a été l'un des premiers députés européens à réagir aux révélations du Telegraph, le 7 février sur Russia Today, estimant que l'UE ne valait pas mieux qu'une "république bananière".

      Sources : Daily Telegraph / Agoravox / Russia Today / Le Journal du Siècle

      http://lejournaldusiecle.com/2013/02/14/lue-va-financer-des-agents-pour-contrer-les-eurosceptiques-sur-internet/

      D'où l'information à prendre avec des pincettes et du qui peut croire en une telle connerie ou à une telle connaissance.

      (...) Ce mouvement tribal vers les extrêmes politiques dangereux n'est pas seulement un phénomène américain. (...)

      Serait-il dangereux de laisser parler le Peuple que les dictateurs sanguinaires que nous connaissons ?!

      A vrai dire, l'élection de Trump est la surprise dans la surprise !

      Surprise étatsunienne qui ne croyait en cette élection (à cause des machines-à-voter truquées) et qui ne s'est donc pas dérangé pour aller aux 'bureaux de votes' (dans un pays où les fuseaux horaires permettent un dépouillement des urnes avant la fermeture totale des bureaux de vote !! comme de votes dits 'anticipés' qui consistent à envoyer son bulletin par la poste plusieurs jours avant !!! Hahahaha !) et, surprise quant au résultat pourtant inespéré !
      D'où (avant de crier victoire) l'étonnement envers les traditions: "Mais qu'a donc fait la dictature ??!" et le "Où est-elle bon sang de merde !!"
      D'où la réponse rassurante à venir: Le FBI était au courant et donc la 5è colonne (ou 'Hommes de l'ombre') va se charger de donner ses instructions au nouveau venu.

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  8. USA: une pétition appelle les grands électeurs à voter Clinton


    12:13 11.11.2016


    Deux millions d’Américains demandent aux grands électeurs de voter en faveur de Hillary Clinton lors du vote formel. Une pétition en ligne a été publiée sur le site Change.org pour inciter le Collège électoral des États-Unis vote pour la candidate démocrate Hillary Clinton lors du vote formel prévu le 19 décembre. La démocrate a remporté le vote dit populaire (nombre total d'électeurs, ndlr) du 8 novembre, alors que Donald Trump l'a emporté par le nombre de grands électeurs empochés, souligne l'auteur du texte. Cependant, « il est encore possible d'inverser le résultat de l'élection ».

    Mode d'emploi « M. Trump n'est pas adapté au poste de président. Son impulsivité, ses outrages, ses mensonges, sa violence sexuelle et son absence totale d'expérience le rendent dangereux pour la République. Clinton a remporté le vote populaire et doit être élue », indique la pétition. Au moment de la publication de l'article, plus de 2 000 000 personnes ont signé la pétition.

    Lors de l'élection présidentielle du 8 novembre, la démocrate Hillary Clinton a remporté un plus grand nombre de voix (avec 60,1 millions d'électeurs selon USA Today, contre 59,8 millions pour Trump), le républicain ayant toutefois obtenu la majorité des grands électeurs (290 contre 228 pour Clinton). Le vote formel des grands électeurs aura lieu le 19 décembre. Le 6 janvier, le Congrès approuvera ses résultats. La cérémonie d'investiture du nouveau président est prévue pour le 20 janvier 2017.

    L'élection américaine n'est pas un suffrage direct. Par leur vote, les citoyens ont indiqué, dans chaque État, les grands électeurs qui devront choisir le futur président.

    Ces 538 représentants nommés par les partis démocrate et républicain composent le collège électoral. Quand un candidat républicain remporte un État, cela signifie que ce sont les grands électeurs républicains de cet État qui auront le droit de voter. Cependant, ils ne sont pas obligés de voter pour leur candidat. Ils peuvent choisir un autre candidat ou s'abstenir.

    https://fr.sputniknews.com/international/201611111028642822-usa-vote-clinton-petition/

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  9. Croyez vous aux miracles ?
     

    Par Michael Snyder,
    9 novembre 2016


    La victoire choquante de Donald Trump lors de la soirée électorale n'est rien de moins qu'un miracle moderne. Il y a quelques semaines, j'ai dit à mes lecteurs qu'il faudrait le plus grand miracle politique jamais pour que Trump puisse gagner, et je les ai fortement exhortés à voter, mais même au début de la soirée électorale, j'étais sceptique que Trump puisse réellement le faire. Au début, les résultats provenant de la Floride, la Caroline du Nord et l'Ohio semblaient plutôt sinistres, et beaucoup de partisans de Trump freaking out. Mais ces chiffres initiaux reflétaient fortement les résultats du vote anticipé, et ces résultats favorisent généralement les démocrates. Une fois que les numéros du jour des élections ont commencé à rouler, il était clair qu'il y avait une vague imprévue massive impromptue pour Trump.

    Une fois que j'ai vu que la Virginie allait être beaucoup plus fortement contestée que prévu et que Trump avait sauté à une avance dans le Michigan, je me suis rendu compte que Trump avait un très bon coup de gagner tout le tout. Plus de Skype J'ai dit à un public stupéfait que les chiffres semblaient vraiment bien pour Trump, mais il était encore si tôt dans la soirée que je ne sais pas si beaucoup de gens m'a cru. Et je ne les ai certainement pas blâmés, parce que je pouvais à peine le croire moi-même.

    Une fois que Trump a pris l'avance pour bien en Pennsylvanie, je savais que tout était fini. Ma femme et moi nous sommes regardés l'un l'autre dans l'incrédulité, et nous essayons toujours de venir à des poignées avec un avenir que nous ne pensions pas était possible.

    Regarder Donald Trump parler au peuple américain après avoir été déclaré le gagnant a été une expérience surréaliste. En ce moment, il ne me semble toujours pas réel qu'il pourrait devenir le prochain président des États-Unis d'ici un peu plus de deux mois. Mais à ce stade, il semble que c'est précisément ce qui va se passer.

    Après que tout était fini, je me suis heurtée à ma maison perdue dans mes pensées. J'étais heureux, confus, plein d'espoir, stupéfait et pensif tout en même temps. Comme tant d'autres, ce que je pensais connaître au sujet de la politique s'est avéré être faux. Mais d'autres manières, l'élection de Donald Trump a confirmé tant de ce que je sais être juste au sujet de l'Amérique.

    Finalement, c'est le peuple américain qui a décidé cette élection, parce que l'élite faisait de son mieux pour l'enterrer absolument.

    Jamais auparavant, les grands médias ont été si ouvertement biaisée contre un candidat présidentiel majeur du parti. Pendant des mois, ils ont jeté des eaux usées sur Trump, mais cela n'a pas fonctionné.

    Jamais auparavant un candidat à la présidence du parti majeur n'avait fait face à une guerre civile dans son propre parti à la veille de l'élection. Une foule de grands noms du Parti républicain ont annoncé publiquement qu'ils ne voteraient pas pour Trump, mais cela n'a pas marché.

    Jamais nous n'avons vu une plus grande surprise d'octobre que la bande obscène d'il y a 11 ans qui est sorti et a choqué le monde. Cela aurait immédiatement tué la campagne d'un politicien normal, mais cela n'a pas tué la campagne d'Trump.

    (suite en dessous:)

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  10. Dès le début, il semblait que Trump était en guerre avec presque tout le monde, et en quelque sorte, il est sorti au sommet à la fin.

    Il a battu les Arbous et les Clintons.

    Il a battu les républicains et les démocrates.

    Il a battu Hollywood et les grands médias.

    Il a battu les sondes et les experts.

    Il a battu les jamais-Trumpers et les donateurs milliardaires.

    Il a battu Miley Cyrus, Katy Perry, Lady Gaga, Jay Z, Beyoncé, George Clooney, Matt Damon et Lebron James.

    Il a battu les forces du globalisme, de l'élitisme et de l'exactitude politique.

    Il a battu CNN, Fox News, MSNBC et Barack Obama.

    Il les a tous battus.

    Bien sûr, Donald Trump n'est pas parfait et il ne va pas être un président parfait.

    Mais il s'agit d'un moment aussi parfait que celui que vous allez obtenir dans la politique américaine.

    Donald Trump a pris sur l'univers politique américain entier et il a gagné.

    Nous n'avons jamais rien vu de tel avant, et je doute que nous reverrons quelque chose comme ça.

    Et je veux m'excuser d'être si sceptique envers ceux qui essayaient de me dire que Trump allait gagner. Comme un ancien avocat, j'ai été formé à être sceptique et à regarder le froid, les chiffres durs. Et le froid, les nombres durs ont continué à me dire qu'une victoire Trump était presque impossible.

    J'ai insisté fortement pour que les gens votent, surtout parce que la perspective d'une présidence Hillary Clinton était absolument horrifiante pour moi personnellement, mais je n'étais pas optimiste.

    Avec le recul, peut-être que nous devrions tous avoir reconnu que les signes étaient là. Par exemple, il semble très étrange "coïncidence" que Donald Trump aura 70 ans, 7 mois et 7 jours de vie à sa première journée complète en tant que président des États-Unis. C'est un homme qui semble avoir eu une date avec le destin, et nous allons voir ce qui se passe dans les mois à venir.

    Oui, il y aura de grands défis à venir, mais ces discussions sont pour un autre jour.

    Aujourd'hui, je suis juste heureux.

    Je suis heureux que le peuple américain ait élu un homme que je serai fier d'appeler président.

    Et je suis heureux que nous n'allons pas avoir à endurer quatre ans sous le politicien le plus méchant, vil et corrompu que les États-Unis a jamais vu.

    Contre toute attente, Donald Trump est arrivé en tête.

    À ce stade, je ne sais pas exactement ce qui se passe ensuite pour l'Amérique, mais les choses sont certainement beaucoup plus brillantes aujourd'hui qu'hier.

    http://theeconomiccollapseblog.com/archives/do-you-believe-in-miracles

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    1. Après l'enterrement du pq des merdias et leur fosse à purin qu'est la télé/'le Dirigeant de l'Etat' (Hahahaha !), place à La voix du Peuple qui n'a pu être prise en compte depuis la création-même des 'Etats-Unis' !

      "2 km ? Du singe ou de la guenon ?"
      Pourquoi n'y a t-il pas eu de 'enveloppe-du-premier-jour' lors de l'inauguration de la création de la Terre et de son envoi dans l'espace ??!

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  11. Edward Snowden : «Obama ou Trump, cela n'a pas d'importance, nous sommes toujours autant surveillés»


    11 nov. 2016, 10:17


    De Moscou, le célèbre lanceur d'alerte a exhorté les américains de «penser eux-même», expliquant qu'aucun dirigeant ni aucune élection ne changerait le système de surveillance de masse dans le monde.

    Edward Snowden s'exprimait de Moscou, le 10 novembre, via une plateforme de livestream hébergée aux Pays-Bas pour répondre aux questions des auditeurs réunis au théâtre Tuchinski à Amsterdam.

    Il a dès le début attiré l'attention du public sur le résultat de l'élection américaine exhortant la population à voir au-delà de la procédure électorale ou d'un président élu et prendre son avenir en main. «Il nous faut arrêter "d'avoir de l'espoir" avec Obama ou "d'avoir peur" de Trump. Ce qu'il nous faut c'est penser par nous même», a indiqué le lanceur d'alerte.

