- ENTREE de SECOURS -



jeudi 2 juin 2016

Si les fleuves & rivières étaient dragués ils et elles ne déborderaient pas !

Mais, des idiots (qui prennent les français pour des cons) ont décidé (depuis plus de 40 ans !!) de ne plus curer les voies d'eau car... si les glaciers (pôles Nord & Sud) venaient à fondre... le niveau de la mer monterait !!
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OUI ! Vous avez bien lu ! LA débilité première est arrivée ! Alors que la glace PERD du volume si elle font, d'après les attardés mentaux: ce serait le contraire ! (Alors que les pôles - entre-nous-soit-dit - sont aussi plats qu'une planche à dessin et, leur altitude (excepté quelques bordures à 50 m d'hauteur), dépasse difficilement le niveau zéro !
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Ainsi, ces escrocs, ne peuvent même pas comprendre ni donc expliquer que, depuis des millions d'années des milliards de kilomètres cubes d'eaux des fleuves & rivières se sont (et continuent de le faire) déversés dans les mers & océans... sans que le niveau n'augmente ! A bêh çà alors ! Comment se fait-ce ? (demandent les trous de cul).
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Incapables d'expliquer pourquoi (depuis toujours) il y a des millions de sources (terrestres ou sous-marines) d'eaux chaudes ou froides (et/ou aussi pétillantes) qui sortent de terre ! Alors que l'eau que vous buvez a déjà été bue, crachée, suée et urinée des milliers de fois depuis Cléopatre.
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Inaptes à comprendre que sous Terre il y a du magma qui (surgit parfois aux volcans) chauffe l'eau infiltrée dans les fonds marins et la fait donc ressortir en hauteur comme il aide à la fabrique du pétrole abiotique (qui sort aujourd'hui aux derricks comme dans 10 000 ans) qui monte, brûle ou s'évapore et retransforme (sa pollution) en gaz carbonique absorbé par les plantes qui nous fournissent l'oxygène.
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Ainsi donc, ces demeurés, ont encore un très long chemin à faire avant d'être à la hauteur d'un petit français de 5 ans et pour être des scientifiques dont ils se nomment d'en savoir plus qu'eux sans avoir fait la moindre étude sur le pourquoi des inondations quand les fleuves débordent avec plus d'un mètre de merde au fond !
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Des gens meurent (noyés) à cause de çà, perdent leurs biens à cause d'eux.

35 commentaires:

  1. Inondations: au moins 9 morts en Allemagne, la France toujours les pieds dans l'eau

    Le Journal de Montréal
    jeu., 02 juin 2016 16:22 UTC

    SIMBACH AM INN, Allemagne - Des habitants en barque dans les rues inondées, certains réfugiés sur les toits: le bilan des inondations s'est alourdi jeudi à neuf morts en Allemagne et la situation était loin de s'améliorer en France où de nouvelles pluies étaient attendues. Quatre personnes, dont trois femmes d'une même famille, sont mortes et quatre autres sont portées disparues en Bavière, dans le sud-est de l'Allemagne, a indiqué jeudi matin à l'AFP un porte-parole de la police locale. « On s'attend au pire », a-t-il ajouté, inquiet du sort des disparus activement recherchés.
    Le corps d'un homme a été découvert, a ajouté par la suite la même source, sans préciser s'il s'agissait de l'une des personnes portées disparues. Dimanche et lundi, des pluies diluviennes avaient déjà fait quatre morts dans ce pays. Épicentre des inondations mercredi, Simbach-am-Inn a commencé à voir le niveau de l'eau baisser dans les rues de la ville qui montait parfois jusqu'aux toitures : « le niveau baisse, mais beaucoup de maisons sont encore inondées », selon le porte-parole.

    C'est dans cette petite ville proche de la frontière autrichienne que les plongeurs des secours ont découvert dans une maison trois victimes d'une même famille: une femme de 56 ans, sa fille de 28 ans et sa mère de 78 ans. Quelques kilomètres plus loin, à Julbach, c'est une femme de 80 ans qui est morte emportée par les eaux lorsque sa maison s'est effondrée.

    Jeudi, les rondins et troncs d'un stock de bois d'une scierie étaient charriés par les eaux dans le centre de la ville où la plupart des commerces ont été ravagés par les eaux et par ces troncs d'arbres qui ont fracassé les devantures.

    L'eau s'est pour l'essentiel retirée. À la mi-journée, seule la rue principale du centre-ville restait inondée et les habitants s'affairaient à nettoyer la boue accumulée dans leur maison.

    Dans l'Autriche voisine, les pompiers sont intervenus à plusieurs centaines de reprises dans l'ouest du pays mercredi mais la situation était quasiment revenue à la normale jeudi.
    Situation « tendue » en France

    En France, la région parisienne et le département voisin du Loiret (centre) se trouvaient toujours jeudi matin en alerte d'autant que les services de météorologie ont averti que de nouvelles pluies étaient attendues.

    La situation reste « tendue » et « difficile » dans « plusieurs secteurs », a reconnu le Premier ministre Manuel Valls, venu constater les dégâts dans les rues inondées de Nemours, l'une des villes les plus touchées à 80 kms au sud de Paris. L'eau a dépassé à l'endroit le plus inondé les niveaux historiques de 1910 (4,25 m).

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  2. «Ça fait 60 ans que j'habite ici, je n'ai jamais vu ça», commentait, éberluée, Sylvette Gounaud, employée d'une supérette de la ville.

    M. Valls a annoncé la création « d'un fonds exceptionnel de soutien » aux victimes. Certaines ont passé la nuit sur des lits de camp dans un gymnase, comme à Nemours et Longjumeau. Dans ces villes, les barques naviguent entre les rues de l'hypercentre inondé depuis mercredi après-midi et ramènent sur la terre ferme les habitants privés d'électricité et de chauffage, ont constaté des photographes de l'AFP.

    À Moret-sur-Loing, rendue célèbre par les tableaux des impressionnistes, « les moulins sur les îles ont de l'eau jusqu'aux toitures », a décrit l'édile de la commune où 150 à 200 personnes ont du être évacuées depuis mercredi.

    Encore plus à l'ouest de Paris, le château de Chambord a les pieds dans l'eau. Là aussi et dans tout le département, les élèves ont été priés de rester chez eux.
    Dans la capitale, une partie des voies sur berges a été fermée. La Seine frôlait les 5 mètres jeudi matin, remontant sur les jambes du zouave du pont de l'Alma, célèbre statue qui sert de repère aux Parisiens. Lors de la crue historique de 1910, il avait eu de l'eau jusqu'aux épaules (8,62 mètres).

    Et selon la mairie, la Seine va continuer à monter et pourrait atteindre le week-end prochain dans la capitale un pic, entre 5,10 et 5,70 mètres.

    Les intempéries ont perturbé l'ambiance habituellement feutrée de Roland Garros, seul tournoi de tennis majeur dépourvu de protection contre la pluie, où les joueurs ont dit leur colère mercredi contre les interruptions à répétition. « Une escroquerie ! », a lancé l'Espagnol David Ferrer.

    La situation s'améliorait en revanche en Belgique, après les pluies importantes tombées dans la nuit de lundi à mardi, qui ont mises sous eau de nombreuses caves dans le nord-ouest du pays, le long de la frontière française. Mais la pluie pourrait revenir, comme en Pologne où de nouveaux orages sont attendus mardi.
    -- Commentaire : Lire aussi :
    - Inondations en France : le centre de Nemours en Seine-et-Marne en cours d'évacuation, autoroutes fermées, circulation des trains difficiles...
    - Paris : la foudre frappe, 10 enfants blessés, 6 dans un état grave
    - Relier les points : Changements cosmiques, instabilité planétaire et météo extrême --

    https://fr.sott.net/article/28332-Inondations-au-moins-9-morts-en-Allemagne-la-France-toujours-les-pieds-dans-l-eau

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  3. Ça va mieux : Les touristes boudent la France et ses problèmes

    Reeva Verlinden
    2 juin 2016

    “On va passer à côté de l’Euro”, se désespère Didier Chenet, président du Groupement National des Indépendants de l’Hotellerie (GNI), qui explique que le tourisme français paye le prix fort des événements survenus récemment dans le pays. Il se réfère aux attentats terroristes à Paris et à Bruxelles, mais aussi aux nombreuses manifestations et grèves, tout comme les pénuries de carburant, largement relayés par la presse internationale, qui ont fait beaucoup de tort à l’image du pays.

    Réclamant des mesures d’urgence, il résume ainsi la situation pour le tourisme français :

    “L’image dégradée de la France, qui passe en boucle sur des chaînes d’information internationales, est désastreuse. On va mettre des mois à s’en remettre”

    Paris est la destination la plus touchée. On note une nette diminution de la fréquentation des touristes japonais (-56%), russes (-35%), italiens (-24%) et chinois (-14%). François Delahaye, qui dirige l’hôtel de luxe Plaza Athénée, affirme que les manifestations ont généré une baisse de 40 % des réservations.

    Un rapport de la firme de recherche MKG Consulting montre que les hôtels ont un taux d’occupation moyen de 72,8 % à Paris. Cela signifie une diminution de 10,4 % par rapport à la même période l’an dernier. Le prix des nuitées a quant à lui chuté de 4 %, s’établissant à 182 euros en moyenne.

    Les autres régions touristiques commencent elles aussi à être touchées par le manque de visiteurs. Le Mont-Saint-Michel a vu sa fréquentation chuter de 30% par rapport au mois de mai 2015, principalement à cause des pénuries de carburant : les touristes craignent d’en manquer pour leurs déplacements. Les revenus touristiques liés à la Fête des mères ont notablement diminué.

    Une campagne pour relancer le tourisme

    Le ministre Jean-Marc Ayrault, chargé du tourisme, ne tire cependant pas la sonnette d’alarme. Il affirme que la situation est temporaire et que la France pourra faire face à la situation, comme elle l’a toujours fait. Le ministre Ayrault a récemment organisé une campagne promotionnelle pour relancer la fréquentation touristique.

    Malgré cela, les réservations estivales ont diminué de 50% par rapport à 2015.

    https://fr.express.live/2016/06/02/les-touristes-boudent-la-france-et-ses-problemes/

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  4. Bretelles d’Europe pour davantage d’attaques djihadiste: « Une autre tentative d’attentat est presque certaine »


    par Tyler Durden - 11:20


    • Stades sportifs et des événements musicaux en gros sont particulièrement vulnérables : « C’est où vous mettez une petite ville dans une petite zone pendant quelques heures. » — Neil Basu, sous-commissaire adjoint de la Police métropolitaine, Londres.

    • "Nous savons que l’Etat islamique a le Championnat d’Europe dans sa ligne de mire". — Hans-Georg Maaßen, chef de l’Agence de renseignement intérieur de l’Allemagne.

    • Selon Patrick Calvar, chef de l’Agence de renseignement intérieur de la France, au moins 645 ressortissants français ou résidents, dont 245 femmes, est actuellement avec l’État islamique en Syrie et en Irak. Un autre de 200 personnes sont « en transit », soit sur leur chemin vers la Syrie ou de retour en France. Environ 244 djihadistes sont déjà rentrés en France.

    • Chefs de police britanniques ont du mal à recruter suffisamment administrateurs qui sont prêts à porter une arme à feu, parce que beaucoup craignent qu’ils sont considérés comme suspects de droit commun s’ils utilisent leur arme dans l’exercice de leurs fonctions.

    Responsables de la sécurité européenne sont étayage des attaques potentielles de djihadistes dans des lieux publics à travers l’Europe cet été.

    En France, fonctionnaires préparent des attaques possibles contre les Championnats d’Europe de Football. Les jeux, qui commencent le 10 juin, comprennent 51 matches impliquant 24 équipes jouant dans 10 villes hôtes dans tout le pays.

    Ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a déclaré que plus de 90 000 agents de sécurité seront sur place pour protéger les spectateurs 2,5 millions attendus pour assister aux jeux, ainsi que les centaines de milliers de plus qui va regarder les matches sur grand écran dans ce qu’on appelle "fan zones" dans les grandes villes.

