- ENTREE de SECOURS -



jeudi 12 février 2015

L'Europe, de Napoléon à Conchita Wurst en passant par Adolf Hitler

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The Saker
The Vineyard of the Saker
mar., 03 fév. 2015 18:18 CET
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Préambule : Le Saker US, fait ici part des sentiments de dégoût qui envahissent aujourd'hui le peuple russe suite à la conduite arrogante et stupide des Occidentaux dans tous les domaines qu'ils abordent. Mon opinion personnelle est que ce sentiment de dégoût est largement partagé en Europe et surtout dans le reste du monde.
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Le Saker Francophone
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Traduit de l'anglais par Diane, relu par jj pour le Saker Francophone
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L'UE s'est réunie à nouveau et, avec le vote de la Grèce, elle a décidé de nouvelles sanctions contre la Russie. Entre-temps, la junte soutenue par l'UE continue à tuer tous les jours un grand nombre de civils en Novorussie. Et tandis que, pour Charlie, nous voyons des millions de gens dans les rues, personne ne semble s'en soucier. Pire, l'Union européenne soutient les assassins nazis (et je ne mentionnerai même pas les États-Unis).
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C'est tragique à plus d'un titre. Bien sûr, c'est tragique pour les gens en Novorussie, mais ça ne l'est pas moins pour les gens en Ukraine, qui vivent maintenant sous un régime nazi sans espoir de changement prévisible. C'est aussi tragique pour les Russes qui souffrent des conséquences économiques des sanctions. Et, bien sûr, c'est tragique pour les peuples d'Europe qui souffrent également de ces sanctions (autodestructrices). Mais quelque chose d'autre est en train de se produire, qui pourrait avoir des conséquences à long terme.
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Pendant trois siècles, les élites russes ont été plus ou moins divisées en deux camps : les pro-occidentaux et les anti-occidentaux. Évidemment, à cette époque, Occident signifiait Europe de l'Ouest, pas les États-Unis ni l'Europe centrale.
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Les amis européens de la Russie - Bref rappel
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Le camp pro-européen avait été formé par les nouvelles élites créées par le tsar Pierre 1er dans le but d'imposer ses réformes au peuple russe. A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, le camp pro-occidental contrôlait presque totalement la Russie. Ensuite, à l'époque soviétique, ces catégories se sont plus ou moins estompées lorsque l'idéologie est devenue centrale. Si on peut soutenir que les trotskystes étaient de facto pro-occidentaux, ils constituaient une si petite fraction du parti bolchévique, qui lui même était une infime partie de la population russe, que je ne crois pas qu'on puisse parler de factions pro-occidentales au sein du parti bolchévique ou du parti communiste. Même Khrouchtchev, certainement le pire dirigeant que l'URSS a jamais eu, n'était pas réellement pro-occidental. Je pense que le premier dirigeant soviétique pro-occidental était le dernier, Gorbatchev. Mais après 1991, la grande majorité des Russes, fatigués des tensions idéologiques, fatigués d'une guerre froide dont ils ne voulaient pas, fatigués d'être vus comme des ennemis de l'Europe, ont sincèrement désiré faire partie de l'Occident et, enfin, tirer un trait sur le passé.
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Nous savons tous ce qui s'est passé ensuite. Pendant toute une décennie, l'Occident a maintenu au pouvoir un régime dégénéré d'oligarques, de marionnettes de la CIA et de voyous, tandis que l'OTAN avançait sur tous les fronts en Europe Centrale. Au lieu de vivre la lune de miel démocratique promise, la Russie a été pillée, humiliée, ridiculisée, et entièrement colonisée. En vérité, de 1991 à 1996, la Russie est devenue le caniche de l'Oncle Sam, une société profondément dysfonctionnelle dirigée par des fous très semblables à ceux qui sont au pouvoir aujourd'hui à Kiev. En 1996, la situation était si mauvaise qu'elle en était devenue réellement explosive et que l'Oncle Sam a dû agir plus prudemment, avec moins d'arrogance évidente. Mais il a fallu l'arrivée de Poutine au pouvoir pour commencer réellement à renverser cette tendance. La période entre 1991 et 1996 a vu la Russie souffrir de pertes humaines et matérielles tout à fait comparables à celles qu'on attendrait d'une guerre nucléaire. Pendant ces années-là, la société russe a commencé à ressentir que l'Occident lui manifestait un étrange manque de sympathie: pour toutes les félicitations et les grandes promesses de partenariat, l'Occident (les États-Unis et l'Union européenne) ont offert une standing ovation aux wahhabites tchétchènes, même si ceux-ci étaient au moins aussi fous et sanguinaires que l'EI aujourd'hui. De même, les États-Unis et l'Union européenne ont manqué à toutes leurs obligations internationales et, conjointement, ils ont attaqué à la fois la Yougoslavie et la Serbie. Les Russes étaient conscients de cela, mais ils ont continué à éprouver une sympathie générale pour les Européens, qui étaient les gens les plus gentils, les plus polis et apparemment les mieux intentionnés qui soient. En outre, on peut toujours essayer d'excuser toutes ces politiques bizarres en les imputant à l'héritage de la guerre froide pour fuir ses responsabilités. Finalement, Eltsine et Milosevic ont été des chocs, aucun doute à ce propos, et la Russie a été faible et, franchement, laide. Donc la plupart des Russes ont compris, en quelque sorte, que les États-Unis et l'UE n'avaient pas un penchant très sympathique pour la Russie.
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Dans une vaine tentative de bonne conduite, les Russes se sont efforcés d'être gentils et hyper-démocratiques. Ils ont laissé les Lettons introduire l'apartheid [entre lettons de souches et russophones, NdT], ils ont approuvé les sanctions contre l'Iran, ils ont vu l'OTAN encercler progressivement la Russie avec des bases militaires et des navires de guerre, et ils ont vu les États-Unis traiter ouvertement la Russie avec mépris. En réponse, la Russie a protesté assez mollement, elle a participé aux négociations usuelles et a laissé les États-Unis dépenser 5 milliards de dollars pour subvertir l'Ukraine et même y annuler des élections.
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En contrepartie d'une soumission totale de la Russie, l'Ouest a peut-être généreusement accepté de cesser de soutenir les wahhabites tchétchènes, qui de toute façon avaient été vaincus par les efforts conjoints de Vladimir Poutine et d'Akhmad Hadji Kadyrov (et de son fils Ramzan). Ensuite, juste au moment où le désespérément pro-occidental Dmitri Medvedev arrivait au pouvoir et où les espoirs que la Russie continuerait à se soumettre étaient au plus haut, Saakachvili a tout fichu par terre en écoutant les néocons américains et en attaquant l'Ossétie du Sud. Et là, pour la toute première fois, la Russie a dit « niet ». Elle a écrasé l'armée géorgienne, même si le rapport de force local était beaucoup plus favorable à la Géorgie et si les forces géorgiennes étaient mieux équipées. Les États-Unis et l'OTAN ont soutenu l'armée géorgienne, que certains experts avaient qualifiée de gros morceau à avaler pour une armée russe corrompue, mais qui a quand même été totalement détruite en trois jours. Ensuite, soudainement et pour la première fois, les politiciens occidentaux ont commencé à douter de leur propre propagande : la défaite presque instantanée de la Géorgie, la mobilisation ultra-rapide de la flotte de la mer Noire et le fait que l'armée de l'air russe avait atteint la supériorité aérienne juste deux jours après avoir subi quelques pertes initiales très humiliantes, tout cela a laissé un goût amer dans la bouche de ceux qui avaient cru aux mythes de la supériorité militaire occidentale.
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En Russie, toutefois, cela avait aussi laissé un très mauvais goût dans la bouche. Bien que l'immense majorité des Russes n'éprouvaient aucune hostilité à l'égard de la Géorgie ni des Géorgiens, ils ne pouvaient tout simplement pas comprendre deux choses simples :
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a) Comment les gens, à l'Ouest, pouvaient-ils sérieusement laisser entendre que la Russie était l'agresseur alors que l'attaque de la Géorgie avait été diffusée en direct à la télévision ?
b) Comment les gens, à l'Ouest, pouvaient-ils soutenir un type aussi évidemment psychopathe, une ordure et un fou comme Saakachvili ?
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Plus tard, nous avons vu l'Occident trahir ouvertement la Russie à l'Onu sur la Libye pour se tourner immédiatement après vers la Syrie avec exactement les mêmes intentions. Au moins les États-Unis défendaient-ils leurs propres intérêts nationaux (comme le 1 % de leur État profond l'a compris). Mais l'Europe ? Pourquoi la France s'est-elle mise sur le devant de la scène en Libye et en Syrie ? Que se passait-il ? Qu'est-ce qui n'allait pas avec ces gens ?
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L'Ukraine de Napoléon à Adolf Hitler puis à Conchita
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Cette dernière crise en Ukraine a vraiment brisé quelque chose dans la conscience nationale russe et maintenant je pense que le sentiment prédominant en Russie à l'égard de l'Occident est tout simplement le dégoût.
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Dégoût de l'hypocrisie totale qui affirme être pour une chose, en théorie, et soutient exactement son contraire.
Dégoût d'un système politique entièrement bâti sur des mensonges.
Dégoût d'une société qui valorise davantage les droits des homosexuels à adopter des enfants que le droit de vivre des enfants de Novorussie.
Dégoût des pleurnicheries obscènes de millions de Charlies, défilant avec des dirigeants criminels, mêlées à la totale et cruelle indifférence à l'égard des milliers de civils tués chaque jour.
Dégoût de la servilité de l'Union européenne à l'égard des États-Unis même si cette servilité va clairement à l'encontre de ses propres intérêts nationaux..
Dégoût d'une société qui interdit les symboles nazis et même une honnête recherche sur ce qu'on appelle l'Holocauste, mais envoie des milliards de dollars pour soutenir les nazis à Kiev.
Dégoût d'une société qui n'a pas eu la force morale de résister à Hitler et qui a dû être libérée d'Hitler par Staline.
Dégoût d'une société qui a oublié son libérateur, l'artisan de la défaite d'Hitler.
Dégoût d'une société prête à s'infliger un seppuku [hara-kiri, NdT] économique juste pour plaire à son impérial suzerain, l'Oncle Sam.
Dégoût à l'égard des pays d'Europe centrale qui n'ont rien de plus à offrir à leurs nouveaux maîtres que le concours à qui sera le plus hystériquement anti-russe (c'est la Pologne et la Lituanie qui gagnent), même si, sous le régime communiste, tout allait mieux pour eux qu'en Russie.
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Si Napoléon était haï et si Hitler était craint, Conchita Wurst est simplement méprisé(e). Même les libéraux russes, qui passent encore beaucoup de temps à la télévision russe, ne trouvent maintenant rien de mieux à dire que notre gouvernement est tout aussi mauvais que ceux de l'Ouest - presque une réponse enthousiaste. Le fait est que, à toutes fins utiles, et pour la première fois depuis plus de trois cents ans, il n'y a plus de véritable camp pro-européen ou pro-occidental en Russie, ni chez les élites ni au sein du peuple ordinaire. Oh bien sûr, il y a encore tout plein de membres de la cinquième colonne aux échelons supérieurs du pouvoir (nous devons remercier l'Occident des années 1980 et 1990 pour cela aussi), mais ils ne peuvent pas propager leurs idées ouvertement. Maintenant, ils sont même obligés de prétendre qu'ils sont dégoûtés de l'Occident et qu'ils sont patriotes. Ce processus est devenu encore plus profond en raison d'un autre facteur très important.
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Les Russes aussi ont changé
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Oui, les Russes ont changé. Aujourd'hui, il existe toute une génération de Russes qui ne se souviennent pas de l'Union soviétique et qui ne souffrent pas de cette sorte de complexe de culpabilité/infériorité qui frappait parfois l'ancienne génération.
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C'est une plaisanterie que j'ai entendue pour la première fois en 2008 : « A quoi reconnaissez-vous un étranger sur la Place rouge ? C'est celui qu'il est habillé comme un pauvre. ». Ce n'est pas très drôle tant que vous ne vous rappelez pas les années soviétiques, lorsque les seules personnes portant des vêtements élégants étaient les étrangers. Maintenant, la roue a tourné. La jeunesse se sent libérée de tout complexe de culpabilité ou d'infériorité lié à l'époque soviétique et, en fait, de nombreux jeunes Russes ont confiance en eux et se sentent souvent même supérieurs à leurs voisins européens, qu'ils voient peut-être comme une belle valise : agréable, pratique, utile - mais certainement pas excitante. Dans certains cercles, j'ai perçu un plus grand respect pour la génération soviétique de la Deuxième Guerre mondiale que pour les Européens modernes. Oh bien sûr, ils sont bienvenus pour vendre leurs voitures ou leur jambon à la Russie, mais s'ils cessent, il y a plein d'autres producteurs de bonnes voitures ou de jambon ailleurs dans le monde.

