- ENTREE de SECOURS -



vendredi 26 août 2016

Où les touristes dépensent-ils le plus d’argent dans le monde ? Le top 5 des pays avec une surprise dedans

vendredi, 26 août 2016 16:08


Le secteur touristique brasse chaque année des milliards de dollars. Une manne conséquente pour les économies locales. Le site américain HowMuch.net vient de publier un planisphère regroupant les dépenses des touristes suivant les différents pays du monde.

5 pays se démarquent très nettement, tirant ainsi un maximum profit de l’industrie touristique.

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1. Les États-Unis : Les touristes apportent au pays des revenus de l’ordre de 220.1 milliards $ chaque année. Les avantages de l’Oncle Sam ; il possède un territoire vaste aux paysages variés.
Vous avez le choix entre l’agitation des grandes villes comme New York ou San Francisco, mais vous pouvez aussi opter pour la sérénité et le calme, en découvrant les plages du sud californien, la tranquillité de l’Oregon, les contrées froides et immenses de l’Alaska.

2. La France : S’il y a un domaine où nous nous défendons encore bien, c’est celui du tourisme. Chaque année, les touristes dépensent dans notre pays près de 66.8 milliards $.
Paris reste la destination phare des visiteurs étrangers, mais la province et sa campagne ont aussi leur succès. Enfin, les plages de la Côte d’Azur, le littoral atlantique, demeurent des classiques internationaux.

3. L'Espagne : Dans le trio de tête, nous retrouvons l’Espagne, qui bénéficie précieusement chaque année d’un montant de 65.1 milliards $ en recettes touristiques.
La péninsule ibérique séduit part son art de vivre, son climat ensoleillé et festif. 

Que l’on pénètre dans la folie d’Ibiza, que l’on passe des soirées mémorable au sein de l’immortelle Séville et ses tapas, le pays nous gratifie d’une belle expérience en perspective. L'architecture de Barcelone est juste magnifique, Madrid est très animée comme la plupart des villes espagnoles. Par ailleurs, il y a de nombreux joyaux cachés culturels à découvrir, monuments maures ou châteaux.

4. Le Royaume-Uni : Le pays engrange chaque année, 62.8 milliards $ de l’industrie touristique. Londres reste la référence, mais les visiteurs aiment aussi se rendre dans les contrées plus sauvages, en Ecosse ou au Pays de Galles.

5. La Chine : Une puissante montante qui vient de détrôner l’Allemagne de la 5e place ! Chaque année, les touristes dépensent 56.9 milliards $ sur le sol chinois. L’Empire du milieu vient ainsi jouer les troubles fêtes et créer la sensation dans le classement. Le pays est en passe de devenir le plus grand centre économique mondial. Mais beaucoup de gens ignorent, que le tourisme se développe énormément, il connaît une croissance folle.

La Chine reçoit des millions de visiteurs chaque année, en provenance des pays asiatiques où la classe moyenne s’est enrichie, Corée du Sud, Japon, Vietnam, Malaisie, Mongolie, pour ne citer qu’eux.

Le pays bénéficie également d’un trafic constant et croissant de la part des ressortissants russes et américains. Il faut dire que la Grande Muraille de Chine reste un monument fascinant.

William Finck

http://www.objectifeco.com/economie/croissance-recession/consommation/ou-les-touristes-depensent-ils-le-plus-d-argent-dans-le-monde-le-top-5-des-pays-avec-une-surprise-dedans.html

35 commentaires:

  1. Là, évidemment, Monaco avec ses habitants finira bon dernier ! Or, ce n'est pas comme çà que l'on étudie les retombées touristiques.


    1) - Espagne: 46,7 millions d'hab. = 65 milliards 100 millions de $ = 1394 $/hab.

    2) - France: 66 millions d'hab. = 66 milliards 800 millions de $ = 1012,12 $/hab.

    3) - Royaume-Uni: 64,1 millions d'hab.= 62 milliards 800 millions de $ = 979,71 $/hab.

    4) - États-Unis: 319 millions d'hab. = 220 milliards 100 millions de $ = 689,96 $/hab.

    5) - Chine: 1 milliard 357 millions d'hab. = 56 milliards 900 millions de $ = 41,93 $/hab.

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  2. En pleine désillusion, les migrants déguerpissent de Suède


    26 août 2016, 14:44



    Longtemps considérée comme un paradis par les demandeurs d'asile, la Suède se transformerait-elle en purgatoire ?

    Faisant face à un durcissement de la politique d’accueil suédoise, de nombreux demandeurs d’asile abandonnent leurs démarches et quittent le pays. Stockholm offre plus de 4 000 euros à tout migrant qui décide de retourner dans son pays d’origine.

    Longtemps considérée comme un eldorado pour les demandeurs d’asile, la Suède ne semble plus être aussi attractive. 10 655 réfugiés ont quitté les frontières du royaume scandinave dans les huit premiers mois de 2016. Un record. Des délais administratifs de plus en en plus longs, des règles plus strictes concernant le regroupement familial, une population de plus en plus hostile et des subventions au retour incitent de plus de plus de migrants à reprendre la route.

    Les chiffres sont spectaculaires. Entre janvier et août 2016, le nombre de demandes d’asile a été de moitié inférieur à celui qui avait cours en 2015 pour la même période. Un ralentissement de taille lorsque l’on sait que la Suède avait vu le nombre des requêtes doubler entre 2014 et 2015 pour atteindre 160 000 l’année dernière.

    En 2015, 55% des demandes avaient été acceptées. Un taux qui plaçait la Suède dans le haut du panier européen. Cette politique accommodante en faveur des migrants en a fait la deuxième nation du Vieux Continent quant au nombre de réfugiés par habitants.

    Politique plus restrictive
    Mais depuis, Stockholm a serré la vis. Préoccupé par l’impact économique de sa politique migratoire, le gouvernement a décidé d’agir par le biais de l’Office national suédois des migrations. Il a mis en place des règles plus restrictives début 2016 afin de ralentir le flux. En plus de nouveaux contrôles aux frontières et d’une réglementation plus contraignante en ce qui concerne le regroupement familial, les logements sont dorénavant retirés aux réfugiés qui n’ont pas obtenus l’asile. La Suède prévoit également de recourir davantage à la détention pour les migrants.

    Une autre donnée d’importance rentre en ligne de compte : le changement au sein de l’opinion publique. Un sondage publié en février dernier a fait l’effet d’une bombe en Suède. L’immigration est l’inquiétude principale pour 40% des Suédois. Un résultat que le quotidien britannique The Independant qualifie de «plus gros retournement de l’opinion dans l’histoire des sondages».

    «La plupart des Suédois ne sont pas racistes», souligne Ylva Johansson, ministre de l’Emploi et de l’Intégration. «Mais quand vous logez des demandeurs d’asile qui ne peuvent pas travailler et prendre part à la société, cela crée des tensions. C’est une situation dangereuse ; nous avons beaucoup de gens qui vivent dans une sorte de no-man’s land… en dehors de la société.»

    (suite en dessous:)

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  3. Lire aussi : LONG FORMAT : Crise migratoire : quand les citoyens européens organisent leur propre défense

    Ce nouveau paradigme au royaume de Suède a refroidi beaucoup des demandeurs d’asile arrivés ces derniers mois. Au sens propre comme au figuré. Pour ceux qui ont passé la frontière l’année dernière, beaucoup ont dû affronter l’hiver scandinave dans les limbes politiques et administratives ; pendant que le gouvernement luttait contre l’afflux de demandes. Sur les 160 000 réfugiés arrivés en 2015, moins de 500 ont trouvé un emploi…

    De l’argent contre un retour au pays

    L’Office national des migrations prévoit environ 60 000 nouveaux demandeurs d’asile pour 2016. Ce coup de frein migratoire permettra à l’Etat d’économiser plus de cinq milliards d’euros.

    Mais une autre donnée est à prendre en considération pour expliquer ces nombreux départs. Le gouvernement suédois a mis en place une subvention au retour. En place depuis début 2013, le dispositif permet à un migrant d’obtenir plus de 4 000 euros s’il accepte de retourner dans son pays d’origine. Plus de 10 000 euros s’il s’agit d’une famille. Des sommes non négligeables qui ont suffi à convaincre bon nombre de demandeurs d’asile. L’argent est transmis uniquement après le départ.

    «Nous avons des signaux qui nous indiquent que de nombreux demandeurs d’asile sont découragés par les délais administratifs et qui constatent que les choses ne sont pas comme ils l'espéraient en Suède», souligne Kristina Ränner, experte de l’Office national des migrations.

    Le phénomène est facile à constater quelque soit la nation d'origine des réfugiés. En 2016, 1 366 irakiens ont mis fin à leurs démarches visant à rester en Suède. C’est plus que ceux de leurs compatriotes qui tentent d’obtenir un visa.

    Lire aussi : Suède : une vidéo montrant un chauffeur de bus passer à tabac un migrant fait polémique

    Même chose chez les Afghans. Découragés par des statistiques qui montrent que seuls 18% d’entre eux sont susceptibles d’obtenir l’asile, 500 Afghans ont abandonné l’idée de rester en Suède depuis le début de l’année.

