- ENTREE de SECOURS -



samedi 2 janvier 2016

La chaîne allemande ZDF a-t-elle falsifié un documentaire sur l'Ukraine ? (VOSTFR)

30 commentaires:

  1. Guerre de l’information en Ukraine

    ZDF, la première chaîne de télé allemande a-t-elle falsifié un documentaire sur l’Ukraine ?

    Par Sayed Hasan
    Le 25 décembre 2015 – Source sayed7asan

    Depuis les événements dramatiques de février et mars 2014 en Ukraine, qui ont vu le renversement du gouvernement de Viktor Ianoukovitch jugé sinon pro-russe du moins pas assez pro-européen, puis la sécession de la Crimée et son rattachement à la Fédération de Russie, la Russie a été accusée d’intervenir militairement en Ukraine. Le nouveau gouvernement de Kiev y mène une guerre contre les séparatistes du Donbass, forces pro-russes qui le tiennent en échec. Si la présence de troupes russes en Crimée durant le référendum d’auto-détermination (les hommes verts courtois, qui n’ont pas tiré un seul coup de feu) a été reconnue par Moscou, et que le soutien humanitaire et militaire de la Russie aux séparatistes est incontestable, la question de la participation directe de forces russes aux combats reste vivement débattue.

    Le président russe Vladimir Poutine l’a maintes fois niée, et durant sa récente conférence de presse du 17 décembre 2015, il a encore déclaré en réponse à une question sur des échanges de prisonniers qui incluraient des citoyens russes : «Nous n’avons jamais dit que nous n’avons pas d’hommes qui s’y occupent de certaines choses, y compris dans le domaine militaire, mais cela ne signifie pas que des troupes russes régulières y sont présentes. Appréciez la différence.» Cela semble consistant avec ce qu’il avait déjà déclaré auparavant, à savoir le fait que les citoyens russes qui s’étaient rendus dans le Donbass pour y combattre l’avaient fait de leur propre chef et non pas en tant que soldats en service diligentés par leur gouvernement. Ne serait-ce qu’un jeu sur les mots ? Ce propos établit du moins que l’appui militaire de la Russie aux séparatistes est officiel, même s’il y a discussion sur son ampleur (conseil, armements, tirs d’artillerie transfrontaliers, participation aux combats, etc. ?). Il n’est pas sûr que la Russie aille plus loin que les États-Unis dans leur propre soutien au gouvernement de Kiev, qui comporte également une composante militaire officielle.

    Si la guerre du Donbass ne fait plus les titres de l’actualité, la guerre de l’information continue, comme le montre ce reportage de la chaîne nationale russe Rossiya 1 le 22 décembre. Il affirme que la principale chaîne TV nationale allemande, ZDF, aurait falsifié un reportage sur le Donbass en payant un acteur pour jouer le rôle d’un soldat russe, afin d’entretenir le climat de propagande anti-Poutine et de russophobie. «La ZDF, dans un communiqué sur son site, a nié en bloc les accusations russes, pourtant étayées, non seulement par le témoignage du jeune homme recruté pour jouer le volontaire russe, mais aussi par des documents photographiques et vidéo.» Il est bon de rappeler qu’en septembre 2014, cette même chaîne ZDF avait produit une émission parodique qui dénonçait justement la propagande anti-russe des médias allemands quant à la crise ukrainienne, mais qu’en février 2015, elle avait publié une photo de chars russes en Ossétie du Sud en 2008, avec la légende «Blindés russes près d’Isvarino, dans la région de Lugansk, le 12 février 2015». Quoi qu’il en soit, cela donne un aperçu original des tensions entre l’Occident et la Russie, et de la guerre de l’information qui est livrée pour conquérir l’opinion publique.

    Salah Lamrani

    http://lesakerfrancophone.net/guerre-de-linformation-en-ukraine/

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  2. Alex Jones de tentative de l'assassin a révélé collaboration avec l'officier tué

    1 janvier 2016 | IntelliHub.com | www.IntelliHub.com
    Par Shepard Ambellas


    Samedi dernier, nous avons signalé que le 22 décembre animateur radio Alex Jones a mentionné, tandis que sur l'air, que le chef de la police d'Austin, Art Acevedo, avait auparavant l'a informé que la police avait poursuivit un homme hors de la ville qui avaient potentiellement l'intention de venir en ville pour assassiner Jones.

    Immédiatement après avoir publié l'article de la section commentaire allait sauvage avec les revendications que Jones était couchée et que Intellihub était fou pour rendre compte de telles absurdités.

    Un commentaire ci-dessous l'article se lit ainsi:

    "OK ... .donc ne Intellhub croient ceci et cela est pourquoi ils ont affiché tel ou savent-ils Jones est batchit fou ??"

    Et un autre:

    "Ceci est une histoire ridicule. Avez-vous des gens que nous allons acheter ce poubelle ? "

    Donc, inutile de le dire, nous sommes arrivés dans l'histoire encore et voici ce que nous avons trouvé.

    Un homme du nom de Ricardo Antonio Chaney, 32 ans, a été abattu par un Fort Bragg, en Californie., Agent de police lors d'une Mars 19ème fusillade après Chaney carjacked plusieurs personnes dans l'Oregon et a fui la Californie, où il a tué un 79-year-old homme et une Mendocino County adjoint nommé Ricky Del Fiorentino avant que la police a fini sa vie. Et il semble que si il était pas à son premier rodéo avec la police soit.

    Scandaleusement plusieurs semaines plus tôt, le 6 Mars, Chaney a été arrêté à la suite d'un arrêt de la circulation à Eugene, Oregon. Oregon direct rapporté:

    Chaney a été arrêté à Eugene après un arrêt de la circulation. La police l'a trouvé au volant de la camionnette d'un ami sans inscription valide ou d'assurance, et l'ont emmené à la prison du comté de Lane après avoir constaté qu'il avait une arme de poing caché dans la boîte à gants du véhicule ainsi que 14 comprimés d'ecstasy. Les autorités sont apparemment travaillent encore pour déterminer si un fusil AR-15 trouvé dans la camionnette avait été modifié illégalement déclenche automatiquement.

    Chaney a passé 18 heures en prison et a été libéré après que les procureurs du comté de Lane ont refusé de déposer des accusations formelles. District Attorney Alex Gardner dit que son bureau ne sont pas financés à employer suffisamment de procureurs de déposer la plupart des accusations de méfait et certains cas de crime, et que les charges contre Chaney n'a pas été poursuivi à l'époque parce qu'ils "sont tombés en dessous des normes de triage actuelles et dépourvue de violence et menace de la violence. "

    (suite en dessous:)

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  3. En outre, le NY Daily Nouvelles ajoute:

    "Chaney a été arrêté sur des soupçons de possession illégale d'une arme à feu et de la méthamphétamine, et réservé dans Lane County Jail, où les dossiers montrent qu'il a été libéré le même jour sans être inculpé.

    Dossiers de la prison montrent Chaney a été placé en détention quatre autres fois remontant à 2002 sur des soupçons d'agression, en interférant avec la police, conduite désordonnée et intrusion criminelle. La résolution de ces cas pourrait ne pas être immédiatement déterminée. "

    Mais voici où cela devient vraiment bizarre. Et oui, Jones a dit la vérité.

    Nous avons trouvé un billet de blog intitulé "Une lettre de Ricardo Chaney", datée le 18 déc 2011, écrit par Chaney, détaillant le fait que Cheney a conduit de l'Oregon à traquer Jones et l'équipage Infowars à Austin au Texas, tandis que «armés jusqu'aux dents "une nuit pluvieuse, alors qu'il était assis dans son" Benz "dans le parking du studio Infowars.

    «Je devais voir Alex Jones et son fonctionnement pour mes propres yeux», écrit Chaney dans le blog de refroidissement.

    "Dimanche soir, je fis mes canons, de l'électronique, de gaz [ed] ma Benz et est sorti de Portland," le psychopathe a écrit, détaillant son parcours.

    L'homme methed-out va finalement sur la revendication de la "immeuble de bureaux ensemble est un composé de la CIA."

    "Voilà pourquoi Alex ne serait pas de me rencontrer", a écrit Chaney.

    "Ils savaient déjà que je venais. Un regard dans ses yeux, je l'aurais vu qui il était, sortit à ma voiture, revenir et gaspillé tout son équipage et incendié le composé. "

    Dans une partie de billet de blog de Chaney, il semble avoir été fou, frustré, qu'il ne pouvait pas localiser Jones et écrit qu'il continuerait à l'Arizona "où un homme peut emballer un flingue sans permis et de la fumée tout morceau de merde qui se trouve sur son chemin ".

    Chilling, est-ce pas ?

    Shepard Ambellas est un activiste, journaliste, cinéaste, producteur de films, animateur de radio et le fondateur et rédacteur en chef de Intellihub. Fondée en 2013, Intellihub.com est classé dans la partie supérieure de 1% de niveau de trafic sur le World Wide Web. Lire la suite de Le Monde de Shep.

