- ENTREE de SECOURS -



lundi 5 octobre 2015

La guerre éclair de Poutine en Syrie

Par Mike Whitney –
Le 2 octobre 2015 – Source CounterPunch
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Pendant plus d’un an, les États-Unis ont joué à trois p’tits chats avec une armée d’assassins déments qui se désignent eux-mêmes sous le nom d’ISIS. Lundi, le président russe Vladimir Poutine a annoncé qu’il en avait assez du refrain de Washington et qu’il envisageait d’apporter un peu de justice russe aux milices terroristes qui avaient tué 250 000 Syriens et taillé le pays en pièces.
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Avec des mots qui ne pouvaient pas être plus explicites, Poutine a dit à l’Assemblée générale [de l’ONU] : «Nous ne pouvons pas tolérer plus longtemps la situation actuelle dans le monde.» Moins de 48 heures après, les bombardiers russes faisaient pleuvoir des munitions à guidage de précision sur les bastions terroristes en Syrie occidentale, envoyant la vermine djihadiste à couvert.
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C’est ainsi que l’on combat le terrorisme si on le fait sérieusement. Bravo, Poutine.
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Le blitz de Poutine a pris tout l’establishment politique occidental au dépourvu. Même maintenant, après trois jours de campagne aérienne, ni l’administration ni les mordus de politique dans les nombreux cercles de réflexion à Washington n’ont défini ne serait-ce qu’une approche, encore moins une stratégie, des développements sur le terrain. Ce qui est clair, c’est que l’action de Poutine a surpris tout le monde, y compris les médias qui à ce jour n’avaient même pas encore élaboré leurs éléments de langage.
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C’est extraordinaire. Demandez-vous pourquoi, chers lecteurs : comment nos dirigeants politiques et militaires peuvent-ils regarder Moscou déployer ses troupes, ses avions de combat et du matériel de guerre sur une scène où les États-Unis mènent des opérations majeures, et n’avoir absolument aucun plan quant à la manière de traiter ces forces si elles sont envoyées au combat ?
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Si vous êtes convaincus, comme moi, que nous sommes gouvernés par des imbéciles, vous trouverez certainement une confirmation de ce fait dans les événements récents.
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Mais tandis que l’administration Obama cherche frénétiquement une stratégie, les escadrons de l’air de Poutine déchaînent l’enfer sur les sociopathes, les coupeurs de tête et les autres vipères qui composent État islamique. Et M. Poutine reçoit aussi beaucoup d’aide, en particulier des troupes d’élite des forces iraniennes Quds et de la tenace milice qui a vaincu l’armée israélienne dans deux conflits, le Hezbollah, le Parti de Dieu. Vérifiez-le dans Reuters:
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Des centaines de soldats iraniens sont arrivés en Syrie ces dix derniers jours et rejoindront bientôt les forces gouvernementales et leurs alliés du Hezbollah libanais dans une importante offensive terrestre soutenue par les frappes aériennes russes, ont affirmé deux sources libanaises à Reuters. […]

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Les frappes aériennes [russes] seront accompagnées prochainement par des avancées au sol de l’armée syrienne et de ses alliés, a dit l’une des sources, très au fait des développements politiques et militaires dans le conflit. […]
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«L’avant-garde des forces terrestre iraniennes a commencé à arriver en Syrie : des soldats et des officiers pour participer spécifiquement à cette bataille. Ce ne sont pas des conseillers […] nous estimons qu’ils sont des centaines avec équipements et armes. Ils seront suivis par d’autres», a affirmé la seconde source. Les Irakiens devraient aussi prendre part à l’opération, a dit cette source.
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(Assad allies, including Iranians, prepare ground attack in Syria: sources, Reuters)
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Une alliance militaire entre Moscou, Téhéran et le Hezbollah?
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Vous avez bigrement raison, et vous pouvez remercier Barack Obama et son projet fou de regime change pour ce développement.
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De nombreux critiques de l’action de Poutine ont dit qu’«il ne sait pas ce qu’il fait» ou «Il va s’enliser» ou «Ce sera un nouveau Vietnam».
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Faux. Le fait est que Poutine est un plus grand adepte de la doctrine Powell que tous les crétins du Pentagone. Et il est particulièrement attentif à la Règle numéro 5, qui dit : «Y a-t-il une stratégie de sortie plausible pour éviter un enlisement sans fin ?»
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Poutine y a-t-il réfléchi ou a-t-il simplement commis une bévue sur une impulsion, comme les dirigeants US en sont capables? Voici ce qu’il a dit le 30 septembre :
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«Nous n’avons naturellement pas l’intention de nous enliser profondément dans ce conflit. Nous agirons dans le strict respect de la mission donnée. Premièrement, nous soutiendrons l’armée syrienne uniquement dans sa lutte légitime contre les groupes terroristes. Deuxièmement, notre soutien sera limité à des frappes aériennes et n’inclura pas d’opérations au sol. Troisièmement, notre soutien sera limité dans le temps et ne se poursuivra que tant que l’armée syrienne mène son offensive anti-terroriste.»
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Bingo. En d’autres termes, il va bombarder à mort ces bouffons et laisser la brigade Quds et le Hezbollah nettoyer ensuite. Il n’y aura pas de troupes russes au sol. L’aviation russe obtiendra des renseignements précis sur les positions d’ISIS par des agents syriens sur le champ de bataille, ce qui réduira le nombre de victimes civiles et limitera les dommages aux infrastructures essentielles. Elle ne fera également qu’une bouchée de quiconque se trouve sur le lieu de réception des bombes. Quelqu’un croit-il sérieusement que EI et la bande disparate de coupeurs de gorges modérés qui reçoivent des fonds de la CIA seront capables de résister à cette offensive imminente ?
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Pas moyen. Poutine va tailler à travers ces gars comme une tornade dans un parc de roulottes. Oui, État islamique a remporté quelques succès contre les armées irakienne et syrienne en loques. Mais aujourd’hui, elles se confrontent à l’équipe A où elles sont clairement hors de leur ligue. Liquider ces coupeurs de gorge prendra beaucoup moins de temps que tout le monde ne s’imaginait.
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Les bombardiers russes sont déjà en train de détruire les arsenaux de munitions, les dépôts de carburant, le matériel militaire lourd, les postes de commandement, tout ce qui accroît la capacité d’État islamique à faire la guerre. La nouvelle coalition anti-terroriste va couper les lignes d’approvisionnement et les laisser à sec. Et toute l’opération sera emballée avant qu’Oncle Sam ait fini de lacer ses bottes. Voici ce qu’en dit la chaîne iranienne Press TV:
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«Un membre important du parlement russe dit que la campagne aérienne en cours menée par Moscou contre des militants opérant en Syrie va s’intensifier. Alexei Pushkov, qui officie en tant que président du Comité pour les Affaires internationales de la Douma russe, a dit vendredi que Moscou intensifiera ses attaques contre les milices en Syrie tout en étudiant les risques associés à une opération de grande envergure.
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«Il y a toujours un risque d’enlisement, mais à Moscou, nous parlons d’une opération de trois à quatre mois», a déclaré Alexei Pushkov selon Reuters.
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La Russie a entrepris de lancer des frappes aériennes coordonnées sur les positions des milices en Syrie mercredi. Le mouvement a commencé peu après que les membres de la Chambre haute du parlement russe, le Conseil de la Fédération, ont autorisé les opérations en Syrie.» (Press TV)
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Il n’y aura aucune tergiversation. Poutine va droit au but puis s’en ira.
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Pensez-vous qu’ils ont déjà compris cela à la Maison Blanche ? Pensez-vous qu’ils comprennent que les troupes iraniennes et le Hezbollah ne vont pas distinguer entre les terroristes modérés et les terroristes extrémistes ; qu’ils ne vont pas simplement «les tuer tous et Dieu reconnaîtra les siens»? Pensez-vous qu’ils réalisent que la politique au Moyen-Orient de Washington s’est tout simplement effondrée et que le financement des djihadistes et les rêves de changement de régime sont terminés pour de bon ? Pensez-vous qu’ils captent que le rôle de Washington comme garant de la sécurité mondiale a été passé à Vladimir Poutine, qui a fait courir le risque, à lui-même et à son pays, de défendre les principes fondamentaux du droit international, de la souveraineté nationale et de l’auto-détermination ? Poutine, de nouveau :
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«Nous soutenons le gouvernement syrien dans sa lutte contre une agression terroriste. Nous lui fournissons et continuerons à lui fournir l’aide militaro-technique nécessaire. Nous devons continuer à dialoguer dans le but de parvenir à un consensus. Mais il est impossible de réussir vraiment tant que le carnage se poursuit et que les gens ne se sentent pas en sécurité. Nous n’arriverons à rien avant d’avoir vaincu le terrorisme en Syrie.»
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Poutine est à la tête d’une coalition qui lutte contre le terrorisme. Nous devrions tous lui en être reconnaissants.
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Mike Withney vit dans l’État de Washington. Il est contributeur à Hopeless : Barack Obama et les politique de l’illusion (AK Press). Hopeless est également disponible dans une édition Kindle. L’auteur peut être joint à fergiewhitney@msn.com.
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37 commentaires:

  1. Version complète du discours de Vladimir Poutine à l'ONU : que chacun se fasse sa propre opinion


    Maïlis Destrée
    Le Courrier de Russie
    lun., 05 oct. 2015 10:05 UTC

    Vladimir Poutine s'est exprimé lundi 28 septembre dans le cadre de la 70e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York. Un discours très commenté dans la presse internationale que Le Courrier de Russie a traduit dans son intégralité afin que chacun puisse se faire sa propre opinion.

    « Monsieur le Président, Monsieur le Secrétaire général, Mesdames et Messieurs les Chefs d'État et de gouvernement, Mesdames et Messieurs,


    Le 70e anniversaire de l'Organisation des Nations Unies est l'occasion de réfléchir au passé et de parler de notre avenir commun. En 1945, les pays vainqueurs du nazisme ont uni leurs forces pour poser les fondements solides de l'ordre mondial d'après-guerre. J'aimerais rappeler que les décisions majeures sur les principes de la coopération entre les États, les décisions sur la création de l'ONU, ont été prises dans notre pays, lors de la rencontre entre les dirigeants de la coalition anti-hitlérienne qui s'est tenue à Yalta. Le système de Yalta a été obtenu après de nombreuses épreuves et au prix de dizaines de millions de vies et de deux guerres mondiales qui ont secoué la planète au XXe siècle. Soyons objectifs, ce système a aidé l'Humanité à traverser les événements tumultueux, parfois dramatiques, des 70 dernières années et a préservé le monde de bouleversements à grande échelle. L'Organisation des Nations Unies est une structure sans égale en termes de légitimité, de représentativité et d'universalité. Oui, ces derniers temps, l'ONU fait l'objet de nombreuses critiques. Elle manquerait soi-disant d'efficacité et les décisions les plus importantes reposeraient sur des divergences irréconciliables, principalement entre les membres du Conseil de Sécurité. Toutefois, j'aimerais souligner que les différends ont toujours existé à l'ONU, et ce au cours des ses 70 années d'existence. Et, de tout temps, le droit de veto y a été appliqué : y ont eu recours les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Chine, l'Union soviétique et ensuite la Russie. C'est tout à fait naturel pour une organisation aussi hétéroclite et représentative. Les fondateurs de l'ONU ne partaient pas du principe que l'unanimité y régnerait. L'essence de l'organisation réside précisément dans la recherche et l'élaboration de compromis, et sa force - dans la prise en compte d'opinions et de points de vue divers.


    -- Commentaire : Telles étaient les valeurs de l'ONU à l'origine. Mais malheureusement les choses ont changé et comme le mentionne le Dr Andrew M. Lobaczewski dans son livre La ponérologie politique - Etude de la genèse du mal appliqué à des fins politiques :

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  2. Les psychopathes se tiennent en général à l'écart des organisations sociales caractérisées par la raison et la discipline éthique : elles ont été créées par un monde de gens normaux qui leur est tout à fait étranger. Ils méprisent donc les idéologies sociales mais perçoivent en même temps leurs faiblesses. Mais une fois lancé le processus de transformation ponérique d'une association humaine, ils le perçoivent avec une sensibilité quasiment infaillible : un cercle a été créé, où ils peuvent dissimuler leurs déficiences et différences psychologiques, trouver leur propre modus vivendi, et peut-être même réaliser un rêve utopique de jeunesse. Ils commencent alors à infiltrer les rangs du mouvement ; Faire semblant d'être des adhérents sincères ne leur est aucunement difficile puisque pour eux c'est une seconde nature que de jouer un rôle et se cacher derrière un masque de normalité.