    Moins d’entrées en Europe mais plus de morts selon les ONG

    Les nouvelles statistiques suédoises doivent cependant être replacées dans un contexte qui voit moins de réfugiés entrer en Europe cette année. L'accord passé entre l’Union européenne et Ankara a pratiquement fermé la route des Balkans. Très emprunté en 2015, le passage laisse dorénavant le choix entre retourner en Turquie ou demander l’asile à la Grèce. Ce qui signifie l’arrêt du voyage et l’impossibilité de tenter sa chance plus au nord.

    Selon plusieurs travailleurs humanitaires qui se sont confiés au journal The Independant, 2016 pourrait être l’année la plus meurtrière pour les migrants tentant de rejoindre l’Europe. Les ONG fustigent les politiques plus restrictives que de nombreux pays mettent en place, sous la pression de leurs opinions publiques.

    Des décisions que regrette le docteur Erna Rijnierse, membre de Médecins sans frontières : «Tout le monde a une opinion sur la manière dont on peut empêcher les migrants d’entrer en Europe mais personne n’en a une quand il s’agit d’expliquer d’où ils viennent et pourquoi ils fuient.»

    https://francais.rt.com/international/25528-pleine-desillusion-migrants-fuient-suede

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    1. PARTEZ EN VACANCES EN SUÈDE !!!

      Et... FAITES-VOUS REMBOURSER !

      4000 € offert à tous les touristes qui veulent retourner chez eux !!!

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  4. Pays-Bas : l'extrême droite promet de faire fermer les mosquées et interdire le Coran


    26 août 2016, 14:41


    Le parti du politicien d'extrême droite, Geert Wilders, a promis de faire fermer les mosquées et d'interdire le livre saint de l'islam, sur fond de montée de l'islamophobie dans le pays.

    Dans un document décrivant son programme électoral pour les élections législatives de mars 2017, le Parti de la Liberté, connu sous son acronyme néerlandais PVV, a déclaré que toutes les mosquées et écoles islamiques devraient fermer et le Coran interdit.

    Le Parti de la Liberté a également promis de fermer les frontières, interdire la venue de réfugiés en provenance de pays musulmans, fermer les centres d'asile et empêcher les femmes musulmanes de porter le voile en public.

    Geert Wilders, qui doit prochainement être jugé pour incitation à la haine raciale, a également déclaré qu'il fera tout son possible pour organiser un référendum sur la sortie des Pays-Bas de l'Union européenne.

    Les sondages d'opinion ont pendant des mois donné le parti de Geert Wilders au dessus des partis de la coalition actuelle du Parti travailliste et le Parti populaire pour la liberté et la démocratie, dirigé par le Premier ministre Mark Rutte.

    De récents sondages ont prédit une flambée des soutiens au PVV, indiquant que ce dernier pourrait gagner jusqu'à 38 sièges (sur 150) au parlement néerlandais. En août, un sondage Ipsos avait évoqué la possibilité que le PVV recueille 28 sièges, en sus des 12 dont il dispose déjà.

    Lire aussi
    Geert Wilders est une nouvelle fois dans la tourmente. Geert Wilders s'en prend aux Marocains et se retrouve poursuivi

    L'annonce de ce projet de l'extrême-droite néerlandaise a été faite alors que la crise des réfugiés a conduit à un débat houleux sur la question. Par ailleurs, les attaques contre les centres de réfugiés ont augmenté de façon alarmante.

    Le sentiment anti-réfugiés d'une partie de la population des Pays-Bas a influencé les élections régionales et nationales à travers l'Europe au cours des dernières années.

    Lire aussi : Une manifestation pacifique contre les réfugiés sombre dans la violence aux Pays-Bas (VIDEO)

    Les organisations internationales et les groupes de défense des droits de l'Homme ont exprimé des inquiétudes quant à l'augmentation du nombre d'incendies criminels contre des centres d'hébergement de migrants.

    L'Europe est confrontée à un afflux sans précédent de réfugiés, dont la plupart fuient les zones de conflit en Afrique et au Moyen-Orient, en particulier la Syrie.

    https://francais.rt.com/international/25527-pays-bas-extreme-droite-veut-interdire-coran-et-fermer-mosquees

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  5. Le passage aux biocarburants augmenterait l'émission de gaz carbonique !


    26.08.2016


    Selon une nouvelle étude, avant de choisir entre diverses sources de combustibles de substitution, il faudrait y réfléchir à deux fois avant d'opter pour les biocarburants.

    Le refus total d'utiliser le pétrole et le passage aux biocarburants pourrait conduire à l'augmentation et non à la réduction de l'émission de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effets de serre, lit-on dans le magazine Climatic Change, citant une étude conduite par des chimistes américains. "Pour la première fois, nous avons évalué les volumes d'absorption et d'émissions de gaz à effet de serre qui se déroulent à tous les stades de la production des biocarburants. Nous avons compris que lors de cette production, nous parvenons à éviter l'émission de quantités insuffisantes de gaz carbonique pour équilibrer les volumes de gaz sortant des tuyaux d'échappement", explique John DeCicco de l'Université de l'Etat du Michigan à Ann Arbor (Etats-Unis)

    Au cours de ces dernières années, les scientifiques et les ingénieurs ont mis au point plusieurs technologies de production des biocarburants, dont certaines sont utilisées en pratique. D'habitude, ce sont le soja, le colza et d'autres céréales à croissance rapide qui servent de matière première pour ces productions. Leur biomasse est fermentée par le biais de produits chimiques et de bactéries et se transforme en éthanol et d'autres types d'alcools.

    Les chercheurs ont établi que les quantités de gaz carbonique absorbées par la biomasse lors de sa culture n'est pas aussi importante que ce qui avait été envisagé auparavant.

    De plus, souvent, pour cultiver le colza et le soja, les agriculteurs abattent les forêts tropicales et éliminent les plantations de cultures vivrières, ce qui rend ce type de production "verte" écologiquement insensé. De surcroît, le prix de revient trop élevé de ces biocarburants et la faiblesse de leur intensité énergétique rend ce type de carburant économiquement discutable.

    D'après les chercheurs, l'ensemble de ces facteurs rend les biocarburants moins efficaces pour la protection de l'environnement que l'essence.

    https://fr.sputniknews.com/international/201608261027464418-usa-biocombustibles-emissions-co2/

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    1. Il y a longtemps que l'escroquerie a été mise à jour ! (et encore soutenue par la junte militaire au pouvoir !).

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  6. Spécial hôpitaux - Trop d'erreurs médicamenteuses


    François Malye et Jérôme Vincent
    jeu., 25 août 2016 13:59 UTCCarte


    Enquête. Après les ratés chirurgicaux et les infections nosocomiales, elles sont le troisième fléau des hôpitaux. Des praticiens s'y attaquent.

    Il y a deux ans jour pour jour, un patient âgé de 61 ans est admis au centre régional de lutte contre le cancer de Bordeaux, l'institut Bergonié, et peu après y décède des suites d'une détresse cardiorespiratoire. Cette défaillance n'a rien à voir avec sa maladie, mais est causée par une erreur d'administration médicamenteuse. À la place des corticoïdes qui lui ont été prescrits, il reçoit par voie intraveineuse du chlorure de potassium prévu pour un autre patient alité dans une chambre voisine [...]

    Commentaire : Les praticiens ne devraient pas avoir à s'y attaquer car le problème ne devrait même pas exister.

    https://fr.sott.net/article/28879-Special-hopitaux-Trop-d-erreurs-medicamenteuses

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  7. Guerre au cash : en route vers la taxation des dépôts et la suppression du liquide


    Simone Wapler
    Contrepoints
    ven., 26 août 2016 12:11 UTCCarte


    La taxation des dépôts a commencé en Suisse puis maintenant en Allemagne. Elle va probablement toucher le Luxembourg dans deux mois. Certains se réjouiront que cette taxe frappe les riches qui ont de gros dépôts. Ils se réjouissent trop vite. Ce nouvel impôt deviendra universel avec la suppression du cash si nous n'y prenons pas garde.

    « La banque allemande Raiffeisenbank Gmund am Tegernsee a annoncé à ses clients particuliers qu'elle leur facturerait à partir de septembre un taux d'intérêt négatif de 0,4% sur les dépôts de leurs comptes courants. La mesure, qui réplique le taux de la facilité de dépôts de la BCE, ne concernera cependant que les comptes clients dépassant le seuil de 100 000 euros. », L'Agefi du 16 août

    Jusque-là, cette taxe ne frappait que la trésorerie des entreprises. Peu de personnes se sentaient donc directement concernées. C'est oublier que derrière le mot entreprise, il y a des gens : les actionnaires, les salariés. Moins de résultats signifie moins d'investissements, moins d'argent pour les salaires, etc.

    Cette fois, la mesure touche les dépôts des particuliers, ce qui est nouveau. Là encore certains jugeront que cela ne pénalise que les riches ou les nantis qui ont la chance d'avoir un solde créditeur supérieur à 100 000 euros.

    « Pour l'heure, les frais sur les dépôts ne seront pas étendus aux clients disposant de montants inférieurs », a indiqué à Bloomberg un des membres du directoire de la banque Josef Paul. L'important de cette phrase est « pour l'heure » .