    Administré par Le Quotidien Sheeple

    http://www.thedailysheeple.com/alex-jones-attempted-assassin-revealed-along-with-officer-killed_012016

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  4. Les Suisses voteront pour ôter aux banques leur pouvoir de création monétaire

    Romaric Godin
    La Tribune
    mer., 30 déc. 2015 10:22 UTC

    -- Commentaire : Autant dire que si cette initiative populaire est adoptée, elle secouera les fondements du système financier international et sera un joli pied de nez aux banksters internationaux. --
    Une initiative populaire visant à donner à la banque centrale suisse le monopole de la création monétaire a obtenu assez de signatures pour organiser une votation. Son adoption serait une révolution dans la Confédération.

    Avec la crise qui a débuté en 2007, l'idée d'ôter aux banques le pouvoir de créer de la monnaie commence à faire son chemin, progressivement, dans l'opinion. L'an passé, un rapport parlementaire islandais a clairement proposé d'en finir avec ce pouvoir. Mais - et ce n'est pas le moindre des paradoxes - le débat pourrait s'accélérer à partir de la Suisse, pays connu pour son système bancaire démesuré.

    Vers une votation

    Jeudi 24 décembre, en effet, la chancellerie fédérale helvétique a enregistré officiellement l'initiative populaire « monnaie pleine » qui vise à donner à la Banque nationale suisse (BNS) le monopole absolu de la création monétaire. Cette initiative, lancée en juin 2014 par un groupe dirigé par un instituteur alémanique, Hansruedi Weber, a recueilli 111.824 signatures, soit davantage que les 100.000 nécessaires pour provoquer une votation, autrement dit un référendum.

    C'est une étape importante pour cette initiative. Désormais, le conseil fédéral (gouvernement) et le parlement suisses vont devoir se prononcer sur le projet qui prévoit la modification de l'article 99 de la constitution helvétique. Puis, à une date qui reste à définir, le peuple suisse sera amené à se prononcer dans une votation. Pour être acceptée, cette initiative devra alors obtenir non seulement la majorité populaire au niveau fédéral, mais aussi dans au moins 12 des 23 cantons de la Confédération.

    Les problèmes de la situation actuelle.

    Le chemin est donc encore long. Mais une chose semble certaine : le débat aura bien lieu. Que propose concrètement cette initiative ? Pour ses promoteurs, la constitution helvétique est aujourd'hui inadaptée. Cette dernière reconnaît dans son article 99-1 à la « Confédération » seule le droit de battre monnaie et donne dans son article 99-2 à la BNS reconnue « indépendante », le droit de mener « une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays. » Rien de plus.

    Concrètement, ceci donne de fait à la BNS le monopole de l'émission des pièces et billets, les seules formes monétaires qu'elle maîtrise. Mais elle ne maîtrise pas l'essentiel de la monnaie créée qui, en Suisse, comme ailleurs, est de la monnaie « scripturale », faisant l'objet d'un jeu d'écriture et non d'échanges physiques. Cette monnaie est, pour l'essentiel, créée par les banques lors de l'attribution de crédits à l'économie physique ou à d'autres banques.

    Pour les auteurs de l'initiative, cette situation pose deux problèmes. D'abord, en « privatisant » via les banques la création monétaire, l'Etat perd là un revenu. Ensuite, contrairement à ce que prévoit la constitution, la BNS ne maîtrise que difficilement la création monétaire. Certes, la politique de taux joue en théorie sur le prix du crédit et donc sa distribution, mais cette transmission est imparfaite, on le constate encore en zone euro. La capacité de création monétaire donnée aux banques encourage la formation de bulles spéculatives ou, au contraire, freine la production de crédit lorsque celle-ci serait nécessaire. La financiarisation de l'économie a été le corollaire de ce pouvoir monétaire des banques.

    (suite en dessous:)

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  5. Transmettre à la BNS le pouvoir de création monétaire

    Pour disposer d'une économie plus stable et mieux maîtrisée et d'une création monétaire plus centrée sur l'économie réelle, les auteurs de l'initiative proposent donc de préciser que la BNS « émet désormais seule » non seulement la monnaie physique, mais aussi la « monnaie scripturale. » Conséquence : les banques perdront leur capacité de créer de l'argent ex nihilo. Tout prêt accordé par une banque devra ainsi être couvert par de la monnaie de la banque centrale au bilan de l'établissement. Dès lors, la BNS maîtrisera entièrement la création monétaire.

    Le rôle des pouvoirs publics

    L'initiative prévoit trois modes de distribution de l'argent créé par la BNS. D'abord via un transfert de cet argent aux pouvoirs publics pour alimenter l'économie. Ce transfert ne se fera pas sous forme de prêt, mais de « don. » La BNS alimentera donc directement les caisses publiques de la Confédération et des Cantons à la hauteur qu'elle aura déterminée. Certains s'émeuvent de la perte d'indépendance de la BNS, mais Reinhold Harringer, le porte-parole du groupe à l'origine de ce projet contacté par La Tribune, estime qu'une « complète indépendance n'existe jamais. » Il compare cette indépendance à celle de la justice fédérale : ses tribunaux sont « sous la pression de l'opinion publique, mais ses décisions sont acceptées par tous. » La BNS aura un « mandat légal clair » et « pourra agir en toute indépendance », tout en devant « rendre des compte à l'opinion publique. » Concrètement, la BNS ne fournira pas tout l'argent dont aura besoin les budgets publics, elle alimentera ce budget à la hauteur qu'elle jugera juste. Quitte, du reste, à utiliser ceci comme un moyen de pression sur les autorités pour les contraindre à réduire leurs dépenses qui, par ailleurs, en Suisse, sont déjà encadrées par une « règle d'or. »

    Un « QE pour le peuple » ?

    Deuxième moyen de transmission de l'argent de la BNS : les ménages eux-mêmes. Le nouvel article 99-a-3 de la constitution fédérale proposée par l'initiative prévoit l'attribution directe d'argent de la BNS aux particuliers. L'initiative émet donc la possibilité d'un « QE pour les gens », idée qui circule actuellement en Europe. Mais il est possible d'imaginer que cet argent soit aussi celui d'un revenu de base qui est actuellement en discussion en Suisse, comme en Finlande.

    L'importance du circuit bancaire demeure

    Dernier mode d'alimentation de l'économie en argent de la banque centrale : les banques elles-mêmes. Mais cette fois, à la différence d'aujourd'hui, les banques ne pourront prêter que l'argent qu'elles auront auparavant emprunté à la BNS selon les moyens traditionnels déjà existant de refinancement. « Il est important de conserver cette possibilité », explique Reinhold Harringer pour qui c'est un moyen important d'une gestion « fine et adaptée » des besoins de l'économie. Avec cette proposition, la distinction entre l'argent de banque centrale et la masse monétaire disponible pour l'économie disparaît. La capacité des banques d'alimenter des bulles est alors réduite, car elle doit rembourser l'argent qu'elle prête. Or, en zone euro, par exemple, c'est un des problèmes de la BCE : son bilan enfle avec l'assouplissement quantitatif, mais le crédit aux entreprises reste en faible croissance.

    (suite en dessous:)

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  6. Gestion plus efficace pour la croissance ?

    Cette gestion directe de la masse monétaire par la banque centrale sera-t-elle alors plus « efficace » que le système actuel pour générer de la croissance ? Reinhold Harringer le croit. « La banque centrale dispose d'une vision globale de l'économie de meilleure qualité que chacune des banques qui agissent avec une vision commerciale propre », souligne-t-il. Il estime aussi que la banque centrale disposera également des moyens de mieux réagir aux évolutions conjoncturelles, que ce soit un risque de ralentissement ou de surchauffe. Mais le but de l'initiative est clairement de disposer d'une croissance de « meilleure qualité », plus centrée sur l'économie réelle et plus stable.

    Changement de modèle pour la finance helvétique

    Cette initiative dispose du soutien de plusieurs économistes, suisses et européens. Mais elle fait, on s'en doute, l'objet de vives critiques de la part du secteur bancaire helvétique, qui est, avec près de 12 % du PIB suisse, un des piliers de l'économie nationale. Mais Reinhold Harringer estime que l'initiative va permettre au secteur de revenir à une activité « plus traditionnelle et plus solide. » Il cite le cas de banques comme la banque postale suisse, qui, sans avoir la possibilité de créer de la monnaie, réalisent de bons bénéfices. Reste que, pour les géants bancaires comme Credit Suisse ou UBS, qui vivent sur les activités de marché, le coup pourrait être rude et ils pourraient ainsi décider de quitter le pays. Mais l'initiative semble viser un changement de système : mieux vaut des banques plus modestes, mais plus utiles, que des géants bancaires instables et qui font peser un risque continuel sur les comptes publics. Une vraie révolution, donc.