    Patrick Calvar, le chef de l’Agence de renseignement intérieur de la France (Direction générale de la sécurité intérieure, DGSI), a averti: « Nous savons que l’Etat islamique prévoit de nouvelles attaques en France. » Il a ajouté :

    « Nous risquons d’être confrontés à une nouvelle forme d’attaque : une campagne de terreur caractérisée par poser des engins explosifs dans des lieux où sont réunis les foules et en répétant ce type d’action visant à créer un climat de panique. »

    Selon Calvar, au moins 645 ressortissants Français ou résidents, dont 245 femmes, sont actuellement avec l’État islamique (ISIS), en Syrie et en Irak. Un autre de 200 personnes sont « en transit », soit sur leur chemin vers le Moyen-Orient ou le retour en France. Environ 244 djihadistes sont déjà rentrés en France, et un autre 818 personnes ont « ont manifesté leur intention d’aller en Syrie. »

    Le Stade de France, située dans une banlieue de Paris, a été attaqué par trois kamikazes de l’État islamique en novembre 2015. Le stade accueillera des jeux pendant les Championnats de football de l’UEFA Euro 2016 (10 juin - 10 juillet 2016), et les fonctionnaires français sont préparent à djihadiste possibles attaques.

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  5. Préoccupations de calvar ont trouvé un écho par Hans-Georg Maaßen, le chef de l’Agence de renseignement intérieur allemand (Bundesamt für Verfassungsschutz, BfV). Dans une interview avec Rheinische Post, Maaßen a dit: « Nous savons que l’Etat islamique a le Championnat d’Europe dans sa ligne de mire. »

    Le 29 mai, les médias britanniques cité belge des sources de sécurité en disant qu’ils avaient découvert un État islamique tracer attaquer les fans de football britannique dans la ville méridionale de Français de Marseille, quand l’Angleterre joue la Russie le 11 juin. Les plans ont été auraient été découverts sur un ordinateur portable utilisé par Salah Abdeslam, un ressortissant Français d’origine marocaine né belge, qui est considéré comme le cerveau des attentats terroristes novembre 2015 sur Paris qui fait 130 morts.

    L’ordinateur portable est censée contenir d’informations sur un complot visant à tuer un grand nombre de fans britanniques à l’aide de fusils d’assaut, des kamikazes et peut-être même des drones armés avec des armes chimiques. L’ordinateur portable contenait des photos et des références à l’historique Vieux Port de Marseille, où des dizaines de milliers de fans de football sont censées recueillir dans les nombreux bars et restaurants de la région.

    Pendant ce temps, le ministre de l’intérieur Français Bernard Cazeneuve a également annoncé que plus de 23 000 policiers seront déployés pour protéger le Tour de France, la course du monde cycliste de premier ministre, qui se déroule de juillet 2 à 24.

    Des équipes de forces d’opérations spéciales (Groupe d’intervention de la Gendarmerie Nationale, GIGN) offre une protection coureurs et un spectateurs environ 12 millions sur un parcours qui couvre 3 500 kilomètres (2 180 miles). « Tout le monde comprend que cette année le Tour de France se déroule dans un contexte particulier », a déclaré Cazeneuve. Il a ajouté: « la menace terroriste reste très élevée ».

    D’en Pologne, les fonctionnaires préparent pour djihadistes possible des attaques contre les Journées mondiales de la jeunesse de l’Eglise catholique, qui devrait attirer 2,5 millions à Cracovie du 26 juillet au 31. Pologne imposera des contrôles aux frontières à l’ensemble de ses frontières nationales du 4 juillet au 2 août.

    En Grande-Bretagne, festivals de musique, grands sites sportifs et boîtes de nuit ont été placés sur le « état d’alerte élevé » pour des attaques potentielles de djihadistes, selon un officier supérieur de lutte contre le terrorisme interrogés par le Sunday Times.

    Neil Basu, sous-commissaire adjoint de la Police métropolitaine, a déclaré que bondée place — y compris Glastonbury, présenté comme le plus grand festival de musique du monde, qui s’inspireront 135 000 personnes à Somerset de juin 22 à 26 — constituent une préoccupation majeure pour la police cet été. Ben Ali a mis en garde :

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  6. « Ces gens sont parfaitement heureux de civils de la cible avec l’effet maximal de terreur. Les endroits bondés ont toujours étaient un sujet de préoccupation pour nous, mais maintenant, ils sont juste en haut de l’ordre du jour. »

    Ben Ali a déclaré que les stades sportifs et des événements musicaux en gros sont particulièrement vulnérables: « C’est où vous mettez une petite ville dans une petite zone pour une couple d’heures. »

    La police dans les collectivités rurales en Grande-Bretagne qui hébergent des festivals d’été grand est avertissement qu’ils pourraient être « séance canards » face à une attaque jihadiste pendant qu’ils attendent pour la sauvegarde armée d’arriver de nombreux miles away.

    Dans une interview à la BBC, John Apter, la tête du Hampshire et île de Wight Police Federation, dit:

    "Réaliste, si une unité des armes à feu s’échappait du milieu du comté vous parlez encore environ 30 miles de distance, vous ne parlez pas de quelques minutes. Il y aurait un délai compréhensible. Si une unité des armes à feu est de l’autre côté du comté, ils pourraient être 70 miles si vous parlez à une grande distance. Donc les seuls agents que vous avez officiers non armés et vulnérables sont disponibles et ils sont les agents qui sont me disant que dans une situation de terroristes, ils seraient assis canards. »

    La plupart des policiers en Grande-Bretagne ne sont pas armés. Selon le chef adjoint de la police Simon Chesterman, haut de la page de du Royaume-Uni armes à feu, les chefs de police britanniques ont du mal à recruter suffisamment officiers qui sont prêts à porter une arme à feu, parce que beaucoup craignent, ils seront considérés comme criminel soupçonne si ils utilisent leur arme dans l’exercice de leurs fonctions.

    Responsables de haute sécurité britanniques estiment que le Royaume-Uni a besoin d’un extra 1 500 policiers armés pour lutter contre les djihadistes attaques telles que celles menées à Paris. Parce que la moitié des recrues il fera pas par le biais de la formation rigoureuse, cependant, 3 000 bénévoles sont nécessaires pour se présenter.

    Che Donald de la Fédération de la Police — qui représente les 5 647 officiers tout au long de la Grande-Bretagne qui portent actuellement les armes à feu, a déclaré au Guardian que, bien que de grandes villes comme Londres, sont suffisamment protégées, d’autres grandes villes et les villes ne sont pas: « Actuellement il ne sont pas assez des armes à feu qui pourrait faire face à un incident dans beaucoup de régions de la Grande-Bretagne. »

    À Bruxelles, Manuel Navarrete Paniagua, le chef du Centre européen contre le terrorisme à l’Office européen de police Europol, a mis en garde les membres du Parlement européen que des cellules terroristes en Europe sont du stockage armes et des explosifs pour des attaques futures :

    « Nous avons certaines informations communiquées par le membre déclare que des groupes terroristes tentent d’établir d’importants stocks clandestins d’explosifs dans l’Union européenne pour être éventuellement utilisés à grande échelle Accueil attaques. »

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  7. Paniagua a ajouté que la police avait déjoué plus de 200 attaques terroristes dans l’Union européenne en 2015. Un total de 151 personnes ont été tuées et plus de 360 blessés lors d’attaques terroristes dans l’Union européenne en 2015. Plus de 1.000 personnes ont été arrêtées pour des crimes liés au terrorisme.

    Dans une interview à Time magazine, Europol réalisateur Rob Wainwright a révélé que « plusieurs centaines » formés bataille européennes djihadistes sont probablement tracé de nouvelles attaques. Il a déclaré que son organisme travaille sur 50 enquêtes terroristes en cours :

    "C’est la plus forte menace terroriste que nous avons rencontrés en Europe depuis l’époque du 9/11. Nous avons 5 000 européens qui ont été radicalisés par l’État islamique et avons voyagé en Syrie et en Irak et engagés dans l’expérience du conflit. Nous soupçonnons qu’environ un tiers d'entre eux sont de retour : c’est notre meilleure estimation. Nous ne savons pas avec certitude...

    "Notre véritable préoccupation est qu’il y a des autres réseaux, soit en Europe déjà ou qui sont formés en Syrie pour d’autres actions. Nous savons que l’Etat islamique l’année dernière a pris la décision stratégique d’établir un commandement d’opérations extérieures, une division de planifier exactement le genre d’attaques, que nous avons vu maintenant. Nous pensons qu’ils sont toujours actifs et planification pour le faire. La menace est vivante et actuelle. Une autre tentative d’attentat est presque certain. Si il obtient grâce dépend bien sûr. Je suis préoccupé par la volonté clairement exprimée de l’Etat islamique pour la spectaculaire. »

    Le 31 mai, le département d’Etat américain a publié une alerte de voyage pour l’Europe cet été :

    "Nous sommes alerter les citoyens américains au risque d’attentats terroristes potentiels dans toute l’Europe, ciblant les grands événements, sites touristiques, restaurants, centres commerciaux et transport. Le grand nombre de touristes qui visitent l’Europe dans les mois d’été présentera plus cibles terroristes attentats dans des endroits publics, surtout lors de grands événements."

    L’alerte voyage exhorte la vigilance dans les lieux publics ou à l’aide de transport de masse et d’éviter les endroits bondés.

    http://www.zerohedge.com/news/2016-06-02/europe-braces-more-jihadist-attacks-another-attempted-attack-almost-certain

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    1. Après les avoir sélectionnés et payés pour venir (+ enveloppe de bienvenue + 670€/mois + allocations diverses & retraite), les voici bien armés et n'attendant qu'un mot de leurs chefs en Asie ou Turquie pour passer à l'action.

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  8. Expert de la mafia appelle la Grande-Bretagne le « lieu plus corrompu sur terre »

    par Tyler Durden - 10:06
    Soumis par Mike Krieger via blog Liberty Blitzkrieg

    La ville est un état semi hauturière, un peu comme les dépendances de la Couronne britannique et les territoires d’outre-mer, les paradis fiscaux légitimés par le Conseil privé. Les financier secret de Grande-Bretagne sape l’assiette tout en assurant une conduite dans l’économie légale des gangsters, barons de kleptocrates et de drogue.

    Même les institutions financières plus orthodoxes déploiement une succession de pratiques scandaleuses : pension ventes abusives, fraude hypothécaire de dotation, le con d’assurance de protection de paiement, Libor gréement. Un ancien ministre dans le dernier gouvernement, Lord Green, couru HSBC alors qu’il a engagé dans le blanchiment de capitaux pour les gangs de la drogue, systématique de fraude fiscale et la prestation de services aux banques d’Arabie saoudite et le Bangladesh liées au financement des terroristes. Parfois au Royaume-Uni ressemble pour moi à un Etat mafieux très civilisé.

    – Du post de l’an dernier : Guardian Op-Ed – The ville de Londres a tourné Grande-Bretagne dans un "état de Mafia civilisées"

    Cela ne devrait pas être une surprise aux lecteurs, mais c’est une déclaration provocatrice néanmoins.
    De l’indépendant :

    La Grande-Bretagne est le pays le plus corrompu au monde, selon le journaliste Roberto Saviano, qui a passé plus d’une décennie, exposant ainsi les relations d’affaires criminelles de la Mafia italienne.

    M. Saviano, qui a écrit le Best-seller exposés Gomorrhe et ZeroZeroZero, a fait ces commentaires au Festival littéraire de Hay. Les 36 ans vit sous protection policière depuis la publication des révélations sur les membres de la Camorra, une puissante branche napolitaine de la mafia, en 2006.

    Il a dit à un auditoire à Hay-on-Wye: « si je vous ai demandé quelle est la place plus corrompue sur la terre, vous pourriez me dire Eh bien c’est l’Afghanistan, peut-être la Grèce, le Nigeria, le sud de l’Italie et je vais vous dire que c’est au Royaume-Uni.

    Il n’est pas la bureaucratie, il n’est pas la police, il n’est pas la politique mais ce qui est corrompu est le capital financier. 90 pour cent des propriétaires de capital à Londres ont leur siège social au large des côtes

    http://www.zerohedge.com/news/2016-06-02/mafia-expert-calls-great-britain-most-corrupt-place-earth

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  9. Une Amérique réduite au silence alors qu’elle se prépare à la guerre

    2 juin 2016

    Peu importe qui sera le prochain président des Etats-Unis, les interventions militaires américaines continueront voire s’amplifieront. Le déroulement de la présidentielle en est la preuve, analyse l’écrivain américain de John Pilger.

    John Pilger est journaliste, cinéaste et écrivain. Pour ses films documentaires il a remporté un Emmy et un prix de l’Académie britannique des arts de la télévisions et du cinéma (BAFTA). Son épopée de 1979, «Cambodge l’année zéro», est classée par le British Film Institute parmi les dix documentaires les plus importants du 20e siècle.

