- ENTREE de SECOURS -



jeudi 13 octobre 2016

Save The Children a reçu 5 millions de dollars de Pepsi et… soudain le sucre a cessé d’être un problème

Arnaud Lefebvre 
13 octobre 2016


Les producteurs de Coca-Cola et de PepsiCo ont investi des millions de dollars dans environ cent projets concernant la santé publique, mais en même temps, ils ont consacré des budgets importants à un lobbying destiné à bloquer la limitation de consommation de sucre aux Etats-Unis.

Il s’agit de la conclusion d’une étude menée par des chercheurs de l’université de Boston. Cette attitude ambiguë a conduit, selon les enquêteurs Michael Siegel et Daniel Aron, à un certain nombre de conflits d’intérêts, dont un concerne notamment l’organisation Save The Children.

Par le passé, Save The Children a collaboré aux Etats-Unis plusieurs fois à des campagnes gouvernementales visant à limiter la consommation de sucre chez les étudiants, souligne Siegel et Aron.

En 2010, l’organisation a mis cependant fin à sa participation à ces actions après avoir reçu de Pepsi un subside de 5 millions de dollars et après avoir cherché à être sponsorisée dans ses campagnes par Coca-Cola.

Critiques

Dans une réaction au rapport, Save The Children a souligné qu’en 2010, l’organisation avait décidé de centrer son activité sur les enfants plus jeunes. La décision de retirer son soutien à l’instauration d’une taxe sur les sodas n’a eu, selon l’organisation, aucun rapport avec le soutien reçu par certaines entreprises.

Selon Siegel et Aron, il existe cependant un certain nombre d’autres dossiers qui montrent que l’industrie des boissons a établi des liens financiers de taille avec le secteur de la santé, dans le cadre d’une stratégie destinée à faire taire des voix critiques et afin d’amener des partenaires importants à participer à sa lutte contre la réglementation sur les sodas.

Entre 2012 et 2014, l’American Diabetes Assiociation a accepté 140.000 dollars de dons de Coca-Cola. Entre 2010 et 2015, l’American Heart Association a reçu plus de 400.000 dollars de la compagnie et les National Institutes of Health, près de 2 millions de dollars entre 2010 et 2014.

« L’industrie des boissons fait usage d’une philanthropie d’affaires pour mettre à mal une réglementation en faveur de la santé publique », conclut Kelly Brownell, doyen de la Sanford School of Public Policy de l’université Duke.

https://fr.express.live/2016/10/13/save-the-children-a-recu-5-millions-de-dollars-de-pepsi-soudain-sucre-a-cesse-detre-probleme/

12 commentaires:

  1. Ministre allemand de l'Intérieur : les migrants sauvés en mer devraient être «ramenés en Afrique»


    13 oct. 2016, 20:25


    A l'occasion d'une réunion avec ses homologues européens à Luxembourg, le ministre allemand de l'intérieur Thomas de Maizière s'est exprimé sur la crise migratoire en mer Méditerranée, devenue la principale porte d'entrée des migrants vers l'Europe.

    Thomas de Maizière a loué l'accord migratoire signé entre l'Union européenne et la Turquie et a plaidé pour la mise en place de pactes similaires avec l'Algérie et la Libye.

    Le ministre allemand de l'Intérieur a notamment indiqué : «Les personnes qui sont sauvées en Méditerranée devraient être ramenées dans des installations d'hébergement sûres en Afrique du nord». «Là-bas, leur besoin de protection serait vérifié et nous mettrions en place un mécanisme de réinstallation en Europe avec des quotas généreux, répartis équitablement entre pays européens», a-il ajouté.

    Selon Thomas de Maizière, il est urgent de différencier les migrants économiques des demandeurs d'asile. Selon lui, les personnes considérées comme des migrants économiques devraient quant à elles «retourner dans leur pays d'origine».

    Lire aussi
    Les experts prédisent une augmentation de l'immigration clandestine vers l'Europe

    A Luxembourg, les ministres européens de l'Intérieur doivent discuter des accords migratoires que l'Union Européenne veut conclure avec certains pays africains, comme l'Ethiopie, le Niger, le Nigeria, le Mali etle Sénégal.

