- ENTREE de SECOURS -



mardi 12 juillet 2016

‘Les employeurs devraient payer les cotisations sociales de leurs robots’

Arnaud Lefebvre
11 juillet 2016
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En Europe, les robots pourraient bientôt bénéficier de droits spécifiques et être considérés comme des « personnes électroniques ». Selon un rapport présenté au Parlement par l’Alliance progressiste des Socialistes et Démocrates, les patrons devraient être tenus de payer la sécurité sociale pour leurs robots employés et de respecter de nouvelles règles d’imposition ainsi que des règles de responsabilité légale.
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Selon les auteurs de ce rapport, l’automatisation croissante et l’intelligence artificielle ont besoin de nouvelles fondations en ce qui concerne la sécurité sociale. Le texte devrait faire l’objet d’un débat au Parlement européen en décembre prochain.
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« Maintenant que l’humanité se trouve à l’aube d’une ère où les robots, les algorithmes intelligents, les androïdes et les autres formes d’intelligence artificielle, de plus en plus sophistiqués, semblent être sur le point de déclencher une nouvelle révolution industrielle qui touchera très probablement toutes les couches de la société, il est important pour le législateur d’examiner toutes les conséquences d’une telle révolution », indique le rapport.
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« Le développement de la robotique et de l’intelligence artificielle pourrait avoir pour conséquence l’accomplissement par des robots d’une grande partie des tâches autrefois dévolues aux êtres humains. Cette hypothèse s’avère préoccupante pour l’avenir de l’emploi et la viabilité des régimes de sécurité sociale, si l’assiette de contributions actuelle est maintenue, elle pourrait déboucher sur un creusement des inégalités dans la répartition des richesses et de l’influence ».
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Agence
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En plus des cotisations de sécurité sociale, la proposition comprend également la création d’une agence européenne de la robotique et de l’intelligence artificielle, qui devrait être responsable, entre autres, du développement d’un cadre éthique et technique autour de l’automatisation sur le lieu de travail.
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La nouvelle réglementation ne concernerait pas tous les types d’automatisation professionnelle. Cependant, il est nécessaire de créer un cadre efficace pour le déploiement de formes avancées d’intelligence artificielle, précise le document.
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https://fr.express.live/2016/07/11/employeurs-devraient-payer-cotisations-sociales-de-leurs-robots/

36 commentaires:


  1. (...) Selon un rapport présenté au Parlement par l’Alliance progressiste des Socialistes et Démocrates (...)

    Cela ne m'étonne pas d'eux ! A quand les vignettes sur les sextoys en plus des machines à café (que tout le monde a chez soi) pour enfin faire le café à 10 € comme à Toulon après 17 h !

    Petit rappel que ces esclaves de fer et de plastique (bien utiles) pourraient aussi appartenir à des maîtres esclavagistes-maquereaux (comme vous et moi) qui les achèteraient et les mettraient au tapin 24/24 !

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  2. Les robots bon marché s’emparent progressivement de nos emplois agricoles

    Arnaud Lefebvre
    11 juillet 2016

    Plus d’un million de personnes travaillent au sein des domaines agricoles des Etats-Unis et encore plus dans le monde entier. Ces travailleurs sont maintenant confrontés à la concurrence d’effectifs qui ne dorment jamais, qui ne ressentent pas la fatigue et qui n’exigent aucun salaire décent. En effet, selon un rapport de Lux Research, un flux régulier d’emplois agricoles sont maintenant en cours d’automatisation.

    L’emploi de robots sur le terrain est moins coûteux. Même si les coûts pour substituer les robots au personnel au sein des cultures de faible valeur sont encore trop élevés, cette introduction des machines dans le secteur agricole est un avant-goût de ce qui nous attend, explique Quartz. Par exemple, le sarclage de laitues est l’une des tâches où le coût de l’emploi du travail automatisé correspond maintenant à celui du travail humain.

    Le désherbage de la laitue est un processus lent et coûteux. En outre, il s’agit d’une tâche dangereuse en raison de l’exposition aux pesticides. La société danoise Poulsen Engineering a développé un robot qui permet le désherbage mécanique des laitues. Grâce à une technologie d’imagerie par ordinateur, le robot est capable de distinguer les laitues des mauvaises herbes.

    Productivité

    «Pendant des centaines d’années, l’agriculture a été une activité économique intuitive », a expliqué Sara Olson, analyste en agriculture chez Lux Research. « Cependant, on arrive à la fin de cette époque car l’agriculture de précision permet d’apporter des données supplémentaires et d’automatiser les tâches traditionnelles, ce qui accroît la productivité et la rentabilité de l’agriculture. Dans un premier temps, les robots augmenteront la productivité de certains emplois existants. Mais finalement, de plus en plus d’emplois disparaitront au fur et à mesure que les robots assument de plus en plus de fonctions ».

    Les robots s’imposeront probablement plus rapidement dans des domaines où le travail est éreintant et qui sont confrontés à une pénurie de main-d’œuvre durant les récoltes. Cependant, les robots devraient peu à peu percer dans un nombre croissant de secteurs, conclut la spécialiste.

    https://fr.express.live/2016/07/11/robots-marche-semparer-de-nos-emplois-agricoles/

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    1. Le travail de ramasser les fraises au sol (ou comme le font les ouvriers pour le repiquage des rizières) fait naître un mal aux reins et le tout mal au dos qui s'ensuit. Idem pour le travail de creuser (ramasser) des asperges qui est remplacé de plus en plus par la machine (qui ne passe plus tous les jours mais 1 jour sur 5 ou 7 !) qui défait le banc (talus de terre dans lequel poussent les asperges), coupe et ramasse les asperges et refait le monticule derrière !

      Sans parler des herbes dans les champs de blé ! S'il n'y avait pas le round'up pour désherber il n'y aurait pas de pain ! (car, les milliards de grains de blé ramassés avec des millions de graines de chardon ou autre bestiole qui pousse vite (engrais + arrosages) font que la farine devient invendable !).

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  3. Les attaques incessantes des médias contre Trump prouvent que la démocratie américaine est une farce

    12 juil. 2016

    Le candidat Donald Trump a raison : «le système est truqué.» Le charge médiatique contre lui démontre irréfutablement que c’est le puissant establishment et non pas le peuple qui décide de qui siège à la Maison-Blanche, estime Finian Cunningham.

    Finian Cunningham travaille en tant que rédacteur et écrivain dans les principaux médias britanniques et irlandais, dont The Mirror, The Irish Times et The Independent. Journaliste freelance basé en Afrique de l’Est, ses chroniques sont publiées par RT, Sputnik, Strategic Culture Foundation et Press TV.

    Trump est de plus en plus attaqué dans les médias américains, concernant de supposés traits de caractères. Le dernier coup en date présentait Trump comme quelqu’un de totalement imprévisible et qui pourrait déclencher la Troisième Guerre mondiale. Bref, un «fou de la bombe atomique».

    Dans le journal Defense One, aligné sur Pentagone, le magnat de l’immobiler est décrit comme quelqu'un à qui on ne pourrait faire confiance s’il avait sa main sur le bouton nucléaire. Pour Trump, donner l’ordre de lancer des frappes nucléaires équivalant à 20 000 bombardements d'Hiroshima serait aussi «simple que commander une pizza», affirme l’article d'opinion.

    Si ce n'est pas un exemple de propagande basée sur la peur, qu’est-ce ?

    Les principaux médias américains n’ont jamais aimé le milliardaire casse-cou Trump. Il fait de bons chiffres en termes d’audience, c’est sûr, mais leur couverture du candidat républicain a dès le départ été majoritairement négative.

    Comme dans une immense procédure de filtrage, la candidature de Trump et ses partisans sont systématiquement marginalisés

    La campagne de Trump a plutôt été soutenue par le vote populaire – et non par l'approbation de l'establishment, y compris la direction du Parti républicain et les médias. Maintenant que la course à la présidence se transforme en une compétition entre deux chevaux, entre la démocrate Hillary Clinton et Trump, l'antipathie des médias vis-à-vis de Trump se transforme en un concentré d’attaques sans pitié. Ces attaques, il faut le dire, sont proches de l'hystérie et seule une grande machine peut y procéder.

    Lire aussi L'élection de Donald Trump pourrait changer la relation entre l'OTAN et la Russie

    Comme dans une immense procédure de filtrage, la candidature de Trump et ses partisans sont systématiquement marginalisés. A ce rythme, au moment où l'élection aura lieu, en novembre, le résultat aura déjà été formellement décidé - par les puissances existantes, non par la volonté populaire.

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  4. La semaine dernière a donné un aperçu de l’intensification de la charge médiatique anti-Trump. Les médias américains majeurs ont procédés à de sérieuses accusations, affirmant que Trump était un fan de l'ancien dictateur irakien, le brutal Saddam Hussein. Ces accusations se fondaient sur une vague interprétation de ce qu’a dit Trump lors d'un rassemblement où il a fait référence à la poigne de fer de Saddam quant à l’anéantissement du terrorisme. Il n'a pas dit qu'il appréciait Saddam. En réalité, il l'a qualifié de «sale type». Mais Trump a dit que le dictateur irakien anéantissait efficacement les terroristes.

    Un deuxième refrain médiatique émerge : «Trump antisémite.» Cela fait référence à une image tweetée par l’équipe de campagne de Trump et présentant Hillary Clinton comme la «candidate la plus corrompue de tous les temps». Ces mots étaient accompagnés d’une étoile rouge, à six branches. Et encore une fois, les médias traditionnels ont abondamment couvert la chose pour affirmer que l'image était antisémite car, il s’agissait soit-disant d’une «étoile de David».

    Trump doit maintenant passer plus de temps à expliquer ce qu'il a dit ou ce qu’il n'a pas dit, au lieu d'être autorisé à formuler des critiques à l’encontre de sa rivale démocrate

    Avec véhémence, Trump a critiqué ces accusations. Il a dit que c’était tout simplement une étoile, comme celle des marshalls américains. Lorsque son équipe de campagne a réagi à la fureur médiatique initiale en remplaçant l'étoile rouge par un cercle, cela n’a fait qu’alimenter les accusations contre Trump, car cela a été considéré comme une rétractation. Cependant, il a ensuite réprimandé son équipe de campagne, estimant qu’ils auraient dû garder l'image de l'étoile et le laisser défendre ce choix d'image comme une simple et inoffensive étoile.

