- ENTREE de SECOURS -



jeudi 30 juin 2016

Le cas du Roundup ou la démocratie trompeuse d’internet

par Cécile Philippe
mardi 28 juin 2016.
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Depuis plusieurs mois, la molécule glyphosate fait l’objet d’une grave controverse. Brevetée dans les années 1970 comme substance active de l’herbicide Roundup, ce dernier est devenu dans les années 1980 l’un des désherbants les plus vendus au monde. Au cours des dernières décennies, le glyphosate a été évalué à de nombreuses reprises par diverses instances réglementaires qui ont conclu de façon constante qu’il représentait un faible risque pour la santé humaine.
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Mais la polémique a commencé en mars 2015 avec une étude du Centre international de recherche contre le cancer (CIRC), dépendante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui identifiait un risque cancérogène. Certes, une étude plus récente réalisée par ce même organisme et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a jugé « peu probable » que le glyphosate soit cancérogène « chez les humains qui y seraient exposés par l’alimentation ». De même l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) juge le risque cancérogène « improbable », mais le doute est là.
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Au final, il est probable que l’homologation du glyphosate arrivant à expiration fin juin ne soit pas renouvelée. La substance fait, en effet, l’objet de vastes campagnes de dénigrement sur les réseaux notamment. Outre des pétitions, une vidéo contre le glyphosate a rencontré un succès phénoménal. Dans sa version française, elle a été vue 5,5 millions de fois et a nourri une controverse forte à son sujet.
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Dans son ouvrage La Démocratie des crédules, paru aux éditions PUF en 2013, Gérald Bronner explique comment l’Internet a révolutionné le marché des idées et comment – notamment sur les questions scientifiques – il tend à créer une société d’hypocondriaques.
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Pour comprendre le processus à l’œuvre, il prend quelques exemples emblématiques d’hypothèses douteuses comme l’astrologie ou l’existence du monstre du Loch Ness et mesure les avis sur les 30 premiers sites consultables sur le net. Dans chaque cas, il montre que si on ne prend en compte que les sites qui prennent position, 70% d’entre eux présentent des arguments en faveur de ces croyances qu’on sait pourtant sans réel fondement.
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J’ai donc voulu tester la chose sur le thème du glyphosate. Pour ce faire, j’ai entré le terme « glyphosate » dans le moteur de recherche Google et consulté les 30 premiers sites proposés, en éliminant ceux qui correspondaient à des sites de vente. Le résultat est étonnant par son exactitude. Sur 30 sites consultés, 8 sont neutres, 16 présentent des arguments favorables à l’interdiction et 6 seulement offrent des arguments favorables à l’utilisation de cette substance. Ainsi, 72% des sites qui prennent position dénigrent le glyphosate. Ils sont liés en général à des organisations ou des personnes qui font campagne contre les pesticides.
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Le cas du glyphosate semble ainsi exemplaire de ce que décrit Gérald Bronner, à savoir que des rumeurs qui autrefois restaient confinées à de petits groupes, peuvent maintenant prendre de l’ampleur. Elles arrivent à se diffuser à la vitesse des réseaux sous les effets d’une part, de la massification de la diffusion et de la disponibilité de l’information (la quantité d’informations produites sur les réseaux est devenue incommensurable) et d’autre part, l’accès libre au marché public de l’information. Tout le monde peut s’exprimer sur Internet.
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Pour Bronner, ce que l’on trouve aujourd’hui sur les réseaux n’est pas représentatif de l’opinion publique, mais seulement de ceux qui s’y expriment le plus fort. Le bruit des plus motivés à savoir des militants et des croyants y est assourdissant.
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Il fait ainsi le constat que sur les questions des vaccins, des OGM, des ondes électromagnétiques, les croyances s’expriment dans un silence presque total de la part de ceux qui pourraient présenter des arguments contraires mais qui ne le font pas, sans doute par manque de motivation et de temps. Et c’est ainsi que certaines croyances peuvent l’emporter sur d’autres. Non parce qu’elles ont prouvé leur véracité, mais parce qu’elles ont su se rendre plus visibles et convaincre les indécis. Or, nous sommes tous indécis sur certaines questions au sujet desquelles nous ne pouvons que croire par délégation.
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Une bataille se déroule sous nos yeux. On assiste au développement d’une vision « politiquement correcte » du risque qui peut conduire à l’inverse de ce qui est recherché. La multiplication des interdictions au nom du principe de précaution va à l’encontre d’une gestion raisonnée du risque, faisant appel au principe de responsabilité de chacun. C’est notamment le cas lorsque les acteurs économiques sont incités à prohiber certaines substances et à les remplacer par d’autres, sur lesquelles ils ne bénéficient pas du même recul.
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Alors comment remédier à ce nouveau dilemme social qui devient un enjeu majeur de nos démocraties digitales ? Il est crucial que le monde scientifique, les intellectuels mais aussi les producteurs ou consommateurs prennent leurs responsabilités. Ce serait une erreur de baisser les bras et de laisser les discours alarmistes et anxiogènes proliférer, sur Internet ou dans les médias, en renonçant au travail de pédagogie des idées. Ce n’est pas la peur qui nous protégera du risque, mais la raison éclairée par le débat contradictoire.
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Cécile Philippe est directrice générale de l’Institut économique Molinari.
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- Notez qu'alors que le verre est 'plus que rempli' (le niveau du contenu dépasse le contenant !), le niveau va donc baisser si la glace font. (et contrairement si le verre était mis au congel, son contenu re-dépasserait son contenant).

mercredi 29 juin 2016

Une nouvelle étude montre que le fracking peu profond soulève des questions sur l’eau

