- ENTREE de SECOURS -



jeudi 27 août 2015

Perturbation climatique globale, épisode 5 : l’origine philosophique de la supercherie et ses retombées politiques planétaires

Publié le 26 août 2015
par jacqueshenry
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Dans cette série « climatique » il ne faut pas oublier l’influence de Rousseau ou encore de Charles Fourier sur l’idéologie qui se répand depuis une trentaine d’années sur la totalité de la planète, de gré ou de force, et qui tourne autour de cette imposture scientifique du réchauffement dont la pierre angulaire est le prétendu « effet de serre » des gaz « d’échappement » de la civilisation technologique moderne, il faut appeler les choses par leur nom. Tous les déchets gazeux de la civilisation moderne sont incriminés, pétulance des bêtes à cornes ou méthane des rizières car il y a trop de monde à nourrir et trop de mangeurs de viande, fumées des centrales électriques et gaz d’échappement des milliards de véhicules automobiles qui circulent sur la planète entière sans oublier les émissions hautement délétères des centaines de milliers de bateaux sur les océans et d’autant d’avions qui polluent les hautes couches de la troposphère, sans oublier non plus les cimenteries qui pour produire un kilo de ciment émettent environ un kilo de gaz carbonique (500 litres) dans l’atmosphère, ça fait beaucoup !
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Au beau milieu du siècle dit des lumières Rousseau écrit l’Emile, le Discours sur les Sciences et les Arts, Les Confessions et le Contrat Social. Ces quatre ouvrages ont inspiré les régimes totalitaires mais aussi très largement les mouvements écologistes politiques modernes : ces textes présentent un éloge de l’autoritarisme, des vertus guerrières, d’une aristocratie détentrice du savoir tout en reléguant la majorité des citoyens, le peuple, le bas peuple, dans l’ignorance et ces mêmes textes répandent aussi un mépris du machinisme et un éloge inconditionnel de la nature tout comme Charles Fourier le fera au cours de ses délires ahurissants au XIXe siècle avec ses phalanstères.
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Mais pourquoi un éloge de l’ignorance selon Rousseau ? Cette idée complètement paranoïaque – Rousseau était totalement paranoïaque lui-même – sous-entend en effet que l’ignorant, le paysan, par extension, selon Rousseau, « le bon sauvage », est plus heureux quand il est ignorant car il ne dispose pas des éléments nécessaires pour se faire une opinion politique ou tout simplement une opinion de lui-même, en d’autres termes il ne dispose d’aucun sens critique, et aussi et surtout parce qu’il vit en accord avec la nature. Rousseau, de surcroit misanthrope et misogyne déclaré, disserte alors sur la haine de tout ce qui n’est pas « La Nature » à commencer par l’homme qu’il considère comme fondamentalement mauvais pour cette nature, on dit aujourd’hui pour la Terre, ses animaux, ses végétaux et son climat.
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Ce concept du « bon sauvage », du prolétaire travaillant la terre, a été l’une des principales sources d’inspiration des régimes totalitaires qui ont fleuri au XXe siècle. Ces régimes dictatoriaux se sont appuyé sur ces textes de Rousseau car il y est écrit qu’il existe deux sortes d’hommes, les faibles, les ignorants, les « bons sauvages », et une élite restreinte qui impose sa politique, ses idées et ses lois, appuyée par des milices coercitives veillant au respect de la politique du régime élitiste en place. Toute volonté individuelle doit disparaître au profit de la volonté générale imposée par les idéologues ayant favorisé l’instauration du régime totalitaire ou dictatorial. Cette démarche est clairement exposée dans Le Contrat Social et les principes d’une éducation idéologiquement orientée et même le lavage de cerveau et à la limite la justification du châtiment corporel (et pourquoi pas la torture) sont exposés scrupuleusement et en détail dans l’Emile.
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C’est exactement ce à quoi on assiste aujourd’hui avec ce montage pour la justification de la peur du changement climatique et du non respect de la planète. Les idéologues mandatés par les Nations-Unies répètent sans cesse que ce qui est bon pour le climat, donc pour la nature, est aussi bon par voie de conséquence pour l’humanité alors qu’à l’évidence ce n’est pas le cas. Est-il bon pour l’humanité tout entière de se restreindre, de se priver de confort et de croissance économique et technologique, de réduire sa consommation d’énergie et, pire encore, d’obliger les pauvres d’aujourd’hui à rester les pauvres de demain ? Ce que ces idéologues prétendent est basé sur un paradoxe inacceptable tel qu’il est formulé. Sous prétexte de sauver le climat dont l’évolution est supposée, selon des modèles mathématiques contestables, aller vers un réchauffement qui reste encore entièrement hypothétique, il faut paupériser l’ensemble de l’humanité, la faire régresser dans la plus pure philosophie rousseauiste et lui ôter tout pouvoir de contestation. On doit tous admettre la véracité de faits non prouvés qui nous sont imposés et qui ne sont que des projections hasardeuses dans le futur. Nous n’avons plus le droit de penser librement au niveau individuel et nous sommes contraints d’accepter les affirmations d’une mauvaise science déformée par l’idéologie ambiante !
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Il s’agit d’un effrayant retour non pas seulement vers le passé du « bon sauvage » tel qu’en rêvait Rousseau dans ses délires, mais vers la ré-émergence des pires totalitarismes qu’a connu l’humanité au XXe siècle. C’est ce vers quoi nous conduit l’idéologie climatique quelles que puissent être les évidences scientifiques récentes plaidant plutôt en faveur d’un changement climatique allant vers un refroidissement généralisé. Comme je prendrai le soin de le souligner dans un prochain billet, les scientifiques qui se hasardent à présenter des résultats incontestables allant à l’encontre de la doxa climatique, preuves incontournables à l’appui, se gardent bien d’en tirer une quelconque conclusion « climatique » évidente si on lit leurs publications scientifiques dans le détail car ils risquent, comme en son temps Giordano Bruno, le bûcher, c’est-à-dire une exclusion définitive et sans appel des cercles universitaires impliqués dans une science véritable et non biaisée ou truquée à des fins idéologiques, cf l’affaire Lysenko pour mémoire ou encore le procès totalement parodique de Galilée à une époque où l’Eglise incarnait le totalitarisme, car ne nous masquons pas la face, l’Eglise catholique est un système totalitaire qui impose ses idées mais n’a fort heureusement plus de pouvoir temporel …
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Rousseau soutenait dans ses thèses pseudo-philosophiques la sagesse de l’ignorant, le « bon sauvage » heureux dans sa béatitude de sous-homme. Ce même Rousseau introduit dans Les Confessions « la Religion Naturelle », concept idéologique qui sera repris par le régime de Vichy pour promouvoir en 1941 le « retour à la terre », repris aujourd’hui par l’Eglise de Scientologie Climatique.
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C’est très exactement ce que cette organisation politique évoluant autour du changement climatique cherche à atteindre : après avoir organisé une confiscation de la science au profit de son idéologie, il faut maintenant assujettir l’ensemble de l’humanité – disons 99 % de la population mondiale – dans l’ignorance de la vérité en la précipitant dans une sorte d’obscurantisme rural idéal, le retour en quelque sorte au XVIIIe siècle en l’assénant de propagande réchauffiste à longueur de bulletins d’informations, de publications d’une valeur scientifique plus que contestable ou de journaux télévisés et de livres scolaires de SVT à l’usage des enfants des écoles pour bien asseoir dès le plus jeune âge cette nouvelle religion climatique.
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Le 1 % restant sera constitué des leaders politiques et des puissances financières qui, main dans la main, domineront le monde. Et puisque cette intoxication de tous les instants s’appuyant avant tout sur la peur, ce qui a toujours été et est encore d’une rare efficacité – l’exploitation de la peur a toujours été profitable, l’Eglise catholique ne peut pas dire le contraire – la porte est donc ouverte pour un totalitarisme mondial emmené par le monde globalisé de la finance largement contrôlé pour l’instant par les USA et ses pays occidentaux vassaux.
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Pour la mise en place comme par le passé de tout régime totalitaire, l’espionnage organisé globalement (cf la NSA dénoncée par Snowden et la loi sur l’espionnage des individus récemment adoptée en France, pourtant le pays de la liberté), la répression, la propagande et l’endoctrinement, la police et l’armée sont de facto les instruments obligés et déjà largement mis en place par cette élite afin qu’elle accède définitivement au pouvoir planétaire et totalitaire. Le marxisme et le fascisme se sont inspirés des idées de Rousseau, la nature humaine n’a pas changé en quelques siècles, l’humanité est mûre pour être de nouveau asservie comme aux heures les plus sombres de l’histoire récente …
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Un exemple de la globalisation planétaire rampante de cette affaire de climat peut être illustrée par les quotas de carbone ou droits à polluer qui sont en théorie gérés par la Banque Mondiale. Chaque pays, chaque industriel, chaque avion (voir la taxe Chirac) peut polluer mais doit payer. Et quand il outrepasse les quotas, il peut acheter à un pays peu pollueur des quotas supplémentaires. Une partie de la transaction est prélevée et reversée à la Banque Mondiale. On assiste donc sous l’égide des Nations-Unies à une globalisation totalitaire du commerce du carbone ! C’est tout de même invraisemblable qu’on en soit arrivé à ce point de démagogie mais cette démarche est parfaitement cohérente avec les desseins hégémoniques des puissances financières mondiales qui dominent depuis bien longtemps le monde politique, monde qui n’a de fait même plus droit à la parole.
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Et puisque comme le démontra majestueusement Estienne de la Boétie dans Le Discours de la Servitude Volontaire (à réécouter en français moderne, voir le lien), nous sommes tous consentants, nous sommes donc également tous prêts à faire des sacrifices, comme autrefois avec les curés pour le salut de notre âme pour les indulgences achetées à prix d’or car nous devions avoir peur de l’au-delà, mais cette fois il s’agit de la peur climatique pour sauver la planète : une nouvelle religion dans ce monde déshumanisé et miné par le terrorisme sur le terrain comme au Moyen-Orient mais surtout par le terrorisme climatique idéologique organisé par les Nations-Unies et ses organisations satellites officielles comme la Banque Mondiale et l’IPCC ou non gouvernementales et tentaculaires comme Greenpeace pour asservir l’ensemble de l’humanité, mener le peuple crédule par le bout du nez, perdant progressivement tout libre arbitre, comme le firent pendant des siècles et le font toujours les religions. Et c’est particulièrement significatif que le pape actuel n’ait pas manqué l’occasion de prendre position en faveur de la perturbation climatique et récupérer au profit de l’Eglise catholique cette rocambolesque histoire, peut-être bien pour engranger aussi des profits, allez savoir … Le peuple, le bas-peuple, les « sans-dents », sont déjà rançonnés par des impôts et des taxes totalement injustifiées destinées à financer les énergies alternatives dites renouvelables et tout cet argent prélevé sur leur pouvoir d’achat sert à enrichir une minorité de financiers et de politiciens tout aussi mafieux les uns que les autres. La marche vers un totalitarisme mondial a déjà commencé et il n’y a plus aucun moyen pour en stopper l’emprise. Puisque 99 % des (pseudo)scientifiques affirment que les activités humaines perturbent le climat alors 99 % de la population doit oeuvrer dans le sens du sauvetage de la planète.
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Par extension et découlant également directement des idées de Rousseau ce sauvetage de la planète englobe également toute une série d’autres problématiques similaires dans leurs attendus. La lutte incessante contre les plantes génétiquement modifiées anti-naturelles, contre l’utilisation de pesticides artificiels, contre la vaccination également contre nature ou encore contre l’énergie nucléaire – il fallait laisser l’uranium là où il se trouvait comme le gaz de schiste – font partie de ce sauvetage global de la nature et de la planète Terre et toutes ces approches sont présentées de telle manière qu’elles suscitent la peur tout en développant un sentiment de culpabilité au plus profond de chaque individu, ce qui est le but recherché, une sorte de résurgence de la notion religieuse chrétienne et totalement abjecte du péché originel. Stupéfiant et tout simplement et très justement terrifiant !
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Les anglophones peuvent aussi visionner ce documentaire : https://www.youtube.com/watch?v=52Mx0_8YEtg
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29 commentaires:

  1. La démocratie occidentale est une espèce en voie d'Extinction


    Soumis par Tyler Durden le 26/08/2015 22:00 -0400
    Soumis par Paul Craig Roberts,


    Le parti travailliste britannique ne représente plus la classe du travail. Sous le premier ministre britannique Tony Blair, le parti travailliste est devenu un vassal du 1 %. Le résultat a été une rébellion dans les rangs et la montée de Jeremy Corbyn, une intention de Labourite fondée sur des principes sur la représentation du peuple, un non-non dans Western « démocraties ».