    "Pour l'heure", les banquiers français - dont certains taxent déjà les dépôts des entreprises - préfèrent jouer sur les frais de tenue de compte. Selon le comparateur Panorabanques, ces frais touchent maintenant 82,6% des Français début 2016, contre seulement 56,6% un an plus tôt.

    Mais prenons un peu de recul pour voir le tableau. Les taux négatifs ne fonctionnent pas, la croissance n'est pas au rendez-vous : elle est au mieux faible voire inexistante. Les politiques monétaires des banquiers centraux sont critiquées par le FMI lui-même. Les mauvaises dettes s'entassent, les banques sont fragiles. Le système financier devient de plus en plus instable.

    Que vont faire les banquiers centraux ?

    Sous la pression des politiciens, ils vont poursuivre leur fuite en avant et passer à l'helicopter money : la distribution d'argent gratuit non plus au travers des banques mais directement par les gouvernements sous forme d'inutiles grands travaux d'infrastructure et d'allocations sociales.

    « Si le peuple souffre, c'est qu'il n'a pas assez d'argent. Il en faut faire. (...) nous ferons du numéraire fictif, ajoutent-ils, rien n'est plus aisé, et chaque citoyen en aura plein son portefeuille ! Ils seront tous riches », écrivait Frédéric Bastiat au XIXème, se moquant des gouvernants dans son pamphlet Maudit Argent.

    Mais souvenons-nous que l'obsession actuelle des banquiers centraux est de faire surgir l'impôt-inflation qui permet de taxer de la richesse fictive et des plus-values fantômes. En espérant ainsi ronger les dettes...

    (suite en dessous:)

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  8. Il ne faudrait cependant pas que l'argent créé puisse s'échapper du circuit et devenir incontrôlable. Pour cela, il existe un moyen très simple : supprimer le recours aux espèces. Nos apprentis sorciers espèrent ainsi contrôler l'inflation qu'ils veulent faire surgir. Supprimer le cash permet aussi d'enfermer les gens dans les banques et d'éviter toute fuite des déposants qui auraient des velléités d'échapper aux taux négatifs. Taxation de la véritable épargne et création de toujours plus de fausse monnaie, tel est le plan des banquiers centraux et des gouvernants pour nous sortir de la crise.

    Un tel plan n'a pas de grande chance de succès, comme les précédents. L'impôt et le faux monnayage n'ont jamais été sources de vraie richesse, pour aucune population, en remontant aussi loin que l'on veut dans l'Histoire.

    -- Commentaire : A propos de la disparition souhaitée de l'argent liquide :

    - Guerre au cash et puçage de masse : vers la dictature intégrale
    - Guerre au cash : payer notre banque pour qu'elle garde notre argent
    - Guerre au cash : un nouveau système de paiement électronique pour toujours moins de liberté
    - Guerre au cash : les réels buts des projets d'abandon de l'argent liquide
    - Guerre au cash, guerre contre le peuple
    - Guerre au cash : Les États s'attaquent à nos libertés
    - Guerre au cash : il est temps de riposter
    - Guerre au cash : devenez un hors-la-loi
    - Guerre au cash : un gouvernement qui considère que notre argent est à sa disposition
    - Guerre au cash : quand l'Etat profond s'intéresse à notre argent
    - Guerre au cash : la voie vers l'État tutélaire
    - Guerre au cash : abolir, asservir
    - Guerre au cash : quand l'État se servira dans nos poches, il sera trop tard --

    https://fr.sott.net/article/28877-Guerre-au-cash-en-route-vers-la-taxation-des-depots-et-la-suppression-du-liquide

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    1. C'est pourquoi donc tous les paiements se feront vers des comptes en 'Paradis tropicaux' et non plus vers des banksters.

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  9. Comment l’Occident a aidé à créer l’État Islamique


    le 27 août 2016
    Par Maxime Chaix.


    Le site du magazine Foreign Policy vient de publier une enquête particulièrement instructive sur la rencontre qui a conduit à la séparation entre le Front al-Nosra – la branche syrienne d’al-Qaïda dirigée par Abou Mohammed al-Joulani –, et le réseau qui était alors connu sous le nom d’État Islamique en Irak (EII).

    Dans cet article, Foreign Policy nous détaille cette rencontre cruciale entre d’importants commandants jihadistes, dont Abou Bakr al-Baghdadi, qui était alors le leader de l’EII, et Abou Omar al-Shishani, le chef militaire de Daech qui a été tué par une frappe de l’U.S. Air Force en juillet 2016.

    Initialement, al-Shishani avait été formé par des instructeurs du Pentagone lorsqu’il combattait au sein des Forces spéciales géorgiennes en 2006. Décrit comme un « élève star » à cette époque, il avait combattu l’armée russe en 2008 lors du conflit en Ossétie du Sud. En 2013, avec les miliciens du mouvement jihadiste qu’il avait fondé, le Jaish al-Muhajireen wal-Ansar, il a joué un rôle déterminant dans la prise de la base aérienne de Menagh, au nord d’Alep.

    Il recevait alors ses ordres du colonel Okaidi, un commandant de l’Armée Syrienne Libre (ASL) soutenu par les États-Unis et la Grande-Bretagne qui, de son propre aveu, entretenait des relations « fraternelles » avec les extrémistes du Front al-Nosra et de l’État Islamique en Irak et au Levant (EIIL).

    Cette même année 2013, Abou Omar al-Shishani prêta allégeance à l’EIIL, s’imposant rapidement comme le « ministre de la guerre » de Daech. Comme nous le verrons, al-Shishani est loin d’être le seul combattant de cette organisation à avoir bénéficié d’un soutien occidental direct, du moins jusqu’en 2013.

    Organisée en avril de cette même année, cette rencontre entre chefs jihadistes a lancé le processus de création de l’« État Islamique », qui fut décrété au mois de juin 2014 par son leader, Abou Bakr al-Baghdadi. Au plan symbolique, elle a conduit au changement de nom de l’EII, qui s’est alors rebaptisé l’EIIL (État Islamique en Irak et au Levant). Interrogé par Foreign Policy, un participant à cette rencontre – surnommé « Abou Ahmad » pour des raisons de sécurité –, décrit le fonctionnement interne de ces milices terroristes.

    Essentiellement, cet article nous indique que cette rencontre a abouti non pas à une scission entre ces deux organisations, mais à une véritable absorption des combattants, des cadres et des moyens militaires et logistiques du Front al-Nosra par l’EIIL d’al-Baghdadi au printemps 2013. Nous analyserons donc dans quelle mesure les opérations clandestines de la CIA et de ses alliés, dont les services français, ont alimenté dès 2012 la montée en puissance de l’EII au sein d’al-Nosra, donc de ce qui allait devenir l’EIIL en avril 2013, puis l’« État Islamique » en juin 2014.

    Printemps 2013 : l’EII absorbe la majorité des moyens humains et militaires d’al-Nosra

    (suite en dessous:)

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  10. Pour le lecteur averti, l’information la plus importante de cet article de Foreign Policy se trouve dans sa conclusion. En effet, lors de la séparation d’avril 2013 entre l’EII et le Front al-Nosra, une « large majorité de commandants et de combattants d’al-Nosra en Syrie ne suivirent pas » leur leader Mohammed al-Joulani – le fondateur d’al-Nosra issu de l’EII, qui durant l’été 2011 avait été envoyé en Syrie par Abou Bakr al-Baghdadi pour y mener le jihad. Au contraire, ces combattants prêtèrent massivement allégeance à al-Baghdadi, se séparant du Front al-Nosra et constituant ce qui allait officiellement devenir l’« État Islamique » en juin 2014. Selon Foreign Policy, « le changement de l’EII vers l’EIIL signifiait que tous les groupes ou factions qui avaient rejoint l’EIIL perdraient leur nom.

    Pour le Front al-Nosra et son leader, Abou Mohammed al-Joulani, ce développement était un potentiel désastre ; il pouvait signifier la fin de leur influence dans le champ de bataille jihadiste le plus important au monde. Al-Joulani ordonna donc aux combattants d’al-Nosra de ne pas rejoindre l’EIIL, et d’attendre que [le numéro un d’al-Qaïda Ayman] al-Zawahiri se prononce sur qui devait diriger le jihad sur le théâtre de guerre syrien. Une large majorité de commandants et de combattants d’al-Nosra en Syrie ne suivirent pas [al-Joulani]. Lorsqu’Abou Ahmad visita Alep quelques semaines plus tard seulement, environ 90 % des combattants d’al-Nosra dans cette ville avaient déjà rejoint l’EIIL. Les nouveaux soldats de Baghdadi ordonnèrent aux quelques derniers loyalistes d’al-Nosra de quitter l’hôpital d’al-Oyoun, qui avait été jusqu’à présent la principale base d’al-Nosra dans cette ville.