    Pour ce que ça vaut, le beau-fils de Trump, Jared Kushner, qui est juif, s’est par la suite rallié à la défense du magnat et a expliqué que celui-ci n’était ni raciste ni antisémite et que la controverse était une tempête dans un verre d’eau provoquée par les médias.

    Au cours de cette même semaine, alors que le présumé admirateur de dictateur et anti-sémite Trump faisait la une des journaux, nous prenions connaissance de l’amour de Donald pour la gâchette nucléaire.

    Ca n’est pas tout. L'article, du style «Trump-risques-l’Armageddon», le place en compagnie du leader russe Vladimir Poutine et de Kim Jong-Un, de Corée du Nord, qui, nous dit-on, «tiennent aussi leur doigt sur le bouton nucléaire».

    Lire aussi Donald Trump accuse Clinton d'avoir corrompu le Procureur général dans l'enquête sur les emails

    Il s’agit là d’une tactique d’intimidation extrême, ajoutée pour le principe, en plus de la calomnie et la diabolisation

    Sous le titre «Comment empêcher Donald Trump d’appuyer sur le bouton nucléaire», une image montre le candidat à la présidence avec un pouce levé dans un mouvement vers le bas. La réponse à la question est : ne pas voter pour ce type - sauf si vous voulez incinérer la planète !

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  5. Il s’agit là d’une tactique d’intimidation extrême, ajoutée pour le principe, en plus de la calomnie et la diabolisation. Le tout est gonflé au maximum par les médias traditionnels américains, tous détenus par six uniques conglomérats.

    Trump doit maintenant passer plus de temps à expliquer ce qu'il a dit ou ce qu’il n'a pas dit, au lieu d'être autorisé à formuler des critiques à l’encontre de sa rivale démocrate ou d'avancer un programme politique quel qu’il soit, qu'il entendrait appliquer en tant que président.

    L'accusation selon laquelle Trump est une menace pour la sécurité nationale des États-Unis est d'autant plus ironique, que, cette semaine, Hillary Clinton a été étiquetée comme «extrêmement négligente» par le chef du FBI concernant la diffusion de secrets d'Etat via son compte de messagerie privé insécurisé.

    De nombreux experts en matière de droit et anciens fonctionnaires du gouvernement américain suggèrent que la fuite d'informations classées de Clinton mérite des poursuites pénales – une issue qui lui interdirait de participer à l'élection présidentielle.

    La question de pourquoi le FBI aurait déterminé qu'il n'y aurait pas de poursuite, alors même que plus de 100 documents classés ont été diffusés par Clinton quand elle était secrétaire d'État (2009-2013), a fait le public évoquer des «deux poids deux mesures».

    La controverse a été aggravée par le procureur général des États-Unis Loretta Lynch, qui a aussi déclaré qu’aucune plainte ne serait déposée, que l’affaire était close – une semaine après qu'elle ait rencontré le mari de Hillary, Bill, à bord de son avion, pour une conversation archi-secrète.

    Trump souligne à juste titre que la violation par Clinton du secret d'Etat- que ce soit intentionnellement ou par négligence - a, de fait, constitué une menace pour la sécurité nationale. Pourtant, l'attention des médias s’est décidément détournée de sa rivale démocrate. Elle s’est plutôt concentrée sur des vaines préoccupations concernant le riche promoteur de l’immobilier.

    Lire aussi «Arrière, pourriture étrangère !» : Donald Trump se transforme en super-vilain de bande dessinée

    La politique américaine a depuis longtemps été tournée en dérision, devenant un show dans lequel les puissants lobbies achètent le résultat du concours

    Trump a raison. Le système politique aux États-Unis est truqué. Non seulement en termes de deux poids deux mesures du système judiciaire, mais aussi dans un contexte plus large concernant la façon dont les candidats sont présélectionnés et sélectionnés - ici par le biais d’une diffamation injustifiée.

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  6. Les opinions réactionnaires de Trump concernant l'immigration, les relations raciales et la politique internationale sont certainement discutables. Sa crédibilité en tant que prochain président des États-Unis peut être douteuse. Mais sa crédibilité est-elle plus faible que celle de Hillary Clinton ? Elle qui mélange ses fonctions officielles avec l’intérêt des banques de Wall Street et des gouvernements étrangers qui agissent en tant que donateurs de sa Fondation Clinton, ce qui ressemble fort à la vente de la politique fédérale au nom du profit. Son penchant pour les opérations criminelles de changement de régime au Honduras, en Libye, en Syrie et en Ukraine dessine un portrait de parrain d’une mafia politique.

    La course à la Maison-Blanche est soudoyée comme jamais auparavant

    La politique américaine a depuis longtemps été tournée en dérision, devenant une farce, un show dans lequel les puissants lobbies achètent le résultat du concours. La participation indépendante de Trump aux élections est possible uniquement parce qu'il est multimilliardaire, donc en mesure de financer une campagne politique.

    Cela étant dit, l'homme d'affaires de New York s’est attiré un nombre considérable de partisans grâce à ses attaques non-conformistes contre l'establishment pourri de Washington.

    Mais ce à quoi nous assistons est la démonstration impudente de la façon dont les puissances existantes (Wall Street, les médias, le Pentagone, Washington, etc.) interviennent audacieusement dans ce cycle électoral pour priver la population de son vote.

    Clinton a émergé en tant que candidate sélectionnée par l’establishment, et la course à la Maison-Blanche est soudoyée comme jamais auparavant.

    La démocratie américaine est une course ? Plutôt un abattoir.

    Lire aussi : Une Amérique réduite au silence alors qu’elle se prépare à la guerre

    https://francais.rt.com/opinions/23597-medias-democratie-farce

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    1. Avec la contreverse sur la légitimité de la Chine à réclamer ses îles continentales jugée comme étant... illégale par la dictature nano-groupusculaire, il y a fort à parier que si trop la candidature de Trump se dessine à la Pennsylvania Ave. la dernière guerre mondiale sera décidée AVANT son élection ! (en Novembre 2016), ceci afin d'assurer... un 3è mandat à une personne même pas née en Amerique !

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  7. La Haye : la Chine n'a pas de droits historiques en mer de Chine méridionale

    12 juil. 2016, 11:21

    La Cour permanente d'arbitrage de La Haye a estimé que la Chine n'avait pas de «droits historiques» sur la majorité des eaux stratégiques de la mer de Chine méridionale, donnant raison aux Philippines dans le litige opposant les deux pays.

    «Le tribunal juge qu'il n'y a aucun fondement juridique pour que la Chine revendique des droits historiques sur des ressources dans [ces] zones maritimes», a indiqué la Cour permanente d'arbitrage (CPA) de la Haye dans un communiqué.

    Pourquoi la pression monte-t-elle en Mer de Chine entre #Pekin et #Washington? Explications https://t.co/mnrsYYgLm0pic.twitter.com/IN0EQ2toC6
    — RT France (@RTenfrancais) 6 juillet 2016
    La CPA a également conclu que Pékin avait violé les droits souverains de Manille en empêchant les Philippines d’y exploiter du pétrole et d'y pêcher.

    Réagissant à l’annonce de la décision de la Cour, le Premier ministre philippin a salué son travail et appelé à la retenue.

    Un des sujets principaux sur lesquels la CPA s'est penchée concernait les îles Paracels. Cet archipel n’occupe que cinq kilomètres carrées mais constitue un enjeu politique d’importance pour les Etats qui l’entourent car, historiquement, aucun d'eux n'a jamais exercé sa souveraineté sur lui. Le sol de l’archipel est trop montagneux, ce qui fait qu’il est presque impossible d’y construire ne serait-ce qu’un aéroport. Mais les gouvernements de la Malaisie, de Taïwan, du Vietnam, des Philippines et de la Chine se disputent ces eaux stratégiques, riches en gisements énergétiques, depuis ces 20 dernières années .

    Bavure: #Taiwan lance un missile supersonique sur la #Chine et tue un capitaine de chalutier https://t.co/7sQfRP87Qvpic.twitter.com/HjSzozoe3R
    — RT France (@RTenfrancais) 1 juillet 2016

    Début du juillet, Pékin était déjà persuadé de la victoire de Manille dans cette affaire, tous les pays ayant un lien avec ce conflit, Etats-Unis inclus, sont du côté des Philippines, cherchant à contrer l’influence croissante de Pékin dans la région.

    «Nous sommes prêts à une confrontation militaire, notamment avec les Etats-Unis, en mer de Chine méridionale», avait fait savoir Pékin le 5 juillet.

    Lire aussi : Pékin se prépare à une «confrontation militaire» avec les Etats-Unis en mer de Chine

    Le 12 juillet, la Chine a réitéré sa position. «La Chine a indiqué de multiples fois que la Cour permanente d'arbitrage de la Haye, instance appuyée par l'ONU, avait été saisie unilatéralement par le [précédent] gouvernement philippin et n'avait aucune juridiction en la matière», a annoncé Pékin.

    https://francais.rt.com/international/23589-haye-chine-n-a-pas-droits-historiques-mer-chine

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    1. 'La chine n'a pas de droit historique' !!!! Avant les premiers chinois en Chine il y avait... les americains !!: HAHAHAHA !

      Pareillement que Bruxelles et la Haye sont construites dans une monarchie !!

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  8. La stratégie militaire des Etats-Unis pourrait générer un conflit nucléaire

    12 juil. 2016

    Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a critiqué «les solutions militaires» de l'OTAN. Pourquoi ses membres eux-mêmes se mettent à blâmer l'Alliance ? Le journaliste John Walsh cherche une explication.

    John V. Walsh est titulaire d’un master de la faculté de médecine d'Harvard et a commencé sa carrière professionnelle dans la recherche en tant que professeur de physiologie et de neuroscience à la faculté de médecine de l’université du Massachussetts. Il milite depuis longtemps contre la guerre et a présenté sa candidature aux élections sénatoriales deux fois. Depuis 2004, il écrit des articles pour faire entendre la voix de la paix dans plusieurs médias, de gauche comme de droite, notamment Antiwar, Consortium News, Counter Punch, Dissident Voice, FFF, ICH, Lew Rockwell et RT. Ses articles sont également traduits en chinois et publiés dans des journaux chinois.