    Corbyn est trop réel pour le Labour Party Blairites, qui espèrent être récompensés avec des oeufs de nid semblables comme Blair pour représenter le capitaliste pour cent. Que fait le parti travailliste corrompu pour empêcher l'élection de Corbyn ?

    La réponse est que c'est nier le vote à ses partisans Corbyn. Vous pouvez lire l'article ici :

    http://www.globalresearch.ca/Britains-Labour-Party-purge-is-underway-Preventing-supporters-from-Voting-for-Jeremy-Corbyn/5471194

    Les illégaux égyptiens dictature militaire qui a renversé sur les ordres de Washington, le premier gouvernement démocratiquement élu dans l'histoire égyptienne a publié un édit interdisant aux journalistes de contredire la dictature militaire. En bref, la dictature installée par Washington a proscrit faits.

    Washington a rejeté le gouvernement élu du peuple égyptien, parce qu'il est apparu que le gouvernement démocratiquement élu aurait une politique étrangère qui a été au moins partiellement indépendante de Washington. N'oubliez pas, selon les néoconservateurs qui, conjointement avec Israël, contrôlent politique étrangère des États-Unis, pays où les politiques étrangères indépendantes, comme l'Iran, la Russie et la Chine, sont les "Plus grandes menaces" de l'Amérique.

    Les voyous militaires égyptiens, les ordres de Washington suivant, ont plus ou moins éliminé tous les dirigeants du parti politique qui a été démocratiquement élu. Le groupe s'appelait les frères musulmans. Dans le presstitute les médias occidentaux, le parti politique a été décrit plus ou moins comme al-Qaïda, et comment les américains ignorants, endoctrinés et médiatisées de connaître toute différence ? Certainement « leur » gouvernement ni les médias presstitute jamais leur dira.

    Avec l'édit de la dictature militaire, reportages indépendants n'existe plus en Egypte. Washington se félicite et récompense la dictature avec des sacs pleins d'argent payé par les contribuables américains malheureux et impuissants.

    (suite en dessous:)

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  2. Les Américains devraient garder à l'esprit que la plupart de l'argent qu'ils paient en impôt sur le revenu sont passé soit à l'espionnage sur eux-mêmes et le monde ou de tuer des gens dans de nombreux pays. Sans ressources tirées des contribuables américains des millions de femmes, enfants et les anciens du village serait encore vivant en Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Somalie, Yémen, Pakistan, Ukraine, Ossétie du Sud et autres pays. L'Amérique est le plus grand exportateur de violence que le monde ait jamais connu. Alors portez votre patriotisme sur votre manche et être fiers. Vous êtes un citoyen dépravé de la nation du monde pire tueur. Par rapport aux Etats-Unis, Rome était un piker.

    La France elle-même semble être s'effondrer comme une démocratie et ne respecte plus ses propres lois. Selon ce rapport de Kumaran Ira le monde socialiste site Web

    https://www.wsws.org/en/articles/2015/08/19/fkil-a19.html ,

    "Au nom de la "guerre contre le terrorisme", l'État Français accélère considérablement l'utilisation des opérations clandestines au meurtre victimes d'exécutions extrajudiciaires des personnes ciblées. Le Président Français François Hollande possède une « liste de tuer » des cibles potentielles et examine constamment le programme assassinat avec les militaires de haut rang et les officiers du renseignement.

    « Ce programme de meurtre de l'État, violation des droits constitutionnels fondamentaux dans un pays où la peine de mort est illégale, souligne la dégradation profonde de la démocratie bourgeoise française. Au milieu de l'escalade des guerres impérialistes dans l'ancien empire colonial de la France et la crise politique à la maison, l'État s'achemine vers des niveaux de criminalité associée à la guerre contre l'indépendance de l'Algérie et le régime de Vichy de la France occupée. »

    Où croyez-vous que la socialiste Président de France a eu son idée d'un illégal et inconstitutionnel « liste des à tuer » ? Si vous répondez de "Premier président noir de l'Amérique", vous avez raison.

    Le peuple Français devrait être scandalisé que « leur » président n'est rien d'autre qu'un meurtrier et un agent de Washington. Mais ils ne sont pas. Opérations sous fausse bannière ont leur fait peur. Les Français comme d'autres peuples occidentaux, ont cessé de penser.

    * * *

    Toutes les démocraties occidentales sont autant en emporte le vent. Lavé vers le haut, fini. Chaque valeur qui définit la civilisation occidentale et en fait grande a été vidé par le pouvoir et la cupidité et l'arrogance.

    Proconsuls ont remplacé la démocratie.

    je ne crois certainement pas que la civilisation occidentale a été jamais pure comme la neige et dépourvu de péchés et crimes contre l'humanité. Mais c'est un fait que dans la civilisation occidentale, malgré les nombreuses injustices, les réformes étaient possibles qui ont amélioré la vie des classes inférieures. Les réformes étaient possibles qui restreint la rapacité des riches et des puissants. Aux États-Unis, réformes apportées l'impossible rêve : échelles de mobilité ascendante ont permis aux membres de la classe économique la plus basse à devenir milliardaires. Et cela s'est réellement passé.

    Les gouvernements à Washington commis de nombreux crimes, mais à l'occasion, Washington a empêché crimes. N'oubliez pas d'ultimatum du président Eisenhower aux alliés de Washington de britanniques, français et israéliens de se retirent du Canal de Suez en Égypte ou autre.

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  3. Aujourd'hui, Washington pousse ses alliés à commettre des crimes contre l'humanité. C'est ce que l'OTAN et la National Endowment for Democracy sont pour.

    Dans ma vie les américains ont toujours eu une bonne opinion d'eux-mêmes. Mais au XXIe siècle cette bonne opinion a hyper-sauté dans orgueil et l'arrogance. Si vous n'avez pas été autour depuis très longtemps sur le plan de la vie humaine, vous ne voyez pas cela. Mais les personnes âgées.

    Tout comme l'Empire romain s'est terminée dans la destruction du peuple romain, l'Empire américain se soldera par la destruction du peuple américain. À en juger par les histoires, les citoyens romains étaient supérieurs aux citoyens américains ; Pourtant, Rome a échoué.

    Américains ne devraient pas s'attendre à tout autre résultat. Le prix à payer pour l'insouciance, d'autosatisfaction et de complicité est élevé.

    http://www.zerohedge.com/news/2015-08-26/western-democracy-endangered-species-its-way-extinction

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  4. 'Je ne supporte plus les petits barons qui nous gouvernent et qui jouent toujours avec l'argent des autres'

    par Audrey Duperron
    26 août 2015

    Cette année, il y aura un invité très particulier, à l’Université d’été du Medef, le syndicat des patrons français, cette semaine : le Front National de Marine Le Pen. En effet, de plus en plus de patrons rejoignent le parti d'extrême-droite français, et il est désormais aussi influent dans les entreprises françaises qu’il ne l’est dans la société française.

    Selon le parti, une ou deux nouvelles recrues sur dix sont des chefs d’entreprise. Ces derniers ne sont plus systémlatiquement des petits commerçants, artisans, ou patrons de très petites entreprises: on trouve aussi des dirigeants de sociétés de plus grande taille, avec des effectifs qui peuvent atteindre 70 personnes. Ainsi, lors des élections locales de mars 2015, 7% des candidats du FN étaient des chefs d’entreprise. Par comparaison, au Modem, le parti centriste français, cette proportion n’était que de 4%, et elle n’était que de 3% pour le parti conservateur de l’UMP, et même de 1% seulement au Parti Socialiste.

    Ainsi, Nicolas Caire (43), un viticulteur du Jura qui a été membre du RPR de Jacques Chirac pendant des années, vient de rejoindre le FN. Il a exposé ses griefs au Nouvel Obs:

    Je ne supporte plus les gens qui nous gouvernent, ces petits barons qui jouent toujours avec l'argent des autres, mais jamais avec le leur. Ils passent leur temps à couper des rubans un jour pour inaugurer un musée, un autre, pour un bac à fleurs, mais ils sont coupés de la vie réelle. Une entreprise comme la mienne pourrait en avoir quatre ou cinq [salariés, ndlr], mais on ne fait que casquer. (...) On n’a aucun avantage”.

    Un autre invité de marque est Charles Beigbeder, ex-responsable du Medef et ancien secrétaire de l'UMP de Nicolas Sarkozy. Récemment, il s’est illustré avec une saillie qui a fait couler beaucoup d’encre: “Je n’hésiterais pas une seconde et n’aurais aucun état d’âme à soutenir le FM”, a-t-il dit en juillet, avant de se rétracter, et de réaffirmer son engagement à l’UMP.

    Mais le parti d’extrême droite soigne ce public. Il forme certains de ses cadres pour qu’ils puissent discuter des questions d'économie. Ils planchent sur des sujets tels que le budget public, les pressions fiscale et sociale qui pèsent sur les entreprises et les ménages par exemple. Le FN a également créé un collectif de chefs d’entreprise, représenté sur chaque région, “Audace”. “Avant, on avait du mal à trouver une salle de réunion. Aujourd'hui, nous n’avons que l'embarras du choix. Il y a toujours cinq ou six restaurants prêts à nous accueillir”, affirme l’un des membres de ce collectif.

    Les récriminations de ces patrons sont souvent similaires: le fardeau des charges sociales, le manque de compétitivité des entreprises françaises, ou le manque d’harmonisation des impôts et des charges au sein de l’UE. Paradoxalement, le FN quant à lui préconise une série de mesures auxquelles les patrons français sont traditionnellement hostiles: le “frexit”, c’est à dire, la sortie de la France de la zone euro, la retraite à 60 ans, et l’augmentation du salaire minimum, le Smic.