    La démarche de Thomas Maizière a reçu le soutien du ministre autrichien de l'Intérieur, Wolfgang Sobotka qui a indiqué : «Nous avons besoin d'un accord pour pouvoir renvoyer immédiatement les migrants vers la Libye, vers l'Algérie.»

    Depuis la fermeture de la «route des Balkans» et l'accord conclu avec la Turquie, en mars 2016, le flux migratoire en Méditerranée s'est intensifié. D'après l'OIM (Office Internationale pour les Migrations), 142 000 arrivées en Italie ont été comptabilisées depuis le début de l'année.

    https://francais.rt.com/international/27569-ministre-allemand--demande-pactes-migratoires-afrique

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    1. (...) «Les personnes qui sont sauvées en Méditerranée devraient être ramenées dans des installations d'hébergement sûres en Afrique du nord». «Là-bas, leur besoin de protection serait vérifié et nous mettrions en place un mécanisme de réinstallation en Europe avec des quotas généreux, répartis équitablement entre pays européens» (...)

      et nous mettrions en place un mécanisme de réinstallation en Europe avec des quotas généreux !!

      1 milliard d'islamistes payés à 2 fois le smig !!

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  2. La Russie a rempli son contrat de livraison du système de missiles S-300 à l’Iran


    13 oct. 2016, 15:34


    La dernière partie des systèmes de missiles S-300 a été fournie par Moscou à Téhéran, dans le cadre d’un contrat suspendu en 2010 en raison de la résolution onusienne avant d’être rétabli en 2015 après l’accord sur le programme nucléaire iranien.

    «Tous le système de missiles S-300 a été livré», a annoncé le directeur du Service fédéral de coopération militaro-technique, Alexandre Fomine.

    Lire aussi
    L’Iran a présenté ses nouveaux systèmes S-300, fournis par Moscou (VIDEO, PHOTOS)

    Cette déclaration signifie que le contrat conclu entre Moscou et Téhéran en 2007 pour la livraison de systèmes de missiles S-300 a été rempli par la Russie. Après qu’en 2010 le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution interdisant la vente d’armes modernes à l’Iran, le contrat a été de fait suspendu. Mais l’accord entre les six pays impliqués dans les négociations (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne) et l’Iran l’année dernière a levé l’interdiction de livraison des S-300.

    Le système de missiles russes S-300 est considéré comme l'un des systèmes de défense aérienne les plus perfectionnés au monde. Ces armes sont capables de frapper des cibles balistiques et aériennes ainsi que protéger des troupes, des bases militaires et des objets stratégiques de frappes de missiles balistiques et de croisière, de drones et d’aviation.

    Lire aussi : La première livraison de systèmes S-300 russes de défense aérienne arrive en Iran

    https://francais.rt.com/international/27547-russie-fournit-liran-systemes-missiles-s300

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  3. Les zones de non-droit en France : «Une situation d’échec assez évidente»


    13 oct. 2016


    La France, pays habitué à donner des leçons de droit aux autres, a du mal à admettre que son territoire n’est pas entièrement sous contrôle, même si son gouvernement en est responsable, estime l'écrivain, auteur de «Guerilla» Laurent Obertone.

    Laurent Obertone est un écrivain, journaliste et essayiste français, auteur de livres La France Orange mécanique, Utøya et du roman d’anticipation choc Guerilla (Ed. Ring).

    RT France : Comment comprenez-vous le terme «no-go zone» ?

    Laurent Obertone (L. O.) : En français on dira «zones de non-droit». En France il y a 750 zones dites «urbaines sensibles». Ces zones contiennent 7% de population française environ. Ce sont des zones qui regroupent une population très jeune, le plus souvent issue de l’immigration, avec un taux de criminalité très élevé, un taux de chômage également très élevé. Ce sont des concentrations souvent périurbaines, en marge des grandes villes françaises, comme Paris, Lyon, Marseille, mais désormais aussi autour de villes moyennes et peut-être même parfois de petites villes françaises. Ces zones ont extrêmement mauvaise réputation, surtout certaines d’entre elles, là où se sont organisés les plus importants trafics de drogues.