    De retour aux États-Unis en cette année électorale, je suis frappé par le silence. J'ai fait des reportages sur quatre campagnes présidentielles, à commencer par celle de 1968 - j'étais avec Robert Kennedy quand on lui a tiré dessus, j’ai vu son assassin s’apprêter à le tuer.

    Cela a été un baptême à l’américaine, accompagné de la violence enragée de la police de Chicago à la convention truquée du Parti démocrate. La grande contre-révolution avait commencé.

    Le premier à avoir été assassiné cette année-là, Martin Luther King, avait osé faire un lien entre les souffrances des Afro-Américains et le peuple du Vietnam. Quand Janis Joplin chantait «Freedom’s just another word for nothing left to lose», elle parlait peut-être inconsciemment des millions de victimes américaines ayant perdu leur vie dans des endroits éloignés.

    Un tiers des membres des Nations Unies ont senti les coups de pieds de Washington

    «Nous avons perdu 58 000 jeunes soldats au Vietnam, et ils sont morts en défendant votre liberté. Maintenant, ne l’oubliez pas» : ce sont les mots d’un guide du National Parks Service que j’ai filmé la semaine dernière au Lincoln Memorial à Washington. Il s’adressait à un groupe de jeunes adolescents-lycéens en t-shirts orange vif. Machinalement, dirait-on, il transforme la vérité sur le Vietnam en un mensonge incontesté.

    Les millions de Vietnamiens morts ou mutilés, empoisonnés et dépouillés par l'invasion américaine n'ont pas de place historique dans ces jeunes têtes, pour ne pas parler de quelques 60 000 anciens combattants sacrifiés. On a souvent demandé à un de mes amis, un marine devenu paraplégique au Vietnam : «De quel côté t’es-tu battu ?»

    Il y a quelques années, j’ai participé à une exposition populaire appellée «The Price of Freedom» (le prix de la liberté), organisée à la vénérable Smithsonian Institution à Washington. Des foules de gens ordinaires, essentiellement des enfants se traînant à travers la grotte d’un Père Noël révisionniste, avalaient toute une variété de mensonges : le bombardement atomique d'Hiroshima et de Nagasaki a sauvé «un million de vies» ; l'Irak a été «libéré grâce aux frappes aériennes d’une précision sans précédent». Le thème était héroïque, avec une assertion sans nuance : seuls les Américains paient le prix de la liberté.

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  10. Des foules de gens ordinaires, essentiellement des enfants avalaient une variété de mensonges : le bombardement atomique d'Hiroshima et de Nagasaki a sauvé «un million de vies»

    La campagne électorale de 2016 est remarquable non seulement à cause de la montée en puissance de Donald Trump et de Bernie Sanders, mais aussi à cause de la résilience d'un silence persistant quant à ce droit divin meurtrier que les Etats-Unis se sont auto-accordé. Un tiers des membres des Nations Unies ont senti les coups de pieds de Washington : les renversements de gouvernements, la subversion de la démocratie, les blocus, les boycotts. La plupart des responsables ont été des présidents libéraux - Truman, Kennedy, Johnson, Carter, Clinton, Obama.

    Le record de perfidie est à couper le souffle et il a tellement muté dans l'esprit public, que le regretté Harold Pinter a écrit qu'il «n'a[vait] jamais eu lieu... Rien ne s’est jamais produit. Même pendant que cela se passait, il ne se passait pas. Cela n'a pas d'importance, c’est dépourvu de tout intérêt. Cela n'a pas d'importance...». Pinter faisait mine d’admirer ce qu'il appelait «une manipulation tout à fait clinique du pouvoir dans le monde entier qui se fait passer pour une force [agissant] pour le bien universel. C’est un exemple d’hypnose – brillant, voire spirituel, et très réussi».

    Obama a promis d'aider «à débarrasser le monde des armes nucléaires»; aucun président américain n’a construit plus d’ogives nucléaires qu’Obama

    Prenez Obama. Au moment où il s’apprête à quitter ses fonctions, l'adulation a commencé une fois de plus. Il est «cool ». L'un des présidents les plus violents, Obama a accordé les pleins pouvoirs de décision à la machine belligérante du Pentagone de son prédécesseur discrédité. Il poursuivi le plus de lanceurs d’alerte – des diseurs de vérité – que n’importe quel autre président. Il a déclaré que Chelsea Manning était coupable avant-même la fin de son procès. Aujourd'hui, Obama dirige une campagne mondiale sans précédent de terrorisme et d’exécutions par drone.

    En 2009, Obama a promis d'aider «à débarrasser le monde des armes nucléaires» et a reçu le prix Nobel de la paix ; aucun président américain n’a construit plus d’ogives nucléaires qu’Obama. Il a «modernisé» l’arsenal américain du «jugement dernier», y compris une nouvelle arme nucléaire, «mini», dont la taille et la technologie «intelligente» ont poussé l’un des principaux généraux à assurer que sa mise en service n’était «plus impensable».

    James Bradley, l'auteur du best-seller Flags of Our Fathers (Les drapeaux de nos pères) et fils de l’un des marines américains ayant soulevé le drapeau sur Iwo Jima, a dit: «Un grand mythe que nous voyons se jouer est celui d'Obama comme une sorte de gars paisible qui essaie de se débarrasser des armes nucléaires. [Mais] il est le plus grand guerrier nucléaire. Il nous engage dans une course ruineuse en dépensant un billion de dollars pour plus d'armes nucléaires. D'une certaine manière, les gens vivent dans ce fantasme : parce qu'il donne de vagues conférences et fait de nouveaux discours et des séances de photo qui font chaud au cœur, il donne l’illusion en quelque sorte d’être attaché à de vraies politiques. Ça n’est pas le cas.»

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  11. L'un des présidents les plus violents, Obama a accordé les pleins pouvoirs de décision à la machine belligérante du Pentagone

    Sur la montre «Obama», une seconde guerre froide est en cours. Le président russe est un méchant pantomime ; les Chinois ne sont pas encore à leur sinistre caricature à nattes – comme à l’époque où les Chinois étaient interdits aux États-Unis – mais les guerriers des médiatiques y travaillent.

    Ni Hillary Clinton, ni Bernie Sanders n’ont mentionné tout cela. Il n'y a ni risque ni danger pour les Etats-Unis et pour nous tous. Pour eux, le plus grand renforcement militaire sur les frontières de la Russie depuis la Seconde Guerre mondiale n'a pas eu lieu. Le 11 mai, la Roumanie a été sous les feux de la rampe avec une base de défense antimissile de l’OTAN, qui pointe ses missiles américains de première frappe au cœur de la Russie, la deuxième puissance nucléaire du monde.

    En Asie, le Pentagone envoie des navires, des avions et des forces spéciales aux Philippines pour menacer la Chine. Les États-Unis encerclent déjà ce pays avec des centaines de bases militaires qui forment un arc reliant l'Australie à l’Asie et passant par l'Afghanistan. C’est ce qu’Obama appelle le «pivot».

    Conséquence directe : la Chine aurait changé sa politique d'armement nucléaire en changeant son statut de non-utilisation en premier à celui de haute alerte et en faisant sortir en mer des sous-marins dotés d’armes nucléaires. L'escalator s'emballe.

    C’était Hillary Clinton qui, en tant que Secrétaire d'Etat en 2010, avait élevé les revendications territoriales concurrentes de quelques rochers et récifs de la mer de Chine méridionale au statut de question internationale ; l’hystérie de CNN et de la BBC avait suivi ; la Chine construisait des pistes d’atterrissage sur les îles disputées. Dans son exercice de guerre titanesque de 2015, l’opération Talisman Sabre, les Etats-Unis se sont entraînés à «bloquer» le détroit de Malacca, à travers lequel passe la majeure partie du pétrole et du commerce de la Chine. Ça n’est pas passé aux infos.

    L'élection de Trump ou de Clinton est l'ancienne illusion du choix qui n'en est pas un : les deux faces d'une même médaille

    Clinton a déclaré que l'Amérique avait un «intérêt national» dans ces eaux asiatiques. Les Philippines et le Vietnam ont été encouragés et soudoyés pour poursuivre leurs revendications et leurs vieilles inimitiés contre la Chine. En Amérique, les gens sont conditionnés pour voir toute position défensive chinoise comme offensive ; ainsi le terrain est préparé pour une escalade rapide. Une stratégie similaire de provocation et de propagande est appliquée à la Russie.

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  12. Clinton, la «candidate des femmes», laisse une trace de coups sanglants : au Honduras, en Libye (plus l'assassinat du président libyen) et en Ukraine. Cette dernière est maintenant un parc à thème de la CIA, grouillant de nazis, et la ligne de front d'une guerre frappant à la porte de la Russie. C’est à travers l'Ukraine - littéralement, «sur la frontière» - que les nazis d'Hitler ont envahi l'Union soviétique, qui a perdu 27 millions de personnes. Cette catastrophe épique reste dans les esprits des Russes. La campagne présidentielle de Clinton a reçu de l'argent de tous, mais en premier lieu de l'un des dix plus grands fabricants d'armes du monde. Aucun autre candidat n’a été jusque-là.

    Sanders, l’espoir de beaucoup de jeunes Américains, n’est pas très différent de Clinton dans sa vision possessive qu’il a du monde, au-delà des États-Unis. Il a soutenu le bombardement illégal de la Serbie par Bill Clinton. Il soutient le terrorisme par drone d’Obama, la provocation de la Russie et le retour des forces spéciales (escadrons de la mort) en Irak. Il n'a rien à dire à propos des menaces agaçantes qui pèsent sur la Chine, du risque de plus en plus grand d’une guerre nucléaire. Il est d’accord qu’Edward Snowden devrait subir son procès et il appelle Hugo Chavez - un social-démocrate comme lui – «un dictateur communiste mort». Il promet de soutenir Clinton si elle est nommée.

    Une base de défense antimissile de l’OTAN pointe ses missiles américains de première frappe au cœur de la Russie

    L'élection de Trump ou de Clinton est l'ancienne illusion du choix qui n'en est pas un : les deux faces d'une même médaille. En désignant les minorités comme bouc émissaire et en promettant de «rendre l'Amérique grande à nouveau», Trump est un populiste national d'extrême droite ; mais avec une Clinton le danger peut être encore plus mortel pour le monde.

    «Seul Donald Trump a dit quelque chose de significatif et de critique sur la politique étrangère américaine», a écrit Stephen Cohen, professeur émérite d'histoire russe de Princeton et l’Université de New York, l'un des rares experts de la Russie qui, aux Etats-Unis, parle du risque de guerre.

    Dans une émission de radio, Cohen fait référence à des questions essentielles que seul Trump a évoquées. Parmi celles-ci : pourquoi les Etats-Unis sont «partout sur le globe» ? Quelle est la vraie mission de l'OTAN ? Pourquoi les États-Unis poursuivent-ils toujours un changement de régime en Irak, en Syrie, en Libye, en Ukraine ? Pourquoi Washington traite la Russie et Vladimir Poutine en tant qu’ennemis

    L'héritage [d'Obama]: la population carcérale, essentiellement noire, est maintenant est plus massive que le goulag de Staline

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  13. L'hystérie anti-Trump dans les médias libéraux sert d’illusion de «débat libre et ouvert» et de démocratie «à l’œuvre». Ses opinions sur les immigrés et les musulmans sont grotesques, mais le déporteur en chef des personnes vulnérables en Amérique n’est pas Trump mais Obama, dont l’héritage est la trahison des personnes de couleur : la population carcérale, essentiellement noire, est maintenant est plus massive que le goulag de Staline.

    Cette campagne présidentielle pourrait ne pas être sur le populisme, mais sur le libéralisme américain, une idéologie qui se considère comme moderne, donc de qualité supérieure, et comme étant l’unique source de vérité. Ceux qui sont sur son aile droite ressemble en quelque sorte aux impérialistes chrétiens du XIXe siècle dotés d’un droit divin de convertir, ou de coopter, ou conquérir.

    En Grande-Bretagne, c’est le blairisme. Le criminel de guerre chrétien Tony Blair a réussi à s’en tirer avec sa préparation secrète de l'invasion de l'Irak, en grande partie parce que la classe et les médias politiques libérale sont tombés amoureux de sa«cool Britannia». Dans le Guardian, les applaudissements étaient assourdissants ; cela a été appelé «mystique». Une diversion, connue comme la «politique identitaire», importée des États-Unis, était évidemment favorisée.