    Le risque de la transition

    Egalement critique, le think tank libéral Avenir Suisse, financé par les grandes sociétés du pays, prône plutôt une politique de « petits pas mesurés » dans la réforme de la finance plutôt que la révolution prônée par l'initiative « monnaie pleine. » Selon Avenir Suisse, ce système de « monnaie pleine » conduirait à un « état transitoire permanent » dangereux. Reinhold Harringer, lui, répond qu'une phase de transition est prévue. Le premier jour, les engagements vis-à-vis des clients des banques vont devenir des engagements vis-à-vis de la banque centrale et seront sortis du bilan des banques. Mais rien ne sera changé. Les remboursements des crédits contractés par les clients viendront alimenter les remboursements à la banque centrale. Le tout, affirme-t-il, pourra être corrigé en cas de besoin.

    Une idée ancienne

    L'initiative n'est, il est vrai, pas fondée sur du sable. Elle s'inscrit dans une longue histoire. C'est, dans les années 1930, l'économiste Irving Fisher, qui avait lancé la proposition dans le cadre du « plan de Chicago » proposé au président Franklin Delano Roosevelt. Ce dernier a rejeté cette proposition, mais elle a été reprise par plusieurs économistes, dont le monétariste Milton Friedman. Cette idée a cependant été progressivement oubliée sous le triomphe de la financiarisation de l'économie. C'est la crise de 2007-2008 qui la fait revivre avec notamment une étude de deux économistes du FMI, Jaromir Benes et Michael Kumhof, qui reprennent et valident les thèses d'Irving Fisher, voyant dans le retrait aux banques de la création monétaire, un moyen de dynamiser la croissance en réduisant les risques de crise.

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  7. L'Islande a ouvert le bal

    L'idée a alors retrouvé des défenseurs. Fin mars 2015, un parlementaire islandais Frosti Sigurdjonsson a remis au premier ministre de l'île nordique un rapport très complet sur le sujet en recommandant d'ôter aux banques la capacité de création monétaire. Ce rapport n'a pas débouché sur une proposition concrète pour le moment, mais il a amplifié le débat autour de cette idée entre économistes. Plusieurs autres initiatives visent à renforcer le pouvoir des banques centrales vis-à-vis des banques commerciales. En Irlande, le parti conservateur Fianna Fàil propose ainsi dans son programme des élections de 2016 de donner à la banque centrale irlandaise le moyen de limiter la capacité des banques à émettre des emprunts immobiliers.

    Révolution dans la finance ?

    Une adoption par la Suisse de cette initiative serait indéniablement une révolution dans le monde de la finance et ses conséquences dépasseraient largement les frontières de la Confédération. Car la Suisse n'est pas la petite Islande, c'est un des centres financiers les plus importants de la mondialisation. Or, les rares sondages sur la question ont donné une large majorité au « oui » à l'initiative. Le plus récent, datant d'août, donnait 57 % pour l'initiative, mais il doit être pris avec beaucoup de précaution, car il n'a pas été réalisé par un institut de sondage reconnu. Reinhold Harringer estime que les sondages montrent, au moins, que les citoyens helvétiques rejettent majoritairement le système actuel et se dit donc « confiant. »

    Rien ne dit cependant que cela débouchera sur une majorité pour l'initiative. Le secteur bancaire va sans doute peser de tout son poids dans la campagne, emportant une partie des partis de droite, traditionnellement favorables à ce secteur. D'autant que, dans le cas qui nous occupe, il faudra aussi obtenir une majorité dans la moitié des cantons (et il existe en Suisse six demi-cantons comptant pour une demie voix). Mais les votations helvétique ont des résultats parfois surprenants.

    Au-delà des divisions traditionnelles

    Une chose est certaine : le sujet dépasse les divisions politiques traditionnelles. Les porteurs de ce projet sont plutôt des conservateurs et des libéraux alémaniques, inspirés par les idées monétaristes de stabilité. Mais l'idée de réduire l'influence des banques et de placer la BNS face à sa responsabilité économique en termes de croissance peut séduire plus d'un électeur de gauche, plus nombreux en Suisse romande. Si les partis politiques suisses n'ont pas encore pris position dans ce débat, il n'est pas certain que leurs consignes de vote soient ici réellement suivies. La Suisse pourrait donc donner le ton à un changement notable dans la finance internationale.

    http://fr.sott.net/article/27276-Les-Suisses-voteront-pour-oter-aux-banques-leur-pouvoir-de-creation-monetaire

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  8. Le froid et le blizzard déciment 30.000 vaches au Texas

    la Terre du Futur
    ven., 01 jan. 2016 21:00 UTC

    Le blizzard « Goliath » aux Etats-Unis a tué plus de 30.000 vaches cette semaine au Texas. Une véritable catastrophe est en cours.

    Une déclaration obtenue par Breitbart Texas de l'Association du Texas de l'Industrie Laitière (TAD) qui nous dit que la tempête hivernale nommée Goliath « a durement touchée le cœur de l'industrie laitière au Texas. »

    La réduction de la production laitière de l'État, les produits laitiers et d'autres pertes financières, ainsi que l'impact émotionnel sur les agriculteurs de perdre leurs animaux, sont énormes, affirme le directeur exécutif Darren TAD Turley.
    Turley nous dit que de nombreux producteurs laitiers de la région sont largement touchés par la tempête - de l'ouest de Lubbock à Muleshoe, au Texas, et du nord à Friona - il pourrait mesurer l'impact en sondant leurs biens.

    Turley dit que la région comprend la moitié des dix premiers producteurs de lait des comtés de l'État qui équivaut à environ 36 pour cent des vaches laitières de l'État à Lone Star à environ 142.800 vaches. Turley estime qu'environ cinq pour cent des vaches laitières matures, et de génisses, de veaux ont été tués et cela reste encore à déterminer. Il prévoit des pertes en hausse car les agriculteurs vont être en mesure de constater les dégâts.

    Le fonctionnaire a déclaré que le TDA a un prochain défi est de savoir comment gérer cette perte soudaine et massive des animaux. Il a dit, « Les méthodes ordinaires pour l'élimination des décès ne peuvent pas gérer le volume que nous voyons avec cette tempête. L'Association du Texas Dairymen travaille avec la Commission on Environmental Quality du Texas et d'autres organismes afin de déterminer comment les animaux peuvent être jetés à la fois rapidement et en toute sécurité » .

    Le TAD travaille avec le gouverneur du Texas, Greg Abbott, le ministère de l'Agriculture du Texas, et d'autres organismes provinciaux et fédéraux afin de déterminer si l'aide financière est disponible pour les producteurs laitiers touchés.

    Le directeur exécutif de TAD dit, « Comme toute l'agriculture, les producteurs laitiers sont toujours à la merci de Mère Nature. Avec Goliath, elle a porté un coup particulièrement dur et coûteux pour les producteurs laitiers de la région, à cause de la mort de milliers de têtes de bétail ».

    Turley a averti que l'impact sur la production de lait de l'Etat sera progressive. Il a expliqué que pendant la tempête, les conditions météorologiques et les fermetures routières, la conservation et les employés des usines laitières à traire les animaux deux fois par jour n'ont pas été épargnés. La tempête a également empêché des camions-citernes de transporter le lait de produits laitiers des fermes. En conséquence, des centaines de charges laitières prêtent pour le traitement ont été gaspillées, et des vaches sur certaines fermes sont restées près de deux jours sans se laisser traire.

    « Quand une vache laitière reste aussi longtemps sans se laisser traire, sa production de lait commence à se tarir », a déclaré Turley. « Cela signifie que les vaches laitières dans cette région donneront moins de lait pour les mois à venir. Moins de lait sera proposé, et le marché sera ressenti par les consommateurs, ainsi que par les producteurs laitiers » .

    (suite en dessous:)

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  9. Un message sur le site de l'association a déclaré: « Nos pensées et nos prières sont avec nos producteurs laitiers du Texas. »

    Une information complémentaire est tombée en affirmant que 20000 vaches seraient également perdues au Nouveau Mexique. « Les vaches ont été littéralement enterrées vivantes pendant deux jours ». « Certains d'entre elles sont vivantes quand elles sont trouvées, et certaines d'entre elles ne le sont pas ! »

    Traduction et adaptation de la Terre du Futur

    sources : http://www.breitbart.com/ / http://www.agweb.com/

    http://fr.sott.net/article/27271-Le-froid-et-le-blizzard-deciment-30000-vaches-au-Texas

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    1. En dehors du 'El nino' qui frappe les courants Pacifique, le Vortex de cette année (cindé en 3 parties; Amérique du Nord/Europe et Asie) est un vent polaire glacial rare mais encore présent pour la 3è année consécutive !

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  10. Bercy confectionne un projet sur la faillite des banques le... 28 décembre

    Jovanovic
    ven., 01 jan. 2016 22:19 UTC

    Je vous en parle depuis au moins 5 ans, eh bien voilà, les banques l'ont obtenu des politiques corrompus, et toutes les lois ont été votées discrètement (toujours au milieu de l'été ou à la fin décembre). En cas de faillite, tout ce qui dépasse de 100.000 euros sur un compte pourra être pris pour sauver la banque. Actionnaires, créanciers et surtout les déposants, tout le monde y passe.

    Plutôt que de nationaliser la banque en faillite et jeter en prison la totalité de ses cadres !