    Cette cité, c’est une sorte du territoire qui a été conquis par des trafiquants

    RT France : Comment fait-on pour y aller ?

    L. O. : Il est très peu recommandé d’aller dans ces «no-go zones» seul, surtout le soir et surtout aux heures de trafic. Récemment une équipe de télévision française a tenté d’y faire une reportage sur l’islamisme, et des jeunes se sont intervenus, ont pris à partie l’équipe de tournage, leur ont demandé ce qu’ils faisaient là, leur ont demandé de partir de manière très agressive, et, finalement, ont réussi à les expulser de leur cité. En fait, cette cité, c’est une sorte du territoire qui a été conquis par des trafiquants. Il est extrêmement difficile de s’y rendre.

    La réalité de ces quartiers est, hélas, médiatiquement très sous-estimée.

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    La violence contre les policiers en hausse en France

    RT France : Avez-vous personnellement visité des zones pareilles ?

    L. O. : On peut y aller à certaines heures, à conditions de connaître les bonnes personnes, c’est un peu comme les opérations dans les pays en guerre. C’est-à-dire que, quand vous voulez faire un reportage, un pointeur, un individu qui est lui-même issu de cet endroit doit vous guider. Je parle des plus dangereuses d’entre elles, toutes ne sont pas comme ça. Certaines des zones urbaines sensibles, vous pouvez y pénétrer d’une manière à peu près normale. Mais il faut être très prudent aujourd’hui. Les policiers, par exemple, sont extrêmement prudents. Il faut savoir que dans ces «no-go zones», des guet-apens sont régulièrement organisés. Des individus déclenchent une incendie, par exemple, l'incendie d’une poubelle ou d’un bâtiment public. Et quand les pompiers arrivent pour éteindre l’incendie, les pompiers sont attaqués par des individus cagoulés et armés, les policiers viennent au secours des pompiers, et ça déclenche une sorte de petite guerre urbaine. Voilà la réalité de ces quartiers, hélas, médiatiquement très sous-représentée.

    (suite en dessous:)

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  4. RT France : Comment avez-vous fait pour y aller ?

    L. O. : Avec un équipage policier. En général, les journalistes qui font des reportages sur ces «no-go zones» sont toujours au sein d’un équipage de police. En outre, on doit demander un certain nombre d’autorisations.

    Les policiers peuvent se rendre maîtres de ces terrains-là, mais à conditions d’y aller en nombre et avec force

    RT France : Qu'est-ce que les policiers vous ont-ils raconté ?

    L. O. : Les policiers ne peuvent plus aller dans ces zones d’une manière traditionnelle, avec un seul équipage de police. A chaque fois, c’est une organisation digne d’un commando. C’est-à-dire, pour une banale opération de contrôle, ils doivent se rendre à au moins 25 individus très bien préparés, à une certaine heure, en fonction d'une logistique précise. Ils investissent la cité, il font ce qu’ils ont à faire, ils repartent, et ils abandonnent la cité à son insécurité. Les policiers peuvent se rendre maîtres de ces terrains-là, mais à conditions d’y aller en nombre et avec force. La plupart du temps ils ne sont pas maîtres de ces territoires-là, et on leur déconseille même évidemment d’y aller, ou d’y déclencher des incidents. On a vu ce qui s’est passé très récemment en France à Viry-Châtillon : deux voitures des policiers étaient de faction pour surveiller une caméra de surveillance. Ces deux véhicules ont été attaqués par une quinzaine d’individus armés, des cocktail Molotov ont été jetés à l’intérieur d’un véhicule de la police, on a essayé de tuer ces policiers. Ces individus-là ne craignent absolument rien, ils sont sur leur territoire, ils font régner leurs lois.