Même les États-Unis sont plus intéressants
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Les Russes rient quand ils entendent que le commerce américano-russe a augmenté et que la NASA achète des moteurs de fusée russes. Cela, au moins a du sens. En fait, que sont en train de faire *réellement* les États-Unis, juste là, maintenant ?
Ils essaient de protéger le dollar.
Ils essaient de maintenir leur hégémonie mondiale.
Ils essaient de soumettre l'Europe.
Ils essaient d'écraser la Russie en tant que concurrent potentiel.
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Rien de tout cela n'est noble et moral, mais tout cela est tout à fait dans la logique de l'Empire, et ce n'est pas pire que ce que d'autres empires ont fait auparavant. Bien sûr, cela ne signifie pas que la Russie moderne croie toute la propagande sur la démocratie, les droits humains et le libre marché - ils savent que ce ne sont là que mensonges - mais ils reconnaissent simplement que les États-Unis font ce qu'ils ont à faire. Et même si récemment les États-Unis sont passés militairement et économiquement de désastre en désastre, ils continuent à lutter pour leurs propres intérêts et pour leur empire. Et que dire de la façon dont les États-Unis ont tiré leur richesse de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale, puis ont manœuvré pour que le monde entier accepte leur dollar créé à partir de rien? Ces politiques ne méritent-elles pas au moins du respect, même réticent, devant tant d'opiniâtreté ? Et lorsque Biden [vice-président US, NdT] admet avec candeur que les États-Unis ont forcé les Européens à céder aux exigences américaines par rapport à l'Ukraine, n'est-ce pas normal que les Russes éprouvent beaucoup moins de dégoût pour lui que pour Merkel et Hollande ? Finalement, lorsque Nuland a dit f**k the EU [nique l'UE, NdT], puis n'a jamais présenté d'excuses, la plupart des Russes ne sont pas seulement d'accord avec elle, mais ils se moquent des Européens traités avec autant de mépris et qui gardent un silence soumis.
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Le consensus : seulement des territoires occupés
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Je regardais la fameuse émission de télévision Sunday evening with Vladimir Soloviev (FortRuss a publié des extraits sous-titrés anglais) et j'ai été étonné de voir qu'il y avait un quasi-consensus parmi les invités: tant l'Ukraine que l'Union européenne sont des territoires occupés et la guerre va durer jusqu'à ce que les États-Unis décident qu'ils n'en ont plus besoin. Cela signifie aussi qu'il n'y a personne pour négocier, ni à Kiev, ni à Bruxelles. Et depuis que les nécessités états-uniennes exigent autant de guerre et de confrontation en Ukraine et en Europe que possible, la seule manière d'arrêter la guerre est de la gagner. C'est la version courte. L'autre, plus civilisée et plus optimiste, donne quelque chose comme ceci :
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Même si les négociations avec Kiev et Bruxelles ne peuvent résoudre quoi que ce soit, il pourrait être utile d'y participer uniquement pour briser l'élan européen et laisser la crise économique en Ukraine et dans l'Union européenne commencer à éroder sérieusement l'actuelle domination américaine. Pour négocier, il n'est pas nécessaire d'y mettre tous ses espoirs. Et puis il y a des choses intéressantes qui se passent dans l'Union européenne, de plus en plus de pays, de fractions, de délégations et de politiciens changent de camp ou, du moins, trouvent la situation inconfortable. Et nous ne parlons pas seulement de la Grèce, il y a beaucoup de mécontentement même en Allemagne. Ainsi oubliez l'UE s'applique seulement à la politique actuelle de l'Union européenne, mais ça pourrait changer demain. Comme pour gagner la guerre, cela ne veut pas dire des tanks russes à Lviv ou même Kiev, cela pourrait signifier un effondrement total de la junte et de l'armée, résultant de la défaite dans l'Est (car cette guerre absorbe déjà tout ce qui reste de l'argent reçu par l'Ukraine et qui n'a pas été planqué sur des comptes offshore).
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Finalement, il y a une différence que les Russes font entre l'Union européenne et l'Ukraine. La grande majorité des Russes est sincèrement désolée pour le peuple ukrainien pour lequel ils n'éprouvent aucun dégoût (bon, à part pour les fous nazis et leurs escadrons de la mort, évidemment). La plupart des Russes ont le cœur brisé par les destructions, les morts, les mutilations, la pauvreté, l'humiliation et tous les maux qui ont, de nouveau, frappé cette terre. Une génération entière d'Ukrainiens perdue.
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Le plus célèbre auteur russe actuel est probablement Sergei Lukyanenko. Lukyanenko est l'archétype du Russe : un mélange de familles russe, ukrainienne et tatare, et il se considère comme totalement russe, et même un patriote russe. Déjà, son patronyme est distinctement ukrainien et, de toute évidence, il a été horrifié par ce s'est passé en Ukraine. En fait, Lukyanenko était si outré et en colère qu'il a personnellement interdit toute nouvelle traduction de ses livres en ukrainien. Quelques mois plus tard, il a fait une annonce. Lukyanenko était invité à participer à l'une des sessions marathon de questions à Poutine à la télévision russe, où des gens téléphonent de toute la Russie pour poser des questions. Lukyanenko avait le micro et il a posé à Poutine une question sur l'Ukraine en parlant d'un pays maudit. Poutine a corrigé Lukyanenko avec gentillesse et respect, disant que l'Ukraine n'était pas maudite, mais qu'elle était un pays martyr qui souffre depuis longtemps. Puis il a demandé à Lukyanenko, comme une faveur personnelle, de lever l'interdiction sur les traductions de ses ouvrages en ukrainien. Lukyanenko l'a regardé, profondément ému, pendant quelques secondes, puis il a hoché la tête et accepté (et l'auditoire tout entier a ovationné Poutine et l'écrivain).
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Ce petit incident montre le vrai visage de la Russie envers l'Ukraine : une immense tristesse et de la sympathie, mais jamais de dégoût.
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La fin d'une ÉPOQUE
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Mais concernant l'Ouest (ici les États-Unis et l'Union européenne), je pense que cette dernière invasion occidentale de l'Ukraine marquera la fin d'une très longue époque historique, qui a vu une longue série de tentatives tragiques, souvent sanglantes, et toujours infructueuses, pour faire de la Russie une partie de l'Europe ou, plus exactement, pour soumettre la Russie et en faire une colonie de l'Europe. Du fanatisme haineux des chevaliers teutoniques à l'attirance de Napoléon pour la franc-maçonnerie, de la sombre détermination de Hitler à conquérir ce qu'il croyait être son Lebensraum [espace vital, NdT] à la lune de miel démocratique imaginaire qui ne s'est jamais réalisée, la Russie a toujours zigzagué entre résistance et soumission, entre isolement et intégration. Je pense que ce processus arrive à sa fin: alors que la volonté de résister à toute invasion (militaire, économique ou culturelle) perdure, il n'y a plus ni admiration ni espoir, seulement le sentiment d'un total dégoût envers l'Europe.
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Comme toutes les guerres, celle-là aura une fin. Mais je pense que le sentiment de désillusion et de dégoût complets pour l'Occident et ses valeurs restera une réalité centrale de l'avenir politique russe. C'est sûr, les diplomates feront des sourires et les conflits passés seront mis de côté, mais je ne pense pas qu'il y ait un quelconque avenir en Russie pour ceux qui veulent qu'elle devienne comme l'Occident, du moins pour autre chose qu'un membre de la cinquième colonne ou comme objet de plaisanteries.
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35 commentaires:

  1. La Grèce dit « Non » aux renflouements factices


    Soumis par Sprott argent le 11/02/2015 12:17-0500
    Initialement posté le 4 février 2015
    Jeff Nielson pour Sprott argent


    Avec un gouvernement sain d'esprit (et apparemment honnête et légitime), la réalisation des élections en Grèce, ces six dernières années de fraude européenne de « bail-out » est sur le point d'être pleinement exposées. En effet, l'histoire récente de la Grèce, seule, est peu plus qu'une feuille de route de fraude, de façon concluante illustrée par un résumé concis des faits.


    a) en 2009 et début 2010, la BCE "libéré sous caution-out" Grèce à plusieurs reprises – et puis, il a immédiatement fait faillite, défaillant sur 75 % de sa dette nationale.

    b) depuis la faillite, il a été "libéré sous caution-out" plusieurs fois plus – et maintenant, c'est une nouvelle fois vacille sur la faillite.

    Est-ce qu'un sens ? Est-il encore possible ? Bien sûr que non, car il n'est jamais arrivé. Les faillites (passées et en cours) sont bien réelles, que c'est ce qu'on appelle « renflouements » qui sont/ont été rien mais le mensonge et la fraude. Pour illustrer ceci n'exige rien de plus d'énoncer un principe de logique/arithmétique qui est tautologique dans sa simplicité.

    La seule façon de « renflouement » un débiteur en difficulté est de réduire sa dette. Ou, du moins, donner les fonds du débiteur en difficulté, qui ensuite permet d'effectuer des paiements sur sa dette. Ce n'est pas ce que la BCE a fait avec (à) la Grèce – et autres débiteurs de l'Euro – pour les six dernières années. En fait, la BCE n'a jamais fait cela avec n'importe lequel des débiteurs de mauvais payeurs de l'Europe.

    Ce que la BCE effectivement fait tout ce temps ? Il a été prêt des sommes énormes de sa monnaie de singe à ces débiteurs en Difficulté-c.-à-d. il a été considérablement augmenter leurs dettes. Nous avons une analogie bien connue, nous utilisons pour décrire cette folie: « éteindre le feu avec de l'essence. »

    Lorsque quelqu'un tente d'éteindre un feu avec de l'essence une fois, très probablement nous sera simplement de rejeter cette personne comme un boob incompétent. Toutefois, lorsque la même personne (supposément) tente d'éteindre un feu avec de l'essence encore et encore et encore et encore et encore, on formule une opinion différente.

    À ce moment-là nous réalisons que nous ne sommes plus traitant de « pompier », nous avons affaire à un incendie -démarreur – c'est-à-dire un pyromane. A pourquoi la BCE (et tous les gouvernements de marionnettes qui la composent) « a échoué » complètement, dans ses tentatives de « renflouement » les débiteurs de l'Europe ? Parce qu'elle n'a jamais essayé d'aider ces débiteurs, elle était plutôt cyniquement/méchamment désireuse de rien faire d'autre que de l'enterrer encore plus profondément dans la dette.

    Nous voyons la fraude et la malveillance de ces marionnettes a démontré en termes non équivoques dans un article de (où d'autre ?) Bloomberg. Il inclut une déclaration de santé mentale du ministre des finances de la Grèce, Yanis Varoufakis, la première santé mentale que nous avons entendu de la bouche d'un fonctionnaire européen (ou occidental) en six ans :

    (suite en dessous:)

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  2. « L'Etat grec a un avenir, mais ce que nous n'accepterons pas comme un avenir est la crise qui se perpétue de déflation et insoutenable de la dette. »

    Avec cette affirmation, Varoufakis reconnaît implicitement la « fraude », a expliqué précédemment. Continuer à prêter plus BCE-monnaie de singe en Grèce n'est pas "renflouer sur" cette nation, c'est plutôt une politique cynique destinée à produire une "crise qui se perpétue" – c'est-à-dire mettre un feu avec de l'essence.

    Quelle a été la réponse des marionnettes corrompus de la BCE, après que Varoufakis « cria » ces gouvernements sur leurs fraudes de renflouement ?

    Alors que Varoufakis dit qu'il a l'intention d'équilibrer le budget, cette proposition dépend de la zone euro et la Banque centrale européenne, acceptant de rédiger une suggestion qui a été accueillie avec scepticisme par les fonctionnaires dans le reste de l'Europe, la dette publique de la Grèce.

    Nous allons réitérer le principe irréfutable de logique/arithmétique, qui a été énoncée plus tôt : la seule manière d'aider un débiteur en difficulté est de réduire sa dette. Mais ce qui est l'une chose que de l'Europe corrompue, les gouvernements marionnettes n'est pas prêts à envisager avec la Grèce ? Réduction de sa dette.