    En face, le Medef répète que ces propositions sont “absurdes”... mais il ne présente rien de concret qui pourrait les ramener dans le giron de la droite traditionnelle.

    http://www.express.be/business/fr/economy/je-ne-supporte-plus-les-petits-barons-qui-nous-gouvernent-et-qui-jouent-toujours-avec-largent-des-autres/215268.htm

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  5. Les gens sont fous


    Par Michael Snyder,
    le 26 août 2015


    Avez-vous remarqué que plus américains que jamais, semblent aller complètement fou ? Quand les journalistes même commencent à aller sur raciste tir virées, vous savez que les choses deviennent fous dans ce pays. Mercredi, la plupart des américains ont été absolument stupéfaits d'apprendre qu'un ancien journaliste de WDBJ-TV tiré et tué un journaliste âgé de 24 ans nommée Alison Parker et un caméraman mâle âgé de 27 ans nommé droit Adam Ward comme ils étaient au milieu d'un segment de nouvelles en direct de tir à 06:45 du matin. Comme journaliste, le tireur était connu comme « Bryce Williams », mais il s'appelait juridique Vester Lee Flanagan II. Il s'est enfui de la scène, mais a été plus tard traqué par la police. Avant ils pouvaient emmener en garde à vue qu'il s'est tiré, et il est mort plus tard dans un hôpital de Virginie du Nord. Donc, ce qui provoquerait un talentueux jeune homme pour faire une telle chose ?

    Aux États-Unis, nous avons tendance à mettre les journalistes vers le haut sur un piédestal. Nous considérons comme des modèles pour le reste d'entre nous, et la plupart des américains a implicitement confiance tout ce qu'ils ont à dire.

    Mais l'un de nos « journalistes confiance » a maintenant disparu lors d'une fusillade qui a été clairement alimentée par la haine raciale.

    Sur Twitter, Flanagan a affirmé que Parker avait "fait des commentaires racistes" et que Ward avait une fois reproché aux ressources humaines à son sujet.

    Sont ces raisons vraiment de commencer à tirer sur les gens ?

    Bien sûr, la vérité est beaucoup plus profonde que cela. Avant son décès, Flanagan avait faxé un manifeste de 23 pages pour ABC News. Dans ce document de 23 pages, il est très clair que Flanagan a beaucoup examiné ses actions visant à faire partie d'une nouvelle « guerre de course »...

    Dans le document de 23 pages télécopié à ABC News, l'auteur dit « Mon nom est BRYCE WILLIAMS » et son nom légal est Vester Lee Flanagan II. Il écrit ce qui a déclenché aujourd'hui a le carnage a été sa réaction au racisme de la Charleston, église de tir:

    «Pourquoi je l'ai fait ? J'ai mis un acompte pour une arme à feu le 19/06/15. L'église de tir à Charleston s'est passé le 17/06/15...»

    «Ce qui m'a envoyé sur le dessus était l'église de tir. Et mes balles à pointe creuse ont initiales des victimes sur les."

    On ne sait pas dont les initiales il fait référence. Il poursuit: «quant Dylann toit ? Vous (supprimé) ! Vous voulez une guerre de course (supprimée) ? APPORTEZ IL ALORS VOUS BLANC... (supprimé) !"
    Ce sont les divagations d'une personne très malade, tordue et remplis de haine.

    Pourquoi dans le monde ne peut pas nous sommes tous juste apprendre à aimer et respecter mutuellement ?

    Au lieu de cela, les grands médias et beaucoup de nos dirigeants « nationaux » sont constamment alimentant les tensions raciales dans ce pays.

    Une atmosphère de haine et de violence est apparemment délibérément créée en Amérique, et nous commençons à voir des choses vraiment bizarres de se produire.

    Un autre exemple de ce phénomène est arrivé récemment dans la ville d'Omaha. Deux voyous a volé un sac à main d'une femme de 76 ans (ce qui n'est pas inhabituelle que), et puis l'un d'eux a décidé ce serait amusant pour perforer sa pleine force dans la tête...

    (suite en dessous:)

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  6. En Omaha, la police a arrêté un des personnes vus poinçonnage brutalement une femme âgée de 76 ans dans une vidéo qui va virale plus tôt cette semaine.

    L'incident s'est produit le dernier dimanche matin à la cathédrale de St. Cecilia. La vieille dame est visible sur une caméra de sécurité ramasser une brochure avant elle est aveuglée par deux voyous, dont l'un vole son sac à main. De l'autre individu puis les poinçons de la force maximale de femme à la tête. Elle s'effondre au sol et par la suite a dû être transporté à l'hôpital.

    Après que conseils versé le public, la police a arrêté 22-year-old Wayman Clark, l'individu vu jeter le poinçon dans la vidéo. L'homme qui a volé le sac de la femme reste dans son ensemble.
    Personnellement, j'espère que ces voyous se ranger pour très longtemps. Comment dans le monde quelqu'un peut-il justifier traiter une dame âgée de 76 ans comme ça ?

    Malheureusement, il n'est pas juste des voyous et ex-reporters qui sont fous. La vérité est que nous avons même maniaques homicides aux niveaux supérieurs de notre société. Et j'ai pas parle seulement pour le planning familial non plus, bien que je pouvais faire facilement toute une série d'articles sur leur sauvagerie.

    Une œuvre récente de Michael Krieger a souligné les déclarations folles qu'ancien Major général Robert H. Scales faite au cours d'une interview télévisée plus tôt cette année. Apparemment, il estime que ce que nous devons vraiment faire est pour « commencer à tuer des russes » et les envoyer "à la mère patrie dans des sacs mortuaires"...

    « Le seul moyen aux États-Unis peut avoir aucun effet dans cette région et à renverser la vapeur », a déclaré M. Scales, "est de commencer à tuer les Russes... tuer les Russes tant que même des médias de Poutine ne peut cacher le fait que les russes sont de retour à la patrie dans les sacs mortuaires. Mais, étant donné la quantité [small] de soutien, nous avons donné aux Ukrainiens, compte tenu de la capacité des Ukrainiens eux-mêmes contre-attaque contre eux, ce qui ? 12 000 russes campent dans leur pays... malheureusement qui n'est pas susceptible de se produire. »
    Faut-il s'étonner pourquoi le sentiment anti-américain en Russie est si fort en ce moment ?

    La plupart des américains n'ont même jamais entendu parler que l'entrevue, mais en Russie, ce clip est une très grosse affaire.

    De nos jours, beaucoup de russes nous considèrent comme des fauteurs de guerre à la gâchette facile, et ce n'est pas trop loin de la vérité.

    Une des raisons pourquoi j'écris des articles comme celui-ci est de sorte que nous allons tous prendre un très long regard dans le miroir et voir ce que nous sommes vraiment devenus.

    En même temps l'Amérique a été la plus aimée nation sur la planète entière, mais maintenant nous sommes considérés par une grande partie du monde comme gens de porc dégénérés qui n'ont pas classe du tout.

    Ce serait bien si nous pouvions vraiment nous défendre contre cette accusation, mais la vérité est que notre pays a devenu un cloaque d'ordures et d'immondices.

    (suite en dessous:)

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  7. Je veux dire ceci littéralement. Il suffit de considérer ce qui se passe à San Francisco...

    San Francisco est connue pour son Golden Gate Bridge, la cuisine de classe mondiale, la panoplie des cultures, skyline frappante, brouillard glacial et sans abri. Plus précisément, la mendicité agressive et sans abri de déféquer et d'uriner en public. Et parfois faire des choses encore pires.
    Et il s'avère que New York City connaît une épidémie de défécation publique aussi bien...

    Ancien maire Rudy Giuliani s'ajoute aux milliers de New yorkais se plaindre de sans-abrisme.

    Dans une interview exclusive avec NBC 4 New York, Giuliani a révélé qu'il a récemment déposé une plainte au sujet d'un sans-abri homme campé sur son côté de la rue.

    "J'ai moi-même, il y a deux semaines devaient revenir à un Commissariat pour se plaindre d'un sans-abri qui était passé et uriner," dit-il. «Savez-vous quand les gens vivaient dans les rues et ne pas utiliser une salle de bains à l'intérieur ? Il a appelé l'âge des ténèbres. »
    Je ne veux pas que vous pensiez que je descends sur des personnes sans abri, parce que je ne le suis pas.

    Si vous allez visiter les grandes villes partout en Europe, beaucoup d'entre eux ont des rues qui sont propres comme un sifflet. Les gens se comportent simplement différemment là-bas.

    Aux États-Unis, tout se détériore – notre langue, nos infrastructures, nos mœurs, nos écoles, nos finances, nos familles et notre système politique.

    Donc y a-t-il un espoir pour l'avenir de cette nation ? S'il vous plaît n'hésitez pas à rejoindre la discussion en postant un commentaire ci-dessous...

    http://endoftheamericandream.com/archives/people-are-going-crazy

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  8. Comment la réserve fédérale a causé une épidémie de sans abri


    Joshua Krause
    Le quotidien Sheeple
    26 août 2015



    Parmi les phénomènes étranges de la dernière décennie, est les taux décroissants de l'itinérance à travers les Etats-Unis. Malgré la bulle immobilière en panne, la récession dévastatrice qui suivi et stagner les salaires, le nombre de personnes vivant dans les rues en Amérique a diminué ces dernières années. Toutefois, cela n'a pas été le cas dans tous les domaines. Dans certaines villes et États sans-abrisme est augmente rapidement et les raisons pourquoi ne présage rien de bon pour le reste du pays.

    Prenez par exemple à Los Angeles. Une étude récente a révélé que 13 000 personnes dans le comté de LA chute dans l'itinérance chaque mois, qui est une augmentation spectaculaire des années précédentes.

    Analyse du groupe reposait sur les dossiers pour les résidents du comté 9 millions qui ont reçu de l'assistance publique à n'importe quel point entre 2002 et 2010. Selon l'étude, beaucoup de systèmes, y compris le dépistage de personnes handicapées, santé mentale, famille d'accueil et la justice pénale introduite dans le pipeline de sans-abrisme. La récession de 2007-2010 a également piloté plusieurs hors de leurs maisons, il a dit.

    Plusieurs fournisseurs de services sans abri, a déclaré la plupart de ces facteurs avait été examinée anecdotique pour les années, mais le rapport est le premier à saisir l'ampleur du problème et prédit que cela pourrait avoir un impact fort.

    « Il va être un moment mover et shaker, » dit Mollie Lowery de Housing Works. « Il apporte vraiment la maison, juste le nombre. Nous parlons d'environ 13 000 par mois. Même moi qui travaille dans le domaine n'avait aucune idée de ces nombres ont été là-bas. »

    Le dernier décompte officiel de sans-abri trouvé 44 000 personnes vivant dans les rues du comté dans une période de trois jours en janvier, une augmentation de 12 % en deux ans. L'enquête a aussi révélé une hausse de 37 % chez les personnes sans-abri chroniques. Mais il a depuis longtemps reconnu que beaucoup plus se déplacent dans et hors de l'itinérance tout au long de l'année.