    Admettre que le territoire français n’est pas entièrement sous contrôle, ce serait un échec cuisant, ce serait lamentable et humiliant pour nos dirigeants

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    Viry-Chatillon après l'attaque contre les voitures policières, le 8 octobre 2016 Syndicat de police : «Les zones de non-droit, c'est un sujet tabou en France»

    RT France : Pourquoi les autorités nient-elles l'existence des zones de non-droit ?

    L. O. : Le reconnaître serait très compliqué, parce que la France, comme on le répète, est le pays des droits de l’homme, et donne des leçons de droit à la terre entière. Donc, admettre que son territoire n’est pas entièrement sous contrôle, simplement de son droit, ça serait être un échec cuisant, ce serait assez lamentable et humiliant pour nos dirigeants. De plus, ils ont une lourde part de responsabilité dans cette situation, parce que ces zones ne se sont pas développées toutes seules, il y a eu une politique de conciliation qui a été poussée à l’extrême avec ces cités et aves ces banlieues, tout simplement pour gagner des voix, par clientélisme électoral. On a beaucoup arrosé de subventions ou de diverses politiques de la ville de ces zones en pensant acheter la paix sociale. Aujourd’hui on voit que ça ne fonctionne pas du tout, ces zones sont de plus en plus importantes et dangereuses. C’est une situation d’échec assez évidente, et ils ont tout intérêt à la nier et à la dissimuler.

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  5. RT France : Quelles pourraient être les conséquences de cette politique ?

    L. O. : Un jour vous aurez un incident, comme celui qui s'est déroulé à Viry-Châtillon. Des policiers se retrouveront pris dans un guet-apens, un des policiers sera peut-être tué, et un autre sortira son arme et tuera des assaillants. Dans un cas comme celui-là, la cité entière va s‘embraser et, par contagion, les autres cités du pays peuvent suivre le mouvement. Cela s’est produit en 2005 en France, à partir de l’incident de Clichy. Cela s’est produit encore en 2009, après l’incident de Villiers le Bel. Après, aujourd’hui, vous avez toujours la problématique du terrorisme, des terroristes profitant de la confusion, des attentats vont être déclenchés dans tout le pays, des actes de grande ampleur. Les pouvoirs publics, les policiers ont très peur de commettre une bavure, donc vont subir la situation. Nos gouvernants, nous l’avons dit, vont attendre, parce qu’ils doivent ménager différents électorats, et donc ne peuvent pas prendre le risque d’agir d’une manière brutale. Les médias prendront le parti de la révolte populaire. Car, on le sait, pour eux, ce sont des pauvres jeunes sont victimes de la société. Et le citoyen regardera son pays s’effondrer d’une manière brutale et très rapide. Cela se base vraiment sur des données réelles, sur le travail du renseignement français qui pense, hélas, que de tels événements sont amenés à se produire en France.

    Lire aussi : Essonne : «Il faut pouvoir essayer de décomplexer l’usage de la force chez les policiers»

    https://francais.rt.com/opinions/27544-zones-non-droit-france-echec

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    1. (...) En France il y a 750 zones dites «urbaines sensibles». Ces zones contiennent 7% de population française environ. Ce sont des zones qui regroupent une population très jeune, le plus souvent issue de l’immigration, avec un taux de criminalité très élevé, un taux de chômage également très élevé. (...)

      4 620 000 étrangers en «urbaines sensibles» ! où personne ne va (y compris la police et les factures), seules les allocations sont versées sur comptes par ordinateurs !

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  6. «Lâcheté» des juges : les propos de Hollande sonnent comme une «humiliation» pour les magistrats


    13 oct. 2016, 11:35 - Avec AFP


    Le premier président et le procureur général de la Cour de cassation, ont estimé que les propos de François Hollande sur la «lâcheté» des magistrats, rapportés dans un livre, étaient une «humiliation» et posaient un «problème institutionnel».

    Le premier président Bertrand Louvel a déclaré lors d'une audience solennelle que ces commentaires posaient «un problème institutionnel» et reproché à François Hollande de «diffuser parmi les Français une vision [...] dégradante de leur justice».