    Ce que les nouveaux lecteurs doivent se rendre compte, c'est que les faux "plans de sauvetage" de la BCE ne sont qu'une dimension du terrorisme économique qui a porté sur l'Europe (en général) et la Grèce (en particulier) au cours des six dernières années. Ce qui a plongé la Grèce dans « crise économique » était en premier lieu le terrorisme économique de la marionnettiste de tous ces régimes corrompus, la Bank One.

    - voir graphique sur site -

    Le graphique ci-dessus montre la Banque une destruction de l'économie de la Grèce, comme il pénalement manipulé ses taux d'intérêt à un niveau ultra extrême et manifestement frauduleux (par des moyens détaillés dans les commentaires précédents). Entrer dans le Crash de 2008, les principes fondamentaux de l'économie de la Grèce et de l'économie américaine étaient très similaires – sauf évidemment en échelle radicalement différente.

    Pourtant en même temps que l'économie de la Grèce (près de faillite) payait des intérêts supérieurs à 30 % sur ses dettes obligataires, le gouvernement des États-Unis (près de faillite) a été (et est toujours) payeur intérêt proche de zéro sur ses propres dettes obligataires, la seule façon qu'il a été en mesure de retarder sa propre faillite. Autrement dit, a aux États-Unis dû payer un taux similaire d'intérêt, il aurait fallu arrêt tout le gouvernement (y compris l'armée entière) et double toutes taxes – juste pour payer les intérêts sur sa dette.

    D'armature que le crampon original en grec des taux d'intérêt a été entièrement le produit de la fraude (et la malice), nous voyons les intérêts de la Grèce taux plongent vers normal (à la mode même, ultra extrême), immédiatement après son ancien gouvernement jointures-sous les terroristes. C'est malgré le fait que – comme mentionné plus haut, rien n'a changé au sein de l'économie de la Grèce.

    (suite en dessous:)

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  3. Son économie est encore en ruine complète. Le chômage est toujours près de 50 %. Il n'y a toujours aucun croissance économique. Il est toujours vacille sur la faillite. Le taux d'intérêt actuels de la Grèce prouve que ses taux d'intérêt précédents étaient encore plus de terrorisme économique. Ce qui nous amène à aujourd'hui.

    Qu'en est-il maintenant ? Clairement le gouvernement sain d'esprit/honnête de la Grèce et les régimes de traître de l'UE sont sur une trajectoire de collision. Nous avons déjà vu ce que cela signifie, car c'est la réticence initiale du gouvernement (ancien) de la Grèce à participer à cette fraude "bail-out" de Euro qui a incité la Banque celle de lancer son terrorisme économique à cette nation et de détruire totalement son économie.

    En fait, c'est ce que nous voyons faire avec tous les gouvernements qui s'efforcent de stand-up pour les crimes contre l'humanité perpétrés par ce syndicat du crime, la Bank One avec la victime plus récente (et plus évidente) en Russie. Ainsi, inévitablement, nous allons voir l'endeavour une banque non plus renverser le nouveau gouvernement de la Grèce (comme il l'a fait en Ukraine et en Libye), ou « simplement » déstabiliser et il saboter à tout/tous les moyens possibles (comme pour les victimes, comme l'Iran et le Venezuela).

    Comme le terrorisme économique de la Banque de celui contre la Russie a atteint une intensité maximale, un commentaire précédent a déclaré « nous sommes tous des Russes ». Maintenant la nouvelle Grèce, courageux gouvernement cherche pour représenter le peuple de la Grèce (un concept totalement étranger au reste des régimes de traître de l'Occident) et stand up à la Banque un. Aujourd'hui, nous sommes tous grecs.

    Uni nous nous tenons. Divisés nous tombons.

    http://www.zerohedge.com/news/2015-02-11/greece-says-%E2%80%98no%E2%80%99-fake-bail-outs

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  4. « L’hypocrisie, la preuve par le boulanger… ! »

    Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

    C’est un article de La Tribune qui revient sur un reportage de télé concernant un boulanger. Enfin que dis-je, un maître boulanger, élu meilleur artisan et roi de la baguette, ce qui n’est pas rien puisqu’une bonne baguette en tant que bon franchouillard, cela nous parle, bien évidemment !!

    Bref, le boulanger de son état, lui, emploie une vingtaine de personnes en tout – ce qui là encore n’est pas rien en ces temps troublés de chômage de masse – et est ouvert 7 jours sur 7. Sauf que pour d’obscures raisons, un boulanger, comme tous les commerces de bouche, peut ouvrir le dimanche MAIS ne doit pas ouvrir 7 jours sur 7 même si les salariés eux bénéficient bien de 2 jours de repos par exemple…

    En conséquence de quoi et conformément à la loi, notre boulanger entrepreneur, après une garde à vue à la gendarmerie, a été condamné à fermer sa boutique le dimanche. Voilà pour le résumé de l’histoire.

    Quand un boulanger suscite l’émoi des politiques

    Voilà ce qu’en dit l’article de La Tribune qui va nous révéler une petite perle, à savoir que le patronat des boulangers est totalement contre l’attitude de ce boulanger qui ouvre tous les jours sans jamais éteindre son pétrin, ce qui met dans le pétrin ses concurrents !!

    « D’une banale histoire est née une polémique qui a fait réagir les plus hauts responsables politiques de droite. Pour certains, il s’agit de s’en prendre à la loi Macron qui a décidé de libéraliser davantage la réglementation du travail dominical.

    Anecdotique ou symbolique ? Le clivage gauche droite est encore apparu après l’éclatement de l’affaire dite du « boulanger des Landes ». En quelques mots, il s’agit d’un artisan situé à Saint-Paul-lès-Dax contraint de fermer son commerce une fois par semaine, conformément à un arrêté préfectoral. L’inspection du travail a mis en demeure le boulanger de s’astreindre à cette obligation sous peine de saisir le tribunal administratif.

    « J’ai ouvert 7 jours sur 7 pendant 3 ans et demi. Je crée des emplois et de la richesse, je ne vois pas pourquoi on m’empêcherait de le faire », a expliqué à l’AFP Stéphane Cazenave, qui emploie 22 salariés et avait obtenu en 2014 le prix de « la meilleure baguette de France » au 1er Master national de la baguette de tradition française.

    Le boulanger désapprouvé par ses pairs

    Face à cette polémique, le boulanger des Landes s’est toutefois vu opposé la désapprobation de ses pairs. La Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie a ainsi réitéré son attachement à la fermeture dominicale.

    (suite en dessous:)

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  5. « Nous sommes attachés à ces arrêtés préfectoraux » qui déterminent les jours de fermeture des boulangeries, « ce n’est pas pour empêcher les gens de travailler mais c’est pour trouver des équilibres, promouvoir la qualité des produits », a réagi auprès de l’AFP Jean-Pierre Crouzet, le président de ce syndicat professionel. « Il y a bien longtemps que les boulangers travaillent le week-end » et il faut « des règles équitables », fait-il valoir.

    De son côté, le gouvernement a pointé « l’utilisation politicienne » de cette affaire ». Pour Stephane Le Foll, porte-parole du gouvernement, l’arrêté préfectoral a été pris en 1999 en accord avec les syndicats professionnels, gage d’un dispositif équilibré. »

    Morale de l’histoire

    N’imaginez pas que tout le monde patron y compris souhaite travailler 7 jours sur 7 et 365 jours par an sans vacances !

    Ce petit boulanger est certes sans doute fort sympathique, bien qu’il ne semble pas avoir une vie en dehors de son fournil, pas de femme, pas d’enfant, ou en tout cas il n’a pas envie de passer trop de temps avec eux…

    Le problème c’est qu’il emmerde tout le monde ce petit bonhomme, surtout ses « confrères » à qui il fait évidemment beaucoup d’ombre. Sans doute fait-il le meilleur pain, ce qui ne doit pas arranger les affaires des autres patrons boulangers, en plus son bon pain est disponible tous les jours… Insupportable pour les nuls autour qui veulent le voir fermer pour simplement récupérer ses clients, non pas parce qu’ils seraient meilleurs, simplement parce qu’ils pourraient imposer aux gens, en utilisant la loi, qu’ils viennent acheter du mauvais pain au moins une fois par semaine.

    Ce petit boulanger fait trop bien son travail, il gagne trop bien sa vie, il travaille beaucoup trop, il n’a aucune vie privée, ses concurrents ne peuvent pas le suivre, il est tout simplement le meilleur et de bien loin, il devient le maillon faible que tout le monde veut abattre et « toutlemonde » va y arriver.

    Vous avez dans cette histoire la quintessence de l’hypocrisie humaine, et non et encore non, cette histoire-là n’a rien à voir avec le travail dominical, c’est juste une histoire de règlement de compte local où la loi est utilisée pour nuire. Je vous invite à lire ou à le relire La Grève d’Ayn Rand car c’est exactement de cela qu’il s’agit. Et c’est un problème qui n’est pas français, c’est un problème « humain » qui existe depuis la nuit des temps.

    Il est déjà trop tard, préparez-vous.

    Charles SANNAT

    http://www.lecontrarien.com/lhypocrisie-la-preuve-par-le-boulanger-12-02-2015-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=562b36df34-daily_newsletter_2015_02_12&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-562b36df34-45320805

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    1. (...) « ce n’est pas pour empêcher les gens de travailler mais c’est pour trouver des équilibres, promouvoir la qualité des produits » (...) !!!? 'trouver des équilibres' !! entre ceux qui osent encore travailler pour vivre et ceux qui foutent rien 7/7 jours et qui sont payés par les con-tribuables ! 'promouvoir la qualité des produits' !!! Hahahaha ! 'promouvoir la qualité des produits' ! Plus con que çà y a pas !

      Ainsi, toutes les putes du bord de la route devront-elles se soumettre (maquereau n'est pas coutume) à la nouvelle règlementation de serrer les cuisses au moins 1 fois par semaine, pour faire 'comme les autres'.

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  6. Médicamenteurs - Médicafraudeurs - L'agence du médicament US (FDA) accusée de blanchiment de fraude scientifique

    Napakatbra
    Les mots ont un sens
    mer., 11 fév. 2015 19:39 CET

    Que des laboratoires pharmaceutiques fraudent pour vendre des médicaments, ça arrive. On ne va pas s'offusquer pour si peu... mais que les autorités sanitaires US couvrent leurs agissements, ça pose un sérieux problème !
    Chaque année, au pays de l'oncle SAMM (sans AMM), la Food and Drug Administration (FDA) inspecte des dizaines de centres chargés de tester les nouveaux médicaments. Et chaque année, elle découvre des erreurs et des falsifications. Mais la plupart du temps, rien n'est fait pour informer le public, pas plus que la communauté scientifique...

    C'est Charles Seife, professeur de journalisme à l'université de New York, qui dévoile le pot aux roses via une étude publiée par la revue JAMA, accompagnée d'une bafouille sur le site US de Slate. Sur 57 essais au sujet desquels la FDA a trouvé des choses à redire, 22 concernaient des falsifications de données, 14 des violations flagrantes de protocole, 42 des erreurs dans la rédaction des dossiers. Et... seuls 3 de ces études pipées ont donné lieu à une communication officielle... les autres ayant été passées sous silence ! Aucun retrait d'article, aucune correction, aucune plainte, aucune alerte, rien...

    Dis, Tonton, pourquoi tu tousses ?

    Charles Seife explique :
    « La FDA a, de façon répétée, caché les preuves de fraudes scientifiques, pas seulement au public, mais aussi à ses propres experts les plus fiables, y compris lorsque ceux-ci devaient décider si un médicament pouvait ou non être autorisé ». « Cela signifie que les médecins du monde entier fondent des décisions vitales pour leurs patients sur des études que la FDA sait ne pas être crédibles ».
    La FDA en double aveugle

    Exemple pour le rivaroxaban, un anticoagulant commercialisé par l'entreprise Bayer, dont les quatre essais utilisés pour prouver l'innocuité et l'efficacité ont été entachés au mieux de graves irrégularités, au pire de falsifications flagrantes. Charles Seife a débusqué plusieurs médicaments dans ce cas de figure. Le journaliste évoque aussi les affaires Cetero et GVK Biosciences, deux laboratoires dont la plupart des études ont été retoquées en raison de manipulations de données. Malgré cela, les médocs concernés sont restés en vente libre.

