- ENTREE de SECOURS -



samedi 9 juillet 2016

Accord TransAtlantique : La Menace des Entreprises

vendredi, 08 juillet 2016

Laurent Horvath

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La compagnie de pipelines canadiennes TransCanada Inc poursuit en justice le Gouvernement Américain et demande 15 milliards $ de dédommagement pour l’annulation de la construction de l’oléoduc transfrontalier Keystone XL entre les USA et le Canada.
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Sur la base de l’accord de libre-échange nord-américain (Aléna), TransCanada a présenté sa demande d’arbitrage. Cet exemple souligne la dangerosité et la perversité des accords de libre échange comme le TTIP (Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement entre l’Europe et les USA).
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15 milliards $ pour faire pression sur les Gouvernements

Le pipeline Keystone XL aurait dû transporter le pétrole des sables bitumineux de l’Alberta, Canada à Steele City dans le Nebaska, USA. Après 7 ans d’hésitations, le président Obama a décidé en octobre 2015 de ne pas autoriser la construction de ce pipeline car il entre en contradiction avec les actions prises contre le réchauffement climatique.
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C’est cette décision que TransCanada Inc attaque les USA et demande la somme pharamineuse de 15 milliards $ de dédommagement. TransCanada Inc pense que la décision du président Obama est «arbitraire et injustifiée en regard du traité commercial USA-Canada et qu’il s’agit d’une discrimination. Les retards et la décision ultime de ne pas délivrer le permis est une décision politique, directement contraire aux études du gouvernement US au lieu d’être basée sur les mérites du pipeline Keystone. TransCanada Inc a investi des milliards $ dans ce projet et ce refus ôte toute valeur à nos investissements. ».
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L’entreprise se prépare à une lutte longue et coûteuse contre le Gouvernement américain et se dit prête à refaire une demande pour construire ce pipeline.
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Détail piquant : TransCanada demande un dédommagement de 15 milliards $ alors que les coûts de la construction étaient devisé à 5,4 milliards $. Cette demande stratosphérique aurait pour effet de « faire réfléchir et dissuader » tout gouvernement qui désirerait se mettre en travers d’un futur projet pétrolier. Le lobby pétrolier US et Canadien soutient cette démarche.
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Les grandes entreprises se sont octroyées des droits légaux afin de s’accaparer l’argent des contribuables.

TransCanada invoque le chapitre 11 de l’ALENA qui stipule qu’un investisseur (TransCanada) peut poursuivre un État s’il juge que ses droits économiques ont été violés ou qu’il a été exproprié de manière injustifiée et que ce faisant, il perd des profits potentiels.
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En un mot, si un Etat prend une décision qui nuit à la stratégie d’affaires d’une entreprise, celle-ci peut poursuivre le Gouvernement.
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En 2015, le Canada a déboursé 172 millions $ à différentes entreprises et le Mexique 204 millions $. Pour le moment, les États-Unis n’ont pas à cette date encore perdu de cause. Jusqu’à aujourd’hui, la tactique utilisée par les corporations est de brandir la menace judiciaire pour aller récolter une partie des montants demandés. Souvent sans même avoir commencé à investir dans les projets contestés !
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TransCanada souligne les ambitions des grandes entreprises qui sont à la base de ces accords commerciaux. Comme elle ne peut pas construire ce très profitable pipeline, elle demande une compensation financière aux contribuables américains. Qu’importe les problèmes climatiques, la pollution ou la santé des habitants, tant qu’il y a de l’argent à se faire. Les politiques doivent être conscients de ce stratagème en soutenant ce genre d’accord et la population doit être informée sur le détournement d’impôts.
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60% des cas gagnés par les entreprises contre 40% pour les Gouvernements

Les firmes nord-américaines impliquées dans le schiste, les sables bitumineux, les forages, les mines, la chimie et toutes les autres formes d’activités qui mettent en péril l’environnement et la santé des populations scrutent ou se servent des failles dissimulées dans ces accords afin de mettre à table les gouvernements.
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Par le passé, la plupart des disputes sur les accords commerciaux (ISDS Investor State Dispute Settlement) se passaient dans un couloir Nord-Sud (pays riches et pauvres) avec des flux financiers à sens unique.
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Aujourd’hui avec ces nouveaux accords entre pays riches, la tentation des entreprises de se servir dans les caisses plaines au-travers d’actions en justice, est une tentation trop grande pour être écartée.
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Statistiquement, 60% des cas ISDS sont remportés par des entreprises et seuls 40% sont gagnés par les entités publiques. Les coûts de ses actions en justice varient de 8 à 30 millions $ selon l’United Nation Conference Trade and Developement. Le jeu en vaut largement la chandelle pour les multinationales et la multiplication des cas est une question de pure logique mathématique.
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Protestations inutiles