    Et comme d'habitude, le 28 décembre 2015 (si, si) un papier laconique a été envoyé par Bercy aux agences de presse selon lequel "La France veut créer une nouvelle catégorie de dette destinée à contribuer à éponger les pertes d'une banque en cas de faillite, a annoncé le ministère des Finances, une disposition qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des nouvelles règles européennes pour la résolution des crises bancaires".

    What ???????

    Pour que Bercy lance ça le 28 décembre il y a OBLIGATOIREMENT UNE ARNAQUE, UN LOUP, ET MÊME UN DRAGON A 7 TETES.

    Reuters rapporte: "Le projet du gouvernement "crée une nouvelle classe de titres de créance disponibles pour l'absorption des pertes".

    Clairement cette demande provient des banques, il suffit d'en lire le texte qui parle de "classe de titres" exactement comme Blythe avait noté ses "tranches": Junior, Senior, etc. Le projet que Bercy défend consiste à glisser non pas une quenelle, LoL (quoique !), mais une nouvelle catégorie de plus à celles déjà existantes, dans la hiérachie des gens/classes à plumer en priorité, précisément devant les "Senior".

    Si une entreprise cotée en Bourse fait faillite (ex: Lehman), en explication simple, les créanciers Senior sont les premiers à retrouver éventuellement leurs sous, ensuite les Junior, puis les "preferred stock holders" et en dernier "common stock holders".

    C'est un peu comme l'URSSAF et les impôts qui sont les premiers à se payer dans les dépôts de bilan des entreprises françaises, devant les pauvres fournisseurs.

    Je rappelle qu'il y a juste 3 ou 4 semaines, pour sauver ses 4 banques régionales en faillite totale, l'Italie a appliqué par avance un ersatz de ce plan maudit de l'Union Bancaire européenne, et a fait payer les 130.000 actionnaires divers ainsi que les 10.000 imbéciles ou naïfs qui ont mis leurs économies dans des "obligations subordonnées"... Un retraité, Mr D'Angelo, s'est pendu, ayant perdu ses 110.000 euros d'économies...

    Traduction: l'arnaque des banques continue sous vos yeux, et vous voyez là que Bercy leur cire bien les chaussures, la preuve est la date de publication de leur communiqué... Lire ici Reuters.

    -- Commentaire : Lire aussi : 4 banques italiennes en faillite, les épargnants échappent de justesse à la ponction de leurs comptes --

    http://fr.sott.net/article/27278-Bercy-confectionne-un-projet-sur-la-faillite-des-banques-le-28-decembre

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    1. NE RÊVONS PAS ! Depuis que cette 'confiscation' est prévue/annoncée, les déposants de plus de 100 000 € ont déjà fait les retraits/transferts là où il fallait. Donc, si les voleurs ne trouvent pitance... "Faute de grives ou mangent des merles" !!!

      Est-ce besoin de vous faire un dessin ?

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  11. Dernière étape de l’éradication définitive de la poliomyélite

    le 2 janvier 2016
    par jacqueshenry

    - voir tableau explicatif sur site -
    On a oublié dans nos mémoires la variole et on est en passe d’oublier également la poliomyélite. Le virus de la variole existe toujours mais a été éradiqué de la planète. On peut dire qu’il ne circule plus et ne fait plus de ravages car il est séquestré dans deux ou trois laboratoires dans le monde sous très haute surveillance. Par contre le virus de la polio est toujours bien présent mais il ne fait plus de ravages comme il y a encore une soixantaine d’années avant que le vaccin ne soit mis au point par Jonas Salk en 1955, ou presque plus car cette maladie virale n’est toujours pas totalement éradiquée. L’espoir mondial est que cette maladie frappant surtout les enfants qui peuvent rester en partie paralysés leur vie durant puisse disparaître aux alentours de 2018. C’est ce délai que se sont fixé les autorités internationales.

    L’Organisation Mondiale de la Santé encourage toujours la vaccination systématique avec le virus atténué mais des cas sporadiques de polio sont toujours présents dans quelques pays comme l’Afghanistan, l’Inde, le Pakistan et le Nigéria malgré le fait que la dose de vaccin est le plus souvent distribuée gratuitement par les ONGs, elle ne coûte en effet que 0,14 centime de dollar. En 2015 soixante-dix cas de polio ont été répertoriés dans le monde, 51 au Pakistan et 19 en Afghanistan mais 24 autres cas ont également été reconnus comme associés au vaccin constitué du virus vivant atténué et non pas du virus mort. L’année précédente 359 cas furent encore répertoriés. On assiste donc à une régression sensible de la maladie.

    L’homme est le seul réservoir de ce virus et tant que ce dernier ne sera pas totalement éradiqué il faudra poursuivre les campagnes de vaccination. Un homme infecté par le virus peut en effet continuer à relarguer dans ses selles des particules virales pendant plusieurs années. Or il existe deux types de vaccins, celui consistant en une suspension du vaccin vivant atténué dit Sabin et le virus inactivé de type Salk. Le vaccin « Salk » (1955) nécessite une injection intramusculaire alors que le vaccin « Sabin » (1961) est administré par voie orale et est considéré comme plus efficace en termes d’immunité au niveau intestinal. Cependant les 24 cas de polio répertoriés en 2015 dus au vaccin Sabin sont la conséquence d’une mutation extrêmement rare du virus atténué mais encore vivant.

    Quand plus aucun cas de polio ne sera reconnu officiellement et que la maladie sera considérée comme éradiquée, il faudra encore pratiquer la vaccination systématique des enfants afin de laisser au virus de temps de disparaître totalement. Il apparaissait donc d’ici 2018 un choix difficile à faire. Soit la souche Sabin originale serait encore utilisée avec des risques de cas de polio atténuée sans séquelles majeures, soit une forme atténuée « dirigée » par modification de l’ARN du virus pour obtenir une meilleure stabilité de ce dernier. De plus les risques de mutation du virus induisant un pouvoir virulent indésirable doivent être contrôlés et enfin le virus recombinant doit être facilement produit massivement sans avoir recours à la forme sauvage devant ensuite être atténuée comme c’est le cas avec le virus « Salk ».

    (suite en dessous:)

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  12. Le modèle animal utilisé pour la mise au point de ce nouveau virus de la polio à des fins de vaccination est une lignée de souris transgéniques exprimant le récepteur humain du virus au niveau de l’intestin. On dispose donc aujourd’hui d’un virus de la polio totalement inoffensif, qui ne peut plus muter et retrouver son pouvoir virulent et qui présente une capacité immunogène satisfaisante. Il s’agit d’une belle illustration de la biologie moléculaire appliquée à la production d’une entité virale inoffensive pour la production d’un vaccin efficace et dénué de risques secondaires.

    Source et illustration : http://journals.plos.org/plospathogens/article?id=10.1371/journal.ppat.1005316

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/01/02/derniere-etape-de-leradication-definitive-de-la-poliomyelite/

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  13. Bonne année 2016 - Urte berri on 2016

    1 janvier 2016 5 01 /01 /janvier /2016 19:00

    Merci. C'est le seul mot qui vienne à mes doigts appliqués ce soir à mon clavier. Car, en me lançant dans l'écriture de ce blog il y a quelque sept ans j'ai renoncé à l'usage de la plume, que je ne réserve plus qu'à la rare correspondance que j'adresse à des personnes qui me sont chères et pour lesquelles je ne le suis pas toujours...

    Merci donc à vous toutes et à vous tous, qui me lisez et sans lesquels je n'aurais certainement pas persévéré dans la tenue de ce blog. En effet vous êtes toujours plus nombreux à avoir la gentillesse de me lire et cela non seulement me touche, mais m'oblige, dans le sens noble du verbe. Car j'y consens bien volontiers.

    Merci surtout à celui qui m'a indiqué au tout début de cette aventure la plateforme d'Overblog qui sert de support à ce blog. Pour l'incompétent qu'il était, m'avait-il dit, il ne lui avait pas été trop difficile à l'époque de créer le sien et il me la recommandait, autre incompétent que j'étais. C'était Michel de Poncins, avec lequel je partage une déjà longue amitié.

    Feue ma mère disait qu'un de ses oncles était mort en écrivant et qu'elle ne voulait pas suivre cet exemple funeste. Il faut croire que l'inné est parfois plus fort chez moi que l'acquis puisque je résiste à tout sauf à la tentation ... d'écrire. Rien de tel que la graphomanie pour soigner le littéraire contrarié que je suis.

    Blaise Pascal disait: "Puisqu’on ne peut être universel en sachant tout ce qui se peut savoir sur tout, il faut savoir peu de tout. Car il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d’une chose; cette universalité est la plus belle. Si on pouvait avoir les deux, encore mieux, mais s’il faut choisir, il faut choisir celle-là, et le monde le sait et le fait, car le monde est un bon juge souvent." (Pensée 37, édition Brunschvicg)

    C'est à cette universalité, faute de mieux, que, modestement, j'aspire avec ce blog. Je sais donc peu de tout, mais ce peu je le découvre principalement dans les livres qui me permettent de vivre plusieurs vies et qui recèlent toujours de véritables trésors, quelque imparfaits qu'ils puissent être, sans doute parce qu'ils sont oeuvres humaines.