    Snowden, ancien employé de la NSA (les services secrets américains) a fui les États-Unis en 2013 après avoir divulgué des documents top-secrets de l'agence révélant des détails sur ses programmes mondiaux de surveillance de la population. Il réside actuellement en Russie où l'asile lui a été accordé.

    Le lanceur d'alerte a refusé d'entrer dans une discussion portant uniquement sur la victoire électorale de Donald Trump, insistant sur le fait qu'il ne s'agit pas que d'une simple question d'élection ou de gouvernement.

    Il a par exemple profité de son intervention pour rappeler que le président américain sortant Barack Obama n'a pas rempli les promesses qu'il avait faites au peuple à propos de la fin de la surveillance de masse ou encore la fermeture de la prison de Guantanamo.

    «Le président Obama a fait de la fin de la surveillance de masse et de la torture en prison ses sujets clefs de campagne et nous y avons crus. Nous avons pensé que tout allait changer parce que la bonne personne était entrée dans le bureau».

    Lire aussi
    Edward Snowden, lanceur d’alerte ou criminel ? Les législateurs américains veulent son exil à vie

    Le lanceur d'alerte a admis avoir suivi l'élection de près, mais a insisté sur le fait qu'il était «au-dessus» de cela». «Je me soucie plus de ce qui se passe autour de moi, autour de nous, c'est bien plus important», a-t-il insisté.

    Revenant au sujet de Donald Trump, Edward Snowden a déclaré: «ce n'est pas que les gens considèrent Trump comme une personne exceptionnelle, c'est juste qu'ils trouvent que c'est l'option la moins pire».

    Interrogé par un membre du public sur ce que le peuple américain devait faire, il a exhorté à participer à des organisations qui luttent pour la protection de droits civils et de la vie privée.

    Le lanceur d'alerte a ajouté qu'il espérait retourner un jour aux États-Unis, mais qu'il refuserait définitivement «de servir le gouvernement contre le peuple».

    Lire aussi : Moscou demande des explications à Washington sur des soupçons de préparation de cyberattaques

    https://francais.rt.com/international/28830-edward-snowden-obama-ou-trump

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  12. New Balance soutient Donald Trump, les mécontents se vengent sur leurs baskets (IMAGES)


    11 nov. 2016, 11:50


    Après avoir appris que la célèbre marque de sport voyait en l'élection de Donald Trump une bonne nouvelle pour l'avenir du «made in USA», les anti-Trump et désormais ex-amateurs de New Balance ont décidé de jeter leurs baskets.

    Lire aussi
    Le «système» mondialisé subit une défaite historique

    Donald Trump a reçu le soutien d'un équipementier sportif. Intriguant ? Peut-être. Sauf que de nombreux partisans de la marque qui parallèlement voient en Trump un véritable monstre ne s'y attendaient absolument pas. Résultat, c'est le drame. Et des centaines de paires de New Balance partent à la poubelle, de nombreux internautes y voyant ... une action de protestation.

    Le vice-président de la compagnie de vêtements de sport a déclaré à un journaliste du Wall Street Journal que New Balance avait de nombreuses fois interpellé Barack Obama sur sa politique de libre-échange, mais que ce dernier avait fait la sourde oreille et ignoré leurs questions et préoccupations quant au déclin du «Made In USA».

    «L'administration Obama nous a totalement ignoré. Le président élu Donald Trump nous mènera dans la bonne direction, nous en sommes convaincus», a déclaré Sara Germano au WSJ. Mauvaise idée. Les internautes ont immédiatement commencé à balancer leurs paires de NB aux ordures. Et pour montrer leur détermination et répondre d'avance à ceux qui pourraient leur dire «tu fais ça juste pour la photo, tu vas les récupérer et continuer de les porter», certains ont carrément décidé d'y mettre le feu.

    Surpris et visiblement un brin inquiets de voir leur articles jetés aux ordures par des électeurs mécontents des résultats du vote du 8 novembre, les responsables de la marque ont publié un communiqué pour rappeler à leurs futurs ex-clients potentiels que New Balance avait soutenu également les autres candidats durant les mois précédents l'élection et que leur choix se basait exclusivement sur la politique commerciale de ces derniers.

    «Comme étant la seule entreprise majeure qui fait encore des chaussures de sport aux Etats-Unis, New Balance a une perspective unique sur la politique commerciale. Nous voulons faire plus de chaussures aux Etats-Unis, pas moins», explique le texte.

    «New Balance a publiquement soutenu les positions commerciales à la fois de Hillary Clinton, Bernie Sanders, et Donald Trump avant le jour du scrutin car leurs campagnes portaient sur la création d'emplois aux Etats-Unis et le soutien à la confection de produits de fabrication américaine. Ce sont ces idées que nous avons toujours soutenues et continueront de soutenir», conclut le communiqué.

    Visiblement, les clients déçus n'ont eux, pas du tout été convaincus ...

    Certains semblent même avoir découvert un véritable complot, soutenant que le sigle NB de New Balance pourrait en fait signifier «No Blacks» («pas de noirs»), allusion aux supposées idées racistes de Donald Trump.

    Pourtant, certains au contraire, ont souhaité exprimer leur soutien à la marque.

    Lire aussi : Aux Etats-Unis, il y a plus d'armureries que de McDonald's, de Starbucks et de supermarchés réunis

    https://francais.rt.com/international/28832-newbalance-soutient-donald-trump-decus-jettent-poubelle

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    1. Sentant que les chaussures exposées auraient (selon de patron du magasin) 'du mal à se vendre' à sa clientèle anti-américaine, il préféra les détruire ('plusieurs centaines de paires' selon la police ou les syndicats, "Une seule paire" selon les observateurs) !!

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  13. Le président-Trump face au triomphe du candidat-Trump et face à une révolution de couleur anti-Trump payée par George Soros


    dedefensa
    jeu., 10 nov. 2016 18:20 UTCCarte
    Traduction partielle : SOTT


    La victoire du Trump est une surprise cosmique : non pas la victoire elle-même, mais son ampleur, sa puissance, sa légitimité par conséquent et l'autorité que cela lui confère. Écrivant cela, nous ne disons pas que cela concerne seulement Trump lui-même : il y a d'une part l'événement constitutionnel important mais normal pour les USA de « Trump-devenu-président » ; il y a d'autre part et surtout l'événement « la-victoire-de-Trump » qui est quelque chose en soi, indépendant du président Trump et qui a sa signification propre, et sa puissance. La légitimité de « Trump-devenu-président » est un fait institutionnel dont les effets peuvent être envisagés, analysés, éventuellement prospectivement examinés, avec une fortune plus ou moins grande ; la légitimité de « la-victoire-de-Trump » est un fait métahistorique, dont les effets échappent aux logiques courantes, et dont l'orientation antiSystème est évidente.

    Nous voulons exprimer par là l'extraordinaire complexité politique de la situation de Trump, née de l'ampleur et de la puissance de sa victoire, - paradoxe si l'on veut, puisque ampleur et puissance produisent une complexité supplémentaire pour le bénéficiaire, - mais une situation où la victoire d'une part, son ampleur et sa puissance d'autre part ne répondent pas nécessairement à une seule logique. Diverses forces se sont manifestées dès hier dans leur intention de se situer par rapport à l'événement « Trump-devenu-président », éventuellement pour le récupérer, pour l'influencer, pour le manipuler, pour le renforcer ou au contraire pour le réduire, voire pour le combattre à mort. Cela, c'est la complexité politique dont nous parlons, et dont nous croyons que les qualités de négociateur et d'arrangeur de Trump-businessman seront bien insuffisantes pour la maîtriser et la dénouer à son avantage, ou à l'avantage d'une éventuelle politique à conduire.

    Un aspect ultime et peut-être le plus important du constat de cette complexité dont nous parlons est que, très probablement, Trump n'a sans doute pas une idée précise, sinon la moindre idée de cette « éventuelle politique à conduire », ce qui n'est pas nécessairement un désavantage car ainsi l'esprit n'est-il pas enfermé par la raison du projet. Cette complexité est un obstacle terrible qu'il faut tenter de négocier très vite, c'est-à-dire peut-être en ne négociant pas pour éviter l'enlisement. C'est pourquoi, au terme, qui doit s'avérer être très court, la seule chance pour Trump d'éviter l'enlisement est de faire jouer, s'il l'a réellement, l'autre aspect de ses qualités de businessman qui s'oppose à la lenteur nécessaire des qualités de négociateur et d'arrangeur, c'est-à-dire décider très vite et aller encore plus vite.

    Nous avons déjà évoqué pour la personnalité de Trump, sous forme d'hypothèse, l'analogie guerrière de Patton. Le général Patton était cet homme qui disait qu'« un mauvais plan aujourd'hui vaut mieux qu'un plan parfait dans une semaine », c'est-à-dire un chef qui croyait au fond que la rapidité tactique victorieuse crée la stratégie dans une situation générale dont les caractères n'autorisent finalement qu'une seule stratégie, dont les caractères sont pour utiliser notre jargon de type métahistorique. Il ne s'agit donc pas de la tactique créant la stratégie du point de vue conceptuel, mais du point de vue opérationnel, parce que la forme et l'orientation de la stratégie autorisée sont elles-mêmes imposées par les événements tels qu'ils ont agencé la situation générale de type métahistorique.

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  14. Dans le cas de Trump, c'est bien l'événement « la-victoire-de-Trump » qui est le producteur opérationnel de cette situation de type métahistorique qui doit rester la référence de Trump s'il veut avoir une chance, non pas de l'emporter mais de durer assez pour ébranler le Système (si c'est son but, - cela reste à voir et l'on verra). Il faut bien voir que l'événement « la-victoire-de-Trump » a d'ores et déjà une dimension mythique sinon mystique qui en fait une référence écrasante et confirme l'étiquette métaphysique que nous proposons. C'est par rapport à cette dimension qu'il importe de faire évoluer raisonnement et jugement.

    Maintenant, voyons rapidement les forces qui se sont manifestées hier et qui vont s'exercer sur Trump, avec conséquences...

    D'abord l'événement « la-victoire-de-Trump » est aussi présenté comme une victoire du parti républicain, qui verrouille le Congrès dans son entièreté (Sénat et Chambre) grâce à la dynamique-Trump. C'est complètement faux parce que ces deux « victoires » sont si différentes qu'elles en sont presque antagonistes, même si l'une (le Congrès) doit tout à l'autre (Trump), - mais la gratitude n'est pas une marchandise répandue dans ce monde-là. En fait, le principal adversaire politique de Trump, aujourd'hui, c'est Paul Ryan, le Speaker (président) républicain de la Chambre et « homme fort » du parti. (Ryan venu à ce poste par raccroc et en marche arrière, ce qui est une bonne indication de l'état réel de délabrement du parti républicain et de la réelle « force », du point de vue du caractère et des convictions, de l'« homme fort ».)

    Ryan, c'est le chef de la faction de l'establishment la plus dangereuse pour Trump : la faction fausse-amie, représentant le parti républicain classique, l'aile prétendument « de droite » du véritable « parti unique » de l'establishment, donc partie intégrante du Système. Du point de vue stratégique (l'événement « la-victoire-de-Trump »), Trump n'aura pas de plus grand ennemi que le faux-ami républicain, avec Paul Ryan comme délégué principal.