    “Vous devez partir ; nous constituons al-dawla [l’État] et nous regroupons la vaste majorité des combattants” dirent-ils aux hommes d’al-Nosra, selon Abou Ahmad. “Donc ces quartiers généraux nous appartiennent.” Partout dans le Nord de la Syrie, l’EIIL s’empara des QG d’al-Nosra, des caches de munitions et des dépôts d’armes. Étonnamment, la branche d’al-Qaïda en Syrie devait soudain combattre pour sa survie. Une nouvelle époque démarrait – celle de l’État Islamique. »

    Interrogé sur ces informations de Foreign Policy, l’expert de la Syrie Fabrice Balanche confirme leur exactitude, tout en précisant que « ces faits étaient connus à l’époque, mais plutôt du côté des spécialistes ». Selon lui, « entre avril 2013 et janvier 2014, la majorité du Front al-Nosra s’est rangée du côté de l’EIIL.

    Al-Joulani s’est donc retrouvé en minorité. Le rapport devait être d’un quart de combattants restant loyaux à al-Nosra, contre trois quarts se ralliant à l’EIIL. La majorité des combattants du groupe jihadiste étaient des étrangers, dont beaucoup d’Irakiens. Ils ont donc préféré al-Baghdadi. » D’après ce chercheur, qui travaille actuellement au Washington Institute, « al-Nosra en Syrie regroupait environ 20 000 combattants avant la scission d’avril 2013. Par conséquent, près de 15 000 auraient rejoint l’EIIL et 5 000 seraient restés combattre sous la bannière d’al-Nosra – même si ces chiffres sont approximatifs. Par la suite, al-Nosra s’est renforcé en s’alliant avec d’autres groupes syriens contre l’EIIL. Dans cette histoire complexe, il faut retenir que la guerre entre al-Nosra et l’EIIL fut particulièrement sanglante durant l’hiver 2013-2014.

    (suite en dessous:)

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  11. Elle a laissé des traces, ce qui empêche les deux groupes de joindre leurs efforts. » Également interrogé sur cette scission, le député socialiste Gérard Bapt précise que « l’EIIL a ensuite été soutenu par les services spéciaux du prince Bandar pour contrer l’influence des Frères Musulmans qui s’exprimait à travers le Front al-Nosra, une milice appuyée principalement par le Qatar et la Turquie. Les Saoudiens n’imaginaient probablement pas les conséquences d’un tel soutien, avec la proclamation désastreuse de l’État Islamique entre l’Irak et la Syrie en juin 2014. »

    Les services secrets saoudiens et la CIA : du jihad afghan au takfir syrien

    Rappelons alors qu’en juillet 2012, le prince Bandar était nommé à la tête des services spéciaux saoudiens, ce qui avait été analysé par la plupart des experts comme un signe de durcissement de la politique syrienne de l’Arabie saoudite. Surnommé « Bandar Bush » du fait de sa proximité avec la dynastie présidentielle du même nom, il était ambassadeur à Washington à l’époque des attaques du 11-Septembre.

    Depuis plusieurs années, cet homme intimement lié à la CIA est accusé par l’ancien sénateur de Floride d’avoir indirectement soutenu certains des pirates de l’air désignés coupables de ces attentats. Après qu’il fut écarté de son poste de chef des services spéciaux en avril 2014, le Guardian souligna que « Bandar avait dirigé les efforts saoudiens visant à mieux coordonner les livraisons d’armes aux rebelles combattant el-Assad en Syrie.

    Néanmoins, il a été critiqué pour avoir soutenu des groupes islamistes extrémistes, risquant ainsi le même “retour de bâton” que celui des combattants saoudiens d’Oussama ben Laden rentrant au pays après le jihad contre les Soviétiques en Afghanistan dans les années 1980 – une guerre sainte qui avait été autorisée officiellement. » Or, comme à l’époque du jihad afghan, la CIA et les services secrets saoudiens ont étroitement collaboré en Syrie, la grande proximité du prince Bandar avec l’Agence facilitant cette politique clandestine.

    En réalité, les relations entre la CIA et les services saoudiens sont littéralement fusionnelles. Début 2016, le New York Times révéla que l’Arabie saoudite avait été « de loin » le principal financeur de la guerre secrète anti-Assad de la CIA, baptisée « opération Timber Sycamore ».

    Afin de renverser le gouvernement syrien, l’Agence a mobilisé « environ un milliard de dollars » chaque année depuis 2013, dans le cadre de ce que le Washington Post a décrit comme un « plus vaste effort de plusieurs milliards de dollars impliquant l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie », c’est-à-dire les trois États notoirement connus pour soutenir les factions extrémistes en Syrie.

    En d’autres termes, la CIA a facilité et coordonné dès janvier 2012 les opérations syriennes des services secrets de ces pays, essentiellement financées par les pétrodollars saoudiens.

    Comme des experts et des journalistes américains l’on expliqué à l’automne 2015, cette guerre secrète aurait pu aboutir au renversement de Bachar el-Assad, essentiellement du fait des pertes infligées à l’armée syrienne par les missiles TOW made in USA.

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  12. En 2013, sous couvert d’équiper sa garde nationale et son armée de terre, l’Arabie saoudite avait acheté plus de 15 000 missiles TOW à la multinationale américaine Raytheon – soit un investissement de 1,1 milliard de pétrodollars.

    En réalité, plusieurs milliers de missiles ont été distribués aux rebelles anti-Assad par différents services depuis les « MOC » (Military Operation Centers), des bases secrètes supervisées par la CIA en Turquie et en Jordanie.

    Toujours selon le New York Times, « les efforts saoudiens [en Syrie] furent dirigés par le flamboyant prince Bandar ben Sultan, (…) qui demanda aux espions du royaume d’acheter des milliers [de mitrailleuses] AK-47 et des millions de munitions en Europe de l’Est pour les rebelles.

    La CIA a facilité certains [sic] de ces achats d’armements pour les Saoudiens, dont un vaste deal avec la Croatie en 2012. Durant l’été de cette même année, ces opérations semblaient être hors de contrôle à la frontière entre la Turquie et la Syrie, les nations du Golfe transmettant de l’argent et des armes à des factions rebelles – y compris à des groupes dont les hauts responsables américains craignaient qu’ils soient liés à des organisations extrémistes comme al-Qaïda.

    » En réalité, malgré ces craintes, la CIA coordonnait clandestinement depuis le mois de janvier 2012 au moins deux réseaux d’approvisionnement en armes financés par les pétromonarchies du Golfe et la Turquie : une série de livraisons aériennes depuis les Balkans, qui a récemment fait l’objet d’une enquête approfondie du BIRN et de l’OCCRP confirmant le rôle central de la CIA dans ce trafic d’armes illégal ; et une autre voie d’approvisionnement maritime depuis la Libye, selon les révélations jamais démenties du journaliste d’investigation Seymour Hersh.

    Concernant le trafic en provenance des Balkans, seuls cinq médias francophones ayant rapporté cette enquête sont recensés par Google Actualités. Et parmi eux, seuls Mediapart.fr et Bruxelles2.eu ont souligné la coresponsabilité des États-Unis dans ces opérations, contrairement à Liberation.fr, DirectMatin.fr, et LOpinion.fr – qui se sont contentés d’articles laconiques pour traiter ce sujet.

    En juillet 2013, d’après le parlementaire britannique Lord Ashdown, ces opérations clandestines de la CIA et de ses partenaires avaient armé « presque exclusivement » les jihadistes du Front al-Nosra, qui incluait jusqu’au printemps 2013 l’EII d’al-Baghdadi.

    Bon connaisseur des Balkans, cet ancien Haut Représentant des Nations-Unies en Bosnie-Herzégovine confirmait ainsi les révélations du New York Times, qui nous avait informés en mars 2013 que les services spéciaux turcs, qataris, jordaniens, émiratis et saoudiens avaient introduit au moins 3 500 tonnes d’armements en Syrie depuis janvier 2012 avec l’aide discrète de la CIA – ce qui a considérablement renforcé la coalition Front al-Nosra/EII avant la séparation d’avril 2013. Et comme nous l’avons démontré, la majorité des combattants d’al-Nosra ont alors été absorbés par l’EII, qui s’est rebaptisé EIIL et qui s’est accaparé les principales ressources humaines, logistiques et militaires d’al-Nosra.

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  13. Il est donc indéniable que ces politiques clandestines ont grandement encouragé le développement de ce qui allait devenir Daech en juin 2014, du moins sur le théâtre de guerre syrien. En Occident, le fait que si peu d’observateurs l’aient souligné semble être symptomatique d’une réticence collective à accepter que les réseaux d’al-Qaïda en Syrie furent massivement armés et soutenus par nos propres services spéciaux, et ce dans le but de renverser Bachar el-Assad. L’irrésistible montée en puissance de Daech est donc bel et bien une conséquence directe de cette stratégie, comme l’avait prédit le Renseignement militaire du Pentagone dès 2012.

    La coresponsabilité des alliés occidentaux et israéliens de la CIA dans le chaos islamiste en Syrie

    Bien qu’ils aient joué un rôle majeur dans ce désastre, la CIA et ses alliés turcs et pétromonarchiques n’en sont pas les seuls fautifs. Selon les magistrats de la Haute Cour criminelle britannique, les services spéciaux de Sa Majesté ont soutenu la coalition Front al-Nosra/EII, potentiellement pour le compte de la CIA afin que cette dernière puisse échapper à la supervision du Congrès.