    Ce peu de tout, je compte bien le partager encore un temps avec vous toutes et vous tous qui voulez bien me lire. Et, comme je ne vous veux que du bien, même si mes propos ne vous agréent pas toujours, je vous souhaite une bonne, heureuse et sainte année 2016, en vous offrant humblement en partage ce peu de tout que je sais et qui ne demande qu'à grandir chaque jour davantage.

    Francis Richard
    St Jean-de-Luz, le 1er janvier 2016

    http://www.francisrichard.net/2016/01/bonne-annee-2016-urte-berri-on-2016.html

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  14. Libéralisme et liberté d'expression (1/2), sous la direction d'Henri Lepage

    2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 16:15

    Libéralisme et liberté d'expression est un livre collectif paru il y a quelques six mois sous la direction d'Henri Lepage. Il comprend une introduction, une présentation des auteurs, neuf contributions, et une postface.

    Les trois premières de ces contributions - les plus longues - sont les versions écrites d'interventions faites lors d'une réunion organisée par l'Institut Turgot à l'Assemblée nationale le 26 janvier 2015.

    Patrick Simon demande qu'il soit mis un terme en France au "retour vers la société archaïque que nous connaissons depuis peu, le législateur ayant promulgué par certaines lois des interdictions d'exprimer telle ou telle opinion".

    Exemples non exhaustifs de cette régression:

    - la persécution subie par le professeur Sylvain Gouguenheim pour avoir osé écrire que la pensée d'Aristote avait été transmise par le monde occidental avant la transmission arabe

    - les condamnations judiciaires subies par l'ancien député Christian Vanneste pour avoir repris à son compte le propos d'Oscar Wilde: "Je remercie Adam de n'avoir pas été homosexuel car s'il l'avait été je n'existerais pas" (décisisons cassées sans renvoi par la Cour de Cassation)

    - l'interdiction de dire du mal d'une religion à l'exception du christianisme: "là on peut y aller à fond la caisse"

    - l'interdiction d'évoquer le trafic d'esclaves organisé par les Arabes

    - les lois mémorielles et les lois sanctionnant l'expression d'opinions jugées racistes ou discriminatoires

    - la condamnation judiciaire d'Eric Zemmour pour avoir dit lors d'un débat télévisé que la raison de l'interpellation fréquente pour contrôle d'identité de noirs ou d'Arabes était que "beaucoup de trafiquants de drogue sont noirs ou arabes"
    Patrick Simon rappelle que "souvent, les pensées nouvelles comme les grandes découvertes ont été des ruptures radicales et se sont opposées à la "doxa" de l'époque".

    Conformément à la Convention européenne des droits de l'homme, "même les opinions qui heurtent, choquent ou inquiètent doivent pouvoir s'exprimer".

    Sinon on aboutit à un tabou inversé: "Au lieu de laisser la vérité combattre le mensonge et s'affronter à lui en utilisant la seule méthode digne des sociétés qui ont des règles de droit, à savoir les preuves, on criminalise l'opinion fausse, lui donnant par là même une importance qu'elle n'avait pas, et l'on sanctuarise l'opinion vraie, la retranchant dans une forteresse dont elle n'avait nul besoin et qui ne fait que l'affaiblir."

    (suite en dessous:)

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  15. La conception de la liberté d'expression est fondamentalement différente en France et aux Etats-Unis, rappelle Jean-Philippe Feldman, faisant référence à l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 d'une part, au premier amendement de 1791 à la Constitution américaine de l'autre:

    "Dans un pays, on déclare une liberté que l'on met aussitôt sous la protection du législateur, alors que, dans l'autre, on garantit la liberté contre celui qui est considéré comme son violateur potentiel le plus dangereux: le législateur fédéral."

    La Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales est du même genre de construction socialiste que la Déclaration française, mais la Cour européenne des droits de l'homme adopte une jurisprudence des plus libérales... et elle condamne régulièrement la France dans le domaine de la liberté d'expression... qui y est mise à mal au nom de la prévention.

    Au nom de la prévention, en 2014, le Conseil d'Etat a ainsi interdit les spectacles de Dieudonné en application d'un prétendu principe de "dignité" ou de la protection de l'individu contre lui-même. Or pour être un Etat de droit et non pas un Etat de police, la France doit appliquer un régime répressif et non pas préventif:

    "C'est le régime répressif qui est le plus favorable à la liberté, puisqu'au lieu d'interdire a priori, il permet de réprimer a posteriori en tant que de besoin. En matière de liberté d'expression, un Etat de droit se traduit donc non pas par une censure interdisant les expressions individuelles, mais par d'éventuelles poursuites à la suite de propos tenus."

    Or si l'on applique ce principe de prévention en matière pénale, on arrive "à cautionner le maintien en détention d'un individu présumé dangereux à l'issue de sa peine"... et à transformer l'État de droit en État sécuritaire. La tolérance au risque dans nos sociétés étant de plus en plus faible, l'État est encouragé à intervenir toujours plus: "Prompt à s'insurger contre l'arbitraire, l'homme est enclin à dénoncer tout aussi spontanément les faiblesses de la répression".

    Certes, si l'État doit avoir un rôle, c'est d'assurer la sécurité des personnes. Mais cette dérive sécuritaire aboutit à ce que les individus n'aient "plus d'autre liberté que celle de se sentir - prétendument - en sécurité". A mesure qu'il prend de l'expansion, en se muant en État-providence, et qu'il s'avère incapable de résoudre les calamités qu'il engendre par là même, l'État se conforte dans son rôle de protecteur abusif: "Ainsi l'impuissance de l'État se nourrit-elle de son omnipotence." Ce qui nourrit aussi l'utopie de ceux qui rêvent d'une société sans État...

    La société sans risques, c'est celle des régimes totalitaires, du moins c'est ce qu'ils prétendent: "Pour paraphraser Friedrich Hayek, la liberté d'agir, qui conditionne le mérite moral, comporte la faculté d'agir mal. Le libre arbitre implique la possibilité de l'erreur; la suppression de l'erreur aboutit à gommer le libre arbitre pour établir une société prétendument parfaite."

    (suite en dessous:)

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  16. Cette société prétendument parfaite, c'est le fameux modèle social français, où l'État hypertrophié se révèle incapable d'assurer la sécurité publique. Jean-Philippe Delsol explique pourquoi: "C'est que l'État consacre tant de ses dépenses à assister les résidents français, il dépense si volontiers pour soigner et loger, nourrir et éduquer tous ceux qui habitent son territoire, qu'il attire toujours plus ceux du monde entier qui veulent bien y vivre pour autant qu'ils n'aient pas à y travailler et qu'il n'a plus les moyens de supporter les charges de ses fonctions régaliennes: défense, sécurité, justice."

    Et cette prodigalité a l'effet inverse de celui escompté: "Le naturel humain hait celui qui le sauve en soulignant ses faiblesses, il n'aime pas la main qui le nourrit. Par sa prodigalité mal placée, l'État social alimente une poudrière qu'il n'a plus les moyens de contenir. Il abaisse, en l'entretenant de mauvais subsides, une population qui bientôt se révolte en se nourrissant des thèses radicales qui lui donnent à rêver."

    La France laïcarde nie son origine chrétienne et méconnaît le principe de base de la séparation du politique et du religieux, conforme à la parole du Christ ("Rendre à César ce qui est César et à Dieu ce qui est à Dieu"), qui n'est pas négation du religieux, mais reconnaissance de deux domaines distincts:

    "Cette séparation a contribué à la création d'interstices de liberté là où il n'y avait jamais auparavant qu'un pouvoir unique et généralement omnipotent. Elle a fait germer la liberté de pensée et de parole, protégée tantôt par l'un tantôt par l'autre, et ce faisant elle a favorisé l'initiative, la recherche, la créativité, le progrès en ressourçant le judaïsme, la philosophie grecque et le droit romain à partir desquels elle a contribué à la naissance d'une civilisation unique au monde par sa richesse et son inventivité.

    "En niant cette origine, l'idéologie française a voulu affirmer un modèle unique, celui de la laïcité militante et exclusive, et la supériorité de sa parole. Ce faisant, elle a donné des armes aux islamistes qui condamnent également, mais différemment la séparation du religieux et du politique."

    Résultat: "Les jeunes dont la soif de spiritualité est conforme à leur nature, comme à celle de tous les hommes, se laissent volontiers séduire par l'Islam, qui, à tout prendre, apparaît plus prometteur que la pauvre laïcité française dont l'idéal se limite à la manne très fade d'un État-providence qui n'a plus les moyens de sa politique."

    La loi, du fait de l'instauration furtive de ce modèle unique, laïque et obligatoire, tend de plus en plus à dicter le comportement que chacun doit avoir plutôt que d'interdire les comportements des uns qui nuisent aux autres. Bref, prenant la place de la responsabilité individuelle, de loi-liberté elle devient loi-soumission et loi unique, avec pour corollaire une parole unique et unilatérale. Dieudonné et Zemmour, pour ne citer qu'eux en savent quelque chose.