    En quelques mots, on dira que le parti républicain est ontologiquement ennemi d'une attaque contre le libre-échange et la globalisation ; ennemi d'une attaque par un désengagement passif (passant par le rétablissement des relations avec la Russie) de la politique guerrière d'un type qu'on pourrait dire neocon-Xanax (neocon sans trop de bruit) ; ennemi d'une tentative de réforme dans le sens d'une régulation stricte de tout l'appareil d'influence et de corruption (lobbies et le reste) qui a été annoncé par Trump. En un mot, on répétera que le parti républicain est le représentant du Système posant à l'ami (au « faux-ami ») de Trump pour pouvoir mieux saboter tous les aspects novateurs de sa politique.

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  15. Dans cette tâche exaltante, le parti républicain est soutenu, encouragé, salué par les amis extérieurs, notamment l'Union Européenne qui s'est manifestée par une belle lettre des pieds-nickelés Juncker et Tusk saluant la victoire de Trump à condition que ce soit une victoire de la démocratie, de « nos valeurs communes », du libre-échange, de l'hyperlibéralisme, de la globalisation et ainsi de suite. Démarche classique de récupération... Juncker-Tusk proposent un sommet au plus vite UE-Trump et l'on espère, pour la bonne marche de sa future présidence, que Trump choisira d'abord un sommet avec Poutine (avant même la prestation de serment, espère Alexander Mercouris), qui devrait avoir commencé à se négocier entre les Russes et l'équipe Trump.

    Les deux avaient déjà établi des contacts pendant la campagne, et d'autre part comme Trump est un « agent de Poutine » on peut raisonnablement envisager qu'il donnera la priorité à un sommet avec son « officier-traitant » ; cela serait un « très mauvais signal » comme l'on dit, pour les pieds-nickelés Juncker-Tusk. Si Trump ne fait pas ce choix, il s'agira d'une indication défavorable pour l'orientation de l'événement « Trump-devenu-président », presque une amorce de rupture avec l'événement « la-victoire-de-Trump ».

    Le parti démocrate institutionnel est KO. Cela n'a aucune signification fondamentale dans le rapport des forces, puisqu'il est KO au profit des républicains et que les deux font partie du même « parti unique » du Système. Par contre, l'aile marchante du parti, la coterie sociétale, est en pleine mobilisation anti-Trump (l'événement « Trump-devenu-président ») et en position de déni complet de la signification de sa victoire (l'événement « la-victoire-de-Trump »).

    On ne dira pas de cette coterie qu'elle est « la gauche » du parti démocrate, sous-entendant avec l'esprit centriste propre aux « experts » rétribués du domaine raisonnant avec un demi-siècle de retard qu'il y a une partie plus « raisonnable » des démocrates ; on ne le dira pas parce que ce parti démocrate US a évolué à l'image du PS français. (Les Français toujours en avance !) Après abandon complet de toute politique sociale, le parti démocrate US est en complet accord avec la globalisation, donc avec le Système, avec comme politique de survie de l'étiquette « gauche » l'exploitation par idéologisation du volet sociétal qui convient parfaitement à la globalisation-Système : féminisme, antiracisme, minorités sociétales en marche, attaque massive contre la souveraineté et l'identité.

    Tout cela est effectivement en marche : manifestations estudiantines et autres anti-Trump dans nombre de villes US sous l'inspiration de type-hashtag #NotMyPresident. Il y a surtout une coalition black, post-Obama, qui se met en place sous le label « Whitewash ». Le Monde vous explique aimablement de quoi il s'agit, en quelques lignes extrêmement émouvantes (le « cri du cœur » nous a émus aux larmes) :

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  16. « L'expression, signifiant « retour de bâton blanc », a été employée par un chroniqueur de CNN, puis est devenue virale sur les réseaux sociaux. Comme un cri du cœur autour duquel se sont ralliés, au moins virtuellement, ceux qui y voient une victoire de « l'Amérique raciste ». »

    Des personnalités éminentes, Africaines-Américaines comme il se doit, sont à la manœuvre, type-philosophe de plateau-TV, Whoopie Goldberg et Van Jones. (Ce dernier, Van Jones, le « un chroniqueur de CNN » selon Le Monde qui a du mal à identifier ce qui compte, ancien ami d'Obama qui a démissionné de son poste auprès du président parce qu'il le jugeait trop tiède, ambitionne de devenir le leader noir post-Obama, c'est-à-dire une sorte de Martin Luther King postmoderne en situation de parfaite trahison du modèle.)

    Tout ce petit monde s'agite selon la thèse que l'événement « la-victoire-de-Trump » est le fait d'une minorité blanche (whitewash) qui fait partie du passé, - même si elle suscite de telles victoires largement majoritaires et qu'elle utilise contre la presse-Système archaïque l'outil fondamental de communication de la modernité que sont les « réseaux sociaux » pour l'emporter. (Pépé Escobar sur ce thème, dans une interview à RT :

    « Il a gagné cette élection sur les médias sociaux. Pas étonnant que les réseaux américains ne l'aient jamais vu venir, ils ne pouvaient même pas comprendre que la façon de communiquer un message politique très simplifiée se fait aujourd'hui à travers les médias sociaux. Les médias sociaux c'est le nouveau journalisme ; Vous devez vous y adapter... Il n'a pas dépensé près d'un milliard de dollars comme les démocrates, mais il a communiqué directement avec les gens, en parlant de leurs problèmes quotidiens. »

    La logique n'est pas le fort des agitateurs politiques du type-sociétal, qui sont comme les autres, plus que les autres à la chasse aux privilèges-Système ; quant à leur doctrine, elle a été bien résumée par l'actrice et réalisatrice Lena Dunham et son père Carroll Dunham, exprimant leur soutien à « l'extinction des hommes blancs... L'extinction des hommes blancs n'est pas la fin des hommes, c'est une évolution des hommes vers des hommes meilleurs». (On attend que les Dunham passent à l'acte doctrinal par un suicide familial, puisque blancs tous deux.) On comprend bien que tout cela s'agite dans le sens coloré qu'on imagine, et on peut également imaginer que les premiers chèques-standard, type-« révolution de couleur », sont arrivés aux comptes adéquats, ornés de la signature de l'inamovible et increvable Soros.

    Face à ce déploiement, Trump-Patton, s'il s'agit bien d'un Patton, doit donc agir au plus vite, comme nous en faisions l'hypothèse. D'abord en organisant un cabinet qui corresponde à cette tactique, et l'on sera plus avancés dans ce sens selon ce que comprendra ce cabinet. Les premiers bruits, avant l'élection (avec confirmation du colonel Lang, de SST), parlaient notamment de Gingrich au département d'État (Gingrich, fameux pour avoir dit dernièrement qu'il ne faut pas attendre que les USA risqueraient une guerre en venant au secours d'un pays-moucheron de l'OTAN comme la Lettonie s'imaginant qu'il y a une menace russe) ; Giuliani à la Justice, donc en charge du FBI/de la sécurité et de l'immigration avec un solide passé de maire de New York inflexible dans ces domaines ; le Général Flynn, déjà bien connu et détesté des généraux-Système placés par Obama, au Pentagone ou à la présidence du NSC au côté de Trump pour les affaires de sécurité nationale.

    (suite en dessous:)

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  17. En l'état des choses, ce ne serait pas une mauvaise approche mais il faut attendre pour voir si ces bruits se confirment. Dans ce cadre, la tactique envisagée implique une armistice sur le front extérieur passant par une entente générale avec la Russie (l'idée du sommet, voir plus haut), en Europe mais surtout au Moyen-Orient, notamment sur la Syrie et contre les bandes saoudiennes/CIA Daesh & Cie ; il faut aussi que Trump abandonne sa stupide dialectique agressive contre l'Iran, et cela peut aussi passer par un accord à trois (Washington-Moscou-Teheran) sinon à quatre, avec Israël en plus, puisque Israël-Netanyahou aime beaucoup-passionnément Trump et Poutine conjointement. Cela fait beaucoup, vraiment beaucoup de « il faut », et on ajoutera, impitoyablement, le « il faut aller très-très vite » là aussi.

    ... Car la conclusion renvoie à nouveau à Patton et à sa tactique fondée sur la vitesse de décision et l'extrême rapidité d'exécution. On y ajoute la surprise, en attaquant là où l'adversaire ne vous attend pas. C'est là qu'on en arrive à à Mr. Gorbatchev Goes To Washington. En effet, toutes ces agitations se font autour du Système et en s'appuyant sur le Système, c'est-à-dire ce cœur énorme de Washington, entre bureaucraties et centres d'influences, lobbies, pouvoirs autonomes, think tanks et centres de communication (RP et pub), etc. Trump se fera vraiment Patton si, ayant pris les diverses précautions qu'on a envisagées, il s'attaque effectivement, très-très vite, à la forteresse washingtonienne selon la méthode gorbatchévienne.

    Une telle tactique conduit à prendre tous ses adversaires à contrepied, en les ignorant ; le contrepied dans ce cas, c'est ajouter le mouvement-roi du rugby au « faire aïkido » de l'art martial ; décider très-très vite d'agir très-très vite là où ne vous attend pas du tout et par conséquent pas aussi vite, et le contre-pied est accompli. C'est un programme colossal, d'une audace extrême, au point qu'on peut se demander si l'on ne décrit pas un idéal d'action politique pour temps de la Grande Crise impossible à réaliser... It's up to The-Donald, désormais : on verra bien s'il comprend l'ampleur de l'enjeu en ne cédant pas aux sirènes de la récupération ; ainsi verra-t-on bien, également, si l'insurrection du 8 décembre est oui ou non une révolution, c'est-à-dire si elle est décisivement antiSystème ou seulement une victoire d'étape, encore trop courte pour espérer conclure à partir d'elle. Tous nos vœux pour les heureux élus...

    https://fr.sott.net/article/29362-Le-president-Trump-face-au-triomphe-du-candidat-Trump-et-face-a-une-revolution-de-couleur-anti-Trump-payee-par-George-Soros

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    1. Pareillement qu'il faut attendre l'après '21 Janvier' pour en avoir le cœur-net, et que cette 'subjection-devenue-réalité' a longuement été observée bien avant le 8 Novembre...

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  18. Trump président : les risques et les chances


    The Saker
    mer., 09 nov. 2016 08:37 UTCCarte
    Traduit par Diane, vérifié par Wayan, relu par Cath pour le Saker francophone


    C'est donc arrivé : Hillary n'a pas gagné ! Je dis cela au lieu de dire que «Trump a gagné», parce que je considère cet aspect même plus important que le premier. Pourquoi ? Parce que je n'ai aucune idée de ce que Trump fera ensuite. J'ai cependant une excellente idée de ce que Hillary aurait fait : la guerre avec la Russie. Trump ne la fera très probablement pas. En fait, il l'a dit expressément dans son discours d'acceptation :

    Je veux dire à la communauté mondiale que même si nous mettrons toujours en avant les intérêts de l'Amérique, nous allons traiter équitablement avec tout le monde - tous les peuples et toutes les nations. Nous chercherons un terrain commun, pas l'hostilité ; le partenariat, pas le conflit.

    La réponse de Poutine a été immédiate :

    Nous avons entendu ses déclarations alors qu'il était candidat à la présidence, visant le rétablissement des relations entre nos pays. Nous nous rendons compte et nous comprenons que ce ne sera pas une voie facile, compte tenu du niveau de dégradation qu'on atteint nos relations aujourd'hui, malheureusement. Mais comme je l'ai déjà dit, ce n'est pas notre faute si nos relations avec les États-Unis se trouvent dans cet état.