    Depuis 2014, il est de notoriété publique qu’Israël soigne des combattants d’al-Nosra et, comme le grand reporter Robert Parry l’a souligné, Tsahal « a également mené des frappes aériennes en Syrie qui ont soutenu les avancées d’al-Nosra, ce qui a notamment impliqué l’élimination de conseillers du Hezbollah et de l’Iran qui aidaient le gouvernement syrien ».

    En décembre 2012, le ministre des Affaires étrangères français avait repris à son compte les arguments des alliés pétromonarchiques de la France, qui pensaient que le Front al-Nosra faisait du « bon boulot sur le terrain » alors que le Département d’État plaçait cette milice sur la liste des organisations terroristes de l’ONU – en contradiction avec la politique clandestine de la CIA et de ses partenaires. Cette déclaration stupéfiante, qui fut relayée par le journal Le Monde, n’avait pas été reprise dans la presse. Elle avait été prononcée par Laurent Fabius alors que l’EII faisait partie intégrante de ce réseau terroriste ce qui, manifestement, n’a été relevé par aucun observateur.

    Comme me l’a rappelé le député PS Gérard Bapt, le magazine Marianne a révélé en mars 2016 que la direction de la prospective du Quai d’Orsay avait, dès octobre 2012, alerté le ministre des Affaires étrangères et l’Élysée sur le fait que l’Arabie saoudite et le Qatar finançaient les groupes jihadistes en Syrie. Dans une note qui fut ignorée par leur hiérarchie, ces experts soulignaient que le « piège [venait] du Golfe », et que « nous [risquions] d’y tomber ».

    Finalement, à partir de 2014, plusieurs députés de l’opposition ont affirmé que la France avait soutenu le Front al-Nosra. Interrogé sur cette question, le député Gérard Bapt confirme non pas un appui direct en faveur d’al-Nosra, mais un « soutien clandestin de l’État français en faveur des différentes mouvances islamistes en Syrie, au regard de la porosité et de la proximité entre ces groupes alliés sur le terrain.

    Or, l’aide française aux rebelles en Syrie, et plus généralement le soutien occidental en leur faveur, se sont poursuivis y compris après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Casher, pourtant revendiqués par al-Qaïda. »

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  14. Nous pouvons conclure de ces différentes révélations que les services secrets occidentaux et leurs partenaires régionaux ont, au moins jusqu’en 2013, directement armé et soutenu la milice takfiriste qui allait devenir Daech l’année suivante, puisque l’EII et al-Nosra constituaient une seule et unique entité avant leur séparation d’avril 2013.

    Par conséquent, le Pentagone et ses alliés, qui incluent les forces aériennes françaises, sont en train de bombarder une organisation terroriste dont la CIA et ses partenaires ont grandement favorisé la montée en puissance en Syrie à partir de janvier 2012. Hélas, cette schizophrénie stratégique subsiste : depuis deux ans, nos armées sont engagées dans des opérations contre Daech à l’efficacité d’ailleurs contestable, alors que la CIA et ses alliés continuent de soutenir al-Qaïda pour renverser le gouvernement el-Assad.

    Or, selon un prestigieux think tank britannique cité par le Guardian en décembre dernier, « plus de la moitié des combattants rebelles en Syrie qui sont opposés au Président Bachar el-Assad sont favorables aux vues de l’État Islamique ». Dans ce même article, il est précisé que « si Daech est vaincu [en Irak et en Syrie], au moins 65 000 combattants appartenant à d’autres groupes salafistes-jihadistes sont prêts à prendre sa place ».

    Ainsi, comme l’avait préconisé Michel Colomès en octobre 2015, il serait peut-être temps d’arrêter de « jouer les “bons” contre les “méchants” islamistes », une politique qui revient selon lui à « payer la corde qui nous pendra ».

    Et comme l’avait dénoncé la représentante au Congrès Tulsi Gabbard le 19 novembre 2015 – soit moins d’une semaine après les attentats de Paris –, « renverser le gouvernement syrien d’el-Assad est le but de Daech, d’al-Qaïda et d’autres groupes islamistes extrémistes. Nous ne devrions pas nous allier avec ces fanatiques en les aidant à remplir leur objectif, car cela est contraire aux intérêts sécuritaires des États-Unis et de la civilisation. » Quinze ans après le 11-Septembre, et dans un contexte de multiplication des attentats en Occident, ces arguments ne peuvent que remettre en cause la raison d’État machiavélienne qui légitime des politiques échappant totalement aux contre-pouvoirs démocratiques.

    http://www.contrepoints.org/2016/08/27/263933-loccident-a-aide-a-creer-letat-islamique

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  15. L’Espagne n’a pas de gouvernement depuis 9 mois, l’économie va très bien, merci


    Arnaud Lefebvre
    26 août 2016


    L’Espagne est sans gouvernement depuis 9 mois, mais son économie se porte bien, indiquent les derniers chiffres du bureau espagnol des statistiques.

    L’économie espagnole a connu durant le deuxième trimestre une croissance de 0,8% grâce à une augmentation des dépenses de consommation et de l’exportation.

    La quatrième économie de la zone euro connaîtrait cette année une croissance de 3% et ferait ainsi mieux que la croissance prévue par le FMI notamment pour la France, l’Allemagne et les USA.

    Les Espagnols profitent de l’augmentation des salaires et de la création d’emplois supplémentaires. La baisse mondiale des prix du pétrole leur a également fourni aussi un peu de cash supplémentaire. Il y aussi les taux d’intérêt négatifs qui ont fait baisser le coût mensuel des hypothèques dans un pays où la plupart des propriétaires ont choisi un taux variable.

    Le tourisme vit de beaux jours

    Le secteur touristique profite de la terreur et du chaos vécus au sein de destinations traditionnellement bon marché comme la Tunisie, la Turquie et l’Egypte et connaît une année exceptionnelle. Rien qu’en juillet, 6 millions de touristes étrangers, un nombre record, ont séjourné dans des hôtels espagnols. Pour les 7 premiers mois de 2016, on en est à 28,3 millions, 11% de plus qu’en 2015. Les hôtels dans les îles Canaries affichent complets.

    Des hommes politiques qui ne disposent pas d’argent, ne peuvent pas en gaspiller. Les économistes craignent que 2017 soit moins bon. Si un nouveau gouvernement prend place – un troisième scrutin semble inévitable – il va devoir serrer la ceinture pour répondre aux vues budgétaires de l’Union Européenne et des économies substantielles s’imposeront.

    La question est de savoir s’il en sera ainsi. Lorsqu’en 2010 et 2011, la Belgique est restée plus de 541 jours sans gouvernement (La période la plus longue pendant laquelle un pays a été dépourvu de gouvernement, selon le Livre Guinness des Records), le pays a réussi à maintenir tous les indicateurs économiques dans le vert.

    La cause de ce succès est due à la baisse des dépenses publiques plutôt qu’à un manque d’économies. En d’autres termes, lorsque les hommes politiques n’ont pas d’argent, ils ne peuvent pas le gaspiller.

    https://fr.express.live/2016/08/26/lespagne-na-de-gouvernement-9-mois-leconomie-va-tres-bien-merci/

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  16. «Brexit veut dire Brexit» : Theresa May déclencherait la sortie de l’UE sans vote du parlement


    27 août 2016, 09:42


    La Premier ministre britannique ne solliciterait pas le vote du sur le Brexit, selon le journal britannique The Telegraph. Cette décision décevrait les opposants au Brexit qui affirment que la sortie de l’UE doit être soumise à l’aval du Parlement.

    Un coup dur pour les opposants au Brexit. Theresa May entendrait éviter le vote du parlement britannique sur la sortie de l’Union européenne, révèle The Telegraph. Ayant consulté des juristes, le Premier ministre envisage de recourir à l'article 50 du traité sur l'Union européenne qui prévoit un mécanisme de retrait volontaire et unilatéral d'un pays de l'UE. Ainsi, des opposants au Brexit ne pourraient pas bloquer ce processus.

    Une telle mesure ferme peut être expliquée par la position de Theresa May que «Brexit veut dire Brexit». Selon une source de journal britannique, elle ne veut pas offrir aux anti-Brexit l'opportunité d'un vote au Parlement susceptible de retarder ou même d'annuler la sortie de l’Union européenne. «La Première ministre a été absolument claire, le peuple britannique a voté et maintenant elle va s'attacher à concrétiser le Brexit», a confié à The Telegraph une source au 10, Downing street.

    C’est sans doute une nouvelle déprimante pour ceux qui espéraient d’utiliser le Parlement de ralentir le Brexit. Selon le journal britannique, 480 parlementaires sur 650 sont contre la sortie du pays de l’UE ce que signifie que le processus de vote pourrait bel et bien prendre des années. Les opposants au Brexit estiment que les résultats du référendum n'ont qu'une valeur consultative et la sortie de l’UE doit être votée au Parlement.

    Le 23 juin dernier, lors du référendum sur le Brexit 51,9% de Britanniques ont voté en faveur d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Le taux de participation a été de 72,2%.

    https://francais.rt.com/international/25552-brexit-veut-dire-brexit-

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    1. Rendez-vous compte que (comme dans bien d'autres pays !!) les 'représentants du peuple sont DES FAUX REPRÉSENTANTS DU PEUPLE !
      (...) 480 parlementaires sur 650 sont contre la sortie du pays de l’UE (...)