    Les critiques de Frank-Walter Steinmeier sur l’attitude de l’OTAN est celle d’un homme qui observe un raz-de-marée destructeur rassemblant ses forces, similaire à ceux qui ont englouti son pays deux fois au cours du XXe siècle.

    «Nous ne devrions surtout pas aggraver la situation en envoyant des troupes… Quiconque croit qu’une parade symbolique de chars sur la frontière Est de l’alliance va garantir notre sécurité se trompe… Nous serions bien avisés de ne créer de prétextes pour renouveler une vieille confrontation. [Cela serait] fatal de ne rechercher que des solutions militaires et une politique de dissuasion», a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, au sujet des récents exercices militaires de l’OTAN en Pologne et dans les pays baltes.

    Sous le prétexte de l’«endiguement», les Etats-Unis progressent continuellement dans leur nouvelle guerre froide avec la Russie et la Chine

    Ses craintes ne devraient pas être ignorées puisque ce sont celles d’un homme qui occupe un poste lui permettant de savoir ce que préparent les Etats-Unis. Ses paroles reflètent les craintes de plus en plus de gens à travers l’Eurasie, de la France au Japon.

    Sous le prétexte de l’«endiguement», les Etats-Unis progressent continuellement dans leur nouvelle guerre froide avec la Russie et la Chine. Leur instrument en Occident est l’OTAN, et en Orient, le Japon et n’importe quel autre pays de valeur qui peut être englouti.

    C’est une guerre froide qui ne cesse de s’intensifier, avec des guerres par procuration qui font rage dans l’Est de l’Ukraine et en Syrie et avec des confrontations en Mer de Chine méridionale. Il est de plus en plus probable que ces points sous haute tension vont s’embraser et déboucher sur un conflit militaire ouvert.

    Lire aussi Une Amérique réduite au silence alors qu’elle se prépare à la guerre

    Les sanctions sont un coup pour la Russie et pour le reste de l’Europe. Les Etats-Unis n’en subissent pas les conséquences

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  9. En Occident, ce conflit commencera en Europe de l’Est et en Russie, mais il ne s’arrêtera pas là. Tous les pays européens membres de l’OTAN se retrouveront sur la ligne de front. En Orient, le conflit aura lieu dans l’Ouest de l’océan pacifique, sur les côtes chinoises et sur les péninsules et les îles de la région, y compris le Japon, les Philippines et l’Indochine.

    Dans tous les cas, les Etats-Unis seront séparés du front par un océan, «menant à distance» comme dirait Barack Obama, ou impliqués dans un «équilibre extraterritorial» selon certains «experts» en politique étrangère.

    Peu importe quels seront les «vainqueurs» – toute l’Eurasie, de la France au Japon – sera dévastée. Peu importe le résultat, les Etats-Unis pourraient s’en sortir indemnes et dans ce sens «gagner» alors que toutes les nations eurasiennes seraient perdantes. Cela serait une Seconde Guerre mondiale, redux.

    On peut deviner ce que cela signifie dans le cas d’un conflit économique en regardant l’actuelle petite guerre économique menée contre la Russie sous la forme de sanctions. Ces sanctions sont un coup pour la Russie et pour le reste de l’Europe. Les Etats-Unis n’en subissent pas les conséquences.

    Le but de l’élite de la politique étrangère américaine serait clairement de faire «perdre» la Russie et la Chine

    Il en irait de même pour un conflit militaire. Vous voulez savoir à quoi cela pourrait ressembler ? Regardez l’Est de l’Ukraine ! Toute l’Eurasie pourrait ressembler à cette pauvre nation dans le cas d’un conflit militaire impliquant les Etats-Unis et leurs alliés contre la Russie et la Chine. Que l’Eurasie soit prévenue !

    Le but de l’élite de la politique étrangère américaine serait clairement de faire «perdre» la Russie et la Chine, mais même si elles «gagnaient», elles seraient très affaiblies, laissant ainsi la place de plus grande puissance économique et militaire du monde aux Etats-Unis, comme ce fut le cas en 1945.

    Lire aussi Renforcement sans précédent de l'OTAN dans les pays de l'Est, le Canada envoie 1 000 soldats L’Europe commence à se réveiller à ce sujet. Nous en avons la preuve avec le plaidoyer de Frank-Walter Steinmeier ci-dessus. Mais il n’y a pas que l’Allemagne qui s’inquiète. Le Sénat français souhaite mettre fin aux sanctions imposées à la Russie. Les hommes d’affaires de beaucoup de pays d’Europe occidentale, plus particulièrement allemands et italiens, les agriculteurs européens qui exportent vers la Russie et les entrepreneurs du secteur du tourisme en particulier en Turquie et en Bulgarie, souhaitent également mettre fin aux sanctions et aux exercices militaires. Les partis de droite veulent mettre fin à la domination de l’OTAN et de Bruxelles, toutes deux contrôlées par les Etats-Unis. Le Brexit n’est qu’un grondement de ce mécontentement.

    Toutes ces nations sont de plus en plus conscientes du destin qui les attend si un conflit ouvert éclate avec la Russie. Le peuple allemand n’en veut certainement pas. De même, le peuple japonais se démène pour lutter contre les efforts des Etats-Unis pour entraîner le Japon dans un conflit avec la Chine. Tous ont en mémoire la dévastation qu’a entraînée la Seconde Guerre mondiale. Rappelons les chiffres, en d’autres termes le nombre de morts, parmi les principaux acteurs qui ont combattu lors de la Seconde Guerre mondiale :

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  10. L’Union soviétique : 27 000 000 (soit 14% de sa population) ;

    La Chine : 17 000 000 (soit 3,5% de sa population) ;

    L’Allemagne : 7 000 000 (soit 8,5% de sa population) ;

    Le Japon : 2 800 000 (soit 4% de sa population).

    En comparaison, les Etats-Unis, bien à l’abri de l’autre côté de l’océan, ont perdu 419 000 hommes (soit 0,32% de leur population) !

    Et pour quelques autres pays qui se trouvaient sur le chemin des principaux adversaires :

    La Yougoslavie : 1 500 000 (soit 9% de sa population)

    La Pologne : 6 000 000 (soit 17% de sa population)

    L’Indochine française : 1 600 000 (soit 6,11% de sa population)

    Les Philippines : 527 000 (soit 3,29% de leur population)

    On se demande à quoi pensent les dirigeants en Pologne, aux Philippines ou au Vietnam quand ils prennent une attitude belliciste envers la Russie ou la Chine pour plaire aux Etats-Unis.

    Lire aussi Une armée européenne ? Un nouveau rapport européen mentionne que l’UE doit s’émanciper de l’OTAN

    Vladimir Poutine a été très clair : si une guerre éclatait avec l’Occident, les Etats-Unis la ressentiraient tout de suite

    Le problème avec la stratégie des Etats-Unis est qu’elle pourrait facilement dégénérer en conflit nucléaire. Les Etats-Unis seraient alors eux aussi réduits en miettes. L’élite politique occidentale doit parier que la Russie et la Chine ne répondront pas à une guerre conventionnelle avec l’arme nucléaire.

    Néanmoins, Vladimir Poutine a été très clair sur ce point : si une guerre éclatait avec l’Occident, les Etats-Unis la ressentiraient tout de suite. Les néoconservateurs et le reste de l’élite de la politique étrangère des Etats-Unis doivent parier sur le fait que Poutine bluffe et qu’il n’osera jamais utiliser l’arme nucléaire. Les Etats-Unis sont donc en sécurité et les souffrances seront délimitée à l’Europe et à l’Asie.

    Mais cette supposition est bien dangereuse. La Russie et la Chine pourraient répondre en attaquant des villes américaines avec des armes conventionnelles. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne a été capable d’infliger des dommages considérables à l’Angleterre en utilisant des bombes conventionnelles larguées par des avions et des missiles V-2. De la même façon, les Etats-Unis ont été capables d’infliger d’énormes dommages à l’Allemagne et au Japon avec des armes conventionnelles, en particulier lors des bombardements aériens de Tokyo et de Dresde.

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  11. Une fois qu’elle aurait commencé, où s’arrêterait une guerre nucléaire ouverte

    Aujourd’hui, les progrès technologiques sont énormes et des centrales nucléaires se trouvent à proximité des villes américaines. Quel serait le résultat le plus probable d’une guerre conventionnelle menée sur les villes américaines ? Veut-on vraiment le savoir ? Et une fois qu’elle aurait commencé, où s’arrêterait une guerre nucléaire ouverte ? Où nous mènent les néoconservateurs et le reste de l’élite de la politique étrangère des Etats-Unis ? Les dégâts commenceront certainement en Eurasie, mais les Américains feraient bien de s’inquiéter du fait que des nuées d’abeilles peuvent venir butiner au-dessus de New York, Chicago ou Lors Angeles. Nous ne sommes plus au XXe siècle.

    Pour certains, le scénario ci-dessus semble excessivement alarmiste. Peut-être doutent-ils que les élites américaines soient capables, en toute conscience, de déchaîner un tel massacre. Pour ces gens-là, il est utile de rappeler les mots du président Harry S. Truman, qui a déclaré en 1941, alors qu’il était encore sénateur et avant que les Etats-Unis ne s’engagent dans la Seconde Guerre mondiale : «Si nous voyons que l’Allemagne est en train de gagner la guerre, nous devrions aider la Russie ; et si nous voyons que la Russie est en train de prendre le dessus, nous devrions aider l’Allemagne, et, de cette manière, laissons les s’entretuer autant que possible…»

    N’est-ce pas ce qu’il c’est passé ?

    Peuples d’Eurasie, prenez garde.

    John V. Walsh, pour RT.

    https://francais.rt.com/opinions/23606-strategie-etats-unis-nucleaire

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  12. Google subit chaque mois 4 000 attaques « commanditées par un État »

    Julien Lausson

    Une dirigeante de Google fait savoir que l'entreprise américaine subit chaque mois 4 000 attaques informatiques « commanditées par un État », qui sont exécutées pour atteindre certains utilisateurs de Google.