« TransCanada devrait avoir honte de tenter d’extirper des milliards $ aux contribuables américains afin de faire exploser ses bénéfices après avoir été stoppée dans sa tentative de construction d’un sale et dangereux pipeline de pétrole bitumineux dans nos terrains » s'est plaint Michael Brune, CEO de Sierra Club.
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Le son de cloche est totalement différent chez TransCanada qui s’appuie sur le droit légal qui lui a été transféré au travers de l’accord NAFTA.
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A l’échelle européenne, rappelons que l’accord TTIP (USA-Europe) utilise les accords de l’ALENA comme inspiration pour établir les règles de cet accord qui se négocie en secret dans les couloirs de Bruxelles.
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Alors que tout cela ne fait aucun sens, une question émerge :
Pourquoi certains gouvernements sont-ils si déterminés à faire prendre autant de risque à l’argent versé par les contribuables en faveur d’entreprises sans scrupules ?
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6 commentaires:

  1. Un Marine utilise un compte email non sécurisé, il demande le même traitement qu’Hillary Clinton

    9 juil. 2016, 17:03

    Un officier américain qui fait face à une accusation pour mauvaise gestion d’information sensible demande à recevoir le traitement qu’a reçu Hillary Clinton quand le FBI a choisi de clore l’enquête concernant le stockage de ses emails classifiées.

    Le major Jason Brezler du corps des Marines des Etats-Unis a été interpellé dans le cadre d’un conflit avec le corps des Marines après l’utilisation d’un compte non sécurisé Yahoo pour envoyer un message secret prévenant des collègues militaires à propos d’un chef de police afghan potentiellement corrompu en juillet 2012.

    17 jours après l’envoi du courriel, un subordonné de ce chef de police a tué trois soldats de l’armée américaine et en a gravement blessé un quatrième lorsqu’il a ouvert le feu avec un fusil d’assaut.

    Lire aussi Un haut responsable américain demande de retirer l’accès de Clinton aux données classifiées

    Après l’incident, Jason Brezler a été puni par un rapport qui risque de mettre un terme à sa carrière pour avoir envoyé ce message via des canaux inadéquats. L’affaire a été portée devant les tribunaux en 2014 et est toujours en cours devant une Cour fédérale.
    Michael J. Bowe, un des avocats de Jason Brezler, indique que son client a reçu «un verdict complétement à l’opposé [de celui rendu à Hillary Clinton]… sur des informations bien moins sensibles» en comparaison à l’affaire dans laquelle a été mouillée l’ancienne secrétaire d’Etat américaine, a rapporté The Washington Post.

    Mardi 5 juillet, le patron du FBI James Comey a recommandé qu’aucune accusation criminelle ne devrait être intentée contre Hillary Clinton, bien qu’il estime personnellement qu’elle et son personnel ont été «extrêmement négligents» dans leur gestion de matériel classifié.

    Le jour suivant, la ministre de la Justice américaine Loretta Lynch a indiqué que le ministère avait clos l’enquête concernant le stockage des emails classifiées et qu’aucune accusation criminelle ne s’en suivra.

    «Les #Clinton croient qu'ils sont au-dessus des lois» @JimJatras >>> https://t.co/LOsA9TuCglpic.twitter.com/NNpe8C67JK
    — RT France (@RTenfrancais) 6 juillet 2016

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  2. Un Marine utilise un compte email non sécurisé, il demande le même traitement qu’Hillary Clinton

    9 juil. 2016, 17:03

    Un officier américain qui fait face à une accusation pour mauvaise gestion d’information sensible demande à recevoir le traitement qu’a reçu Hillary Clinton quand le FBI a choisi de clore l’enquête concernant le stockage de ses emails classifiées.