      Et, ce nano-groupuscule de DICTATEURS ne cherche qu'à contrer les anglais pour favoriser l'horreur de l'immigration terroristique !

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  17. “L’UE est une plus grande menace que la Russie”


    Audrey Duperron
    26 août 2016


    Au Danemark, les déclarations de l’eurodéputée Marie Krarup, du parti eurosceptique Danske Folkeparti (le Parti populaire danois), ne sont pas passées inaperçues. Lors des élections législatives de 2015, ce parti a réussi à se hisser à la place de deuxième plus grand parti du pays.

    Krarup, qui est porte-parole pour la Défense de son parti, a déclaré dans une interview avec le magazine Mandag Morgen que “L’UE posait une menace existentielle pour le Danemark et qu’elle représentait un problème beaucoup plus grand que la Russie”.

    La politicienne a qualifié Schengen de “catastrophe”. “Schengen fera disparaître le Danemark des cartes du monde, si nous ne nous ressaisissons pas. Le fait que les frontières nationales aient été dissoutes pose une menace pour la survie du Danemark”.

    La contribution de Poutine et Le Pen
    Krarup a ajouté qu’elle voyait le dirigeant russe Vladimir Poutine comme “Le représentant d’un système despotique, antidémocratique, dont nous ne voulons pas au Danemark”, mais qui était le bienvenu pour contribuer à démanteler l’UE dans sa forme actuelle.

    “Je ne veux pas d’une UE telle qu’elle existe actuellement. Je veux voir l’UE enterrée et remplacée par un forum de libre-échange. Telle est notre politique. Et si Poutine ou Marine Le Pen peuvent y contribuer, alors, tout va bien”.

    Le mois dernier, Krarup avait déjà suscité la polémique sur la télévision danoise en affirmant que la Russie devrait être considérée comme un “futur allié” et que “la diabolisation de Poutine a été ridicule à un point grotesque, et réellement stupide”.

    https://fr.express.live/2016/08/26/declarations-krarup-ue-est-une-plus-grande-menace-que-la-russie/

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    1. (...) Je veux voir l’UE enterrée et remplacée par un forum de libre-échange. (...)

      C'est-à-dire la démocratie du dialogue à l'opposé de la dictature actuelle.

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  18. Fukushima : vers une contamination planétaire ?


    Inform'Action
    jeu., 25 août 2016 15:17 UTCCarte


    L'émission "Pièces à conviction" de France 3 a mené l'enquête sur l'impact à l'échelle mondiale de la catastrophe nucléaire de Fukushima.

    Trois ans après la catastrophe nucléaire de la centrale de FukushimaDaiichi, une autre catastrophe se profile. Sanitaire celle là. Les premiers cas de cancer sont apparus. 26 déjà, tous chez des enfants de 0 à 18 ans. Plus d'une trentaine de cas sont suspects, et des dizaines de milliers d'enfants n'ont pas encore été testés. Le gouvernement tente de minimiser l'ampleur du drame. Mais les familles s'angoissent, et des mères sont en colère. La contamination s'étend, au-delà du Japon.

    Tous les jours, des centaines de tonnes d'eau hautement contaminée sont déversées dans le Pacifique. Sur les plages de Californie les chercheurs, témoins de l'arrivée quotidienne de déchets du tsunami sur leurs plages, tentent par tous les moyens d'alerter les autorités. Les scientifiques du monde entier redoutent les effets incalculables sur la santé des populations si les poissons du pacifique continuent à être consommés sans aucun contrôle : un laboratoire d'analyses suisse vient de découvrir du césium 131 et 134 dans des barquettes de poisson dans un supermarché, ou dans du thé vert venant du Japon !!

    Quelle est l'ampleur réelle de la contamination, humaine et environnementale ? Les contrôles sont-ils efficaces ? Qu'en est-il du taux de radiation des produits japonais exportés partout dans le monde ? Sommes-nous au bord d'une catastrophe sanitaire à l'échelle mondiale ?

    "Pièces à conviction" fera le point sur ces interrogations. L'enquête réalisée par Lionel de Coninck sera diffusée le mercredi 26 février 2014 à 23h10 et sera suivie d'un débat animé par Patricia Loison avec Philippe JAMET, Commissaire de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et Yannick ROUSSELET, Chargé de campagne nucléaire de Greenpeace.

    Durée : 74 min
    Date : 26-02-2014
    Réalisateur : Lionel de Coninck
    Source : Pièces à conviction - France 3

    https://fr.sott.net/article/28882-Fukushima-vers-une-contamination-planetaire

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    1. Les 'mois d'été' sont généralement pris pour amplifier toutes les conneries politique, économique et faits divers.

      Ainsi, face aux "+ de 40 000 morts par an en France à cause du diesel" dont il NE FAUT SURTOUT PAS PARLER (comme l'affaire enterrée des pots d'échappement et compteurs Volkswagen !!) et des morts par pollution dû aux particules de charbon venues des centrales électrique mortelles (qui dépassent de loin le nombre de morts dans les fours crématoires !!), voila ressortie l'affaire du tremblement de terre à Fukushima le 11 Mars 2011 qui n'a même pas réussi à détruire les réacteurs nucléaire blindés mais seulement à couper les arrivées d'eaux aux réacteurs qui - en surchauffent - ont explosé.

      D'où les précautions prises immédiatement de partout en Europe pour... blinder ce qui n'en a pas besoin en OUBLIANT VOLONTAIREMENT DE PROTÉGER LES TUYAUX D'APPROVISIONNEMENT EN EAU !!! HAHAHAHA !
      D'où, la réorientation de la politique énergétique vers TOUT CE QUI PEUT ÊTRE DÉFAILLANT COMME INUTILE, TRÈS COÛTEUX ET D'ESCROQUERIE PROUVÉE !! comme les éoliennes et les panneaux photovoltaïque !

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  19. Air de plutonium


    vendredi 19 août 2016


    Les tests de fission atomique (190 Mt) sont entrés dans l'atmosphère dans le monde entier, réduit à la poussière fine invisible pour toujours suspendue en nanoparticules dans l'air, environ 84 tonnes d'uranium et 49 tonnes de plutonium non consommée des charges pour un total de 138 tonnes dispersées en plus d'environ 10,8 tonnes de produits de fission, ils ont presque dans son intégralité sédimentées. [Selon l'accumulation de 137Cs / 90Sr de 1,65 d'impact global, 95 Mt a été faite avec des charges avec U235 et 95 Mt avec des charges à Pu239. Parce que la moyenne de 6% du rendement de fission munitions à U235 et 10% des bombes à Pu239, 83,91 t de U235 non consommée et 49,02 t de Pu239 non consommés ont donc été libéré dans l'atmosphère à partir d'essais atomiques fission.]

    Ces armes de fission, que dès qu'ils avaient rempli leur tâche explosive de destruction locale transforme ipso facto la partie non charge consommée dans d'innombrables chars et des sous-munitions omniprésents respirable radiotoxiques, ils dispersés le long d'un de 10 mille durable équivalent milliards Sievert inhalation (évidemment occulté dans les inventaires officiels de l'UNSCEAR) distribués avec un taux moyen de 650,45 nSv à m3 d'air dans une couche atmosphérique de 30 km de haut avec un volume 1,54E19 de m3. [((4/3) * 3,14159 * ((6.371.000 + 30000) 3- (63710003))) = 1,54E19 m3. 1,00E13 Sv / 1,54E19 m3 = 6,50E-7 Sv / m3.]

    50 ans de souffle.

    En 50 ans, tout le monde respire autour de 405.400 m3 d'air [487 tonnes] et, selon la radio-toxicité des paramètres de la CIPR, absorbe une dose 263,7 mSv à cause de cette contamination aéroportée durable héritée des essais atomiques météo fission nSv 650,45 par m3. [50 ans * 365,25 g * 22,2 m3 / g * 6,50E-7 Sv / m3 = 263,7 mSv.]

    Selon la CIPR (Commission internationale radiologique) l'absorption de 263,7 mSv soulève le risque de cancer mortel d'un individu à 1,45% et induit un cas mortel tous les 69 personnes qui ont souffert de cette même dose ionisante. [0,264 Sv * 5,5% facteur de risque pour Sv = 1,45%.] Pour une population historique de 12 milliards qui n'a pas échappé à cette dose absorbée est malheureusement permis d'attendre 174 millions de victimes. [0,264 Sv * 5,5% facteur de risque pour Sv * 1,20E10 population = 174 millions de victimes.]

    La deuxième est le MSK (Mancuso, Stewart et Kneale) absorption de ces mêmes 263,7 mSv augmente le risque de cancer mortel d'un individu à 15,82% et induit un cas mortel tous les 6 personnes qui ont incorporé cette même dose interne. [0,264 Sv * 60% facteur de risque pour Sv = 15,82%.] Pour une population historique de 12 milliards qui a absorbé cette dose le nombre de victimes a prévu un budget de 1,9 milliard. [0,264 Sv * 60% facteur de risque pour Sv * 1,20E10 population = 1,9 milliard de victimes.]