    Francis Richard
    Libéralisme et liberté d'expression, sous la direction d'Henri Lepage, 112 pages, Texquis

    http://www.francisrichard.net/2016/01/liberalisme-et-liberte-d-expression-1-2-sous-la-direction-d-henri-lepage.html

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  17. ISIS: « L'ennemi » aux États-Unis créé, armé et financé par


    Soumis par Tyler Durden le 02/01/2016 22:00 -0500
    Soumis par Robert Fantina via a TheAntiMedia.org,


    De nulle part, il semble, Daesh, aussi communément appelé ISIL ou ISIS, formé spontanément, un groupe qui pervertit les aspects de l'Islam à ses propres fins violentes et menace, nous dit-on, tout ce que le monde civilisé est cher.

    La « guerre contre le terrorisme, » les gouvernements informent leurs citoyens, a un nouveau front. Et ce front est Daesh.

    Ne soyons ne pas trop hâtifs. Choses ne sont pas toujours ce qu'ils semblent. Daesh est bien financé, et que l'argent doit venir de quelque part autre qu'une bande hétéroclite de mécontents. Daesh soldats ont des armes de pointe et sophistiqués moyens de communication. Ils ont des tanks et des Humvees. Aucun de ceux-ci peut être obtenu sans un financement important. Si la source est tout à fait illusoire, il y a certains éléments de preuve qui débouchera sur un sentier.

    Tout d'abord, il faut regarder les origines de Daesh, et même cela n'est pas facilement perceptible. Écrit pour The Guardian en août 2014, indique Ali Khedery:

    « Principalement, Isis est le produit d'un génocide qui se poursuit sans relâche alors que le monde était de retour et regardé. C'est l'enfant illégitime né de la haine pure et pure peur – le résultat de 200 000 syriens assassinés et de millions plus déplacés et divorcés de leurs espoirs et leurs rêves. Naissance d'ISIS est aussi un rappel de comment embrasser machiavélique de Bachar al-Assad d'al-Qaida aurait se retourner contre lui.

    Face rapidement les services de renseignement et de l'armée Assad, milices islamistes chiites de l'Irak de libanais Hezbollah et leur grand patron, gardiens de la révolution de l'Iran, des manifestants au départ pacifiques de la Syrie est devenu désenchanté, désabusé et privés de leurs droits – et puis radicalisa et violemment militant. »

    Il est intéressant que M. Khedery dit que Assad « embrace d'al-Qaïda » est revenue de le hanter. Il rappelle une situation parallèle aux États-Unis. (En fait, il existe de nombreux, mais nous allons regarder seul.)

    Examinant les théories sur les origines de Daesh

    Dans les années 1960, lorsque les Etats-Unis ont soutenu dirigeants iraquiens devenait juste un peu trop grand pour ses culottes — au moins en vue des États-Unis — à vouloir défier Israël comme un acteur majeur au Moyen-Orient, les États-Unis a décidé que son chef, Abdel Karim Kassem, devait aller. En sélectionnant un parti anti-communiste virulent à jeter son soutien à, les États-Unis a collaboré étroitement avec un jeune homme nommé Saddam Hussein. Nous savons tous comment bien que finalement fonctionné. La source d'une grande partie, mais pas tout, les troubles au Moyen-Orient aujourd'hui remonte à cette décision américaine.

    D'autres théories sur la formation de Daesh sont également utile d'examiner. Yasmina Haifi, un employé supérieur de National Cyber Security Center du ministère de la Justice néerlandais, a affirmé que Daesh a été créé par les sionistes qui cherchent à donner à l'Islam une mauvaise réputation. « ISIS n'a rien à voir avec l'Islam. C'est la partie d'un plan de sionistes qui cherchent délibérément à noircir le nom de l'Islam," elle a écrit sur Twitter en août 2014.

    (suite en dessous:)

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  18. Et enfin, il a été plus quesuggéré que Daesh "est fait-dans-les-USA, un instrument de terreur visant à diviser et conquérir le Moyen-Orient riche en pétrole et à l'influence grandissante de l'Iran de compteur dans la région," comme Garikai Chengu, chercheur à l'Université Harvard, mis en septembre 2014.

    Pourtant, si le rôle des États-Unis n'a pas été que flagrante, elle certainement existé, selon Seumas Milne, un chroniqueur et rédacteur en chef adjoint à The Guardian. Il a fait valoir dans un article d'opinion de juin :

    "[T] il U.S. et ses alliés n'étaient pas seulement soutenir et armer une opposition qu'ils savaient être dominé par des groupes sectaires extrêmes ; ils étaient prêts à accepter la création d'une sorte de "État islamique" – malgré le "grave danger" à l'unité de l'Irak – comme un tampon sunnite d'affaiblir la Syrie. "

    Peu importe comment on le regarde, il y a beaucoup de causes possibles qui a engendré de Daesh. Comme nous regardons ses sources de financement, il peut tout devenir plus clair.

    Financement et matériels, gracieuseté de l'oncle Sam et ses amis

    Dans le rôle de Daesh comme s'opposant à la Syrie (juste un de ses nombreux rôles) est la tenue de terroristes censé ont reçu du financement de l'Arabie saoudite, Koweït, Qatar et Émirats Arabes Unis, dans le cadre de leur opposition au régime Assad.

    Mais il génère également son propre revenu, ayant pris le contrôle des entreprises locales, imposer d'autres et la vente de pétrole. Parmi ses clients, chose incroyable, est la Syrie. Puisque Daesh contrôle une grande partie de l'infrastructure de production de pétrole dans le pays, la Syrie a peu de choix mais pour l'achat d'huile du même groupe qui cherche à renverser son gouvernement.

    Les rapports indiquent également qu'Israël est le principal acheteur d'huile Daesh. La vente n'est pas directe ; huile est clandestinement par des trafiquants kurdes et turques, et puis des négociateurs turc et israélien déterminent le prix. À la suite de ces ventes de pétrole, Daesh a des revenus annuels estimés à $ 500 millions, selon les données compilées par le Trésor américain.

    En novembre de cette année, le Président russe Vladimir Poutine a affirmé que Daesh est financé par au moins 40 pays — y compris les membres du G20. Avec ce financement généralisée, il sera difficile de vaincre Deash.

    Aux États-Unis, dans sa politique étrangère erronée et destructrice vers le Moyen-Orient (ses politiques étrangères malavisées et destructrices vers le reste du monde sont des sujets pour une discussion séparée), a également fourni des Daesh avec un vaste arsenal.

    L'an dernier, le ministère de la défense, vanter les avances sur ce nouvel « ennemi » en Irak, a publié un communiqué de presse: « les trois coups détruit trois véhicules ISIL armé et ISIL montés sur véhicule antiaérien Canon d'artillerie, un poste de contrôle ISIL et un déploiement d'EEI ». Commentant cette déclaration dans Alternet, Alex Kane a écrit:

    (suite en dessous:)

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  19. "Ce qui se passait sous silence par le Pentagone est que ceux armés véhicules et ils ont bombardé des positions d'artillerie ont été sans doute payé avec l'argent des contribuables américains. Les bras QU'ISIS possède sont une autre forme sombre de retour de bâton de l'invasion américaine du pays (Iraq) en 2003. Il est semblable à comment l'intervention américaine en Libye, qui a renversé le dictateur Muammar Gaddafi mais aussi déstabilisé le pays, laisse à un flot d'armes à des militants au Mali, où France et les États-Unis en guerre en 2013."

    Aux Etats-Unis des quantités incalculables d'armes en Irak et que ce pays a laissé est descendu dans la guerre civile après le Salut impair d'aux États-Unis, que des armes était libre d'accès.

    Donc même si, comme suggéré plus haut, les Etats-Unis n'ont pas donner naissance à Daesh, il a certainement nourri il.

    Un manège qui ne cesse de tourner

    Il est intéressant de noter que les contribuables américains sont dépenses $ 615 482 chaque heure pour mener une "guerre" dans lequel "l'ennemi" est en bien financé par les pays avec lesquels les Etats-Unis ont des relations diplomatiques complètes. Est-ce pas qu'il semble que la « victoire » sur cet ennemi n'est pas le but? Avec de nombreux pays, financement et la fourniture de Daesh, le plus grand fournisseur mondial d'armements, aux États-Unis, peut-être pas trop intéressé à perdre un tel marché lucratif ? Il est intéressant de noter que aux Etats-Unis "militaires étrangères les ventes ont augmenté à un niveau record de $ 46,6 milliards pour l'exercice 2015. » Avec telle une vache en bonne santé, détenteurs du pouvoir du pays vraiment voudrait mettre fin la guerre ? Pourquoi tuer la poule qui jette ces oeufs assez dorés?