    La Russie est prête et cherche à revenir à des relations pleines et entières avec les États-Unis. Permettez-moi de le dire encore une fois, nous savons que ce ne sera pas facile, mais nous sommes prêts à nous engager sur cette voie, à prendre des mesures de notre côté et à faire tout ce que nous pouvons pour remettre les relations russo-étasuniennes sur une trajectoire de développement stable.

    Ce serait bénéfique tant pour les peuples russe qu'américain et aurait un effet positif sur le climat général des affaires internationales, étant donnée la responsabilité particulière que partagent la Russie et les États-Unis pour le maintien de la stabilité et de la sécurité mondiales.

    Cet échange est une raison suffisante pour que la planète entière se réjouisse de la défaite de Hillary et de la victoire de Trump.

    Trump aura-t-il maintenant le courage, la volonté et l'intelligence de purger l'exécutif étasunien de la cabale néocon qui l'a infiltré depuis des décennies ? Aura-t-il la force d'affronter un Congrès et des médias extrêmement hostiles ? Ou essayera-t-il de les rencontrer à mi-chemin et espérera-t-il naïvement qu'ils n'utiliseront pas leur pouvoir, leur argent et leur influence pour saboter sa présidence ?

    Je ne sais pas. Personne ne sait.

    L'un des premiers signes à observer sera les noms et les origines des gens qu'il nommera dans sa nouvelle administration. En particulier son chef d'état-major et son secrétaire d'État.

    J'ai toujours dit que le choix du moindre mal est moralement faux et pragmatiquement erroné. Je le crois encore. Dans ce cas, cependant, le plus grand mal était la guerre thermonucléaire avec la Russie et le moindre mal pourrait bien se révéler être que l'Empire cède progressivement pour sauver les États-Unis, plutôt que de les sacrifier aux besoins de l'Empire. Dans le cas de Hillary contre Trump, le choix était simple : la guerre ou la paix.

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  19. Trump peut déjà être crédité d'un immense succès : sa campagne a contraint les médias dominants étasuniens à montrer leur vrai visage - le visage d'une machine de propagande mauvaise, menteuse et moralement corrompue. Par son vote, le peuple américain a récompensé ses médias avec un gigantesque «Allez vous faire foutre !», un vote de défiance et de rejet total, qui détruira à jamais la crédibilité de la machine de propagande de l'Empire.

    Je ne suis pas naïf au point de ne pas comprendre que le milliardaire Donald Trump fait aussi partie du 1%, un pur produit de l'oligarchie étasunienne. Mais je ne suis pas non plus si ignorant de l'Histoire pour oublier que les élites se dressent les unes contre les autres, en particulier lorsque leur régime est menacé. Ai-je besoin de rappeler à tout le monde que Poutine est aussi venu des élites soviétiques ?

    Idéalement, la prochaine étape serait que Trump et Poutine se rencontrent, avec tous leurs ministres importants, pour une longue semaine de négociations dans le style de Camp David, au cours de laquelle tout, tous les différends en cours, pourrait être mis sur la table et un compromis recherché dans chaque cas. Paradoxalement, cela pourrait être assez facile : la crise en Europe est totalement artificielle, la guerre en Syrie a une solution absolument évidente et l'ordre international peut facilement s'accommoder d'États-Unis qui «traiteraient équitablement avec tout le monde - tous les peuples et toutes les autres nations» et «chercheraient un terrain commun, pas l'hostilité, le partenariat, pas le conflit». La vérité est que les États-Unis et la Russie n'ont pas de raisons objectives de conflit - seulement des problèmes idéologiques résultant directement de l'idéologie insensée de l'impérialisme messianique de ceux qui croient, ou prétendent croire, que les États-Unis sont une «nation indispensable». Ce que le monde veut - ce dont il a besoin - ce sont des États-Unis comme pays normal.

    Le pire des cas ? Trump pourrait se révéler une tromperie totale. J'en doute personnellement beaucoup, mais j'admets que c'est possible. Il est plus probable qu'il n'aura pas la clairvoyance et le courage d'écraser les néocons et qu'il essayera de les apaiser. S'il fait comme ça, c'est eux qui l'écraseront. C'est un fait que, tandis que les administrations ont changé tous les 4 ou 8 ans, le régime au pouvoir ne l'a pas fait, et que les politiques intérieure et extérieure des États-Unis ont été étonnamment constantes depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Trump amènera-t-il finalement non seulement une nouvelle administration mais un véritable «changement de régime» ? Je ne sais pas.

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  20. Ne vous méprenez pas - même si Trump finit par décevoir ceux qui ont cru en lui, ce qui est arrivé aujourd'hui a porté un coup mortel à l'Empire. Le mouvement Occupy Wall Street n'a pas réussi à réaliser quelque chose de tangible, mais la notion de «gouvernement du 1%» est issue de ce mouvement et elle est restée. C'est un coup direct à la crédibilité et à la légitimité de tout l'ordre socio-politique des États-Unis : loin d'être une démocratie, c'est une ploutocratie/oligarchie, presque tout le monde l'admet plus ou moins aujourd'hui. De même, l'élection de Trump a déjà prouvé que la presse américaine est une prostituée et que la majorité des Américains haïssent leur classe dirigeante. Là encore, c'est un coup direct à la crédibilité et à la légitimité de l'ordre socio-politique tout entier. L'un après l'autre, les mythes fondateurs de l'Empire américain s'écroulent et ce qui reste, c'est un système qui ne peut gouverner que par la force.

    Alexandre Soljenitsyne disait que les régimes pouvaient être mesurés sur un spectre allant des régimes dont l'autorité est leur pouvoir, aux régimes dont le pouvoir réside dans leur autorité. Dans le cas des États-Unis, nous pouvons maintenant voir clairement que le régime n'a pas d'autre autorité que son pouvoir et cela le rend à la fois illégitime et non viable.

    Finalement, que les élites étasuniennes puissent l'accepter ou non, l'Empire américain touche à sa fin. Avec Hillary, nous aurions eu un déni du genre Titanic jusqu'au dernier moment, qui pourrait bien être arrivé sous la forme d'un champignon thermonucléaire au-dessus de Washington DC. Trump, cependant, pourrait utiliser ce qui reste de puissance aux États-Unis pour négocier leur retrait mondial dans les meilleures conditions possibles pour son pays. Franchement, je suis quasiment sûr que les dirigeants mondiaux importants comprennent que c'est dans leur intérêt de faire des concessions (raisonnables) à Trump et de travailler avec lui, plutôt que de traiter avec les gens qu'il vient d'évincer du pouvoir.

    Si Trump peut tenir ses promesses de campagne, il trouvera des partenaires solides et fiables dans Vladimir Poutine et Xi Jinping. Ni la Russie, ni la Chine n'ont quoi que ce soit à gagner à une confrontation ou, moins encore, à un conflit avec les États-Unis. Trump aura-t-il la sagesse de le comprendre et d'en faire usage au bénéfice des États-Unis ? Ou continuera-t-il avec sa rhétorique anti-chinoise et anti-iranienne ?

    Seul le temps le dira.

    https://fr.sott.net/article/29366-Trump-president-les-risques-et-les-chances

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    1. Pareillement que les religions (qui exigent la soumission et n'acceptent la liberté de chacun) ne sont rien d'autres que des partis politique et que ces derniers dirigent leurs merdias, les curetons peuvent bien se tringler avec leur doigt au cul ou entre les animaux de la même espèce - le peuple rigole !

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  21. LinkedIn définitivement bloqué sur le territoire russe


    11 nov. 2016, 12:33

    Un tribunal de Moscou a ordonné de bloquer en Russie le réseau professionnel LinkedIn, celui-ci ayant violé la loi imposant le stockage des données personnelles russes sur le territoire russe.

    Après plus de deux mois d’enquête, une cour de Moscou a confirmé la décision prise en première instance au début du mois d’août : le réseau professionnel LinkedIn doit cesser son fonctionnement en Russie afin d'éviter de potentielles fuites des données personnelles vers les Etats-Unis.

    D’après la loi russe sur la défense des données personnelles, toute information personnelle d'utilisateurs russes de services de messagerie, moteurs de recherche et réseaux sociaux étrangers doit être stockée en Russie. Mais le réseau social utilise des serveurs domiciliés aux Etats-Unis.

    «Le tribunal municipal de Taganskaya, à Moscou, a reconnu légal le blocage de LinkedIn, rejetant ainsi l'appel du réseau social américain», a déclaré la porte-parole du tribunal, Ouliana Solopova.

    Cette loi imposant le stockage des données personnelles des utilisateurs russes sur le territoire de la Russie est entrée en vigueur en septembre 2015.

    https://francais.rt.com/international/28833-linkedin-definitivement-bloque-sur-territoire-russe

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  22. Quand la nature sculpte des milliers de boules de neige en Sibérie


    Sciencepost
    ven., 11 nov. 2016 08:26 UTCCarte


    Alors que l'hiver et ses réjouissances ne sont pas encore à nos portes, dans un village de Sibérie, les habitants ont eu la surprise de découvrir des milliers d'énormes boules de neige au beau milieu de la nature. Un phénomène naturel rare.

    C'est dans le petit village de Nyda que les quelque 2 000 habitants ont découvert ce vendredi 4 novembre 2016 des milliers de grosses boules de neige échouées au beau milieu de la nature. Certaines font la taille d'une balle de tennis, d'autres d'un ballon de basket et elles sont si parfaites qu'elles semblent avoir été modelées par l'homme. Mais il n'en est rien, c'est bien la nature qui s'est chargée de sculpter ce spectacle.

    Pour les habitants de ce village situé au nord du pays, au niveau du golfe de l'Ob, « un golfe de la mer de Kara formé par l'embouchure de l'Ob au nord de la Iamalie » c'est pourtant la première fois que cela arrive. « Nous ne les avons vues qu'à un seul endroit. C'est comme si quelqu'un les avait éparpillés. Elles ont toutes une taille différente. [...] Nous avons tous été très surpris. Certains n'y ont cru qu'après les avoir vues de leurs propres yeux. Ça ne s'était jamais produit auparavant. Et il n'y avait pas beaucoup de neige pour qu'elles se forment. C'est très intéressant » déclare une habitante du village au Siberian Times.

    C'est le magazine Atlas Obscura qui apporte la réponse à cette jolie apparition. « Apparemment, lorsque la marée est arrivée, elle a formé une couche de givre, recouvrant la plage de glace, et alors que l'eau a lentement reculé, elle a laissé derrière elle des morceaux de glace qui ont tourné sur le sable humide pour créer des sphères« .

    « C'est un phénomène naturel rare. En règle générale, le sorbet [quand « les cristaux commencent à s'agglutiner pour former en surface une couche épaisse comme de la soupe »] se forme d'abord, puis devient de la neige fondue. Et puis une combinaison de l'action du vent, des contours du littoral, et de la température, peut conduire à la formation de telles boules » précise un représentant de l'Arctic and Antarctic Research Institute (AARI).

    https://fr.sott.net/article/29365-Quand-la-nature-sculpte-des-milliers-de-boules-de-neige-en-Siberie

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  23. Un avocat dénonce les dangers du fichage biométrique des Français

    10:34 11.11.2016


    Le projet controversé de fichier TES contenant les données personnelles de la quasi-totalité de la population française suscite des réactions allant de l'enthousiasme aux vives inquiétudes.