    Un autre bon exemple est San Francisco. Après de s'engager dans une campagne de 10 ans pour mettre fin à l'itinérance dans leur ville, ils ont toujours le même nombre exact de personnes sans abri qu'ils avaient avant. Qui peut ne pas sembler trop mauvais, jusqu'à ce que vous vous rendez compte que la ville a établi 2800 logements pour les sans-abri dans ce laps de temps. Donc en gros, sans-abrisme est seulement resté plat en raison de l'intervention des pouvoirs publics et serait significativement plus élevé dans le cas contraire.

    Et à vrai dire, c'est la vraie raison pourquoi les tarifs sans abri ont chuté à travers le pays. C'est pas parce que l'économie a censément récupéré, c'est à cause des programmes fédéraux d'aide visant à aider les sans-abri. Essentiellement, locales, État et les organismes fédéraux sont dissimulant la pauvreté de l'Amérique en lançant impôt dollars sur le problème, plutôt que d'amélioration de l'économie et accroître les possibilités pour ces gens à survivre sur leurs propres.

    Cela explique aussi pourquoi Los Angeles a un problème croissant de sans-abri. Contrairement à San Francisco, ils n'ont pas assez aider les pauvres.

    (suite en dessous:)

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  9. Selon le rapport, que l'attente dans le comté de Los Angeles pour Section 8 pièces justificatives, la principale ressource fédérale pour des logements à bon marché, était de 10 ans en 1999. La liste d'attente fermée en 2004, qui peut seul moyen a augmenté l'attente, le rapport a dit...

    … Environ 42 % des personnes qui tombent dans l'itinérance ne reçoivent pas l'aide que dont ils ont besoin de rester solidement installé, y compris, emploi, santé et services de santé comportementale, gestion des cas, des prestations d'invalidité et des logements subventionnés, selon le rapport.

    Donc maintenant que nous savons qu'une ville ressemble quand ils ne peuvent pas ou ne va pas aider à fournir un logement aux pauvres, nous devons nous demander pourquoi ces gens ne peuvent se permettre abri en premier lieu. Vous connaissez probablement déjà la réponse. Ils ne peut pas se permettre de se loger en partie parce que le logement et le prix de location sont ridiculement élevés. San Francisco et LA par exemple, sont à la fois sur la liste des villes américaines qui ont eu les plus fortes hausses de loyer au cours des dernières années.

    Et bien sûr ce qui se passe parce que notre pays connaît actuellement une autre bulle de l'immobilier. Au cours du programme d'assouplissement quantitatif de la Fed, ils ont passé de $ 1,5 billions sur les titres adossés à des hypothèques et ont maintenu les taux d'intérêt extrêmement bas. Beaucoup comme le marché boursier, la Fed a été faire sauter le marché du logement fondé sur la prémisse erronée que le renchérissement du domicile peut améliorer l'économie (en réalité, c'est l'inverse).

    Ainsi tandis que les prix de l'immobilier ont grimpé, accession à la propriété a dégringolé prévisible comme tout le monde embrouille pour trouver un appartement. Le prix du loyer augmente, et maintenant moins de gens peuvent se permettre n'importe quoi du tout.

    En d'autres termes, le gouvernement est aussi bien la cause et la solution au même problème. La réserve fédérale est conduite personnes sans-abrisme, tandis que les programmes de protection sont les remettre dans les foyers. C'est une machine qui produit rien d'autre que les personnes à charge.

    Pendant ce temps, fardeau de la dette de l'Amérique ne cesse de croître à des niveaux extraordinaires, et de nombreuses municipalités sont suspendus par des budgets élimés. Lorsque ces institutions ne peuvent plus payer leurs dettes et à réduire leurs services, ils sera toujours en mesure d'accueillir les personnes qu'ils mettent dans les rues ?

    http://www.thedailysheeple.com/how-the-government-causes-homelessness-while-pretending-to-alleviate-it_082015

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    1. Plus que toutes autres villes Los Angeles attirent toutes sortes de gens et bien plus que d'autres les immigrants mexicains.

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  10. C'est officiel : la Chine confirme qu'elle a commencé à liquider les bons du Trésor, met en garde de Washington

    Soumis par Tyler Durden le 27/08/2015 07:27 -0400


    Mardi soir, nous avons demandé ce qui se passerait si les marchés émergents a rejoint la Chine en dumping Treasurys nous. Pendant des mois nous avons documenté de liquidation de la PBoC de sa vaste pile de papier aux États-Unis. En juillet, par exemple, nous avons constaté que la Chine avait déversé un record $ 143 milliards en nous Treasurys trois mois via la Belgique, laissant bouche bée de Goldman pour une fois.

    Nous avons suivi toute cette place cette semaine en faisant remarquer que grâce au nouveau régime FX (qui, en théorie en tout cas, aurait dû exiger moins d'intervention), Chine a probablement vendu quelque part sur l'ordre de $ 100 milliards à US Treasurys dans les deux dernières semaines dans ouvert po FX pour stabiliser l'yuan. En termes simples, comme partie de la dévaluation de la Chine et suivantes tente de contenir cette dévaluation, la Chine a été purge un montant épique de Treasurys.

    Mais alors même que le chat est sorti du sac pour les lecteurs de Zero Hedge et alors même que, pour mélanger les métaphores de l'évasion colorée, le génie est sorti de la bouteille depuis mi-août pour la Chine qui, grâce à un refus inébranlable de simplement flotter l'yuan et faire avec elle, devra continuer à vendre des réservoirs de stockage souterrains par des centaines de milliards le monde dans son ensemble ne tarda pas à se réveiller aux interventions de FX de la Chine ce que réellement impliquées jusqu'à mercredi quand deux choses sont arrivées: i) Bloomberg, citant les titres à revenu fixe un bureau à New York, a noté « importante pression à la vente » dans les réservoirs de stockage souterrains à long terme émanant de quelqu'un dans le « Far East », et ii) Bill Gross a demandé, dans un tweet, si la Chine vendait les Treasurys.

    Bien sûr, le jeudi, nous avons eu confirmation de ce que nous avons été décrivant exhaustivement pendant des mois. Voici Bloomberg:

    La Chine a réduit ses avoirs de bons du Trésor américains ce mois-ci pour déclencher de dollars sont nécessaires pour soutenir le yuan à la suite d'une dévaluation de choc il y a deux semaines selon des personnes familières avec le sujet.

    Canaux pour de telles transactions incluent Chine vendent directement, ainsi que par l'intermédiaire des agents en Belgique et en Suisse, a déclaré l'un des gens, qui a refusé d'être identifié comme l'information n'est pas publique. La Chine a communiqué avec les autorités américaines sur les ventes, dit une autre personne. Ils n'a pas révélé la taille de l'aliénation.

    Les données du Conseil du Trésor et les estimations par les stratèges récentes suggèrent que la Chine contrôle $ 1,48 billions de dette du gouvernement américain, selon les données compilées par Bloomberg. Qui comprend environ $ 200 milliards qui s'est tenue à travers la Belgique, qui dit que Nomura Holdings Inc. est abrite des comptes gardiens chinois.

    La PBOC a vendu au moins $ 106 milliards des avoirs de réserve au cours des deux dernières semaines, y compris les bons du Trésor, selon une estimation de la Societe Generale SA. Le chiffre a été basé sur le calcul de la Banque de combien liquidités seront ajoutées au système financier de la Chine par le biais de la réduction de mardi des taux d'intérêt et les ratios de réserves obligatoires prêteurs. L'hypothèse est que la Banque centrale a pour but de reconstituer les fonds que vous vidanger quand il a acheté yuan pour stabiliser la monnaie.

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  11. Maintenant que ce qui est criant depuis au moins six mois a été donné le cachet officiel grand public d'approbation fondée sur des faits, le feu a été donné à la spéculation effrénée sur exactement cela signifie pour la politique monétaire américaine. Voici à nouveau Bloomberg :

    La Chine vente de bons du Trésor n'est « pas une surprise, mais peut-être quelque chose dont les gens n'ont pas pleinement prix, » a déclaré Owen Callan, un stratège de titres à revenu fixe basé à Dublin à Cantor Fitzgerald LP. « Cela changerait les perspectives sur les bons du Trésor un peu si vous avez commencé à prix dans une assez grande liquidation de leurs réserves au cours des six prochains mois ou alors qu'ils gèrent l'yuan à n'importe quel niveau, ils ont à l'esprit. »

    En vendant des bons du Trésor pour défendre l'Yuan, ils êtes empêchant les rendements du Trésor d'aller plus bas malgré le fait que nous avons vu une forte baisse de la bourse,"David Woo, directeur de la recherche mondiale de taux et de devises à Bank of America Corp., a déclaré mercredi à la Bloomberg télévision. « La Chine a un impact direct sur les marchés mondiaux par le biais des taux américains. »

    Comme nous avons discuté mercredi soir, nous avons, grâce à une revue de la littérature académique existante entreprise par Citi, ont-ils une idée de ce que signifie de liquidation de réserve FX étrangers pour réservoirs de stockage souterrains. "Supposons que EM et les pays en développement, qui détiennent 5491 $ milliards en réserves, réduire des exploitations de 10 % sur un an - il s'élève à 3,07 % du PIB américain et signifie 10YR Trésor donne les taux augmentent par un mammouth 108bp, « Citi a déclaré, dans une note datée du début de la semaine.

    En d'autres termes, pour chaque $ 500 milliards dans des réserves de change chinois liquidés, il y a un préposé aux bits/s 108 d'une valeur de pression à la hausse sur les 10 Y. Gardez à l'esprit ici que grâce à la menace d'une hausse imminente des taux Fed et une kyrielle d'autres facteurs dont la plongée des prix des matières premières et les risques politiques idiosyncrasiques, monnaies de EM sont en chute libre, ce qui signifie qu'il n'est pas juste de Chine qui se trouve dans la procédure de liquidation d'actifs.

    Les plats à emporter en clair, c'est qu'il y a une quantité importante de pression à la hausse de construction pour des rendements UST et c'est une situation indésirable décisive pour la Fed se retrouver devant passer en septembre. Mercredi nous résumer la situation ainsi: « l'un des catalyseurs pour les sorties de l'EM est l'imminente Fed rando qui, lorsque combiné à des moyens ci-dessus, que si le FOMC augmente les taux, ils vont presque sûrement accélérer la pression sur EM, déclenchant des versements ultérieurs de réserve de FX (c.-à-d. dumping UST), ayant pour résultat substantiel à la hausse des pressions sur les rendements et provoquant un renversement politique immédiate et peut-être même QE4. »

    Eh bien maintenant que UST frénésie de liquidation de la Chine a atteint un rythme où il ne pourrait n'est plus être balayée sous le tapis et/ou minimisé comme sans conséquence, et maintenant que Bill Dudley a officiellement ouvert la porte pour "l'assouplissement quantitatif supplémentaire", il semblerait que le seul moyen d'empêcher la liquidation Chine et EM TÉU, Citi, met "étouffement hors du marché du logement américain "et exercer une sorte de serrage forcé via le canal de transmission UST, sera pour le FOMC d'inaugurer QE4.

    http://www.zerohedge.com/news/2015-08-27/its-official-china-confirms-it-has-begun-liquidating-treasuries-warns-washington

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  12. Réchauffement climatique : la science n’est pas établie



    Une déferlante médiatique nous alerte depuis quelques années sur les risques que font peser sur la planète et l’humanité le réchauffement climatique du aux émissions de gaz à effet de serre.