    Alors que les Etats-Unis et ses alliés malheureux continuent cette "guerre contre le terrorisme", un mal défini et nébuleux « ennemi » s'il en est un, la Syrie et l'Yémen semble être portent le fardeau de la violence. Comme dans chaque guerre moderne au moins depuis la première guerre mondiale, innocents, hommes, femmes et enfants sont les victimes plus fréquentes, souffrir indiciblement et mourir d'une mort horrible. Et, en quelque sorte, la plus puissante machine de guerre du monde, détenue et exploitée par les Etats-Unis, est incapable de battre Daesh. Il doit donc continuer d'armer ses alliés, qui arment Daesh. Ainsi aux États-Unis offre du financement aux pays pour lutter contre les Deash ; certains de ces pays transfert argent et l'armement à Daesh, qui est bombardements des américains. Et il semble que ce manège mortel continuera sa rotation sans fin.

    Et pourquoi devrait-ce pas ? Les USA peuvent, avec la diminution constante crédibilité, faire semblant de se présenter comme un phare de liberté et de la liberté, armement révolutionnaires et de déstabiliser les gouvernements qui déplaisent, tout en armant les alliés du pays en révolution, qui à son tour aider ce pays. Si cette « guerre contre le terrorisme » ne se termine jamais, et pas plus que les bénéfices abondants de guerre.

    Et lorsque la possession de supériorité morale est juste une illusion, quand rhétorique vomie de la bouche des politiciens hypocrites pour obtenir l'ensemble des citoyens à s'envelopper dans le drapeau et versé une larme pour tarte aux pommes, la maternité et Old Glory, et quand le dollar tout-puissant est toujours la ligne du bas, rien ne va changer.

    http://www.zerohedge.com/news/2016-01-02/isis-enemy-us-created-armed-funded

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    1. (...) De nulle part, il semble, Daesh, aussi communément appelé ISIL ou ISIS, formé spontanément, un groupe qui pervertit les aspects de l'Islam à ses propres fins violentes et menace, nous dit-on, tout ce que le monde civilisé est cher. (...)

      HUM-HUM ! Quans on voit des soldats états-uniens emporter avec eux des bibles où il y a écrit: "Tu ne tueras point" ! HAHAHAHAHAHA ! C'est tout aussi bien de ce foutre de la gueule de celui qui l'a écrit !

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  20. Google recueille des informations sur les élèves des écoles publiques – Voici comment


    Soumis par Tyler Durden le 02/01/2016 20:40 -0500
    Soumis par Mike Krieger via blog Liberty Blitzkrieg


    Comme un nouveau parent, l'idée d'envoyer mes enfants à l'école publique est une pensée effrayante. Plus vous lire, plus vous vous rendez compte de l'importance d'une vigilance extrême quand il s'agit de ce qui se passe à quelque lieu vous envoyez vos enfants pour la majorité de leur journée. Assez souvent, parents sont tout simplement laissés complètement dans l'ignorance de certaines questions très importantes.

    Un tel exemple se rapporte à la pénétration de Google du système scolaire public américain, et comment l'entreprise emploie une échappatoire pour collecter des données sur les enfants. Google réalise cela en se référant à lui-même comme une « école officielle » en vertu de la Loi. Je souhaite sincèrement que je faisais cela vers le haut.

    Du Washington Post :

    Google est un acteur majeur dans l'éducation des États-Unis. En fait, dans de nombreuses écoles publiques dans tout le pays, il est techniquement « une école officielle. » Et que la désignation, parents ne peut-être pas eu la chance de ne pas avoir d'informations sur leurs enfants, partagé avec le géant de la publicité en ligne.

    L'allure combinée de suite libre de Google des outils de productivité et des ordinateurs portables bon marché qui utilisent le système d'exploitation de la compagnie sur le Web ChromeOS ont fait des produits de Google un choix populaire dans les écoles dans tout le pays. Et la domination croissante de la société est au service de ce qui fait craindre de peu d'intimité qui prétendent qu'il utilise des données de l'étudiant à son profit.

    De Google accord standard permettant à sa suite l'éducation définit la société comme un "responsable de l'école" dans le but de cette loi de protection des renseignements personnels étudiant. Dans le cas de Google, l'entreprise offre un logiciel qui quartiers auraient autrement à développer ou à subvenir à ses besoins, tels que les services de messagerie électronique ou des outils qui aident les élèves à collaborer numériquement sur les affectations.

    Mais les écoles sont censés pour avoir « direct control » comment une entreprise ou un individu utilise et conserve les dossiers de l'éducation pour juger un « responsable de l'école », selon le règlement du ministère. Khaliah Barnes, directeur adjoint à l'Electronic Privacy Information Center ou les EPIC, soutient que ce n'est pas le cas avec de nombreux intervenants de tech ed, y compris Google.

    « Les écoles n'ont pas accès aux serveurs de Google ou beaucoup de la manière qu'il utilise l'information parce qu'il est propriétaire, » dit-elle. En 2012, épique intenté un procès contre le ministère de l'éducation pour tenter d'empêcher le gouvernement d'interpréter la Loi de manières il a soutenu pourrait permettre les écoles de partager davantage de données sur les élèves avec le consentement explicite de moins, mais l'affaire a été classée par la suite des motifs debout.

    (suite en dessous:)

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  21. Pourquoi ne suis-je pas surpris le moins du monde.

    Aujourd'hui, Google et beaucoup d'autres compagnies de technologie est plus en plus partie du quotidien en classe des élèves sous l'appellation « École officielle ». Et cela laisse des parents dans l'ignorance de qui a accès à un cache de plus en plus grand des informations sur leurs enfants et peuvent compromettre leur vie privée sur toute la ligne, les experts disent. Mais comme déjà signalé, Google a dit il a "toujours été fermement engagé à garder les renseignements sur l'élève privé et sécurisé. »

    Privé et sécurisé, ok, mais ils sont toujours la collecte ces données ne sont pas eux ? Ils sont toujours essentiellement suivi de l'activité des petits enfants sans leur consentement ou le consentement de leurs parents ne sont-ils pas ?

    Il y a encore 20 ans parents vraiment ne m'attendais pas écoles de piste plus d'informations de base sur les résultats scolaires de leurs enfants — des choses comme les scores de fréquentation et de test. , Mais la dernière génération de produits de technologie éducative est catalogage une quantité presque illimitée de données sur ce que les étudiants font tous les jours — de mails et de chats, aux métadonnées, telles que l'histoire du lieu, que les éducateurs ne pourraient pas réaliser de même sont recueilli, Barnes dit.

    « Les entreprises elles-mêmes ne sont pas transparents et souvent fois même les écoles ne sont pas conscients de l'ampleur de la collecte de données », a déclaré Barnes.

    « Districts scolaires sont juste généralement pas aux avis aux parents, a précisé Reidenberg.

    Vous aurez été prévenu.

    http://www.zerohedge.com/news/2016-01-02/google-collecting-information-public-school-students-%E2%80%93-heres-how

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    1. Pareillement que sont enregistrées les conversations et messages écrits/photos/films d'adultes, la NSA enregistre aussi des messages d'enfants ainsi que leurs photos et films d'enfants nus !

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/11/photos-exclusives.html?showComment=1383630121916

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/06/touchez-pas-cest-collector.html

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  22. L'Arabie saoudite réalise de plus grandes exécutions massives en 25 ans après décapitation Soar en 2015


    Soumis par Tyler Durden le 02/01/2016 16:15 -0500


    Alors que nous ne serait pas aller jusqu'à dire qu'il est possible de trouver une "silver lining" dans le massacre de San Bernardino, le fait que la connexion de Tashfeen Malik vers l'Arabie saoudite s'est concentrée l'attention du monde sur le rôle de Riyad dans la promotion de l'extrémisme sunnite signifie que la tragédie servira au moins une sorte de but utilitaire.

    Comme nous et autres avons abondamment documenté, promotion de l'Arabie saoudite du wahhabisme fait le Royaume le commanditaire numéro un état de terreur presque par défaut (soutien d'Erdogan pour ISIS par dérogation). Malgré les meilleurs efforts de bon nombre de commentateurs et d'analystes qui cette année ont attiré l'attention sur le fait que l'idéologie adoptée et promulguée par les Saoudiens n'est vraiment pas différent que celui promu par ISIS, le public occidental est encore en grande partie dans l'obscurité - nous le savons parce que si l'électorat américain était vraiment à l'écoute de ce qui se passe, électeurs seraient en scène une révolte populaire avant ils permettraient King Salman au défilé à Washington dans une flotte de Mercedes sur le chemin à la réquisition des quatre saisons ensemble pour deux jours de séjour.

    Comme Kamel Daoud, un chroniqueur pour le Quotidien d'Oran et l'auteur de « The Investigation Meursault » mettez-le dans un éditorial du New York Times en novembre, l'Arabie saoudite est tout simplement "une ISIS qui rendait". Voici un extrait de ce morceau :

    Daesh Daesh noir, blanc. Les gorges de fentes ancien, Tue, pierres, coupe la mains, détruit le patrimoine commun de l'humanité et méprise l'archéologie, des femmes et des non-musulmans. Ce dernier est mieux habillé et plus soignée, mais ne les mêmes choses. L'État islamique ; Arabie Saoudite. Dans sa lutte contre le terrorisme, l'Occident guerre sur l'un, mais il serre la main de l'autre. Il s'agit d'un mécanisme de déni et dénégation a un prix : préservant la fameuse alliance stratégique avec l'Arabie saoudite, au risque d'oublier que le Royaume s'appuie également sur une alliance avec un clergé religieux qui produit, légitime, se propage, prêche et défend le wahhabisme, la forme ultra puritaine de l'Islam qui se nourrit de Daesh.