    Ces derniers infiltrent leur milieu politique puis par la suite les organisations comme l'ONU. Et ce faisant, ils en changent la mission fondamentale : ONU Son dernier souffle. --


    Les questions discutées à l'ONU donnent lieu à des accords sous la forme de résolutions ou ne donnent lieu à aucun accord. Comme le disent les diplomates : « elles passent ou elles ne passent pas ». Et toute action entreprise par un État afin de contourner ce principe est illégitime et contraire à la Charte des Nations Unies et au droit international.


    Nous savons tous qu'après la fin de la Guerre froide - tout le monde le sait - un centre de domination unique est apparu dans le monde. Ceux qui se trouvaient au sommet de cette pyramide ont cédé à la tentation de croire que s'ils étaient aussi forts et exceptionnels, cela signifiait qu'ils savaient tout mieux que tout le monde. Et, par conséquent, qu'ils n'avaient pas besoin de l'ONU, qui, souvent, au lieu d'approuver automatiquement une décision, de la rendre légitime, ne faisait que leur « mettre des bâtons dans les roues ». Des discussions ont eu lieu sur le fait que l'organisation telle qu'elle avait été créée était devenue obsolète et avait accompli sa mission historique. Il est évident que le monde change et que l'ONU doit s'adapter à cette transformation naturelle. La Russie est prête, sur la base d'un consensus large, à œuvrer au développement futur de l'ONU avec tous ses partenaires, mais nous estimons que les tentatives visant à saper l'autorité et la légitimité de l'ONU sont extrêmement dangereuses. Elles pourraient conduire à l'effondrement de toute l'architecture des relations internationales. Auquel cas ne subsisterait plus aucune règle, si ce n'est la loi du plus fort.


    Ce serait un monde dans lequel l'égoïsme primerait sur le travail collectif, un monde dans lequel il y aurait de plus en plus de diktats et de moins en moins d'égalité, de démocratie réelle et de liberté, un monde dans lequel le nombre de protectorats dirigés de l'extérieur se multiplierait au détriment d'États véritablement indépendants. Au fond, qu'est-ce que la souveraineté étatique déjà mentionnée ici par mes collègues ? Il s'agit avant tout pour chaque être humain, pour chaque peuple, pour chaque État, d'être libre, de pouvoir décider librement de son avenir.

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  3. Dans le même ordre d'idées, chers collègues, il y a ce qu'on appelle la légitimité des autorités étatiques. Nous ne pouvons pas jouer sur les mots à des fins de manipulation. En droit international et dans les affaires internationales, chaque terme doit être compréhensible, transparent et univoque. Nous sommes tous différents et nous devons le respecter. Personne ne doit s'accommoder d'un modèle de développement unique reconnu une fois pour toutes par certains comme le seul acceptable.


    Nous ne devons pas oublier le passé. En ce qui nous concerne par exemple, nous nous souvenons notamment de l'histoire de l'Union soviétique. L'exportation d'expériences sociales, les tentatives visant à provoquer des changements dans l'un ou l'autre pays en partant de ses propres orientations idéologiques, ont souvent eu des répercussions tragiques et ont été synonymes non de progrès, mais de dégradation. Cependant, personne, semble-t-il, n'apprend des erreurs d'autrui, qui ne cessent d'être répétées. Et l'exportation de ce qu'on appelle désormais les révolutions « démocratiques » se poursuit.


    Il suffit d'examiner la situation au Proche-Orient et en Afrique du Nord, dont a parlé le précédent intervenant [le roi Abdallah II de Jordanie, ndlr]. Cela fait évidemment longtemps que les problèmes socio-politiques couvaient dans cette région et que les populations aspiraient à des changements. Mais qu'ont-elles obtenu en réalité ? L'intervention extérieure agressive à entraîné, au lieu de réformes, la destruction pure et simple des institutions étatiques et du mode de vie lui-même. En lieu et place du triomphe de la démocratie et du progrès règnent la violence, la misère et les catastrophes sociales, tandis que les droits de l'homme, y compris le droit à la vie, ne sont appliqués nulle part.

    J'aimerais demander aux responsables de cette situation : « Avez-vous au moins conscience de ce que vous avez fait ? » Mais je crains que cette question ne reste en suspens, parce que ces gens n'ont pas renoncé à leur politique basée sur une confiance exagérée en soi et la conviction de son exceptionnalité et de son impunité.


    Il est déjà manifeste que l'absence de pouvoir constatée dans une série de pays du Proche-Orient et d'Afrique du Nord a conduit à la formation de zones anarchiques, rapidement envahies par des extrémistes et des terroristes. Des dizaines de milliers de combattants se battent déjà sous les drapeaux de l'ainsi nommé « État islamique ». On trouve parmi eux d'anciens soldats irakiens jetés à la rue suite à l'invasion de l'Irak en 2003. Un autre pays fournisseur de recrues est la Libye, dont la structure étatique a été détruite après la violation grave de la résolution numéro 1973 du Conseil de Sécurité de l'ONU. Aujourd'hui, des membres de ce qu'on appelle l'opposition syrienne modérée, soutenue par l'Occident, viennent également grossir les rangs des radicaux.


    Une fois armés et formés, ceux-ci passent du côté de l'État islamique. Ce dernier n'a lui-même pas surgi de nulle part : il a également été dans un premier temps choyé en tant qu'instrument de lutte contre des régimes laïques indésirables. Après avoir créé une tête de pont en Syrie et en Irak, l'État islamique poursuit activement son expansion dans d'autres régions et cherche à dominer le monde islamique - mais pas seulement. Il est clair que ses plans ne se limiteront pas à cette région. La situation est on ne peut plus dangereuse.

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  4. Dans ce contexte, il est hypocrite et irresponsable de faire de grandes déclarations sur la menace du terrorisme international tout en fermant les yeux sur les flux de financement et de soutien des terroristes, notamment le trafic de drogues, de pétrole et d'armes, ou d'essayer de manipuler des groupes extrémistes, de les utiliser pour atteindre ses propres objectifs politiques dans l'espoir de s'en débarrasser ensuite ou, plus simplement, de les éliminer.

    J'aimerais dire à ceux qui agissent et pensent réellement ainsi : « Messieurs, vous avez bien sûr affaire à des individus extrêmement cruels, mais ceux-ci ne sont absolument pas idiots ni primitifs, ils ne sont pas plus bêtes que vous et on ne sait pas encore qui utilise qui. ». Les dernières informations sur le transfert d'armes aux terroristes par cette même opposition modérée ne font que le confirmer.

    Nous considérons que toute tentative visant à jouer avec les terroristes, et qui plus est à les armer, est non seulement irréfléchie mais également dangereuse. La menace terroriste mondiale pourrait s'en voir extrêmement accrue et peser sur de nouvelles régions de la planète. D'autant plus que des combattants de nombreux pays, y compris européens, sont « rodés » dans les camps de l'État islamique.

    Malheureusement, chers collègues, je dois reconnaître que la Russie n'est pas ici une exception. Il est inadmissible que ces coupe-jarrets qui ont déjà senti l'odeur du sang retournent ensuite chez eux et y poursuivent leur sale besogne. Nous ne le voulons pas. Personne ne le veut, n'est-ce pas ? La Russie s'est toujours opposée avec fermeté et constance au terrorisme sous toutes ses formes.

    Aujourd'hui, nous apportons une aide militaro-technique à l'Irak, la Syrie et d'autres pays de la région qui luttent contre les groupes terroristes. Nous estimons que refuser de coopérer avec les autorités syriennes, avec l'armée gouvernementale, avec ceux qui affrontent courageusement le terrorisme, est une grave erreur. Il faut enfin reconnaître qu'hormis les troupes gouvernementales du président Bachar el-Assad et les milices kurdes en Syrie, personne ne se bat réellement contre l'État islamique et les autres organisations terroristes. Nous connaissons tous les problèmes de la région, toutes ses contradictions, mais nous devons tout de même nous fonder sur la réalité.

    Chers collègues, je ne peux que constater que, ces derniers temps, notre approche honnête et franche est utilisée comme prétexte pour accuser la Russie d'ambitions croissantes. Comme si ceux qui en parlent n'avaient aucune ambition. Mais l'essentiel, chers collègues, ce ne sont pas les ambitions de la Russie, mais le fait que la situation actuelle est devenue intolérable.

    En réalité, ce que nous proposons, ce n'est pas de se laisser guider par ses ambitions mais par des valeurs et des intérêts communs sur la base du droit international, de joindre nos efforts pour résoudre les nouveaux problèmes auxquels nous sommes confrontés et de créer une véritable et large coalition antiterroriste internationale. À l'instar de la coalition anti-hitlérienne, celle-ci pourrait unir dans ses rangs les forces les plus diverses, prêtes à combattre de façon radicale ceux qui, comme les nazis, sèment le mal et la haine.

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  5. Les principaux membres de cette coalition doivent bien entendu être les pays musulmans. Car non seulement l'État islamique les menace directement mais, par ses crimes sanglants, il profane une des plus grandes religions du monde - l'islam. Les idéologues de ces combattants bafouent l'islam et dénaturent ses véritables valeurs humaines.

    J'aimerais m'adresser aux autorités spirituelles musulmanes : votre autorité et vos enseignements sont plus que jamais cruciaux. Il faut mettre à l'abri d'actes inconsidérés ceux que les combattants essayent d'enrôler, et aider ceux qui ont été trompés et qui, pour diverses raisons, se sont retrouvés dans les rangs des terroristes à trouver le chemin vers une vie normale, à déposer les armes et à cesser cette guerre fratricide.

    Dans quelques jours, la Russie, en tant que présidente du Conseil de Sécurité, convoquera une réunion ministérielle pour analyser en profondeur la menace qui pèse au Proche-Orient. Nous proposons de discuter en particulier de la possibilité d'adopter une résolution sur la coordination de toutes les forces qui luttent contre l'État islamique et d'autres groupes terroristes. Je le répète, cette coopération doit reposer sur les principes énoncés dans la Charte des Nations Unies.

    Nous comptons sur le fait que la communauté internationale parvienne à élaborer une stratégie globale de stabilisation politique et de rétablissement socio-économique au Proche-Orient. Alors, chers amis, il ne sera plus nécessaire de construire des camps pour les réfugiés. Les personnes contraintes de quitter leur terre natale ont d'abord afflué dans les pays alentour et ensuite en Europe. Ils se comptent par centaines de milliers, voire par millions. Il s'agit au fond d'une nouvelle grande migration amère et d'une dure leçon pour nous tous, y compris pour l'Europe.

    J'aimerais souligner que les réfugiés ont évidemment besoin de compassion et de soutien. Cependant, on ne pourra résoudre définitivement ce problème qu'en rétablissant la structure étatique là où elle a été détruite, en renforçant les institutions gouvernementales là où elles existent encore ou sont en train d'être reconstruites, et en fournissant une aide multiforme - militaire, économique et matérielle - aux pays en difficulté et, bien sûr, aux gens qui, malgré toutes les épreuves, ne sont pas partis de chez eux.

    Il va sans dire que toute aide aux États souverains ne doit pas être imposée mais proposée, et ce dans le strict respect de la Charte de l'ONU. Tout ce qui est fait et sera fait dans ce domaine conformément aux normes du droit international doit être soutenu par notre organisation, et tout ce qui contreviendra à la Charte devra être rejeté.

    Le plus important est, selon moi, de contribuer au rétablissement des structures étatiques en Libye, de soutenir le nouveau gouvernement irakien, et d'apporter une aide multilatérale au gouvernement syrien légitime.

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  6. Chers collègues, la mission principale de la communauté internationale, guidée par l'ONU, reste de garantir la paix et la stabilité à l'échelle régionale et globale. Nous estimons qu'il nous faut former un espace de sécurité égale et indivisible, pas uniquement réservé à un cercle d'élus mais pour tout le monde. Oui, c'est un travail complexe, difficile et de longue haleine, mais il n'y a pas d'alternative.

    Cependant, la mentalité de « bloc » héritée de la Guerre froide et l'aspiration à conquérir de nouveaux espaces géopolitiques, que partagent certains de nos collègues, continuent malheureusement de prédominer. D'une part, ils poursuivent la politique d'élargissement de l'OTAN. À quoi bon vu que le pacte de Varsovie a cessé d'exister et que l'Union soviétique s'est effondrée ? Toujours est-il que l'OTAN non seulement subsiste mais s'élargit, à l'instar de ses infrastructures militaires.