    Un essai clinique basé sur des rapports falsifiés aurait même conduit à la mort d'un patient. Charles Seife a-t-il remué ciel et terre pour mettre au jour ce scandale ? Que nenni... l'homme affirme qu'un simple coup d'œil jeté à n'importe quel document d'inspection de la FDA suffit à se faire une idée de l'ampleur du scandale...

    http://fr.sott.net/article/24744-Medicamenteurs-Medicafraudeurs-L-agence-du-medicament-US-FDA-accusee-de-blanchiment-de-fraude-scientifique

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  7. Admettons-le: la Grèce ne payera jamais la totalité de ses dettes... Comme les autres pays

    par Audrey Duperron
    10 févr. 2015

    A la fin de l’année 2013, la dette de la Grèce dépassait les 300 milliards d’euros, soit près de 175% de son PIB. Une dette d’un tel montant ne sera jamais remboursée, et tout le monde le sait, observe Matt Philips de Quartz. Mais la Grèce n’est pas la seule : il note qu’au fil de l’histoire, beaucoup de nations ont adopté des stratégies qui leur ont permis d’échapper au remboursement de leurs dettes, et que l’on peut même dire que les pays ne les remboursent jamais totalement.

    L’Allemagne, qui est inflexible à l’égard de la Grèce sur la question de sa dette, fournit un exemple éloquent. Après la Première Guerre Mondiale, le pays avait été accablé de dettes insurmontables par les forces alliées au titre des réparations.

    Dans son ouvrage, « Les Conséquences économiques de la paix », l’économiste John Maynard Keynes avait écrit : « Ces dettes ne seront jamais payées, alors pourquoi ne pas tirer un trait sur elles d’une certaine manière, et se tourner vers l’avenir ». En pratique, ces dettes n’ont effectivement jamais été remboursées.

    Elles ont d’abord été érodées par l’hyperinflation qui sévissait dans les années 1920 dans la république de Weimar. Dès 1933, Hitler a décidé de suspendre le versement des remboursements. Enfin, en 1953, à la suite de la Seconde Guerre Mondiale, l’Allemagne avait bénéficié d’une restructuration qui lui avait permis de rebondir après la guerre, ce qui avait bénéficié à l’ensemble de l’Europe.

    L’abandon de l’étalon-or de la Grande-Bretagne en 1931 peut également s’analyser comme un défaut sur ses dettes. Les Français ont pris l’habitude de dévaluer leur monnaie pour éroder leurs dettes. Les Etats-Unis n’ont jamais fait défaut sur leurs obligations souveraines, mais l’inflation les a grignotées pour partie au fil du temps.

    « Le fait est que les gouvernements ne remboursent jamais réellement tout l’argent qu’ils empruntent, tout du moins, pas en termes réels (c’est-à-dire corrigés de l’inflation) », écrit Philips. Felix Martin, un économiste spécialiste en macroéconomie, affirme que lorsque l’on examine l’histoire de la dette publique, on constate que la quasi-totalité de la dette publique qui a été émise a été érodée par l’inflation, ou qu’elle a fait l’objet de restructurations qui ont effrité sa valeur.

    Concernant la Grèce, les économistes Reinhart et Rogoff ont constaté que le pays avait été en défaut de paiement quasiment la moitié du temps depuis qu’il a acquis son indépendance de l’empire Ottoman en 1932. Cette constance tend à corroborer la notion selon laquelle un effacement de dette encourage d’autres défauts futurs.

    Mais qui sont ces créanciers qui continuent de prêter de l’argent à un pays qui fait défaut sur ses dettes environ un an sur deux ? Ce sont tout d’abord des banques françaises et allemandes. Pour beaucoup d'observateurs, les conditions draconiennes de la politique d’austérité imposée à la Grèce ne lui ont été dictées que pour permettre à ces institutions de ne pas perdre trop d’argent.
    « Bien sûr, il n’est pas raisonnable de s’attendre à ce que les créanciers effacent immédiatement toutes les dettes de la Grèce. Il n’est pas non plus raisonnable de s’attendre à ce que les Grecs continuent de supporter qu’on leur dicte une politique économique désastreuse. Mais la chose la plus déraisonnable de toutes serait de s’attendre à ce que la dette grecque soit remboursée en totalité », conclut Philips.

    http://www.express.be/business/fr/economy/admettons-le-la-grece-ne-payera-jamais-la-totalite-de-ses-dettes-comme-les-autres-pays/211229.htm

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    1. Pourquoi un qui imprime des faux billets (en rapport avec l'absence de justificatif métallique en soutes) pourrait-il le faire plus qu'un autre qui n'a pas plus d'or en placards ?

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  8. Feds tenir audience ou non ils devraient « réglementer » des Sites comme Drudge, Infowars et le Blog de l'effondrement économique


    Par Michael Snyder,
    le 11 février 2015


    Le control freaks qui dirigent que notre gouvernement semble toujours vouloir de « réglementer » les choses qu'ils n'aiment pas. Et donc il n'est pas surprenant qu'il y a une pression renouvelée pour réglementer les sites d'informations indépendants. Des sites comme Le Drudge Report, Infowars.com et Le Blog d'effondrement économique ont été une épine dans le pied de l'établissement pour les années. Vous le voyez, la vérité est qu'environ 90 pour cent de toutes les nouvelles et divertissement dans ce pays est contrôlé par seulement six sociétés de médias géant. C'est pourquoi les nouvelles semblent être semblable peu importe où vous tournez. Mais ces dernières années, les médias alternatifs ont explosé en popularité. Les gens ont soif de la vérité, et un nombre croissant d'américains se réveillent sur le fait qu'ils n'obtiennent pas la vérité de l'entreprise-controlled media. Mais les médias alternatifs ont augmenté, il allait seulement être une question de temps avant la mise en place a commencé à sévir contre elle. À l'heure actuelle, il est juste de la FEC et la FCC, mais sûrement, c'est que le début. En fin de compte, notre gouvernement de « Big Brother » veut contrôler tous les domaines de notre vie – et cela s'applique en particulier à notre capacité de communiquer librement entre eux.

    La Commission électorale fédérale est un exemple d'un corps qui a obtenu sauvagement hors de contrôle de réglementation fédéral. Puisque tout ce qui-ce que quelqu'un dit ou fait pourrait potentiellement « influencer une élection », il n'est pas difficile pour eux d'inventer des excuses pour réglementer les choses qu'ils n'aiment pas.

    Et mercredi, la FEC a tenu une audition sur si oui ou non ils devraient réglementer les discours politiques sur les blogs, sites Web et vidéos de YouTube...

    La Commission électorale fédérale (FEC) tient une audience aujourd'hui pour recevoir les réactions du public sur s'il doit créer de nouvelles règles régissant les discours politiques, y compris les discours politiques sur l'Internet qu'un commissaire a averti pourrait affecter blogs, vidéos YouTube et même des sites Web comme le Drudge Report .
    Si vous ne pensez pas que cela puisse jamais arriver, vous devriez considérer ce qui est arrivé presque à FEC En octobre dernier...

    En octobre, puis FEC Vice présidente Ann M. Ravel a promis qu'elle ne renouvellerait pas un coup de pouce pour réglementer les discours politiques en ligne qui suit un vote de la commission au point mort qui serait ont soumis blog et vidéos politiques publie sur les obligations de divulgation et imposé une politiques annonceurs qui diffusent à la télévision. Mercredi, elle commencera à tenir cette promesse.

    « Certains de mes collègues semblent croire que le même message politique qui obligerait la divulgation si exécuté à la télévision devrait être catégoriquement dispensé des exigences mêmes lorsqu'il est placé dans l'Internet seul, » Ravel a déclaré dans un communiqué d'octobre. « Comme une question de politique, c'est tout simplement pas logique. »

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  9. « Dans le passé, le Conseil a spécifiquement exempté certains types de communications Internet de règlements de finances de campagne, » elle se lamentait. « Ce faisant, la Commission ont fermé les yeux à la force croissante de l'Internet dans l'arène politique. »

    Alors que notre pays continue à dériver vers le totalitarisme, ce n'est qu'une question de temps avant le discours politique sur Internet est réglementée. C'est déjà le cas dans d'autres pays que tout autour du globe et politiciens freak contrôle tels que Ravel sera juste continuer à pousser jusqu'à ce qu'ils obtiennent ce qu'ils veulent.

    La façon qu'ils le tournent cette fois-ci, c'est qu'ils ont désespérément besoin de faire quelque chose "à propos de l'argent dans la politique"...

    Notant les commentaires du public 32 000 entrées en la FEC avant l'audience, démocratique commissaire Ellen L. Weintraub a dit, "75 % pensaient que nous devons faire plus d'argent dans la politique, notamment dans le domaine de la divulgation. « Et je pense que c'est quelque chose que nous ne pouvons ignorer. »
    Et ce n'est pas maniaque du contrôle à quelques démocrates qui veulent pas ces changements.

    Le centre Brennan pour la Justice, le centre légal de campagne, la League of Women Voters et Public Citizen étaient tous censés témoigner en faveur d'une réglementation plus de gouvernement sur l'Internet lors de l'audience.

    Heureusement, les autres organisations font ce qu'ils peuvent pour mettre en garde la population en général. Par exemple, le texte suivant provient de L'Electronic Frontier Foundation...

    Réglementation accrue des discours en ligne n'est pas seulement susceptible de refroidir la participation au débat public, mais il peut-être également menacer des haut-parleurs individuels confidentialité et droit de poster anonymement. Ce faisant, il peut nuire à deux buts de la réforme de finances de campagne : protection de la liberté d'expression politique et l'élargissement de la participation politique.

    Comme nous l'avons indiqué dans nos observations conjointes de la FEC en arrière en 2005 [pdf], "l'Internet offre un contrepoids à la domination excessive que « big money » a plus brandi au-dessus du processus politique dans le dernier demi-siècle. » Nous croyons que réglementation accrue du discours politique en ligne entravera la capacité de l'Internet pour égaliser les chances.
    Pendant ce temps, Barack Obama et la FCC utilisent la neutralité du net comme une excuse pour imposer beaucoup de nouveaux règlements sur l'activité Internet.

    Ajit Pai est un commissaire de la FCC qui s'oppose à ce plan. Il a récemment envoyé un tweet tenant ce qu'il appelle "le président Obama de 332 pages plan visant à réglementer l'Internet"...

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  10. Description de l'Ajit Pai du "Plan de 332 pages du président Obama pour réguler Internet" sonne orwellienne. Il a tweeté une photo de lui tenant le plan 332-page juste en dessous une photo d'un Barack Obama souriant avec un commentaire, « je voudrais que le public pouvait voir ce qui est à l'intérieur ». L'implication dépeint Obama comme "Big Brother" Orwell.

    Pai a également publié une déclaration: "le plan du président Obama marque un changement monumental vers le contrôle gouvernemental de l'Internet. Il autorise la FCC à microgérer pratiquement tous les aspects du fonctionne de l'Internet, "dit-il. "Le plan explicitement ouvre la porte à des milliards de dollars en nouvelles taxes sur les services à large bande... Ces nouveaux impôts seront traduira par une hausse des prix pour les consommateurs et plus les frais cachés qu'ils doivent payer. »

    Après ce que nous avons traversé avec Obamacare, on peut seulement imaginer ce qui est à l'intérieur de cette monstruosité d'un document.

    Régulation de l'Internet est ici, et il ne va s'aggraver.

    Mais au moins nous ne sommes pas comme l'Arabie saoudite tout de suite. Récemment, un blogueur saoudien a été condamné à 1 000 coups de fouet pour "insulte à l'Islam".

    Donc nous devrions être reconnaissants pour les libertés qu'il nous reste. Mais sans aucun doute, les gouvernements du monde entier sont lentement mais sûrement sévir contre la liberté sur Internet.

    Si nous ne résistent pas à nos droits maintenant, un jour afin se réveiller et de trouver que notre liberté de communiquer entre eux via Internet a totalement disparue.

    http://theeconomiccollapseblog.com/archives/feds-hold-hearing-whether-regulate-sites-like-drudge-infowars-economic-collapse-blog

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  11. Un morceau de papier sans valeur



    Par Andrew P. Napolitano
    Le 12 février 2015



    Le président George W. Bush avait coutume de dire que «9/11 a tout changé." Il a utilisé ce one-liner souvent comme une base morale pour justifier la prétendue restructuration radicale du droit fédéral et l'assaut fédérale sur les libertés personnelles qu'il présidait. Il dépose son serment de préserver, protéger et défendre la Constitution; il a rejeté son serment de faire respecter toutes les lois fédérales fidèlement; et il a poussé le gouvernement décidément dans le sens des lois secrètes, des procédures secrètes et les tribunaux secrets.

    Durant sa présidence, le Congrès a adopté le Patriot Act. Cette loi autorise les agents fédéraux à écrire leurs propres mandats de perquisition lorsque ces bons de souscription sont servis sur dépositaires de dossiers - comme les médecins, les avocats, les télécommunications, serveurs informatiques, les banques et même le bureau de poste.