    C’est l’inconvénient d’être une entreprise tentaculaire sur le web. Avec sa galaxie de produits et de services, Google constitue de fait une proie tout à fait alléchante pour celui qui cherche à dérober des données personnelles. Il faut dire que les utilisateurs de Google se comptent en dizaines de millions, au bas mot. Dès lors, il n’y a rien d’étonnant à savoir que la firme de Mountain View concentre sur elle de nombreuses attaques informatiques.

    Ce qui est plus difficile à savoir, c’est le volume de ces agressions. D’abord parce que le groupe ne communique pas toujours dessus ; ensuite parce que l’information peut venir d’un endroit inattendu. C’est ce qui est arrivé lors de conférence Fortune, qui a lieu en ce moment dans le Colorado La vice-présidente senior de Google et membre du conseil d’administration d’Alphabet, Diane Greene, a ainsi partagé un indicateur renseignant sur le nombre d’attaques subies par la société.

    Citée par Reuters, on sait maintenant que Google est l’objet chaque mois d’au moins 4 000 tentatives d’intrusion venant d’individus ou de collectifs soutenus par un État. C’est un nombre plutôt élevé (environ 133 attaques par jour), mais qui ne traduit sans doute pas toute l’ampleur des opérations qui ciblent spécifiquement le géant du net. En effet, celui-ci ne recouvre que celles qui font l’objet d’une notification auprès des utilisateurs.

    Google ne liste évidemment pas celles qu’il ne repère pas, et le nombre n’est sans doute pas exhaustif. Certaines attaques informatiques menées contre ses installations ne sont peut-être pas comptabilisées parce qu’elles ne paraissent pas menées par une entité qui est soutenue par un État. Bref, la firme de Mountain View doit subir bien plus d’attaques par mois qu’elle ne veut bien le dire.

    En place depuis 2012

    C’est à partir de l’été 2012 que Google a mis en place un outil d’alerte qui prévient les internautes lorsque les indices lui font penser à une attaque informatique d’origine gouvernementale. Celui-ci prend la forme d’un bandeau rouge situé en haut du navigateur. Il peut apparaître sur Gmail, sur le moteur de recherche ou même dans Chrome si c’est le navigateur qui est en cours d’utilisation.

    « Nous ne pouvons pas livrer plus de précisions sans dévoiler des informations qui pourraient être utilisées par des personnes mal intentionnées », expliquait Google lors de la présentation de ce dispositif d’alerte. « Mais nos analyses détaillées – ainsi que les témoignages de victimes – suggèrent clairement l’implication d’États ou de structures gouvernementales ».

    http://www.numerama.com/politique/181859-google-subit-chaque-mois-4-000-attaques-commanditees-par-un-etat.html

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    1. N'oublions pas que Google est le patron de Blogspot et, quand il affiche "erreur de certificat" c'est qu'il est au courant de qui il laisse faire !

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  13. La fin de la fausse monnaie ; quand et comment ?

    mardi, 12 juillet 2016 08:02


    Ce n’est pas un scoop, les puissances économiques occidentales, les Etats-Unis en tête, fabriquent de la fausse monnaie à tour de bras.

    Introduite dans le circuit économique cette fausse monnaie alimente la production en finançant de vrais consommateurs qui achètent. C’est le Keynésianisme, ça marche.

    S’il fallait une preuve que la monnaie n’est pas le socle de l’économie, cette situation invraisemblable serait cette preuve, elle serait même imparable.

    Mais, oublions cela, il n’est nul besoin de preuve, la monnaie n’est rien qu’une convention instable a usage éphémère entre deux investissements tangibles. Ceux qui n’ont pas compris cela ne comprendront jamais rien à l’économie.

    N’étant rien, la monnaie peut-elle durablement n’être qu’un chiffon de papier ? Là est la question de fond.

    La réponse est la suivante : l’économie n’est qu’une question de règles, l’apparition de la fausse monnaie introduit un disfonctionnement dans ces règles qui au final ne peut que détruire le jeu économique tel que nous le connaissons.

    Prenons un exemple simple où la fausse monnaie est à sa vraie place: le Monopoly.

    A ce jeu la monnaie ne sert, comme ailleurs, que de convention permettant d’acheter des cases rémunératrices. La base du jeu est le dé et l’acceptation du résultat de son jeté. Puis l’acceptation de la valeur locative des cases achetées.

    Imaginons que l’un des joueurs stationne sur une case sans payer, ou se déplace sans prendre en compte son jeté de dé. Ou imaginons encore que tous les joueurs perçoivent indéfiniment à chaque tour des sommes sans correspondance avec les cases qu’ils ont acquises : la partie n’est alors plus possible, tout le monde en conviendra. Les bases essentielles du Monopoly sont la règle du jeu et son observation stricte sans lesquelles le jeu n’existe plus. Peu importe les faux billets.

    Il en est de même pour l’économie.

    L’économie occidentale, qui s’est avérée la plus performante du monde, est basée sur la propriété privée sous toutes ses formes, biens, pensées ou capitaux. Sa performance a généré le progrès, tel que l’humanité ne l’avait jamais connu.

    Cette économie peut-elle survive à la fausse monnaie ?

    A partir du moment où la fausse monnaie n’est contestée par personne, la réponse semblerait pouvoir être oui.

    Mais, en réalité, c’est beaucoup plus complexe que cela. Si la monnaie n’est pas utilisée dans un cadre marchand — c’est-à-dire à l’occasion d’un échange de biens ou de prestations, dont chaque partie est propriétaire, qu’elle vient momentanément concrétiser pour être ensuite elle-même transformée en une chose tangible — elle dérègle alors l’échelle des valeurs, la règle du jeu.

    Après tout pensent certains, cela n’est pas si grave, l’économie telle que nous la connaissons n’est pas d’essence divine ou universelle. Ceci est probablement vrai.

    Mais, au risque de me répéter, je rappelle que l’économie marchande basée sur la propriété privée s’est avérée la plus performante à travers les siècles, toutes les autres formes d’économie ont lamentablement échoué.

    Lorsque la fausse monnaie est distribuée arbitrairement par ceux qui la fabriquent cela change profondément la règle du jeu économique et notamment cela fragilise le socle qu’est la propriété privée, qui devient sans objet.

    (suite en dessous:)

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  14. Le référent économique est alors celui qui distribue la fausse monnaie. L’homme n’est plus dépendant de sa capacité à posséder mais de celui qui distribue la fausse monnaie. Y gagne-t-il au change ?

    La réponse aujourd’hui n’est pas claire. Pour qu’elle le soit il faudrait que ce système de distribution de fausse monnaie soit intégral et non accolé discrètement à une économie marchande classique. Car cette position permet aux adeptes de la fausse monnaie de crier victoire et progrès en masquant la réalité des conséquences sur la règle économique qu’implique cette fausse monnaie.

    Mais cela ne résiste pas à l’analyse.

    Il n’est pas trop difficile d’imaginer que celui qui fabrique de la fausse monnaie, qui la distribue, oblige ceux qui comptent dessus qui, devenant rapidement dépendants de cette distribution, ne tardent pas à être totalement sous sa domination. La liberté économique disparait alors.

    Mais il y a pire. Se placer sous le robinet de la distribution de fausse monnaie parait à tous nettement moins difficile que d’assumer les contraintes du marché, cette illusion les amène à négliger la vraie économie. En conséquence la fausse monnaie distribuée ne permet plus d’acheter quoique ce soit, car alors la production s’arrête naturellement parce que considérée comme trop difficile à mettre en œuvre.

    La boucle est bouclée.

    Pour conclure ce billet nous pouvons considérer qu’il y a trois type d’économies, et ce depuis toujours :

    – La loi du plus fort qui prend ce dont il a besoin en fonction des ses flèches ou de ses fusils mitrailleurs. C’est l’économie de la jungle, l’économie naturelle.

    – L’économie de la soumission, qui consiste à recevoir sa part de l’économie venant d’un puissant. Dans notre exemple ce puissant est celui qui s’est octroyé le droit de fabriquer de la fausse monnaie.

    – L’économie de marché qui, construite sur la propriété privée, laisse la possibilité à chacun d’accéder à cette économie ouverte.

    Ces trois types d’économies sont strictement liés aux conventions économiques que se donnent les groupes humains. Ces conventions économiques, ces règles du jeu, façonnent aussi, par conséquence directe, la politique générale du groupe.

    L’économie de la loi du plus fort établit un régime guerrier. L’économie de soumission un régime esclavagiste où, sous une forme ou une autre, la liberté individuelle est éradiquée. Enfin l’économie de marché donne naissance à la démocratie.

    Car, c’est de l’économie appliquée que nait le régime politique des groupes et non l’inverse. L’inverse étant l’erreur d’analyse qui a été faite au moyen orient.

    C’est aussi pourquoi la responsabilité des faux monnayeurs qui nous gouvernent est maximale. Ils devront, d’une façon ou d’une autre, payer un jour la facture, quand nous aurons, par leur faute, perdu la démocratie que nous avons appris à aimer.

    Alors tous sauront pourquoi nous résistons.

    Bien cordialement. H. Dumas

    http://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/liberalisme/la-fin-de-la-fausse-monnaie-quand-et-comment.html

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    1. Bien que la 'nouvelle' ne la soit pas, et que la quantité d'or dans le monde ne soit pas duplicable (cube mondial de 20,50 m d'arète), il en demeure que (comme au 'Monopoly') les joueurs s'échangent des monnaies aux fins de rétablir un 'ordre mondial' voire de destabiliser volontairement tel ou tel pays. Il n'y a donc plus à discourir sur cette réalité qu'aujourd'hui les 'Dirigeants' sont ceux qui ont et sont derrière leur big-ordi aux algorithmes qui tirent plus vite que la lumière face aux pauvres traders derrière leurs 'Win 95' !

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  15. Gergis hockeystick l'australienne est de retour: Comment une faute de frappe a fallu quatre ans pour fixer


    MISE À JOUR: Voir ci-dessous la réponse de Stephen McIntyre, avec des détails de courriels montrant que Joelle Gergis n'a pas découvert de façon indépendante le problème, mais a appris à partir de la vérification du climat.