    Le major Jason Brezler du corps des Marines des Etats-Unis a été interpellé dans le cadre d’un conflit avec le corps des Marines après l’utilisation d’un compte non sécurisé Yahoo pour envoyer un message secret prévenant des collègues militaires à propos d’un chef de police afghan potentiellement corrompu en juillet 2012.

    17 jours après l’envoi du courriel, un subordonné de ce chef de police a tué trois soldats de l’armée américaine et en a gravement blessé un quatrième lorsqu’il a ouvert le feu avec un fusil d’assaut.

    Lire aussi Un haut responsable américain demande de retirer l’accès de Clinton aux données classifiées

    Après l’incident, Jason Brezler a été puni par un rapport qui risque de mettre un terme à sa carrière pour avoir envoyé ce message via des canaux inadéquats. L’affaire a été portée devant les tribunaux en 2014 et est toujours en cours devant une Cour fédérale.
    Michael J. Bowe, un des avocats de Jason Brezler, indique que son client a reçu «un verdict complétement à l’opposé [de celui rendu à Hillary Clinton]… sur des informations bien moins sensibles» en comparaison à l’affaire dans laquelle a été mouillée l’ancienne secrétaire d’Etat américaine, a rapporté The Washington Post.

    Mardi 5 juillet, le patron du FBI James Comey a recommandé qu’aucune accusation criminelle ne devrait être intentée contre Hillary Clinton, bien qu’il estime personnellement qu’elle et son personnel ont été «extrêmement négligents» dans leur gestion de matériel classifié.

    Le jour suivant, la ministre de la Justice américaine Loretta Lynch a indiqué que le ministère avait clos l’enquête concernant le stockage des emails classifiées et qu’aucune accusation criminelle ne s’en suivra.

    «Les #Clinton croient qu'ils sont au-dessus des lois» @JimJatras >>> https://t.co/LOsA9TuCglpic.twitter.com/NNpe8C67JK
    — RT France (@RTenfrancais) 6 juillet 2016

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  3. La meilleure école se fait à domicile

    Selon une étude américaine, les jeunes élèves instruits à domicile ne semblent pas avoir le moindre problème avec les examens, et semblent même obtenir des scores historiquement hauts aux tests d’entrée aux universités.

    Par Annie Holmquist, depuis les États-Unis.
    le 8 juillet 2016 dans École & éducation

    L’été dernier, l’Université George Washington a annoncé qu’il ne sera plus demandé aux nouveaux élèves de soumettre leur score SAT ou ACT. Cette décision a été prise car l’université « est préoccupée que des étudiants qui pourraient être performants à George Washington se sentent découragés de candidater si leurs scores ne sont pas aussi solides que leurs notes du lycée ».
    Quelques étudiants, cependant, ne s’en tirent pas aussi bien. Les élèves instruits à domicile devront toujours soumettre leur score SAT avant de pouvoir être admis.
    Pas de handicap pour l’école à la maison
    Alors qu’une telle réserve semble plutôt injuste, une récente étude des scores 2014 du SAT montre que cette exigence ne devrait pas être trop handicapante pour les élèves instruits à domicile.

    Début juin, Dr. Brian Ray du National Home Education Research Institute a publié des résultats sur la façon dont les élèves instruits à domicile se comparent face à d’autres étudiants sur le SAT. Les résultats dans le tableau ci-dessous montrent que les élèves instruits à domicile surperforment de loin leurs camarades de l’école traditionnelle, particulièrement dans les domaines de lecture et d’écriture.
    L’an dernier, un certain nombre d’organes de presse ont reporté que les élèves des écoles traditionnelles parvenaient de moins en moins à obtenir un bon score SAT. Bloomberg a créé plusieurs graphiques historiques montrant les tendances d’évolution du score depuis 1972. Comme le montre le graphe ci-dessous, les scores d’aujourd’hui des élèves instruits à domicile surpassent de loin ceux des élèves des écoles traditionnelles, avant même le début de leur chute.
    - voir graphique sur site -

    À cause de tendances baissières comme celles-là, les entreprises organisatrices des tests comme le SAT ont cherché à rendre leurs examens plus faciles, car tant d’élèves ont du mal à obtenir un score décent.
    Mais si les jeunes élèves instruits à domicile ne semblent pas avoir le moindre problème avec les examens, et semblent même obtenir des scores historiquement hauts, est-ce réellement une bonne idée de baisser la barre du SAT ?
    Est-il possible que les écoles traditionnelles ne parviennent pas à dispenser des cours bien remplis des connaissances dont leurs élèves ont besoin pour se maintenir au niveau de leurs camarades instruits à domicile ?

    http://www.contrepoints.org/2016/07/08/259671-meilleure-ecole-se-a-domicile

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  4. La meilleure école se fait à domicile

    Selon une étude américaine, les jeunes élèves instruits à domicile ne semblent pas avoir le moindre problème avec les examens, et semblent même obtenir des scores historiquement hauts aux tests d’entrée aux universités.