    Sanders n’est pas très différent [...] Il a soutenu le bombardement illégal de la Serbie[...] Il soutient le terrorisme par drone et le retour des forces spéciales en Irak

    On a déclaré l’histoire terminée, les classes supprimées, la problématique du genre promue, comme le féminisme; beaucoup de femmes sont devenues les nouvelles députés travaillistes. Le premier jour au Parlement, elles ont voté en faveur de la réduction des avantages des parents isolés - des femmes essentiellement – selon les instructions. La majorité d’entre elles ont voté pour une invasion qui a produit 700 000 veuves irakiennes.

    Les équivalents, aux États-Unis, sont les bellicistes politiquement correctes du New York Times, du Washington Post, du réseau de télévision qui dominent le débat politique. Je regardais un furieux débat sur CNN sur les infidélités de Trump. Il était clair, disaient-ils, qu’on ne pouvait pas avoir confiance en un tel homme à la Maison Blanche. Aucun problème réel n'a été soulevé. Rien sur les 80% des Américains dont le revenu a chuté au niveau de celui des années 1970. Rien sur les dérives guerrière. Un conseil avisé serait de se «boucher le nez» et de voter pour Clinton : n’importe qui, mais pas Trump. De cette façon, vous arrêtez le monstre et préservez un système qui se languit d’une autre guerre.

    https://francais.rt.com/opinions/21559-amerique-silence-guerre

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  14. Crise climatique : Stonehenge en grand péril !

    le 2 juin 2016
    par jacqueshenry

    La propagande climatique du « machin » onusien n’a plus de limites. L’un des appendices de cette organisation tentaculaire et coûteuse, l’UNESCO, basée à Paris, met en garde contre les désastres attendus du réchauffement climatique qui n’arrive toujours pas. En Grande-Bretagne le site de Stonehenge, héritage mondial, pourrait s’effondrer en raison de la pullulation des taupes, des lapins, blaireaux et autres mammifères fouisseurs qui serait favorisée par la montée des températures.

    L’UNESCO cite 31 sites naturels et culturels de l’héritage mondial qui sont potentiellement en péril si rien n’est fait pour arrêter le réchauffement. Parmi ces sites figurent la Statue de la Liberté, Venise, l’Ile de Pâques et l’archipel des Galapagos. Stonehenge figure en bonne place parmi les chefs-d’oeuvre en péril et les pierres parfois de plus de trente tonnes pourraient s’effondrer à cause des galeries creusées par les taupes et les lapins. En raison de l’accroissement de la température, de la fonte des glaciers, de la montée du niveau de la mer, des évènements météorologiques intenses, des sécheresses prolongées et des feux de forêts il ne restera presque rien de l’héritage mondial …

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/06/02/crise-climatique-stonehenge-en-grand-peril/

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  15. Venezuela brûlant


    par Tyler Durden - 21:05
    Soumis par Daniella DiMartino stand via DiMartinoBooth.com,



    Parfois l’art imite la vie. "Je sais que c’était toi, Fredo. Tu as brisé mon coeur. Tu as brisé mon coeur!" Alors, dit Michael Corleone à son frère aîné juste après saisissant son visage et offrir un baiser de la mort. La scène infâme a été basée sur les événements de la vie réelle du 1er janvier 1959. L’occasion ? Une fête du nouvel an dans le centre-ville de la Havane et le moment dans l’histoire où Fidel Castro a renversé la dictature de Fulgencio Bautista. La scène effroyablement mémorable de 1974 classique Parrain II prédit le châtiment pour les ultime Dol de Fredo Corleone.

    À d’autres points dans le temps, la vie imite l’art. Si c’est avec un discours d’investiture le 2 février 1999, une quarantaine d’années après que Ben fui Castro et Cuba, quand le président vénézuélien Huge Chavez trahi son prédécesseur, Rafael Caldera. Caldera avait bénéficié d’une amnistie de Chavez et a libéré de prison en mars 1994 après l’incarcération de Chavez découlant d’une tentative ratée de coup d’Etat de 1992 sanctionnée par nul autre que Fidel Castro lui-même. Maintenant, il était le traitre faisant le baiser.

    Il est normal que la Caldera, décédé en décembre 2009, n’a pas vécu pour voir le Venezuela d’aujourd'hui, un triste état en déliquescence réfléchissant de l’homme qu’il a contribué à amener au pouvoir. Après tout, Caldera avait défendu publiquement la tentative de coup d’État infructueux. Selon ses propres termes, « nous ne pouvons pas demander personnes ayant faim d’immolate eux-mêmes pour une démocratie qui n’a pas été en mesure de leur donner suffisamment à manger. » Ces mots, prononcés le 4 février 1992, permettrait d’élire Caldera pour un second mandat comme président du Venezuela en 1994. Il avait 20 depuis la fin de son premier mandat présidentiel.

    Aujourd'hui les enfants vénézuéliens meurent de faim. Les bébés prématurés périront comme pannes électriques prisent les incubateurs essentielles à leur survie. Ceux percluse de maladie ne peut pas recevoir le traitement, qu'ils doivent avoir à combattre leurs maux ; les diabétiques et les patients atteints de cancer meurent inutilement chaque jour. Dans le pire des cas, comme a été documenté par nombreux médias, les hôpitaux est devenus menaces elles-mêmes avec des salles d’opération impropres à l’usage. Les patients meurent dans leur propre sang.

    Telle est la réalité inconcevable du pays politiquement divisé, la sécheresse en proie qui incombe au monde plus grand pétrole et minerai de fer des réserves. Comment a Venezuela spirale jusqu'à présent hors de contrôle dans le sillage de la supercycle de matières premières qui construit la Chine moderne, celui qui rempli les coffres des exportateurs riches en ressources naturelles dans le monde entier ?

    Un peu d’histoire permet d’expliquer comment les événements ont tragiquement alignés. Comme c’est le cas avec de nombreux changements de régime, Caldera entrée en fonction comme crise financière était en descente. Banco Latino n’avait pas avant que son mandat avait même commencé et a été suivie par l’échec de plus de 10 banques. Les dépôts sont perdus et le gouvernement a dû intervenir pour venir en aide au secteur financier.

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  16. La dévastation économique qui a suivi a été sévère. Une politique de change imposée par le gouvernement prix monter en flèche, rendant les fournitures nécessaires à exercer ses activités prohibitive. Plus de soixante-dix mille petites et moyennes entreprises a fait faillite.

    Pour stopper l’aggravation de la crise, Caldera est revenu sur une promesse de campagne à ne jamais accepter de l’argent depuis le Fonds International (FMI). Bien sûr, aucune aide n’est accordée sans demandes. Satisfaire ces demandes planté les graines de la montée de l’expérience socialiste de Chavez et la crise inévitable enflammé.

    Exigences du FMI l’a entraîné une dévaluation de 70 % du bolivar, de la libéralisation des taux d’intérêt et de la privatisation continue des industries du pays. Sur le revers, prix du carburant a également augmenté de 800 %, dévaste une grande partie de la population, déjà ébranlée par l’inflation qui a mis les nécessités essentielles de la nourriture et des vêtements hors de leur portée.

    Aucun doute, l’imposition de restrictions économiques au Venezuela a jeté les bases pour la montée du socialisme. La ligne de partage de revenu était évident à ce Caracas résidant au cours de l’été 1995. L’occasion pour ladite résidence était un stage chez Sivensa, un géant d’acier qui se trouvait à l’autre bout de la poussée de privatiser des entreprises.

    Le disque dur en Caracas de l’aéroport sur la côte du Venezuela a été inoubliable, et pourtant, comme nous approchions de la capitale, indicible. Telle était la profondeur incomparable de la misère et la pauvreté qu’endure par ces milliers qui existaient au milieu de la misère des bidonvilles improvisés à peine accrochés aux collines à l’extérieur de la ville. Quelqu'un at-il vu le contraste entre le style de vie luxueux et insouciant dont jouissent les nantis Caracanyan imperméables mais élégamment vêtu, qui dansaient leurs nuits de suite, alors que la vie dans l’ombre de ces bidonvilles Bled, aurait à remettre en question ce qui devait venir. Les mots, « Cela ne peut pas terminer bien, » est venu à l’esprit.

    Plus de 20 ans plus tard, choses sont terminent pas bien, et ils semblent en effet à sa fin. Une entreprise après que l’autre a un volet que le gouvernement a coupé lignes pour les denrées alimentaires de base nécessaires pour produire les marchandises que supermarché stock de tablettes. Et compagnies aériennes ont été contraintes de tirer vers le haut de roues et d’abandonner leurs itinéraires dans et hors du pays, compte tenu de la $ 5,3 milliards en revenus de compagnie aérienne ONU naturalisés que le gouvernement a gelé efficacement via le contrôle des changes. L’isolement est décroissant et rapide.

    L’espoir est que l’opposition montante peut prévaloir et effectuer une transition pacifique. En dépit de la multitude de cette opposition des dirigeants emprisonnés, près de la moitié des 4 millions signatures requises pour évincer le président Nicolas Maduro sont déjà en main.

    Au milieu de tout cela, c’est que la crainte est que la dernière décision du gouvernement de satisfaire les engagements de dette de ce pays, au détriment de fournir le financement nécessaire à l’adresse la grande crise humanitaire, lèvera le pays dans la guerre civile Réserves de devises étrangères diminuent rapidement à la marque de $ 10 milliards, un quart de ce qu’ils étaient aussi récemment qu’en 2009. Pendant ce temps, PDVSA, géant de pétrole de l’Etat, est censée poursuivre des échanges de dette avec leurs réparateurs de pétrole, des mesures désespérées conçus pour gagner du temps, ce qui épuise rapidement.

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  17. Et pourtant, si le gouvernement de Maduro peut bloquer le scrutin référendaire au 10 janvier, la législation actuelle dicte que le vice-président peut Valse en et de le remplacer, sans nouvelles élections déclenchées. Si plus de la même chose par opposition à un vrai changement de direction.

    Certains ont émis l’hypothèse qu’un pays voisin pourrait monter au sauvetage du Venezuela. Les chances de ce résultat bénigne, cependant, sont minces, tel que mentionné par nombreux économistes d’Amérique latine. Ils citent les économies affaiblies des dirigeants de la région, l’Argentine et le Brésil, comme autant d’entraves à un scénario de chevalier blanc qui se déroulent.

    Il faut également noter que mère Nature a empilé sur la dévastation. Le Venezuela est un pays qui a traditionnellement invoqué d’hydroélectricité. C’est pourquoi la sécheresse historique qui ravageaient le pays d’autant plus déstabilisant que plus des deux tiers de l’électricité du pays est rationnée.

    Venezuela n’a pas été complètement abandonné. Le 29 mai dernier, une cargaison de fournitures médicales d’urgence pour lutter contre le virus Zika est arrivé avec la permission de la Chine, un pays dont les liens avec le Venezuela ont renforcé depuis leur statut fut élevé à celui de "partenariat stratégique" en 2014.

    Efforts de la Chine, malgré la gravité de la catastrophe qui se déroule suggère que rien de moins qu’un effort de secours internationale complète soufflé et coordonnée est nécessaire. Les États-Unis et le FMI viennent à l’esprit, les deux abominations aux yeux de la direction actuelle.

    Le temps de politique politicienne, cependant, est bien venu et reparti rendre l’intensité de la volonté de Maduro rester aliéné de l’Occident, rien de moins que traîtresse. Le Président a littéralement le sang de ses compatriotes et les femmes sur ses mains.

    Tel est le résultat de la corruption, suivie par l’imposition de modèles économiques cassés, suivie d’encore plus de corruption. À un certain moment, comme Margaret Thatcher célèbre prédit de tous les régimes socialistes, Venezuela serait tout simplement manquer d’argent autrui à dépenser, qui semble être le cas aujourd'hui.

    Et donc, il va comme le reste du monde regarde sur avec l’espoir que le Venezuela suit les traces de ses voisins du Sud qui ont commencé à rejeter de même cassé économiques et modèles politiques plutôt que rester et regarder leurs pays brûler.

    En ce qui concerne l’ennemi renoncé au nord du Venezuela magistratures ici devraient prendre note des taux de criminalité montantes américaine et le potentiel de plus d’ennui dans nos propres rues. Oisiveté, qu’elle soit forcé ou choisi, combiné avec le droit, peut conduire à rien de bon. Vous pouvez seulement apaiser les masses avec un État-providence en expansion constante et une politique monétaire erronée qui ne parvient pas à se développer le marché du travail tout en enrichissant les nantis pendant si longtemps avant que les choses se.