    Le procureur général Jean-Claude Marin a ajouté qu'un entretien le 12 octobre entre François Hollande et les deux hommes «n'avait pas atténué le sentiment que la magistrature [avait] ressenti face à une nouvelle humiliation».

    Le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas a lui assuré à l'Assemblée que François Hollande n'avait pas eu «un mot», «un acte», contre l'indépendance de la justice depuis 2012, en réponse à un député. Les Républicains l'interpellant sur des propos critiques du président sur les magistrats, rapportés dans un livre.

    «Monsieur le député, donnez-moi un mot, un mot public du président de la République depuis 2012, dans lequel il aurait ne serait-ce que fait un commentaire sur une décision de justice. Pas un mot, encore moins une insulte, pas un acte, pas une demande d'intervention pour interférer dans une procédure, pas un jugement porté publiquement à l'occasion d'une émission télévisée sur tel ou tel magistrat», a lancé le garde des Sceaux à l'ex-magistrat Georges Fenech, qui avait dénoncé une «offense terrible».

    Les magistrats ? «Une institution de lâcheté», avait tancé le chef de l'Etat selon le livre de Fabrice Lhomme et Gérard Davet, Un président ne devrait pas dire ça... «C'est quand même ça tous ces procureurs, tous ces hauts magistrats, on se planque, on joue les vertueux, on n'aime pas le politique», avait-il poursuivit.

    Lire aussi : Juppé, loi Travail, déchéance de nationalité : les cinq déclarations choc de Hollande

    https://francais.rt.com/france/27526-lachete-juges--propos-hollande

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  7. Ce que Poutine a dit à TF1 et ce que la chaîne a préféré taire



    21:19 13.10.2016


    Dans un entretien attendu à la chaîne TF1, le président russe Vladimir Poutine a donné franchement son avis sur un nombre de sujets, mais le choix des journalistes de la chaîne surprend, beaucoup de points chauds importants sur le plan international ayant été omis. Qu'est-ce que TF1 a passé sous silence ? Sputnik publie les parties qui manquent.

    Le nom du président russe Vladimir Poutine a été évoqué durant cette dernière semaine en France un nombre assez impressionnant de fois en raison de sa visite annulée à Paris et ce qui a précédé : le désaccord concernant la situation dans la ville syrienne d'Alep et la résolution française sur Alep qui s'est heurtée au veto russe. M. Poutine ne vient toujours pas en France, mais il accepte de parler aux journalistes français de TF1 et leur parle franchement et sans éviter les questions délicates.

    Or, alors que l'intégralité de l'interview en russe se trouve sur le site de TF1, les journalistes de la chaîne ont choisi de diffuser, pour le journal de 20 heures, une sélection de sujets assez chaotique. Certes, ils n'ont pas négligé les thèmes tels que la visite du dirigeant russe annulée à Paris, sa réaction aux accusations de crimes de guerre et les bombardements à l'est d'Alep. Cependant, bien qu'il y ait bien d'autres questions à soulever, la chaîne a vite passé… à ce que Poutine pensait de Donald Trump.

    Donc, le reste de l'interview a-t-il paru moins important aux journalistes de TF1 ? Vladimir Poutine dit savoir qui a frappé le convoi humanitaire près d'Alep, et il dit que ce serait un groupe terroriste et que les États-Unis seraient au courant… Pas intéressant ! Il explique pourquoi la Russie n'est pas responsable de la crise migratoire que l'Europe a subie, en réponse à ces nouvelles idées circulant dans des médias occidentaux depuis quelques temps. Il dévoile une proposition extraordinaire qui a été faite à la Russie pour protéger la route avec des soldats russes ou le convoi humanitaire passera. Il revient sur le dernier cessez-le-feu en Syrie, il explique pourquoi et par qui, selon lui, il n'a pas été respecté. Intéressant ? Assez, si on a envie de connaître le point de vue du président russe sur une question sensible plutôt que savoir s'il aime bien Trump…