    Cette autorité légale prétendue viole directement le quatrième amendement de la Constitution américaine, qui garantit le droit à la vie privée dans nos "personnes, domiciles, papiers et effets." Ce comprend à peu près tout détenus par les gardiensde nos dossiers. La vie privée est non seulement un droit constitutionnel protégé par le document; ce est aussi un droit naturel. Nous possédons le droit à la vie privée en vertu de notre humanité. Nos droits viennent de nous - si vous croyez que nous sommes le plus la progression des forces biologiques ou les créations destinées d'un Dieu tout-puissant - ils ne viennent pas du gouvernement.

    Ce ne est pas un argument académique. Si nos droits viennent de nous, le gouvernement ne peut pas les emmener, que ce soit par décret du pouvoir exécutif, la législation populaire ou décision judiciaire, à moins que nous avons individuellement les renoncé. Si nos droits proviennent du gouvernement, alors ils ne sont pas des droits, mais la permission glisse.

    Les termes de la Patriot Act ont été rendues publiques, et ceux d'entre nous qui suivent les méfaits du gouvernement pourraient en rendre compte. Après tout, c'est l'Amérique. Nous sommes une démocratie. Le gouvernement est censé travailler pour nous. Nous avons le droit de savoir ce qu'il fait en notre nom comme il le fait, et nous avons le droit de révéler ce que le gouvernement fait. Pourtant, en vertu de cette loi, le gouvernement fédéral punis beaucoup d'efforts à la révélation. C'est parce que le Patriot Act interdit à ceux qui reçoivent ces mandats de perquisition d'agents-écrite de parler à quiconque à leur sujet. Cela viole notre droit protégé par la Constitution et naturel à la libre expression. Tout cela a été connu du public depuis 2001.

    Puis, en Juin 2013, Edward Snowden, l'ancien responsable de la CIA et de la NSA uber-courageux, a lancé une bombe encore fumante de la vérité sur nous quand il a révélé que l'administration Bush avait envoyé la NSA d'espionner tous les Américains tout le temps et l'administration Obama avait tenté de faire l'espionnage apparaissent juridique en demandant aux juges de l'autoriser.

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  12. Snowden a également révélé que la NSA, conformément aux ordres du président Obama et l'autorisation de ces juges réunis en secret (si secret que les juges eux-mêmes ne sont pas autorisés à tenir des registres de leurs propres décisions), a été effectivement capter et stocker le contenu de tous les e-mails, les messages texte, les appels téléphoniques, services publics et de cartes de crédit, les factures et les déclarations de chacun en Amérique bancaires. Ils l'ont fait sans mandat de recherche basé sur une cause probable - un niveau très élevé de soupçon précis - comme l'exige la Constitution.

    Snowden a révélé que les avocats d'Obama avaient persuadé ces juges secrets, sans aucune opposition de la part des avocats représentant les victimes de cette surveillance, qui en quelque sorte le Congrès avait autorisé cela et de toute façon il était constitutionnel et de toute façon il n'était pas anti-américain pour espionner tous nous tout le temps. Ces juges ont fait l'impensable: Ils ont émis ce qu'on appelle les mandats généraux. Les mandats généraux ont été utilisés contre les colons par les Britanniques et sont expressément interdites par le quatrième amendement. Ils permettent au porteur de chercher où il le désire et de saisir tout ce qu'il trouve. Ce est ce que la NSA fait pour nous tous aujourd'hui.

    La semaine dernière, nous avons appris la profondeur de la manque de respect pour la Constitution qui s'exécute dans le gouvernement et comment torturée est la logique qui sous-tend. Dans un discours peu remarqué à Washington et Lee Law School, le général Michael Hayden, ancien directeur dela CIA et la NSA, nous ont dit. Dans une confession publique remarquable, il a révélé que quelque sorte, il a reçu de quelque source qu'il n'a pas nommé l'autorité de réinterpréter la protection du Quatrième amendement de la vie privée de manière à oblitérer. Il a fait valoir que la ligne entre la vie privée et la surveillance du gouvernement débridée est souple et mobile, et qu'il - à la tête de la NSA - pourrait déplacer.

    C'est une audace étonnante par un ancien haut fonctionnaire du gouvernement qui a juré à plusieurs reprises de respecter la Constitution. Il a revendiqué pour lui-même les pouvoirs qui sont nulle part dans la Constitution ou des lois fédérales, les pouvoirs qu'aucun président ou le Congrès a réclamés, pouvoirs qu'aucune décision de la Cour suprême a articulés, pouvoirs qui sont antithétiques au sens ordinaire et la suprématie de la Constitution, des pouvoirs qui tout juge non-secret serait partout lui refuser.

    Si les termes et la signification de la Constitution pourraient être modifiés par les caprices secrets de ceux de l'exécutif entre les mains duquel ils ont été reposé pour la garde, de quelle valeur sont-ils ? Aucune valeur. Dans un tel monde, notre Constitution est devenu un morceau de papier sans valeur.

    Reproduit avec la permission de l'auteur.

    http://www.lewrockwell.com/2015/02/andrew-p-napolitano/like-a-soviet-commissar/

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  13. Capsules de café : derrière un marché en pleine expansion, des montagnes de déchets

    par Morgane Thimel
    5 février 2015

    Chaque jour, il se vendrait plus de cinq millions de capsules individuelles de café en France. Une formule qui rapporte une fortune : le café en dosette se paie quatre à sept fois plus cher que le sachet de café classique. Ce marché reste largement dominé par Nespresso, l’inventeur du système et filiale de Nestlé. Cette nouvelle « richesse » profite-t-elle aussi aux producteurs de café, en Afrique ou en Amérique latine ? Les milliards de capsules consommées sont-elles recyclées ? Les concurrents de Nespresso proposent-ils des alternatives plus éthiques et écologiques en la matière ? Enquête sur ce nouvel or noir encapsulé.

    Alors que bon nombre de secteurs de l’agroalimentaire sont en difficulté, les ventes de doses de café encapsulé ont de quoi faire pâlir d’envie plus d’une multinationale. Les dosettes de café représenteraient en France un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros [1]. Un marché largement dominé – à 85% – par l’inventeur du concept Nespresso, une filiale du géant suisse Nestlé. Au grand désarroi de la multinationale, le secteur est devenu ultra-concurrentiel. Avec quelles conséquences ?

    Les ventes des dosettes Nestlé explosent depuis une décennie. En 2012, plus d’1,85 milliard de ses capsules sont écoulées dans l’hexagone (pour une valeur de 633,5 millions d’euros !), quasiment le double de l’année 2007 [2]. Les ventes de ses machines à expresso ont été multipliées par 1,5 (787 000 machines en 2012). Un succès qui s’appuie sur l’image de l’acteur George Clooney, rémunéré environ 6 millions d’euros pour chaque épisode publicitaire. Et sur la stratégie du client captif : un réseau de distribution spécifique (les boutiques Nespresso) et des dosettes qui nécessitent la machine design de la marque.

    La fin du quasi monopole de Nestlé

    Vu l’ampleur du marché, de nombreuses sociétés se sont, dès 2010, lancées à l’assaut de ce commerce juteux. Nespresso a d’abord cherché par tous les moyens à minimiser l’impact de ces nouveaux arrivants. La filiale de Nestlé a pris ses aises avec le droit à la concurrence en tentant de rendre ses machines incompatibles avec les dosettes d’autres marques, ou en menaçant de défendre juridiquement ses brevets. Mais elle a été rattrapée par l’Autorité de la concurrence en avril 2014. Désormais, elle a obligation de « faciliter » l’ouverture du secteur, et de ses machines, via toute une série d’engagements.
    Au terme d’une étude approfondie de quatre ans menée par l’autorité et d’une procédure à l’amiable, le géant suisse s’est engagé à « lever les obstacles à l’entrée et au développement des autres fabricants de capsules » [3]. Parmi ces mesures : l’abandon de la mention Nespresso caps only (« uniquement pour capsule Nespresso ») sur les notices des machines, le maintien des garanties quelles que soient les marques utilisées ou encore le partage avec les concurrents des schémas techniques des machines qui assureront le bon fonctionnement de toutes les capsules [4]. « Si Nespresso ne respectait pas ses engagements, il pourrait être sanctionné jusqu’à 10% de son chiffre d’affaire, précise une représentante de l’Autorité. Pour le moment, nous n’avons pas eu de retours sur un quelconque manquement de la part de la marque. » Un mandataire a été nommé pour suivre le dossier.

    (suite en dessous:)

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  14. De l’or noir encapsulé sous vide

    Les freins à la consommation des capsules « Nespresso-compatibles » tombent et les consommateurs pourraient être plus nombreux à se tourner vers des marques concurrentes. Si cette ouverture est a priori une bonne nouvelle pour les 25% de foyers hexagonaux équipés de machines à dosettes, l’est-elle pour les caféiculteurs et pour l’environnement ? Derrière les milliards de dosettes vendues, deux enjeux clés se dessinent : la répartition de la richesse créée et l’impact environnemental des capsules et de leur recyclage. Pour les petits producteurs, tout dépendra des pratiques en vigueur. « Si le marché revient majoritairement à des entreprises dont le fonctionnement est moins intéressant que celui de Nespresso, ce n’est pas forcément mieux », relativise Sylvain Ly, du Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne (Basic).

    Le café est la matière agricole la plus échangée dans le monde, la seconde matière première en valeur après le pétrole (8,7 millions de tonnes par an). Vingt millions de personnes vivraient de cette production, en majorité dans des exploitations familiales (moins de 10 hectares), estime le Comité français du café. Aujourd’hui, son cours avoisine les 3€ le kilo à l’achat [5]. « Dans le café, les marges sont en général relativement faibles. Dernièrement, l’apparition des capsules et des cafés de spécialité a permis de restaurer une certaine marge pour les industriels », explique une agronome. Une marge qui repose sur les consommateurs. Les Français paient leur tasse d’expresso encapsulé très chère : entre 0,27€ et 0,44€ pour une dosette de cinq grammes. Rapportés au kilo, cela signifie que les consommateurs paient leur café entre 54 € et 88 €, soit quatre à sept fois plus que le prix du paquet de café classique ! Celui-ci est estimé par l’Insee à 12€/kg pour l’arabica [6]. Cinq grammes de café encapsulé équivalent donc à de l’or noir sous vide !

    Quel retour pour les producteurs ?

    En août 2014, dans le cadre d’un vaste projet intitulé The positive cup, Nespresso annonçait son intention de verser 15 millions d’euros sur six ans à des programmes en Éthiopie, au Kenya et au Soudan du Sud, des pays d’où provient son café [7]. Contrairement à plusieurs de ses concurrents, la marque suisse annonce s’engager, depuis 2013, en faveur des producteurs, du développement durable, d’une agriculture raisonnée (notamment en adhérant au programme Rainforest Alliance) dans un programme intitulé AAA [8], et ne s’en cache surtout pas. Cette image de marque se veut en accord avec son positionnement élitiste. La réalité correspond-elle à cette communication soignée ? Les responsables de Nestlé évoquent des mesures validées par Fairtrade International, qui regroupe des labels de commerce équitable. Mais ils ne mentionnent nulle part une labellisation « commerce équitable » de leurs produits, labellisation qui implique des salaires ou des prix d’achat minimum pour les producteurs. D’ailleurs, en 2011, l’ONG Solidar les a interpellés avec un faux spot publicitaire pour les inciter à s’investir davantage auprès de petits caféiculteurs. En moins d’un mois, 40 000 personnes avaient soutenu l’association dans cette démarche.

    (suite en dessous:)

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  15. L’implication de Nespresso semble cependant plus sérieuse que de nombreux géants de l’agroalimentaire, qui communiquent très peu sur la provenance de leurs crus. Peut-être parce que la réputation de Nestlé doit aussi être restaurée (lire nos articles). De petits torréfacteurs français viennent pourtant lui faire concurrence sur les questions d’éthique et de responsabilités. « Je trouve qu’en général il est bon de goûter d’autres produits, se laisser tenter par les cafés capsules de certaines PME françaises, qui travaillent très bien en donnant de la visibilité aux producteurs ou à leurs organisations », explique une dégustatrice qui travaille comme indépendante pour des torréfacteurs (et qui souhaite donc rester anonyme).