    Le hockeystick Gergis a été annoncée dans les médias pendant une semaine en 2012 avant qu'il avait été coupé en ligne et mois plus tard, retiré tranquillement. Headlines déliré que l'Australie était d'avoir les "années les plus chaudes dans le millénaire". Comme je l'ai dit à l'époque, il était stupide au-delà de la croyance - l'ensemble de l'étude reposait sur deux bouquets d'arbres en Tasmanie et en Nouvelle-Zélande pour nous dire que la zone continentale supérieure était de 0,09 ° C plus chaude qu'elle ne l'était en 1000AD. Si les arbres là-bas dans Tassie peuvent dire toute température continentale à un dixième de degré, qui a besoin de thermomètres (en particulier le genre qui a besoin de 2 corrections de degré) ? Pourquoi la nomenclature ne dérange aujourd'hui ?

    Partie II du présent document désolé est arrivé sous ce titre propice à la conversation:

    "Comment un seul mot a déclenché une saga de quatre ans du climat de vérification des faits et un blog jeu"

    Toujours mal hein ?

    - voir graphique sur site -

    Chercher. Les Saints scientifiques sont arrivés !

    Selon Joelle Gergis, les sceptiques ont trouvé juste "une faute de frappe», et dans ses propres mots Gergis "Au lieu de prendre la voie facile et juste corriger le seul mot dans la page la preuve, nous" ... "mis sur la vérification rigoureuse et revérifier à chaque étape de notre étude ".

    Comme vous le redresser ? La typo était si trivial Team-Gergis a continué à prendre quatre ans de plus à faire "... trois tours de peer-review supplémentaires" par "quatre nouveaux pairs examinateurs", pour ne pas mentionner "innombrables séries de révisions internes faites par notre équipe de recherche et les fournisseurs de données. "

    Je parie que Gergis souhaite qu'elle avait obtenu ce droit de parole en premier lieu.

    Tous up, le papier est passé par "neuf cycles de révisions, et a été évalué un total de 21 fois." Gergis dit fièrement: «Un critique a même commenté que nous avions fait un« louable, peut-être la bordure d'une folle, quantité de travail " .

    Insane est le mot. Ceci est la fixation d'un nouveau bar dans les chemises de cheveux scientifiques. Vous presque penser Joelle Gergis se sentait coupable pour quelque chose?

    Bienvenue dans un dilemme université-monde: dois-je corriger un mot ou faire un travail de quatre ans dur ?
    Puis à nouveau, peut-être Le Typo n'a d'importance ?

    MISE À JOUR: Il est pas un "typo", il est un "bug". Comme Dean de l'Ohio ajoute: "Une faute de frappe est dans le texte, où il peut généralement être détectée et autocorrected, pour ainsi dire, par le lecteur. Une erreur dans le logiciel (code informatique) est appelé un bug, pas une faute de frappe, et peut presque jamais être détecté et corrigé mentalement parce que l'espace d'information de toutes les sorties possibles du programme est si vaste. "

    Gergis écrit sur les sceptiques qui ont trouvé la typo / bug:

    Entrez les blogueurs

    (suite en dessous:)

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  16. Il est avéré que quelqu'un d'autre avait repéré la faute de frappe aussi. Deux jours après, nous avons identifié le problème, un commentateur sur le blog de la vérification du climat a également fait sortir.

    L'auteur du site, Stephen McIntyre, a procédé à la revendication (à tort) qu'il y avait des "questions fondamentales" à l'étude. Ce fut le début d'une campagne de diffamation concertée visant à discréditer notre science.

    corrections utiles de McIntyre (grâce à Nick Stokes et Jean S.) sont associés à une «campagne de diffamation». Dans la même veine, une âme méchante pourrait répondre que les blogueurs ont été seulement corriger ce qui était une poussée médiatique égoïste sans vergogne pour obtenir les manchettes alarmistes.

    Notez que McIntyre est décrit comme un "auteur du site", juste un blogueur. Ils auraient pu le décrit comme un auteur scientifique publiée avec un bilan de trouver des trous dans ces sortes de papiers. (Sont les rédacteurs en chef Le sentiment de conversation, menacée par les citoyens scientifiques indépendants non financés?)

    Quelle malchance pour Gergis qu'elle a découvert les erreurs deux jours avant McIntyre et co, mais ne pense pas à nous envoyer un expert hockeystick lui-même, afin qu'il puisse aider à répandre le mot et corriger la désinformation sortir sur les médias. Je suis sûr que McIntyre aurait été intéressé, et heureux de transmettre sa correction. (Voir sa réponse ci-dessous, ses prétentions sont une «fantaisie»).

    Le nouveau graphique des mille dernières années en Australie
    Quatre années de travail, et une faute de frappe de mot corrigé, ce ci-dessous est le nouveau graphique. Remarquez comment les temps modernes sont aussi chaud que 1300AD mais seulement lorsque les enregistrements instrumentaux (la ligne orange) sont comparées à des anneaux d'arbres. Un jour, quand la Tasmanie obtient à nouveau des arbres, nous serons en mesure de comparer les anneaux des arbres à des anneaux d'arbres.

    Il peut y avoir (je l'espère) être d'autres proxies historiques impliqués cette fois-ci, mais un proxy est un proxy. Si cela fonctionne dans 1300AD, pourquoi ne fonctionne pas dans 2000AD ?

    ...
    Si l'on regarde juste à la construction PCR noir, il semble que tout le gaz carbonique supplémentaire n'a pas beaucoup de différence. Le dossier proxy a montré une plus grande variabilité, et des températures similaires lorsque les niveaux de gaz carbonique ont été soi-disant parfait.

    Comment savons-nous que la dernière bosse après 1950 est surnaturelle? Voici le communiqué de presse.

    Les scientifiques du climat ont utilisé des indicateurs climatiques naturels, tels que les anneaux des arbres, les coraux et les registres de la grotte, en conjonction avec la modélisation du climat à plonger mille ans en arrière dans l'histoire de la température de la région. - Phys Org

    "L'analyse des simulations des modèles climatiques montrent que le réchauffement a connu depuis 1950 ne peut être expliquée par des facteurs naturels seuls, en soulignant le rôle de l'homme causé à effet de serre dans le réchauffement récent de la région."

    Donc là vous l'avez. Les modèles qui ne fonctionnent pas dans ce millénaires, et ne pas expliquer les bosses des derniers millénaires, aussi ne peuvent pas expliquer la bosse actuelle. C'est la science moderne: vous obtenez 95% de certitude et l'argument de l'ignorance dans la même phrase.

    Dites-nous comment bon examen par les pairs est à nouveau
    Gergis était pas content que son document a été utilisé pour montrer comment viciée évaluation par les pairs était:

    (suite en dessous:)

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  17. Ancien géologue et éminent changement climatique sceptique Bob Carter a publié un article d'opinion dans The Australian affirmant que le processus d'examen par les pairs est défectueux et la science du climat ne peut pas faire confiance.

    Là encore, Bob avait un point. Gergis utilisé 300.000 dollars et a pris trois ans pour produire un document imparfait. Bloggers corrigées l'erreur Gergis de gratuitement en trois semaines. Examen par les pairs avait manqué complètement en premier lieu, puis a pris quatre ans pour y arriver.

    Qu'en est-il de ces marges d'erreur

    Comme Mike E a ensuite souligné dans les commentaires, la marge d'erreur en 2012 était plus grande que le résultat:

    "La reconstruit anomalie de la température moyenne en Australasie pendant A.D. 1238-1267, la plus chaude période de 30 ans pré-instrumentale, est de 0,09 ° C (± 0,19 ° C) ci-dessous 1961-1990 niveaux."

    Pourtant je l'espère, ils ont fixé "une faute de frappe» et les estimations de l'incertitude. On dirait que la période la plus chaude de 30 ans à l'époque, et signalé à centièmes de degré, peut ne pas avoir révélé être la période de trente ans de cette époque dans la nouvelle étude la plus chaude.

    Pas si sans précédent

    Le nouveau communiqué de presse admet même les choses ont été tout aussi chaleureux en Australie il y a toutes ces années:

    "Analyse basée sur le plus petit sous-ensemble du réseau de données paléoclimatiques suggèrent que les périodes individuelles de 30 ans et 10 ans de températures comparables à la fin des niveaux du 20e siècle ont pu se produire au cours de la première moitié du millénaire.

    Voilà une annonce fondamentalement différente de l'actualité du papier a marqué en 2012:

    The Guardian: "les scientifiques trouvent que l'Australasie a le plus chaud depuis 60 ans dans un millénaire";

    L'âge et l'Australien a conduit avec «réchauffement depuis 1950 « sans précédent ».

    L'histoire était sur ABC 24 et nouvelles ABC où Gergis proclamé: "il n'y a pas d'autres périodes chaudes dans les 1000 dernières années qui correspondent au réchauffement connu en Australasie depuis 1950."

    Où est l'honnêteté dans l'essai Gergis que les conclusions de la nouvelle version sont tout à fait différents et les titres passés ont eu tort ?

    MISE À JOUR: De Stephen McIntyre

    compte Gergis de d'événements est un fantasme. Entre autres choses, sa demande d'avoir découvert l'erreur deux jours avant Climate Audit est une fabrication. La question du dépistage ex post a été soulevée à la vérification du climat, le 31 mai, avec une préoccupation particulière sur régression fallacieuse entre les tendances. Gergis et al a été défendue par quelques commentateurs qui ont fait remarquer que les corrélations Gergis de étaient (soi-disant) fait en utilisant la série de-tendance à la. Jean S ensuite vérifié cette allégation, soulignant que leurs corrélations ont échoué avec des données Detrended, à partir de laquelle nous avons conclu qu'ils avaient pas fait leur calcul de la façon dont ils ont prétendu. Jean de commentaire a été publié le Juin 5 Durée 16:42 blog (-5). Ce fut 23h42 heure suisse (+2) et 7h42 6 Juin AET (+10).

    (suite en dessous:)

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  18. Neukom envoyé Gergis un courriel l'informant du problème de 6 Juin 09h46 AET (+10), 6 Juin 01:46 Suisse (+2). Neukom, Gergis et Karoly ont ensuite discuté les mauvaises nouvelles.