    La presse unanime nous assène que le surcroit de gazcarbonique induit par les activité humaines réchauffe la planète entrainant fonte des glaces, élévation du niveau de la mer, et à terme tout un cortège de calamités (évènements climatiques extrêmes, sècheresse, extinction d’espèces animales et végétales, maladies, exodes massifs de réfugiés climatiques, guerres, etc).

    La preuve en serait donnée par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), un organisme institué par l’ONU en 1988, qui au fil de ses rapports successifs (1 tous les 5 ans) se montre de plus en plus alarmiste : le dernier en date (2013) prévoit en cas de doublement des émissions de gazcarbonique une élévation de la température pouvant atteindre 4,8° en 2100.

    A l’exception de quelques sceptiques (considérés au mieux comme des hurluberlus irresponsables au pire comme des agents stipendiés par l’industrie pétrolière), il y aurait consensus de la communauté scientifique sur cette question.

    La classe politique (du moins en occident), avalise sans réserves les recommandations du GIEC par peur d’une sanction électorale : toute prise de position qui contredirait les thèses du GIEC leur est désormais impossible.

    Une mécanique implacable s’est ainsi mise en marche : l’origine anthropique du réchauffement acceptée comme une vérité scientifique, les décideurs politiques sommés de prendre dans l’urgence des mesures drastiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, une opinion résignée à la catastrophe inéluctable, une minorité activiste en mal de noble cause à défendre et trouvant dans la question climatique une extension possible du domaine de la lutte.

    * *
    La science est-elle établie ?

    Il n’en est rien car de nombreuses incertitudes subsistent :

    un doublement du taux de gazcarbonique ne provoquerait pas d’élévation de la température supérieure à 1° (ceci n’est pas controversé) ; le reste du réchauffement prévu par les modèles (jusqu’à +4,8° en 2100) serait du à un supposé effet amplificateur des nuages et de la vapeur d’eau ;

    or le comportement de la vapeur d’eau et des nuages (notamment les nuages bas) dans l’atmosphère est loin d’être complètement compris, ce que le GIEC admet dans son rapport de 2013[1] ;

    les processus incompris sont introduits dans les modèles sous forme de paramètres dont la validité est invérifiable ;

    le climat est un système chaotique et par conséquent toute prévision à long terme est impossible ce que le GIEC reconnaissait déjà dans son rapport de 2007[2].

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  13. L’absence de données d’observations sur des périodes suffisamment longues rend la compréhension des processus (et donc les prévisions) problématiques (ce que relève l’océanographe Carl Wunsch[3]) : les relevés de température satellitaires n’ont commencé qu’en 1979, les balises ARGO permettant l’étude des océans en profondeur n’ont été déployées qu’en 2007, les bilans de masse des glaciers du Groenland et de l’Antarctique n’ont commencé qu’au début du 21e siècle. Les reconstitutions de données à l’aide de « proxies » (cernes de croissance du bois, coraux, etc.) sont incertaines.

    Le GIEC ignore les publications de chercheurs travaillant sur d’autres causes que l’effet de serre, notamment les variations de l’activité solaire, l’influence sur le climat des oscillations périodiques du couple océans/atmosphère.

    Depuis 1998 la planète ne se réchauffe plus : ce plateau de température (que l’on observe quelle que soit la source de données), est reconnu par le GIEC sous le nom de « hiatus », car n’étant pas expliqué par les modèles informatiques, il est « aberrant » (dans l’acception statistique du terme).

    Embarrassés par cette réalité les scientifiques proches du GIEC avancent diverses hypothèses pour expliquer le « hiatus » : selon une récente publication du climatologue Kevin TRENBERTH, cette « chaleur perdue » serait enfouie dans l’océan profond.

    * *

    Face à autant d’incertitudes, fallait-il décréter l’état d’urgence climatique (Il faut agir vite pour contenir à 2°C l’augmentation de la température du globe en 2100) ?

    Fallait-il ajouter aux incertitudes intrinsèques au climat, un niveau supplémentaire d’incertitude (les conséquences d’un réchauffement putatif) en brossant un tableau apocalyptique de l’état de la planète en 2100 ?

    Délibérement ou non Le GIEC a déclenché ce que le philosophe allemand Hans Jonas appelle une heuristique de la peur : pour rendre les citoyens conscients du danger, il faut leur faire peur.

    Je pense pour ma part que cela est contre productif : on ne saurait prendre de bonnes décisions sous la menace de la catastrophe imminente.

    Le catastrophisme conduit à une triple impasse :

    les changements nécessaires à la transition énergétique seront d’autant moins acceptés que la catastrophe est présentée comme inéluctable ;

    la focalisation sur le réchauffement climatique en 2100 éclipse d’autres questions environnementales (déforestation, gestion des déchets, accès à l’eau) qui pourraient (et devraient) être résolues sans délai ;

    les pays du sud qui sont désormais les principaux émetteurs de gaz à effet de serre n’accepteront pas de brider leurs développement, sauf à envisager des aides financières massives (150 milliards par an selon les dernières estimations du Programme des Nations Unies pour l’environnement[4]) que chacun sait impossibles.

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  14. Le nucléaire est en embuscade

    La « décarbonisation » des économies à marche forcée risque de faire rentrer en grâce l’énergie nucléaire : les prises de position du climatologue américain James Hansen[5] (pionnier de la thèse du réchauffement climatique) sont à cet égard significatives.

    En France l’Association « Sauvons le Climat », (dont Michel Petit membre de l’académie des Sciences, ancien responsable du groupe français d’experts au GIEC préside le comité scientifique) dans un article du 05 novembre 2014 intitulé « Oser le nucléaire pour trouver la solution au problème climatique ! » prend de façon très explicite partie en faveur du nucléaire.

    Jean JOUZEL vice président du groupe scientifique du GIEC déclarait récemment à la SFEN (Société française d’Energie nucléaire) : « Il y a très peu de scénarios qui réussissent à garder sous la barre des 2°C degrés sans nucléaire » [6].

    L’AIE (Agence Internationale de l’Energie) recommande quant à elle un doublement des capacités nucléaires mondiales :

    « pour limiter efficacement l’augmentation des températures à 2 degrés, les capacités nucléaires doivent plus que doubler d’ici à 2050 » a récemment indiqué sa directrice exécutive Maria van der Hoeven.[7]

    Devrions considérer que le gazcarbonique (nutriment des plantes) est sale, tandis que l’énergie nucléaire serait propre ?

    * *

    De Lima à Paris

    193 pays se sont retrouvés à Lima en décembre 2014 pour la COP 20 (Conference Of the Parties) .

    Qu’en est-il résulté ?

    Le communiqué de presse du Ministère des Affaires Etrangères français[8], est (si l’on peut dire) éloquent ; extraits :

    La COP20 s’est achevée sur une décision utile pour avancer vers la COP21.

    La France, présidente montante de la Conférence des parties, a salué cet « Appel de Lima pour l’action climatique », qui comporte un avant-projet du futur accord de Paris.

    Les 195 pays représentés à Lima ont travaillé intensément, exploré des options, testé des idées. Et surtout, tous ces pays ont sans exception manifesté leur volonté de signer un accord à Paris en décembre 2015. C’est unique et historique.

    Les points majeurs (de la négociation de Paris) sont désormais bien identifiés : la différenciation entre pays développés et pays en développement, la transparence des engagements et leur comparabilité, la forme juridique de l’accord, l’adaptation et le financement.

    La langue de bois du Quai d’Orsay laisse pantois.

    Qu’attendre donc de la COP 21 qui se tiendra à Paris en décembre 2015 ?

    A Lima les pays membres se sont engagés à présenter leurs efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre ; le secrétariat de la CCNUCC éditera début novembre (2015) un rapport agrégeant ces contributions, ce qui permettra de déterminer leur effet cumulé au regard des objectifs de la Convention, en particulier le maintien du réchauffement global sous la barre des 2°C.

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  15. Pour l’année 2015, il reviendra à la future présidence française de travailler avec tous les États pour favoriser l’adoption d’un accord universel sur le climat à Paris. Ambition, écoute et esprit de compromis sont nos trois mots d’ordre.

    Le futur accord (de Paris), qui demandera encore un travail important et délicat, devra apporter des réponses concrètes pour lutter contre le dérèglement climatique, notamment en faveur des pays les plus vulnérables.

    On peut en être sûr : il ne se passera rien non plus à Paris.
    _________________________

    [1] Low clouds contribute positive feedback in most models, but that behaviour is not well understood, nor effectively constrained by observations, so we are not confident that it is realistic. [7.2.4, 7.2.5, 7.2.6, Figures 7.9–7.11].

    [2] In climate research and modelling, we should recognise that we are dealing with a coupled non-linear chaotic system, and therefore that the long-term prediction of future climate states is not possible (IPCC Working Group I: The Scientific Basis §14.2.2.2 -2007)

    [3] « même si le climat peut s’avérer théoriquement prévisible (ce qui est tout sauf certain) la quasi-absence d’observations adéquates empêchera sa compréhension, et par là même tout espoir de prévisions utiles » (Carl Wunsch « Climate change as an intergenerational problem » http://www.pnas.org/content/110/12/4435.full – mars 2013)

    [4]http://www.unep.org/climatechange/adaptation/gapreport2014/portals/50270/pdf/adaptation_PR_FR.pdf

    [5] James Hansen, Kerry Emanuel Ken Caldeira Tom Wigley : ) To those influencing environmental policy but opposed to nuclear power (https://plus.google.com/104173268819779064135/posts/Vs6Csiv1xYr)

    [6] http://energies.sfen.org/climat/climat-pour-le-giec-le-nucleaire-est-une-energie-bas-carbone

    [7] https://www.lenergieenquestions.fr/laie-recommande-de-doubler-les-capacites-nucleaires-mondiales/

    [8] http://www.cop21.gouv.fr/fr/espace-medias/salle-de-presse/de-lima-paris

    https://elogedelacomplexite.wordpress.com/

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    1. (...) Jean JOUZEL vice président du groupe scientifique du GIEC (...) !!! Il n'y a PAS de scientifique au 'GIEC' ! (célèbre pour l'escroquerie de 'la crosse de hockey')

      (...) Devrions considérer que le gazcarbonique (nutriment des plantes) est sale, tandis que l’énergie nucléaire serait propre ? (...) !!!? Pourquoi la première partie de la phrase est-elle au présent de l'indicatif et la seconde au conditionnel présent ? Y aurait-il un doute que la vapeur d'eau rejetée par les centrales nucléaire pollue ?

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  16. Selon la NOAA la sécheresse en Californie a des causes naturelles

    Posted on août 26, 2015
    by Usbek

    Une rapport intitulé « Causes et prévisibilité de la sécheresse Californienne 2011-2014?[1], travail conjoint de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) et de 3 autres centres de recherche[2] attribue la période de sécheresse intense que connaît la Californie depuis 2011 à des causes naturelles

    Les 2 principales conclusions de cette étude sont les suivantes :

    La sécheresse en Californie n’est pas un phénomène nouveau : la période de sécheresse actuelle a des précédents ;

    L’étude ne trouve aucun effet du changement climatique anthropique et attribue la récente sécheresse en Californie à des causes naturelles.

    La sécheresse actuelle n’est pas sans précédent.