    Par Annie Holmquist, depuis les États-Unis.
    le 8 juillet 2016 dans École & éducation

    L’été dernier, l’Université George Washington a annoncé qu’il ne sera plus demandé aux nouveaux élèves de soumettre leur score SAT ou ACT. Cette décision a été prise car l’université « est préoccupée que des étudiants qui pourraient être performants à George Washington se sentent découragés de candidater si leurs scores ne sont pas aussi solides que leurs notes du lycée ».
    Quelques étudiants, cependant, ne s’en tirent pas aussi bien. Les élèves instruits à domicile devront toujours soumettre leur score SAT avant de pouvoir être admis.
    Pas de handicap pour l’école à la maison
    Alors qu’une telle réserve semble plutôt injuste, une récente étude des scores 2014 du SAT montre que cette exigence ne devrait pas être trop handicapante pour les élèves instruits à domicile.

    Début juin, Dr. Brian Ray du National Home Education Research Institute a publié des résultats sur la façon dont les élèves instruits à domicile se comparent face à d’autres étudiants sur le SAT. Les résultats dans le tableau ci-dessous montrent que les élèves instruits à domicile surperforment de loin leurs camarades de l’école traditionnelle, particulièrement dans les domaines de lecture et d’écriture.
    L’an dernier, un certain nombre d’organes de presse ont reporté que les élèves des écoles traditionnelles parvenaient de moins en moins à obtenir un bon score SAT. Bloomberg a créé plusieurs graphiques historiques montrant les tendances d’évolution du score depuis 1972. Comme le montre le graphe ci-dessous, les scores d’aujourd’hui des élèves instruits à domicile surpassent de loin ceux des élèves des écoles traditionnelles, avant même le début de leur chute.
    - voir graphique sur site -

    À cause de tendances baissières comme celles-là, les entreprises organisatrices des tests comme le SAT ont cherché à rendre leurs examens plus faciles, car tant d’élèves ont du mal à obtenir un score décent.
    Mais si les jeunes élèves instruits à domicile ne semblent pas avoir le moindre problème avec les examens, et semblent même obtenir des scores historiquement hauts, est-ce réellement une bonne idée de baisser la barre du SAT ?
    Est-il possible que les écoles traditionnelles ne parviennent pas à dispenser des cours bien remplis des connaissances dont leurs élèves ont besoin pour se maintenir au niveau de leurs camarades instruits à domicile ?

    http://www.contrepoints.org/2016/07/08/259671-meilleure-ecole-se-a-domicile

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  5. La meilleure école se fait à domicile

    Selon une étude américaine, les jeunes élèves instruits à domicile ne semblent pas avoir le moindre problème avec les examens, et semblent même obtenir des scores historiquement hauts aux tests d’entrée aux universités.

    Par Annie Holmquist, depuis les États-Unis.
    le 8 juillet 2016 dans École & éducation

    L’été dernier, l’Université George Washington a annoncé qu’il ne sera plus demandé aux nouveaux élèves de soumettre leur score SAT ou ACT. Cette décision a été prise car l’université « est préoccupée que des étudiants qui pourraient être performants à George Washington se sentent découragés de candidater si leurs scores ne sont pas aussi solides que leurs notes du lycée ».
    Quelques étudiants, cependant, ne s’en tirent pas aussi bien. Les élèves instruits à domicile devront toujours soumettre leur score SAT avant de pouvoir être admis.
    Pas de handicap pour l’école à la maison
    Alors qu’une telle réserve semble plutôt injuste, une récente étude des scores 2014 du SAT montre que cette exigence ne devrait pas être trop handicapante pour les élèves instruits à domicile.