    Pour les curieux, Sputnik vous présente les extraits qui ne sont pas parus sur TF1 au journal de 20 heures. « Nous ne pouvons pas permettre aux terroristes de faire des populations un bouclier humain »

    Pour décrire l'ampleur des atrocités aujourd'hui, le président russe a tenu à rappeler entre autres une frappe contre un hôpital de Médecins sans frontières en Afghanistan, puis une frappe plus récente au Yémen. « Maintenant, concernant l'aspect humanitaire autour d'Alep. Est-ce que nous avons donc oublié comment l'aviation américaine avait frappé un hôpital en Afghanistan en tuant notamment le personnel de Médecins sans frontières ? Des centaines de personnes, d'invités à des fêtes de mariage, ont été supprimées en Afghanistan. Et aujourd'hui qu'est-ce qui s'est passé au Yémen ? Une seule frappe et 170 personnes tuées et 500 blessées lors d'une cérémonie funèbre », a fustigé M. Poutine. « Partout où ont lieu les combats, malheureusement les personnes absolument innocentes meurent et souffrent. Mais nous ne pouvons pas permettre aux terroristes de faire des populations un bouclier humain et ne pouvons pas leur permettre de faire chanter le monde entier lorsqu'ils prennent quelqu'un en otage, lorsqu'ils tuent, lorsqu'ils décapitent », a-t-il poursuivi. « Si nous voulons mener le combat contre le terrorisme jusqu'au bout, il faut les combattre et non pas se laisser mener par la bride, ne pas s'incliner et ne pas reculer ».

    (suite en dessous:)

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  8. La trêve en Syrie « Tout récemment, nous nous sommes mis d'accord sur le fait qu'un cessez-le-feu serait déclaré, sur un jour D comme disaient nos amis américains. J'ai insisté pour qu'ils résolvent d'abord le problème de séparation du Front al-Nosra et des autres terroristes de la partie saine de l'opposition et qu'après ça, on décrète un cessez-le-feu », a commencé le président. Pourtant, les États-Unis ont affirmé qu'il fallait d'abord déclarer un cessez-le-feu et qu'après ils allaient résoudre le problème de séparation entre les terroristes et les non-terroristes.

    « Finalement, nous avons accédé à leurs désirs, nous avons accepté et le 12 septembre a été décrété jour de silence, d'arrêt des combats. Mais le 16 septembre, l'aviation américaine a frappé l'armée syrienne en faisant 80 morts ». La frappe de la coalition internationale dirigée par les USA « Au même moment, tout de suite après la frappe aérienne, Daech — là il s'agit déjà de Daech — est passé à l'offensive sur ce tronçon-là. Nos collègues américains nous ont dit que c'était une frappe par erreur. Mais cette erreur a conduit à la mort de 80 personnes.

    C'est la première chose. Et la deuxième chose, c'est que c'est peut-être aussi par hasard que Daech est passé à l'offensive tout de suite après ces frappes », a fait remarquer M. Poutine. En même temps, au niveau le plus bas, au niveau opérationnel, un militaire américain a raconté qu'ils avaient préparé cette frappe pendant plusieurs jours. Comment est-ce qu'ils ont pu frapper par erreur s'ils l'avaient préparé pendant plusieurs jours ?, s'est interrogé le président. « Nos accords de cessez-le-feu ont donc été compromis. Qui les a compromis ? Est-ce que c'est nous ? Non ». La situation humanitaire à Alep « Nous tous, en revenant à Alep, parlons de la nécessité de faire passer les convois humanitaires. Tout le monde essaye de nous convaincre qu'il faut le faire. Mais il ne faut pas nous convaincre, nous sommes du même avis, nous pensons qu'il faut organiser un convoi humanitaire. Mais comment le faire ? Il n'y a qu'une seule route que les convois doivent emprunter. D'un côté il y a des combattants, de l'autre les forces de l'armée syrienne. Nous savons déjà qu'il y a eu une provocation, qu'un de ces convois a été frappé, et nous savons au juste que ça a été fait par un des groupes terroristes ».