    Pour nous, il peut être pas un crescendo dramatique ouvertement d’agitation, avec Michael livrant à Fredo le baiser de la mort symbolique. Mais quoi qu’il en soit, nous avons toujours été trahi par ceux au pouvoir. Oui, peut-être une trahison de la plus subtile Trier, mais une trahison tout de même avec un inévitable, encore inconnu, prix à payer.

    http://www.zerohedge.com/news/2016-06-02/venezuela-burning

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    1. D'abord, la 'Daniella DiMartino' ne sais RIEN de ce qu'elle parle, ne connait pas le Venezuela et est là pour tenter de le détruire avec des mots venus de la dictature hiérarchique de presse étatsunienne. Jamais elle ne cite le pourquoi les entreprises privées (supermarchés/centrales d'achat) n'approvisionnent pas les rayons des magasins, jamais elle ira demander/interviewer leurs Directeurs.


      Le Venezuela n'est pas le Sahel ou la Somali ! Le Venezuela est sous les tropiques où tout pousse et nourri sa population avec l'intelligence qui a fait que ce pays a toujours su s'en sortir. Ainsi, avec l'essence gratuite à la pompe, les automobilistes peuvent aller loin se ravitailler s'il le faut et, soutiennent à 100 % le chef de l'Etat. C'est pourquoi, c'est si dur de renverser tout un pays ! Idem pour ce qui a en était de la Libye où 100 % des libyens était bien sûr pour le président Kadhafi. La mise en place d'un gouvernement/chef d'Etat fantoche de la dictature d'outre-Atlantique n'a bien sûr pu rétablir la confiance ! C'est pourquoi la coalition des meurtriers internationaux s'évertue t-elle à 'finir le travail' en éliminant ce qui reste de vivant en Libye !!


      Et, ce ne sont pas les actes terroristes d'agent spéciaux venus de l'étranger qui vont changer quelque chose ! Ainsi, après les avions de Boeing vendus qu'ils peuvent contrôler à distance (c'est pour votre sécurité !!), les Etats-Unis vendent-ils des armes téléguidés dont il en assurent de même les objectifs ! Hahahaha ! C'est du 100 % control !

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  18. Un avertissement russe

    Nous, soussignés, sommes Russes, vivant et travaillant aux États-Unis. Nous avons suivi avec une inquiétude croissante les politiques actuelles des États-Unis et de l’OTAN, qui ont mis les États-Unis sur une trajectoire de collision extrêmement dangereuse avec la Fédération de Russie, ainsi qu’avec la Chine. Beaucoup de patriotes américains respectés, tels que Paul Craig Roberts, Stephen Cohen, Philip Giraldi, Ray McGovern et beaucoup d’autres, ont émis des avertissements de menace d’une troisième guerre mondiale.

    Mais leurs voix se sont perdues dans le vacarme des média de masse, pleins d’histoires trompeuses et inexactes, qui caractérisent l’économie russe comme étant en ruine et l’armée russe comme faible, le tout sans apporter aucune preuve. Mais nous, ayant le savoir à la fois de l’histoire russe et de l’état actuel de la société russe et de son armée, ne pouvons pas avaler ces mensonges. Nous pensons maintenant qu’il est de notre devoir, en tant que Russes vivant aux États-Unis, d’avertir le peuple américain qu’ont leur a menti, et nous leur devons la vérité. Et la vérité est simple:

    S’il va y avoir une guerre avec la Russie, les États-Unis seraient très certainement détruits, et la plupart d’entre nous mourraient.

    Prenons un peu de recul pour remettre ce qui se passe dans un contexte historique. La Russie a beaucoup souffert aux mains des envahisseurs étrangers, perdant 22 millions de personnes lors de la Seconde Guerre mondiale. La plupart des morts étaient des civils, parce que le pays a été envahi, et les Russes ont juré de ne jamais laisser une telle catastrophe se reproduire. Chaque fois que la Russie avait été envahie, elle en est sortie victorieuse. En 1812, Napoléon a envahi la Russie; en 1814, la cavalerie russe entrait dans Paris. Le 22 juillet 1941, la Luftwaffe de Hitler a bombardé Kiev. Le 8 mai 1945, les troupes soviétiques roulaient dans Berlin.

    Mais les temps ont changé. Si Hitler avait attaqué la Russie d’aujourd’hui, il serait mort 20 à 30 minutes plus tard, son bunker réduit à des décombres rougeoyants, par la frappe d’un missile de croisière supersonique Kalibr, lancé à partir d’un petit navire de la marine russe, quelque part dans la mer Baltique. Les capacités opérationnelles de la nouvelle armée russe ont été démontrée de manière éclatante lors de l’action récente contre ISIS, al-Nosra et les autres groupes terroristes financés par l’étranger et opérant en Syrie. Il y a longtemps, la Russie a dû répondre aux provocations en combattant au sol sur son propre territoire, puis en lançant une contre-invasion; mais ce n’est plus nécessaire. Les nouvelles armes de la Russie fourniront les moyens de représailles immédiats, indétectables, imparables et parfaitement mortels.

    Ainsi, si demain une guerre devait éclater entre les États-Unis et la Russie, il est garanti que les États-Unis seraient vaporisés. Au minimum, il n’y aurait plus de réseau électrique, plus d’internet, plus de pipelines de pétrole et de gaz, plus de système d’autoroutes, plus de transport aérien ou de navigation par GPS. Les centres financiers se trouveraient en ruines. Le gouvernement à tous les niveaux cesserait de fonctionner. Les forces armées américaines stationnées tout autour du globe ne seraient plus réapprovisionnées. Au maximum, l’ensemble du territoire des États-Unis serait couvert par une couche de cendres radioactives. Nous vous disons ceci non pour être alarmiste, mais parce que, sur la base de tout ce que nous savons, nous sommes nous-mêmes inquiets. En cas d’attaque, la Russie ne reculera pas; elle se vengera, et elle anéantira complètement les États-Unis.

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  19. Le leadership américain a tout fait pour pousser la situation au bord de la catastrophe. Tout d’abord, ses politiques anti-russes ont convaincu les dirigeants russes que faire des concessions ou négocier avec l’Occident était futile. Il est devenu évident que l’Occident soutiendra toujours tout individu, ou mouvement ou gouvernement, qui serait anti-russe, que ce soit des oligarques russes pratiquant l’évasion fiscale, des criminels de guerre ukrainiens condamnés, des terroristes en Tchétchénie soutenus par les wahhabites saoudiens ou des punks profanant les cathédrales à Moscou. Maintenant que l’OTAN, en violation de ses promesses antérieures, s’est étendue jusqu’à la frontière russe, avec des forces américaines déployées dans les États baltes à portée d’artillerie de Saint-Pétersbourg, la deuxième plus grande ville de Russie, les Russes n’ont nulle part où reculer. Ils n’attaqueront pas; ils ne vont pas s’effondrer ou se rendre. La direction russe bénéficie de plus de 80% de soutien populaire; les 20% restants semblent penser qu’elle est trop molle face à l’opposition occidentale envahissante. Mais la Russie ripostera, et une provocation ou une simple erreur pourrait déclencher une séquence d’événements qui se terminerait avec des millions d’Américains morts et des États-Unis en ruines.

    Contrairement à de nombreux Américains, qui voient la guerre comme une aventure victorieuse passionnante à l’étranger, les Russes détestent la guerre et en ont peur. Mais ils y sont aussi prêts, et ils se préparent à la guerre depuis plusieurs années maintenant. Leurs préparatifs ont été des plus efficaces. Contrairement aux États-Unis, qui dilapident des milliards sur des programmes d’armes douteux et hors de prix tels que le F-35, l’avion de combat multi-rôles, les Russes sont extrêmement avares avec leurs roubles investis dans des systèmes de défense, obtenant jusqu’à 10 fois la mise en dollars par rapport à l’industrie de défense ballonnée des États-Unis. Il est vrai que l’économie russe a souffert d’un faible prix de l’énergie, mais elle est loin d’être en ruine, et un retour à la croissance est attendu dès l’année prochaine. Le sénateur John McCain a une fois traité la Russie de «station de gaz se faisant passer pour un pays». Eh bien, il a menti. Oui, la Russie est le plus grand producteur de pétrole du monde et le deuxième plus grand exportateur de pétrole, mais elle est aussi le plus grand exportateur mondial de céréales et de technologie de l’énergie nucléaire. Elle est aussi avancée et sophistiquée que la société des États-Unis. Les forces armées de la Russie, à la fois classiques et nucléaires, sont maintenant prêtes à se battre, et elles sont plus qu’un simple match pour les États-Unis et l’OTAN, en particulier si une guerre devait éclater quelque part près de la frontière russe.

    Mais un tel combat serait suicidaire pour les deux côtés. Nous croyons fermement qu’une guerre conventionnelle en Europe intègre une forte chance de tourner à un conflit nucléaire très rapidement, et que toute frappe nucléaire US / OTAN sur les forces ou le territoire russes déclencherait automatiquement une frappe nucléaire russe de rétorsion sur le continent américain. Contrairement aux déclarations irresponsables faites par certains propagandistes américains, les systèmes de missiles anti-balistiques des États-Unis sont incapables de soustraire leur peuple à une frappe nucléaire russe. La Russie a les moyens de frapper des cibles aux États-Unis avec des armes nucléaires à longue portée, ainsi qu’avec des armes conventionnelles.

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  20. La seule raison pour laquelle les États-Unis et la Russie se sont retrouvés sur une trajectoire de collision, au lieu de désamorcer les tensions et de coopérer sur un large éventail de problèmes internationaux, est le refus obstiné de la direction des États-Unis d’accepter la Russie comme un partenaire égal: Washington veut désespérément être le leader mondial et la nation indispensable, alors même que son influence diminue progressivement, dans le sillage d’une suite de décisions en politique étrangère et de désastres militaires tels que l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, la Syrie, le Yémen et l’Ukraine. Un leadership mondial américain sans partage est quelque chose que ni la Russie, ni la Chine, ni la plupart des autres pays ne sont prêts à accepter. Cette perte graduelle mais apparente de pouvoir et d’influence, a rendu la direction des États-Unis hystérique; et il n’y a qu’un petit pas de l’hystérie au suicide. Les dirigeants politiques de l’Amérique doivent être placés sous surveillance pour prévenir ce suicide.

    D’abord et avant tout, nous faisons appel aux commandants des forces armées américaines pour suivre l’exemple de l’amiral William Fallon, qui, lorsqu’on l’interrogeait sur une guerre avec l’Iran, aurait répondu «pas avec moi aux commandes». Nous savons que vous n’êtes pas suicidaires, et que vous ne voulez pas mourir à cause d’un hybris impérial hors de contrôle. Si possible, s’il vous plaît, dites à vos soldats et confrères et, surtout, à vos supérieurs civils, que la guerre avec la Russie ne se fera pas tant que vous serez aux commandes. À tout le moins, faites-en le serment à vous-même, et le jour viendra, quand l’ordre suicidaire sera délivré, de refuser d’exécuter sur le terrain un tel acte criminel. Rappelez-vous que, selon le Tribunal de Nuremberg, «Lancer une guerre d’agression […] est non seulement un crime international; mais c’est le crime international suprême, ne différant des autres crimes de guerre que parce qu’il contient en lui-même le mal dans toute sa dimension». Depuis Nuremberg, l’excuse «je ne faisais que suivre les ordres» n’est plus un moyen de défense valable. S’il vous plaît, ne soyez pas des criminels de guerre.

    Nous lançons également un appel au peuple américain à prendre des mesures pacifiques mais puissantes, pour s’opposer à tout politicien ou tout parti qui se livrerait à des provocations irresponsables sous forme de Russian bashing, et qui tolèrerait et soutiendrait une politique de confrontation inutile avec une superpuissance nucléaire capable de détruire l’Amérique en une heure. Parlez, brisez la barrière de la propagande des médias de masse, et faites prendre conscience à vos compatriotes américains de l’immense danger d’une confrontation entre la Russie et les États-Unis.

    Il n’y a aucune raison objective à ce que les États-Unis et la Russie se considèrent mutuellement comme adversaires. La confrontation actuelle est entièrement le résultat des vues extrémistes du culte néo-conservateur, dont les membres ont été autorisés à infiltrer le gouvernement fédéral américain sous la présidence de Bill Clinton, et qui considèrent tout pays refusant d’obéir à leurs diktats comme un ennemi à broyer. Grâce à leurs efforts inlassables, plus d’un million de personnes innocentes ont déjà péri en ex-Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie, au Pakistan, en Ukraine, au Yémen, en Somalie et dans de nombreux autres pays, à cause de leur insistance maniaque à penser que les États-Unis doivent être un empire mondial, pas seulement un pays normal, et que chaque chef de gouvernement national doit se prosterner devant eux ou être renversé. En Russie, cette force irrésistible a finalement rencontré un objet immobile. Ils doivent être contraints de reculer avant de tous nous détruire.