    L'agence Sputnik a contacté Rubin Sfadj, avocat en droit des affaires, de la finance et du secteur culturel, pour avoir son opinion à l'égard de ce projet qui vise à créer une base de données rassemblant des informations comme la photo numérisée du visage, les empreintes digitales, la couleur des yeux, les adresses physiques et numériques. Selon M. Sfadj, la première motivation du fichier, « du moins en apparence », consiste à simplifier les procédures de renouvellement des titres d'identité. Cependant, le projet lui semble dangereux « pour au moins trois raisons » :

    « La première : au lieu de choisir de stocker les données personnelles sur une puce, on a choisi de les centraliser dans un grand fichier national qui peut très bien être un jour piraté (…). C'est évidemment dangereux parce qu'aujourd'hui on assure que c'est uniquement pour l'authentification des actes mais demain qui sait ce qu'on peut faire d'un tel fichier ? », se demande M. Sfadj.

    *
    « Et troisièmement, on voit bien dès le décret actuel qu'il s'agit également dans certains cas d'en faire usage à des fins policières (…) mais encore une fois demain peut-être pour d'autres motifs », explique l'interlocuteur de l'agence.

    Il rappelle que la Commission nationale de l'informatique et des libertés, ainsi que le Conseil national du numérique, ont regretté le choix de stocker les données dans un fichier central plutôt qu'individuellement sur le titre. L'avocat constate également que les « grandes démocraties » n'ont pas aujourd'hui besoin de conserver un fichier central de l'ensemble des habitants. « Donc un fichier central accessible comme ça, ça me laisse à penser qu'au moins à l'avenir il y a un risque qu'il soit utilisé par un peu n'importe qui au niveau de l'Etat et donc qu'il finisse par servir à violer la séparation des pouvoirs », conclut M. Sfadj.

    https://fr.sputniknews.com/france/201611111028642858-france-fichier-biometrique-danger/

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    1. Et * deuxièmement: que 'bizarrement' c'est un étranger qui s'exprime et non un français ! Çà alors !!!

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  24. Attentats de Paris, un an après : «Le gouvernement est fort avec les faibles, faible avec les forts»


    11 nov. 2016


    La situation sécuritaire en France est le résultat d’une incohérence politique de longue date à cause de l'absence d'un vrai chef d’Etat à la hauteur de cette mission, estime le général Didier Tauzin, candidat à l'élection présidentielle 2017.

    RT France : Le 13 novembre, cela fera un an que Paris a été frappé par des attentats, un an également que l'on vit en France sous l’état d’urgence. Quel bilan peut-on tirer de cette mesure, a-t-elle servi à quelque chose ?

    Didier Tauzin (D. T.) : Oui, probablement. Mais son rendement a été largement insuffisant par l’incohérence politique de la France d’aujourd’hui.

    En même temps on accepte, par exemple, des manifestations gigantesques contre la loi de travail El Khomri, et diverses autres choses de ce genre. C’est-à-dire que le gouvernement est fort avec les faibles et faible avec les forts, comme quasiment toujours depuis 40 ans. Puisque la situation actuelle est le résultat d’une incohérence politique de longue date, de 40 ans : de la démagogie, de l’instrumentalisation des Français et des autres d’ailleurs, à des visées idéologiques. Et donc, dans ces circonstances, l’état d’urgence ne peut pas porter ses pleins effets. En fait, la France n’est pas vraiment gouvernée, depuis 40 ans, la gouvernance c’est d’abord un vrai chef d’Etat qui soit à la hauteur de cette mission, qui considère qu’il est au service de la France et des Français, et non pas d’une carrière politique ou d’un parti politique. Voilà ce qui manque. Si vous êtes dans ces circonstances, aucune mesure ne peut porter ses pleins effets.

    Lire aussi
    Hommage aux victimes du Bataclan Les attentats de Paris et Bruxelles décidés «très haut» dans la hiérarchie de l'Etat islamique

    La loi concernant la légitime défense est complètement obsolète

    RT France : Il y a aussi eu d’autres mesures proposées par le gouvernement. Récemment il y eu la créationd’un gigantesque fichier de tous les citoyens français, des dispositifs de surveillance sur internet. Pensez-vous que ce soit une bonne approche dans la lutte contre le terrorisme ?

    D. T. : Surveiller les citoyens français ne permet pas de trouver tous les fauteurs de troubles, c’est un non-sens. Ce n’est pas ainsi qu’on arrêtera le djihadisme, le terrorisme et tous les fauteurs de troubles. Il faut avoir une politique beaucoup plus cohérente. On accepte que des syndicats qui représentent très peu de monde (à peu près 8% de salariés) se permettent d’empêcher les Français de vivre correctement : ils les prennent en otages dans les déplacements, etc.

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  25. C’est toute une politique qui est complètement incohérente depuis fort longtemps, qui est fondée sur une sorte de dictature des partis politiques, et qui aide quelques-uns à faire leur carrière politique, et c’est tout cela qu’il faut changer. C’est le fond, la nature même de la politique qui est en jeu. En France, on n’a pas de véritable politique, en sens noble de ce terme, depuis très longtemps, depuis 40 ans au moins. C’est tout cela qu’il faut changer, et les choses rentreront dans leur voie.

    Il faut un renouvellement politique complet

    RT France : Il y a aujourd’hui des manifestations de policiers à la suite de plusieurs attaques dont ils ont été victimes. De quoi cela témoigne-t-il ?

    D. T. : Ça témoigne d’abord d’un mal-être de la police. Les policiers français, et j’en connais quelques-uns, sont des gens très dévoués à leur mission, ils ont la vocation de faire régner la sécurité en France au péril de leur vie. Mais depuis trop longtemps, non seulement ils ne sont pas bien équipés et ne sont pas forcément si nombreux non plus, mais ils ne sont pas vraiment commandés, ils ne sont pas soutenus. Par exemple, la loi concernant la légitime défense est complètement obsolète, aussi bien qu’aujourd’hui les policiers peuvent arriver à être blessés ou même à se faire tuer, parce qu’ils hésitent énormément : on leur a appris à ne pas se servir de leurs armes, c’est un non-sens.

    RT France : Qu'est-ce qui pourrait faire évoluer la situation sécuritaire en France ?

    D. T. : Bien entendu, il faut un changement radical, il faut un renouvellement politique complet. Il faut d’abord concevoir la politique comme un service de la France et des Français, dont le premier est la sécurité pour les Français, à l’intérieur et à l’extérieur de leur territoire. Tant qu’on aura pas de politiques qui ont cette façon de voir les choses, qui se mettront eux-mêmes complètement au service des Français, rien ne sera vraiment efficace.

    Aller plus loin : Sécurité en France : «Le gouvernement se moque des Français»

    https://francais.rt.com/opinions/28843-france-pas-gouvernee

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    1. Vous imaginez vous un terroriste qui attaquerait/se ferait sauter dans le hall d'un aéroport ou d'une gare face à 4 hommes armés qui... tireraient (?) dans la foule vers quelqu'un qui partirait en courant ??!

      Est-ce là une politique de protection ?

      Pourquoi n'y a t-il pas de gardiens dans les supermarchés où il y a plus de monde ou sur les milliers de kilomètres de voies ferrées où seraient posés des explosifs quand un train arrive ?

      Est-ce là une politique de protection ?

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  26. Héritage toxique de la bataille de Falloujah : «Les dommages causés à l’ADN»


    11 nov. 2016


    Le niveau des malformations congénitales et des maladies chez les enfants irakiens ne s’améliore pas, les dommages de la guerre menée par les Etats-Unis sont donc toujours présents, selon Chris Busby, inspecteur de la santé à Falloujah.

    Le 7 novembre, cela fait 12 ans que Washington a débuté ce qui est devenu la bataille la plus sanglante de son invasion de l’Irak. Il a fallu deux mois pour que les forces américaines repoussent les insurgés hors de la ville de Falloujah, faisant au passage des centaines de victimes collatérales.

    Lire aussi
    L'augmentation du nombre de cancers et de malformations congénitales en Irak serait en grande partie liée aux bombardements américains sur le pays selon une étude toxicologique récente. «Epidémie de malformations et de cancers en Irak après la guerre menée par les Etats-Unis»

    Après des études effectués sur le terrain, l’Organisation mondiale de la santé a annoncé que les taux de mortinaissance et de malformations congénitales en Irak correspondaient ou étaient mêmes inférieures à la moyenne constatée dans les autres pays.

    Néanmoins, d'autres études ont établi un lien entre les graves problèmes de santé de la population et l’utilisation des armes à uranium appauvri dans les guerres de 1991 et de 2003. Ces armes étaient censées être utilisées contre les blindés. Cependant, les Etats-Unis les auraient également utilisées contre des cibles vulnérables.

    L’uranium appauvri est toxique et légèrement radioactif, il y a de ce fait de plus en plus d'appels à interdire l’utilisation de ce type d'arme.

    Ce qui s'est passé il y a longtemps est toujours là, dans la constitution génétique des personnes qui habitent ici

    RT a parlé au Docteur Chris Busby, qui a étudié ce que l'on décrit comme une épidémie de cancer et de malformations congénitales en Irak et en particulier à Falloujah. Il est l'auteur de nombreux rapports à ce sujet, et selon lui, la situation sur le terrain reste problématique, des années après la fin de la guerre.

    «La situation de la santé ne s’améliore pas»

    «La chose la plus troublante est que rien ne va mieux. Le niveau des malformations congénitales et des maladies chez les enfants irakiens ne s’améliore pas, ce qui veut dire que ce qui s'est passé il y a longtemps est toujours là, dans la constitution génétique des personnes qui habitent ici.»

    L'étude menée par l’OMS est scandaleuse

    «Le rapport de l’OMS est honteux»

    «Le problème avec cette étude est qu'elle n'a pas été effectuée dans un hôpital comme le nôtre. L'étude menée par l’OMS – qui est d’ailleurs une étude scandaleuse – ne prenait en compte que les enfants dont les parents disaient qu'ils avaient des malformations congénitales. En se basant sur cela, ils ont constaté qu'ils avaient un niveau inférieur de malformations congénitales par rapport aux autres pays du monde. Ils auraient dû en venir à la conclusion qu'il y avait peut-être un problème avec cette étude.»

    (suite en dessous:)

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  27. «La raison des problèmes de santé»

    «Nous savons qu’il y a eu une exposition à de l’uranium, parce que lors de l'étude nous avons pu en détecter. Nous avons dépensé beaucoup d’argent en examinant les niveaux d’uranium dans les cheveux des parents des enfants souffrant de malformations congénitales. Nous n'avons donc aucun doute sur la présence d'uranium.»

    «Il faut interdire l’uranium appauvri»

    «Il est évident maintenant que l’uranium possède des qualités génétiques très graves qui n’ont pas été étudiées. Et les autorités ne l'ont toujours pas reconnu. Les derniers à le reconnaître seront les Américains, l’armée américaine, les gens qui en dépendent le plus. Ils ne veulent pas se débarrasser de cette arme magique. Et ils se battent bec et ongles pour faire tout leur possible en vue de montrer qu'il n'y a rien de grave là ou c'est bien évidemment très grave».