    Début juin, Dr. Brian Ray du National Home Education Research Institute a publié des résultats sur la façon dont les élèves instruits à domicile se comparent face à d’autres étudiants sur le SAT. Les résultats dans le tableau ci-dessous montrent que les élèves instruits à domicile surperforment de loin leurs camarades de l’école traditionnelle, particulièrement dans les domaines de lecture et d’écriture.
    L’an dernier, un certain nombre d’organes de presse ont reporté que les élèves des écoles traditionnelles parvenaient de moins en moins à obtenir un bon score SAT. Bloomberg a créé plusieurs graphiques historiques montrant les tendances d’évolution du score depuis 1972. Comme le montre le graphe ci-dessous, les scores d’aujourd’hui des élèves instruits à domicile surpassent de loin ceux des élèves des écoles traditionnelles, avant même le début de leur chute.
    - voir graphique sur site -

    À cause de tendances baissières comme celles-là, les entreprises organisatrices des tests comme le SAT ont cherché à rendre leurs examens plus faciles, car tant d’élèves ont du mal à obtenir un score décent.
    Mais si les jeunes élèves instruits à domicile ne semblent pas avoir le moindre problème avec les examens, et semblent même obtenir des scores historiquement hauts, est-ce réellement une bonne idée de baisser la barre du SAT ?
    Est-il possible que les écoles traditionnelles ne parviennent pas à dispenser des cours bien remplis des connaissances dont leurs élèves ont besoin pour se maintenir au niveau de leurs camarades instruits à domicile ?

    http://www.contrepoints.org/2016/07/08/259671-meilleure-ecole-se-a-domicile

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  6. La meilleure école se fait à domicile

    Selon une étude américaine, les jeunes élèves instruits à domicile ne semblent pas avoir le moindre problème avec les examens, et semblent même obtenir des scores historiquement hauts aux tests d’entrée aux universités.

    Par Annie Holmquist, depuis les États-Unis.
    le 8 juillet 2016 dans École & éducation

    L’été dernier, l’Université George Washington a annoncé qu’il ne sera plus demandé aux nouveaux élèves de soumettre leur score SAT ou ACT. Cette décision a été prise car l’université « est préoccupée que des étudiants qui pourraient être performants à George Washington se sentent découragés de candidater si leurs scores ne sont pas aussi solides que leurs notes du lycée ».
    Quelques étudiants, cependant, ne s’en tirent pas aussi bien. Les élèves instruits à domicile devront toujours soumettre leur score SAT avant de pouvoir être admis.
    Pas de handicap pour l’école à la maison
    Alors qu’une telle réserve semble plutôt injuste, une récente étude des scores 2014 du SAT montre que cette exigence ne devrait pas être trop handicapante pour les élèves instruits à domicile.

    Début juin, Dr. Brian Ray du National Home Education Research Institute a publié des résultats sur la façon dont les élèves instruits à domicile se comparent face à d’autres étudiants sur le SAT. Les résultats dans le tableau ci-dessous montrent que les élèves instruits à domicile surperforment de loin leurs camarades de l’école traditionnelle, particulièrement dans les domaines de lecture et d’écriture.
    L’an dernier, un certain nombre d’organes de presse ont reporté que les élèves des écoles traditionnelles parvenaient de moins en moins à obtenir un bon score SAT. Bloomberg a créé plusieurs graphiques historiques montrant les tendances d’évolution du score depuis 1972. Comme le montre le graphe ci-dessous, les scores d’aujourd’hui des élèves instruits à domicile surpassent de loin ceux des élèves des écoles traditionnelles, avant même le début de leur chute.
    - voir graphique sur site -

    À cause de tendances baissières comme celles-là, les entreprises organisatrices des tests comme le SAT ont cherché à rendre leurs examens plus faciles, car tant d’élèves ont du mal à obtenir un score décent.
    Mais si les jeunes élèves instruits à domicile ne semblent pas avoir le moindre problème avec les examens, et semblent même obtenir des scores historiquement hauts, est-ce réellement une bonne idée de baisser la barre du SAT ?
    Est-il possible que les écoles traditionnelles ne parviennent pas à dispenser des cours bien remplis des connaissances dont leurs élèves ont besoin pour se maintenir au niveau de leurs camarades instruits à domicile ?

    http://www.contrepoints.org/2016/07/08/259671-meilleure-ecole-se-a-domicile

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