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  21. Nous sommes absolument et catégoriquement certains que la Russie n’attaquera jamais les États-Unis, ni aucun État membre de l’UE, que la Russie n’est pas du tout intéressée à recréer l’URSS, et qu’il n’y a pas de menace russe ou d’agression russe. Une grande partie de la réussite économique récente de la Russie a beaucoup à voir avec la séparation d’avec ses anciennes dépendances soviétiques, lui permettant de poursuivre une politique de Russie d’abord. Mais nous sommes tout aussi certains que si la Russie est attaquée, ou même menacée d’être attaquée, elle ne reculera pas, et que les dirigeants russes ne vacilleront pas. Avec une grande tristesse et le cœur lourd, ils feront le devoir pour lequel ils ont prêté serment et lâcheront un barrage nucléaire dont les États-Unis ne se remettront jamais. Même si l’ensemble de la direction russe est tuée par une première frappe, la Main de la mort (le système Perimetr) lancera automatiquement assez de missiles nucléaires pour effacer les États-Unis de la carte politique. Nous estimons qu’il est de notre devoir de faire tout notre possible pour éviter une telle catastrophe.

    http://lesakerfrancophone.fr/un-avertissement-russe

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    1. Rassurez-vous, les 'Dirigeants' étatsuniens seront à l'abri en des îles lointaines qu'en les USA cesseront d'exister !

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  22. Le terrorisme comme outil de l’État profond: La politique intérieure [4/5]

    Par Franck Pengam
    Mai 2016

    Cette partie est consacrée aux nombreuses conséquences de la menace terroriste et de ces attaques réelles, qui se confondent avec les intérêts de l’État profond. Voulu ou non voulu, peu importe : le terrorisme est un levier, une pièce maîtresse d’un échiquier mondial.

    Les conséquences sécuritaires en France

    Comprendre le terrorisme spectaculaire étatique n’est finalement utile que pour refuser le contrecoup de la société de surveillance scientifique centralisée intégrale décrite par George Orwell dans 1984, visant à enrayer toute critique du système politico-économique et contenir les actions qui en découlent. Retour sur le cas étasunien.

    Le Patriot Act, la loi qui a instauré l’état d’urgence aux USA, a été mis en place le 26 octobre 2001 en conséquence des attentats du 11 septembre 2001. Cette loi a créé le statut d’ennemi intérieur, ce qui a instauré l’espionnage généralisé, la possibilité de perquisitionner des suspects et de fouiller leur domicile sans mandat et la détention de tout individu soupçonné d’activités terroristes sans limite de durée, entre autres. Concrètement, il s’agit d’un accroissement du pouvoir étatique, diminuant de facto les contre-pouvoirs tels que la liberté d’expression ou le droit à la défense (droit à un avocat, à un procès équitable, etc.), en abolissant intégralement la vie privée par la surveillance étatique de toute communication électronique via la NSA. Le Patriot Act, qui permet de lutter contre le terrorisme (un concept très vague) a donc donné à l’État le moyen de persécuter comme premiers terroristes nuisibles… les écologistes radicaux ! Les lanceurs d’alerte et autres dissidents politiques suivront par la suite.

    Ce Patriot Act n’est pas né spontanément en réaction au 11 septembre 2001. Ce sont notamment les néocons étasuniens Dick Cheney et Donald Rumsfeld qui ont travaillé pendant 20 ans sur les principes majeurs composant cette loi de 2001, dans le cadre d’un programme appelé Continuity Of Government (COG). En effet, ces lois sécuritaires semblent être des projets mûrement réfléchis. Il en a été de même dans les 24 heures suivant l’assassinat du président John Fitzgerald Kennedy, où le Congrès étasunien adopta dans l’urgence une loi similaire, qui avait été en fait patiemment préparée. Même schéma pour la Résolution du golfe du Tonkin de 1964 ayant permis notamment au président Lyndon Johnson l’intervention étasunienne au Viet-Nâm, sans la permission du Congrès et sous un prétexte aujourd’hui démontré fallacieux (opération sous faux-drapeau). Le Patriot Act actuel est en fait une reprise du Plan Huston de 1970, qui souhaitait plus de coordination du renseignement intérieur dans le domaine de la collecte d’informations sur la gauche radicale et le mouvement pacifiste, ainsi que du programme du COG. Le Patriot Act est donc le résultat d’un processus entamé dans les années 1950, développant secrètement et de façon ininterrompue des mesures d’exception censées répondre à des situations de crise 1. Le maccarthysme ciblait les communistes, le FBI de Hedgar Hoover ciblait les gauchistes et la NSA ciblait encore récemment le monde entier avec son programme PRISM. Le terrorisme spectaculaire islamiste étatique n’est que la nouvelle hystérie du XXIe siècle qui permettra d’établir définitivement cette surveillance complexe généralisée, dont nous voyons déjà les prémices. La loi exceptionnelle du Patriot Act est toujours en vigueur aujourd’hui, car il en va de «la sécurité des Américains».

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  23. Bannissons donc dès à présent cette légende des lois sécuritaires prises sous le coup de l’émotion en réponse à des attentats : il n’y a rien de plus faux. L’histoire étasunienne nous donne un peu de recul pour analyser en profondeur l’évolution des différentes lois anti-terroristes en France. Après les attentats du 7 et 9 janvier 2015 à Paris, la députée LR (Les Ripoublicains) Valérie Pécresse rêvait déjà d’un Patriot Act à la française, tandis que son collègue Eric Ciotti réclamait des centres de rétention fermés pour les terroristes. Trois jours après les attentats du 13 novembre 2015, François Hollande, président du régime français, a réuni le Congrès du Parlement pour sortir de son chapeau une proposition de réforme de la Constitution. À défaut de tomber du ciel, ce Patriot Act à la française s’avère être également le prolongement d’un processus déjà en cours. Selon Eric Filiol, expert en cryptologie, virologie informatique et ancien militaire affecté à la DGSE, la Loi Renseignement, révélée juste après les attentats de janvier 2015, était en préparation depuis près de trois ans (voir à 58:47). En effet selon RFI, le point de départ de cet arsenal législatif liberticide mis en place contre le terrorisme débuterait en décembre 2012, quand un premier texte permettait de poursuivre des Français ayant commis des attentats à l’étranger ou ayant suivi un entraînement au djihad wahhabo-takfiriste. Depuis l’adoption par le Sénat de la Loi de Programmation militaire, le 10 décembre 2013, il est désormais possible d’élargir la surveillance numérique à tous les citoyens. Collectés en temps réel, l’interception de renseignements n’est plus soumise à l’aval d’un juge, mais à l’autorisation d’une personne qualifiée, nommée par la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité sur proposition du Premier ministre. En conséquence, nous assistons à un affaiblissement de l’autorité judiciaire et du contrôle des services de renseignement. Fin 2014, un autre texte développait les moyens de lutte contre le cyber-terrorisme et instaurait l’interdiction administrative de sortie du territoire contre tout individu soupçonné de vouloir rejoindre les groupes djihadistes à l’étranger. Cette dernière loi anti-terroriste de 2014 a notamment créé la possibilité de bloquer des sites Internet sans passer par l’avis de l’autorité judiciaire, alors même qu’il s’agit de sites dont la qualification relève d’une part de subjectivité pour laquelle le juge est indispensable.

    Cette dernière loi a été notamment soutenue à l’époque par l’actuel ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas. C’est ce Valls boy qui fut le penseur et rapporteur du texte sur la Loi Renseignement permettant la surveillance des terroristes (comprendre la surveillance de masse de tout individu). Elle a été conceptualisée officiellement depuis 2013 (donc pensée bien avant) avec le rapport parlementaire «Pour un État secret au service de notre démocratie», rédigé par Jean-Jacques Urvoas et le député LR Patrice Verchère. Elle a connu une brusque accélération après les attentats de janvier 2015, sans que cela empêche ceux de novembre 2015.

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  24. Adoptée finalement en juin 2015, cette Loi Renseignement est une loi sous influence étasunienne, renforçant et légalisant un système de surveillance favorable à la puissante NSA, avec qui la DGSE française coopère pleinement. Selon Slate, c’est un énième processus de vassalisation de la France à un certain pays d’Amérique du Nord, par le biais de la NSA. Urvoas a bien sûr également soutenu la Loi de Programmation militaire de 2014-2019 qui autorise la collecte des données en temps réel sur les réseaux, sans passer par un juge (cf. Article 20 Accès administratif aux données de connexion), donnant ainsi les pleins pouvoirs à la subjectivité étatique. C’est toujours Urvoas qui fut rapporteur de la Loi sur l’état d’urgence de novembre 2015, qui élargit drastiquement les pouvoirs étatiques de contrôle et de surveillance. Il s’est aussi improvisé contrôleur de l’état d’urgence, via la Commission des lois qu’il préside à l’Assemblée nationale, pour contrôler les usages et les dérives du gouvernement à ce sujet. Le pouvoir lui-même contre-pouvoir, nous voilà rassurés. Déjà en décembre 2013, ce personnage déclarait :

    «Nous souhaitons que les services aient les moyens intrusifs […] pour pénétrer à l’intérieur, l’intrusion des ordinateurs de tout un chacun […] ça peut paraître liberticide. Et ça l’est.» En 2014, il voulait également rassurer en jugeant impossible que la France instaure une sorte de Patriot Act à la française, en raison de la Constitution et des engagements internationaux de la France. Ces deux obstacles ont été facilement contournés grâce à l’état d’urgence qui est au passage totalement illégal et incompatible avec la Constitution française, mais aucun problème : «C’est pour notre sécurité». Ce proche du Premier ministre Manuel Valls affirmait également à propos des lois controversées : «C’est toujours mieux de les voter quand les gens sont en bikini» 2. Amusant. Après les attentats du 11 novembre 2015 à Paris, l’Assemblée nationale a adopté l’inscription de l’état d’urgence dans la Constitution par 103 voix contre 26 (et 7 abstentions), en l’absence de 441 députés sur les 577. Les sénateurs ont ensuite massivement voté la constitutionnalisation de l’état d’urgence. Mais marche arrière pour François Hollande qui a annoncé le 30 mars 2016 qu’il renonçait à réviser la Constitution devant l’impossibilité d’unir l’Assemblée nationale et le Sénat sur son projet de déchoir de leur nationalité les auteurs d’actes terroristes, dossier qui a divisé sa propre majorité.

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  25. Quoi qu’il en soit, cette poudre aux yeux ne remet pas en question les récentes avancées sécuritaires de l’État. Elles se traduisent notamment par un assouplissement de son appareil policier dans les perquisitions et les détentions, dans les règles d’engagement armé au-delà de la légitime défense, dans les assignations à résidence, dans les interdictions de réunion, dans les saisies de matériel informatique sans juge, etc. La Chancellerie veut également confier aux procureurs la possibilité d’obtenir, dès le stade de l’enquête préliminaire, toutes les données présentes dans un système informatique, y compris des e-mails archivés. L’article 3 du projet de loi Taubira révélé par Numerama, «étend aux procureurs, sur autorisation du juge des libertés et de la détention (JLD), la possibilité de faire installer des micros ou des caméras chez des suspects. Auparavant, cette possibilité n’était offerte qu’au juge d’instruction après l’ouverture d’une instruction, donc après la découverte de premiers indices permettant de présumer de la réalité de l’infraction. Si la loi est adoptée en l’état, le parquet pourra faire procéder aux mêmes surveillances dès le stade de l’enquête préliminaire». Avec la réforme pénale du 13 mars 2016, ce seront des IMSI Catcher et des mouchards informatiques (cheval de Troie) qui seront aussi utilisés contre tout suspect de simple enquête policière. Notons que les perquisitions informatiques constituent des intrusions graves dans la vie privée des personnes visées (présumées innocentes), et dans celle de leurs cercles relationnels. N’ayons pas peur des mots : il s’agit d’espionnage policier sans preuve et pouvant être facilement élargi, nous y reviendrons.