Les États-Unis produisent maintenant environ autant de pétrole brut comme le fait d’Arabie saoudite et suffisamment de gaz naturel et d’exporter en grandes quantités. C’est grâce à la fracturation hydraulique, une pratique d’exploitation minière qui comporte un mélange de rock-fissuration sous pression de l’eau, de sable et de produits chimiques.
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Les recherches en cours par le spécialiste de l’environnement Stanford Rob Jackson tente de minimiser les risques de « fracking » aux sources souterraines d’eau potable.
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La plus récente de ces études, publiée dans Environmental Science & Technology, estime qu’il y a au moins 6 900 puits de pétrole et de gaz aux États-Unis qui ont été fracked à moins d’un mile (5 280 pieds/1609 mètres) de la surface, et au moins 2 600 puits ont été fracked à une profondeur inférieure à 3 000 pieds, certains aussi superficiel que 100 pieds. Cela se produit malgré les nombreux rapports qui décrivent la fracturation hydraulique comme sans danger pour l’eau potable uniquement s’il trouve au moins des milliers de pieds d’un souterrain de mile, selon Jackson.
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L’eau aussi est estimée par les auteurs qui l'utilisent pour la fracturation hydraulique dans chaque État. Les États avec la plus haute consommation moyenne d’eau par puits étaient Arkansas, Louisiane, Virginie-occidentale et la Pennsylvanie.
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Peut-être plus surprenant, les chercheurs ont découvert qu’au moins 2 350 puits à moins d’un mile de profondeur avait été fracked à l’aide de plus de 1 million de gallons d’eau (568,26 m3) chaque. Moins profonds volume élevé les poses fracturation hydrauliques une plus grande menace potentielle pour les sources d’eau souterraine, parce qu’il n’y a donc peu de distinction entre les produits chimiques pompés souterrains et l’eau potable au-dessus d’eux.
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"La fracturation hydraulique peu profonde est étonnamment commune, a déclaré Jackson, Michelle et Kevin Douglas professeur doyen de la School of Earth, Energy & Environmental Sciences et senior fellow à l’Institut de Woods de Stanford pour l’environnement et l’Institut Precourt pour l’énergie. « Les endroits où la fracturation hydraulique est peu profonde et axés sur l’eau devraient avoir des garanties supplémentaires ».
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Par exemple, l’Arkansas avait plus de 300 puits fracked inférieure à 3 000 pieds, à l’aide d’une moyenne de 5 millions de gallons d’eau et de produits chimiques. D’autres États que fracked puits moins profondes que 3 000 pieds à l’aide de plus de 1 million gallons inclus (16) au Nouveau-Mexique, Texas (10), Pennsylvanie (sept) et en Californie (deux).
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Révolution énergétique
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Jackson a suivi la transformation spectaculaire vers l’indépendance énergétique et les questions pressantes tourbillonnant autour des impacts de la fracturation hydraulique sur l’approvisionnement en eau.
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« Elle est beaucoup un enjeu sur le plan économique, » a déclaré Jackson. « Mon intérêt est en essayant de rendre le processus le plus sécuritaire possible. »
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Bien que la fracturation hydraulique aux États-Unis a produit plus de 100 milliards de gallons d’eaux usées par an (56 826 125 m3), le processus nécessite significativement moins d’eau par unité d’énergie que l’extraction et la transformation du charbon et de l’énergie nucléaire, selon les dernières recherches par Jackson et ses collègues.
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Dans le cadre de la soi-disant frackwater qu'ils injectent dans le sol, les entreprises de forage utilisent exclusivement des mélanges de produits chimiques qui peuvent inclure les acides chlorhydrique, le toluène et le benzène. Lorsque les eaux usées reviennent vers le haut après utilisation, il comprend souvent ceux et substances chimiques naturelles potentiellement dangereuses telles que l’arsenic, le sélénium et le radium radioactif élaboré à partir des cavités souterraines.
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Parce que les sociétés pétrolières et gazières doivent percer des dizaines de milliers de nouveaux puits chaque année aux Etats-Unis pour maintenir la production à travers le temps, la contamination des eaux souterraines reste une possibilité.
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Fracturation hydraulique plus sûre
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En utilisant des techniques innovatrices, tels que les composés de « traceur isotopique » qui permettent de distinguer la source de produits chimiques dans l’eau de puits, Jackson n’a pas pu trouvé de preuve que des contaminants de l’eau lors des frack s’infiltrent vers le haut à l’eau potable des aquifères du sous-sol profond. Il a, toutefois, montré que les échecs dans l’acier et du ciment cuvelages plus près de la surface sont souvent à l’origine de fuites.
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Alors que beaucoup ont été fait des impacts potentiels de la fracturation hydraulique sur l’eau maintenant, Jackson veut également comprendre des effets hérités tels que fuite chimique à travers le temps.
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"Le public paie pour nettoyage acide drainage minier aujourd'hui à cause de mauvaises pratiques depuis des décennies", a déclaré Jackson. « Qu’allons-nous faire aujourd'hui sur ce qui peut causer des problèmes de demain ? »
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En particulier, il pense que les États ne sont pas d'économiser assez d’argent pour s’attaquer aux problèmes à venir, choisissant plutôt de dépenser leurs revenus du pétrole et de gaz aujourd'hui.
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Alors que certains pays, tels que le Canada, le Royaume-Uni et l’Allemagne, ont mis en place ou envisagent de prescriptions particulières pour les puits peu profonds de fracturation hydraulique, la plupart États américains manquent de contrôles supplémentaire pour de telles opérations. Seulement deux États américains, le Colorado et le Texas, ont des exigences spéciales concernant la fracturation hydraulique peu profondes.
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Dans l’étude, Jackson et ses co-auteurs suggèrent que les puits peu profonds, en particulier, peuvent justifier des mesures de protection spéciales, y compris :
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- Plus d’informations des opérateurs sur les détails comme la distance entre les ressources en eaux souterraines et les fractures potentielles
- État d’évaluations de mesures de sécurité supplémentaires nécessaires pour puits fracked inférieure à 3 000 pieds
- Un registre obligatoire des endroits peu profonds fracking
- Divulgation complète des produits chimiques utilisés dans les opérations de fracturation hydraulique
- Pré-perçage essais des sources d’eau souterraine à proximité
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Jackson a noté un certain nombre de changements positifs dans l’industrie au cours des dernières années. Par exemple, les sociétés de forage sont plus à la réutilisation et au recyclage de leurs eaux usées, même si le processus est plus coûteux et fastidieux que l’approche standard de réinjecter des milliers de pieds sous terre.
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mardi 28 juin 2016