    D'autre part, ils ont placé les pays post-soviétiques devant un choix erroné : l'Ouest ou l'Est ? Tôt ou tard cette logique de confrontation devait conduire à une crise géopolitique grave. C'est ce qui s'est produit en Ukraine, où ils ont utilisé le mécontentement d'une grande partie de la population envers les autorités en place et ont provoqué de l'extérieur une révolution armée, qui s'est transformée en guerre civile.

    Nous sommes convaincus que seul le respect complet et scrupuleux des accords de Minsk du 12 février 2015 permettront de mettre un terme à l'effusion de sang et de sortir de l'impasse. On ne garantira pas l'intégrité de l'Ukraine par les menaces et la force des armes. Mais cette intégrité doit être garantie. Il faut réellement tenir compte des intérêts et des droits des populations du Donbass, respecter leur choix, s'entendre avec elles, comme le prévoient les accords de Minsk, sur les éléments clés de la structure politique de l'État. C'est la condition du futur développement de l'Ukraine en tant qu'État civilisé, en tant que maillon essentiel dans la construction d'un espace commun de sécurité et de coopération économique tant en Europe qu'en Eurasie.

    Mesdames et messieurs, ce n'est pas un hasard si je vous parle d'espace commun de coopération économique. Encore récemment, il semblait qu'en matière économique, régie par les lois objectives du marché, nous apprendrions à nous passer des lignes de démarcation, que nous suivrions des règles transparentes et fixées ensemble, notamment les principes de l'OMC que sont le libre échange, la liberté d'investissement et la libre concurrence. Toutefois, aujourd'hui, les sanctions unilatérales contournant la Charte de l'ONU sont quasiment devenues la norme. Celles-ci poursuivent non seulement des objectifs politiques mais servent également à éliminer des concurrents sur le marché.

    J'aimerais relever un autre symptôme de l'égoïsme économique croissant. Une série de pays ont choisi de former des unions économiques exclusives et fermées. En outre, ces pays négocient en cachette et n'informent ni leurs citoyens, ni leurs cercles d'affaires, ni l'opinion publique, ni le reste du monde, de leurs pourparlers. Les autres États dont les intérêts peuvent être en jeu ne sont eux non plus au courant de rien. Il est probable qu'on souhaite tous nous mettre devant le fait accompli, une fois que les règles du jeu auront été réécrites - de nouveau dans l'intérêt d'un cercle étroit d'élus, et ce sans consulter l'OMC. Avec pour conséquences le déséquilibre total du système commercial et le morcellement de l'espace économique mondial.

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  7. Ces problèmes touchent aux intérêts de tous les États et influent sur les perspectives de l'économie mondiale dans son ensemble. C'est pourquoi nous proposons d'en discuter dans le cadre de l'ONU, de l'OMC et du G20. Pour faire contrepoids à la politique d'exclusivité, la Russie propose d'harmoniser les projets économiques régionaux, de favoriser « l'intégration des intégrations », sur la base des principes universels et transparents du commerce international. En qualité d'exemple, je peux vous citer le projet de coopération entre l'Union économique eurasiatique et l'initiative chinoise de créer une Ceinture économique de la route de la Soie. Par ailleurs, nous continuons à fonder de grands espoirs dans l'harmonisation des processus d'intégration dans le cadre de l'Union économique eurasiatique et de l'Union européenne.

    Mesdames et messieurs, parmi les défis auxquels est confrontée l'humanité entière, il y a également celui du changement climatique. Nous prêterons une grande attention aux résultats de la conférence des Nations Unies sur le climat, qui se tiendra au mois de décembre à Paris. À l'horizon 2030, la Russie prévoit de limiter ses émissions de gaz à effet de serre à 70-75 % du niveau de 1990.

    Néanmoins, je propose d'envisager ce problème de façon plus large. Certes, en instaurant des quotas sur les rejets nocifs et en recourant à d'autres tactiques, nous pourrons peut-être atténuer pour un temps le problème, mais il est évident que ce n'est pas ainsi que nous le réglerons une fois pour toutes. Nous avons besoin d'approches fondamentalement différentes. Nous devons introduire de nouvelles technologies ne nuisant pas à l'environnement mais coexistant harmonieusement avec lui et qui permettront de rétablir l'équilibre biosphère-technosphère perturbé par l'homme. Ce défi est effectivement planétaire mais je suis persuadé que l'Humanité a le potentiel intellectuel nécessaire pour le relever.

    Nous devons unir nos efforts, et avant tout ceux des États qui disposent d'une base scientifique puissante et de travaux de recherche en sciences fondamentales. Nous proposons de convoquer sous l'égide de l'ONU un forum spécial où seront examinés en profondeur les problèmes liés à l'épuisement des ressources naturelles, à la destruction de l'habitat et au changement climatique. La Russie est prête à faire partie des pays organisateurs de ce forum.

    Mesdames et messieurs, chers collègues, le 10 janvier 1946 a marqué l'ouverture, à Londres, de la première séance de l'Assemblée générale de l'ONU. Dans son discours, le diplomate colombien Zuleta Angel, président de la commission préparatoire de la session, a formulé, à mon sens de façon très complète, les principes sur lesquels doivent se bâtir les actions de l'ONU. Il s'agit de la bonne volonté, du mépris des intrigues et des ruses, et de l'esprit de coopération.

    Aujourd'hui, ces mots résonnent en nous tous comme une recommandation. La Russie croit en l'énorme potentiel de l'ONU, qui doit contribuer à empêcher une nouvelle confrontation mondiale pour lui préférer une stratégie de coopération. Aux côtés des autres pays, nous continuerons à œuvrer au renforcement du rôle central de coordination de l'ONU.

    Je suis convaincu qu'ensemble nous rendrons le monde stable et sûr et que nous garantirons les conditions propices au développement de tous les États et de tous les peuples.

    Je vous remercie de votre attention. »

    http://fr.sott.net/article/26540-Version-complete-du-discours-de-Vladimir-Poutine-a-l-ONU-que-chacun-se-fasse-sa-propre-opinion

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    1. - voir clip sur site (traduction française) -

      Il n'est pas de meilleure approche de pays dangeureux que d'en parler devant une assemblée internationale très représentative qu'est l'ONU, malgré et surtout que cette dernière soit peu recommandable à fréquenter tant elle appartient à ce que l'humanité réelle combat jusqu'alors sans mot-dire.

      Vladimir Poutine, voila un homme qui n'appartient visiblement pas à ce que certains nomment le 'Nouvel Ordre Mondial' ou 'Réseau Terroriste International' dans sa version expurgée de ce qui peut le cacher.

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  8. Caught On Tape : Furieux travailleurs Français attaque Air France cadres, arracher leurs vêtements

    Soumis par Tyler Durden le 05/10/2015 11:04 -0400


    Plus tôt aujourd'hui au milieu de la générale morosité du glissement de l'Europe non manufacturier SIGP, le seul endroit qui se démarque comme un pouce endolori tronçonnage de la tendance à la détérioration, est la France qui non seulement a enregistré une hausse depuis août, mais aussi battu les attentes.

    Nous doutons fortement cette mesure n'a aucun fondement dans la réalité car parmi de nombreux autres facteurs spécifique contraire, Bloomberg a signalé que, dans le cadre d'Air France de longues cracha avec les travailleurs sur les réductions de coût, la violence a éclaté plus tôt aujourd'hui comme manifestants ont pris d'assaut une réunion où gestionnaires présentaient des plans pour 2 900 emplois cadres de coupes, causant à fuir avec leurs vêtements en lambeaux.

    Selon le rapport, des ressources humaines chef Xavier Broseta et Pierre Plissonnier, le chef des vols longs-courriers, mise à l'échelle une clôture haute de huit pieds à s'échapper, protégé par des gardes de sécurité, avec Broseta émergents torse nu et Plissonnier avec son costume râpé.

    Coulée des doutes sérieux sur la service PMI « récupération » sont que les attaques s'est passé lundi comme Air France dit son Comité d'entreprise qui après l'échec de la productivité s'entretient avec pilotes la semaine dernière quelque 300 équipage, 900 agents de bord et le personnel au sol 1 700 pourraient avoir à. Les réductions pourraient inclure les premiers licenciements forcés depuis les années 1990, selon le transporteur, qui a reporté la séance.

    La société, mécontent de la publicité terrible qui les photos et clips vidéo présentés ci-dessous vont dévoiler sur la culture d'entreprise chez Air France, rapidement tenté de minimiser l'incident, disant dans un communiqué que "que ces attaques ont été faites par des individus isolés et particulièrement violents, comme la démonstration par le personnel en grève se passait calmement," ajoutant qu'une plainte avait été déposée pour violences aggravées. Nous attendons beaucoup d'autres se plaint sera déposé avant la dernière flambée en colère contre les licenciements à venir se dissipe.

    Il n'est pas juste de mauvaises nouvelles pour jusqu'à 3 000 bientôt d'être chômeurs mais pour Boeing aussi, qui peut être sur le point de voir la première démolition de Dreamliner arrêtés :

    En vertu du régime d'épargne, a annoncé aujourd'hui, flotte Air France serait réduite de 14 jets, avec des commandes de Boeing Co. 787s mis au rebut et vieillissement Airbus groupe SE A340s progressivement. L'unité du groupe Air France-KLM a indiqué il y a été portée de compromis devrait syndicats présentera-t-elle mesure de sérieuses économies.

    Air France a déclaré la semaine dernière il envisageait des réductions d'emplois, des jets et itinéraires en l'absence d'un accord avec les pilotes, qui avait été demandé de travailler plus d'heures pour le même salaire aider les pertes annuelles de fin qui a débuté en 2011. Les ministres du gouvernement avaient exhorté les parties à continuer à parler pour que les travaux pourrait être sauvées.

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  9. Les licenciements à venir on a attribué une nouvelle fois presque entièrement sur les événements en Asie: "les changements exigeraient un rétrécissement du réseau Air France, avec une réduction des fréquences et plus large capacité saisonnier coupe l'année prochaine, suite à la cessation de certaines routes en 2017, en particulier vers l'Asie, où la concurrence est plus difficile. Fréquences vers 22 destinations seraient touchés. »

    Attendre plus des explosions de violence et encore plus de profits pour tailleurs à Paris, confirmant le keynésien « torn costume fallacy », parce que les licenciements sont censés être mis en place autour de mi-décembre au plus tôt, ou juste à temps pour les vacances.

    Dans le même temps, c'est le résultat que la colère de plusieurs milliers de travailleurs Français enfin déborde.

    http://www.zerohedge.com/news/2015-10-05/caught-tape-furious-french-workers-attack-air-france-executives-rip-their-clothes

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    1. Après le remplacement de plus en plus de pilotes par 'des pilotages automatiques au sol' (!), moins bien payé et peut-être aussi étrangers ou même... depuis chez eux (! Pour faire moins cher jusqu'où ira t-on ?), les voici confrontés à peut-être la loi du silence qui ferait plaisir à la plus grande majorité d'habitants !

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  10. Le gouvernement des États-Unis accusé de « Crime de guerre » par les médecins sans frontières dans l'attentat à la bombe qui a tué 22 personnes

    Soumis par Tyler Durden le 05/10/2015 12:32 -0400


    À la suite de tragiques et sans précédent bombardement d'un hôpital d'Afghanistan par l'US air force samedi, qui a tué 22 personnes et a continué pour commande de mission après 30 minutes a été aurait été avisée de le "erreur" qui aux États-Unis a d'abord prétendu était « dommages collatéraux », les médecins sans frontières, groupe des médecins chargé de conduire l'hôpital a sortir de se balancer et a assimilé le bombardement américain d'un hôpital à s'engager à rien de moins qu'un crime de guerre.

    Selon l'AFP, "la pression monté sur Washington lundi de venir nettoyer l'airstrike US apparent sur un hôpital Afghan qui a tué 22 personnes, un incident, le chef du Pentagone a déclaré était"confus et compliqué » mais quelle charité médicale MSF marque un crime de guerre."

    Directeur général de MSF Christopher Stokes, cependant, n'entendait pas d'attente :

    "En vertu de la présomption claire qu'un crime de guerre a été commis, MSF exige qu'une enquête complète et transparente sur l'événement soit menée par un organisme international indépendant."

    Stokes a également frappé dehors dans les revendications de responsables afghans que les insurgés utilisaient l'hôpital comme une position de cibler des civils et des forces afghanes.