    Plusieurs marques avancent un réel engagement auprès des cultivateurs comme les crus Lobodis, labellisés Max Havelaar et des certificateurs bio, ou certains produits équitables de la marque Ethical Coffee Company. Les capsules à remplir soi-même, jetables ou non, sont une autre alternative éthique. Le choix du café appartient aux consommateurs, la seule contrainte étant de les préparer. « La dosette de Café Capsulin permet, par exemple, de faire des économies importantes. À 77€/kg, on devrait pouvoir boire un très bon café ! Actuellement on trouve d’excellents cafés entre 28€ et 48€/kg. Après il faut s’équiper autrement et surtout accepter de consacrer un peu plus de temps à ce produit », poursuit la dégustatrice.

    Quatre Tour Eiffel de déchets par an

    Reste l’épineuse question du recyclage et de l’empreinte carbone : « Plus de 8 milliards de dosettes sont vendues par an, dans le monde, dont la moitié pour Nespresso », indique une étude de marché réalisée par la filiale de Nestlé. Et ces chiffres datent de 2011 ! Cela représente plus de 40 000 tonnes de déchets annuels. L’équivalent de quatre Tour Eiffel de dosettes par an. Les capsules en aluminium utilisées par Nespresso – selon l’entreprise, c’est le matériau le plus adapté pour conserver les qualités gustatives – sont trop petites pour être prises en charge par les collectivités. Depuis 2008, la marque a mis en place une filiale de recyclage pour faire face à ses besoins propres. « L’aluminium est très impactant en terme d’énergie et d’eau pour le produire à partir du minerai, mais il se recycle extrêmement bien, à condition de le récupérer... », fait remarquer Christophe Alliot du Basic.

    En mai 2013, dans un documentaire diffusé sur France 5, un employé de la marque précisait que seule une capsule sur cinq était recyclée et deux milles tonnes d’aluminium revendues dans des fonderies. La marque joue la carte de la confiance en incitant ses consommateurs à rapporter leurs capsules dans des points de collecte. Elle n’ose cependant pas se doter de dispositifs « contraignants », comme un système de consigne, ce qui entraverait un peu plus ses marges financières. Entre business et éthique, il faut choisir...

    (suite en dessous:)

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  16. Des capsules 100% biodégradables

    Ses nouveaux concurrents ont, en majorité, choisi le plastique comme matériau de confection. Ce qui n’est pas mieux. Les techniques alternatives demeurent exceptionnelles. Ethical Coffee Company s’est ainsi tourné vers des capsules 100% biodégradables en amidon de maïs. Mais on peut supposer que la multiplication de ces emballages individuels coûtent cher, si ce n’est à recycler, au moins à produire. L’alternative la moins polluante reste les capsules réutilisables de la marque CoffeeDuck. Selon les calculs du journal La Tribune, cette méthode reviendrait à 62,85 € à l’année aux consommateurs, sans compter le prix de la machine.

    Quant à l’impact d’une consommation régulière de ces capsules sur la santé, les études existantes sont pour l’instant rassurantes. Les consommateurs ne sont pas davantage exposés « aux contaminants chimiques via le café », conclut l’Anses – l’agence nationale de sécurité sanitaire – dans une étude publiée en septembre 2013 et menée en partenariat avec le magazine 60 millions de consommateurs. « Il n’a pas été retrouvé de phtalates ou de bisphénol A », précise également l’agence [9].

    En route vers le marché mondial

    Les poubelles risquent bien de continuer de déborder de capsules individuelles. En mai 2014, les géants DEMB (L’Or) et Mondelez (Carte Noir) ont annoncé la fusion de leur activité café dans une nouvelle société Jacobs Douwe Egberts. Leur ambition : devenir le numéro un mondial du café et contrecarrer Nestlé et sa filiale Nespresso. Cette nouvelle société vaudrait 5,5 milliards de dollars. Nespresso leur répond en s’implantant aux États-Unis.

    L’entreprise vient de créer un produit avec de nouvelles capsules à destination du marché nord-américain : VertuoLine. Dans un entretien réalisé par le journal suisse Le Temps en novembre 2014, l’actuel PDG de Nespresso, Jean-Marc Duvoisin, décrit « un marché de l’ordre de [5 milliards d’euros] de chiffre d’affaires. La consommation de café en capsules y est encore très faible par rapport à la consommation de café en général. Mais le mouvement est lancé. » Il estime son potentiel de croissance aux États-Unis à 40% et 20% en Europe. Une troisième usine du groupe ouvrira très prochainement à Romont en Suisse. Toujours davantage d’aluminium qui ne sera pas recyclé.

    Morgane Thimel

    Notes
    [1] Selon Les Echos, en avril 2014.
    [2] Source Nespresso France, chiffres relayés par l’Autorité de la Concurrence
    [3] Compte-rendu du test de marché du 17 avril 2014, mené par l’Autorité de la Concurrence
    [4] Liste des propositions d’engagements faites par Nespresso lors de la procédure à l’amiable.
    [5] Le cours du café est évalué quotidiennement
    [6] Prix moyen du café arabica en France évalué par l’INSEE
    [7] Détails du projet "The Positive Cup" présenté par Nespresso
    [8] Détails du programme AAA présentés par Nespresso
    [9] Voir l’étude ici.

    http://www.bastamag.net/Capsules-de-cafe-derriere-un

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    1. (...) « La dosette de Café Capsulin permet, par exemple, de faire des économies importantes. À 77€/kg, on devrait pouvoir boire un très bon café ! Actuellement on trouve d’excellents cafés entre 28€ et 48€/kg. Après il faut s’équiper autrement et surtout accepter de consacrer un peu plus de temps à ce produit », poursuit la dégustatrice. (...)

      Et en plus, le café est dégueulasse !

      Personnellement, je préfère le café en grains, moulus juste avant + cafetière à piston.

      Résultat: Du Vrai Bon Café, zéro dosette-déchet, zéro filtre-papier !

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  17. Le « arrêt en catastrophe de la chaîne d'approvisionnement de l'Amérique » commence : superbes Photos de la Congestion du Port de la côte ouest


    Soumis par Tyler Durden le 12/02/2015 11:20-0500


    La semaine dernière, lors de la prévisualisation que ce qui est peut-être le premier lock-out des Ports de la côte ouest depuis 2002, nous avons cité l'Association de dirigeants de l'industrie de détail qui, se rendant compte que défaut de parvenir à un accord entre le Syndicat des débardeurs et leurs patrons, la Pacific Maritime Association représentant la gestion de port entraînerait des conséquences dévastatrices pour les États-Unis, l'industrie de détail avait plusieurs petites de phrases très accablants:

    • "un ralentissement de travail au cours de la négociation des contrats au cours des sept mois a déjà créé des cauchemars logistiques pour les détaillants, les fabricants et les exportateurs américains dépendent d'une chaîne d'approvisionnement efficace. Un arrêt complet serait catastrophique, avec des centaines de milliers d'emplois en péril si la chaîne d'approvisionnement de l'Amérique broie à une halte."

    • « Un arrêt de port côte ouest serait un désastre économique. »

    • « Un arrêt n'influencerait pas seulement des centaines de milliers d'emplois directement dans la chaîne d'approvisionnement de transport de l'Amérique, mais la réalité, c'est que l'ensemble de l'économie serait touché alors que les exportations assis sur les quais et importations assis dans le port en attente pour les fabricants à élaborer des produits et des détaillants à étagères stocks. »
    Et l'argument massue: "le ralentissement est déjà rendre la vie difficile, mais un arrêt pourrait faire dérailler l'économie complètement."

    Juste pour que les lecteurs ont une idée de ce qui est en jeu, c'est ce qui rend le débardeur moyen: $ 147 000 par année en salaire, plus de $ 35 000 par an en soins de santé payés par l'employeur et une pension annuelle de 80 000 $ (selon un communiqué de presse association). C'est les heures supplémentaires, il obtient une indemnisation pour le totaux indiqués ici, les grosses à plus d'un quart de 1 million de dollars, qui négocient les dockers de relance ou bien les chaînes d'approvisionnement clés des États-Unis.

    Soit dit en passant, les exigences de l'union de grossiste et de leur effet de levier est précisément la raison de cette divergence dramatique nous a montré dans le tableau ci-dessous:

    - voir graphique sur site -

    Dans tous les cas, la nuit dernière, l'étouffement de la chaîne d'approvisionnement américain a officiellement commencer, lorsque que le L.A. Times a signalé hier soir, "ports de la côte ouest — dont la nation est plus occupé à Los Angeles et Long Beach — va partiellement arrêté pendant quatre jours dans le plan de compagnies réduire dramatiquement manutentions au milieu d'un conflit de plus en plus controversée travail d'expédition."

    (suite en dessous:)

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  18. Plus :

    Exploitants d'aérogares et compagnies maritimes, a déclaré qu'ils cesseraient le déchargement des navires, jeudi, samedi, dimanche et lundi, parce qu'ils ne veulent pas payer des heures supplémentaires aux travailleurs, ils allèguent, ont délibérément ralenti les opérations jusqu'au point de provoquer un goulot d'étranglement massive. Jeudi c'est anniversaire de Lincoln et lundi est jour de présidents, qui sont des vacances pour les travailleurs.

    Ralentir travaux "s'élève à une grève payé, et nous permettra de réduire l'étendue à laquelle nous payer les taux de cotisation pour une telle grève, » a dit Wade Gates, porte-parole de la Pacific Maritime Assn., le groupe des employeurs représentant les compagnies maritimes. L'union locale à Los Angeles et Long Beach a refusé à l'aide de tactiques de ralentissement.

    Selon le L.A. Times, on ne sait ne pas si la fermeture partielle préfigure une fermeture totale des ports. Les craintes d'un lock-out de dockers, qui sont sans contrat depuis juillet, ont augmenté la semaine dernière et les deux parties n'ont pas entretenu depuis vendredi. SF Gate a été beaucoup plus clair sur ce que l'action de débardeur signifie : "ports de la côte ouest de fermer 4 jours au milieu du conflit de travail ."

    Délais de travail et aux arrêts au cours des trois derniers mois ont causé des problèmes de montage pour les importateurs de la région de la baie et les propriétaires de petites entreprises, qui disent qu'ils sont perdre de l'argent comme ligne de camions tous les jours en dehors du Port d'Oakland en attente pour les navires porte-conteneurs ancrés dans la baie de San Francisco pour décharger.

    La fermeture des opérations portuaires est ironique parce que ça va faire qu'aggraver la situation, a déclaré les responsables syndicaux qui prétendaient l'association annulé une session de négociation mercredi et n'a pas été disponible depuis vendredi dernier.


    « C'est un effort par les employeurs d'exercer une pression économique sur nos membres et à gagner de l'importance dans les négociations de contrat, » a déclaré Robert McEllrath, Président du Syndicat des débardeurs et entrepôt. « L'union se tient prêt à négocier, comme nous le faisons depuis plusieurs jours. »

    Peu importe qui est responsable de l'arrêt (partiel), on ne peut pas blâmer les dockers pour faire que la Grèce fait activement à la fois dans ses propres négociations avec l'Europe : maximiser son effet de levier. Parce que Bank of America a montré hier, dans un ouvrage consacré précisément à ce sujet, rien de moins que 3,5 % du PIB américain marginal est à bifteck, qui traduit en termes de TCAC, signifie que le sort de l'Amérique estime 3 % de croissance en 2015 est tout à coup dans les mains de quelques milliers de dockers et avec cela, si les Etats-Unis ont une récession.

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  19. Quelques réflexions plus de BofA :

    Pourrait port activité mouture un coup d'arrêt ?

    En raison de négociations de contrat sans succès continu entre la côte ouest port employeurs (Association Maritime du Pacifique) et les travailleurs (International Longshore and Warehouse Union), il existe un risque croissant d'un arrêt/verrouillage aux quais de la côte ouest, peut-être dans les jours suivant. Ce week-end passé, ports temporairement arrêtée opérations, ajoutant à l'incertitude. À notre avis, même si un port grève/lock-out pourrait peser sur les opérations et la rentabilité dans certaines industries, les retombées économiques d'une grève d'une semaine sont susceptible d'être limité à une perte de 0,8 $- 1.8bn, ce qui représente un 0,1 à 0,2 %, touché à la croissance annuelle du PIB 1Q15.

    Questions de taille

    Depuis l'automne, une perturbation notable dans l'activité dans les ports s'est concrétisé, et le risque est le retard pourrait dégénérer en véritable impasse, ou que les employeurs pourraient lock-outer travailleurs. Ports de la côte ouest sont une composante importante du commerce des États-Unis. Cité par nos transports analyste Ken Hoexter, la valeur du trafic total dans les ports de la côte ouest (eau, air et terre) représente 12 % du PIB. Cependant, creusant plus précisément aux marchandises arrivée/départ de réservoirs d'eau (et donc, touchées par le conflit de travail) révèle une part beaucoup plus petite, seulement 3,5 % du PIB, soit environ $600, à compter de 2014.