    Malgré le caractère remarquable de la sécheresse de l’année écoulée et celle des trois dernières années, ces événements ne sont pas sans précédent.

    La Figure ci-dessous montre l’évolution des précipitations hivernales (janvier à avril) en Californie de 1895 à 2014 :

    - voir graphique sur site -
    Climate Division California Precipitation Anomaly

    Anomalies de précipitations (en mm/jour) entre 1895 et 2014 (en violet courbe lissée sur une période de 7 ans)

    Le record de sécheresse est détenu par l’hiver 1976/77 ; l’hiver 1923/24 arrive en 2ème position et l’hiver 2013/14 en 6ème position.

    En moyenne sur 3 ans, la période 2011-2014 est la 2ème la plus sèche depuis le début des relevés (après 1974-1977).

    On observe aussi que les années 1920 ont été marquées par 10 années consécutives de sécheresse (1920-1930).

    Il y a eu aussi des périodes humides, dont une dans les années 1990 précédant une période de baisse constante des précipitations jusqu’à la période actuelle.

    Aucune tendance claire ne se dégage sur l’ensemble des 120 années d’enregistrement, ni dans le sens d’une plus grande sécheresse, ni le contraire.

    Les causes de la sécheresse sont naturelles

    Depuis les travaux précurseurs de Ropelewski and Halpert (1986) il est admis que la variabilité de la température de surface de la mer (SST) a une forte influence sur les précipitations dans la majeure partie du sud-ouest en Amérique du Nord avec un événement El Niño favorisant l’humidité et La Niña la sécheresse.

    Historiquement, les hivers secs en Californie sont le plus souvent dus à la présence d’une zone de haute pression sur la côte ouest et les hivers humides sont le plus souvent attribués à un creux dépressionnaire au large de la côte Ouest et à un événement El Niño.

    Toutefois les hivers humides ne sont pas nécessairement associés à un El Niño : à noter que la sécheresse de 1976-77 s’est produite pendant un évènement El Niño relativement fort.

    Selon Bill Patzert climatologiste au « Jet Propulsion Laboratory » (Nasa), la sécheresse en Californie a été aggravée par une masse persistante de haute pression établie au sommet du golfe d’Alaska empêchant l’humidité véhiculée par le Jet stream d’atteindre la côte Ouest.

    (suite en dessous:)

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  17. La zone de haute pression a provoqué un réchauffement du Pacifique Nord, créant la formation d’un « Blob », vaste étendue d’eau chaude long de 1600 kms, large de 1600 kms sur une profondeur de 90 mètres.

    L’étude n’a en tout cas trouvé aucun effet du changement climatique induit par l’homme sur les sévères déficits de précipitations en Californie et attribue la récente sécheresse à la variabilité naturelle.

    Les auteurs font d’ailleurs observer que les modèles climatiques CMIP5 prévoient que l’augmentation des gaz à effet de serre devrait (au contraire de ce qui est observé) augmenter les précipitations hivernales en Californie.

    Les sécheresses : des catastrophes récurrentes en Amérique du Nord.

    Il est intéressant de mettre en perspective la sécheresse actuelle en Californie par rapport aux sécheresses affectant de façon récurrente l’Ouest des Etats Unis depuis plusieurs centaines d’années.

    Des chercheurs du Lamont-Doherty Earth Observatory, et du Departement de Geosciences de l’Université d’Arkansas [3] ont réalisé une reconstruction dendrochronologique[4] des périodes de sécheresse en Amérique du Nord sur une période de plus 1000 années.

    Cette reconstruction révèle l’existence de périodes de « méga sécheresses » (notamment pendant une période de 400 ans entre 900 et 1300) excédant en intensité et en durée les sécheresses des années postérieures à 1850.

    Ces méga sécheresses ont dépassé en durée les sécheresses du 20ème siècle, notamment le « Dust bowl » des années 1930, la sécheresse des grandes plaines du sud des années 1950, et la sécheresse 1998 à 2005 de l’Ouest américain.

    - voir graphique sur site -

    La durée extraordinaire de ces méga sécheresses Nord américaines est difficile à expliquer : les modèles pointent le rôle des températures de la partie tropicale du Pacifique pour expliquer les régimes de précipitations en Amérique du Nord.

    La survenance des périodes de sécheresses apparaît corrélée à celle des épisodes la Niña : d’après les auteurs, des conditions La Niña ont prévalu lors de la plus grande partie de la période médiévale pendant laquelle l’Ouest américain a connu des conditions particulièrement arides. Cette période a selon les auteurs été marquée par une intensité inhabituelle de l’irradiance solaire.

    Un fort épisode El Niño pourrait-il mettre fin à la sécheresse en Californie[5]. ?

    Certains scientifiques estiment que la survenance d’un El Niño de forte intensité (dont la probabilité se confirme pour la fin de l’année 2015) pourrait mettre fin à la sécheresse en Californie.

    (Les informations qui suivent sont extraites d’un article du Los Angeles Times du 25 août 2015.[6])

    Mike Halpert (Directeur adjoint du National Weather Service’s Climate Prediction Center) prévoit l’établissement de conditions El Niño et l’affaiblissement de la crête de haute pression.

    Bill Patzert, climatologiste au « Jet Propulsion Laboratory » de la Nasa indique que les deux El Niños intenses (1982-83 et 1997-98), ont été assez puissants pour permettre au Jet stream de couvrir toute la Californie, donnant au Sud de la Californie des pluies et au Nord des chutes de neige d’une intensité double de la moyenne.

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  18. Or la neige au Nord est essentielle pour alimenter les réservoirs d’eau douce lors de la fonte des neiges au printemps et en été.

    Par exemple au cours de l’EL Niño de 1997/98 des précipitations très au dessus du niveau moyen se sont produites à Los Angeles pendant les 4 premiers mois de l’année (Janvier à mai), comme le montre le graphique ci-dessous :

    - voir graphique sur site -
    Source : NOAA Prediction Center

    Avec des précipitations de 13,68 pouces, soit l’équivalent d’une année de pluie, février 1998 a été le mois le plus humide des 130 années précédentes.

    Le National Weather Service Climate Prediction Center [7]prédit une probabilité d’occurrence d’El Niño de 90%, et prévoit un passage à la phase chaude de la PDO (Pacific Decadal Oscillation ) avec des conséquences à plus long terme sur le climat mondial.

    [1] http://cpo.noaa.gov/sites/cpo/MAPP/Task%20Forces/DTF/californiadrought/california_drought_report.pdf

    [2] Modeling, Analysis, Predictions and Projections Program (MAPP) le bureau « Oceanic and Atmospheric Research/Climate Program office » le National Integrated Drought Information System (NIDIS)

    [3] Earth-Science Reviews 2007 « North American drought: Reconstructions, causes, and consequences » (R. Edward R. Cook and al)

    [4] dendrochronologique : méthode permettant de reconstituer des changements climatiques en comptant et en analysant la morphologie des anneaux de croissance (ou cernes) des arbres..

    [5] Pour plus de détails sur le lien Enso/sécheresse, consulter le site http://drought.unl.edu/DroughtBasics/ENSOandForecasting.aspx

    [6] http://www.latimes.com/local/lanow/la-me-ln-godzilla-el-nino-winter-california-20150821-htmlstory.html

    [7] http://www.ocregister.com/articles/saying-678846-climate-service.html

    https://elogedelacomplexite.wordpress.com/2015/08/26/selon-la-noaa-la-secheresse-en-californie-a-des-causes-naturelles/

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  19. Que savons nous de la concentration de gazcarbonique dans l’atmosphère ?

    juillet 14, 2015
    by Usbek

    Le cycle du carbone : de grandes incertitudes

    Le cycle du carbone on désigne les flux d’échanges de carbone entre ses 4 « réservoirs » : la lithosphère (immense réservoir correspondant aux sédiments et roches), l’hydrosphère (les eaux océaniques superficielles et profondes), l’atmosphère et la biosphère (plantes, sols, animaux).

    Ces réservoirs sont soit des sources (émettent du carbone) soit des puits (absorbent le carbone).

    A une échelle de temps courte (de l’année au millénaire), le cycle du carbone est limité aux échanges de surface, sous forme de gaz carbonique entre la biosphère, l’atmosphère et les océans.

    Lors de la photosynthèse les plantes absorbent du gazcarbonique ; mais quand elles respirent elles en rejettent dans l’atmosphère ; et quand elles meurent, la décomposition des plantes libère le gazcarbonique emmagasiné. Ces échanges s’équilibrent en moyenne annuelle [1]autour de 120 Gigatonnes de carbone par an (1Gt = 10 puissance 9 tonnes).

    La respiration des animaux produit le même volume de gazcarbonique que la respiration du sol ; mais les plantes respirent essentiellement la nuit.

    L’océan contient du gazcarbonique dissous dont la concentration dépend de la température : plus la température est basse plus l’eau peut contenir de gazcarbonique. Inversement les eaux chaudes libèrent du gazcarbonique dans l’atmosphère : ces transferts (positifs et négatifs) évalués à 70 GT/an sont égaux en situation d’équilibre.

    - voit tableau sur site -
    Source : Jussieu (http://cycleducarbone.ipsl.jussieu.fr/index.php/visiteurs/2012-06-11-15-23-06/le-cycle-et-l-homme/)

    On suppose qu’avant l’ère industrielle les flux étaient à l’équilibre et donc que les réservoirs étaient constants dans le temps.

    Les émissions anthropiques s’élèvent à 9 GT/an (dont 2 Gt dues à la déforestation) ; rapportés aux autres flux les émissions anthropiques sont très faibles.
    Quelle part de ces émissions contribuent à l’augmentation du gazcarbonique observée dans l’atmosphère ? Beaucoup d’incertitudes subsistent.

    Onze modèles utilisés par le GIEC ont produit des résultats variant de 1 à 10

    Pour mesurer l’ampleur de ces incertitudes, il suffit de mentionner la difficulté que représente la simple estimation de la concentration en gazcarbonique dans l’atmosphère

    En vue de l’élaboration de son 4ème rapport, le GIEC a fait travailler plusieurs laboratoires sur les divers scénarios d’émission entre 2000 et 2100[2].

    Onze modèles utilisant un protocole commun devaient calculer la croissance de la concentration de gazcarbonique dans l’atmosphère, après échanges avec les océans et la biosphère.

    Les résultats sur la concentration du gazcarbonique dans l’atmosphère en 2100 obtenus par les différents modèles de cycle du carbone présentaient une dispersion de 1 à 10.

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  20. Pour les deux modèles extrêmes le gazcarbonique supplémentaire variait entre 20 et 200 ppm ; pour la majorité des modèles les résultats se situent entre 50 et 100 ppm .

    Les niveaux de gazcarbonique les plus élevées conduisait à un réchauffement climatique supplémentaire compris entre 0,1 ° et 1,5 ° C .

    La durée de séjour du gazcarbonique dans l’atmosphère est-elle de 5 ans ou 100 ans ?

    Environ 200 GT/C entre et quitte l’atmosphère chaque année. En première approximation la taille du réservoir atmosphérique étant de 800 GT le « temps de résidence » d’une molécule donnée de gazcarbonique peut être évalué à 800/200 = 4 années.