Emissions de carbone : le cas du Missouri

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En quelques chiffres voici la situation du Missouri en termes de production d’électricité. Quatre-vingt-deux pour cent de l’électricité produite dans cet Etat provient du charbon, 2,2 % des énergies dites renouvelables et 11,7 % de l’unique centrale nucléaire de l’Etat située dans le Comté de Callaway au bord de la rivière Missouri. Cette centrale nucléaire qui emploie 800 personnes, sur le site et les contractants externes, produit donc 83 % de l’électricité non carbonée du Missouri, la différence provenant de quelques petites installations hydroélectriques exploitées par des particuliers. La centrale nucléaire à eau pressurisée construite par Westinghouse comporte 4 générateurs de vapeur et sa puissance électrique est de 1300 MWs. Construite à la fin des années 70 et raccordée au réseau en 1984 elle a entièrement été mise aux normes dites « Fukushima » et a été autorisée récemment pour une exploitation jusqu’en 2044.
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Pour rappel la centrale nucléaire de Fessenheim a été raccordée pour la première fois au réseau en 1978, elle comporte deux réacteurs de 900 MWs électriques et emploie à plein temps 900 personnes et en période de rechargement en combustible et maintenance jusqu’à 2000 personnes. Son exploitation a été autorisée au moins jusqu’en 2024. Aux USA les autorisations d’exploitation sont revues pour des durées de 30 ans éventuellement renouvelables. La différence entre les régulations américaine et française induit une grande incertitude pour l’exploitant français car une centrale nucléaire constitue un investissement qui doit être planifié sur le long terme et non pas sur une échelle de temps de dix ans.
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Revenons à la centrale de Callaway et à la situation énergétique des USA. L’énergie nucléaire fournit à peine 20 % de l’électricité du pays et plus de 60 % de l’énergie décarbonée. Quelques installations ont été récemment fermées pour des raisons non pas environnementales mais économiques, le kW charbon ou gaz naturel étant moins coûteux à produire que le kW nucléaire ! Quatre-vingt-dix-huit réacteurs similaires à celui de Callaway sont en fonctionnement aux USA et il s’agit pour ce pays de prendre en considération l’énergie nucléaire comme source d’électricité décarbonée dans le cadre du Clean Power Plan mis en place par l’administration Obama en 2014. Le Missouri arrive en treizième position pour les émissions de carbone et devrait réduire celles-ci de 37 % d’ici 2030 selon les directives de ce plan, objectif qui de toute évidence ne pourra être atteint sans développer la filière nucléaire. L’Etat du Missouri, devant ce diktat de l’administration centrale, a intenté une action en justice pour invalider le Clean Power Plan ou du moins pour que le Missouri n’y soit plus contraint.
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En Californie, la fermeture définitive de la centrale nucléaire de San Onofre en 2012 ( au total 2 GW électriques) a eu pour conséquence une augmentation des coûts de production d’électricité de 350 millions de dollars dès l’année 2013 et un rejet supplémentaire de 9 millions de tonnes de carbone, soit l’équivalent de 2 millions de véhicules automobiles. Pourtant la Californie prétend être à la pointe pour les questions d’environnement … L’orientation plus économiquement accessible est le développement de réacteurs nucléaires modulaires fabriqués en série en usine afin de réduire le montant des investissements car comme le clament les investisseurs il vaut mieux pour préserver le climat investir un dollar dans le nucléaire qu’un dollar dans l’éolien ou le photovoltaïque. Il n’y a pas photo pour l’Etat du Missouri qui a choisi d’étudier les options présentées par TerraPower (Bill Gates) et Nuscale Power pour le développement de petites unités modulaires.
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Source partielle : Climatewire, illustration centrale de Callaway
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samedi 25 juin 2016

La société de consommation

L'économie c'est quoi ? Est-ce acheter un véhicule tous les 5 ans et - quand il ne marche plus - ne pas pouvoir le garder dans une arrière-cour ou garage pour les pièces car: les voitures 'nouvelles' ont TOUT de changé ! TOUT ! Aucune pièce ne coïncide avec un modèle plus ancien ! Donc, vous amenez votre voiture à la casse où il vous faudra... payer pour la faire détruire !!! alors que les aciéries/fonderies peuvent la reprendre, la fondre et en faire une nouvelle avec sans avoir les frais d'aller chercher les minerais à 3000 m sous terre et de les traiter !!!
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Ainsi, depuis quelques décennies, ce sont développés des modèles d'appareils ou véhicules terrestres, maritimes comme aériens bourrés de gadgets électronique qui 'pour votre plus grand confort et votre sécurité' vous diront quelle heure il est à Tokyo ou quelle température il fait sur la Costa Brava sans oublier le cadran des gains calculés que vous faites en roulant doucement sans dépasser les 5000 tours, etc !!! Toutes ces merdes ajoutées (que vous avez payé très cher pour avoir) sont TOUTES (comme votre appareil photo numérique, téléphone, ordi, etc) relayés par satellite et peuvent être arrêtés/mis en panne à distance ! Wôuaaah ! (en principe dès le lendemain de la fin de la garantie). Donc, votre voiture (par exemple) achetée 'pas cher' vous reviendra TRÈS CHER au final sans compter sur le prix des... pièces détachées où seulement un câble ou ampoule de phare vous coûtera un mois de salaire !
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C'est ce que des escrocs (les même que ceux du 'Choc pétrolier de 1974') ont appelé la Société de consommation. Vous achetez/vous jetez/vous payez cette pollution ! alors que vous n'avez fait que prendre quelque chose par terre (ou sur une étagère de supermarché) et de la remettre là où vous l'avez prise ! Où est la 'pollution' ?! Où ?
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C'est pourquoi, hors des circuits commerciaux des arnaqueurs, ont continué à se fabriquer des voitures russes les mêmes pendant plus de 40 ans où les pièces d'un véhicule accidenté pouvaient servir au nouveau modèle mis sur le marché ! C'est-à-dire que cette économie que d'aller faire x bornes pour aller commander une pièce et la faire monter pouvait servir à l'achat d'autres marchandises du coin. Là, si je précise 'du coin' ce n'est pas par hasard, car, si vous regardez bien d'où vient ce que vous achetez vous verrez que vous faites travailler des pays étrangers et non des entreprises locales ! Ainsi cet argent quittant le pays devra donc être refabriqué par des heures supplémentaires de travail. Et même qu'aujourd'hui... l'on ne fait QUE des heures supplémentaires !
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C'est aussi pourquoi les heures de travail peu chères (mais pouvoir d'achat respecté) ont eu raison de leur exportation de produits fabriqués. Et, c'est ainsi que peu à peu des fournisseurs automobiles locaux (par exemple) ont été remplacés par des fournisseurs automobiles étrangers et les marques nationales de véhicules disparues ou rachetées par... des étrangers !
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vendredi 24 juin 2016