    Ces déclarations impliquent que les forces afghanes et américaines travaillent ensemble décidé de raser un hôpital entièrement fonctionnel avec plus de 180 employés et les patients à l'intérieur parce qu'ils prétendent que les membres des talibans étaient présents,» dit-il.

    "Il s'agit d'un aveu d'un crime de guerre. Cela contredit totalement les tentatives initiales du gouvernement américain afin de minimiser l'attaque comme "dommages collatéraux". "

    D'autres s'est joint : droits des Nations Unies chef RA ad Zeid Al Hussein a également appelé à une sonde complète et transparente, notant: "une frappe aérienne sur un hôpital peut équivaloir à un crime de guerre."

    Certes, les Etats-Unis, qui a fait tout en son pouvoir pour détourner l'attention des bombardements russes en Syrie comme des attaques contre les Syriens « civils » et « rebelles modérés », la semaine dernière avait une réponse en conserve : Secrétaire à la défense Ashton Carter a exprimé émotion à « la perte tragique de la vie » mais a averti que l'enquête ne sera pas rapide.

    « La situation là-bas est confondue et compliquée donc il peut prendre un certain temps pour obtenir les faits, nous obtiendrons les faits, mais nous serons complète et transparente sur le partage de leur », at-il déclaré sur un vol à Madrid au début d'une tournée européenne.

    Puis, à l'heure après que le gouvernement américain a en effet admis, encore une fois, c'était fautif, la DwB une fois de plus cils sur le gouvernement américain avec l'instruction suivante:

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  11. — "Aujourd'hui le gouvernement américain a admis que c'était leur frappe aérienne qui a touché notre hôpital à Kunduz et tué 22 patients et le personnel MSF. Leur description de l'attaque continue de changer,de dommages collatéraux, d'un tragique incident, tente maintenant de passer la responsabilité du gouvernement de l'Afghanistan. La réalité est que les États-Unis ont largué ces bombes. Les Etats-Unis a frappé un hôpital immense plein de blessés et le personnel de MSF. L'armée américaine demeure responsable pour les cibles qu'il frappe, même si elle fait partie d'une coalition. Il peut y avoir aucune justification pour cette attaque horrible. Avec tels écarts constants dans les États-Unis et l'Afghanistan comptes de ce qui s'est passé, la nécessité d'une enquête indépendante et complète transparente est encore plus critique. »

    Alors, quelle est la réaction américaine ? Pourquoi désespérément tenter de faire pivoter une fois de plus aux Russes « crimes de guerre »

    L'OTAN EXHORTE LA RUSSIE DE CESSER DE PORTER ATTEINTE À DES CIVILS, L'OPPOSITION SYRIENNE

    Et le plus grand atout stratégique américaine dans la région, bien sûr : ISIS.

    Plus important encore, nous ne parvenons pas à trouver un précédent historique pour un gagnant de prix Nobel de la paix après avoir été accusé de se livrer à des crimes de guerre seulement quelques courtes années plus tard.

    http://www.zerohedge.com/news/2015-10-05/doctors-without-borders-accuses-us-government-war-crime-horrible-attack-killed-22

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  12. L'industrie du pétrole de schiste US disparaîtra tout simplement


    Soumis par Tyler Durden le 05/10/2015 11:25 -0400
    Par l'intermédiaire de GEFIRA,

    Après des années de prospérité, la période difficile est venue pour l'industrie américaine du schiste.

    La baisse spectaculaire de la production du pétrole US est inévitable, et font face à de nombreuses entreprises de schiste faillite. Leurs actifs peuvent finir par de grands producteurs, renforçant la concentration du marché. L'indépendance énergétique américaine ne peut être sauvée que par l'intervention des pouvoirs publics.

    Le gouvernement américain va supprimer la limitation des exportations et suspension de randonnée taux FED septembre est liée à l'endettement insoutenable industrie pétrolière américaine est maintenir à flot.

    Mais c'est tout simplement pas assez pour éviter un effondrement de l'industrie pétrolière US. Notre recherche nous apprenons que le coût par baril a légèrement diminué, mais baisse des coûts de production n'est pas suffisante pour compenser les bas prix du pétrole. Déjà la production de pétrole aux États-Unis a diminué de 400 K barils par jour à son sommet d'avril. Nous estimons qu'un autre 2 à 3 millions de barils peuvent être anéanti l'année à venir.

    Il y a quelques mois, quand l'huile prix montée avant la cohue de juin, les États-Unis industrie pétrolière semblent être en mesure de traverser les moments difficiles. « Il est trop tard pour l'OPEP d'arrêter la révolution de schiste », « L'OPEP ne peut pas arrêter le schiste » – rugit la des journaux. Cependant, après les dernières publications de l'Energy Information Administration (EIA), l'OPEP et l'Arabie saoudite sont le seul à triompher.

    En juillet, l'EIA prévoit le développement d'offre de schiste aux États-Unis en 2016, mais il devait régler ses estimations aux nouvelles conditions. En comparant pour le premier semestre de 2014, le prix du pétrole brut aux États-Unis a diminué de 47 %, malgré le fait qu'ils ont passé 60$ en juin et ont augmenté de 40 % par rapport à leur plus bas niveau depuis 43 de mars$. L'avenir le plus proche est inquiétant, comme les prévisions de l'EIA, le prix moyen du pétrole brut Brent passera en 2016 guère à 59$ de moyenne 54$ en 2015.

    De nos jours, les facteurs de prix huile principale sont la situation économique de la Chine et les attentes de croissance de la demande sur les marchés émergents. Le prix du pétrole semble être en corrélation étroite ces derniers mois à Purchasing Managers de la Chine Index (PMI), qui a baissé en août à 47,3, le niveau le plus bas au cours des six dernières années. Également une incertitude accrue des pays asiatiques en développement touchés le prix.

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  13. En même temps l'approvisionnement se poursuit vers le haut. Il y a l'Iran à l'horizon, se profile l'approvisionnement mondial de pétrole brut. L'accord d'alléger les sanctions sera laisse l'État islamique l'année prochaine entrer sur le marché mondial avec ses ressources. Alimentation supplémentaire pourrait être presque deux fois aussi grande que la production des coupes par nos producteurs. Il tous ensemble avec des stocks élevés n'est pas propice aux hausses de prix.

    Prix bas obligent les producteurs de schiste américain pour couper les dépenses et réduire la production, qui a atteint son maximum en avril 2015, mais puis a commencé à tomber aussi vite qu'elle la croissance. Selon la compagnie Baker Hughes Inc. de service, le nombre de plates-formes de forage pour le pétrole s'est effondré entre octobre 2014 et 2015 août par plus de la moitié, à 670 bas de 1609.

    - voir graphique sur site -
    Source : EIA

    Dans ce conditions la production de capacités sont limitées. EIA estime que la production de pétrole brut continuera de diminuer jusqu'à mi-2016. Certaine croissance reprendra à peine fin 2016, juste quand le prix du pétrole va rebondir, mais la production quotidienne moyenne en 2016 sera encore inférieure de 300 000 barils par jour qu'en 2015. Selon nos analyses, cette estimation est loin d'optimiste. Avec gréement comte retour au niveau de 2010, nous prévoyons production pétrolière va baisser à un niveau de 2010, qui est d'environ 4 millions baril, un jour de moins que les États-Unis produisent aujourd'hui.

    C'est à cause de la qualité de production médiocre ; de puits de pétrole de schiste produisent seulement une huile de très peu de temps. La production commence à s'effondrer exponentiellement au moment où un nouveau puits est en fonctionnement. Dans les 3 à 5 ans, ces puits produisent moins de 20 % de leur capacité de production initiale.

    En cours d'exécution un bien coûte environ 20 dollars le baril, même avec des prix actuel assez pour garder le bien en cours d'exécution. Pour créer un puits coûte en moyenne 35 à 40 dollars le baril, les sociétés américaines schiste besoin 57 dollar par baril. La plupart des schistes producteurs payés moins que le prix du marché spots exagéré leurs problèmes croissants. Cela est dû à des frais de transport et autres conditions divers marchés.

    Les grands financiers - médias essaient de rassurer les investisseurs qui augmente la production de la plate-forme, mais oublient de mentionner que la production par puits est en baisse. C'est parce que les producteurs sont maintenant plus d'un trou par rig de forage. Production de pétrole est devenu un peu moins cher, mais ce n'est pas suffisant pour compenser le prix bas niveau d'huile.

    L'industrie commence à tomber. Dans la première moitié de l'année les producteurs de schiste américains a perdu plus de 30 milliards de dollars. Ils ont encore du mal, mais on prévoit une hausse des faillites et restructurations.

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  14. Certaines des compagnies de schiste sont très endettés, ils ont besoin pomper l'huile pour gagner assez d'argent pour les remboursements de la dette. Ces producteurs ne peuvent pas utiliser l'avantage de la souplesse, car ils ne sont pas capables de s'adapter à l'échelle de la production aux prix actuels du pétrole.

    En outre, refinancement de la dette en prenant une nouvelle dette sur l'ancien est devenu plus cher. Taux d'intérêt des titres de créance émis pour le secteur de l'énergie sont les plus élevés parmi l'ensemble de l'économie. Même régulateurs mettent en garde contre les risques liés aux prêts aux foreurs de schiste, qui a soulevé au cours du premier semestre 2015 en actions et obligations environ $ 44 milliards.

    Producteurs de pétrole de schiste peuvent également compenser les revenus inférieurs de couverture, ce qui dans la première moitié de 2015 a été un grand soulagement, en tant qu'actifs de couverture nets s'élevait à presque $ 9 milliards pour presque toute l'industrie. Toutefois, bon nombre de ces couvertures, qui fixent les prêts, bientôt expireront. Couper les lignes de crédit par la Banque peut provoquer une vague de faillites et une grande vente de feu des actifs de schiste.

    La durée probable de la tourmente est octobre, car alors se déroule ensuite dans la valorisation de cette année des réserves qui utilisent la Banque pour déterminer les quotas de prêts. Après réexamen, certaines entreprises auront problème pour recueillir assez d'argent pour payer les dettes et dépenses en immobilisations.

    Comme une commotion vient, notre équipe a vérifié dont un schiste producteur a une chance de rester en 2015 rentable. Nous analized six grandes entreprises, en tenant leur production, les recettes, les coûts et les bénéfices tirés de précédentes déclarations de revenu annuel. Ensuite, nous avons créé trois scénarios : 40 %-, pétrole de 50 % et 60 %-bas revenus pour chacun d'eux. Nous avons supposé constant autres revenus et coûts constants au niveau de 2014. Ainsi, nous avons gagné les bénéfices avant impôts à nos trois scénarios, montrant que si la société était prête pour la baisse des revenus ou non.

    - voir tableau sur site -

    Le tableau 1. Bénéfice avant impôt en 2014 et bénéfices avant les prévisions d'imposition pour 2015 dans 40 %, 50 % et 60 % inférieures pétrole brut ventes scénarios, en supposant que les coûts constants et autres revenus au niveau de 2014.

    Les numéros de dire avec insistance que la plupart des entreprises est à la pointe, ce qui est prouvé par les derniers rapports financiers trimestriels. Dans le plus profond marasme est Apache Corporation du Texas, qui avait déjà des ennuis en 2014, finition avec une perte de près de trois milliards de dollars. Mais le 2015 semble être encore pire ! Pour la première moitié des recettes pétrolières d'Apache de l'année sont encore plus faible environ 50 %, ce qui se traduit par 13 milliards de pertes, en comparant au revenu de la marge de l'année précédente. Une augmentation énorme de la propriété supplémentaire de pétrole et de gaz et le coût de l'équipement est la principale cause, cependant.

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  15. La seule société toujours sans pertes est BHP Billiton, qui n'est pas tellement tributaire des prix du pétrole brut en raison des activités beaucoup plus large, tels que cuivre, production de fonte de minerai ou du charbon. En outre, la production de pétrole de schiste américains n'est qu'une partie des revenus du pétrole brut. Un tiers d'entre eux provient d'Australie et d'autres pays des différentes parties du monde. Cependant, le revenu de BHP diminue clairement dans la première moitié de 2015.

    L'année 2015 sera cruciale et pourrait être le début de la fin des producteurs américains schiste. Toutefois, il pourrait être trop stratégiquement important pour le gouvernement. L'effondrement de l'industrie du schiste signifie un retour à la dépendance énergétique OPEP-États. Comme fournissent des données du US Census Bureau, depuis 2011 la part du pétrole brut et gaz naturel au total nous importer ont diminué chaque année, tandis que le total des importations a cessé de croître vers le haut. Entre 2011 et 2014 ans générales d'importation de pétrole brut et du gaz naturel ont diminué de $ 84 milliards. Dans le même temps, la part de l'OPEP trade balance au total US trade balance a diminué de 23 % à moins de 10 % en 2014. Le sauvetage de la production de l'industrie ou du schiste shale américaine pourrait avoir une dimension stratégique.