    Bien sûr en faveur du Royaume de l'Islam radical n'est pas limité à la promotion d'une idéologie toxique. Les Saoudiens ont une histoire de l'armement et le financement des groupes extrémistes sunnites, quand ces groupes sont censés être faire avancer les intérêts géopolitiques de Riyad. La Syrie est le dernier exemple en date, mais il existe d'autres, y compris, par exemple, le soutien des Saoudiens pour les moudjahidine pendant la guerre soviétique-afghane. Au risque de généraliser, ces combattants sont devenu al-Qaïda.

    Nous qui élever parce qu'aujourd'hui, Arabie saoudite (ce bastion des droits de l'homme) exécuté 47 personnes, dont beaucoup étaient membres d'al-Qaïda. « La plupart des 47 exécuté dans l'exécution de masse plus importante du Royaume pour des décennies étaient sunnites, reconnus coupables d'attentats d'al-Qaïda en Arabie saoudite une décennie auparavant, » rapporte Reuters, ajoutant que "les exécutions ont eu lieu dans 12 villes en Arabie saoudite, quatre prisons en utilisant les pelotons et les autres décapitation. » Voici plusieurs :

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  23. L'exécution simultanée de 47 personnes - 45 saoudiens, un Egytian et un homme du Tchad - a été la plus grandes exécutions massives pour atteintes à la sécurité en Arabie saoudite depuis l'assassinat de 1980 de 63 rebelles djihadistes qui ont saisi la grande mosquée de la Mecque en 1979.

    Les djihadistes sunnites 43 exécutés samedi inclus plusieurs figures importantes d'al-Qaïda, y compris ceux condamnés pour des attaques contre les occidentaux composés, édifices gouvernementaux et des missions diplomatiques qui ont tué des centaines de 2003-06.

    Évidemment, il y a quelque chose de terriblement absurde à ce sujet. Les Saoudiens sont exécutant des extrémistes sunnites d'une main et de promouvoir l'extrémisme sunnite avec l'autre. Alors qu'ils sont occupés de décapitation des membres d'al-Qaïda en Arabie saoudite, ils créent effectivement une hydre en entonnoir des armes et des fonds pour al-Nusra en Syrie et en adoptant l'idéologie "sombre" (pour citer Bachar al-Assad) qui inspire le groupe.

    Mais ce n'est pas tout. Parmi les personnes exécutées samedi était chiite éminent dignitaire religieux Nimr al-Audet. Sous forme de notes de la BBC, "Cheikh Nimr a été un ardent partisan de la protestation de masse contre le gouvernement qui a éclaté dans la Province orientale en 2011, où une majorité chiite se sont longtemps plaints de marginalisation".

    Voici quelques faits saillants sur le Cheikh, encore une fois, avec la permission de BBC :

    • 50 ans quand il a été exécuté, il a été un critique persistant de la famille royale sunnite de l'Arabie saoudite
    • Arrêté plusieurs fois durant la dernière décennie, alléguant qu'avoir été battu par l'Arabie saoudite police secrète pendant une détention
    • Nous, les fonctionnaires en 2008, rencontre Wikileaks a révélé cherchant à se démarquer des déclarations anti-américaines et Pro-iranien
    • Apparu comme une figure de proue au mouvement de protestation qui a débuté en 2011 inspiré par le printemps arabe
    • Censée avoir une suite particulièrement forte chez les jeunes chiites saoudiens
    En fin de compte, les Saoudiens tués (littéralement) deux oiseaux avec une pierre ici : ils ont réduit au silence une voix dissidente politique et ils traités une gifle à la face à l'Iran en tuant un membre éminent de la communauté chiite.

    La mort du cheikh a suscité des protestations dans la Province orientale, le site de la révolte de 2011 en laquelle Nimr a joué un rôle clé. « Des dizaines de Shi'ite musulmans ont défilé dans le Qatif district d'Arabie saoudite de la Province orientale pour protester contre l'exécution de clerc Nimr al-Audet, » dit Reuters, citant un témoin oculaire. «Ils ont scandé « en bas avec le Al Saud », le nom de la famille royale saoudienne régnante. » Voici plus d'informations, d'al-Jazeera:

    (suite en dessous:)

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  24. Des dizaines de chiites dans la Province orientale de l'Arabie saoudite ont traversé maison district de Qatif de Nimr pour protester contre l'exécution. Des dizaines de manifestants également descendus dans les rues voisines de Bahreïn, où la police a tiré des gaz lacrymogènes pour les disperser.

    NIMR avait appelé pour la Province orientale riche en pétrole, où environ 2 millions de chiites vivent, d'être séparé du reste de l'Arabie saoudite.

    Il a également critiqué le gouvernement pour ce qu'il disait était la marginalisation de la minorité chiite dans le pays.

    Mouvement chiite Hezbollah du Liban a condamné l'exécution, qualifiant de « assassinat ».

    La « vraie raison » de l'exécution a été "que Cheikh Nimr... a exigé des droits d'un peuple opprimé, gaspillés" le groupe a déclaré dans un communiqué.

    Ils sont également protester à l'ambassade saoudienne à Téhéran :

    protestation à l'ambassade saoudienne à Téhéran au cours de l'exécution d'al-Nimr
    Plus grande manifestation prévue pour demain
    pic.twitter.com/UG2lSnzufv

    — Sobhan Hondt (de @Hassanvand), 2 janvier 2016

    Officiellement, le crime de Nimr est sédition, de désobéissance et de porter les armes. Oh et « l'ingérence étrangère. » Parlant des "étrangers", l'Iran n'est pas heureux, et n'est ni le Hezbollah. « Arabie saoudite exécute les adversaires du terrorisme », a déclaré Téhéran. Même les Houthis ont sauté dans la mêlée. Voici encore Reuters :

    Principal rival régional de Riyad l'Iran et ses alliés Shi'ite a immédiatement réagissent avec condamnation vigoureuse de l'exécution de Nimr et police saoudienne déclenché sécurité dans un quartier où la secte est une majorité en cas de manifestations, dit des résidents.

    Mais un haut religieux iranien a déclaré famille Al Saud du Royaume serait « essuyer des pages de l'histoire », groupe Houthi du Yémen décrit Nimr comme un « Saint guerrier » et la milice libanaise du Hezbollah a déclaré que Riyad avait fait « une grave erreur ».

    "La famille Al Saud (royale) exécuté aujourd'hui le Saint guerrier, le grand clerc Nimr Baqr al-Nimr, après un procès simulé... une violation flagrante des droits de l'homme," dit un article nécrologique sur le site officiel de Al Maseera des Houthis.

    (suite en dessous:)

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  25. Cela vient dans la foulée d'une année record pour les décapitations dans le Royaume. Sous forme de rapports AP, "Arabie saoudite procédé à des exécutions au moins 157 en 2015, avec décapitations, atteignant leur plus haut niveau dans le Royaume en deux décennies, selon plusieurs groupes de défense qui surveiller la peine de mort dans le monde entier."

    Les Saoudiens serait sages de faire preuve de prudence en 2016. Maintenant que Riyad a été contraint de subventions de la restauration et la révision de l'État-providence afin de s'acheter une marge de manoeuvre budgétaire, les conditions sont réunies pour des troubles sociaux. Enflammer les tensions sectaires en tuant les dirigeants éminents de l'opposition chiite n'est pas exactement propice à la promotion de la stabilité.

    En outre, il n'est pas clair qu'il s'agit d'un bon moment pour pousser l'Iran dans le œil. Entre l'Yémen et l'Irak, influence de Téhéran est en pleine expansion et grâce à la Russie, il ne semble pas probable que Damas tombera aux rebelles soutenus par l'Arabie. En bref, cresent chiite de l'Iran est cirer alors que la maison des Saoud est en déclin. Ajoutez à cela le fait que Iran est sur le hangar de l'étiquette de « Etat paria » avec la levée des sanctions internationales et le fait que la montée fulgurante de l'État islamique a contribué à sensibiliser le public de dangereux à quel point l'idéologie défendue par les Saoudiens est vraiment, et vous avez une situation vraiment précaire pour la monarchie riche en pétrole préférée de Washington.

    http://www.zerohedge.com/news/2016-01-02/saudi-arabia-carries-out-largest-mass-execution-25-years-after-beheadings-soar-2015

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    1. Ce pays chéri par les verts et autres nazional socialiste parce qu'il est n°1 au monde des pollueurs coupe aussi les têtes de ceux qui s'y opposent !

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2014/11/pollution-et-pollution.html

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