Changement climatique ? De quoi parlons-nous ?

La Terre tourne autour du Soleil en suivant une trajectoire elliptique qui n’est pas parfaite car c’est le centre de gravité du couple Terre-Lune qui suit cette trajectoire et non pas notre planète. Mais négligeons ces petites facéties de parcours. Le Soleil se trouve à l’un des foyers de l’ellipse que suit la Terre. Il y a donc au cours de la rotation de la Terre autour du Soleil une variation de la distance Soleil-Terre, certes faible, mais non négligeable de 5 millions de kilomètres. Les termes savants décrivant ces deux positions extrêmes sont l’aphélion début juillet au moment où la Terre est la plus éloignée du Soleil et le périhélion début janvier au moment où la Terre se trouve la plus proche de l’astre de vie. Pour se faire une idée de cette différence de distances elle est égale à 13 fois la distance Terre-Lune. Ces deux positions ne coïncident pas avec les solstices.
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Il en résulte donc tout naturellement une variation de la quantité d’énergie en provenance du Soleil atteignant la Terre. Cette variation moyennée est de 22 watts par mètre carré entre janvier et juillet. Si la théorie de l’effet de serre du gaz carbonique était exacte il faudrait que la teneur en ce gaz passe de 400 parties par million en volume (ppmv) en juillet pour atteindre 24700 ppmv en janvier pour que l’on observe une telle différence d’énergie due à cette seule concentration en gaz carbonique atmosphérique atteignant la Terre comme conséquence de cet « effet de serre ». Cette simple remarque relativise l’alarmisme de l’effet de serre !
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Fort heureusement le système atmosphère-océans remet de l’ordre et les différences de température ressenties sont très largement amorties. Cependant il faut entrer dans les détails des observations satellitaires pour comprendre comment les faits se déroulent. Curieusement la température moyenne des océans n’évolue pas comme on pourrait s’y attendre de la même façon dans l’hémisphère sud et dans l’hémisphère nord. Puisque la Terre est plus proche du Soleil en janvier on devrait s’attendre à un été austral plus chaud que l’été boréal six mois plus tard avec un Soleil plus éloigné. Or ce n’est pas le cas car l’inertie thermique des océans du sud est plus marquée que celle des océans du nord. Comme l’indique la figure ci-dessous le différentiel de températures de la surface des océans est plus important dans l’hémisphère nord :
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Cette figure décrit l’anomalie des températures de la surface des océans mesurée à l’aide du satellite CERES rapportée à la variation du flux solaire (TOA = top of atmosphere) en utilisant un outil mathématique tenant compte des latitudes. La présence du continent Antarctique recouvert de glace alors que la calotte glaciaire boréale est flottante n’a pas d’influence sur cette anomalie car en se limitant aux zones situées entre 60 degrés nord et 60 degrés sud, le même type d’anomalie est retrouvé.
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Pourquoi alors les océans du nord se réchauffent plus que les océans du sud et vice-versa se refroidissent plus ? La réponse à cette question réside peut-être dans la configuration des courants marins et des continents. En effet, il y a plus de terres émergées dans l’hémisphère boréal et moins de courants de surface et chauds (en rouge) et profonds et froids (en bleu) que dans la confluence des océans Pacifique, Indien et Atlantique dans l’hémisphère sud autour du continent Antarctique. Ces courants, dits thermohalins puisqu’ils résultent essentiellement de différences de densité de l’eau dues à la salinité et à la température, redistribuent plus efficacement l’énergie solaire emmagasinée par les océans dans l’hémisphère sud que dans l’hémisphère nord. Ceci explique que les hivers des régions australes sont plutôt modérés et que les saisons boréales sont plus contrastées.
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Finalement la mécanique céleste et l’activité solaire se sont conjuguées dans une harmonie peut-être unique dans l’univers pour que la planète Terre soit habitable et ce ne sont pas des variations infinitésimales de la teneur en gaz soit-disant à effet de serre qui y changeront quoi que ce soit.
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Inspiré d’un article paru sur le site Wattsupwiththat
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https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/06/24/changement-climatique-de-quoi-parlons-nous/