    Une des possibilités est suppression des restrictions à l'exportation de brut US. Ouverture du marché mondial pour nous huile de schiste pourraient traduit par l'augmentation de la production domestique. Suppression des restrictions n'aurait pas d'influence significative sur les prix du pétrole brut mondiales. Restriction d'exportation retrait ne sera pas suffisant pour sauver l'industrie.

    Sans gouvernement intervention la « main invisible » du marché mondial du pétrole sera simplement mettre en faillite les entreprises américaines schiste et avec elle détruit l'industrie d'huile de schiste aux États-Unis.

    http://www.zerohedge.com/news/2015-10-05/us-shale-oil-industry-will-simply-vanish

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  16. Vrai ou Faux : Moscou et Washington entendent refonder les relations internationales

    Thierry Meyssan
    voltairenet.org
    lun., 05 oct. 2015 12:00 UTC

    A New York, Barack Obama et Vladimir Poutine sont convenus d’un processus de paix pour l’ensemble de l’Afrique du Nord et du Proche-Orient. Tiendront-ils promesse ?
    Alors que les médias atlantistes sont malades, atteints d'une soudaine poussée de fièvre anti-Russes, Thierry Meyssan interprète l'action militaire de Moscou en Syrie comme le premier pas d'une révision complète des relations internationales. Selon lui, ce qui se joue en Syrie n'est pas de savoir si la Russie sauvera la République arabe syrienne des jihadistes, mais si son armée pourra partiellement remplacer celle des États-Unis dans la région afin d'en garantir la sécurité. S'appuyant sur un document interne du Conseil de sécurité, il affirme que Vladimir Poutine et Barack Obama agissent de concert face aux faucons libéraux et aux néo-conservateurs états-uniens.

    -- Commentaire : Permettez-nous d'exprimer nos doutes quant à l'effet que Barack Obama puisse agir de concert avec Vladimir Poutine. L'auteur semble oublier que tout Président étasunien, depuis l'assassinat du dernier vrai président John F. Kennedy, n'est qu'un simple pion dans les mains des Pouvoirs en Place tirant les ficelles en coulisse. Poutine, qui est loin d'être un idiot, l'a très certainement compris. --

    La Russie se hâte lentement aux Nations unies. Ses dirigeants sont convaincus que les groupes terroristes islamistes ont été encouragés par la CIA depuis les années cinquante, mais qu'ils menacent aujourd'hui non seulement la stabilité de la région, mais les intérêts des États-Unis eux-mêmes. Comme l'avait expliqué Vladimir Poutine l'an dernier au Club de Valdaï, il est donc souhaitable de travailler ensemble à résoudre le problème actuel.

    - voir clip sur site -

    Cependant, les dirigeants russes sont également convaincus que Washington n'écoute ses partenaires que lorsque ceux-ci sont forts. La Douma a donc débattu d'une intervention militaire contre les groupes terroristes en Syrie et a donné son accord. Il s'agit de la seconde intervention extérieure de la Fédération de Russie depuis sa création, en 1991 —la première étant la guerre d'Ossétie du Sud, en 2008—. Immédiatement, l'armée russe a fait décoller ses bombardiers de Lattaquié et a détruit des installations d'Al-Qaïda et d'Ahrar Al-Sham.

    Le choix de ces cibles visait à la fois :

    - à contraindre les autres puissances à clarifier leur politique face à ces groupes terroristes ;

    - à adresser un message à la Turquie dont les officiers encadrent actuellement Ahrar Al-Sham ;

    - enfin à montrer qu'aucun groupe terroriste ne sera épargné.

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  17. Cette intervention manifeste la volonté russe de jouer un rôle au Moyen-Orient, non pas contre les États-Unis, mais avec eux. Loin de défier le président Obama, la Russie entend au contraire lui fournir l'assistance militaire qui lui fait défaut alors que le Pentagone est devenu le champ clos d'affrontements internes.

    Commentaire : Encore une fois, il est utopique de croire que la Russie aide les É.U. car ce sont eux qui ont crée et financé ces groupes terroristes. S'il y a par contre des hommes intelligents dans l'appareil d'État aux États-Unis, ce serait peut-être l'occasion de réviser la doctrine des affaires étrangères et ses conséquences dévastatrices à l'extérieur comme à l'intérieur, mais l'Empire est déjà sur la pente fatale, et revenir en arrière est très difficile.


    Qui soutient les groupes terroristes ?

    Il est devenu commun d'admettre que les jihadistes en Syrie sont armés et financés par des puissances étrangères. Cependant, aucun État n'assume publiquement un tel soutien. Les réactions à l'opération de police russe anti-terroriste en Syrie ont mis en évidence les contradictions de nombreux intervenants.

    Ainsi, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a déclaré qu'« Une coalition [autour de la Russie] dont les bases mêmes interdiraient tout rassemblement des Syriens contre les terroristes, alimenterait en réalité la propagande de Daech et renforcerait son pouvoir d'attraction ». Ce faisant, il a admis que l'objectif de la France et de ses alliés en Syrie —Turquie et Arabie saoudite— n'était pas de lutter contre Daesh, mais contre la vision russe des relations internationales.

    -- Commentaire : En bref, la lutte ici se joue à un tout autre niveau : vision occidentale, unipolaire, axée sur la guerre et la domination de l'autre, contre vision russe : celle d'un monde multipolaire privilégiant la paix, la souveraineté et l'autodétermination des peuples, la coopération et l'entente mutuelle, tout cela dans le respect du droit international. --

    Comme le déclarait Poutine dans sa récente interview à CBS
    On n'a pas besoin de forces militaires pour mettre en pratique les processus d'intégration économique, humanitaire, sociale naturelle que j'ai évoqués.

    Nous avons créé l'Union douanière et l'Union économique eurasiatique non par la force, mais en cherchant des compromis. Ce processus n'était pas facile. Il était compliqué et a duré plusieurs années. Grâce aux négociations et à la recherche de compromis, sur la base de conditions acceptables pour tous, nous avons créé ces organisations en espérant qu'elles donneront à nos économies et à nos peuples des avantages concurrentiels de poids, sur les marchés internationaux et dans l'espace global en général.

    Le président de la Commission sénatoriale des Forces armées, John McCain, a affirmé qu'Ahrar Al-Sham comprenait des éléments qui avaient été formés et armés par les États-Unis. Par conséquent, selon lui, l'attaque russe contre les terroristes est une agression contre les États-Unis. Dans la même logique, il a préconisé de livrer des missiles sol-air aux jihadistes afin qu'ils abattent les avions russes.

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  18. Un message à la Turquie

    Sachant que le groupe Ahrar Al-Sham, autrefois sponsorisé par le Koweït, est actuellement largement financé et encadré par des officiers de l'armée turque, ces bombardements adressaient une mise en garde au président Recep Tayyip Erdogan.

    Celui-ci a d'abord remplacé le prince saoudien Bandar bin Sultan comme coordinateur du terrorisme islamique international. Puis, il a fait de la Turquie le refuge des Frères musulmans, en remplacement du Qatar. En décembre 2014, la Turquie avait signé un accord gazier stratégique avec la Russie, qu'elle avait finalement abandonné sous la pression états-unienne. Simultanément, la Turquie et l'Ukraine ont créé une « Brigade islamique internationale » pour combattre l'« occupation russe de la Crimée ». Les relations entre Ankara et Moscou se sont donc subitement tendues [1].

    -- Commentaire : Une entente entre néo-nazis et islamistes, tous deux soutenus par les mêmes.
    En outre, quel mensonge éhonté que de parler « d'occupation russe de la Crimée », quand on sait que c'est la Crimée elle-même qui a demandé son rattachement à la Russie.--

    Lors d'un déplacement à Moscou du président Erdogan, le 23 septembre, à l'occasion de l'inauguration de la plus grande mosquée d'Europe, son homologue russe était parvenu à le convaincre d'adoucir sa rhétorique contre la République arabe syrienne, mais pas à lui faire abandonner sa politique d'agression.

    De retour dans son pays, M. Erdogan s'était contenté de déclarer que le départ du président el-Assad n'était plus un préalable au règlement de la crise syrienne. Trouvant cette avancée insuffisante, la Russie avait alors décerné des brevets de lutte anti-Daesh au PKK, laissant entendre qu'elle pourrait soutenir le parti kurde turc contre son gouvernement.

    Aucun groupe terroriste ne sera épargné

    En choisissant de frapper Al-Qaïda et Ahrar Al-Sham, la Russie a déplacé le débat de l'unanimité de façade contre Daesh, à la cacophonie face à Al-Qaïda. Si tout le monde admet aujourd'hui que l'organisation fondée par Oussama ben Laden est originellement une création des États-Unis, chacun croit ou fait semblant de croire qu'elle s'est retournée contre son créateur et lui infligé de terribles pertes le 11-Septembre 2001.

    Or, Al-Qaïda a été l'allié de l'Otan en Libye pour renverser la Jamahiriya et assassiner Mouamar el-Kadhafi. Cette réalité était si choquante pour le général états-unien Carter Ham, commandant de l'AfriCom, qu'il demanda à être relevé de ses fonctions au profit de l'Alliance atlantique.

    En Syrie, la France et la Turquie livrèrent des munitions à Al-Qaïda par l'entremise de l'Armée syrienne libre ainsi que l'atteste un document de l'ASL, transmis le 14 juillet 2014 au Conseil de sécurité des Nations unies [2].

    Et actuellement, le général David Petraeus, ancien directeur de la CIA, et son ami John McCain appellent à soutenir Al-Qaïda contre la République arabe syrienne.

    Le groupe Ahrar Al-Sham lui-même a été constitué juste avant le début des événements en Syrie, en mars 2011, par des Frères musulmans dont certains étaient des cadres d'Al-Qaïda. Au passage, son existence démontre que, contrairement aux propos du président Hollande à la tribune de l'Onu, le terrorisme en Syrie existait avant le début de la guerre et n'en est donc pas la conséquence, mais bien la cause comme l'affirme le président el-Assad.

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  19. En définitive, quels que soient les mensonges de l'Otan et les contradictions qu'ils engendrent chez les uns et les autres, les Russes n'épargneront pas certains groupes en fonction de leurs sponsors secrets, mais bombarderont toutes les cibles liées aux groupes terroristes listés par les Nations unies (Al-Qaïda, Al-Nosra, Daesh).

    Qui s'oppose activement à l'intervention russe ?

    Depuis le début du déploiement de l'armée russe —et il n'est pas encore débattu des troupes au sol à venir de l'OTSC—, une vaste campagne de désinformation est conduite dans le monde pour accuser la Russie

    - d'encadrer l'Armée arabe syrienne ;

    - de bombarder non pas des groupes terroristes, mais des populations civiles « hostiles au régime » ;

    - de préparer une vaste offensive avec les Gardiens de la Révolution iranienne.

    - voir clip sur site -

    La propagande de guerre, qui était la base et la caractéristique de la guerre de 4ème génération coordonnée par l'Otan de février 2011 à mars 2012, avait progressivement diminuée. Alors que pendant une année, on entendait chaque jour une histoire imaginaire illustrant les crimes supposés du « régime », la propagande de guerre se limitait désormais à quelques petits groupes ; dont l'OSDH, une officine londonienne des Frères musulmans à laquelle s'abreuvent les médias atlantistes. Avec un réflexe pavlovien, les médias atlantistes reproduisent sans réfléchir les mensonges les plus éhontés.

    - voir clip sur site -

    En premier lieu, on utilisa une vidéo de l'Armée arabe syrienne dans laquelle on entend des voix en russe pour faire croire que les Syriens étaient encadrés par des officiers russes. En réalité, la voix correspond à un échange par talkie-walkie entre jihadistes. Yuri Artamonov a démonté cette erreur d'interprétation en étudiant la bande sonore [3].

    - voir clip sur site -

    Puis, ce fut un déferlement d'images et de vidéos sur les victimes civiles des bombardements russes. Des images et des vidéos diffusées durant le débat à la Douma, c'est-à-dire avant les bombardements.