    Robert H. Essenhigh, professeur à l’Ohio State University, estime cette durée à environ 5 années[3].

    Le GIEC est d’accord avec cette durée qu’il nomme Turnover time [4] (durée nécessaire au renouvellement du contenu d’un réservoir).

    Mais il fait intervenir une autre notion censée être plus pertinente s’agissant de forçage radiatif : le temps d’ajustement (adjustment time).

    Le GIEC définit ainsi le temps d’ajustement [5]:

    Le temps d’ajustement (ou temps de réponse) désigne l’échelle de temps nécessaire à la disparition totale d’une entrée de gaz dans le réservoir.

    Dans les cas simples, où l’élimination globale du gaz est directement proportionnelle à la masse totale du réservoir, le temps d’ajustement se confond avec le temps de renouvellement. Par exemple, le CFC-11 qui est éliminé de l’atmosphère uniquement par des processus photochimiques dans la stratosphère.

    Dans les cas plus complexes, où plusieurs réservoirs sont impliqués ou lorsque le retrait n’est pas proportionnel à la masse totale, l’égalité temps d’ajustement = égal temps de renouvellement ne tient plus.

    Le gazcarbonique est un bon exemple de cette complexité : son temps de renouvellement est d’environ 4 ans en raison des échanges rapides entre l’atmosphère, l’océan et la biomasse terrestre.

    Cependant, une grande partie de ce gazcarbonique est renvoyée dans l’atmosphère en l’espace de quelques années.

    Ainsi, le temps d’ajustement du gazcarbonique dans l’atmosphère est en fait déterminé par la vitesse de transfert du carbone de la couche de surface des océans dans les couches plus profondes.

    A ce temps d’ajustement du gazcarbonique, le GIEC donne une valeur approximative de 100 années.

    Tout le carbone anthropique émis ne se retrouve pas dans l’atmosphère

    Il est admis que moins de la moitié du gazcarbonique émis par la combustion des énergies fossiles reste présent dans l’atmosphère ; le reste est absorbé immédiatement par les océans ou par la biosphère terrestre dans des proportions à peu près égales.

    Édouard bard[6] estime que l’océan absorbe environ 45 % des émissions cumulées de carbones fossiles (ou 30 % si l’on tient compte de la déforestation).

    Selon certains scientifiques, l’augmentation du taux de gazcarbonique dans l’atmosphère n’est pas à 100% d’origine anthropique.

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  21. Ainsi Tom V. Segalstad [7](Professeur Associé de Géologie à l’Université d’Oslo) sur la base de l’évolution des proportions des 2 isotopes du carbone 13C/12C, estime que le pourcentage du gazcarbonique anthropique est d’environ 5 %.

    Tom V. Segalstad en déduit qu’un quart seulement de l’augmentation de la concentration de gazcarbonique observée depuis une soixantaine d’années est attribuable aux émissions anthropiques de gazcarbonique.

    L’explication serait qu’il y a une forte dépendance de l’absorption du gazcarbonique à la température de l’océan.

    Lors des périodes de réchauffement (par exemple pendant le grand el Niño de 1997/98), l’océan dégaze du gazcarbonique; inversement pendant les périodes de refroidissement (par exemple en 1991/92 suivant l’éruption du Pinatubo), l’océan absorbe d’avantage de gazcarbonique.

    Le graphique ci-dessous rapproche les émissions annuelles du taux de concentration de gazcarbonique dans l’atmosphère :

    – les émissions de gazcarbonique provenant de la combustion des énergies fossiles (courbe supérieure) croissent régulièrement

    – Le taux de concentration du gazcarbonique atmosphérique (diagramme à barres) montre des variations bien corrélées aux événements chauds El Niño et aux événements froids d’origine volcanique.

    - voir graphique sur site -
    Source : Rapport du NIPCC (2008) Version française – page 42

    Le dernier rapport du GIEC fait l’impasse sur le cycle du carbone

    Au vu de ces incertitudes, le GIEC a choisi pour son dernier 5ème rapport AR5 de faire l’impasse sur le cycle du carbone.

    En effet, les 4 scénarios RCP (conduisant à des prévisions de réchauffement en 2100 allant de 0,3° à 4,8°C), sont exprimés en termes de valeurs préétablies de concentration de Gaz à Effet de serre (et non pas en termes de niveau d’émission comme dans ses précédents rapports).

    Comme cela est expliqué dans le résumé pour décideurs (Groupe 1) du 5ème rapport du GIEC :

    Les RCP utilisés dans le RE5 sont définis comme des profils de concentration et donc les incertitudes liées au cycle du carbone affectant les concentrations atmosphériques en gazcarbonique ne sont pas prises en compte dans les simulations CMIP5 forcées par des concentrations.

    Sur quelles données s’appuieront les politiques de réduction des émissions de GES ?

    [1] Les processus sont saisonniers : en Eté la photosynthèse est supérieure à la respiration : le gazcarbonique atmosphérique baisse. C’est l’Inverse en hiver période pendant laquelle la photosynthèse est inférieure à la respiration : le gazcarbonique atmosphérique augmente. D’autre part la photosynthèse n’a lieu que pendant le jour, entraînant une variation de l’ordre de 5% de la concentration du gazcarbonique au dessus d’une forêt.

    [2] Climate–Carbon Cycle Feedback Analysis: Results from the C4 MIP model Intercomparison FRIEDLINGSTEIN et col. Jounal Of Climate Nov 2005 (http://www.researchgate.net/publictopics.PublicPostFileLoader.html?id=54cb4cccd11b8bc84d8b4618&key=3b875895-ee1d-4f71-9d58-1c7014ae2491.)

    [3] Energy & Fuels », Robert H. Essenhigh (2009)

    [4]http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/annex1sglossary-e-o.html

    [5]http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/annex1sglossary-e-o.html

    [6] Evolution du climat et de l’ocean (Édouard bard, membre de l’Institut)
    Cours : l’océan et le changement climatIque. InteractIons avec La chimIe et La biologIe marInes

    [7] http://www.co2science.org/articles/V12/N31/EDIT.php – Site personnel Tom V. Segalstad http://www.co2web.info

    https://elogedelacomplexite.wordpress.com/2015/07/14/que-savons-nous-du-co2-dans-latmosphere/

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  22. Les gouvernements en guerre contre l'argent liquide

    Joseph T. Salerno/La chronique agora
    La chronique agora
    mer., 26 août 2015 07:36 UTC

    L'alerte boursière de la semaine a été salutaire. Elle a permis à tout le monde de se rappeler que la crise est loin d'être derrière nous et que l'économie mondiale est toujours en piteux état. Les actions dévissent, les banques révèlent leurs faiblesses au travers de leurs cours de bourse, le doute plane de nouveau sur leur solvabilité. Souvenez-vous du verdict des stress tests de 2013 : une perte de 30% sur les marchés et nous verrions la solidité des banques s'effondrer comme un château de sable. Vu la dégringolade de ces derniers jours, la question d'un bank run se pose. Les gouvernements ne sont pas inconscients de cette menace et ont déjà commencé à prendre des mesures... Voilà des mois que tout un arsenal est mis en place et que les Etats redoublent d'ingéniosité pour se doter des moyens de prélever, confisquer, bloquer le cash. Pourquoi ? Tout est expliqué dans le texte ci-dessous.

    Pourquoi les gouvernements détestent l'argent liquide

    Cela fait longtemps que les gouvernements abhorrent les espèces car elles permettent des achats en toute confidentialité. Il y a toutefois un problème encore plus important : les détenteurs de cash peuvent alerter de leur manque de confiance envers les banques centrales en retirant tout leur argent du système financier.

    En avril, la Grèce annonçait taxer les retraits d'espèces pour décourager les citoyens grecs de vider leurs comptes en banque. Ainsi, maintenant, les Grecs payent un euro par tranche de 1 000 euros retirés, soit un dixième de pourcent. Ce n'est pas en soi un montant important mais le principe même de cette taxation ouvre la porte à un nouveau système dans lequel la parité entre l'unité monétaire et l'unité des dépôts bancaires est brisé. Un euro en banque n'est plus égal à un euro dans votre poche. Pourquoi une telle mesure a-t-elle été prise ? Pourquoi le gouvernement grec a-t-il pris cette décision ? Il s'agit en fait d'une décision gouvernementale anti-cash que les économistes grands publics aiment à colporter ces derniers temps à la une des médias...

    En route pour les taux d'intérêts négatifs

    Pour simplifier les calculs et pour illustrer l'effet de cette mesure, supposons que la "surtaxe" grecque soit de 10 euros pour chaque tranche de 100 euros retirés. Maintenant, au lorsque vous souhaiterez convertir un euro "numérique" de votre compte en un euro en espèces, vous devrez accepter de payer lors de votre retrait, et vous ne pourrez les avoir qu'en retirant en réalité 1,10 d'euros du solde de votre compte en banque.

    Voilà un taux négatif de 10% : pour chaque euro demandé, vous ne recevez que 90 centimes. Cela veut dire que vos achats en espèces vous coûteront plus cher que si vous les régliez avec votre carte bancaire. Au même moment, le gouvernement grec a dit très clairement que si vous déposiez de l'argent dans les banques, vous ne recevriez pas pour autant 1,10 euros pour chaque euro déposé. Le système est désormais structuré pour verrouiller l'argent dans les banques.

    Pourquoi ?

    Si vous perdez 10% chaque fois que vous retirez un euro de votre compte, le taux d'intérêt que vous obtenez sur votre épargne bancaire peut être réduit à -5% ou -6%. Vous ne retireriez pas votre argent des banques pour autant... même si les taux devenaient négatifs. Nous voyons apparaître une guerre contre le cash par laquelle le gouvernement rend illégal ou très peu pratique l'utilisation d'argent liquide. Pour les gouvernements, les bonnes raisons ne manquent pas : surveillance automatique des transactions financières mais également facilitation de la manipulation de la masse monétaire.

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  23. Les origines de la guerre contre le cash

    Tout a vraiment commencé avec le Bank Secrecy Act adopté par les États-Unis en 1970. Il demandait aux institutions financières des États-Unis d'aider les organismes gouvernementaux à détecter et prévenir de tous soupçons de blanchiment d'argent dans les transactions bancaires. C'est la raison d'être de cette loi. En effet, elle oblige les institutions financières à tenir des registres de paiements en espèces et à déposer des rapports d'achats en espèces ou d'instruments négociables de plus de 10 000 $ au total par jour. Bien sûr, tout cela fut présenté aux citoyens comme un moyen de lutte contre les organisations criminelles.

    Le gouvernement américain emploie également d'autres moyens pour mener cette guerre contre le cash. Jusqu'en 1945, il y avait des billets de 500 $, de 1 000 $ et de 10 000 $ en circulation. Il y avait même un billet de 100 000 $ dans les années 1930 — que les banques utilisaient entre elles pour régler leur affaire. Mais en 1945, le gouvernement américain arrêta d'imprimer ces billets et en 1969, ils avaient disparu. Ainsi, sous couvert de lutte contre le crime organisé et le blanchiment d'argent, ils ont rendu plus difficile le paiement en cash... tout du moins pour les plus grosses sommes. Du fait de l'érosion du pouvoir d'achat avec l'inflation, un billet de 100 $ utilisé aujourd'hui ne vaut que 15,50 $ de 1969...