    Toutes ces mesures entraînent finalement un affaiblissement du pouvoir judiciaire au profit du pouvoir exécutif étatique pour museler cette contestation socio-politique croissante, notamment sur Internet, qui semble poser problème à certains. En effet, en mars 2016, Roger Cukierman, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, a notamment souligné la nécessité d’un «état d’urgence sur Internet». Un processus déjà enclenché par des sénateurs en février 2016. Ils ont imposé le délit de consultation de sites faisant l’apologie du terrorisme, contre l’avis du gouvernement qui estimait que la lecture seule ne pouvait pas être un délit pénal.

    Ils ont également adopté un article à la proposition de loi antiterrorisme, qui vise à sanctionner pénalement le fait de consulter régulièrement des sites faisant l’apologie du terrorisme, sans tenir compte de l’adhésion ou non aux thèses exprimées. Le gouvernement peut également bloquer tout site pédopornographique ou à caractère terroriste (terme juridiquement fourre-tout) sans le recours d’un juge. Les services du ministère de l’Intérieur ont fait bloquer 283 sites Internet d’apologie du terrorisme et de contenus pédophiles depuis la publication du décret de février 2015. L’état d’urgence prévu jusqu’au 26 mai 2016 sera sûrement encore prolongé de deux mois (pour assurer la sécurité de l’Euro 2016 de football et du Tour de France) et ressortira peut-être de manière quasiment définitive au prochain attentat. Manuel Valls a d’ailleurs exprimé son souhait de le prolonger jusqu’à que l’on éradique l’État islamique partout dans le monde. Autant nous préparer dès maintenant à l’État d’urgence perpétuel.

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  26. Cette tendance à l’autoritarisme et à la restriction des libertés est assez risible, de la part des gouvernements du monde libre, quand on voit qu’ils le dénoncent constamment, au hasard en Russie ou en Chine, en plaidant pour la suprématie dictatoriale de la sainte démocratie. Le terrorisme spectaculaire que nous avons décrit est étatique en son essence, car il ne vise jamais les véritables lieux du pouvoir étatique occidental qu’il dénonce : au contraire, ses actions renforcent constamment les structures qu’il est censé combattre. Et ce renforcement du pouvoir et de la légitimité de l’État (en échec à tous les autres niveaux) arrive à point nommé.

    La surveillance de masse étatique et privée généralisée…

    Toujours selon le cryptanalyste militaire Eric Filiol, l’objectif d’une surveillance généralisée de toute la population est limpide : «Nos décideurs sont paniqués par les changements de la société. Ils sont passés d’une société pompidolienne où des élites parlaient à la masse, laquelle prenait ça comme une vérité révélée, à un monde horizontal et collaboratif où les gens peuvent vérifier l’information et la croiser. Le citoyen, pour peu qu’il veuille être intelligent, a les moyens de le rester et de développer son intelligence collective. Ceci fait peur à nos dirigeants qui ne sont plus la vérité révélée, et le peuple se met à réfléchir indépendamment d’eux» (voir à 59:30). En effet, l’enjeu est crucial : la capacité critique exponentielle des populations, permise grâce à Internet, décrédibilise totalement la puissance étatique. Contenir le phénomène est le travail titanesque qu’elle s’est donné à faire. Il s’agit pour nous de défendre cet acquis inédit.

    À partir du cadre d’analyse géo-économique, qui est le domaine associant les pouvoirs étatique et privé pour défendre leurs intérêts communs dans un contexte de guerre économique mondiale, il faut constater que la récupération massive des données mondiales sur Internet est effectuée par le secteur privé étasunien (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, etc.) avec l’assentiment de Washington. Ces données sont très intéressantes pour une multinationale, notamment pour un profilage plus ou moins précis de chaque individu dans des buts commerciaux. Pour le pouvoir étatique, ces données sont également un enjeu essentiel dans ses objectifs politiques, car surveiller intégralement la population par le biais informatique est aujourd’hui tout à fait envisageable, possible et souhaitable. Pour l’État, il s’agit de garder le contrôle politique de l’individu tandis que pour la multinationale, il s’agit d’en garder le contrôle commercial. Les événements profonds comme les attentats terroristes spectaculaires étatiques, conduisent dans de nombreux cas à un élargissement cumulatif des pouvoirs répressifs de l’autorité politique centrale, sous forme de dérive sécuritaire. Cette dérive est aujourd’hui accompagnée par l’oligarchie numérique. Démonstration.

    Avec la fin du programme de surveillance de masse de la NSA (découlant de l’article 215 du Patriot Act), Washington plaide maintenant pour un partenariat public-privé en appelant la Silicon Valley à plus de coopération pour détecter la radicalisation terroriste. C’est notamment le sujet du chiffrement des données qui est au cœur des débats. Si la Maison Blanche avait finalement renoncé à imposer législativement des backdoors (fonctionnalité cachée des utilisateurs d’un logiciel sous forme d’un cheval de Troie), l’affaire Apple vs FBI a relancé le sujet. Les parlementaires Dianne Feinstein (sénatrice démocrate de Californie et présidente de la Commission du renseignement au Sénat) et Richard Mauze Burr (sénateur républicain de Caroline du Nord) ont déposé une proposition de loi controversée, visant à imposer aux entreprises un déchiffrement systématique des données auxquelles les autorités souhaitent accéder, tout en interdisant la mise en place d’un chiffrement qu’elles ne seraient pas en mesure de décrypter. Officiellement, la Maison Blanche ne soutiendrait pas ce texte.

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  27. Mais la Cour suprême des États-Unis a voté récemment plusieurs amendements ouvrant la voie au cyber-espionnage sans frontière : «En l’état actuel, un juge ne peut accorder un mandat d’infiltration dans un ordinateur à distance, que si l’enquêteur qui en fait la demande sait où se trouve ledit ordinateur. Ce dernier doit, en l’occurrence, se trouver dans le périmètre de compétence de la juridiction sollicitée. L’amendement proposé lèverait cette limite : les mandats pourraient être accordés indépendamment de la localisation de la machine.» Ces mesures visent notamment à contrer définitivement les utilisateurs de Tor qui naviguent relativement anonymement sur Internet, par une extension importante du pouvoir d’infiltration informatique du FBI. Le gouvernement américain avait déjà financé des recherches menées par l’Université Carnegie-Mellon, pour que le FBI puisse accéder aux données des utilisateurs du réseau Tor. Ceci prouve que l’anonymat en ligne est inacceptable pour l’État, au-delà même du phénomène terroriste. L’espionnage généralisé prend des proportions énormes, même James Comey, l’actuel directeur du FBI, occulte la webcam de son ordinateur avec une bande de papier, c’est dire… Comme à son habitude, la France est en plein mimétisme : c’est l’heureuse élue de la French-American Foundation, Nathalie Kosciusko-Morizet (du parti Les Ripoublicains), qui milite en faveur des backdoors pour lutter contre le chiffrement. C’était déjà au mois d’août 2015 que le procureur de Paris, François Molins, amorçait la tendance en cosignant une tribune contre le chiffrement dans le New York Times. Il récidivera le 2 septembre de la même année à L’Express, où il affirmait qu’il était devenu impossible de déverrouiller «les nouvelles générations de mobiles». Cet homme a notamment été chargé des affaires de terrorisme, où le cryptage est d’ailleurs inexistant, comme celle de Mohammed Merah (2012), de Charlie Hebdo et Hyper Casher (janvier 2015) et des attentats du 13 novembre 2015 (cf. notre décryptage dans la Partie 1). Un plan de coopération entre les gérants du Web et l’État français a été impulsé après les attentats de janvier 2015. Il amènera probablement dans un premier temps à une modification des algorithmes (de Google, Facebook, etc.) pour rendre artificiellement plus visibles des contenus de contre-propagande terroriste, et plus largement à un sous-traitement du discours étatique officiel français par les multinationales numériques étasunienne. Lors des débats récents à l’Assemblée nationale, plusieurs députés comme le très socialiste Yann Galut et de nouveau le ripoublicain Éric Ciotti ont déposé des amendements visant à sanctionner les constructeurs récalcitrants à collaborer avec l’État dans les affaires de cryptages, avec jusqu’à 1 et 2 millions d’euros d’amende, ou encore à tout simplement interdire la commercialisation de leur produit. Ils ont échoué, mais les députés français ont tout de même adopté massivement le mardi 8 mars 2016, à 474 voix contre 32, un nouveau texte de lutte contre le terrorisme proposé par Philippe Goujon (LR), qui prévoit notamment de faire entrer dans la loi des dispositions jusqu’ici spécifiques à l’état d’urgence : les constructeurs de téléphones, tablettes et ordinateurs qui refusent de coopérer avec la justice française dans la lutte contre le terrorisme, risquent une peine de cinq années d’emprisonnement et une amende de 350 000 euros s’ils refusent de communiquer les données cryptées d’un appareil concerné. Bernard Cazeneuve et Jean-Jacques Urvoas, ont quant à eux demandé d’aller plus loin que l’amendement Goujon, en instaurant des sanctions contraignant les fabricants à installer des backdoors.

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  28. Le problème est que l’objectif étatique officiel d’«éviter que des systèmes de cryptage individualisés ne retardent la poursuite d’une enquête» remet en cause dans le même temps l’ensemble de la sécurité informatique en la fragilisant. Les données monopolisées par le secteur privé doivent donc être également ouvertes à l’État au nom de la menace terroriste et de la sécurité collective. Selon Edward Snowden, ancien employé de la CIA et de la NSA, cette opposition entre privé et public n’est en fait qu’une «fausse opposition entre le privatif et le sécuritaire» : il ne serait pas possible d’avoir l’un sans l’autre. Entre la volonté de garantir le chiffrement aux clients (le monopole privé des métadonnées) et la nécessité pour une multinationale de collaborer avec l’État dans la lutte anti-terroriste, un consensus de partage oligopolistique public-privé devra être légalement mis en place. À ce propos, Microsoft a plaidé le 11 mai 2016 à l’ONU pour ce partenariat public-privé dans la lutte contre le terrorisme. Les pratiques d’espionnages de la NSA, officiellement suspendues, pourront être remises au goût du jour sous une forme améliorée, efficiente et surtout justifiée. Ceci pourrait mettre un terme à une guerre de 40 ans opposant agences et défenseurs des libertés publiques (Crypto-Wars).

    Finalement, la rhétorique sécuritaire peut se résumer en un unique argument : l’ubiquité du chiffrement gênerait le travail des forces de l’ordre. En plus de l’affaiblissement du pouvoir judiciaire, il faut donc abolir tous les obstacles limitant les activités de la police étatique pour résoudre le problème. Toujours selon Snowden, ce serait dans cet objectif que Washington confronterait les multinationales du high-tech à une question morale (la protection des données des terroristes) afin de pousser à légiférer sur la question. Les gérants du Web ne doivent pas avoir le monopole des métadonnées, l’État veut sa part. En réaction, la bourgeoisie numérique se fait une joie de se faire la défenseuse des consommateurs, tout en sauvegardant ses intérêts ; la sécurité des données devient un argument commercial face à un État intrusif. Demain, nous serons prêts à payer plus cher pour la sécurité de nos données et ce critère de choix segmente le marché avec un nouveau niveau de qualité solvable. Nous avons donc comme dilemme pour la sécurité de nos données : soit le monopole privé soit l’oligopole étatico-privé.

    Twitter vient d’exiger que son partenaire Dataminr ne fournisse plus des données aux agences de renseignements : «Une manière pour la plateforme de microblogging d’éviter de se montrer trop près des agences fédérales en charge de la surveillance en mode Big Brother. Une réputation qui pourrait nuire à son image auprès du grand public.» La communauté du renseignement américain aimerait que cette position soit reconsidérée au nom de la lutte anti-terroriste. De même, dans cette période de baisse historique des ventes d’iPhone et de chute boursière historique, la friction FBI/Apple pourrait permettre à la firme de la pomme de se refaire «une virginité à peu de frais !», résume la cyptologue Anne Canteaut.

    Considérer les multinationales numériques nord-américaines comme des défenseurs des libertés, serait en effet oublier que ces sociétés sont bien du côté des surveillants. Outre leur collaboration directe avec les agences de renseignement, les documents révélés par Edward Snowden ont montré à quel point elles étaient indispensables au dispositif de surveillance mondial mis en place par les États-Unis, notamment grâce à l’utilisation massive de métadonnées générées par leurs utilisateurs. Le journal néerlandais De Correspondent a donné un exemple de cette transmission des données d’un smartphone européen vers les services de renseignement étasuniens.