    Enfin, on présente la présence de combattants iraniens en Syrie comme la préparation d'une vaste contre-offensive du « régime » et de ses alliés contre les « rebelles ». En réalité, après la chute de Palmyre, des Forces iraniennes ont été autorisées par les États-Unis à s'impliquer en Syrie, mais leur nombre reste inférieur à 5 000, ce qui est très insuffisant pour mener une contre-offensive dans un territoire immense. Quant aux rebelles armés, nous avons déjà signalé qu'ils sont tous liés soit à al-Qaïda, soit à Daesh.

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  20. Reste à prouver qui organise cette campagne d'intoxication et pourquoi. S'il n'est pas possible de trouver la solution en ne pensant qu'à la Syrie, la réponse est claire lorsqu'on replace ce théâtre de guerre dans le contexte de la refondation des relations internationales.

    La proposition russe au Conseil de sécurité

    La Russie a proposé que le Conseil de sécurité étudie durant tout le mois d'octobre la manière de lutter contre le terrorisme non seulement en Syrie, mais dans l'ensemble de l'Afrique du Nord et du Proche-Orient [4].

    À l'évidence, Moscou et Washington sont convenus d'appliquer aujourd'hui l'accord qu'ils avaient conclu en 2012 — et que Clinton, Petraeus, Allen, Feltman, Hollande et Fabius ont saboté — : se partager les responsabilités dans le monde arabe. Cependant, la Russie ne souhaite pas s'engager sur des sables mouvants et appelle d'abord à assainissement du terrain.

    Rappelons la base de cet accord : les États-Unis pourront retirer une partie de leurs troupes stationnées dans la région lorsque la Russie se portera garante de la sécurité d'Israël [5].

    La Russie pose comme condition à ce nouveau partage du monde le passage d'un système impérialiste, tel que celui de Yalta, à un système fondé sur le droit international en général et la Charte des Nations unies en particulier. Elle condamne donc à l'avance « l'ingérence dans les affaires intérieures d'États souverains, le recours à la force sans l'autorisation du Conseil de sécurité et la livraison d'armes à des acteurs non étatiques extrémistes ».

    Que l'on ne s'y trompe pas, cette solution suppose l'application des résolutions du Conseil de sécurité, y compris celles concernant Israël, la mise en œuvre de l'Initiative de paix arabe et du Plan d'action global commun concernant le programme nucléaire iranien, la création de mécanismes de contrôle du respect par les États de l'ensemble de ces textes, et enfin la lutte globale contre l'idéologie des Frères musulmans.
    À retenir :

    - Malgré le lourd contentieux qui les oppose (déploiement du bouclier anti-missiles, renversement du régime en Ukraine, tentative de juger Vladimir Poutine devant un Tribunal international), le Kremlin considère qu'il peut aider l'administration Obama à constater l'inefficacité de sa politique et à revenir au droit international.

    - Ce n'est qu'à cette condition que la Russie est prête à partager la responsabilité de la sécurité de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient avec les États-Unis, y compris la sécurité d'Israël.

    - Les bombardements russes en Syrie ne sont pas dirigés contre les alliés des États-Unis, mais constituent une aide militaire au président Obama qui, depuis un an, n'est pas obéi par la Coalition anti-Daesh.

    - La Russie espère conduire les États-Unis à une conférence de paix régionale visant à appliquer les résolutions du Conseil de sécurité — y compris le retrait d'Israël sur les frontières de 1967 —, l'Initiative de paix arabe et le Plan d'action global commun concernant le programme nucléaire iranien.

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  21. - Pour vaincre définitivement le terrorisme islamique, il convient d'en combattre la cause : l'idéologie matérialiste des Frères musulmans.
    Notes :

    [1] « Vers la fin du système Erdogan », « L'Ukraine et la Turquie créent une Brigade internationale islamique contre la Russie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 15 juin et 12 août 2015.

    [2] « Résolution 2165 et débats (aide humanitaire en Syrie) », Réseau Voltaire, 14 juillet 2014.

    [3] "Are there Russian troops in Syria ?", Yuri Artamonov, September 5, 2015.

    [4] À lire absolument : « Proposition russe d'un débat au Conseil de sécurité sur le terrorisme », Réseau Voltaire, 1er octobre 2015.

    [5] « Obama et Poutine vont-ils se partager le Proche-Orient ? », par Thierry Meyssan, dnako (Russie), Réseau Voltaire, 22 février 2013.

    http://fr.sott.net/article/26544-Vrai-ou-Faux-Moscou-et-Washington-entendent-refonder-les-relations-internationales

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  22. 3.000 rebelles fuient la Syrie face à l'avancée de l'armée

    05.10.2015

    Près de 3.000 combattants des groupes Etat islamique, Front al-Nosra et Jaish al-Yarmouk ont fui la Syrie pour la Jordanie face à la progression de l'armée nationale, selon une source militaire.
    Selon la source, dimanche dernier, les forces fidèles au gouvernement de Damas ont attaqué les extrémistes de l'EI et du Front al-Nosra dans la zone de Damas, ainsi que dans les provinces de Deir ez-Zor et de Homs, éliminant plus de 170 terroristes.
    L'armée gouvernementale cherche notamment à repousser les terroristes des banlieues de Damas, d'où ils effectuent des tirs de mortiers et de roquettes sur les quartiers centraux de la capitale syrienne.
    Mercredi 30 octobre, l'armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie épaulant les forces locales dans leur lutte contre le terrorisme à la demande du président syrien Bachar el-Assad.
    Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustibles appartenant à l'EI.

    http://fr.sputniknews.com/international/20151005/1018592879.html#ixzz3niN2tvXj

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  23. Inversion des rôles dans la nouvelle guerre froide

    Soumis par Tyler Durden le 05/10/2015 22:30 -0400
    Soumis par Justin Raimondo via Anti War.com,

    Ce week-end marque 25e anniversaire de la réunification de l'Allemagne, un événement qui officialisé la fin de la guerre froide Ce que l'on appelle « République démocratique allemande, » un du plus répressif des régimes imposés par soviétique établies à la suite de la seconde guerre mondiale, a été non plus. Il a implosé sans coup férir.

    La révolution sans effusion de sang en grande partie qui ont balayé l'Europe orientale, renversement des dictatures communistes de Berlin à Budapest, pénétré bientôt l'épicentre de le « empire du mal » lui-même- et l'Union des républiques socialistes soviétiques évaporé comme la brume un matin ensoleillé. C'était la fin de la guerre froide et les peuples du monde entier a poussé un soupir joyeux de secours – et encore cette joie n'était pas partagée par tous.

    Le cadre de cette secte peu gênant appelé les néoconservateurs n'étaient pas convaincus que les soviétiques étaient à leur dernier souffle: ils se sont opposés à des accords de limitation des armements signés par Ronald Reagan dans le crépuscule du Kremlin ans, attaquer comme des signes de «apaisement» et en faisant valoir que tout rapprochement avec les soviétiques donnerait leur marge de manoeuvre et la force d'unir leurs forces pour une dernière Poussée contre l'Occident. The United States, ils ont déclaré, devrait saisir cette occasion pour pousser plus fort et instaurer une politique de "démantèlement", parce que seule une politique étrangères d'agression pourrait vaincre l'Empire du mal une fois pour toutes.

    Ils se sont trompés.

    Ce qui s'est passé, au lieu de cela, c'est que les nations captives du bloc soviétique levèrent tous sur leur propres, sans aucun soutien substantiel de notre part et renversèrent leurs oppresseurs. Non pas parce que nous avions affaibli l'URSS de manière significative, mais parce qu'un système qui n'a jamais travaillé dans un premier temps a finalement atteint son critère d'évaluation. Comme les libertaires grand théoricien Ludwig von Mises avait prédit dès 1920 qu'il le ferait.

    En effet, on pourrait affirmer que tous nos efforts pendant la guerre froide avaient simplement renforcé le projet léniniste, anormalement prolongeant sa durée de vie. Pour Joseph que Stalin s'est rendu compte de deux faits essentiels dès le début:

    1) que, en dépit de la propagande soviétique, l'économie russe a été pas de match pour l'Ouest, et qu'il était nécessaire de construire jusqu'à l'industrie soviétique à grande échelle. Ainsi commença les divers Plans quinquennaux qui visait à faire le grand saut d'une économie agricole vers l'arrière en quelque chose ressemblant à un atelier industriel.

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  24. 2) que la vieille idéologie bolchevique de le «internationalisme prolétarien» – l'idée que la révolution mondiale est un accessoire pour la survie de l'État soviétique – devait être abandonné. Les trotskistes, qui s'accrochait à la conception originale de léniniste, ont été purgés, et à la place de l'ancienne ligne de parti, les staliniens substitué soviétique "patriotisme", c'est-à-dire du nationalisme russe, comme l'idéologie officielle de la post-léniniste Kremlin.

    Alors que le projet économique du régime stalinien a rendu les résultats douteux – esclaves ne peuvent pas servir de surmonter pas la base d'un ordre économique modern et l'incapacité du système soviétique à surmonter le problème de calcul – leur révisionnisme idéologique a rencontré plus de succès. Au lieu de faire appel à un idéal abstrait, c'est-à-dire l'égalitarisme, les théories de Karl Marx, etc., qu'ils évoquaient plutôt la fidélité aux allégeances réelles : en bref, ils sont devenus « patriotes, » dans n'importe quel pays ils étaient exploités.

    En Russie, la propagande soviétique axée sur la « grande guerre patriotique » contre l'Allemagne pendant la seconde guerre mondiale – bien sûr minimiser le Pacte Staline avec Hitler et leur invasion conjointe de la Pologne, qui a déclenché le conflit dans un premier temps. Bien sûr, le peuple russe devait attendre en ligne pour les éléments plus simples, mais, le régime leur a dit – avec raison – que l'Occident s'apprêtait à détruire, tout comme Hitler avait essayé de le faire, et que seul le gouvernement soviétique pourrait protéger Sainte mère Russie contre une répétition de cette horrible catastrophe dans laquelle des millions ont péri.

    Dans le tiers monde, où les soviétiques étaient engagés dans une bataille idéologique aux régimes soutenus par l'Ouest, ils posent en défenseurs de la "libération nationale" et – niant purement communistes slogans – appelé à une « révolution démocratique nationale » et a fulminé contre « la domination étrangère, » dénonçant les brutalités du colonialisme. C'est ce que fait la victoire du Front de libération nationale dominée par les communistes de possibles au Vietnam, et celle-ci mise sous tension des insurrections marxiste dans toute l'Asie, Afrique et Amérique latine. Fidel Castro s'est jamais révélé comme un communiste jusqu'à bien après l'accession au pouvoir parce qu'il a réalisé ce que Staline a découvert bien avant la révolution cubaine a renversé un despote soutenu par U.S.: que nationalisme – allégeance à une entité réellement existante, plutôt qu'à une abstraction de la morale ou idéologique – a le pouvoir d'inspirer les gens à résister.

    Donc bien que la réalité économique finalement vaincu les soviétiques et voué leur système à l'échec dès le début, ils ont réussi à survivre tant qu'ils ont fait – et inspirent un mouvement mondial – en grande partie en raison de l'énergie transmise à eux par l'Occident. Le même effort pour « faire reculer » le communisme a eu le résultat inverse, générant une réaction nationaliste qui a aidé les soviétiques à tel point que, pendant un certain temps, il semblait – sur la surface – comme si elles avaient l'avantage. Communisme, vous vous en souvenez, était censé pour être la « vague de l'avenir, » ainsi que tous les autres totalitaires mouvements – fascisme et national-socialisme – qui a gagné l'ascendant à la suite de la première guerre mondiale. Il s'est avéré que, marxisme s'est avérée une impasse, mais une qui avait toutes les apparences d'une idée dont le temps était venu.

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  25. Un regard en arrière sur la disparition des Soviets, on peut voir que le même orgueil qui a aveuglé les communistes à leur propre déclin imminent et la chute a son écho dans le monde actuel.

    The Western réponse à l'implosion communiste était, au début, tout à fait raisonnable. Dans les négociations avec Mikhail Gorbachev, qui a vu l'empire soviétique en ruine tout autour de lui, les dirigeants occidentaux a garanti que l'OTAN ne déplacerait pas vers l'est. Comme Joshua Shifrinson, citant déclassifié nous vos documents officiels, a fait valoir dans Foreign Affairs:

    "L'histoire commence dans les mois qui suivent la chute du mur de Berlin, que les décideurs ont lutté pour déterminer si et comment une Allemagne divisée peut réunifier. Début des années 1990, responsables américains et ouest-allemands a décidé de demander la réunification. Incertain de savoir si les soviétiques seraient disposés à se retirer de la RDA, ils ont décidé d'offrir un quid pro quo.