La culture de l'inculture

Ce que la dictature monarchique monolithique et merdiatique a 'oublié' de dire - à propos notamment du 'Brexit' - est que TOUS les britanniques sont heureux (à 99,99 %) de la dévaluation de la livre (sterling) de 10 % (!) qui fera que les exportations anglaises seront donc facilitées par le bas coût des produits fabriqués sur l'île ! Idem pour la dévaluation de la monnaie chinoise qui contribue à exporter davantage de marchandises 'à prix cassés' tandis que - idiotement certains pays pauvres (donc syndiqués) qui ont réclamé des hausses de salaires (hahahaha !) et non pas des 'hausses du pouvoir d'achat' !!! - les marchandises plus coûteuses à produire subissent un frein (ou refus net) à l'exportation !
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Ainsi, tous les jours et chaque heure ce ramassis d'excréments partisans et payés pour escroquer le peuple par la voix de la désinformation 'journalistique', montre - aux attardés mentaux qui la regarde - ce qu'ils ont appelé 'la vérité qui dérange' pour vanter les mérites de l'escroquerie du Global Warming où - il était dit que - si la glace des pôles venait à fondre... leur volume d'eau serait donc multiplier par des milliards de m3 (ou km3 ?) et donc de faire monter le niveau des océans !!!
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Mais, ces crapules au 'pouvoir intouchable' qui s'adressent aux handicapés de la cervelle n'ont expliqué précédemment que depuis des milliards d'années des milliards de kilomètres cubes d'eaux des fleuves & rivières se déversent dans les mers & océans SANS QUE LE NIVEAU NE S'ÉLÈVE !!! Cà alors !
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Ni même discouru du pourquoi si dans le futur il y avait 150 milliards de personnes sur Terre notre planète ne pèserait PAS UN GRAMME DE PLUS ! (ni de moins !) Cà alors !
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C'est là le phénomène des 'engrais verts' qui consiste (accrochez-vous bien !) à enfouir de l'herbe (qui s'est donc constitué et charpenté grâce à l'eau de pluie ou d'arrosage d'eau de sources et des aliments contenus dans le sol) pour créer 'des engrais verts' ! Or, ce qu'il faut savoir c'est qu'un sol pauvre en nutriments demeurera donc pauvre en nutriments ! (Cà alors !), tandis qu'un sol amendé (qui reçoit des engrais fertilisants extérieurs), fera donc pousser des plantes qui ne pouvaient vivre là jusqu'à ce moment. Car, les particules alimentaires pour les plantes s'enfoncent/s'enfouissent/descendent dans le sol un peu plus à chaque pluie et donc ne sont accessibles qu'aux grands arbres aux profondes racines ou... inaccessibles à tous ! C'est l'appauvrissement des sols qui demande un profond labour (pour retourner la terre) ou un épandage de fumier (organique) ou matières minérales (chimique).
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L'avantage des engrais chimique est qu'ils sont dosés et donc conviennent parfaitement à la nourriture de telles ou telles plantes tandis que les engrais dits 'naturels' (tel que les organiques) ne conviennent pas à toutes les plantes et sont considérés comme de la nourriture jetée/gaspillée ou qui peut faire crever des plantes par excès d'élèments de mêmes types.
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Tout est donc axé aujourd'hui (comme hier et depuis toujours !) sur la culture de l'inculture où il n'est jamais bon d'en savoir trop car l'on en saurait plus que les 'Dirigeants' à qui l'on pourrait répondre ! C'est d'ailleurs ce qui se passe tous les jours avec l'arrivée de l'Internet où la pédagogie du monologue monarchique distribué dans les écoles est devenue la pédagogie de la vérité et qui - plus est - peut être discutée afin d'être grandie/meilleurement éclairée et où le mensonge est donc effacé. C'est donc ce qui s'appelle la démocratie et la compréhension de la dite 'République' où (normalement) c'est le Peuple qui gouverne et non le 'chef de l'Etat' qui est seulement élu pour diriger... les fonctionnaires (qui sont en charge de faire appliquer les lois votées à l'Assemblée Nationale et non d'en inventer).
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Pour les importation anglaises, voir:
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jeudi 23 juin 2016

Histoire de moustiques et de téléphones

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Avec l’apparition de l’outil CRISPR-cas9 l’une des approches les plus prometteuses pour l’éradication de la malaria est le moustique génétiquement modifié pour exprimer des anticorps dirigés contre les larves de Plasmodium se trouvant dans les glandes salivaires de ce dernier. J’ai relaté ces travaux dans ce blog il y a quelques mois (voir le lien) et malgré les recommandations positives de l’Académie des Sciences américaine, il se passera encore de nombreuses années avant que ce moustique transgénique soit lâché dans la nature. Ce bloquage plus idéologique que scientifique s’appuie sur le fameux principe de précaution dont la devise peut se résumer ainsi « dans le doute abstiens-toi ». Une telle attitude est devenue en quelque sorte la doxa des mouvements écologistes politisés qui considèrent que toute modification intentionnelle d’un organisme vivant présente des risques pour les écosystèmes sans qu’il soit clairement démontré que ces risques existent réellement.
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En ce qui concerne le moustique génétiquement modifié l’un des arguments des opposants à son utilisation comme moyen de lutte contre la malaria est le risque de transmission horizontale à d’autres espèces de moustiques voire d’autres insectes volants ou rampants. Un telle affirmation qui constitue un non-sens scientifique total a été également avancée dans le cas des plantes transgéniques de grande culture. En réalité l’argument est toujours le même : il ne faut pas perturber la nature. Cette attitude dénuée de tout fondement s’illustre par la rumeur selon laquelle les téléphones cellulaires seraient néfastes pour la santé et en particulier pour l’intégrité des fonctions cérébrales. On ne sait pas aujourd’hui exactement combien de téléphones portables sont utilisés dans le monde, peut-être plus de 3 milliards. Combien de tumeurs du cerveau ont pu être attribuées aux très faibles radiations électromagnétiques émises par les téléphones portables, personne ne le sait, pas même les plus éminents neurologues des plus grandes universités du monde. Le (faux) débat sur les effets potentiellement délétères des ondes électromagnétiques continuera à alimenter la presse de caniveau car la peur est un marché très lucratif.
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Pourquoi le riz doré est-il considéré comme néfaste tant pour l’environnement que pour la santé ? Alors que ce riz, dont les propriétés nutritionnelles intrinsèques sont strictement identiques au riz « normal », est décrié par cette même mouvance écologiste alors qu’il pourrait sauver des millions de vies, les arguments avancés sont strictement identiques à ceux relatifs aux moustiques génétiquement modifiés ou aux téléphones portables : il faut respecter la nature et la laisser faire son oeuvre, au détriment comme dans le cas du riz doré de la santé humaine.
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Il est affligeant de constater que l’opinion publique, manipulée par une fausse propagande, fasse barrage à toute avancée technologique qui pourrait bénéficier au plus grand nombre. J’insiste sur ce dernier point car il rejoint les tendances malthusiennes de ces mouvements de protection de la nature. En sont-ils arrivés à souhaiter un conflit nucléaire qui détruirait la majeure partie de l’humanité mais aussi la majeure partie du monde animal ? Bonne question …
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Source partielle : World Economic Forum
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https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/11/29/paludisme-et-manipulation-genetique-combien-faudra-t-il-de-morts-pour-quune-avancee-decisive-soit-autorisee/
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https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/06/23/histoire-de-moustiques-et-de-telephones/