    Puis, face aux propositions russes de retirer les commandos d'un côté et l'armée syrienne de l'autre pour laisser le passage libre sur cette route aux convois humanitaires, le chef d'État russe a mentionné la « proposition exotique » que Moscou a reçue. « Et puis on nous fait une proposition exotique. Je vais vous étonner, vous et vos spectateurs. On nous propose que nos forces armées, les militaires de l'armée russe se dressent sur cette route pour garantir la sécurité.

    Nos militaires, gens courageux et résolus, sont venus me dire : d'accord, nous sommes prêts. J'ai dit : non, si nous le faisons, nous le faisons avec les Américains, proposez-le-leur. Nous l'avons proposé, eux [les Américains] ont tout de suite refusé, ils ne veulent pas se dresser, ils ne veulent pas retirer les unités de combat de ces groupes d'opposition, de ces groupes terroristes. Que faire ? » L'accord avec Bachar al-Assad

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  9. Poutine dit savoir qui a frappé le convoi de l'Onu près d'Alep « Nous nous sommes mis d'accord avec le président Assad, il a accepté d'emprunter la voie de l'adoption d'une nouvelle constitution et à organiser des élections sur la base de cette constitution. Or, on ne parvient à en convaincre personne », a déploré M. Poutine. Si le peuple ne vote pas pour le président Assad, le pouvoir sera changé par voie démocratique, et ceci non pas au moyen d'ingérence armée extérieure, mais sous un strict contrôle international, sous le contrôle de l'Onu.

    « Je ne comprends pas que cela puisse ne pas arranger qui que ce soit : c'est un instrument démocratique de règlement du problème du pouvoir. Cependant, nous sommes toujours optimistes et nous espérons réussir à persuader nos collègues et partenaires que c'est l'unique moyen de régler le problème ». Crise migratoire Le dirigeant russe n'a pas non plus négligé un problème qui agace, mais persiste toujours, irrésolu : l'afflux de migrants en Europe. « Souvenons-nous que le problème des réfugiés est apparu bien avant que la Russie ait commencé à faire des efforts en vue de normaliser et stabiliser la situation en Syrie.

    L'exode massif des populations de cet énorme territoire du proche-orient et même de l'Afrique, de l'Afghanistan, il a débuté bien avant nos activités en Syrie ». « Toute accusation contre la Russie selon laquelle elle porterait la responsabilité du problème des réfugiés est absolument infondée. Notre objectif consiste justement à faire en sorte de créer les conditions de retour des gens chez eux », a résumé M. Poutine.

    https://fr.sputniknews.com/international/201610131028180912-poutine-tf1-entretien/

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  10. “Une taxe de 2 % sur les recettes publicitaires des vidéos de YouTube”


    Mylène Vandecasteele
    13 octobre 2016


    En France, 3 députés socialistes viennent de déposer un amendement pour instaurer une taxe sur les revenus publicitaires des services de vidéo en ligne, tels que YouTube, Dailymotion et Vimeo. De cette manière, ils espèrent cibler plus particulièrement Google et Facebook.

    La taxe envisagée serait de 2 % sur le chiffre d’affaires, des abonnements, des revenus publicitaires ou du sponsoring. Le taux serait porté à 10 % pour les sites pornographiques, ou diffusant des contenus incitant à la violence.

    Cette proposition sera examinée la semaine prochaine par la Commission des finances du Parlement français.

    La députée Karine Berger explique que cet amendement vise à « atteindre les GAFA (c’est-à-dire Google, Apple, Facebook et Amazon, ndlr) qui, la plupart du temps, échappent à l’impôt ».

    Les recettes correspondantes seraient reversées au centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).

    La France, championne d’Europe des nouvelles taxes

    Récemment, le cabinet de conseil Ernst et Young a calculé qu’entre 2010 et 2015, 51 nouvelles taxes ont été créé en France. Au cours de la même période, les autres pays européens en ont créé trois au maximum.

    https://fr.express.live/2016/10/13/taxe-recettes-publicitaires-services-video-en-ligne/

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