    "Le 31 janvier, ministre des affaires étrangères allemand Hans-Dietrich Genscher déclare publiquement qu'il n'y aurait « aucun extension de l'OTAN territoire roulait vers l'est » après la réunification. Deux jours plus tard, US Secretary of State James Baker a rencontré Genscher pour discuter du plan. Bien que Baker n'a pas publiquement approuver le plan de Genscher, il a servi de base à des réunions ultérieures entre Baker, le Président soviétique Mikhail Gorbachev et ministre des affaires étrangères soviétique Eduard Shevardnadze. Au cours de ces discussions, Baker souligné à maintes reprises l'accord informel sur la table, tout d'abord dire Chevardnadze que compétence de l'OTAN « ne serait pas déplacer vers l'est » et plus tard offrant Gorbachev « assurances qu'il n'y aurait pas d'extension de l'est les compétence actuelle de l'OTAN. » Lorsque Gorbatchev a fait valoir que « un élargissement de la zone de l'OTAN » était « pas acceptable », Baker a répondu, « Nous sommes d'accord avec ça. » Plus explicite a été une rencontre avec Chevardnadzé le 9 février, dans lequel Baker, selon la transcription de département d'État déclassifiée, a promis « cuirassé garantit que compétence ou les forces de l'OTAN ne seraient pas déplacer vers l'est. » Martelage Accueil le point, le chancelier allemand Helmut Kohl a avancé un engagement identique au cours de réunions à Moscou le lendemain.

    « À ce moment-là, il était facile de voir les grandes lignes d'un nouveau paysage stratégique en vue : serait réunifier l'Allemagne, l'Union soviétique serait tirer vers l'arrière et l'OTAN mettrait un terme en place. Selon le sens ordinaire de l'expression « l'est », tous les pays auxquels l'OTAN élargi plus tard seraient restées à l'extérieur de l'orbite occidentale. Comme le dit un diplomatique câble résumant les réunions de Baker, "le Secrétaire a précisé que les Etats-Unis ont appuyé l'objectif d'unification [allemand] ans ; que nous avons soutenu une Allemagne unifiée au sein de l'OTAN, mais que nous étions prêts à faire en sorte que la présence militaire de l'OTAN s'étendrait pas plus loin vers l'est. ""

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  26. Pourtant les pressions intérieures aux États-Unis pour l'expansion de l'OTAN étaient trop fortes pour permettre cette garantie pendant très long. L'OTAN impose des normes pour ses armées de membre, et les mises à jour requises pour l'admission de l'Europe de l'est pays seraient avérerait extrêmement rentables pour nous, fabricants d'armes – qui bientôt a lancé une campagne pour l'élargissement de l'OTAN qui avait ses tentacules dans les deux partis politiques. Et il y avait aussi l'intrinsèquement expansionniste dynamique intégré dans tous les empires mondiaux, tels que l'américain. Cela a été alimentée par le Kool-Aid idéologique de la fable de "fin de l'histoire", poussé par les néoconservateurs, qui rêvait d'un hégélien "État homogène universel» – pour être mis en place par les États-Unis d'Amérique.

    Que l'OTAN fait grimper aux portes de Moscou, ce qui est arrivé, assez curieusement, est que les américains et les Russes commuté rôles. Le premier cas, invoquant un militant internationalisme « démocratique », adoptée l' État d'esprit et de la rhétorique révolutionnaire des communistes staliniens avant début, alors que ce dernier a repris le rôle de conservatizing abandonné par Washington.

    Qui est où nous sommes aujourd'hui – sauf que le danger posé par Washington est largement supérieur à tout l'ancien empire soviétique pourrait avoir rassemblé, pour deux raisons:

    1) le système économique soviétique était intrinsèquement impraticable et s'est terminée le seul moyen qu'il aurait pu se terminer. En revanche, le système économique américain est la plus puissante machine industrielle au monde ait jamais connu : le capitalisme a créé d'énormes richesses, et alors que nous avons mangé beaucoup de nos semences de maïs et construit une énorme montagne de dette, le système est encore en roue libre le long sur les réalisations du passé.

    2) Staline était essentiellement une « isolationniste », autrement dit, il ne voulait pas s'impliquer trop dans les affaires des autres pays concernés, comme il était avec cimenter sa propre despotisme à la maison. C'est pourquoi il a abandonné le léninisme vieux, conduisit Trotsky à l'exil et déclara la doctrine officielle soviétique du « socialisme dans un seul pays. » Aux États-Unis, cependant, « l'isolationnisme » est du style : les deux parties soutiennent une politique étrangère « internationaliste », ne différant que par les détails de la façon d'appliquer le principe général d'empire-bâtiment à l'échelle mondiale.

    Tout cela signifie que les plus riches nations du monde a décidé il peut et doit dominer le monde – et s'est lancé dans une campagne, composé de militaires et aspects de « soft power », pour y parvenir simplement. Et tandis que cet effort sape efficacement tout ce qui demande aux États-Unis une fois devait être être le leader du monde « Libre » – comme Edward Snowden a révélé, et que l'érosion continue de nos libertés constitutionnelles souligne chaque jour – Washington brandit toujours la bannière de la « liberté » avec une grande efficacité, surtout en comparaison avec les régimes, elle cherche à renverser.

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  27. Avait-il déclaré, le gouvernement des États-Unis est que le plus grand danger pour la paix et la liberté du monde ait jamais connu. C'est le cas précisément parce qu'il a brandie la torche de la liberté pour si longtemps, un exemple pour le monde de ce qu'une société fondée sur la liberté individuelle peut atteindre. C'est le grand paradoxe de la puissance américaine. Que nous abandonnons notre héritage libertaire – alors même que nous conservons les formes d'une République constitutionnelle – nous détruire ce qui a fait notre puissance possible.

    Le processus est réversible : nous pouvons restaurer notre vieille République – mais seulement si nous abandonnons le mirage de l'empire. Si nous continuons à poursuivre le rêve fatal d'un internationalisme bienfaisant, l'Amérique se perdre elle-même, dissoudre son caractère unique – et semer la destruction, non seulement sur son propre peuple, mais sur les peuples du monde. Dans le passage des rôles avec les soviétiques, nous préfigurent leur sort : et l'implosion qui en résulte va secouer le monde jusqu'à ses fondations de manière que la chute du Kremlin n'a jamais faite. Dans la programmation de notre propre autodestruction, nous va probablement glisser une grande partie du monde avec nous.

    Ceux sont les enjeux, et ils sont élevés – trop haut pour nous contre interventionnistes pour se reposer un instant unique.

    ttp://www.zerohedge.com/news/2015-10-05/role-reversal-new-cold-war

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    1. Les ventes d'armes à feu s'envolent après une montée subite dans des fusillades de masse US

      Soumis par Tyler Durden le 05/10/2015 22:00 -0400

      Tout comme en témoigne après la fusillade de 2007 à Virginia Tech, après Columbine et Tucson en 2011 et après la fusillade de théâtre à Aurora, Colorado en 2012, les ventes d'armes à feu aux États-Unis sont sont envolées après la messe-fusillade à Umpqua Community College dans l'Oregon, qui a tué 10 personnes et blessé sept autres. Rapports comme le FT, ventes d'armes à feu cette année pourraient dépasser le record établi en 2013, quand les achats de pistolet a fait un bond après le décembre 2012 meurtres de Sandy Hook .

      Comme les rapports de la FT,

      Business a été remarquable pour Larry Hyatt, propriétaire de Hyatt canons en Caroline du Nord, depuis l'Oregon Collège communautaire tir la semaine dernière qui a fait 10 morts, dont le suspect âgé de 26 ans.

      M. Hyatt a vu une augmentation encore plus grande après le massacre de 2012 à l'école primaire Sandy Hook, les visiteurs dans le Connecticut, ce qui fait 26 morts, dont 20 enfants, avant que le tireur s'est tué.
      ...
      Toutefois, le réclame plus strictes lois de pistolet conduire à une augmentation des ventes d'armes. « Une fois que le public entend le Président sur les nouvelles dire que nous avons besoin de davantage de contrôles gun, il tend à stimuler les ventes, » dit M. Hyatt, qui possède l'un des plus grands détaillants pistolet aux Etats-Unis. "Les gens pensent, si je n'obtiens pas une arme à feu maintenant, il pourrait être difficile d'en obtenir un dans le futur. Le magasin est bondé".

      « Nous ne voulons pas notre activité repose sur la tragédie, mais nous devons traiter avec ce que nous n'avons aucun contrôle » A déclaré M. Hyatt. « Et après ces tirs, puis appelle des plus sévères lois de pistolet, nous voyons une ruée vers l'achat. »

      Dans les neuf premiers mois de cette année, soit 15,6 m de l'arrière-plan des contrôles nécessaires à l'achat d'armes auprès de vendeurs autorisés par le gouvernement fédéral ont été traités, comparés avec les applications de 15,5 m dans la même période en 2013, selon le National Instant Criminal fond vérifier système.

      Fortes ventes cette année ont également accru les gains pour les deux plus importants fabricants d'armes à feu aux États-Unis. Smith & Wesson et Sturm, Ruger & Co ont vu leurs stocks augmenter cette année de plus de 88 % et 67 % respectivement.

      Comme Wired écrit en 2012, la forte flambée des fusillades de masse suivant vente pistolet n'est pas un phénomène nouveau et semble se produire pour plusieurs raisons...

      Le désir de protéger l'un de l'auto Dans de nombreux cas, tirs de pistolet suivies par 24/7 media couverture rapide des citoyens s'armer, selon des témoignages. Par exemple, à Aurora, Jake Meyers de Rocky Mountain canons et les munitions déclaré Au Post clients cité autoprotection lors de la vérification de nouvelles armes. "Beaucoup de c'est gens qui disent:"Je ne pense pas, j'ai eu besoin d'une arme à feu, mais maintenant je le fais,"" dit Meyers. » Quand il arrive dans votre arrière-cour, les gens commencent à réévaluer — « Hey, je vais au cinéma. » »

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  28. La crainte des lois plus strictes de pistolet Un autre facteur logique est que les propriétaires d'armes ou bientôt-à-être-gun owners' ressentir une vague de règlements de contrôle des armes après un massacre et cherchent à acheter des canons devant rapides lois. Paul Helmke, Président de la campagne Brady pour prévenir la Violence Armée, a parlé de cette suite à une hausse de 60 % dans les ventes d'armes à feu à la suite de la fusillade de Tucson en 2011. « Certains américains craignent plus sévères lois de contrôle des armes à la suite de l'attaque de samedi alors ils veulent maintenant s'approvisionner, » dit-il à Politico. "Ce qu'il montre est propriétaires d'armes peut-être en Arizona et de ces autres États estiment qu'il va être un changement dans la Loi, qui est ce que j'espère que nos élus" essayer d'adopter. De toute évidence, cette crainte a été sans fondement. Depuis son arrivée au pouvoir, Obama a été pratiquement silencieux sur la question du contrôle des armes à feu, malgré les protestations des libéraux.

    Le sentiment d'incertitude Il est important de se rappeler, pointes de ventes d'armes à feu ne coïncident pas juste avec des virées de tir. Elles coïncident également avec des événements violents d'aucune sorte, comme Fredrick Kunkle à The Washington Post a signalé. « Personnes aussi se sont précipités pour acheter des armes à feu après les émeutes de 1992 à Los Angeles et la rupture de l'ordre à la Nouvelle Orléans après l'ouragan Katrina. » Ceci a amené certains experts du secteur et les forces de l'ordre pour pointer vers un sentiment général d'incertitude comme chauffeur du pistolet, habitudes d'achat. « Les gens achètent souvent armes à feu pendant les périodes d'incertitude, » Gary Kleck, chercheur à la Florida State University College de criminologie et de Justice pénale, a déclaré au journal.

    Recherches les plus récentes comme Pew trouvé, l'Amérique reste divisée sur la question de « canons » :

    La dernière enquête de Pew, menée en juillet cette année, ont constaté cette opinion était restée pratiquement inchangée depuis le massacre de Sandy Hook.

    Presque huit à 10 personnes interrogées soutenu des lois pour empêcher les gens souffrant de maladie mentale, achat d'armes à feu, tandis que 70 pour cent a soutenu la création d'une base de données sur les ventes d'armes à feu et près de 60 pour cent voulaient voir des armes d'assaut bannis.

    "Le public continue d'être divisés plus uniformément dans les attitudes fondamentales pour savoir si il est plus important pour contrôler la possession d'armes ou de protéger le droit des américains de posséder des armes," a dit le rapport du Pew.