mardi 21 juin 2016

Ces esclaves cachés

Après m'être interrogé sur l'handicap constaté chez les soldats qui reviennent de guerre et leurs séquelles permanentes et définitivement incrustés en eux et irréparables et au combien ce mal pèse également sur les donneurs d'ordre qui dirigent tels ou tels pays, les politiques de dictature et d'appliquer exactement le contraire de ce que demande le peuple, là bien-sûr, on ne peut que se demander comment font-ils pour encore vivre et dormir en paix quand ils ont des milliers (des millions ?) d'enfants morts sur la conscience et autant de femmes et d'hommes décédés par leur faute !
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Leur protection repose uniquement sur le service d'ordre. Ces fonctionnaires gardes du corps sont pour la plupart (?) sans victimes décédées sur leur conscience mais n'en éprouvent certainement pas une sympathie sans limite envers leurs Dirigeants. Alors, comment faire pour sélectionner des personnes intègres, dévouées 'corps & âme' et prêtes à se sacrifier pour leurs patrons ?!
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Sachant que nul n'est faillible et peut faire part de ses sentiments cachés à un tiers comme anonymement sur internet depuis un cyber-café, pourquoi n'y aurait-il pas de fuite ??
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Maintenant, sachant qu'il y a dans le monde des zones dites' militaires' protégées qui sont interdites d'approcher d'accès terrestre, maritimes voire aèriennes aux survols des satellites détournés pour l'occasion, et qu'il y a: "Plus de 47.000 enfants ont été portés «disparus» en France en 2013 !"
Là, il y a de quoi sursauter !
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47.000 en 1 an ! Rien qu'en France !
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Maintenant, même si l'on tient compte d'un certain pourcentage d'enfants retrouvés, il n'en demeure pas moins que - d'après les chiffres - l'on serait... entourés de terroristes ! Ce qui est intelligemment impossible à concevoir que '128,76' enfants disparaissent chaque jour en France !
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Non, un enfant ne se 'volatilise' pas ! Si un enfant est enlevé c'est: qu'il y a une autre raison que celle de personnes adultes en mal d'enfants/obsédés sexuels/psychopathes en liberté.
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Et si ces enfants disparus réapparaissaient en quelques pays lointains ? S'ils étaient alors nourris et éduqués afin d'être formés à des services 'peu recommandables' ?
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Depuis plus de 50 ans existe des satellites qui nous survolent régulièrement (à défilement) comme au géostationnariat de la Terre à 34.000 km et qui peuvent lire un journal ouvert posé sur le sol. Donc là, s'il peuvent lire un journal, ils peuvent aussi révéler un grand nombre de choses comme quelqu'un qui regarde en l'air et que sa photo est conservée.
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Les images de notre planète disponibles sur 'Google Maps' se réservent une certaine distance d'approche où chaque personne est réputée méconnaissable.
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Or, s'il y a 'images prises' il y a images retouchées avant la vente à 'Google Maps'. Mais... qui s'occupe des 'retouches' ? N'oublions pas que ces millions d'images arrivent en direct et que n'importe pourrait transmettre l'information qu'un accident vient d'avoir lieu ici ou là et le film-même du 'comment çà s'est passé'.
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Pareillement qu'il y a aussi des milliers de personnes qui travaillent pour la NSA et d'autres susceptibles d'être des 'Snowden'.
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- (...) Plus de 10.000 enfants migrants non accompagnés ont disparu en Europe sur les 18 à 24 derniers mois, a affirmé dimanche l'agence de coordination policière Europol, craignant que nombre d'entre eux soient exploités, notamment sexuellement, par le crime organisé. (...)
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http://www.lefigaro.fr/international/2016/01/31/01003-20160131ARTFIG00123-des-milliers-d-enfants-migrants-ont-disparu-en-europe.php

lundi 20 juin 2016

Le prochain documentaire d'Oliver Stone pointe du doigt l'implication américaine en Ukraine (VIDEO)

https://www.youtube.com/watch?v=Kq1qbQeAlvY#t=1475
https://www.youtube.com/watch?v=mrZSsTSIxxk