    Il est très difficile de décontaminer une zone qui a été touchée par de l’uranium appauvri, parce qu’il se propage de manière uniforme dans la zone sous la forme de particules très fines

    «Les dégâts causés à l’ADN sont irréversibles»

    Ce n'est pas la présence de ces sites de contamination qui pose problème. Il est très difficile de décontaminer une zone qui a été touchée par de l’uranium appauvri, parce qu’il se propage de manière uniforme dans la zone sous la forme de particules très fines. Il ne s'agit pas d'aller quelque part et trouver quelque chose de radioactif et l'éliminer. Cela peut malgré tout être fait. On peut retirer de la circulation et entreposer quelque part de nombreux chars et véhicules blindés impliqués dans la première guerre du Golfe. Mais ce n’est pas le problème. Ce qui cause le problème est l’inhalation de ces poussières. Une fois la poussière produite, elle se propage partout. Dix ou vingt ans plus tard, la poussière sera lavée par la pluie et sera dans le sol, ne représentant plus de danger. Le problème est que le dommage qui a été porté à l’ADN est irréversible. Le niveau actuel des malformations congénitales et des cancers est probablement un indicateur montrant que le génome de ces personnes a été touché, et c'est une sorte de maladie transgénérationnelle qui sera présente pendant longtemps, plusieurs générations,» a confié à RT Chris Busby.

    Lire aussi : Un cimetière de djihadistes découvert près de Falloujah

    https://francais.rt.com/opinions/28842-heritage-toxique-falloujah

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  28. Polémique autour d'un «dérapage» de Jean-Pierre Pernaut sur les migrants en plein journal (VIDEO)


    11 nov. 2016, 12:55


    Commentant un reportage sur les sans-abris qui peinent à trouver un hébergement à l'approche de l'hiver, le présentateur vedette du JT de 13h de TF1 a enchaîné sur l'ouverture de centres pour migrants partout en France. Depuis, c'est la pagaille.

    En plein journal de 13h, Jean-Pierre Pernaut, l'air un brin agacé et le regard froid a lancé une remarque qui n'a pas plu à tout le monde :

    «Voilà, plus de place pour les sans-abris, mais en même temps les centres pour migrants continuent d'ouvrir partout en France. Ouverture aujourd'hui d'un centre humanitaire pour héberger quelque 400 personnes à la Porte de la Chapelle à Paris», a déclaré le présentateur à la suite d'un reportage sur les SDF qui ont toujours du mal à trouver un toit alors que l'hiver approche et que ce début de mois de novembre est inhabituellement froid cette année dans la capitale.

    Immédiatement, une pluie de critiques s'est abattue sur la toile, internautes et organisations antiracistes et de gauche y voyant un éclair de racisme de la part de Jean-Pierre Pernaut. Ainsi, la LICRA (Ligue Contre le Racisme et l'Antisémitisme) a posté un tweet à l'adresse de JPP pour lui demander dans quel but il opposait la situation des sans-abris à celle des migrants.

    Mais le présentateur du 13h de TF1 a aussi reçu beaucoup de soutiens, de nombreuses internautes saluant le courage d'un journaliste qui serait «le seul à dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas».

    https://francais.rt.com/international/28834-polemique-derapage-jpp-tf1-migrants

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    1. Dérapage en direct à la télé !!! Un journaliste ose dire la vérité en face !!!

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  29. WikiLeaks répond aux internautes et annonce qu’il publiera des «documents sur la guerre»


    11 nov. 2016, 22:56


    Sur le site Reddit, l’équipe de WikiLeaks a répondu à une série de questions d’internautes sur le sens de leur mission et la publication de milliers de documents fuités durant la course à l’élection présidentielle américaine.

    Des membres de l’organisation lanceuse d’alerte WikiLeaks se sont rendus sur le site communautaire Reddit pour y répondre aux interrogations de nombreux internautes sur leurs dernières publications de documents fuités, comme les emails du directeur de campagne d’Hillary Clinton, John Podesta, ou encore les courriels du Congrès démocrate américain.

    Les internautes ont interrogé les activistes sur le reproche qui leur a été fait d’avoir pris parti contre Hillary Clinton dans le cadre des récentes élections présidentielles américaines, remportées par Donald Trump.

    «Nous n’avons pas publié avec le but de faire élire un candidat spécifique. Nous avons publié avec le seul but de rendre les élections les plus transparentes possibles. Nous avons publié ce que nous avons reçu», a répondu WikiLeaks, ajoutant que «de nombreux médias, dont le New York Times» avaient, eux, en revanche «soutenus par leurs choix éditoriaux un candidat».

    Lire aussi
    Edward Snowden : «Obama ou Trump, cela n'a pas d'importance, nous sommes toujours autant surveillés»

    Quant aux accusations de collusion avec le candidat républicain Donald Trump ou la Russie, elles sont «sans fondements et fausses», a balayé WikiLeaks.

    Alors qu’un internaute demandait aux membres de l’organisation s’ils étaient «inquiets des positions de l’administration Trump sur la neutralité du net et la surveillance», ceux-ci ont répondu : «Nous sommes inquiets de quiconque ayant accès au système d’espionnage de masse que les Etats-Unis ont construit […] Nous serons heureux de publier tout document sur des changements ou des abus politiques sur ces sujets ou d’autres, de la part de l’administration Trump.»

    Au cours de la discussion, le site lanceur d’alerte a également laissé un indice quant à ses prochaines activités : «Sans donner trop de détails sur nos futures publications, nous avons des documents sur la guerre que nous publierons bientôt.»

    Enfin, interrogé sur le sens de sa mission, WikiLeaks a déclaré : «Nous avons une politique éditoriale [qui consiste à] publier seulement des informations que nous avons validées comme vraies et qui sont importantes pour la politique, la diplomatie et l’histoire. Nous croyons en la transparence pour les puissants et en la vie privée pour les autres.»

    Lire aussi : Comment la «guerre de Clinton» a déstabilisé l’Europe : l'interview exclusive d'Assange au complet

    https://francais.rt.com/international/28851-wikileaks-repond-questions-internautes-reddit

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  30. La radio française demande l'assassinat de Donald Trump


    11.11.2016 | Source: Pravda.Ru
     

    Selon les informations reçues de Breizatao médias indépendants, ainsi que d'une vidéo, la station de radio France-Inter a utilisé plus que la rhétorique agressive dans sa diffusion contre le vainqueur de l'élection présidentielle américaine milliardaire Donald Trump.

    La station de radio a ouvertement appelé à son assassinat: «Donald Trump et sa victoire ont donné un espoir au peuple américain - l'espoir qu'il serait tué avant même son investiture», Pablo Mira, une foule de France-Inter a déclaré lors d'un premier Temps.

    Pravda.Ru sources en France disent qu'il n'y avait pas de sanctions appliquées contre l'hôte radio. À noter, la station de radio France-Inter est connue pour ses sentiments anti-Trump.

    Cependant, aucun représentant ni des médias français, ni de la commission de surveillance audiovisuelle qui joue le rôle de censure dans la société française, a jugé nécessaire de s'excuser.

    http://www.pravdareport.com/news/world/europe/11-11-2016/136137-donald_trump_assassinatiob-0/

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  31. Le Parlement français se prépare à interpeller le Président Hollande


    11.11.2016 | Source: Pravda.Ru
     

    Les membres de l'Assemblée nationale de France ont préparé un projet de résolution pour la mise en accusation du président français François Hollande, des rapports TASS citant les médias locaux.

    Président de la chambre basse du Parlement français Claude Bartolon a déclaré que le document a été initié par le parti républicain et a reçu l'appui de 79 députés. Selon la loi, le minimum de 58 voix est nécessaire pour donner le processus d'aller.
    Les républicains français accusent le président Hollande de divulguer des informations secrètes sur les opérations des services de renseignement français pour l'élimination physique des radicaux islamiques particulièrement dangereux dans d'autres pays.

    François Hollande a acquis la réputation du décideur, incapable de prendre des mesures efficaces pour assurer la sécurité nationale. Cependant, le 20 septembre, le président français François Hollande a reçu un prix «politicien de l'année» de la fondation The Voice of Conscience pour ses mérites dans la lutte contre le terrorisme mondial.

    "Hollande est le président le plus faible de la République française, il ne contrôle pas la situation, la situation en matière de sécurité en France est horrible, les attaques et les nombreux incidents de violence ont balayé tout le pays. Un autre terme au printemps 2017. Très probablement, le prochain président de la France sera Nicolas Sarkozy, qui semble être le principal rival de Hollande ", analyste politique et directeur de programme du Valdai Club, Oleg Barabanov dit Pravda.Ru.

    http://www.pravdareport.com/news/world/europe/11-11-2016/136138-french_president_hollande-0/

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  32. Paul Craig Roberts: Trump face à l'assassinat


    09.11.2016 | Source: Pravda.Ru
     

    Donald Trump sera le nouveau président des États-Unis d'Amérique. Le républicain a remporté 276 votes électoraux avec le minimum nécessaire de 270 voix et il s'est fait au poste de chef des États-Unis.

    Pravda.Ru s'est tourné pour un commentaire à Paul Craig Roberts qui est un économiste américain, journaliste, blogueur et ancien fonctionnaire.

    L'élection présidentielle américaine est historique, car le peuple américain a été en mesure de vaincre les oligarques. Hillary Clinton, un agent de l'oligarchie, a été vaincue malgré la campagne médiatique vicieuse contre Donald Trump. Cela montre que tant l'établissement politique des partis politiques que des médias n'ont plus de crédibilité auprès du peuple américain.

    Il reste à voir si Trump peut choisir et nommer un gouvernement qui lui servira et ses objectifs pour restaurer les emplois américains et d'établir des relations amicales et respectueuses avec la Russie, la Chine, la Syrie et l'Iran.

    Il reste aussi à voir comment l'oligarchie réagira à la victoire de Trump. Wall Street et son agent, la Réserve fédérale, peut provoquer une crise économique afin de mettre Trump sur la défensive. Des agents de Rogue dans la CIA et le Pentagone peuvent provoquer une fausse attaque de drapeau qui pourrait perturber les relations amicales avec la Russie.

    Trump pourrait faire une erreur et retenir les néoconservateurs dans son gouvernement.

    Avec Trump il y a au moins un espoir. A moins que Trump ne soit obstrué par un mauvais jugement et des obstacles, nous devrions nous attendre à ce que le conflit orchestré de Washington avec la Russie, l'enlèvement des missiles américains à la frontière de la Russie avec la Pologne et la Roumanie, la fin du conflit en Ukraine. Les efforts de Washington pour renverser le gouvernement syrien. Cependant, des réalisations telles que celles-ci. La défaite totale de l'oligarchie. Bien que Trump ait vaincu Hillary, l'oligarchie existe encore et est toujours puissante.

    Trump a dit qu'il ne voit plus le point de l'OTAN 25 ans après l'effondrement soviétique. S'il se colle à son point de vue, cela signifie un grand changement politique dans les vassaux de l'UE de Washington. L'hostilité envers la Russie. Les fonctionnaires actuels de l'UE et de l'OTAN devraient cesser.

    Nous ne savons pas qui Trump choisira de servir dans son gouvernement. Il est probable que Trump n'est pas familier avec les différentes possibilités et leurs positions sur les questions. Ça dépend vraiment de qui conseille Trump et quels conseils ils lui donnent. Une fois que nous verrons son gouvernement, nous saurons si nous pouvons avoir de l'espoir pour les changements qui ont maintenant une chance.