    Un problème international

    C'est sans doute en Suède que la guerre contre le cash est allée le plus loin, les gouvernements scandinaves étant généralement remarquables dans ce domaine. Dans les villes suédoises, les billets pour les bus publics ne peuvent être payés en espèces : ils doivent être achetés à l'avance par SMS ou par téléphone — en d'autres termes, par l'intermédiaire de comptes bancaires. Le vice-gouverneur de la Banque centrale suédoise jubilait avant de prendre sa retraite il y a quelques années, lorsqu'il déclara que l'argent allait certes survivre "comme le crocodile, mais qu'il verra son habitat progressivement réduit à néant".

    L'analogie est appropriée puisque deux tiers des agences des trois des quatre plus grandes banques suédoises n'acceptent plus de dépôts ou de retraits de cash. Ces trois banques éliminent la manutention manuelle de l'argent dans leurs bureaux à un rythme très rapide depuis 2012. En France, les ennemis du cash ont essayé d'adopter une loi en 2012 visant à limiter l'utilisation de cash, passant d'un montant maximum de 3 000 euros à 1 000 euros. La loi fut refusée. Puis il y a eu les attentats contre Charlie Hebdo et un supermarché juif en janvier 2015, et l'État a immédiatement utilisé ces évènements pour obtenir l'adoption de cette limite maximale de 1 000 euros. Cette fois, la loi est passée. Pourquoi ? Eh bien parce que les avocats d'une société sans cash ont affirmé que les attaques avaient été partiellement financés en utilisant de l'argent liquide.

    Les terroristes ont utilisé des espèces pour acheter certaines des choses dont ils avaient besoin. Sans doute, ces meurtriers portaient également des chaussures et des vêtements, ils ont certainement utilisé des téléphones portables et des voitures lors de la planification et de l'exécution de leur plan de destruction. Pourquoi ne pas interdire ces choses? Un terroriste pieds nus et sans moyen de communication est certainement moins efficace que celui entièrement vêtu et équipé.

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  24. Enfin, la Suisse, autrefois un grand bastion de la liberté économique et de la sphère privée financière, a succombé aux stratégies utilisées par le gouvernement américain. Le gouvernement suisse a interdit tous les paiements en espèces de plus de 100 000 francs (environ 106 000 $), y compris les transactions concernant les montres, l'immobilier, les métaux précieux et les voitures. Cela a été fait sous la menace de figurer sur la liste noire dressée par l'Organisation du Développement économique, les États-Unis manœuvrant sans aucun doute en coulisses. Les transactions au-dessus de 100 000 francs devront désormais être traitées via le système bancaire. La raison invoquée est d'endiguer les transactions des organisations criminelles et le blanchiment d'argent.

    La banque Chase a également rejoint récemment la lutte contre le cash. Il s'agit quand même de la plus grande banque des États-Unis, filiale de JP Morgan Chase & Co., et selon le magazine Forbes, la troisième plus grande société du monde. Elle a également reçu 25 milliards de dollars en prêt de sauvetage du Trésor américain. En mars dernier, Chase a commencé à limiter l'utilisation des liquidités dans certains secteurs. La nouvelle politique restreint l'utilisation du cash par les emprunteurs pour effectuer des paiements de leurs factures de cartes de crédit, de prêts hypothécaires, d'actions ou de leurs prêts automobiles.

    Chase va même jusqu'à interdire le stockage de cash dans ses coffres. Dans une lettre adressée à ses clients en date du 1er avril 2015 et concernant la mise à jour des conditions d'utilisation de ses coffres de dépôts, on pouvait lire : "vous acceptez de ne pas stocker de liquidités ou de pièces autres que celles qui possèdent une valeur de collection". Cela concerne-t-il l'or et l'argent hors collection ? Bien sûr ! Comme nous le disait un observateur averti : "cette politique est inhabituelle, mais puisque Chase est la plus grande banque de la nation, je ne serais pas surpris si nous commencions à voir se multiplier les mesures comme celle-ci dans cette ère d'hyper-sensibilité vis-à-vis du financement des organisations terroristes et autres". Sortez donc de vos coffres vos liquidités mais aussi votre or et votre argent.

    Seules les dépenses supervisées et contrôlées vont devenir légales

    Gregory Mankiw, macro-économiste de premier ordre, a imaginé dès 2009 une mesure possible : la Fed annoncerait que dans un délai de douze mois, elle tirera un chiffre entre 0 et 9 d'un chapeau. Tous les billets de banques avec un numéro de série se terminant par ce chiffre perdront instantanément leur cours légal. Cela permettrait à la Fed d'imposer des taux d'intérêt négatifs pendant un an ou même plus parce que les gens seraient heureux de prêter de l'argent pour -2% ou -4% puisque cela les protégerait d'une perte automatique de 10% s'ils avaient l'idée de se réfugier dans le cash.

    La raison invoquée par nos dirigeants pour supprimer le cash est de maintenir la société à l'abri des terroristes, des fraudeurs, des blanchisseurs d'argent, des cartels de la drogue et autres méchants réels ou imaginaires. Le vrai but de la multiplication de ces lois est de forcer les citoyens à faire des paiements via le système financier. Cela permet aux gouvernements de développer leurs capacités d'espionnage, de garder une trace des transactions financières les plus privés de leurs citoyens, et de traire leurs citoyens du dernier euro de paiements d'impôts prétendument dus.

    Mais ce n'est pas tout. Il y d'autres raisons à la suppression du cash :

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  25. - Soutenir le système bancaire à couverture fractionnaire instable, qui menace de s'effondrer à travers le monde.
    - Donner aux banques centrales le pouvoir d'imposer des taux d'intérêt nominaux négatifs... c'est-à-dire vous faire dépenser de l'argent en le soustrayant directement de votre compte bancaire chaque jour où il y est stocké et non dépensé.

    http://fr.sott.net/article/26271-Les-gouvernements-en-guerre-contre-l-argent-liquide

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  26. L'indifférence à l'Arctique coûtera plus


    26.08.2015


    Le développement de l'Arctique est une des directions principales de la stratégie russe. Certains experts disent que le développement de l'Arctique est très cher. Cependant, indifférence coûtera plus, Vera Smorchkova, professeur au russe Académie présidentielle de l'économie nationale et l'Administration publique, Président du programme sur les cadres supérieurs de formation pour le Nord et l'Arctique a dit Pravda.Ru dans une interview.

    La Russie n'a jamais été indifférente ou n'avait pas d'initiative dans cette région. Nous avons la plus grande frontière dans l'Arctique, c'est plus de 20 000 km. Au total, il y a plus de 4 millions de personnes dans l'Arctique, et plus 2 millions d'entre eux vivent dans l'Arctique russe. Ainsi, notre territoire est peuplé, développé en comparaison avec les autres, et bien sûr nous pouvons voir un regain d'intérêt envers la Russie et d'autres pays ne pas faire tomber, dit Smorchkova.

    Nous n'avons pas accordé l'attention voulue aux territoires du Nord depuis de nombreuses années. Lorsque le début de la perestroïka, l'économie de marché a été lancé, et le Nord a commencé à migrer. Des spécialistes hautement qualifiés, récemment diplômés gauche à la Russie centrale, où ils pourraient gagner plus d'argent et la population de Tchoukotka, qui était de 150 000 habitants, représente maintenant qu'environ 50 000.

    Toutes les ressources naturelles sont aujourd'hui concentrés dans l'Arctique. Il faut les développer. Les motifs économiques de la stratégie de développement de la Fédération de Russie sont basées sur le développement de l'Arctique. Ainsi, il est naturellement.

    Qui sont les principales priorités du développement Arctique ? Exploitation minière - il est clair, et quelles autres industries peuvent être développées dans cette zone ?

    Tout le monde sait, que 80 % de nos ressources naturelles sont concentrés dans l'Arctique. Les personnes vivant il y a la plus grande importance, le second est ressources naturelles, et la troisième est la diversification de l'économie, c'est des nouveaux types d'activité de l'économie, parce que tout le monde ne peut travailler dans les industries pétrolière et gazière, travailler comme bûcheron ou Rennes-éleveur.

    Nous avons construit de belles villes là, donc toutes les infrastructures nécessaires sont présent. Je crois, d'abord. Il devrait être le tourisme. Nous avons besoin infrastructures de transport, Hôtels et service des normes internationales.

    Maintenant, nous avons quelques problèmes avec le transport, car il n'y a seulement les voyages aériens. Aviation légère doit être restaurée et sécurisée de mobilité de cette main-d'œuvre.

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  27. Les recherches scientifiques sont également importants. Développement de l'innovation de l'économie complètement réside dans l'Arctique, en raison de ce climat rigoureux, des conditions extrêmes, la présence humaine devrait être réduite en quelque sorte ici. Nous avons action télécommande satellites, installations de contrôle, surveillance des capteurs, tout doit être mis au point dans le cas de l'Arctique.

    Toutes les industries que vous nommez, nécessitent des investissements. Pour autant que je me rends compte, nous avons une zone de développement de plus en plus de la Crimée et l'Extrême-Orient. Combien est consacré à l'Arctique maintenant, combien de taxes sont déclenchés, y a-t-il suffisamment de fonds, et combien d'argent supplémentaire est nécessaire ?

    Il faut certes des conditions économiques particulières. Au Canada, par exemple, si une entreprise est lancée dans les territoires du Nord, ils ne paient pas les taxes pendant cinq ans. Ainsi, afin de développer les industries de services, nous devons donner les entrepreneurs une pause, afin qu'ils aient la motivation pour aller de l'avant vers le Nord et l'Arctique.

    Ainsi, il y a quelques années, que nous avons décidé d'accorder des rabais sur chaque dépôt aux compagnies, lançant leurs affaires là. C'est environ 5 à 15 % réduction d'impôt. Je crois, les entreprises devraient travailler davantage avec les autorités régionales et fédérales.

    Comment pouvons nous engager des spécialistes provenant d'autres régions de l'Arctique ? Il y avait autrefois grosses pensions Nord, retraite anticipée. Quelles mesures devraient être prises maintenant ?

    Oui, c'est un grand encouragement pour y aller. Gens se décomposent en santé, si vous travaillez pendant de nombreuses années, température étant moins 60 ° C. Nous devons offrir des incitatifs financiers. En Yakoutie, par exemple, si un enseignant va travailler dans l'Arctique, il peut revenir dans une grande ville d'Iakoutsk en cinq ans et obtenir un appartement gratuitement là. Le week-end, ils pouvaient venir ici en avion juste pour aller au cinéma. Ils avaient aussi longues vacances dans le sud par année. Tout devrait être resté.

    Nous devons également soutenir des industries traditionnelles, pour ne pas perdre l'embarcation. Ces populations autochtones comme les Nenets sont meilleurs éleveurs de Rennes, et les Tchouktches traitent de la mer-chasse industrie. Nous avons également l'Académie de l'Arctique à Saint-Pétersbourg, créée spécialement pour les populations autochtones du Nord pour y étudier. Nous devons préserver tout ce que nous avons et transmettent à nos enfants.

    Interview réalisée par Leyla Mamedova

    Pravda.Ru

    http://english.pravda.ru/russia/economics/26-08-2015/131727-arctic-0/

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