D’un ver nématode microscopique au cerveau humain, un cheminement inattendu

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Le Caenorhabditis elegans est un petit ver de la famille des nématodes qui vit dans le sol. C’est un animal de laboratoire au même titre que la souris pour toutes sortes de raisons. D’abord son embryogenèse ne dure que 16 heures et peut facilement être observée et il ne vit qu’environ trois semaines. Son génome a été extensivement étudié et on y retrouve des ressemblances étonnantes avec celui de l’homme. C’est la créature vivante la plus simple possédant un système nerveux composé de 302 neurones. Autant dire que l’étude de ce système nerveux est des milliards de fois plus simple que celle de notre sytème nerveux. Enfin il est très facile de rendre silencieux l’un des gènes de ce minuscule ver de 1 mm de long pour en étudier les fonctions, son ADN codant pour précisément 20470 protéines. Pour mémoire le génome humain contient 19313 séquences codantes pour des protéines et 738 séquences pour des protéines hypothétiques ou inconnues et enfin le génome humain renferme 12859 pseudo-gènes de fonction inconnue. Ce petit nématode constitue donc un matériel de choix pour toutes sortes d’études.
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C’est en administrant un antidépresseur du nom de miansérine à ce nématode qu’une équipe de biologiste du Scripps Institute à La Jolla en Californie s’est aperçue que sa durée de vie était significativement augmentée. Fallait-il en conclure que ce petit ver était sensible au stress et aux dépressions nerveuses ? C’est la question que s’est posé le Docteur Alexander Niculescu. Pour y répondre il fut décidé d’analyser l’effet de la miansérine sur l’expression des gènes du nématode. Il apparut que 231 gènes étaient affectés et par analogie de séquences ils correspondaient à 347 gènes humains. Ces 347 gènes furent comparés aux génomes de 3577 adultes âgés souffrant de dépression, de tendance suicidaire ou de stress. Cent trente quatre de ces gènes coïncidaient avec des symptômes dépressifs. La sélection fut alors affinée selon des critères regroupant tous les gènes reconnus comme impliqués dans des désordres psychiatriques à la suite de la présence de SNPs (single nucléotide polymorphisms) selon une approche appelée « génomique convergente fonctionnelle » et il ressortit qu’un gène se trouve être particulièrement impliqué. Il s’agit de l’ANK3.
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J’avoue humblement qu’avant d’avoir pu accéder à cet article par l’intermédiaire d’une amie professeur et fameuse chercheuse sur le stress sous toutes ses formes à l’Université de Californie à Los Angeles et au VA Hospital de la même ville j’aurais tout simplement ignoré le rôle de ce gène et son implication dans le stress et la longévité. En effet, ce gène particulier code pour une protéine appelée ankyrine qui joue un rôle essentiel dans toutes sortes de fonctions de l’organisme, tant au niveau des cellules nerveuses que des muscles ou encore de divers organes. L’expression du gène dépend de l’âge mais aussi de la santé psychique de l’individu. L’expression du gène ANK3 fut en effet recherchée systématiquement dans plus de 700 échantillons de patients souffrant de troubles psychiatriques y compris des tentatives de suicide ayant abouti et dont les échantillons sanguins étaient conservés par les services de la justice de l’Etat de Californie. Le gène ANK3 s’est trouvé être d’autant plus exprimé avec l’âge avancé et encore plus chez les candidats au suicide.
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La première indication des conséquences de la fonction de ce gène est une diminution progressive du métabolisme oxydatif général ayant pour conséquence une augmentation des phénomènes inflammatoires et une plus importante accumulation de molécules oxydées par voie de conséquence. En revenant au ver C.elegans l’équipe du Docteur Niculescu a pu montrer qu’au cours du processus de vieillissement des activités enzymatiques essentielles s’effondrent et compromettent irréversiblement le métabolisme énergétique. En « traitant » le nématode avec des acides gras omega-3 (acide docosahexanoïque) présents dans les huiles de poissons et provenant d’algues photosynthétiques il était évident que l’effet adverse de la surexpression du gène ANK3 avec l’âge était considérablement atténué. Toute une famille d’autres composés chimiques présentent également cette propriété comme la vitamine D, le resvératrol présent dans la peau des raisins mais aussi l’estradiol ! Ceci expliquerait peut-être pourquoi les femmes ont une espérance de vie supérieure à celle des hommes …
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Les implications de ces travaux sont considérables. Par exemple des souris auxquelles on a introduit des mutations dans le gène ANK3 présentent tous les symptômes de stress chronique et de syndrome bipolaire. L’administration de lithium à ces souris diminue les effets adverses de cette mutation ayant rendu les souris susceptibles aux effets du produit de ce gène. Enfin le gène ANK3 agit sur un marqueur important de la longévité chez l’homme (et non chez la femme) qui intervient dans le métabolisme des hormones androgènes dont la perturbation a été mise en évidence en association avec la maladie d’Alzheimer. Ce remarquable travail de recherche ouvre de nouvelles voies pour expliquer non seulement certains comportement relevant de la psychiatrie mais également établit un lien ignoré jusqu’alors entre l’âge, l’apparition de ces symptômes psychiatriques et les perturbations du métabolisme énergétique.
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Conclusion, mangez des acides gras omega-3 comme par exemple de l’huile de foie de morue ce ne peut qu’être bénéfique !
Source : AB Niculescu et al. Molecular Psychiatry (2016), 1-13
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dimanche 19 juin 2016

Quelles régions du monde hébergeront les milliards de réfugiés climatiques ?

10:56 19.06.2016
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En cas de grandes chaleurs provoquées par le réchauffement climatique, la question de savoir quelles sont les zones qui pourraient accueillir les populations et, peut-être, sauver la faune, la flore et l'humanité, se pose. Les climatologues canadiens et américains ont nommé les régions de la planète qui pourraient héberger dans l'avenir des milliards de réfugiés climatiques, annonce la revue britannique Science. Il s'agit en l'occurrence du nord de la Sibérie et du Canada continental.
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Selon les chercheurs, suite au réchauffement climatique, la taïga pourrait héberger plusieurs espèces animales et végétales, ainsi que la population humaine. En effet, ce type d'écosystème nordique est capable, après les changements climatiques, d'augmenter substantiellement sa biodiversité.
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Selon une étude, sur les 60-70 % des territoires couverts par la taïga se trouvant au nord du 49e parallèle nord, le réchauffement provoquera, d'ici 2070, un changement du climat le rendant plus humide et allongeant la période de végétation. Les terres se trouvant au sud du 49e parallèle nord, connaîtront chaleur et sécheresse, provoquant la disparition des plantes et la migration vers le nord des animaux.
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Les chercheurs notent toutefois, que les écosystèmes du sud pourraient s'adapter à un réchauffement climatique mineur. L'augmentation de la biodiversité des écosystèmes du nord pourrait être entravée par les incendies de forêt.
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Les territoires couverts par la taïga comprennent 30% des forêts de la planète qui contiennent près de 20% de carbone organique. Les écosystèmes de ce genre se trouvent au Canada (dans sa partie continentale) et en Russie (nord de la Sibérie), ainsi qu'en Scandinavie et en Finlande.
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samedi 18 juin 2016

Des disques durs vivants

Jaesa
IA Transhumanisme
sam., 18 juin 2016 04:22 UTC
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Comment: C'est que l'on aurait presque du mal à concevoir que quelques chose de vivant puisse stocker artificiellement des données, comme le ferait un ordinateur. Il n'est plus permis de douter que la frontière entre l'homme et la machine disparaitrait définitivement d'ici quelques années. Verrons-nous alors des programmes téléchargeables pouvant agir sur les capacités... et le comportement des êtres humains ? On imagine déjà les lignes de commande qui feront le bonheur des fous à la tête de nos futures dictatures technologiques, exécutant les programmes « obedience », « kill empathy », « format conscience ».