    Tant à l'époque et dans son récent article, Gergis affirmé qu'ils avaient découvert le problème «indépendamment» de la vérification du climat, mais cela est contredit par les e-mails montrant qu'ils avaient lu la vérification du climat et par la chronologie ci-dessus.

    Il y a bien sûr beaucoup d'autres faussetés dans son article.

    MISE À JOUR # 2:

    A partir des données qui est mutilé et pressés,
    Un réchauffement de degré dixième est taquiné,
    Comme une tendance à réclamer,
    Et l'humanité est blâmé,
    Pour garder réchauffistes mondiaux apaisé.

    - Ruairi

    http://joannenova.com.au/2016/07/gergis-australian-hockeystick-is-back-how-one-typo-took-four-years-to-fix/

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  19. 85% de la recherche médicale clinique sont faux ou pas utile, ne vaut pas l'argent - déchets financé par le gouvernement


    John Ioannidis brosse un tableau d'une vaste ruche de chercheurs tous poussés à publier des articles courts qui sont la plupart du temps une perte de temps. Le design est mauvais, les résultats inutiles (même lorsque méta-collationnées avec d'autres études mal conçues). Fondamentalement, l'humanité verse le sang, la sueur et les larmes aux rouets en médecine - juste du papier churn. La plupart des journaux ne seront jamais aider un patient.

    Ioannidis veut rigueur - inscription complète avant l'étude, la transparence totale après, peu d'études sur l'ensemble, mais avec une meilleure conception. Etonnamment, entièrement 85% de ce qui est dépensé sur les essais cliniques est gaspillée. Il est vraiment un assez grand scandale, étant donné que des vies sont en ligne. Je ne peux pas voir les médias ou pollies joignant les points. Imaginez combien d'années de vie de qualité sont brûlés sur le bûcher de l'auto-alimentation science-PR-Industrie.

    Et ceci est la recherche médicale clinique, où les normes sont plus élevées que dans de nombreux autres domaines scientifiques et où les termes de succès contrairement aux études "ciel bleu" il y a facilement défini. Ioannidis ne dit pas directement, mais sa description du financement actuel de l'effet a (qui est presque tout gouvernement basé) garantit presque que les chercheurs seront perdre du temps dans le taux de désabonnement de papier - rapide, des papiers courts de peu d'importance, qui peuvent même être faux, mais même si elles sont vraies sont inutiles, insignifiants. Voilà ce qui arrive quand la science est contrôlé par un monopsone du gouvernement. L'objectif est le communiqué de presse, pas le patient.

    La science ne peut être fait par une formule indexée ou un score de Citiation. L'argent ne peut pas être dépensé à bon escient cette façon non plus. Quelqu'un doit être responsable.

    Combien de recherche sur le climat est un gaspillage d'argent ? Beaucoup plus que dans la médecine clinique.

    Jo

    Conclusion

    Dans l'ensemble, non seulement la plupart des résultats de la recherche de faux, mais, en outre, la plupart des vrais résultats ne sont pas utiles. Les interventions médicales devrait et peut entraîner énorme avantage humain. Cela n'a aucun sens pour effectuer la recherche clinique sans assurer l'utilité clinique. La réforme et l'amélioration sont en retard.

    La taille des déchets et de l'industrie - 85% d'un million de documents

    Il y a plusieurs millions de documents de recherche clinique-environ 1 million de documents provenant d'essais cliniques ont été publiés à ce jour, ainsi que des dizaines de milliers de revues systématiques, mais la plupart d'entre eux ne sont pas utiles. Déchets dans la recherche médicale (clinique ou d'autres types) a estimé que la consommation de 85% des milliards dépensés chaque année [1]. Je l'ai déjà écrit au sujet de la raison pour laquelle la plupart des recherches publiées est fausse [2] et la façon de faire plus de ce vrai [3].


    La recherche clinique reste extrêmement coûteux, même si on estime que 90% du coût actuel des essais pourraient être éliminés en toute sécurité [26,27]. La réduction des coûts par la rationalisation de la recherche pourrait faire plus que simplement permettre à davantage de recherches pour avoir lieu. Il pourrait aider à rendre la recherche plus en réduisant la pression de couper les coins, ce qui conduit à des études qui manquent de puissance suffisante, la précision, la durée et les résultats propres à modifier de façon convaincante la pratique.

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  20. Le problème est le financement de la recherche:


    Le financement de la recherche actuelle incite les petites études de courte durée qui peut être rapidement effectuée et générer rapidement des résultats publiables, tandis que les questions importantes répondant peuvent parfois nécessiter des études à long terme dont les besoins financiers dépassent les ressources des cycles de financement les plus disponibles actuellement.

    Une suggestion pour améliorer le financement de la recherche:

    Un à deux pour cent des ventes de médicaments vedettes détournés dans une telle piscine [52] pourrait affecter amplement le financement.

    Snippets d'intérêt de l'article complet:
    Transparence (Trust)

    Utility diminue lorsque la recherche est pas transparente, lorsque les données de l'étude, les protocoles, et d'autres processus ne sont pas disponibles pour vérification ou pour une utilisation ultérieure par d'autres. La confiance est également érodée lorsque les principaux préjugés se produisent dans la conception, la conduite, et les rapports de recherche.


    Seulement 61% des essais publiés dans des revues cliniques en 2010 avait été enregistrée [30], et les taux sont beaucoup plus faibles pour les interventions non réglementées [31] (par exemple, 21% et 29% pour les essais publiés dans psychologique ou comportementale [32] et la thérapie physique [33] revues, respectivement). Seulement 55/200 (28%) des revues qui publient des essais cliniques enregistrement des essais nécessaires à partir de 2012 [34]. Peu de protocoles complets sont enregistrés, des plans d'analyse ne sont presque jamais pré-spécifiées, et les données complètes de l'étude sont rarement disponibles [35].


    En se concentrant sur les principales revues.

    Certains cliniciens préfèrent lire seulement les recherches publiées dans des revues médicales générales (The New England Journal of Medicine, The Lancet, BMJ, JAMA et PLOS Medicine). Cependant, ces journaux couvrent une infime minorité de la recherche clinique publiée. Sur les 730,447 articles étiquetés comme «essai clinique» dans PubMed au 26 mai, 2016, seulement 18.231 ont été publiés dans les grandes revues médicales. La plupart des articles qui informent les lignes directrices et la pratique clinique sont publiés ailleurs.


    Obtenir la recherche «libre» des étudiants, des bénévoles et des stagiaires est une partie du problème, il dit:


    Clinique de la main-d'œuvre de la recherche et les médecins
    La main-d'œuvre de la recherche clinique est énorme: des millions de personnes ont coauthored au moins un papier biomédical, et la plupart ont fait une seule fois [48]. Les étudiants, les résidents et les boursiers cliniques doivent souvent faire des recherches. Cette exposition peut être intéressant, mais les stagiaires sont jugés sur leur capacité à produire rapidement des publications, un critère qui se prête mal à la production de la sorte de grand, à long terme, des études de l'équipe-réalisée souvent nécessaires pour nous renseignent sur la santé, la maladie, et les soins de santé. Ces chercheurs peuvent devenir exploités en tant que personnel faiblement rémunérés ou bénévoles [49], et une main-d'œuvre noncommitted sans formation ne peuvent pas produire des recherches de haute qualité. Autres recettes perverses dans la recherche clinique comprennent les universités et d'autres institutions demandant simplement plus de documents (par exemple, des unités les moins publiables) au lieu de papiers cliniquement utiles et impact clinique ne faisant pas partie formelle des mesures de publication si souvent utilisés pour juger de la performance scolaire. Au lieu d'essayer de faire un chercheur prolifique de tous les médecins, la formation des médecins dans la compréhension des méthodes de recherche et de la médecine fondée sur les preuves peuvent également contribuer à améliorer la situation en instillant le scepticisme sain et la pensée critique.

    h / t Kip Hansen à Judith Curry

    (suite en dessous:)

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  21. LES RÉFÉRENCES

    John P. A. Ioannidis (2016) Pourquoi la plupart de la recherche clinique n'est pas utile, PLOS Med Publié le 21 Juin, 2016 http://dx.doi.org/10.1371 /journal.pmed.1002049

    Ioannidis JP. résultats de la recherche Pourquoi la plupart publiées sont fausses. (2005) PLoS Med. ; 2 (8): E124. pmid: 16060722 doi: 10.1371 / journal.pmed.0020124 ..View article. PubMed / NCBI

    Ioannidis JP. (2014) Comment faire des recherches plus publié vrai. PLoS Med; 11 (10):. E1001747. doi: 10.1371 / journal.pmed.1001747. pmid: 25334033.View article. PubMed / NCBI.

    http://joannenova.com.au/2016/07/85-clinical-medical-research-is-false-not-useful-not-worth-the-money-government-funded-waste/

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    1. Observons tout de même que: Plus de 23 000 personnes sont tuées chaque année en France par les poussières de charbon (issues des centrales électrique allemandes) et que plus de 40 000 personnes meurent chaque année en France des particules de dièsel (carburant volontairement vendu à un prix moindre que l'essence alors qu'il revient plus cher à fabriquer !). Et que les 'Dirigeants' pourraient arrêter le massacre quotidien en un jour !

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  22. "Gladio", l'armée secrète de l'OTAN: qu'en est-il de ces opérations sales (attaques sous fausses bannières) en 2016 ?

    mardi 12 juillet 2016

    Le réseau Gladio a été mis en place sous l'égide de la CIA et du MI6 britannique, comme structure de l'OTAN. L'organisation secrète "Stay behind", rebaptisée plus tard Gladio, le "glaive", a vu le jour en 1948 à l'initiative des États-Unis. Ces réseaux fonctionnaient le plus souvent sans que les gouvernements nationaux en aient connaissance.

    Ses agents devaient être prêts à effectuer des missions d'espionnage et à commettre des actes de sabotage en cas d'offensive soviétique. Celle-ci n'ayant finalement pas lieu, ce sont les intérêts politiques des gouvernements de droite voire de groupes d'extrême droite que Gladio s'attache à défendre. Des contacts existent avec les différents services secrets nationaux, à l'abri de tout contrôle parlementaire. C'est le Shape, le commandement militaire de l'OTAN en Europe, qui assure la coordination.