    Si Trump réussit réellement à freiner le pouvoir et le budget du complexe militaire / de sécurité et à tenir Wall Street politiquement responsable, il pourrait être assassiné.

    http://www.pravdareport.com/news/opinion/09-11-2016/136112-paul_craig_roberts-0/

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  33. Un état d’urgence qui est en train de devenir une sorte d’état permanent


    21:40 11.11.2016


    Il y a un an, suite aux attentats du 13 novembre à Paris, l’état d’urgence a été décrété en France. Il est toujours en vigueur et est considéré comme à la fois «nécessaire, inutile, liberticide et insuffisant». Un directeur de recherche à l’IRIS fait part à Sputnik de ses considérations sur le problème. Le 13 novembre 2015, pour la première fois, la France a été frappée par des attentats simultanés, quand neuf individus répartis en trois commandos ont provoqué la mort de 130 personnes. Depuis, la crainte de nouvelles attaques et la multiplication de politiques sécuritaires sont devenus la norme.

    « Cet état d'urgence a été un succès politique pour le gouvernement puisque même l'opposition a été obligée de le voter, puis de le prolonger. Un état d'urgence qui… est en train de devenir une sorte d'état permanent. Ça n'empêche pas les attentats, en particulier ceux commis par des gens qui avaient été déjà repérés », a déclaré à Sputnik le directeur de recherche à l'IRIS, François-Bernard Huyghe, spécialiste des problèmes de sécurité à qui on doit, entre autres, le livre intitulé « Terrorismes — violence et propagande ». Et de rappeler que les deux jeunes avaient égorgé un prêtre dans une église, alors que l'un d'eux avait été non seulement assigné à résidence mais avait un bracelet électronique censé permettre à la police de suivre tous ses déplacements.

    « Mais si vous avez décidé de tuer quelqu'un et de mourir après, ça n'a aucune importance. (…) Sur le plan de l'efficacité, ça n'a pas empêché l'attentat de Nice qui a été effroyable », a fait remarquer l'interlocuteur de l'agence. Selon ce dernier, l'instauration de l'état d'urgence est destinée avant tout à rassurer la population, à montrer que le pouvoir politique fait quelque chose, alors que cela se répercute sur le tourisme, les agences de voyage refusant d'envoyer des clients dans « un pays qui se dit lui-même en état d'urgence, c'est-à-dire en état de grand danger ».

    « Je n'ai pas l'impression que l'état d'urgence ait beaucoup fait reculer la criminalité en France, qu'il s'agisse de la criminalité terroriste ou de la criminalité de droit commun », a constaté M. Huyghe, estimant qu'aucune force de police dans un état démocratique n'est à même de contrôler des milliers d'éventuels terroristes. L'expert rappelle par ailleurs que si on prend l'état d'urgence au pied de la lettre, il permet d'interdire toutes les manifestations, mais il y a eu un « printemps social » en France avec beaucoup de manifestations et de violences au moment notamment de la loi Travail.

    « Il y a un paradoxe, les policiers n'arrêtent pas de manifester. Et le seul fait que les policiers manifestent leur mécontentement, leur crainte, ça prouve que l'état d'urgence n'est pas appliqué strictement parce que une des premières choses qui devrait être faite, ce serait d'empêcher les policier de protester », relève-t-il.

    Selon l'interlocuteur de Sputnik, il s'agit tout simplement d'un système juridique qui est trop vague et qui se révèle impuissant face au nombre de sympathisants djihadistes ou à la colère sociale. « A mon avis, ça va durer jusqu'à l'élection présidentielle. Il faudrait bien un moment mettre fin à l'état d'urgence dont l'inutilité devient de plus en plus évidente et engager un vrai problème sécuritaire mais ça c'est le travail d'un nouveau gouvernement », conclut François-Bernard Huyghe.

    https://fr.sputniknews.com/international/201611111028658592-etat-urgence-france-anniversaire-attentats-novembre-expert/

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  34. Trump donnera-t-il le coup de grâce au TTIP ?


    18:37 11.11.2016


    Suite à la victoire de Donald Trump, l’Union européenne craint que les négociations sur le TTIP ne s’enlisent pour une période indéfinie.

    La Commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, a indiqué vendredi s'attendre à une « pause » dans les négociations sur le TTIP, accord de libre-échange entre l'UE et les États-Unis, avec l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche. « Maintenant il y a un nouveau président élu, nous ne savons pas exactement ce qui va arriver. Il y a de bonnes raisons de croire qu'il y aura une pause dans le TTIP », a admis Mme Malmström, en arrivant à une réunion des ministres du Commerce des 28 pays de l'UE à Bruxelles. « Il se peut que cela ne soit pas la plus grande priorité pour la nouvelle administration américaine », a reconnu la commissaire suédoise. Pendant la campagne électorale américaine, le candidat républicain n'a eu de cesse de fustiger le libre-échange qui a tué, selon lui, l'industrie et les emplois américains.

    Donald Trump a notamment promis de renégocier, voire d'abroger l'Accord de libre-échange nord-américain (Aléna, étendu au Mexique en 1994 à partir d'un précédent traité conclu par le Canada et les États-Unis en 1989). Entamées en 2013, les négociations sur le TTIP, accord commercial qui vise à supprimer les barrières douanières et règlementaires entre les États-Unis et l'UE, piétinent. Fin septembre, l'UE a renoncé à conclure ce dossier sous l'administration de Barack Obama.

    https://fr.sputniknews.com/economie/201611111028651774-trump-negociations-TTIP/

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  35. En Italie, une femme en niqab reçoit une amende de 30.000 EUR


    18:14 11.11.2016


    Une femme d’origine albanaise a reçu une amende de 30.000 euros après avoir refusé d’enlever son niqab dans un lieu public, dans la ville italienne de Pordenone.

    Si l'amende de 30 000 euros pour le port du niqab pourrait sembler disproportionnée, rassurez-vous ce n'est que qu'un remplacement de la condamnation initiale à une peine de prison de quatre mois. Lors d'une réunion du parlement de la jeunesse à Pordenone, dans le nord de l'Italie, la femme de 40 ans d'origine albanaise qui est venue pour observer son fils, s'est vu ordonner par Antonio Di Bisceglie, le maire de la commune de San Vito al Tagliamento, d'enlever son niqab. Elle a refusé de le faire et par la suite elle s'est vue demander de partir, pourtant elle est revenue, ce qui a poussé Antonio Di Bisceglie à ajourner la réunion, relaie le Messaggero Veneto.

    Au début, la femme a été condamnée à quatre mois d'emprisonnement et a écopé d'une amende de 600 euros. Puis, la condamnation a été convertie en une amende de 30 600 euros. La femme habite depuis 16 ans dans la ville de San Vito al Tagliamento et a obtenu la citoyenneté italienne il y a quelques années.

    https://fr.sputniknews.com/international/201611111028655923-niqab-amende-musulmane/

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  36. Les USA prêts à payer 17 mds USD pour surpasser les missiles sol-air russes


    20:00 11.11.2016


    Les États-Unis souhaitent se doter d’armes capables de surmonter les systèmes de défense antiaérienne russes S-300 et S-400 pour «préserver la paix dans le monde». L'US Air Force a lancé un appel d'offres pour la livraison de missiles de longue portée à capacité nucléaire qui pourraient surmonter le bouclier antimissile russe équipé de systèmes S-300 et S-400, annoncent des médias américains.

    D'après le site Inside Defense, l'US Air Force compte acheter 1 000 missiles de croisière. La livraison de nouveaux missiles à l'armée américaine est programmée d'ici 2030.

    Le coût du projet s'élève à 17 milliards de dollars, selon le site. Mais l'ONG américaine Union of Concerned Scientists (Union des scientifiques préoccupés, UCS), note que la création d'une nouvelle arme coûtera entre 22 et 25 milliards de dollars. Et ce chiffre est loin d'être définitif, compte tenu du dépassement régulier du coût des programmes militaires américains, selon un rapport de l'UCS. « Le nouveau système à longue portée (LRSO) sera un élément clé de l'arsenal nucléaire américain », a déclaré Jack Weinstein, chef-adjoint du commandement de la dissuasion stratégique et de l'intégration militaire.

    Selon le site d'informations militaires Scout Warrior, les États-Unis sont préoccupés par le fait que leurs missiles de croisière AGM-86B (ALCM), qui équipent les avions B-52 des années 1980, sont incapables de surpasser les S-300 et S-400. L'évolution rapide des systèmes de défense antiaérienne et l'augmentation de leur rayon d'action rend les matériels, même furtifs, plus vulnérables. « Les responsables russes ont déclaré à maintes reprises que leurs systèmes de défense antiaérienne étaient capables de détecter et prendre pour cible n'importe quel avion furtif.

    Certains observateurs américains estiment qu'il s'agit d'une exagération, mais les concepteurs d'armes et de matériels furtifs prennent les systèmes antiaériens russes très au sérieux », note The Scout Warrior. L'armée américaine espère donc que son nouveau missile nucléaire à longue portée « pourrait être l'un des rares matériels capables de surmonter le bouclier antimissile de pointe », affirme le site avant de conclure que la stratégie de dissuasion des États-Unis doit veiller à ce que sa puissance nucléaire offensive soit égale ou dépasse celle de tout rival potentiel.

    D'ailleurs, plusieurs sénateurs américains sont hostiles à la conception d'un nouveau missile à longue portée. « Ils estiment que ce programme sera trop coûteux et déstabilisateur » et risque de provoquer une nouvelle course aux armements nucléaires, indique le site Scout Warrior. En plus, la conception d'un nouveau missile de croisière sera contraire à la déclaration faite en 2010 par le président Barack Obama selon laquelle les États-Unis « ne lanceront pas de nouveaux projets militaires ni ne créeront de nouveaux systèmes d'armes nucléaires ». La réalisation du nouveau programme ne correspond pas non plus à l'intention annoncée par Barack Obama en 2009 de « réduire le rôle des armes nucléaires dans la stratégie nationale de défense ».

    https://fr.sputniknews.com/defense/201611111028657525-usa-missiles-longue-portee-pour-surmonter-bouclier-russe/

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  37. Les manifestants anti-trump sont des outils de l'oligarchie - Paul Craig Roberts


    11 novembre 2016


    "La réforme provoque toujours la rage de la part de ceux qui profitent de l'ancien ordre." Arthur M. Schlesinger, Jr., La Crise de l'Ancien Ordre

    Paul Craig Roberts

    Qui sont les manifestants anti-Trump bouleversant le nom de progressistes en prétendant être progressistes et en refusant d'accepter le résultat de l'élection présidentielle ? Ils ressemblent, et agissent pire que, les «détritus blanc» qu'ils dénoncent.

    Je pense que je sais qui ils sont. Ils sont des voyous pour la location et sont payés par l'oligarchie pour délégitimer la présidence de Trump de la manière que Washington et le Fonds Marshall allemand payé étudiants à Kiev pour protester contre le gouvernement ukrainien démocratiquement élu afin de préparer la voie à un coup d'Etat.

    L'organisation, change.org, qui prétend être un groupe progressiste, mais pourrait être un front, avec d'autres groupes progressistes, pour l'Oligarchie, détruit la réputation de tous les progressistes en faisant circuler une pétition qui dirige les électeurs du Collège Electoral D'annuler l'élection en votant Hillary. Rappelez-vous combien les progressistes étaient bouleversés quand Trump a dit qu'il pourrait ne pas accepter le résultat des élections s'il y avait des preuves que le vote a été truqué ? Maintenant, les progressistes font ce qu'ils ont damné Trump pour dire qu'il pourrait faire sous certaines conditions.