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  29. La frontière entre le pouvoir public et privé est très poreuse ; elle est d’ailleurs abolie au sein du concept d’État profond, quand des intérêts communs élitistes peuvent converger. Des cadres de la nouvelle bourgeoisie numérique peuvent tout à fait être intégrés dans ce concept et nous pouvons l’illustrer avec des exemples récents. Nous savons aujourd’hui que Google a accompagné la politique étrangère étasunienne dans la tentative de renversement du président syrien Bachar al-Assad via sa filiale Jigsaw (anciennement Google Ideas). C’est un certain Jared Cohen, une les 100 personnalités les plus influentes du monde selon le Time (2013), qui est à la tête de cette filiale. C’est un Américain vif partisan d’Israël, qui fut un ancien conseiller diplomatique de Condoleezza Rice et d’Hillary Clinton au Département d’État. Il est notamment spécialiste de l’anti-terrorisme et de la contre-radicalisation, ainsi que bon connaisseur du Moyen-Orient et de l’Asie du Sud. C’est aussi un militant de la défense des libertés sur Internet, engagé à aider à faire tomber les régimes autoritaires (sic). Le rôle discret de Jigsaw est clairement axé vers une politique profonde : elle vise à apporter un soutien aux opposants politiques d’un pays, pour déstabiliser les régimes défavorables… aux intérêts géostratégiques israélo-américains. La collusion de la bourgeoisie numérique avec l’État peut être également illustrée avec la récente nomination de l’ancien PDG de Google, Eric Schmidt, au poste de directeur du Conseil de l’innovation du Département de la Défense des États-Unis. Cette affectation a été lancée par le n° 1 du Pentagone, Ashton Carter. Eric Schmidt cumule dans le même temps la présidence exécutive d’Alphabet, la maison mère de Google. Un dernier exemple, cette fois-ci au Canada, où les relations sont également cordiales entre les services de police et l’entreprise BlackBerry, qui compte de nombreux gouvernements parmi ses clients, notamment en Amérique du Nord.

    Pendant ce temps, le gouvernement britannique a donné à la police l’autorisation d’accéder à toutes les activités en ligne et toutes les communications téléphoniques des citoyens britanniques suspects, le tout sans aucun mandat judiciaire. En Corée du Sud aussi, l’antiterrorisme est prétexte à la surveillance de masse. En Chine, fin décembre 2015, le parlement chinois a adopté à l’unanimité sa première loi antiterroriste : les entreprises technologiques devront «faciliter l’accès à leurs données», y compris celles qui sont chiffrées, aux autorités policières sans décision de justice. En Allemagne, les services de renseignement intérieur voudraient consulter le contenu des communications des mineurs de moins de 16 ans, pour mieux lutter contre le terrorisme.

    Les desseins de toutes ces tendances ne seront pas moins d’installer une surveillance globale privée-publique, que de la légitimer avec la fabrication du consentement (Edward Herman et Noam Chomsky, 1988) des populations dans la perte et l’abandon de leurs libertés privés. En ce qui concerne la France, il nous fallait bien notre Pearl Harbor et notre 11/09 pour légitimer toutes ces mesures sécuritaires. Le terrorisme est donc une excellente justification pour la surveillance et le fichage de masse, ainsi que pour la concentration du pouvoir politico-économique, afin de lui assurer une relative pérennité en temps de crise politique, économique et sociale.

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  30. … Jusqu’à la centralisation internationale du renseignement

    Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, les gouvernements accentuent légitimement leur autoritarisme. En Algérie, l’état d’urgence est resté en vigueur pendant 19 ans (1992-2011) pour lutter contre les guérillas islamistes et pour d’autres objectifs moins avouables. L’état d’urgence a été proclamé récemment en Tunisie, au Mali, au Nigéria… Bref, chaque pays sujet à une menace terroriste aura son Patriot Act et devra échanger les renseignements de ces citoyens à d’autres instances étatiques et pourquoi pas supranationales.

    En effet, la stratégie de la tension globale suscitée par le terrorisme amènera probablement à la centralisation internationale de la surveillance des services de renseignements. Malgré les preuves de plus en plus nombreuses du contraire, les gouvernements européens de toutes tendances affirment que les attaques terroristes ont pu se produire à cause d’une incapacité à échanger les renseignements entre les nations, ce qui aurait empêché les autorités d’identifier les assaillants. Pourtant, le centre de contre-terrorisme Europol permet déjà de partager des informations entre pays européens par exemple, avec des difficultés, certes. Nous avons montré que tous les terroristes récents étaient fichés et bien connus de nombreux services de renseignement : le problème n’est pas la communication, mais les nombreuses défaillances des services (cf. Partie 1). Malgré cela, le pouvoir d’Europol se renforce et la communication étatique garde cette base frauduleuse en exigeant qu’on intensifie l’espionnage intrusif de toute la population. Des projets controversés tels que la reconnaissance faciale dans les endroits publics devront être mis en place dans le futur pour pister les terroristes (comprendre toute la population) dans un maximum de pays. Le marché mondial en est à ces débuts et pèse déjà 3 milliards de dollars. Il est en pointe en Angleterre et surtout aux États-Unis, où une gigantesque collecte de données faciales est actuellement à l’œuvre (sauf dans l’Illinois qui interdit toute collecte de données biométriques depuis 2008 cf. Illinois Biometric Information Privacy Act) sans aucune preuve de son efficacité. Nos passeports biométriques sont déjà aux normes pour la reconnaissance faciale, en attendant qu’elle soit massivement mise en place à l’échelle européenne. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve planche déjà sur le sujet, pour pouvoir collecter scientifiquement les données biométriques de toute la population française. Pour mieux comprendre l’ampleur du phénomène, il faut regarder le documentaire d’Arte, Ils savent tout de nous – Vers une société omnitransparente ? (2016), du journaliste Mario Sixtus. L’image du panoptique de Bentham, que nous avons mis pour illustrer cette dernière partie de notre étude, illustre parfaitement la logique du système de pré-crime que nous tentons d’analyser.

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  31. Prévu pour une application en 2018, le règlement européen sur la protection des données personnelles, adopté le jeudi 14 avril 2016 par le Parlement européen, est le fruit de négociations de longue haleine : il s’agit d’harmoniser le droit européen sur la protection des données numériques des citoyens de l’Union européenne. Les entreprises européennes et étrangères feront désormais face à une seule et même réglementation. Le même jour, la directive PNR (Passenger Name Records) a enfin pu être adoptée également au Parlement européen. Elle s’inscrit dans cette trajectoire de collecte et de centralisation des données, alors qu’elle avait été refusée en 2007, en 2013 et en 2015 en raison de son «caractère intrusif pour des voyageurs innocents». Elle permettra aux États-membres de connaître et centraliser les déplacements intra-UE et extra-UE en avion de nombreux Européens («suspects potentiels d’actes de terrorisme») et de les exploiter. Les données pourront être consultées pour des délits et des infractions graves ; il en découle une interprétation large et donc trop permissive selon Numerama. Des accords sont déjà en vigueur pour que les compagnies aériennes transfèrent des données PNR de passagers européens vers des pays tiers comme les États-Unis, le Canada et l’Australie. Des négociations ont aussi été lancées avec le Mexique. Les récents attentats en Europe et les risques futurs ont amené à un certain consensus sur ce sujet.

    Après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, le président François Hollande avait demandé à son homologue Barack Obama d’ouvrir aux services français un accès aux Five eyes, décrit par Snowden comme «une agence de renseignement supranationale qui ne répond pas aux lois de ses propres pays membres». Pas de nouvelles depuis. En effet, peu de chance d’avoir totalement accès à ce club anglo-saxon hermétique, où se partagent les renseignements entre la puissance britannique et ses anciennes colonies que sont l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis. Rappelons également que la pieuvre étasunienne ne compte pas moins de 17 services de renseignement tentaculaires, avec des agents dans le monde entier. Il est aussi important de noter que l’extraterritorialité du droit étasunien est un instrument géo-économique et géopolitique puissant. Dans les faits, cela se traduit tout simplement par le transfert de toutes les données numériques européennes… vers les États-Unis. Rassurez-vous, cela n’arrive que quand vous utilisez un service d’une entreprise nord-américaine, il suffit de ne pas utiliser Google, Amazon, Facebook, Twitter, Microsoft, Apple, etc. Si les entreprises européennes veulent protéger leurs données, elles ne doivent passer par aucun système étasunien, du simple e-mail jusqu’au paiement bancaire, sinon leurs données peuvent être considérées comme étant sous juridiction étasunienne.

    Pour en être persuadé, il faut prendre connaissance du scandaleux traité international Accord Swift conclu en 2010 entre les États-Unis et l’Union européenne, qui permettait déjà à ces premiers (via la CIA et le Département du Trésor) d’espionner les transactions financières internationales dans le cadre de leur programme de lutte contre le terrorisme depuis le 11 septembre 2001. Un autre projet appelé Safe Harbor (autorisation d’échange de données entre l’UE et les États-Unis) a été invalidé par la Cour de justice de l’Union européenne fin 2015. Un nouvel accord (appelé en européen le Privacy Shield) a donc été annoncé en mars 2016 par la Commission européenne pour le remplacer : il ne semble toujours pas respecter la promesse d’une limitation de la surveillance de masse. Affaire à suivre.

    (suite en dessous:)

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  32. Les services secrets européens veulent créer d’ici le 1er juillet 2016 un réseau virtuel de partage d’informations regroupant une trentaine de pays, qui harmonisera le renseignement et renforcera la lutte antiterroriste à l’échelle européenne. La Commission européenne a suggéré cela en nommant cette idée une «CIA européenne». Cette originalité aura parfaitement sa place à côté du FBI européen, prôné par certains. Espérons que nos amis des Amériques nous transmettront leur savoir-faire dans le domaine. Et pourquoi ne pas placer quelques-uns de leurs cadres dans la direction, tant qu’à faire? Il a été annoncé que cette CIA européenne serait un organisme indépendant (ouf) et de ce fait ne serait pas soumise aux législations européennes, car elles entravent trop la collecte et le partage d’informations…

    En prenant un peu de hauteur, nous remarquons que toutes ces tendances sont finalement en parfaite filiation avec le TAFTA (et le CETA : accord UE-Canada contenant toutes les composantes les plus vilipendées du TAFTA, qui est déjà conclu et qui doit être transmis au Conseil de l’Union européenne le 13 mai 2016), qui n’est qu’un OTAN économique, selon les termes de l’ambassadeur américain à Bruxelles, Anthony L. Gardner. La logique sous-jacente est l’assouplissement, l’harmonisation et l’uniformisation de tous les domaines des pays de l’axe atlantique… dans un premier temps. Tout ceci confirme une fois de plus l’assujettissement historique de la Zérope, ou Union européenne, créée par les États-Unis via notamment la CIA : un fait une fois de plus démontré par l’illustre journal britannique Daily Telegraph. Le marché commun, et l’unification de l’Amérique du Nord dans son ensemble et de l’Europe, est un projet datant au moins de 1939, décrit par l’éminent Clarence Kirschmann Streit dans son livre Union Now. Ce pur produit de l’élite anglo-saxonne précise que la fédération des démocraties atlantiques n’est qu’une étape pour amener à une fédération mondiale sous un gouvernement unique. Invraisemblable à son époque et pourtant… Ce projet sera affiné par l’oligarchie anglo-saxonne et allemande tout au long des nombreuses années suivantes, comme l’a magistralement démontré, déjà en 2004 avec des sources officielles à l’appui, le politologue Pierre Hillard 3.

    Nous verrons dans la dernière partie que tous les arguments déployés par le pouvoir sont démontables et déjà démontés. Pendant que des attentats font monter la tension générale et servent de stratégie du choc en France et ailleurs, les conséquences sous forme de guerre civile ethnico-religieuse doivent être évitées en prenant connaissance des pièges du terrorisme spectaculaire étatique et en agissant en conséquence.

    Franck Pengam

    Notes
    1 - Peter Dale Scott, L’État profond américain : La finance, le pétrole, et la guerre perpétuelle, Demi-Lune, 2015, p198. ?
    2 - Faits et Documents (n° 410), portrait détaillé de Jean-Jacques Urvoas, 15 au 29 février 2016. ?
    3 - Pierre Hillard, La Décomposition des nations européennes. De l’union euro-Atlantique à l’État mondial. Géopolitique cachée de la constitution européenne, Éditions François-Xavier de Guibert, 2004. ?

    http://lesakerfrancophone.fr/le-terrorisme-comme-outil-de-letat-profond-la-politique-interieure-45

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