    Ce documentaire se concentre sur les opérations du réseau Gladio dans l'Italie et l'Allemagne des années 1960 à 1980. Les attentats de la Piazza Fontana à Milan en 1969, celui de la gare de Bologne en août 1980, puis celui de la Fête de la Bière à Munich, qui, quelques semaines plus tard, furent attribués à des anarchistes ou à l'extrême gauche. On saura plus tard la vérité...

    https://www.youtube.com/watch?v=1RIztRkuLGI

    Alors que l’Europe est progressivement scindée en deux blocs à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les américains et les britanniques mettent en place des armées secrètes destinés à réagir en cas d’invasion soviétique. Mais, alors même qu’une attaque russe devient improbable, ces réseaux ne seront jamais démantelés. Ils sont même à l’origine d’actes de terrorisme et responsables de la mort d’innocents civils.

    A chaque fois que la gauche menaçait d’accéder au pouvoir, ils ont usé de la force et sont intervenus dans les processus démocratiques nationaux. Parfois, ils ont été protégés par les forces de Police et les services de sécurité pour préserver leur capacité de combat. Dans la plupart des pays européens, ces armées secrètes ont joué un rôle trouble, de terrorisme.

    Dans beaucoup de pays, les américains recrutèrent des partisans de l’extrême droite pour former les réseaux Stay-Behind de l’OTAN. C’est ainsi que l’officier SS et responsable de la Gestapo Klaus Barbie, le "Boucher de Lyon", avait été recruté en 1947 par le CIC, le Counter Intelligence Corps américain, qui l’avait ensuite aidé à échapper aux poursuites pour crimes de guerre au procès de Nuremberg, avant d’organiser sa fuite d’Europe vers l’Argentine en 1951. De même, Reinhard Gehlen, un des Généraux de Hitler et d’autres nazis ont été recrutés pour Gladio par les américains.

    L’étude scientifique de l’historien Daniele Ganser de l’Université de Bâle intitulée "Les armées secrètes de l’OTAN, Réseaux Stay Behind, Gladio et terrorisme en Europe de l’Ouest", qui a travaillé sur des documents ultra-confidentiels, mais aussi avec le témoignage d’anciens soldats de Gladio, est parue en 2007 en français. Dans cet ouvrage brillamment rédigé, Ganser présente les faits de manière nuancée et aisément compréhensible pour le profane. Ce qu’il nous apprend va changer fondamentalement l’historiographie de l’époque de la guerre froide.
    Ganser montre que de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à 1990, existaient dans les pays membres de l’OTAN, à côté des troupes ordinaires de l’Alliance, des armées secrètes de l’OTAN qui avaient été mises en place par la CIA et le MI6 britannique. Ces armées de l’OTAN étaient commandées et coordonnées par un bureau de la sécurité secret au sein du quartier général de l’OTAN à Bruxelles. Selon l’ex-président américain Richard Nixon, L’OTAN elle-même était soumise au Pentagone.

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  23. Selon un document de l’état-major américain, le Field Manuel, les armées secrètes de l’OTAN avaient entre autres aussi la mission d’empêcher ou d’éliminer des gouvernements qui ne convenaient pas aux Etats-Unis, comme encore aujourd'hui. En 1961, elles planifièrent, mais sans succès, un putsch contre le gouvernement de Gaulle, mais réussi en 1968. En 1967, elles renversèrent en Grèce le gouvernement Papandréou et y installèrent une junte militaire des plus brutales. En Turquie, elles participèrent aux putschs militaires de 1960, de 1971, et à celui du Général Evren de 1980.

    Dans le Field Manual 30-31B, sont décrites des opérations sous fausse bannière. Il s’agit d’attentats terroristes initiés ou perpétrés par des services secrets ou les armées clandestines de l’OTAN et qui ont ensuite été imputés aux communistes ou aux socialistes. Dans certains pays membre de l’OTAN, on a, selon Ganser, eu recours à ce concept secret. Cette lutte contre l’ennemi intérieur faisait partie du concept dans certains pays. Elle faisait partie de la stratégie de la tension, et reposait sur le terrorisme.

    C’est sans doute en Italie et en Turquie que cette stratégie quasi diabolique fut appliquée avec le plus de succès, à l’aide d’attentats à la bombe et de massacres contre la population civile que l’on attribua ensuite à l’adversaire politique, c’est-à-dire à la gauche.

    (comite-valmy.org/)

    L'existence de Gladio fut révélée par le Premier ministre italien Giulio Andreotti en 1990, à la suite de quoi la presse parla du secret politico-militaire le mieux gardé depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, et nota que "l'histoire semble tout droit sortie des pages d'un thriller politique".
    Depuis, ces armées secrètes de l'OTAN ont également été découvertes en France, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, en Espagne, au Portugal, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark, en Norvège, en Suède, en Finlande, en Autriche, en Grèce et en Turquie. Au niveau international, leurs actions étaient coordonnées par le Pentagone et l'OTAN, et leur dernière réunion "connue" se déroula à Bruxelles en octobre 1990. À ce jour, il reste impossible d'avoir accès aux archives de l'OTAN et des services secrets concernés pour en savoir plus sur les agissements du réseau…

    Les hommes politiques d'aujourd'hui et les agences de renseignement vivent de la peur populaire de l'Étranger. Ce sont des vampires politiques qui savent s'y prendre pour sucer le sang du peuple. De temps en temps, en particulier avant une élection ou une guerre, ils entaillent profondément les veines du corps politique, par exemple en orchestrant une attaque terroriste, et laissent alors le sang s'écouler. Après une telle tragédie, le pouvoir et l'argent coulent à flot vers l'État, et le public réclame davantage de sécurité et des dirigeants plus forts.

    La seule solution est l'éducation du public et sa prise de conscience. Les journalistes occidentaux restent en marge de l'Histoire, et regardent les attentats terroristes étatiques se dérouler l'un après l'autre, générant un long flot de terreur. Ce flot de terreur, qui jusque-là a été piloté et dirigé par les gouvernements des USA, israéliens et occidentaux, finira par former une mer de sang et une guerre dans laquelle se noiera le monde entier. C'est le sombre avenir qu'ils sont en train de créer.

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  24. "Théorie du complot, est devenu l’équivalent intellectuel d’un mot créé par la CIA. C’est quelque chose que les gens disent quand ils ne veulent pas que vous réfléchissiez à ce qui se passe vraiment." Noam Chomsky
    "Enfant, je croyais qu'on mettait les escros en prison. Depuis, j'ai découvert qu'on les mettait au pouvoir."

    Aujourd'hui, que penser des corrélations avec les attaques terroristes en Europe, en France, et ailleurs dans le monde, quand en réfléchissant un peu on s'aperçoit que ce sont les mêmes qui règnent et décident pour le monde, et que ces attaques d'aujourd'hui apportent les mêmes répercussions et effets que celles du passé avec Gladio...?

    "La confiance n'exclut pas le contrôle, avec ou sans doute" !
    Sources:
    http://www.inexplique-endebat.com/2015/05/gladio-l-armee-secrete-de-l-otan.html

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article408

    http://conscience-du-peuple.blogspot.fr/2016/07/gladio-larmee-secrete-de-lotan-quen-est.html

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  25. La planche à billets lutte-t-elle contre la pauvreté ?

    Par Bill Bonner,
    le 8 juillet 2016 dans Monnaie et finance

    L’idée de créer et de doper la demande en émettant de l’argent n’a rien de nouveau. Mais cette expansion est peine perdue. Jean-Baptiste Say l’a expliqué il y a plus de cent ans.

    L’économiste Jean-Baptiste Say a démontré, il y a plus d’un siècle, que la demande réelle ne peut venir que de la production et non pas de l’augmentation de la masse monétaire. Si la planche à billets pouvait éradiquer la pauvreté, depuis le temps, cela se saurait.

    L’idée de créer et de doper la demande en émettant de l’argent n’a rien de nouveau. C’est de loin la façon la plus simple de stimuler la croissance de la demande. Vous émettez de l’argent, ou vous stimulez le crédit. L’économie digère ce nouveau pouvoir d’achat et le confond avec la demande réelle. Les ventes augmentent. Les prix augmentent. Et l’expansion suit.

    Mais cette expansion est peine perdue. Jean-Baptiste Say l’a expliqué il y a plus de cent ans. La loi de Say énonce que la demande réelle ne peut venir que de la production, et non d’une planche à billets ou de l’expansion du crédit.

    Ce n’est pas quelque chose que l’on a appelé ” la bonne idée de Say “, ou ” la suggestion de Say “, mais bien ” la Loi de Say “, car elle est semblable à la Loi de la gravité. Vous pouvez faire comme si elle n’existait pas. Vous pouvez l’ignorer (pendant un temps). Mais comme toutes les lois de la nature, elle finit par avoir le dernier mot.

    L’endettement ne peut augmenter la demande car il s’agit simplement d’un accord entre personnes.

    L’épargnant transfère son épargne à quelqu’un d’autre. Il n’y a pas d’augmentation de la demande, simplement un transfert d’une personne à une autre… ou d’une période vers une autre.

    Produire plus pour gagner plus

    Afin d’augmenter le pouvoir d’achat réel, la production réelle doit augmenter. Les gens doivent produire plus. Et gagner plus.

    La demande provient des revenus réels, et la productivité est, plus ou moins, le moteur des revenus. L’investissement de capitaux est le moteur de la productivité. Lorsque vous dépensez moins que ce que vous produisez, vous créez du capital. Mais en décourageant l’épargne, cette masse d’argent de substitution supprime l’investissement de capitaux, l’innovation et la productivité.

    À la place, cet argent sert uniquement à gagner encore plus d’argent, en passant outre tout ce processus d’épargne, d’investissement, de croissance de la productivité et des revenus qui, normalement, fait progresser l’économie.

    Les rachats d’actions, les fusions-acquisitions, les carry-trades… les ventes aux enchères d’œuvres d’art.

    Une demande stimulée de façon artificielle, puisant dans des taux d’intérêt bas ou de l’argent fraîchement imprimé, fait baisser la demande réelle, en fait. Cette demande réelle exige un processus fastidieux fait d’épargne et d’investissements affectés à de nouvelles capacités de production.