    [(95000 Kt * 56,38 g / Kt) = 5,356E6 grammes de U235 fissionati / 6% du rendement de fission = 8,926E7 grammes de U235 "embarqués" et 8,391E7 gr uneaten.]

    [(95000 Kt * 57,34 g / Kt) = 5,447E7 grammes de Pu239 rendement de fission fissionati / 10% = 5,447E7 grammes de Pu239 "embarqués" et 4,902E7 gr uneaten.]

    http://aipri.blogspot.fr/2016/08/unaria-di-plutonio.html

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    1. Effectivement c'est là un cas bien particulier malgré qu'il faille tenir compte de la censure des cartes de l'atmosphère publiées par NILU quelques semaines après l'explosion de 3 réacteurs sur 4 à Fukushima.

      Les prélèvements aériens faits aux États-Unis après la catastrophe ont montré que l'air n'était plus tout-à-coup porteur de nano-particules radioactives ! Çà alors !

      Ainsi, le jet-stream (qui nait à l'Est de la Russie, traverse le Japon, le Pacifique, les USA, l'Atlantique et l'Europe jusqu'à l'Autriche) s'est-il soudainement transformé en 'air pur' suite premièrement à la réorientation des particules vers le pôle Nord (via scalaire), puis aplatissement des nuages radioactifs sur l'océan Pacifique à la suite de déclenchements de Vortex (vents froids et forts venus du pôle Nord vers le Canada/USA) qui désincrustaient les substances radioactives des glaces !

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  20. Éruption volcanique accélération masquée dans l'élévation du niveau de la mer

    26 août 2016
     

    Le cataclysmique 1991 éruption du mont Pinatubo aux Philippines a masqué l'impact des gaz à effet de serre sur l'accélération de l'élévation du niveau de la mer, selon une nouvelle étude.

    "Ces scientifiques ont démêlé le rôle majeur joué par l'éruption volcanique du mont Pinatubo sur les tendances du niveau moyen de la mer", a déclaré Anjuli Bamzai, directeur de programme à la Division de la National Science Foundation des atmosphériques et Geospace Sciences, qui a financé la recherche. «Cette recherche est vital que la société se prépare pour les effets potentiels du changement climatique."

    Les observations par satellite de la surface de l'océan, qui a commencé en 1993, a indiqué que le taux d'élévation du niveau de la mer a été tenue relativement stable à environ 3 millimètres par an. Alors que le rythme du réchauffement des océans et la fonte des glaciers et des calottes glaciaires accélérée, les scientifiques devraient voir une augmentation correspondante du taux d'élévation du niveau de la mer. Analyse du dossier par satellite n'a toutefois pas porté que sur cela.

    Les chercheurs ont maintenant déterminé que l'augmentation attendue de l'élévation du niveau de la mer due au changement climatique a probablement été caché en raison d'un hasard de calendrier: Le Pinatubo a éclaté en 1991, deux ans avant les premières observations par satellite de l'océan ont commencé. L'éruption, qui refroidit temporairement la planète, a provoqué des niveaux de la mer à baisser et efficacement déformées calculs de l'élévation du niveau de la mer dans les décennies suivantes.

    L'étude apporte son soutien à des projections des modèles climatiques qui montrent le taux de niveau de la mer hausse escalade au fil du temps que le climat se réchauffe. Les résultats ont été publiés aujourd'hui dans la revue à accès ouvert rapports scientifiques, publié par Nature Publishing Group.

    "Lorsque nous avons utilisé séries de modèles climatiques conçus pour éliminer l'effet de l'éruption du Pinatubo, nous avons vu le taux d'élévation du niveau de la mer d'accélération dans nos simulations», a déclaré National Center for Atmospheric Research (NCAR) scientifique John Fasullo, qui a dirigé l'étude. "Maintenant que les impacts du Pinatubo ont disparu, cette accélération devrait se manifester dans les mesures satellitaires dans la décennie à venir, sauf une autre éruption volcanique majeure."

    Etude co-auteur Steve Nerem de l'Université du Colorado à Boulder, a ajouté: «L'étude montre que les grandes éruptions volcaniques peuvent avoir un impact significatif au dossier par satellite de variation du niveau moyen de la mer, nous devons donc être prudent de considérer ces effets quand on regarde pour le. effets du changement climatique dans le dossier du niveau de la mer par satellite ".
     
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  21. Les résultats ont des implications pour la mesure du niveau de la mer augmentent ce siècle et peuvent être utiles pour les communautés côtières de planification pour l'avenir. Les décideurs ont débattu pour savoir si les communautés devraient faire des plans sur la base du taux constant de niveau de la mer hausse telle que mesurée par les satellites au cours des dernières décennies, ou sur la base du taux accéléré prévu dans le futur comme prédit par les scientifiques du climat.

     Éruption volcanique accélération masquée dans l'élévation du niveau de la mer

    - voir SIMULATION décrite sur ordinateur !! sur site -
    Dans cette simulation, l'élévation du niveau de la mer met la côte de la Louisiane sous-marine. Crédit: NASA

    Reconstruire un Pinatubo pré-monde

    Fasullo et Nerem, ainsi que Benjamin Hamlington de Old Dominion University, a voulu cerner la façon dont rapidement les niveaux de la mer étaient en hausse dans les décennies avant le début de l'enregistrement par satellite.

    Avant le lancement de la mission internationale par satellite TOPEX / Poseidon fin 1992, le niveau de la mer est principalement mesurée à l'aide de marégraphes. Pour les chercheurs, les variations de la technique de mesure et l'emplacement signifiait que le dossier pré-satellite a été mieux utilisée pour obtenir une estimation approximative du niveau moyen de la mer.

    Pour compléter le record historique, l'équipe de recherche a couru le modèle du système terrestre communautaire basé NCAR 40 fois avec des conditions légèrement différentes, mais historiquement plausibles démarrage. Les simulations résultant caractérisent la gamme de variabilité naturelle dans les facteurs qui influent sur le niveau des mers. Le modèle a été exécuté sur le système de Yellowstone au Wyoming NCAR-Supercomputing Center.

    Un ensemble séparé de modèle court que les aérosols-particules volcaniques omis vomis dans l'atmosphère par une éruption-a également été évaluée. En comparant les deux séries de parcours, les scientifiques ont été en mesure de choisir un signal (dans ce cas, l'effet de l'éruption du mont Pinatubo) du bruit (variations naturelles de la température de l'océan et d'autres facteurs qui influent sur le niveau de la mer).

    "Vous ne pouvez pas le faire avec un ou deux points-ou modèle même trois ou quatre», a déclaré Fasullo. «Il y a le bruit du climat juste trop d'accompagnement pour comprendre précisément ce que l'effet de Pinatubo a été. Nous ne pouvait pas le faire sans un grand nombre de pistes."
    En utilisant des modèles pour comprendre les observations

    L'analyse des simulations, l'équipe de recherche a constaté que l'éruption du Pinatubo a provoqué les océans pour refroidir et le niveau des mers à baisser d'environ 6 millimètres immédiatement avant TOPEX / Poseidon a commencé à faire des observations.

    Comme les aérosols de la lumière du soleil bloquant du mont Pinatubo dissipées dans les simulations, les niveaux de la mer ont commencé à rebondir lentement à des niveaux-éruption pré. Ce rebond inondé l'accélération provoquée par le réchauffement climatique et a fait le taux d'élévation du niveau de la mer plus élevé dans les années 1990 milieu et la fin qu'elle ne l'aurait été autrement.

    (suite en dessous:)

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  22. Ce taux d'élévation du niveau de la mer dans la première partie de l'enregistrement par satellite plus élevé que la normale a fait apparaître comme si le taux d'élévation du niveau de la mer n'a pas été accélérée au fil du temps. En fait, selon l'étude, si l'éruption du Pinatubo avait pas eu lieu, la sortie du niveau de la mer à un point de départ plus élevé au début des années 1990, le record du satellite aurait montré une nette accélération.

    "Le record du satellite est incapable de rendre compte de tout ce qui est arrivé avant le premier satellite a été lancé", a déclaré Fasullo. «Cette étude est un excellent exemple de la façon dont les modèles informatiques peuvent nous donner le contexte historique qui est nécessaire pour comprendre une partie de ce que nous voyons dans le dossier par satellite."

    Comprendre si le taux d'élévation du niveau de la mer accélère ou restant constante est importante car elle change radicalement ce niveau de la mer pourrait ressembler dans 20, 50 ou 100 ans.

    Parce que les résultats de l'étude suggèrent que l'accélération due au changement climatique est déjà en cours, l'accélération devrait se manifester dans le dossier du satellite dans la décennie à venir, Fasullo dit.

    Depuis la mission TOPEX / Poseidon original, nouveaux satellites, y compris le Jason-3 lancé récemment, continuera à suivre le niveau de la mer.