    Évaluer le risque de l'ensemble de l'économie lors d'un arrêt

    Les retombées économiques d'un arrêt de port sont difficile à mesurer et dépend fortement de la technique d'analyse. Études d'impact économique des arrêts port côte ouest ont fourni des estimations de perte plus élevé que le montant de 2 milliards $ par jour. Toutefois, l'analyse par Peter Hall de l'Université de Waterloo et par le Congressional Budget Office critiqué ces techniques car ils ne tiennent pas compte de la capacité des entreprises à substituer aux liaisons de transport alternatif, ayant pour résultat gonflé les estimations de perte. Au lieu de cela, selon une étude publiée par le CBO en 2006, les retombées est probablement beaucoup moins, à peu près 65 mn $ à 150mn $ par jour si les ports de Los Angeles et Long Beach étaient de fermer pour une semaine en 2004. Pour avoir une idée de ce que les risques sont dans aujourd'hui, nous brut qui figure plus haut jusqu'à compte pour volumes du commerce et comprennent tous les ports de la côte ouest. Notre retour du calcul de l'enveloppe indique la perte journalière au PIB serait de $150-350mn par jour ou $0,8 - 1.8bn par semaine. Cela représenterait de 0,1 à 0,2 % de grands succès à 1Q15 annualisé de croissance du PIB.

    Leçons du passé : la douleur à court terme est susceptible de

    Si l'histoire est un guide, qu'un arrêt temporaire de port nuirait gravement le secteur du commerce à court terme, mais ne menacerait pas dérailler la reprise. En 2002, les travailleurs portuaires dans les 29 ports de la côte ouest aient été verrouillés pendant environ 10 jours en octobre, avant que le Président Bush a invoqué la loi Taft-Hartley pour rouvrir les ports.

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  20. Ce qui pourrait aller mal ?

    Nous mettons en évidence les deux scénarios clés qui peuvent conduire à plus grand risque de baisse par rapport à notre scénario de référence :

    • Une interruption prolongée pourrait déclencher non linéaire des coûts économiques (accélération) comme les mesures d'intervention temporaires suivent leur cours, ce qui entraîne une aggravation des perturbations de chaîne d'approvisionnement. Le président Obama pourrait intervenir en invoquant la loi Taft-Hartley, comme l'a fait en 2002, mais on ne sait ne pas si ou la vitesse à laquelle la maison blanche serait prête à entrer dans un conflit de travail, cette fois-ci.
    Il y a incertitude quant à la capacité des voies de transport alternatif. Utilisation extensive du transport aérien et des ports de l'est du Canada peut conduire à des contraintes de capacité sur ces sites, limitant la capacité de l'industrie à remplacer avec succès aux chaînes d'approvisionnement de rechange pendant une longue période.

    Donc le résultat est que personne ne sait vraiment ce qui va arriver si l'arrêt « partiel » devient une permanente, comme les dockers essaient levier de leur influence sur l'économie américaine (qui, selon TV comédie financier est si fort, qu'il devrait avoir aucun problème pour répondre à leurs demandes, non?), mais il est sûr de dire que le résultat final se situera entre la dévastation "catastrophique" pour l'économie qui prédit l'industrie du détail, et n'importe où jusqu'à un coup de 3,5 % du PIB, ce qui à son tour signifie une récession économique, si seulement temporaire.

    Une chose, cependant, sur lequel il n'y a aucun doute, c'est la congestion sans précédent qui a critiqué le Port de Los Angeles et Long Beach Port : c'est tout à fait réel, comme on le voit sur la série de photos ci-dessous, avec la permission de Mike Kelley. Sur son blog:

    Comme ceux qui suivent mon travail le sait, je suis fasciné par l'industrie et de l'infrastructure. Pour les dernières semaines, un conflit de travail se déroule dans le Port de Los Angeles et le Port de Long Beach. Après avoir survolé la région en venant se poser à LAX, j'ai vu tous ces porte-conteneurs géants ancré au large des côtes et instantanément savaient que j'ai eu à le photographier.

    Le lendemain, j'ai appelé mon pilote et dit ' quelle est notre le plus tôt possible remonter ?! » Moins de 24 heures plus tard, nous étions dans l'air. C'était une des expériences plus excitantes que j'ai eu à faire de la photographie aérienne - étant que loin en mer, avec la houle énorme au-dessous de vous et ces massifs, énormes porte-conteneurs dans le monde était comme une scène de la vie de Walter Mitty de vivre.

    Cargos ont été sauvegardées pendant des semaines dans les ports de LA et de Long Beach, au milieu d'un conflit du travail.

    - voir photo porte-conteneurs sur site -

    La taille de ces navires souffle l'esprit ; beaucoup d'entre eux sont plus de mille pieds de long.

    - voir photo porte-conteneurs sur site -

    Nous avons photographié à partir n'importe où entre 200 et 5 500 pieds et même à cette hauteur, l'énorme taille était tout à fait autre chose.

    - voir photo porte-conteneurs sur site -

    Le soleil brume et réglage créé une ambiance éthérée à toutes les photos

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  21. - voir photo porte-conteneurs sur site -

    Cargaisons en provenance du monde entier sont maintenant sauvegardés

    - voir photo porte-conteneurs sur site -

    Je n'ai jamais vu quelque chose comme ça, même l'heure de pointe à la 405 ne semble pas si mauvais.

    - voir photo porte-conteneurs sur site -

    Coloré et massif, ce bateau est à plus de 1000 pieds d'un bout à l'autre.

    - voir photo porte-conteneurs sur site -

    Sous cet angle, l'échelle et la taille de la ville et les navires devient rapidement évident

    * * *

    Enfin garder à l'esprit que de nombreux économistes, ou au moins ceux qui se rendent compte que l'économie américaine est dans une forme beaucoup plus grave que ce que gouvernement officiel données représentent, un événement « exogène » comme une grève de port côte ouest, tout comme un « Vortex polaire », c'est précisément ce que le médecin a ordonné. Après tout, quel meilleur bouc-émissaire pour l'absence de croissance que quelques mille dockers qui sont simplement s'appuyant sur le capitalisme autant qu'ils peut... même si cela signifie la fermeture clé nous les filières économiques dans le processus.

    http://www.zerohedge.com/news/2015-02-12/catastrophic-shutdown-americas-supply-chain-begins-stunning-photos-west-coast-port-c

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    1. Se préparerait-il quelque chose pour demain avant week-end ?

      (Z'avez pensé à vider vos comptes bancaires ?)

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  22. Le pays du problème qui est plus grand que la Grèce, en Espagne Italie et France combiné

    Soumis par Phoenix Capital recherche le 12/02/2015 10:59-0500


    Le monde de la finance se concentre beaucoup trop sur les stocks.
    …Aujourd'hui, le marché est rugissant supérieur... sans raison réelle. Rien de substantiel a sortir les négociations de l'UE avec la Grèce. Et le monde a des problèmes beaucoup plus importants à traiter que la Grèce.
    Le portage du Dollar des États-Unis est supérieur à $ 9 billions en taille.
    Cela signifie que plus de $ 9 billions a été emprunté (en Dollars) et a plongé dans les diverses classes d'actifs et de projets d'investissement dans le monde entier.

    Du Grèce PIB est $ 241 milliards dans la taille. Même si vous ajoutez dans les économies en Espagne, Italie et France, nous DOLLAR transporter commerce est plus grand.

    Encore une fois, si les Etats-Unis portent le commerce était un seul pays, il serait plus grand que la Grèce, Espagne, l'Italie et France combinées.

    … Lorsque vous EMPRUNTEZ en Dollars américains vous sont efficacement court-circuiter le Dollar américain. Donc quand le Dollar américain rallyes... vous avez à couvrir votre SHORT ou vous sauter.

    … Et le Dollar américain se mobilise... DUR.

    Ce mouvement a sorti toute une industrie (schistes bitumineux). C'était juste le début. Quiconque a emprunté en Dollars américains pour financer un investissement ou le projet et n'a pas couvrir leur risque de change est sauter.
    C'est juste le début d'un marché pluriannuel bull du dollar américain. Le Dollar a cassé hors de forme de coins chute massive remontant au début des années 80.

    … Personne ne sera sûr de cela. Produits, nouveaux marchés, chacun d'eux courent un risque de grave effondrement des prix des actifs. Il s'agit d'un échange financier qui est plus grand que les économies de l'Espagne, Italie, Grèce et France combiné... sauter.

    À l'instar de 2008.

    Si vous avez encore pour prendre des mesures pour se préparer à la deuxième ronde de la crise financière, nous offrons un rapport investissement gratuit Guide de survie « autour de deux » crise financière qui donne un aperçu simple et à suivre des stratégies vous pouvez utiliser pour non seulement protéger votre portefeuille contre un ralentissement du marché, mais en fait produire des bénéfices.

    Vous pouvez ramasser un exemplaire gratuit à :
    http://www.phoenixcapitalmarketing.com/roundtwo.html
    Sinceres salutations
    Phoenix Capital recherche

    http://www.zerohedge.com/news/2015-02-12/problem-country-that%E2%80%99s-bigger-greece-spain-italy-and-france-combined

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  23. Les robots gagnent du terrain et ils ne veulent qu’une seule chose… votre emploi

    par Arnaud Lefebvre
    12 févr. 2015

    Peu à peu, nous assistons au remplacement de travailleurs par des robots moins chers et plus performants, une situation qui risque très certainement de s'accélérer durant la prochaine décennie, explique RT. La main d’œuvre automatisée gagne peu à peu du terrain sur l’homme a un rythme plus rapide que prévu, ce qui a déjà permis de réduire leur coûts salariaux de 16%, selon le nouveau rapport « The Shifting Economics of Global Manufacturing » du bureau Boston Consulting Group.

    Il est prévu qu’au sein des 25 plus grandes nations exportatrices du monde, les investissements en robots industriels augmentent en moyenne de 10% jusqu’en 2025. A l’heure actuelle, ce taux de croissance se situe entre 2 et 3% par an. Selon le rapport, ces investissements se traduiront par une réduction des coûts et une plus grande productivité dans de nombreux secteurs.

    Il ressort du rapport que les robots vont faire baisser les coûts salariaux en Corée du Sud de 33%. Au Japon et au Canada, on s’attend à une baisse de respectivement 25 et 24%, alors qu'aux Etats-Unis et à Taïwan, on réaliserait une économie de 22%. Actuellement, seuls 10% des emplois sont pris en charge par la technologie robotisée. Cependant, en 2025, les machines assumeront plus de 23% des emplois. Parallèlement, les coûts pour acquérir un robot et le faire fonctionner vont également continuer de chuter, précise le rapport. Par exemple, un robot soudeur coûtait en 2005, 182.000 dollars. Actuellement, son prix est de 130.000 dollars et en 2025, il devrait atteindre les 103.000 dollars (90.143 €).

    Les nouvelles générations de robots ont également des capacités beaucoup plus développées telles que des capteurs de vision, des systèmes de préhension et des fonctionnalités relatives aux technologies de l’information. Pour de nombreux constructeurs, les raisons pour lesquelles ils n’ont pas remplacé leurs travailleurs sont purement techniques et économiques. Mais les prix et les performances des robots s’améliorent rapidement et dans 5 à 10 ans, ceux-ci devraient être totalement rentables même pour les plus petits producteurs.

    (suite en dessous:)

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  24. Le rapport indique en outre qu'il est crucial pour les entreprises dans le monde entier d'augmenter la production par travailleur pour rester concurrentielles. Le rapport fait remarquer que l'intervention croissante des robots ne se situera pas seulement dans les pays développés ayant une main d'œuvre vieillissante et coûteuse, mais pourra se produire également dans des pays en voie de développement.

    L’utilisation de robots variera en fonction du type de secteur. Jusqu’en 2025, le matériel de transport, les ordinateurs, l’électronique, les appareils électriques et les machines industrielles devraient représenter environ 75% des secteurs qui emploient des installations robotisées. Les robots se chargeront de 30 à 40% des tâches. Toutefois, dans des secteurs tels que les produits alimentaires, la production de matières plastiques et métalliques et dans la production de bois, l’adoption de robots sera plus lente car de nombreuses fonctions sont encore difficiles à automatiser et les salaires restent relativement bas.