    « Actuellement, 50 pour cent que c'est plus important de contrôler la possession d'armes, tandis que 47 % disent qu'il est plus important de protéger le droit des américains de posséder des armes. »

    http://www.zerohedge.com/news/2015-10-05/gun-sales-soar-after-surge-us-mass-shootings

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    1. Réflexe bien americain que de faire justice soi-même là où il y en a pas.

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  29. Comment les chinois mettront en place un nouvel ordre financier

    Soumis par Tyler Durden le 05/10/2015 20:30 -0400
    Soumis par Porter Stansberry via InternationalMan.com,

    Depuis de nombreuses années, il a été clair que que la Chine pourrait bientôt être tire les ficelles dans le système financier américain.

    En 2015, le peuple américain envers le gouvernement chinois presque $ 1,5 billions.

    Je sais gros chiffres ne signifient pas grand chose à plus les gens, mais gardez à l'esprit... cet onglet est maintenant des centaines de milliards de dollars de plus que ce que le gouvernement américain s'accumule dans tous les impôts sur le revenu (individuels et corporatifs) chaque année. C'est fondamentalement une somme que nous pouvons jamais, jamais espérer rembourser – du moins, pas par des moyens normaux.

    Bien sûr, les chinois ne sont pas stupides. Ils réalisent que nous sommes tous les deux pris au piège.

    Nous sommes coincés avec une dette énorme, que nous ne pouvons jamais réaliste rembourser... Et les chinois sont pris au piège avec un prêt non remboursé qu'ils ne peuvent pas se débarrasser de, ni espèrent recueillir. Si le gouvernement chinois prend maintenant un secret et une approche assez radicale.

    La Chine a récemment mis en place un plan de secrètes pour obtenir retour autant de son argent que possible – en extrayant des sommes colossales du gouvernement des États-Unis et des citoyens ordinaires, comme vous et moi.

    Les chinois "State Administration de change" (SAFE) sont maintenant engagé dans une guerre des devises à part entière avec les États-Unis. Le but ultime – comme les chinois ont déclaré publiquement – est de créer une nouvelle monnaie mondiale dominante, déloger le dollar américain, de son rôle actuel de la réserve et récupérer autant de la $ 1,5 billions le gouvernement américain a emprunté que possible.

    Lucky pour nous, nous savons ce qui va se passer. Et nous avons même une assez bonne idée de comment on va tous se dérouler. Comment savons-nous si bien ? Eh bien, ce n'est pas la première fois aux États-Unis a tenté de raide à ses créanciers étrangers.

    Américains plus probablement ne me souviens pas cela, mais notre dernière guerre grande monnaie a eu lieu dans les années 1960. À l'époque, le Président Français Charles de Gaulle a dénoncé la politique du gouvernement américain d'impression surévalué dollars US pour payer ses déficits commerciaux... qui a permis à des entreprises américaines acheter des actifs européens avec des dollars qui ont été artificiellement soutenus en valeur par une cheville or n'était plus qu'une fiction de comptabilité. De Gaulle a donc pris des mesures...

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  30. En 1965, il a pris de $ 150 millions des réserves de dollars de son pays et échangés contre de la monnaie de papier pour l'or américain de ft. Knox. De Gaulle a même offert d'envoyer la marine Français d'escorter le dos or en France. Aujourd'hui, cet or vaut environ $ 12 milliards.

    Gardez à l'esprit... cela s'est produit au cours d'une époque où les gouvernements étrangers pourraient légalement échanger leurs dollars de papier pour l'or, mais les citoyens américains ne pouvaient pas.

    Et la France n'était pas le seul pays à le faire... Espagne bientôt rachetées $ 60 millions de dollars américains des réserves d'or, et beaucoup d'autres nations emboîté le pas. En mars 1968, or coulait sur les États-Unis à un rythme alarmant.

    En 1950, dépositaires de l'américain qui s'est tenue plus d'or qu'avait jamais été réunie en un seul endroit dans l'histoire mondiale (environ 702 millions onces). Mais pour manipuler notre monnaie, le gouvernement américain était prêt à donner plus de la moitié de l'or du pays.

    On estime que durant les années 1950 et le début des années 1970, nous avons essentiellement a distribué environ les deux tiers de l'or de notre nation se réserve... environ 400 millions d'onces... tout cela parce que le gouvernement américain tentait de défendre le dollar à un taux fixe de 35 $ l'once d'or.

    En bref, nous a donné 400 millions d'onces d'or et a obtenu $ 14 milliards en échange. Aujourd'hui, même que l'or serait une valeur de $ 620 milliards... une différence de 4 330 %.

    Incroyablement stupide, ne pensez-vous pas ? Cette bévue coûte aux Etats-Unis une grande partie de son magot d'or.

    Quand les livres d'histoire sont enfin écrits, ce chapitre restera comme l'un des maladresses politiques plus incompétents de notre nation. Bien sûr, comme il est typique avec des politiciens, ils ont réussi à faire une mauvaise situation encore pire...

    La principale cause de la faiblesse du dollar américain est facile à comprendre. Américains consommaient beaucoup plus qu'ils produisaient. Vous avez pu voir cela en regardant les déficits annuels de notre gouvernement, qui étaient plus grandes que jamais et en pleine croissance... grâce à nouveaux programmes bien-être gigantesque et le Vietnam « action de police ». On pouvait aussi voir cela en regardant notre déficit commercial, qui a continué à s'agrandir et plus grand, en prévision d'une chute spectaculaire (éventuellement) dans la valeur du dollar américain.

    Bien sûr, les réalités économiques ne sont jamais avant tout dans l'esprit des hommes politiques – surtout pas de Richard Nixon. Le 15 août 1971, il est allé sur la télévision en direct avant le spectacle le plus populaire en Amérique (Bonanza) et annoncé un nouveau plan...

    (suite en dessous:)

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  31. La fenêtre américaine or fermerait efficace immédiatement – et aucune nation ou la personne partout dans le monde ne serait autorisé à échanger des dollars américains pour l'or. Le Président a annoncé une surtaxe de 10 % sur toutes les importations !

    Ces tarifs a jamais accomplir beaucoup en termes de réellement modifier la balance commerciale, que nos partenaires commerciaux, autrement dit les frais correspondants sur nos exportations. Donc ce qui se passe réellement est un peu moins commerce global, qui ralentit l'économie global, rendant l'impact de la pire de l'inflation.

    Bien sûr, Nixon a planté ces mouvements comme patriotique, disant: "Je suis déterminé que le dollar américain doit être plus jamais un otage entre les mains des spéculateurs internationaux".

    Le "sheeple" ont applaudi, comme toujours, ils le font chaque fois que quelque chose est fait pour "arrêter les spéculateurs." Mais la blague était sur eux. Dans les deux ans, l'Amérique était montée en flèche du chômage, une baisse de 30 % à la bourse, dans sa pire récession depuis WWII... avec une crise du pétrole et flambée de l'inflation. Au lieu de devenir plus riches, des millions d'américains a obtenu beaucoup plus pauvres, pratiquement toute la nuit.

    Et cela nous amène à aujourd'hui...

    Environ 40 ans plus tard, les États-Unis sont au milieu d'une autre guerre des monnaies. Mais cette fois, notre principal adversaire n'est pas l'Europe. C'est la Chine.

    Et cette fois, la situation est beaucoup plus grave. Notre nation et notre économie sont déjà dans un état extrêmement fragile. Dans les années 1960, l'économie américaine est en plein essor, avec des décennies d'encore d'expansion à venir. Ce n'est pas le cas aujourd'hui.

    Cette nouvelle guerre de devises avec la Chine va faire des ravages absolu sur la vie de millions d'Américains ordinaires, beaucoup plus tôt que la plupart des gens pensent. Il est essentiel dans les prochaines années pour vous de comprendre exactement ce que les Chinois font, pourquoi ils le font et le résultat presque certaine.

    http://www.zerohedge.com/news/2015-10-05/how-chinese-will-establish-new-financial-order

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  32. Les multinationales se ruent sur 'l'or blanc' de l'Argentine

    par Mylène Vandecasteele
    05 oct. 2015

    Le lithium est un composant essentiel des batteries de smartphones et de voitures électriques. La majeure partie de ce matériau est extraite des mines australiennes, boliviennes, chiliennes et chinoises. Mais selon le bureau d’études chilien SignumBOX, on note désormais l’arrivée d’un nouveau pays producteur sur ce marché: l’Argentine. Avec certaines régions du Chili et de la Bolivie, ce pays forme ce que l’on appelle le “triangle doré du lithium”, qui concentrerait 70% des réserves mondiales.

    Voilà qui fait les bonnes affaires de l'Argentine; en effet, le lithium du Chili et de la Bolivie ne sont plus accessibles aux investisseurs. Le Chili n’accorde plus de nouvelles concessions. La Bolivie a confié cette exploitation à des entreprises publiques et refuse l’entrée de nouveaux opérateurs en raison de l’opposition de groupes de population locaux. En outre, le président Morales a décidé que les constructeurs automobiles qui souhaitaient exploiter le lithium du pays pour les batteries de leurs modèles électriques devaient produire ces voitures en Bolivie, sans possibilité de pouvoir rapatrier leurs bénéfices.

    Le sol argentin renferme 128 millions de tonnes de carbonate de lithium, notamment dans les fameux déserts de sel, les “salars”, situés dans la région de la Puna, au pied de la cordillère des Andes.

    La plupart des constructeurs automobiles ont lancé des prospections en Argentine pour exploiter le minerai local, et des multinationales ont déjà investi localement pour satisfaire la demande mondiale de 170.000 tonnes annuelles. “L'Argentine dispose dans les provinces de Catamarca, Salta et Jujuy de la quantité et la qualité la plus fantastique de lithium au monde”, s'enthousiasme le secrétaire argentin aux Mines, Jorge Mayoral.

    Les investisseurs devront cependant surmonter deux obstacles importants: d’une part, l'extraction de cette matière première nécessite beaucoup d'eau, et d’autre part, les stocks argentins sont situés dans une zone désertique.

    http://www.express.be/business/fr/economy/les-multinationales-se-ruent-sur-lor-blanc-de-largentine/216051.htm

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  33. Pourquoi la mafia japonaise n'est pas illégale

    par Aude Ottevanger
    02 oct. 2015

    Au Japon, le très puissant gang mafieux ou "yakuza", Yamaguchi-Gumi, gagnerait 6 milliards de dollars par an grâce aux drogues, prêts usuriers, rackets, protections et… la bourse.

    Cette année, 2.000 des 23.400 membres se sont séparés de l'organisation, faisant redouter des guerres de gangs. Pourtant, l'appartenance au club des yakuzas n'est pas techniquement illégale: les sièges de la mafia sont indiqués dans l'annuaire, ils sont signalés par des plaques de bronze, et les membres possèdent des cartes de visite.

    Les yakuzas étaient à l'origine des colporteurs et des parieurs qui se sont criminalisés durant la période Edo (1603-1868). Leur pouvoir a augmenté durant la modernisation du Japon et après la Seconde Guerre mondiale, grâce au marché noir. Lors de leur apogée, en 1960, ils étaient liés au parti conservateur, et ils brisaient les manifestations de la gauche pour le compte du Parti Libéral Démocratique. Ces liens pourraient avoir perduré.

    Mais les choses pourraient changer, car sous la pression des USA, le Japon a commencé à combattre la criminalité financière. Les entreprises quelles qu'elles soient doivent désormais confirmer que leurs clients n'ont pas de lien avec le crime organisé. Les gangsters les plus connus ne peuvent ouvrir de compte. Toutefois, les es gangs restent légaux car la police pense que les déclarer hors-la-loi ne servirait qu'à les rendre moins visibles.

    Les yakuzas opèrent donc en plein jour, ce qui serait impensable aux USA ou en Europe. Bien que le nombre de membres ait chuté à 53.500 le "travail musclé" serait effectué par des mercenaires et une partie du noyau dur serait passé au secteur du crime financier, plus difficile à détecter. Les yakuzas ont également été impliqués dans le nettoyage après la catastrophe nucléaire de Fukushima, et l'on pense qu'ils cherchent à s'introduire dans les coulisses des jeux olympiques 2020.

    A moins qu'une guerre des gangs n'éclate, rien ne changera. Le Japon préfère le crime organisé au chaos.

    http://www.express.be/joker/fr/platdujour/pourquoi-la-mafia-japonaise-nest-pas-illegale/216015.htm

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