Traduction : Thomas Jousse
Des scientifiques ont utilisé la réponse immunitaire des bactéries pour télécharger approximativement 100 bytes [1 byte ≈ 1 octet = 8 bits] de données à l'intérieur de cellules vivantes. Chaque cellule peut contenir un segment de code informatique voire même une ligne de poésie.
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Les généticiens Seth Shipman et Jeff Nivala ont dirigé une équipe de scientifiques d'Harvard pour découvrir un moyen de transformer les cellules vivantes des bactéries en disques durs microscopiques. Leur recherche a été publiée dans le journal
Science.
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Auparavant, les scientifiques avaient seulement pu atteindre cet objectif avec 11 bits d'information ; Cependant, l'équipe a découvert un moyen d'utiliser la réponse immunitaire des bactéries pour transférer approximativement 100 octets de données dans les cellules vivantes. Chaque cellule peut contenir un segment de code informatique voire même une ligne de poésie. Pour leur travail, l'équipe a découvert un moyen d'exploiter la réponse immunitaire naturelle de la cellule pour introduire les données à stocker, et tout s'articule autour du système
CRISPR/Cas9.
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Essentiellement, l'équipe a créé de « faux virus » qu'ils introduisent dans les bactéries. Les bactéries, reconnaissant l'envahisseur, sont capables de couper le segment d'ADN ayant été coincé entre deux bouts d'ADN de virus réel pour se rappeler de celui-ci. Dans des circonstances normales cela permet d'aider à la défense contre ce virus si celui-ci devait être amené à revenir. Dans ce cas-ci, le segment détourné de faux virus (les données) est maintenant stocké dans la cellule et est même passé à sa descendance.
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C'est comme combiner un cheval de Troie avec [Inception] le commencement. Toutefois, cette découverte est encore loin des applications pratiques. Pendant la recherche, la complication des bactéries n'absorbant pas l'ensemble des données est survenue. Cependant, Shipman a découvert que les bactéries entreposent les souvenirs ingérés séquentiellement. Donc, en introduisant le message morceau par morceau, même si la séquence complète n'est pas absorbée, le message peut être facilement obtenu par le génotypage de grandes quantités de cellules.
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C'est le dernier développement dans le secteur de l'ingénierie génétique, où des progrès sont faits pour lutter contre des virus comme le
VIH ou même pour modifier des embryons.
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https://fr.sott.net/article/28438-Des-disques-durs-vivants

jeudi 16 juin 2016

Mensonges de climat de la planète sont OK (dit cerveau de l'élite autoproclamée)

Oh le fardeau ! Global Warming sauveurs savent qu’ils sont plus intelligents que tout le monde

Tellement de ce qui pousse le culte de la peur du climat est l’affirmation enrichissante qu’ils sont doués intellectuellement. "Me tape dans le dos ! Dites-moi comment smart je suis!" Il comble le vide de la basse-l’estime de soi d’un cerveau de grade B ou un esprit naïf non formés. C’est un sucre-hit à l’être indiscipliné, cherchez la route facile d’acceptation sociale et de la gloire.
Le Nouveau Nostradamus du Nord a pris un comédien Huff Po Xavier Toby suggérant que "peut-être que nous avons besoin de mentir" pour le climat. Il n’y a aucun signe de la satire.
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Afin que nous puissions commencer à agir sur le climat changer alors, peut-être que nous devons dire quelques mensonges.
La publicité réside à nous tout le temps. La seule différence avec cette question qui est au lieu d’essayer de nous convaincre d’acheter des trucs que nous n’avez pas besoin et est souvent très dangereux pour nous, par jazzing la campagne contre le changement climatique, nous aurait sauver la planète et nous-mêmes.
Nous allons donc renommer le changement climatique: « factures d’énergie plus faibles », 'la pension de retraite plus élevée' et "enfants en meilleure santé pour les générations à venir".
Donc au lieu de « changement climatique » que dire nous l’appelons "catastrophes extrêmes passe en ce moment", "machine de la mort massive dans le monde entier" ou "météo tueur fou" ?
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Dans la société humaine, dire des mensonges est une activité à haut risque. Un menteur connu perd le bénéfice de la fiducie — peut-être définitivement – et c’est un prix rédhibitoire dans une espèce sociale grégaire où que beaucoup dépend des promesses de profits futurs pour dettes. Un citoyen sérieux suggèrent qu’il révèle plutôt beaucoup de bagages. Après tout, c’est un aveu qui dit la vérité n’est pas suffisant, et cela implique que les mécréants sont trop bête pour reconnaître une menace réelle. Car un mensonge d’être éthiquement « bon », que le menteur a de croire qu’ils sont l’un de l’élite choisi smartie pants qui ont vu la lumière, et la plèbe muette simple ne le voient pas. Il devient alors un mensonge pour l’amour propre de parieurs stupide. (« Donnez-moi une médaille. »)
Deuxièmement, le menteur se dit que ce n’est pas un mensonge.
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Qui ne veut pas de ces choses ? Le meilleur de tous – ils ne sont pas des mensonges même ! Basculement vers un avenir énergétique propre, après une courte période de transition, se traduirait par toutes ces choses. [Like « factures d’énergie plus faibles » et "enfants en meilleure santé".]
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Par cette contorsion, ils justifient en prenant la route de la basse. Le menteur, se trouve à eux-mêmes. Une facture d’énergie moins élevée elle-même, vendrait les parieurs muets doivent donc être « vraiment stupides ». Et ainsi va la spirale.
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Dans l’Occident moderne, écoles et certaines familles apparemment n’enseignent pas les vieux trucs, démodé, désuet, comme l’importance du caractère moral : qui est le caractère destin, ou qu’un mensonge est un mensonge. Au lieu de cela, une éducation gratuite peut signifier gosses apprennent qu’ils devraient avoir des trucs gratuitement.
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