    Les fabricants devront malgré tout se préparer à l’arrivée des robots dans tous les domaines et ils devront commencer à former leur main-d’œuvre à des compétences nouvelles, indique encore le rapport.

    http://www.express.be/business/fr/economy/les-robots-ne-veulent-quune-seule-chose-votre-emploi/211299.htm

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    1. Comme toutes les machines à café, machines à laver ou bagnoles, les robots (ménagers ou pas) ne sont que des 'esclaves légalisés', et donc apportent un confort dont l'humain ne saurait se passer.

      Ainsi, si demain des 'robots' pouvaient être capable de rivaliser avec le travail de l'homme, chacun aurait son sien et l'enverrait travailler à sa place !

      Pas belle la vie ?

      Le principal, n'est-il pas qu'il soit payé à la fin du mois et vous ramène l'intégralité de l'enveloppe à la maison (sous les cocotiers ?) ?
      (ils en ont même fait pour vous tromper de votre femme avec des trucs à piles appelés 'sextoys' !).

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  25. Découvrez comment cet économiste détruit le concept de la reprise américaine en 148 secondes


    par Audrey Duperron
    12 févr. 2015

    Steve Ricchiuto, l'économiste en chef de Mizuho Securities USA, a stupéfait les présentateurs de la chaîne américaine CNBC lorsqu’il a nié l’existence d’une « grande reprise » économique américaine.

    « Il n'y a pas reprise de l'économie", a déclaré Ricchiuto. Il a justifié ce constat par une série de faits :

    « Il n'y a pas d'accélération de l'activité économique sous-jacente. La presse financière ne cesse d’évoquer ce concept faux d’accélération de la croissance économique… Mais ça n’arrive pas ! »

    Nous avons un chiffre des ventes au détail horrible, nous avons eu un chiffre des ventes de biens durables horrible, bientôt nous allons probablement avoir d’autres chiffres des ventes de détail très décevants, ce mois-ci, nous avons eu une forte valeur des salaires, on dit que tout est génial, mais ce n’est pas génial… C’est la même chose depuis 5 ans, il n’y a pas eu d’amélioration de l’économie !

    Nous avons eu une belle amélioration de l’emploi au cours des deux derniers mois, il n’y a aucun doute là-dessus. Mais cela réduit la productivité. Le monde des affaires américain ne peut se permettre une faible productivité pendant très longtemps, car il a besoin de forts bénéfices pour justifier les cours auxquels les actionnaires paient les actions de leurs sociétés sur le marché boursier.
    Donc ou bien il y aura une baisse des profits, ou bien nous aurons un maintien des cours assuré par un maintien des bénéfices, ce qui implique un ralentissement de l’emploi à venir... Ensuite, il y a les forces déflationnistes qui s’installent à l‘étranger, et que nous pouvons importer avec un dollar plus fort ».
    Lorsque l'un des présentateurs lui fait remarquer que cela fait beaucoup de mauvaises nouvelles, Ricchiuto répondit: « Et nous pourrions encore continuer ainsi pendant un certain temps. »

    - voir clip sur site:
    https://www.youtube.com/watch?v=wk6QBqRWvEc#t=75

    http://www.express.be/business/fr/economy/decouvrez-comment-cet-economiste-dtruit-le-concept-de-la-reprise-amricaine-en-148-secondes/211295.htm

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  26. La Russie envisage une monnaie de base d'or ?


    Soumis par Tyler Durden le 12/02/2015 22:35-0500
    Soumis par Marcia Christoff-Kurapovna par l'intermédiaire de l'Institut de Mises,


    La «tempête-parfaite» de l'instabilité géopolitique, l'isolement diplomatique, la dépréciation de la monnaie sévère et déclin économique maintenant affronter la Russie a profondément endommagé la réputation internationale de Moscou et éventuellement pour le long terme. Encore, c'est précisément ces conditions qui peuvent pousser les dirigeants du pays à prendre la mesure radicale qui assurer son statut de joueur-monde une fois pour toutes : l'adoption d'une norme d'échange d'or.

    Bien que plusieurs facteurs suggèrent une idée farfelue à première vue, cette remonétisation en or peut être la prochaine étape logique pour Moscou.

    Tout d'abord, pour les années Moscou a fait part de sa réticence à rester à la Merci monétaire des Etats-Unis et ses alliés de l'OTAN et cette opinion a été plus vigoureusement exprimé de longue date conseiller économique du président Putin, Sergei Glazyev. La Russie est prête à jouer stratégique dur avec l'Occident sur la question : le gouverneur de la Banque centrale de Russie a pris une mesure inhabituelle en novembre dernier de présenter aux détails des médias internationaux de frénésie d'achat or zélés de la Banque. L'annonce, en contraste avec des traditions plus taciturne de cette institution, souligne le désarroi au franc parler de Moscou avec l'hégémonie du dollar ; son timing suggère la coordination avec les barreaux en haut de la page du gouvernement de présenter or comme arme de guerre-monnaie possible.

    Deuxièmement, malgré les pressions internationales, la Russie a été très méfiante des politiques bradage qui ont conduit le Royaume-Uni, la France, l'Espagne et l'Italie pour décharger l'or depuis une décennie au cours de tentatives infructueuses pour soutenir leurs économies respectives de malades — en particulier, du sell-off de premier ministre Gordon Brown de 400 tonnes de réserves du pays à des prix incroyablement bas. Surprise de Moscou décision dès le début du déclin rapide du rouble au début de décembre 2014 ne pas puiser dans l'or du pays se réserve, maintenant le sixième plus grand du monde, souligne l'ambition de la position de la Russie sur la question en or. À la fin de décembre, la Russie a ajouté un autre de 20,73 tonnes, selon le FMI à la fin janvier, couvrant une frénésie d'achat neuf mois.

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  27. Troisièmement, alors que l'économie russe est structurellement faible, assez de principes de base monétaire du pays sont solides, tels que le moment d'un déménagement à l'or, géopolitiquement et sur le marché intérieur, peut être idéal. La Russie n'est pas une nation débitrice. À ce jour en janvier, la dette au PIB le ratio est faible et la plus grande partie de sa dette extérieure de la Russie est privée. Physique or représente 10 pour cent de devises étrangères de la Russie se réserve. Le déficit budgétaire, à partir d'une projection de novembre 2014, est susceptible d'être autour de $ 10 milliards, bien en deçà de 1 % du PIB. Le taux de pauvreté a chuté de 35 % en 2001 à 10 % en 2010, la bourgeoisie avait été prévu en 2013 pour atteindre 86 % de la population d'ici à 2020.

    L'effondrement des prix du pétrole ne font qu'intensifier l'attrait monétaire d'or. Étant donné que les exportations de pétrole, ainsi que le reste du secteur de l'énergie, représentent 45 % du PIB, la dépréciation du rouble continuera ; nouvellement instables conditions fiscales ont dévasté des banques et plus l'inflation apparaît indistinctement, devrait atteindre 10 % avant la fin de 2015. Que la Russie reste (pour l'avenir prévisible) principalement une économie axée sur les ressources, seulement un geste à l'or, sans doute, peut faire la monnaie plus forte, même si elle ne limite pas la monnaie disponible de la Russie à acheter autant d'or qu'il a, le pays est, en partie, s'assurant qu'il aura assez d'argent en circulation en cas de telle transformation fondamentale. Sur le plan de rétablissement de choc pétrolier après prestige international, un mouvement d'or permettra au pays d'être considéré comme un partenaire commercial plus fiable et digne de confiance.

    Les répercussions de la Russie sur une norme d'échange d'or serait immenses. Surtout, cela signifierait le premier schisme important dans l'ordre monétaire du monde. La Chine aurait sans doute emboîter le pas. Cela pourrait signifier la menace d'une sévère inflation aux États-Unis devrait radeaux de dollars indésirables font leur chemin retraverser l'Atlantique — cauchemar ultime de la Fed. Avant tout, le pays permettra d'éviter les effets de levier endettement extrême qui ne seraient pas arrivé capitales occidentales est resté sur l'or.

    "Un étalon-or serait politiquement séduisant, transformant le rouble à une monnaie redoutable et réduire significativement, les sorties" écrit Dr Enrico Colombatto, professeur d'économie à l'Université de Turin, Italie.

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  28. Il fait remarquer que le seul inconvénient majeur serait que la discipline imposée d'un étalon-or priverait les autorités du pouvoir politique discrétionnaire. L'autre menace serait celle d'une nouvelle génération de banquiers centraux russes, devenant trop fortement influencée par la mentalité monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et la Fed.

    Comme Alisdair MacLeod, un vétéran de deux décennies de services bancaires offshore consulting basée au Royaume-Uni, a récemment écrit: la (Russie et Chine) "tiendra tous les As" en s'écartant de toute guerre des monnaies possibles de l'avenir dans le marché de l'or physique. Dans son article, il ajoute qu'il y a actuellement commercialise un faible appétit pour l'or physique dans la capitale de l'Ouest et à plus long terme détenteurs étrangers de roubles n'aurait vraisemblablement pas de les échanger pour l'or, préférant les vendre pour les autres monnaies de fiat.

    M. Macleod cite John Butler, CIO chez Atom Capital à Londres, qui voit un grand potentiel dans une norme d'échange d'or pour la Russie. Avec la mise en place d'un taux de change-or sonore, soutient-il, la Banque centrale de Russie n'est plus se limiterait à l'achat et la vente d'or pour maintenir le taux de change. La Banque pourrait librement gérer la liquidité du rouble et être en mesure d'émettre des obligations à coupon portant au public russe, ce qui lui permet un rendement lié au taux d'or. Comme le rouble se stabilise, le taux de coût de la vie chuterait ; épargne augmenterait, sous l'impulsion de la stabilité à long terme et la baisse des impôts.

    Change serait également favorable, affirme M. Butler. En raison des crises de l'Ukraine et les crises de produits de base, les roubles ont été sous-évaluées pour monnaies dollar/euro. Dès l'annonce d'un échange d'or, la demande pour le rouble augmenterait. Les marchés de Londres et de New York auraient à son tour être contrées par dispositions limitant les échanges d'or-à-Rouble des importations et des exportations.

    La géopolitique d'or figure également dans les relations de plus en plus étroites de la Russie avec la Chine, qui a également fait clairement sa préférence pour l'or sur le dollar. (Russie récemment devancé la Chine en tant qu'acheteur supérieur au monde du métal.) Au lendemain de la $ 400 milliards, contrat de 30 ans signé entre la Russie de gaz géant Gazprom et la China National Petroleum Company en novembre 2014, la Chine tourné son attention à l'internationalisation de son propre marché de l'or. Le 15 janvier 2015, le Shanghai Gold Exchange, le plus grand échange or physique dans le monde entier et le World Gold Council, ont conclu un accord de coopération stratégique pour développer le marché chinois d'or par le biais de la nouvelle Zone franche de Shanghai.

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  29. Ce n'est pas la première fois que l'étalon-or a été considérée comme le remède ultime contre les problèmes économiques de la Russie. En septembre 1998, l'éminent économiste Jude Wanninski prédit dans un essai prévoyante pour le Wall Street Journal que seulement un Rouble or obtiendrait le pays hors de ses crises de la dette alors. C'était au moment de prendre le bureau environ deux ans plus tard, en mai 2000, que le président Putin route campagne du pays d'achat or massive. À l'époque, il a fallu vingt-huit barils de pétrole brut vient d'acheter une once d'or. La politique de Rouble convertible à l'or de ces années a été adoptée avec succès de rembourser la dette extérieure du pays.

    Comme une attitude de Pro-or est, essentiellement, anti-dollar, les spéculations sur comment les Etats-Unis réagiraient soulève la question de savoir si une guerre tous azimuts monnaie suivrait.L'Occident devrait garder la Russie au niveau régional et militairement marginalisés, pour ne pas mentionner maintenu dans les limites de la Fed, la BCE et la Banque d'Angleterre (BOE).

    Ni cette perspective trop tiré par les cheveux. Comme l'auteur néerlandais Willem Middelkoop a écrit dans son livre de 2014 The Big réinitialiser : guerre sur l'or et la finale financier ,

    Une réinitialisation du système est imminente. Même avant 2020 le système financier mondial devront trouver une autre ancre. ... Dans une tentative désespérée de maintenir ce système dollar, les États-Unis a mené une guerre secrète sur l'or depuis les années 1960. La Chine et la Russie ont percé à travers l'écran de fumée American autour d'or et le dollar et ne sont plus disposés à continuer à prêter aux États-Unis. Les deux pays sont accumulent des quantités énormes d'or, se positionner pour la prochaine phase du système financier mondial.

    http://www.zerohedge.com/news/2015-02-12/russia-planning-gold-based-currency

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    1. Comme quoi il existe encore des gens honnêtes sur Terre !

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