    "Élévation du niveau de la mer est potentiellement l'un des effets les plus dommageables des changements climatiques, il est donc essentiel que nous comprenons à quelle vitesse il va augmenter dans l'avenir", a déclaré Fasullo. "Les mesures de Jason-3 vont nous aider à évaluer ce que nous avons appris dans cette étude et nous aider à mieux planifier pour l'avenir."

    http://phys.org/news/2016-08-volcanic-eruption-masked-sea.html

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    1. (...) "Maintenant que les impacts du Pinatubo ont disparu, cette accélération devrait se manifester dans les mesures satellitaires dans la décennie à venir, sauf une autre éruption volcanique majeure." (...) !!! HAHAHAHAHAHA !
      'dans les décennies à venir' !!! HAHAHAHAHA !

      Plus con que çà y a pas ! Et, çà se dit 'chercheurs' !!!

      (...) "Élévation du niveau de la mer est potentiellement l'un des effets les plus dommageables des changements climatiques, il est donc essentiel que nous comprenons à quelle vitesse il va augmenter dans l'avenir" (...)

      Ainsi, ces bandes de trous-de-cul, ne cherchent nullement à répondre aux questions lancinantes du public subjugué par ces constatations épouvantables que depuis des millions d'années des milliards de kilomètres cubes d'eau (venus des fleuves et des rivières comme des pluies) se sont... déversé dans les mers et les océans... SANS QUE LEUR NIVEAU NE MONTE !!! Çà alors !!!

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  23. Nouveau !

    Vous aussi soyez 'tendance' !

    Achetez vite un distributeur de billets pour placer chez vous !

    Ainsi, monté dans vos toilettes et fonctionnant avec carte bleue, ce distributeur de pq fera le meilleur effet auprès de vos invités qui en profitaient jusque là pour vous taxer vos rouleaux de papier !

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  24. Domino’s Pizza veut faire livrer ses pizzas par des drones en France


    Guillaume Champeau
    25 août 2016 - Tech


    Domino's Pizza a annoncé son intention d'étendre en France une expérimentation qu'il commencera à mener cette année en Nouvelle-Zélande, qui permettra à des clients de se faire livrer leur commande par drone.

    Vous ne serez pas obligé de laisser un pourboire au drone. Le géant américain de la pizza à emporter, Domino’s Pizza, a annoncé qu’il commencerait dès cette année à utiliser des drones pour livrer des pizzas en Nouvelle Zélande, et qu’il avait l’intention d’étendre ensuite cette option dans six pays, dont la France. Les cinq autres sont la Belgique, les Pays-Bas, le Japon et l’Allemagne.

    Domino’s Pizza, qui avait présenté en mars dernier un robot autonome capable de se balader en ville pour aller livrer, s’est associé en Nouvelle Zélande à la startup néo-zélandaise Flirtey, qui administrera la flotte d’appareils volants. Cette dernière est spécialisée dans les livraisons de toutes sortes par drones, mais connaît avec Domino’s Pizza son premier véritable déploiement commercial, approuvé par les autorités locales.

    L’expérimentation, qui impliquera de véritables clients, sera dans un premier temps limitée à une zone de 1,5 km de diamètre autour des restaurants qui seront équipés. Il s’agira alors de tester le succès des opérations de livraison, de s’assurer de la fiabilité du pilotage et de la sécurité des drones selon différentes conditions notamment métérologiques, avant d’étendre progressivement les possibilités techniques. Seuls une partie des produits proposés par Domino’s pourront être embarqués sur les drones au départ.

    LE CLIENT RECEVRA UNE ALERTE QUAND L’ENGIN SERA À PROXIMITÉ DE SON DOMICILE

    La taille et le poids des produits transportés seront ensuite augmentés, ainsi que le rayon d’action. À terme, si les autorités aériennes l’autorisent, Domino’s Pizza et Flirtey espèrent pouvoir livrer dans un rayon de 10 km. Les drones seront alors proposés aux clients lorsqu’il sera plus rapide et plus économique de lui faire livrer sa commande par un aéronef robotisé que d’envoyer un livreur à mobylette.

    Les drones voleront à une altitude d’environ 60 mètres à 30 km/h, et le client recevra une alerte quand l’engin sera à proximité de son domicile, pour qu’il puisse sortir récupérer la commande. Le drone se stabilise alors sur le point de livraison et fait descendre le paquet par un filin, pour éviter que le client ne se blesse ou tente de voler le drone. S’il tire sur le filin, celui-ci se détache automatiquement et le drone peut repartir.

    Domino’s Pizza avait présenté dès 2013 une idée de livraison de pizzas par drones. Mais à l’époque, ça semblait être davantage une opération publicitaire qu’un véritable projet commercial.

    (suite en dessous:)

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  25. RÉSERVÉ AUX ZONES RURALES ?

    Le projet a reçu le plein soutien du gouvernement néo-zélandais, très fier d’accueillir cette première. « En tant que ministre des transports, j’ai encouragé activement la Nouvelle-Zélande à être un banc d’essai pour les nouvelles expérimentations de technologies de livraison », s’est réjoui le ministre Simon Bridges. « L’essai est aussi une chance importante pour l’Autorité de l’Aviation Civile, qui s’assure que les précautions de sécurité adéquates sont prises ».

    Pour être déployée en France, les drones de Domino’s Pizza devront toutefois respecter la réglementation française sur les drones, qui limite drastiquement les possibilités. Il est en particulier interdit de faire voler un tel engin « au-dessus de l’espace public en agglomération ». Mais la réglementation n’interdit plus de survoler des zones rurales, y compris où se trouvent habitants et animaux.

    Les drones pourraient donc être un moyen pour Domino’s d’aller livrer vers des petites communes périphériques, en utilisant d’autres technologies pour les livraisons en centre-ville. Domino’s Pizza dispose actuellement de 2 000 boutiques en France.

    Dans sa FAQ, la firme fait d’ailleurs constamment référence à la complémentarité du projet avec le Domino’s Robotic Unit (DRU), son robot livreur, bien plus adapté aux milieux urbains.

    http://www.numerama.com/tech/191107-dominos-pizza-veut-faire-livrer-pizzas-drones-france.html

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    1. Profitez-en puisque c'est permis !

      Vous aussi faites vous livrer vos armes et paquets de drogue à domicile !

      Livraison discrète, paiements en espèces acceptés !

      (...) pour éviter que le client ne se blesse ou tente de voler le drone. S’il tire sur le filin, celui-ci se détache automatiquement et le drone peut repartir.(...)

      Peut-il aussi éviter les balles de flingues ?

      Avec 'Pool-Domino' revivez les bons moments du ball-trap chez soi.

      'Pool-Domino': 10 pts
      Flic: 50 pts
      Immigré: 80 pts

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  26. Souvenirs, souvenirs …


    le 27 août 2016


    Au printemps de l’année 1984, je suis arrivé depuis Paris à l’aéroport de San Francisco, j’ai loué une Chevrolet de grosse cylindrée pour me rendre par la route à Sacramento, capitale de l’Etat de Californie. J’avais un rendez-vous très spécial car il s’agissait de vendre le TGV français à la Californie pour établir une liaison grande vitesse entre San Francisco et Los Angeles avec une subséquente prolongation vers San Diego.

    La société Alsthom qui ne m’avait pas officiellement mandaté pour cette tentative de marketing était plutôt réticente et ne connaissait absolument rien du tout aux possibles développements de la technologie unique au monde de son TGV dont la particularité par rapport au Shinkansen japonais, un autre train à grande vitesse qui existait déjà et qui a largement fait depuis ses preuves de fiabilité, est la conception des bogies solidaires des deux voitures adjacentes munies d’amortisseurs pneumatiques.

    J’avais avec moi un dossier technique détaillé que m’avait été confié avec un certain dédain par la direction d’Alsthom qui ne croyait pas un mot en la véracité de ma démarche.

    Dans les affaires, si on ne tente rien il vaut mieux rester chez soi. Les représentants du gouvernement californien me reçurent poliment et ne cachèrent pas leur admiration pour la technologie ferroviaire française mais ma visite et les négociations qui s’en suivirent furent sans suite. Je n’invente rien, je ne suis pas un mythomane, j’étais bien mandaté pour tenter de vendre les technologies françaises de pointe et pas seulement dans le domaine ferroviaire mais également dans le domaine du nucléaire civil.

    Bref, ce n’est pas vraiment l’Etat de Californie qui freina des quatre fers mais plutôt Alsthom. Jamais ils n’ont cru que ma démarche pourrait déboucher sur un marché très juteux pour l’industrie française, pour eux le marché américain n’existait pas, tout simplement, car les Américains se déplacent en avion ou en voiture, point barre. Alsthom n’a jamais tenté par la suite de pénétrer le marché américain car l’inertie de cette entreprise dans ses prises de décision était notoire pour ne pas dire déplorable.

    Plus de 30 ans plus tard, je viens d’apprendre que, selon une dépêche d’agence AWP, la compagnie AmTrack, l’équivalent de la SNCF, vient de commander des rames de TGV à Alsthom, sensiblement identiques à ceux qui circulaient entre Paris et Lyon à l’époque où je tentais d’en vendre aux Californiens mais cette fois sur la côte est pour relier Boston à Washington sur une distance de 730 km. La ligne à grande vitesse est en construction et, ironie de l’actualité, une ligne à grande vitesse est également en construction entre San Francisco et LA.

    Dépêche d’AWP du 26.08.2016 à 22H06 (illustration SNCF)
    https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/08/27/souvenirs-souvenirs/

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