    Les pressistes occidentaux ont utilisé les protestations à Kiev pour délégitimer un gouvernement démocratiquement élu et pour le mettre en place pour un coup d'État. Le salaire de protestation était assez bon pour que les non-Ukrainiens venus des pays voisins pour participer à la manifestation afin de recueillir l'argent. Au moment où j'ai affiché les montants payés quotidiennement aux manifestants. Des rapports venaient de l'Europe de l'Est et de l'Ouest venant de gens qui n'étaient pas ukrainiens mais payaient pour protester comme s'ils étaient Ukrainiens.

    La même chose se passe avec les manifestations de Trump. CNN rapporte que «pour beaucoup d'Américains à travers le pays, la victoire de Donald Trump est un résultat qu'ils refusent tout simplement d'accepter. Des dizaines de milliers de personnes ont rempli les rues dans au moins 25 villes américaines du jour au lendemain. »C'est exactement ce que l'oligarchie voulait de ses pressants et obtenu.

    J'espère que personne ne pense que les manifestations simultanées dans 25 villes ont été un événement spontané. Comment 25 manifestations indépendantes ont-elles réussi à présenter les mêmes slogans et les mêmes signes la même nuit après les élections ?

    Quel est le but des protestations, et quel intérêt leur sert-il ? Comme les Romains ont toujours demandé, "qui profite ?"

    Il n'y a qu'une réponse: l'oligarchie et seulement l'oligarchie bénéficient.

    (suite en dessous:)

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  38. Trump est une menace pour l'oligarchie, parce qu'il a l'intention d'arrêter l'offre d'emplois américains aux étrangers. L'offre d'emplois, sanctifiée par les économistes indésirables néo-libéraux comme étant le «libre-échange», est l'une des principales raisons de l'aggravation de la distribution du revenu aux États-Unis. L'argent qui était auparavant payé dans les salaires de la classe moyenne et les salaires aux employés de fabrication américains et diplômés du collège a été redirigé vers les poches de l'un pour cent.

    Lorsque les sociétés américaines déplacent leur production de biens et services vendus aux Américains à l'étranger vers des pays asiatiques, comme la Chine et l'Inde, leur masse salariale diminue. L'argent autrefois payé dans les revenus de la classe moyenne va plutôt en bonus de la direction et des dividendes et des gains en capital pour les actionnaires. Les échelles de la mobilité ascendante qui avaient fait de l'Amérique le pays de l'opportunité ont été démantelées dans le seul but de faire une poignée de personnes multi-milliardaires.

    Trump est une menace pour l'oligarchie, parce qu'il a l'intention de relations pacifiques avec la Russie. Afin de remplacer la menace soviétique rentable, l'oligarchie et leurs agents néo-conservateurs ont travaillé des heures supplémentaires pour recréer la «menace russe» en diabolisant la Russie.

    Habitué à de nombreuses décennies de profits excédentaires de la rentable guerre froide, le complexe militaire / de sécurité était en colère lorsque le président Reagan a mis fin à la guerre froide. Avant que ces lixiviats sur les contribuables américains puissent faire reprendre la guerre froide, l'Union soviétique s'est effondrée à la suite d'un coup d'état de droite contre le président soviétique Mikhaïl Gorbatchev.

    Le complexe militaire / de sécurité et leurs agents néo-conservateurs sionistes ont préparé «la guerre contre le terrorisme» pour maintenir l'argent coulant vers le Pour-cent. Mais aussi dur que les médias de la presse ont travaillé à créer la peur de la «menace musulmane», même les américains insouciants savaient que les musulmans n'avaient pas des milliers de ICBM portant des armes thermo-nucléaires puissantes capables de détruire l'ensemble des États- . Les Musulmans n'ont pas non plus l'Armée rouge capable de dépasser toute l'Europe en quelques jours. En effet, les musulmans n'ont pas eu besoin d'une armée. Les réfugiés des guerres de Washington par les Européens dépassent l'Europe.

    L'excuse pour le budget militaire / de sécurité d'un billion de dollars (1 milliard de dollars) était absente. Ainsi l'oligarchie a créé «le nouvel Hitler» en Russie. Hillary était l'agent principal de l'oligarquie pour chauffer la nouvelle guerre froide.

    Hillary est l'outil, enrichi par l'oligarchie, dont le rôle à titre de président était de protéger et d'augmenter le budget trillionaire du complexe militaire / de sécurité. Avec Hillary à la Maison Blanche, le pillage des contribuables américains en faveur de la richesse du Pour-cent pourrait aller sans entrave. Mais si Trump résout "la menace russe", l'oligarchie prend un revenu frappé.

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  39. Le travail de Hillary comme président était également de privatiser la sécurité sociale afin que ses bienfaiteurs de Wall Street puissent arracher aux Américains la façon dont les Américains ont été arrachés par les compagnies d'assurance sous Obamacare.

    Les Américains qui ne prêtent pas attention pensent, à tort, que le FBI a autorisé Hillary à violer les protocoles de la Sécurité nationale avec ses pratiques d'email. Le FBI a déclaré que Hillary violait la sécurité nationale, mais que c'était un résultat de négligence ou d'ignorance. Elle est sortie de l'acte d'accusation, parce que le FBI a conclu qu'elle n'avait pas intentionnellement violé les protocoles de sécurité nationale. L'enquête de la Fondation Clinton continue.

    En d'autres termes, afin de protéger Hillary, le FBI s'est replié sur l'ancienne règle de la common law selon laquelle «il ne peut y avoir de crime sans intention» (voir PCR et Lawrence Stratton, The Tyranny of Good Intentions).

    On pourrait penser que les manifestants, s'ils étaient légitimes, fêteraient la victoire d'Trump. Il, contrairement à Hillary, promet de réduire les tensions avec la Russie puissante, et nous espérons aussi avec la Chine. Contrairement à Hillary, Trump dit qu'il est préoccupé par l'absence de carrières pour ces mêmes personnes protestant dans les rues de 25 villes contre lui.

    En d'autres termes, les protestations contre le peuple américain pour avoir élu Trump comme leur président sont inutiles. Les protestations se produisent pour une seule raison. L'oligarchie a l'intention de délégitimer la présidence Trump. Une fois que le Président Trump sera délégué, il sera plus facile pour l'Oligarchie de l'assassiner. À moins que l'oligarchie ne puisse nommer et contrôler le gouvernement d'Trump, Trump est un candidat privilégié pour l'assassinat.

    Les protestations contre Trump sont suspectes pour une autre raison. Contrairement à Hillary, Obama et George W. Bush, Donald Trump n'a pas massacré et disloqué des millions de peuples dans sept pays, envoyant des millions de réfugiés des guerres de l'Oligarchie pour dépasser l'Europe.

    Trump a gagné sa fortune, et si par crochet ou crook, pas en vendant l'influence du gouvernement américain aux agents étrangers comme Bill et Hillary l'ont fait.

    Alors qu'est-ce que les manifestants protestent ?

    Il n'y a pas de réponse, sauf qu'ils sont engagés pour protester. Tout comme les manifestants de Maidan à Kiev ont été engagés pour protester par les ONG américaines et allemandes financées.

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  40. Les protestations à Kiev étaient également inutiles, car les élections présidentielles n'étaient que de quelques mois. Si les Ukrainiens croyaient vraiment que leur président conspirait avec la Russie pour empêcher l'Ukraine de devenir un État fantoche occidental et souhaitait devenir un État fantoche indépendamment des coûts, l'occasion de voter le gouvernement dehors était à portée de main. La seule raison de ces protestations était d'orchestrer un coup d'Etat. Les Etats-Unis ont réussi à mettre leur agent en contrôle du nouveau gouvernement ukrainien comme Victoria Nuland et l'ambassadeur américain à Kiev ont confirmé dans leur conversation téléphonique qui est disponible sur Internet.

    Les protestations de Maidan étaient inutiles sauf pour faire un coup possible. Les protestations ont été sans aucun doute organisées par Washington à travers la secrétaire d'Etat adjointe Victoria Nuland, un néoconservateur introduit dans le Département d'Etat par Hillary Clinton dans le but de créer un conflit avec la Russie.

    Trump est protesté afin de le rendre vulnérable dans le cas où il s'avère être la menace à l'oligarchie qu'il est censé être.

    Trump a remporté la présidence, mais l'oligarchie est toujours au pouvoir, ce qui rend toute réforme réelle difficile à réaliser. Des réformes symboliques peuvent être le produit du concours entre le président Trump et les oligarques.

    Karl Marx a appris de l'expérience historique, et Lénine, Staline et Pol Pot ont appris de Karl Marx, que le changement ne peut pas se produire si la classe dirigeante déplacée est laissée intacte après une révolution contre eux. Nous en avons la preuve partout en Amérique du Sud. Toute révolution des peuples indigènes a laissé la classe dirigeante espagnole, et toute révolution a été renversée par la collusion entre la classe dirigeante et Washington.

    Washington a conspiré avec les élites traditionnelles pour enlever les présidents élus du Honduras à un certain nombre d'occasions. Récemment, Washington a aidé les élites à expulser les femmes présidentes de l'Argentine et du Brésil. Les présidents du Venezuela, de l'Équateur et de la Bolivie sont à la croisée des chemins et il est peu probable qu'ils survivent. Washington est déterminé à mettre la main sur Julian Assange. Pour ce faire, Washington a l'intention de renverser le gouvernement équatorien qui, au mépris de Washington, a donné à Julian Assange un asile politique.

    Hugo Chavez avait le pouvoir d'exiler ou d'exterminer la classe dirigeante espagnole au Venezuela lorsque la classe dirigeante a participé à un coup de la CIA contre Chavez. Mais avant que la CIA ne puisse tuer Chavez, le peuple et l'armée ont forcé sa libération. Au lieu de punir les criminels qui l'auraient assassiné, Chavez les a laissés partir.

    Selon Marx, Lénine et Staline, c'est l'erreur classique du révolutionnaire. Se fier à la bonne volonté de la classe dirigeante renversée est le chemin certain vers la défaite de la révolution.

    L'Amérique latine s'est montrée incapable d'apprendre cette leçon: les révolutions ne peuvent être conciliantes.

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  41. Trump est un dealmaker. L'Oligarchie peut lui permettre le brillant succès en échange d'aucun changement réel.

    Trump n'est pas parfait. Il pourrait échouer par ses propres moyens. Mais nous devrions l'appuyer sur les deux éléments les plus importants de son programme: réduire les tensions entre les grandes puissances nucléaires et arrêter la politique de Washington de permettre au mondialisme de détruire les perspectives économiques des Américains.

    Si les tensions entre les puissances nucléaires s'aggravent, nous ne serons pas ici pour nous inquiéter d'autres problèmes. La combinaison de l'économie creusée par le globalisme et l'immigration est un cauchemar économique. Ce Trump comprend que c'est une raison de le soutenir.

    Note: Certains croient que Trump est une ruse menée par l'Oligarchie. Cependant, comme Hillary est le représentant acheté et payé de l'Oligarchie, une ruse aussi élaborée est inutile. Il est préférable pour l'oligarchie de gagner sur sa propre plate-forme que d'installer un président sur la plate-forme opposée, puis de le changer. Un autre gâchis augmente la colère des gens. Si Hillary avait gagné, l'oligarchie aurait eu le mandat des électeurs pour leur plate-forme.

    http://www.paulcraigroberts.org/2016/11/11/the-anti-trump-protesters-are-tools-of-the-oligarchy-paul-craig-roberts/

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