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  26. L’argent facile décourage les investissements à long terme. Aux États-Unis, la croissance déçoit et a ralenti au premier trimestre. Le niveau des investissements corporels, en déclin, constitue encore l’un des problèmes les plus importants. Au lieu d’investir en vue de produire plus de richesses, on a recours au crédit pas cher afin de spéculer, de faire grimper le cours des actions et de produire des gains rapides et faciles. En manque d’investissements réels, la productivité décline véritablement… entraînant avec elle la demande réelle.

    La fausse demande ne stimule pas la demande réelle : elle l’élimine

    Ou, comme Hans Hermann Hoppe l’a déclaré lors d’un débat avec le chroniqueur du New York Times, Paul Krugman, en 2013 : ” Si l’émission d’argent pouvait vraiment rendre les gens plus riches, alors dites-moi, M. Krugman, pourquoi la pauvreté existe-t-elle encore ? “

    La pauvreté existe toujours. Selon nos observations, elle sévit énormément partout.

    Et si notre analyse est correcte, elle va sévir encore plus. Les politiques actuelles réduisant la formation de capitaux réels ainsi que la demande, et encourageant la spéculation, de plus en plus de gens de la classe moyenne vont dégringoler de quelques échelons, sur l’échelle bien confortable de la classe moyenne.

    Vous avez peut-être également remarqué que les dernières données relatives à l’inflation n’augurent rien de bon pour les foyers à faibles revenus. Elles montrent une augmentation annuelle des prix de 2,8%. Cela signifie que la demande en faveur du crédit progresse aux niveaux les plus bas de la classe moyenne.

    Au sommet, l’argent est devenu impalpable… pas cher… presque irréel. Les banques centrales tapotent les touches de leurs ordinateurs. D’énormes sommes d’argent liquide, sous forme numérique, dévalent les réseaux à la vitesse de la lumière… et débarquent dans les ordinateurs portables et iPhones par des moyens que nous ne comprenons même pas encore.

    C’est ça ” l’argent de substitution “, personne ne l’a gagné. Personne ne l’a épargné. Et personne ne l’a prêté à un emprunteur solvable. S’il est perdu, à qui va-t-il vraiment manquer ?

    Je ne sais pas. Mais plus les banques centrales émettent ce type d’argent, plus les gens se situant au bas de la classe moyenne ont besoin de l’ancien type d’argent. Et plus nous désirons ardemment trouver des entreprises qui ont les pieds sur terre et ne s’évanouiront pas en fumée lors de la prochaine tempête.

    http://www.contrepoints.org/2016/07/08/259658-planche-a-billets-lutte-t-contre-pauvrete

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    1. (...) la demande réelle ne peut venir que de la production et non pas de l’augmentation de la masse monétaire. (...)
      Ce qui est parfaitement faux dans le cas présent ! La production (humaine - voire machinale via robots, EST présente. Seule la perte de valeurs monétaires vient de l'imposition insupportable de taxes & d'impôts).
      Reconnaissons que l'émission de chèques en bois ne date pas du siècle ni des précédants mais: depuis toujours ! Les occupants (du 'haut de la pyramide') se disent 'en manque' voire 'en dette' pour justifier leur escroquerie envers le peuple (qui se devrait de raquer sans rien comprendre !).
      Si la pauvreté existe encore au 21è siècle ce n'est pas du manque de production (tout va plus vite, les machines-roborts/ordinateurs travaillent 24/24h), mais seulement des taxes et impôts divers. Regardez simplement les carburants et la part des taxes dessus ! C-à-d. qu'il faut PAYER pour aller travailler ! Payer obligatoirement pour avoir son argent en banque qui ne rapporte rien (pour le déposant).
      Dès lors que les clés de la Banque de France ont été remises aux banques privées (7/1/73), l'Etat tire des chèques sans provision. Est-il condamné ? Non ! Emissions de faux-billets, est-il condamné ? Non ! Amusez-vous vous à faire des photocopies et vous verrez ce qui se passe !
      L'idiotie est de demander à la population de travailler plus de 24 h par jour et de croire qu'elle ne s'en rend compte !

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  27. Le virus de la pensée unique

    Par Guy Sorman,
    le 9 juillet 2016 dans Sujets de société

    Ne pas penser comme tout le monde, ne serait-ce pas aussi une maladie de l’esprit aux yeux des tenants de la pensée unique, un virus souvent qualifié d’esprit de contradiction ?

    Avez-vous observé combien, à un instant donné, tous les médias, tous les chroniqueurs, et tous les hommes politiques pensent et disent exactement la même chose, s’intéressent aux mêmes événements, en proposent la même explication ? Appelons ce phénomène de mimétisme universel la Pensée unique : elle se répand comme un virus dans l’atmosphère, évidemment accélérée par les médias sociaux.

    Si vous tentez d’attirer l’attention sur d’autres événements, moins médiatiques, moins conventionnels ou d’avancer des explications contraires sur des faits dominants – comme le réchauffement climatique, ou la croissance des inégalités, ou la montée des nationalismes – vous serez rabroués ou ignorés. Si vous êtes immunisés contre ce virus, vous serez un paria ; pour avoir la paix, mieux vaut attraper le virus comme tout le monde.

    Penser par soi-même

    Nous sommes bien loin, dans notre univers globalisé, du conseil que, dans les années 1680, donnait la Marquise de Sévigné dans une lettre à sa fille : « Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! » La Marquise de Sévigné reste illustre dans les annales de la littérature française, mais ce conseil à sa fille est oublié. Ne pas penser comme tout le monde, ne serait-ce pas aussi une maladie de l’esprit, un autre virus souvent qualifié d’esprit de contradiction ?

    Les Anglais ont même un terme spécifique pour le désigner : contrarian. Peut-être, mais la contradiction est nécessaire à la recherche de la vérité : « ce qui est vrai, écrivait le philosophe des sciences Karl Popper, c’est ce qui peut être démontré faux ». En termes simples, la connaissance ne surgit qu’au terme de la démolition des hypothèses dominantes, cahin-caha. Ce qu’illustre le « Pourtant elle tourne » de Galilée.

    Quittons le raisonnement abstrait pour repérer en notre temps, quelques pics de fièvre de la Pensée unique :

    On entend, par exemple, que les nationalismes surgissent partout en réaction contre la mondialisation, que voici le retour à la tribu. En fait, on rapproche, pour démontrer ce qui précède, des phénomènes politiques divers dans des civilisations distinctes et qui obéissent à des causes variées. Trump, Marine le Pen, Xi Jinping, même combat ? Il me paraît que chacun devrait être resitué dans son contexte plutôt que d’y deviner une communauté de destin.

    Il conviendrait aussi de replacer cette prétendue montée convergente des nationalismes dans l’histoire : nous sortons à peine d’un monde où n’existaient que les nationalismes et les tribalismes, alors que la singularité de notre époque est que pour la première fois, la mondialisation, vraiment universelle, coexiste, avec le tribalisme, difficilement, tant le fait est nouveau.

    (suite en dessous:)

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  28. La montée de la tolérance

    De même, et alors que « tout le monde » nous rebat les oreilles avec la montée de l’intolérance, j’ai fait observer, récemment dans cette chronique hebdomadaire, combien l’élection d’un maire musulman à Londres et d’un maire chrétien à Jakarta, étaient plus étonnants et significatifs que le « retour » de la xénophobie ; la xénophobie est de tout temps, alors que ces deux élections ne sont que de notre temps.

    Autre exemple, celui de la progression des inégalités : la thèse du 1 % de super-riches exploitant les 99 % restants. Là, on confond la visibilité et la réalité. Bill Gates est peut-être l’homme le plus riche de l’histoire mais au moins a-t-il créé quelque chose, d’usage quotidien, le logiciel Windows, tandis que les super-riches du passé, les maharadjahs de l’Inde ou les Sultans d’Istanbul, n’avaient rien créé du tout. La mise en cause par « tout le monde » du 1 % est un reliquat du marxisme vulgaire qui attribue le malheur des uns à l’exploitation par l’Autre. Prétendre que les inégalités menacent la croissance, ce que va répétant au Fonds monétaire international Christine Lagarde, perroquet universel, n’est pas démontré et me paraît absurde au moment où émerge une classe moyenne universelle. L’écart entre les individus s’accroît peut-être ici et là mais l’écart entre les peuples se réduit.

    On en terminera, alors que l’on pourrait continuer indéfiniment, avec le changement climatique comme Pensée unique. Je ne nie pas le changement puisque le climat, par définition, c’est ce qui change. Je ne nie pas le réchauffement puisqu’il est mesurable.

    Mais de là, la Pensée unique laisse croire que la seule cause en est l’émission de dioxyde de carbone, c’est-à-dire l’industrialisation, c’est-à-dire le capitalisme : ce qui reste à démontrer. Il reste aussi à démontrer que les gouvernements peuvent agir contre cette tendance séculaire, sans doute cyclique, au réchauffement. Il est clair que les politiciens en quête de légitimité renouvelée ont tout intérêt à le faire croire : la Pensée unique est leur relais.

    La Pensée unique n’est pas une quête de la vérité mais une affirmation du pouvoir intellectuel et du monopole de l’interprétation par une élite globalisée qui par ailleurs, se déclare ces jours-ci, anti mondialiste. « Tout le monde prétend chercher la vérité, disait le philosophe Isaiah Berlin, mais si on la découvrait, elle s’avérerait peut-être inintéressante ». Cherchons-la quand même.

    http://www.contrepoints.org/2016/07/09/259764-virus-de-pensee-unique

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    1. C'est ce qui est constant dans leur 'télévision' où des substituts de comédiens(iennes) jouent des rôles de contrarié(e)s/dépassé(e)s/largué(e)s qui en rajoutent pour les besoins merdiatiques et sont 'censurés' dans leurs commentaires par des 'biiips' et des 'biips' ou des 'bips' tout au long de leurs figurations !

      Ils appellent çà 'faire de l'audience' (quand il y a personne) voire 'répondre à la demande des télespectateurs' qui n'ont jamais dit ou écrit quoi que ce soit !

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